Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: we're far from the shallow now (niels). Ven 12 Juil 2019 - 18:55
C'est avec un trou à la place du coeur qu'ils étaient rentrés chez eux, quelques semaines plus tard suivant l'accident, découvrant l'appartement qu'ils avaient laissé derrière eux et dont l'ambiance était restée figée dans le temps, les murs encore imprégnés de tout l'amour qu'ils avaient fait naître pour l'être qu'Aelya avait essayé de protéger jusqu'au bout dans le creux de son ventre et qu'on lui avait arraché sans son consentement pour la sauver. Elle avait mis des jours et des jours pour stopper l'afflux de larmes qui n'avaient fait que couler, incapable de ne pas regretter d’être sortie ce soir-là. C'était d'autant plus dur pour elle de voir Niels s'effondrer dans ses remords qu'elle tentait d'effacer par des mots doux et une présence constante à ses côtés, dans le but de le couvrir d'affection pour qu'ils puissent tous les deux panser leurs blessures. Elle commençait à se rendre compte que le temps ne faisaient surement qu'ouvrir les plaies qui n'arrivaient pas à se fermer plutôt que de les cicatriser, et elle tournait souvent en rond dans cet appartement qui devenait soudainement trop grand puisqu'ils avaient du abandonner l'idée de le remplir par la présence de leur enfant. C'était fini, et ils devaient apprendre à vivre avec les souvenirs d'une vie morte-née, les silences de leurs regrets devenant de plus en plus lourds à supporter, refroidissant son organisme au fur et à mesure qu'elle s'attachait à ses tourments, ceux qu'elle essayait de laisser de côté quand elle s'intéressait à la douleur que portait Niels. En arrêt de travail pour sa convalescence, elle passait son temps à chercher des solutions pour faire naître des sourires sur les lèvres de l'homme de sa vie, se rendant compte qu'ils devenaient de plus en plus rares, qu'un fossé se creusait entre eux, comme une distance invisible mais bien perceptible devant laquelle elle se butait.
L'impuissance s'ajoutait à sa déprime déjà bien importante, et pourtant, elle savait qu'elle était capable de tout pour le ramener auprès d'elle, parce que son bonheur, sa vie même, dépendait de la sienne. En se rappelant leurs conversations de manière nostalgique, elle s'était souvenue qu'il lui avait plusieurs fois soumis l'idée d'avoir un chien, et cette simple idée avait su égayer son visage tiraillé par les nuits d'insomnie où seul l'accident revenait dans ses cauchemars.
Elle s'était levée aux aurores, regardant Niels qui était paisiblement endormi, s'attendrissant devant ses traits qui semblaient bien plus apaisés qu'à l'habitude avant de rapidement se préparer pour rejoindre le premier refuge dont elle avait trouvé l'adresse sur internet pour recueillir l'espoir qu'elle voulait voir perlé dans ses yeux. Elle lui envoya un sms pour le prévenir qu'elle sortait courir, au cas où il viendrait à se lever pour qu'il n'ait pas à s'inquiéter. Se rangeant derrière son volant, elle avait roulé jusqu'au lieu, faisant le tour de tous les animaux disponibles à l'adoption avant de jeter son dévolu sur un chiot qui lui rappelait la douceur dont faisait preuve son petit-ami avec elle et qui avait réussi à lui faire oublier le temps de quelques instants les stigmates de sa propre perte. Elle espérait qu'il aurait le même effet sur lui, parce qu'elle avait finalement signé les papiers d'adoption, s'imaginant déjà la tête de Niels quand elle rentrerait avec ce petit animal dans ses bras alors qu'elle roulait maintenant en direction de chez elle.
Elle prit leur nouveau chiot avec elle, s'amusant de sa bouille qui la faisait légèrement rire, montant dans l'ascenseur avant d'ouvrir la porte, cherchant des yeux Niels dans l'appartement avant de comprendre qu'il était toujours dans la chambre, à moitié éclairée par la lumière du jour qui commençait à percer les stores fermées. - Mon amour... Souffla-t-elle en s'avançant doucement jusqu'au lit avec l'animal.
Elle le caressa dans ses bras avant de le poser sur le lit pour qu'il aille doucement s'avancer vers Niels. - On est finalement trois maintenant, ajouta-t-elle, amusée, ne pouvant détacher ses yeux de la scène.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 13 Juil 2019 - 0:40
Rester fort. C’était sans doute plus facile à dire qu’à mettre en oeuvre. Niels s’en était rendu compte à la seconde même où ils avaient passé le palier de leur porte, faisant leur retour dans cet appartement qui ne lui inspirait maintenant que le vide. Il l’avait imaginé comme leur refuge, à eux deux et à cet enfant qu’il aurait aimé bercer dans ses bras protecteur mais qu’on leur avait violemment arraché. Il peinait à respirer lorsqu’il y pensait, lorsque son esprit se mettait à rejouer la soirée où tout avait basculé, l’accident qui avait bouleversé son destin et celui de sa famille. Il peinait à marcher avec ce poids qui le plombait, alourdissant ses épaules bien trop frêles pour toute cette culpabilité qu’il devait traîner derrière lui. Les mots doux d’Aelya l’apaisaient le temps de quelques minutes, lui qui se nourrissait de la pureté de son amour, de ses gestes empreints d’une tendresse infinie pour reprendre son souffle. Et elle parvenait à le faire oublier, quelques instants, avant que la réalité ne vienne à nouveau le submerger, le percutant de plein fouet sans daigner lui laisser du répit. Il lisait la même peine dans les yeux de sa petite-amie, elle qui n’avait plus l’habitude de voir son ventre sans cette forme arrondie, là où leur bébé avait reposé pendant quelques mois avant d’être arraché du corps d’Aelya. Les brèches de son coeur s’ouvraient à chaque fois qu’il y pensait, lui qui continuait de se demander ce qui aurait pu se passer s’il avait été plus attentif ce soir-là, ou s’il s’était rendu compte plus tôt de la fatigue d’Aelya. Peut-être qu’ils l’auraient évité, ce fou furieux du volant. Et peut-être que leur fille serait encore là. Sans savoir faire autrement, le regard de Niels semblait peiner à reprendre de sa splendeur depuis quelques jours, ses sourires se faisant bien plus rares alors que les seuls moments où il avait l’impression d’être en paix avec lui-même étaient ceux où il se retrouvait dans les bras de l’amour de sa vie. Il avait mal de se voir aussi éteint, de savoir qu’il n’arrangeait pas la peine d’Aelya en étant aussi malheureux, mais il avait ce mal atroce qui lui collait à la peau depuis l’accident, le genre dont il ne parvenait pas à se débarrasser. Il préférait garder ses pensées pour lui, pour protéger Aelya qui avait déjà beaucoup à faire au niveau de sa propre guérison, son corps portant encore les stigmates de l’opération. Il s’était endormi ce soir-là, comme à son habitude, cherchant le sommeil près de sa petite-amie, s’aidant de sa chaleur pour oublier le temps de quelques heures, lui qui se réveillait souvent en pleine nuit, en sueur, revivant le drame de l’accident. Cette nuit-là encore, il s’était réveillé en sursaut, s’obligeant à aller prendre l’air sur le balcon avant de retrouver Aelya dans les draps une fois calmé. Il ne l’avait d’ailleurs pas entendu sortir du lit aux aurores, profondément endormi après la nuit mouvementée qu’il venait de passer. Ce n’est que quelques heures plus tard qu’il entendit la porte s’ouvrir à nouveau, réalisant qu’Aelya avait quitté les draps avant lui. Allongé sur son ventre, il ouvrit les yeux lentement, croisant la lumière qui venait percuter son visage à travers les stores, entendant Aelya arriver derrière lui avec ses mots doux pour le réveiller. Encore à moitié endormi, il bougea légèrement les bras, puis les jambes, s’étirant avant qu’il ne sente une chaleur humide lui chatouiller le bras, fronçant les sourcils aux mots prononcés par sa petite-amie. En se retournant, il vit directement cette petite boule de poils excitée s’avancer vers lui, Niels s’amusant de son énergie. « Bébé… T'es sérieuse ? Il est à nous ? Tu nous as vraiment adopté un chiot ? » Souffla-t-il, encore sonné par ce réveil inattendu. Il passa ses mains sur l’animal, le caressant, son sourire ne le quittant pas une seule seconde. « Hey salut toi… T’as l’air en forme. » S’amusa-t-il, regardant le chien qui semblait déjà habitué à lui. Il le prit dans ses bras, le tournant pour le montrer à Aelya. « Nan mais sérieusement, t’as vu sa bouille ? » Dit-il, à la fois attendri et amusé, se levant en portant le chiot pour rejoindre sa petite-amie. « T’es la meilleure mon amour… »
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 13 Juil 2019 - 10:58
Le vide s'était imposé dans ses entrailles, administrant du froid là où elle s'était habituée à se couvrir de chaleur, celle qu'elle n'avait pas cessé de recevoir de son enfant dont elle avait senti sa présence grandir au fur et à mesure des jours qui passaient, elle qui s'était habituée à chacune des caresses de Niels alors qu'il s'était lui aussi pris d'affection pour cet être qu'ils avaient conçus à deux. Maintenant, ils ramassaient tous les deux les débris de leurs coeurs brisés, Aelya s'accrochant à la moindre de ses douces paroles pour ne jamais oublier à quel point ils s'aimaient, parce qu'elle avait besoin de le savoir tous les jours, comme s'il s'agissait du seul traitement à ses blessures qui peinaient à cicatriser, dont l’hémorragie émotionnelle coulait au travers de ses larmes qui souvent, parlaient à la place de ses lèvres, asséchant ses yeux ternis par le désespoir. Elle ne lui en voudrait jamais, c'était une certitude qu'elle ne faisait que de lui rappeler, lui qui n'avait pas pu esquiver le conducteur qui était aujourd'hui la raison de leur peine intense. Tous les jours, elle devait faire face à cette cicatrice qui ornait son ventre, tout près de son nombril, et qui était surement bien trop discrète aux vues du désastre qu'elle engendrait dans sa tête à chaque fois qu'elle posait ses yeux dessus, qu'elle discernait les contours de ses souvenirs enfouis dans les coutures de cette plaie bien plus béante qu'il n'y paraissait. Elle essayait de ne plus vraiment s'attarder sur son corps qui portait les traces du chaos, préférant s'intéresser à celui de son âme-soeur qu'elle aimait toujours parcourir avec ses mains dans le but d'apaiser ses tourments, appréciant prendre soin de lui pour ne jamais voir son sourire s'éteindre. Et pourtant, plus les jours s'envolaient, plus il s'éteignait, embarquant sa flamme au passage, tandis que l'incendie de leur amour rayonnait pour toujours dans le creux de son coeur.
Elle avait peur de le perdre. C'était d'autant plus vrai depuis qu'ils avaient vécu une énorme perte, depuis qu'elle avait compris qu'eux aussi, ils auraient pu y passer, se délaisser à tout jamais dans un Enfer où de toute façon, elle aurait passé une éternité à le chercher pour le retrouver dans le noir le plus complet. C'était lui et personne d'autre jusqu'à la fin des temps, et il n'y avait que Niels pour la comprendre en un seul regard quand la douleur taisait ses mots pour faire exploser ses maux.
Aujourd'hui, elle avait eu envie de changer ça, de les pousser à sortir la tête de l'eau parce que cette vie en apnée la terrifiait, elle qui se demandait tous les jours pendant combien de temps ils supporteraient d'errer de la sorte avant de se laisser couler. Elle n'avait aucune envie de voir leur fin arriver, elle avait irrévocablement besoin de lui parce qu'il représentait sa vie. Alors, quand elle était revenue avec ce chiot dans ses bras, cette parcelle d'espoir qui s'agitait dans le creux de son étreinte, elle n'avait que pu s'attendrir, se disant qu'il pouvait peut-être arrivé à colmater les brèches de leurs âmes en lambeaux. Aelya s'était avancée tout doucement près du lit où son petit-ami dormait encore, les yeux pétillant de malice alors qu'elle laissa l'animal rejoindre les draps pour qu'il vienne taquiner Niels de sa présence. Elle sourit, amusée et attendrie par sa réaction, ne pouvant détacher les yeux de cette scène qui réchauffait son coeur meurtri. - Oui mon coeur... J'ai craqué. Tu me rends vraiment trop faible, tu sais, lâcha-t-elle de manière joueuse.
Elle se mordit la lèvre inférieure, le visage illuminé par cette afflux de bonheur soudain qui vint se faufiler dans ses veines alors qu'elle les regardait tous les deux se découvrir. - Faudra que tu lui donnes un nom bébé, c'est ton nouvel acolyte. Enfin, après moi évidemment, ajouta-t-elle, souriante.
Elle rit à sa remarque, ses yeux fixant le chien qu'elle trouvait vraiment trop mignon. - Il a la même bouille trop chou que toi quand tu me demandes des trucs. Il m'a trop fait penser à toi, admit-elle, espiègle.
Elle le regarda se redresser pour venir vers elle, Aelya passant ses mains sur le dos du chiot pour le caresser de manière tendre. - J'suis contente que ça te fasse plaisir mon ange, souffla-t-elle avant de tendre la nuque pour déposer un baiser sur ses lèvres. On peut sortir à la plage aujourd'hui si tu veux, comme ça, il pourra courir un peu ? Proposa-t-elle. Je t'aime mon bébé, ajouta-t-elle en déposant de vives pressions sur son visage avec ses lèvres.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 13 Juil 2019 - 21:21
Il avait l’impression d’avoir perdu une partie de lui-même depuis qu’ils n’étaient revenus qu’à deux dans cet appartement qui avait été apprêté pour recevoir le fruit de leur amour. C’était sûrement la raison pour laquelle ils étaient autant atteints, parce-qu’ils s’étaient tellement imaginés cette vie à trois que le fait de la voir partir en fumée du jour au lendemain les avait anéanti. Il voulait croire qu’il s’en remettrait mais en réalité, plus les jours passaient, plus Niels comprenait que la convalescence allait être longue et difficile. Et depuis quelques jours, il peinait même à croire que la douleur finirait par s’estomper. Pourtant, dieu savait combien il aimait Aelya, combien il croyait en eux et en leur capacité à se tirer vers le haut. Cette fois-ci, ça semblait bien plus dur que tout ce qu’ils avaient déjà vécu. Il avait du mal à se reconnaître, lui qui était toujours plein de vie, son visage éclairé par les sourires d’Aelya, et qui ne semblait maintenant plus que l’ombre de lui-même. Il voyait bien que son état laissait à désirer, et qu’il inquiétait sa petite-amie qu’il essayait pourtant de rassurer comme il le pouvait, à travers ses gestes qui se voulaient toujours aussi doux et emplis d’amour. Il avait gardé sur lui les cicatrices de l’accident, sa peau parsemée de ces traces bleutées qui le faisaient encore grimacer lorsqu’il forçait sur ses gestes, son visage encore tailladé par les coupures qu’il avait subi pendant la violence du choc. Tout lui rappelait le drame. Son corps, ses souvenirs, le regard peiné d’Aelya. Il avait toujours un mal fou à mettre des mots sur cette horrible réalité, lui qui n’avait toujours pas donné des nouvelles à ses plus proches amis, ceux qu’ils considéraient comme ses propres frères. Et pourtant, cette réalité, c’était la leur, la sienne et tant qu’il ne passerait pas cette étape, il n’aurait aucune chance de s’en sortir. Il s’était endormi avec l’infime espoir de passer une nuit sereine, lui qui se raccrochait à la douceur qu’Aelya lui apportait au quotidien, sachant pertinemment qu’elle prenait sur elle pour le faire passer avant sa propre douleur. Et il se trouvait cruellement égoïste à se morfondre de la sorte sur son sort, alors que la première concernée, c’était elle. Il était revenu dans les draps après l’angoisse passée, entourant Aelya de son bras pour ne jamais être privé d’elle, souhaitant respirer son parfum pour espérer trouver le sommeil. Il avait eu la chance de se rendormir, profitant des heures suivantes pour tenter d’éteindre sa fatigue apparente, sans même se rendre compte qu’Aelya avait quitté les draps bien plus tôt qu’à son habitude. Et d’ailleurs, il ne s’était sûrement pas attendu à un réveil aussi surprenant, les mots d’Aelya éveillant immédiatement sa curiosité avant qu’il ne se rende compte qu’ils partageraient leur quotidien à trois dés à présent. Son regard s’était éclairé de cette lueur presque enfantine alors qu’il découvrait leur futur compagnon de vie, s’amusant de l’excitation apparente qu’il lisait dans les yeux de l’animal qui n’avait eu aucun mal à s'approcher de Niels. Il releva les yeux vers Aelya à ses mots, son sourire répondant au sien. « Ça a vraiment des avantages de te rendre faible. » Souffla-t-il un brin taquin, son attention portée sur leur chiot qui cherchait à jouer avec lui. « Faut que j’y réfléchisse. Tu m’as pris au dépourvu bébé. » Ajouta-t-il, cherchant à trouver un nom qui pourrait convenir au chiot avant de le prendre dans ses bras, incapable de résister à sa bouille. « Il est parfait bébé. J’aurais pas choisi mieux. » Sourit-il, caressant son chien avant de se redresser pour se rapprocher de sa petite-amie, ses yeux trouvant les siens avant qu’il ne réponde à son baiser, le prolongeant quelques instants. « T’as encore cédé à mes caprices… » Souffla-t-il contre ses lèvres, un sourire amusé se formant malicieusement à la commissure de ses lèvres. « Merci mon amour. » Il acquiesça à sa proposition, tendant la nuque vers elle lorsqu’elle prit possession de son visage pour l’embrasser vivement, fondant devant cet afflux d’amour dont il raffolait. « Moi aussi bébé, plus que tout. » Murmura-t-il, déviant légèrement la tête pour atteindre ses lèvres, geste qui inspira leur chien qui ne tarda pas à rejoindre leur baiser, Niels s’écartant en grimaçant, riant devant la scène. « Pas fan des bisous à trois par contre… » S’amusa-t-il, déposant le chiot sur le lit pour venir enlacer sa petite-amie, l’embrassant bien plus amoureusement, conscient de tout ce qu’elle faisait pour le rendre heureux. « T’as déjeuné ? On peut manger un bout avant d’y aller si tu veux. » Proposa-t-il, son regard cherchant tendrement le sien.
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 13 Juil 2019 - 23:17
Elle peinait à s'accrocher à l'espoir qu'elle ne voyait plus dans ses pupilles, à son regard à l'habitude si vif et qui devenait las, même s'il préférait user du silence, Aelya sentait bien que souvent, il s'égarait dans les mêmes remords qu'elle, ceux qui leur rappelaient qu'ils n'étaient maintenant que deux, Aelya transportant maintenant la cicatrice qui lui rappelait ce qu'ils venaient de perdre. Elle s'en était sortie, avec un gouffre dans les entrailles que seul Niels pouvait combler par le biais de son amour dont elle raffolait, quémandant ses lèvres sans relâche jusqu'à éteindre cette soif de lui qui revenait au galop à chaque fois qu'elle daignait se détacher de son âme sœur. Elle ne concevait aucun avenir sans lui, et il était plus qu'évident qu'elle l'aimait à en crever, elle qui lui donnerait sa vie, son cœur sans sourciller si son existence était en danger. Tout ce qu'elle était lui appartenait, et elle ne cessait de lui montrer à quel point elle ne voulait que lui dans son quotidien chaotique. Elle était incapable de faire la fête, de profiter maintenant qu'elle pouvait boire de l'alcool, son esprit refusant de lui faire reconnaître ce qu'il n'y avait plus dans son corps, comme un déni qu'elle gardait parfois dans la tête, qui la faisait rêver, oublier qu'elle était trop seule à l'intérieur même si Niels colmatait les trous qu'elle avait dans l'organisme. Aelya ressentait le besoin de renforcer leur lien en créant une nouvelle dose de bonheur, comme d'une bouée de sauvetage balancée au milieu d'une houle agitée, là où ils étaient tous les deux entrain de se perdre. Elle passait toutes ses nuits dans ses bras, collant son corps au sien comme dans la peur qu'il ne vienne à lui échapper, lui qui possédait encore les marques de l'accident qui avait décimé leur vie en leur prenant celle de leur bébé.
Entrant dans la chambre, elle avait directement laissé leur chiot s'aventurer les draps pour rencontrer Niels, s'amusant de sa réaction si émerveillé et si innocente, ses traits qu'elle avait imprégné dans sa mémoire pour se rappeler de ce bonheur qui avait égayé son visage alors qu'il se rendait compte de la surprise.
- Oui, 'fin t'en profites un peu trop je trouve, lança-t-elle en feignant l'agacement.
Elle ne lâcha pas Niels du regard, s'émerveillant elle aussi devant cette boule de poils qui était adorable, souriant de manière satisfaite à sa remarque quant à l'effet de surprise qu'elle avait créé en allant spontanément leur chercher un animal à aimer
- On chercha ensemble si tu veux, proposa-t-elle.
Elle l'appreciait déjà ce petit être, consciente qu'il allait leur donner du baume au cœur rien que par sa présence apaisante. Elle attira les lèvres de Niels contre les siennes quand il se redressa, ne pouvant s'empêcher de rompre la distance rapidement alors que sa main vint se poser sur son épaule pour approfondir leur échange.
- Je te céderai toujours bébé... C'est un vrai problème qu'il faut que je règle, répondit-elle, malicieusement contre ses lèvres.
Elle lui proposa une sortie, parce qu'elle voulait profiter de cette journée à fond, elle qui voulait se gorger de la lumière de son sourire si rare ces derniers temps. Elle embrassa de manière vive et amusée son visage, retrouvant la légèreté de leur relation l'espace d'un instant hors de toute douleur. Elle tendit la nuque pour lui voler un baiser avant que ses lèvres ne viennent se détacher des siennes subitement sous l'effet de leur chien qui vint s'inviter entre eux. Elle rigola, grimaçant également, acquiesçant à la remarque de Niels qu'elle ne pouvait contredire.
- Il a la même passion pour les bisous que nous au moins, c'est sur que je l'ai bien choisi, ajouta-t-elle, joueuse.
Aelya le regarda poser le chiot sur le lit, détournant le regard la seconde d'après dans le sien, des paumes s'ouvrant pour venir caresser son dos alors que ses lèvres étaient revenues réchauffées siennes, ses bras l'enserrant davantage pour le garder contre elle, sentant tout l'amour qu'elle avait besoin dans la danse de ce baiser amoureux.
- Nan j'ai rien mangé encore, fallait que je me dépêche pour ta surprise et j'aime t'attendre en plus pour manger avec toi. T'as des envies particulières ? Demanda-t-elle, amusée.
Elle déposa des baisers dans son cou, mordillant légèrement sa peau.
- Garde moi ce déjeuner pour ce soir, ajouta-t-elle en faisant référence à son corps, le regard espiègle et charmeur.
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Dim 14 Juil 2019 - 2:15
Il peinait lui-même à se reconnaître, à retrouver son naturel, celui pour lequel Aelya avait craqué, celui qui faisait partie intégrante de son identité. Il était effacé, bien moins enjoué depuis qu’il avait appris qu’il ne serait pas papa dans les quelques mois à venir. Parce-qu’il avait eu le temps de mûrir avec cette idée, de l’imprégner dans son quotidien, dans sa façon d’être et maintenant, il avait l’impression qu’on lui avait arraché un morceau de sa vie. Et c’était un peu le cas. Parce-que leur fille, ils l’avaient conçu avec leur amour le plus pur, celui qui explosait à chaque fois qu’ils s’abandonnaient corps et âme dans ces étreintes passionnées. Ils avaient crée la vie et on leur avait volé cet être avant même qu’ils n’aient le bonheur d’apprendre à la connaître. Il s’endormait souvent avec l’idée qu’il n’avait pas eu le temps de lui montrer combien il l’aimait, combien il aurait tout fait pour la voir s’en sortir et toutes ces pensées venaient faire vaciller la flamme d’espoir qu’Aelya tentait de maintenir en vie chaque jour. Il s’en voulait terriblement de ne pas réussir à se sortir la tête de l’eau, alors que de son côté, sa petite-amie délaissait sa propre douleur pour s’intéresser à la sienne. C’était comme si sa culpabilité grandissait de jour en jour, l’obligeant à courber l’échine pour traîner ce poids qu’il trimballait sur ses épaules. Il était désolé, et en même temps, il savait que les regrets ne ramèneraient pas leur fille à la vie, que ça ne serait certainement pas ses excuses qui changeraient le cours des choses. Et encore une fois, c’était Aelya qui désirait le sauver de son propre gouffre, cette fois-ci en lui offrant cet animal de compagnie dont il parlait depuis des mois, lui qui ne cessait de rabâcher qu’il aimerait adopter un chiot. Ses yeux s’étaient soudainement éclairés d’une lueur bien plus brillante, rendant son regard immédiatement moins terne alors que la petite boule de poils s’excitait sous ses yeux ébahis et attendris, comprenant au même moment que sa petite-amie s’était levée à l’aube pour espérer le satisfaire. Il lâcha un léger rire aux mots d’Aelya et à la manière dont elle feignait sa lassitude, son regard retrouvant un instant le sien avant de se poser de nouveau sur leur nouveau compagnon. « Tu trouves ? Avoue quand même que c’est une faiblesse sacrément mignonne pour le coup… » S’amusa-t-il, ses mains venant couvrir le chiot de caresses, le voyant en redemander encore dés qu’il daignait éloigner ses doigts. Il hocha la tête tendrement à la proposition d’Aelya, semblant oublier le temps de quelques instants la douleur qu’il avait en lui depuis la perte de leur bébé, son esprit occupé par ce nouveau petit être qui réchauffait son coeur bien meurtri par les récents évènements. Attendri par le geste d’Aelya, il se redressa pour enfin l’embrasser, profiter de son étreinte dont il ne se passerait jamais, y trouvant tout ce dont il avait besoin pour aller mieux. Il ré-ouvrit les yeux en rompant le baiser, son regard se posant amoureusement sur son visage avant de dévier sur ses lèvres. « Nan… le règle pas, regarde à quoi ça mène… » Il l’incita à regarder leur chiot qui s’interrogeait de leurs regards insistants, dressant les oreilles avec cet air innocent. « Franchement, regarde-le… J’peux pas, j’vais devenir gaga. » Pouffa-t-il, l’animal toujours perché dans ses bras. Il ne put d’ailleurs pas bien longtemps profiter de la douceur de ses baisers qu’ils reçurent tous les deux une belle marque d’affection de leur chien au moment où ils s’embrassaient, les obligeant à se décaler sous l’effet de surprise. Il essuya ses lèvres avec son bras, riant aux mots de sa petite-amie. « Ouais… il était fait pour être avec nous. Ça va être un vrai pot de colle. » S’amusa-t-il, déposant le chiot sur le lit un instant pour s’intéresser à Aelya qu’il voulait remercier comme il se le devait, ses bras glissant dans le bas de son dos pour venir lui offrir un baiser plus passionné, sans que le chien ne vienne les interrompre. « Je t’aime. » Murmura-t-il, lui répétant une nouvelle fois, ses yeux brillant d’un bonheur qu’il n’avait pas ressenti depuis des jours entiers. Il esquissa un léger sourire à sa réponse, comprenant qu’elle avait voulu le surprendre avant qu’il ne se réveille, fondant pour ses marques d’attention qu’il ne connaissait qu’avec elle. « Des pancakes, ça te dit ? J’suis un pro maintenant, ça a plus aucun secret pour moi. » Ajouta-t-il, prenant cet air faussement fier, fermant les yeux pour profiter des baisers brûlants qu’elle déposa dans son cou, sa main glissant sur sa chute de rein. « Promis. » Souffla-t-il pour répondre à ses avances, lui adressant un clin d’oeil tout aussi évocateur de ce qu’il avait en tête. Il tendit le bras pour attraper un jean qu’il enfila, sans prendre la peine de vêtir son torse, ses bras venant de nouveau accueillir son chiot pour traverser la chambre. « Viens-là toi… » Dit-il en déposant un baiser sur la tête du chiot, aussi heureux qu’un gamin, gardant l’animal dans les bras sous le regard amusé d’Aelya. « Ce chien va jamais marcher avec moi… » Dit-il, se moquant de son propre comportement excessif, se rendant finalement dans la cuisine.
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Dim 14 Juil 2019 - 11:48
Elle s'enfermait dans sa souffrance, celle qui résonnait dans sa cage thoracique à chaque battement et qu'elle retrouvait dans le regard de Niels, plongeant elle-même dans les souvenirs douloureux d'une vie qu'ils ne possédaient plus. Elle savait qu'ils étaient toujours capable de retenter leur chance dans la parentalité, qu'elle était toujours apte à accueillir un être dans l'ombre de son organisme tant qu'il était crée par eux deux, sous l'effet de leur amour qui n'avait aucune limite. Pour ça, elle savait aussi qu'il fallait qu'ils remontent la pente, qu'ils tournent la page d'un chapitre qui tournoyait dans sa mémoire pour la tourmenter à chaque fois qu'elle se laissait happer dans ses songes. Elle ne voulait s'imprégner que de son amour à lui, celui qu'elle puisait dans son étreinte quand ils se retrouvaient, celui qui la nourrissait quand ses lèvres rejoignaient les siennes et qui lui donnait la force d'y croire encore un peu même s'ils étaient six pieds sous terre, leurs mains jointes dans les mêmes ténèbres qui les encerclaient. Elle avait besoin de revoir son sourire égayer son visage de manière sincère et non forcée, elle qui tombait amoureuse dès la seconde où elle détaillait ses traits lumineux, qui vivait pour chaque parcelle d'espoir qu'elle pouvait déceler dans ses yeux et qui venaient à manquer, à mesure que le temps s'écoulait dans des minutes, des heures, et des jours où le vide les ramenait à leur perte. Aelya ne pouvait donc que ressentir cet afflux de bonheur se déverser dans ses veines à la vue de celui qui se lisait à travers la réaction de Niels quand elle apporta le chiot sur le lit. Elle ne l'avait jamais vu aussi enjoué depuis l'accident, et ça suffisait à l'animer. Parce qu'il en fallait toujours peu quand il s'agissait de Niels. Elle baissa le regard vers l'animal à sa remarque, ne pouvant s'empêcher de rire de manière attendrie devant sa bouille. - C'est surement la plus mignonne même, ajouta-t-elle tendrement.
Son regard trouva le sien quand il arriva en face d'elle, ses lèvres lui donnant cette affection dont elle manquait constamment dès qu'ils n'étaient pas ensemble, avant de s'amuser de ses mots et de la manière dont se tenait leur chien. - Il a déjà compris comment nous attendrir... C'est pas bon ça, répondit-elle en rigolant, passant une main sur son échine pour le caresser. C'est le plus beau ce bébé chien, ajouta-t-elle avant de déposer un baiser sur sa tête.
Elle aurait voulu attendre l'emménagement dans une maison pour pouvoir s'octroyer un animal de compagnie, mais comme elle savait que leur plan était mis en suspens à cause des bouleversements qu'ils menaient en ce moment, elle avait craqué, prenant cette initiative sans attendre plus longuement et quand elle voyait l'émerveillement de son petit ami, elle ne pouvait qu'approuver son propre choix. Elle avança son visage pour que ses lèvres ne viennent caresser celles de Niels dans un baiser affectueux, le genre à activer son coeur et à remplir le vide dont il faisait preuve avant que leur chien ne vienne rompre leur alliance en s'imposant entre eux, déclenchant le rire d'Aelya qui dût passer une main sur son visage pour enlever les marques d'attention de leur chiot. - J'adore les pots de colle. Je conçois pas mes relations autrement avec vous deux, avoua-t-elle, joueuse, son regard regardant tour à tour le chien et Niels.
Ses bras vinrent former un étau autour de son corps quand il déposa l'animal sur le lit, l'approchant d'elle pour recevoir ses baisers qu'elle animait de sa fougue, ses doigts glissant sur son dos, sa respiration devenant haletante dans l'échange. - Je t'aime tellement mon amour si tu savais. Je ferai tout pour toi, tu le sais, murmura-t-elle contre ses lèvres de manière tendre.
Parce qu'il n'y avait aucune autre limite que les étoiles pour assouvir ses envies de le voir heureux, sa vie ne se résumant qu'à l'étendue de ses sourires qui faisaient rayonner les siens. Elle voulait partager cette journée spéciale avec lui et leur nouveau bébé qui était déjà leur mascotte, désirant se souvenir de cette journée pour éteindre quelques images qui étaient bien trop présentes dans leurs esprits. - Ca me dirait bien, ouais, vu comme j'adore ça. Puis moi avec toi j'suis devenue goûteuse professionnelle, s'amusa-t-elle.
Elle déposa des baisers sur la courbure de son cou, appréciant le glissement de sa main sur ses courbes, tentant de lui donner un aperçu de tout ce qu'elle avait en tête quand ses yeux se baladaient sur son corps, peinant à retenir ses pulsions compulsives qui visaient à abuser de sa présence jusqu'à l'épuisement, parce qu'elle était folle de lui, de tout ce qu'il représentait. Elle sourit en coin à son clin d'oeil, le laissant s'habiller rapidement avant de légèrement rire devant l'habitude qu'il prenait, à vouloir le chien dans ses bras. - Bébé... Tu vas en faire un assisté de ce chien à force, pouffa-t-elle en secouant la tête, amusée.
Elle le suivit dans la cuisine avant de se poster à ses côtés, tendant les bras pour récupérer leur chiot. - Donne-le moi. Parce qu'à priori, t'as pas encore trois bras pour cuisiner et le porter en même temps, lança-t-elle de manière taquine.
Aelya le prit dans ses bras, déposant un baiser sur sa tête en narguant Niels du regard. - Peut-être bien qu'à la fin j'vais plus apprécier ses câlins que les tiens bébé, fais attention, ajouta-t-elle malicieusement.
Elle le déposa sur le sol pour avoir la possibilité de mettre la table en prenant des couverts et des assiettes qu'elle vint placer. - Rajoute un petit supplément avec du bacon pour lui bébé, ajouta-t-elle en passant derrière Niels, tendant son visage pour déposer un baiser sur sa joue.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Dim 14 Juil 2019 - 18:36
Il en avait rêvé de cette vie à trois, s’imaginant déborder d’amour pour les deux personnes les plus importantes de sa vie qu’il protégerait jusqu’à sa mort. Mais le rêve s’était vite transformé en cauchemar, le genre dont on aurait préféré se réveiller, l’accident venant réduire en miettes tous ses espoirs, ceux qu’il avait fondé dans la profondeur de son âme lorsqu’il avait compris qu’il deviendrait papa. Il se demandait parfois pourquoi ce n’était pas lui qui avait péri dans l’accident, pourquoi le destin avait préféré leur arracher ce petit-être innocent, d’une pureté insoupçonnable, qui n’avait même pas encore émis sa première respiration. Il portait le poids de ses regrets en arborant ce visage fade, triste, se voyant incapable d’émettre le moindre sourire alors que chaque seconde lui rappelait cruellement ce qu’ils avaient perdu dans cet accident de voiture. Pourtant, il essayait de toutes ses forces, au moins pour elle, parce-qu’il ne voulait pas savoir que sa peine agrémentait la sienne même s’il savait que c’était déjà le cas. Il l’admirait Aelya, pour sa force, pour l’espoir qui continuait de perler dans ses iris alors que le sien luttait pour survivre. Cet espoir, elle était venu lui en injecter une dose, à même dans le coeur, lorsqu’elle lui avait offert ce petit chien, à peine capable de monter sur le lit tout seul, animant ses traits de tendresse. Encore une fois, c’était elle qui cherchait à le tirer des ténèbres, à le ramener à la surface pour qu’il puisse au moins reprendre sa respiration le temps de quelques secondes. Il continua à donner de l’attention à ce chiot qui était maintenant le leur, s’amusant des mots d’Aelya qu’il était incapable de contredire, lui-même complètement attendri devant l’animal qui s’agitait sous ses yeux. Il s’empressa de rejoindre Aelya avec le chiot dans ses bras, pouffant de rire en analysant la moindre de ses expressions pour lesquelles ils semblaient déjà tous les deux fondre. Il hocha la tête à la remarque de sa petite-amie, ses yeux ne quittant pas le chien qui prenait plaisir à être au centre de leur attention. « Il va nous acheter comme il veut lui… » S’amusa-t-il, son rire s’associant à celui d’Aelya, portant le chien à sa hauteur lorsqu’elle déposa un baiser sur sa tête. Il avait déjà l’impression d’être un peu moins vide, même si la présence de ce chien ne remplacerait évidemment jamais celle du bébé qu’ils auraient pu élever ensemble. Ça n’était forcément pas comparable, et pourtant, Niels se sentait un peu plus léger maintenant qu’il avait cet adorable animal dans les bras qui promettait d’être le plus fidèle des compagnons. Il tenta de remercier l’amour de sa vie en l’embrassant une première fois, baiser bien vite interrompu par leur chiot qui avait jugé bon de participer à l’échange, provoquant leurs rires simultanés. Le regard brillant, il reposa ses yeux sur Aelya, s’amusant de ses mots joueurs. « T’es servie avec nous deux on dirait. » Répondit-il, d’un air faussement innocent, avant de reposer le chien sur les draps pour profiter d’un vrai baiser avec Aelya, le genre dans lequel il lui transmettait tout l’amour qu’il ressentait à son égard, la remerciant silencieusement de la façon dont elle se démenait pour son bonheur à lui. Frémissant à ses gestes, il sentit son coeur s’emballer lorsqu’elle répondit à ses mots doux, son regard plongeant instinctivement dans le sien pour s’imprégner de toute sa sincérité, celle dont il n’avait jamais douté. « Je sais mon amour. Y’a que toi qui comptes, juste toi… » Souffla-t-il, comme une confidence qu’il voulait lui faire, ses lèvres toujours à quelques centimètres des siennes, ses bras finissant alors par l’envelopper pour l’enlacer contre lui pendant quelques secondes. « Merci d’être là… » Rajouta-t-il, à son oreille avant de se détacher lentement, cherchant à savoir si elle souhaitait partager son petit-déjeuner avec lui maintenant que les présentations avec leur chiot étaient faites. Il sourit fièrement à ses mots, hochant la tête en la regardant. « T’es le meilleur jury qui soit toi. » S’amusa-t-il, s’imprégnant de la douceur de ses baisers tandis qu’il laissait ses mains épouser les courbes félines de son corps, sentant déjà le désir se déverser dans ses veines, celui dont il n’échappait jamais dés qu’elle se mettait à le toucher. Il s’écarta finalement, venant chercher le chiot pour le porter et quitter la chambre, souriant à la remarque d’Aelya. « Nan mais regarde… ça se voit qu’il a pas envie d’être au sol. » Dit-il, cherchant à se justifier avec un air innocent, Aelya comprenant aussi bien que lui qu’il avait simplement envie de passer du temps avec leur nouveau compagnon. Il entra dans la cuisine, suivi par Aelya à qui il finit par tendre le chien qui se voyait déjà trimballé dans tous les bras, sans pour autant se plaindre. « Sois sage, elle le sera si tu l’es. » Souffla-t-il, faisant mine de parler à leur chien avant de sourire, commençant à préparer les pancakes. Il fit mine de bouder à la remarque d’Aelya qui cherchait à le taquiner, son regard se posant sur la bouille adorable de l’animal qui profitait des marques de tendresse de sa petite-amie. « J’peux pas accepter qu’un chien me prive de ma copine. Si ça continue, c’est lui qui prendra ma place dans le lit… » Ajouta-t-il, exagérant son soupir avant de reporter son attention sur ce qu’il était en train de faire. Il hocha la tête lorsque sa petite-amie revint derrière lui, appréciant son baiser rapide sur sa joue. « Il va avoir la belle vie, y’a aucun doute. » S’amusa-t-il, continuant à cuisiner, revenant vers Aelya quelques minutes plus tard, posant les pancakes sur la table et une assiette de bacon qu’il déposa parterre, attirant immédiatement l’attention du chiot. « Ça a l’air de lui plaire. Faudra quand même qu’il s’habitue aux croquettes. » Dit-il, un air léger et amusé étirant ses traits. « Je t’ai pas trop réveillé cette nuit ? » Demanda-t-il en reposant les yeux sur Aelya, inquiet d’avoir perturbé son sommeil.
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Dim 14 Juil 2019 - 22:23
Elle évitait de trop penser, de s'évader là où il n'y avait que de l'amertume, préférant montrer à Niels qu'ils pouvaient arriver à ressentir autre chose en se concentrant sur le présent et non sur le passé, quand bien même c'était plus facile à dire qu'à faire puisque tout les ramenait à l'accident. Elle se prenait à caresser du bout des doigts les marbrures de son petit ami, comme un pansement invisible qu'elle viendrait déposer sous l'effet des sentiments qu'elle éprouvait envers lui. Elle redoublait d'efforts pour le couver de sa présence, dans la peur de ne jamais faire assez, de ne pas réussir à lui rendre tout ce qu'il lui apportait au quotidien et dont elle avait besoin pour vivre. Elle craignait de ne pas être assez, d'être qu'une coquille vide dont la surface finirait aussi par se déliter si leur relation sombrait dans une décadence qu'elle ne voulait jamais voir venir. Elle se rassurait tous les jours en s'imprégnant de ses marques d'affections, en se rappelant leurs forcse afin d'éviter d'avoir à penser à leurs faiblesses. Elle tenait pour deux, parce qu'elle avait comprit que si elle lâchait les efforts, tout tombait en morceaux, et elle était consciente d'avoir l'endurance nécessaire tant que cela pouvait les faire perdurer ensemble, parce que sans lui, elle ne serait que l'ombre d'elle-même. Elle acquiesça à sa remarque, un air joueur parcourant ses traits alors qu'elle regardait le chiot avec des yeux attendris et amusés par ses airs à lui. Elle répondit à son baiser qui se mêlait aux envies similaires de leur chien, leurs rires s'entremêlant ensemble, déployant un vent de légèreté entre eux, celui qu'ils n'avaient plus expérimenté depuis un petit moment. Elle se prenait déjà d'affection pour ce petit être qui ne remplacerait en rien leur fille, mais qui suffisait à amoindrir les coins tranchants de leurs souvenirs qui ne faisaient que d'écorcher leurs âmes.
- Je crois que j'suis bien servie ouais... Y'a pas plus collants que vous deux j'ai l'impression. Mais toi change jamais. Je serais malheureuse si t'étais plus collée à moi, admit-elle tendrement, rejoignant son regard.
Elle ne vivait que pour son contact, sentant son organisme se revigorer à la sensation de ses lèvres qui étaient venues s'allier aux siennes dans un baiser amoureux teinté de passion, ses mains venant encadrer son visage alors qu'elle lui souffla des mots doux et sincères, ces paroles qui n'étaient destinées qu'à lui.
- Que nous... Murmura-t-elle amoureusement. Promets moi bébé que y'aura toujours un "nous", ajouta-t-elle, ne lâchant pas son regard.
Elle déploya ses bras autour de lui quand il vint l'enlacer, le serrant plus fort contre elle. Elle sourit légèrement à son remerciement, tournant la tête pour déposer un baiser sur sa joue avant d'ajouter amoureusement :
- Je serai toujours là pour toi mon amour. Tout le temps.
C'était une promesse qu'elle allait tenir, elle qui voulait l'aimer jusqu'à la fin des temps, celui qu'elle choisissait à ses côtés sans l'ombre d'un doute. Elle sourit à ses mots de manière amusée, sachant pertinemment qu'elle répondrait toujours présente pour goûter la cuisine de son petit ami.
- Tant que tu veux pas m'empoisonner, je veux bien rester entant que jury, s'amusa-t-elle.
Ses lèvres grignoter son cou de manière sensuelle, invitant ses propres pensées dans l'esprit de Niels, réchauffant immédiatement la pièce le temps d'un seul instant, avant qu'ils ne décident de se rendre dans la cuisine, le chiot dans les bras de Niels. Elle rit avant de secouer légèrement la tête à sa réponse qui justifiait son comportement envers leur animal.
- Si tu le dis. T'es un vrai papa poule toi j'te jure, le taquina-t-elle tendrement.
Et c'était sûrement pour ça qu'elle savait qu'il ferait un bon père, lui qui avait trop d'amour à donner, qui aimait protéger ses proches et qui ne reculait devant rien pour le faire. Il aurait été le père idéal pour son enfant, et elle n'était prête à imaginer une vie de famille qu'avec lui. Arrivés dans la cuisine, elle l'invita à lui confier leur chiot pour lui donner la possibilité de cuisiner pour eux, souriant de manière amusée aux paroles qu'il dit à l'animal, faisant mine d'approuver ses dires.
- C'est pas pareil pour toi par contre bébé, être sage ça suffira jamais pour que je le sois avec toi, répondit-elle en lui envoyant un clin d'œil joueur, recevant leur chiot dans ses bras.
Aelya serra l'animal contre elle, se prenant à le caresser et à déposer quelques baisers près de sa tête, jouant de la complicité qu'elle possédait avec leur chien. Elle rit légèrement à sa remarque, roulant des yeux de manière espiègle, taquinant sa propension à dramatiser.
- S'il est moins insupportable que toi, c'est une possibilité envisageable, le taquina-t-elle. Il pourra pas dormir dans le lit avec nous bébé, j'tiens à pouvoir avoir envie de faire de l'amour n'importe quand dans la nuit sans être dérangés, lança-t-elle, un brin charmeuse.
Déposant le chiot par terre, elle s'affaira à préparer la table, revenant vers Niels pour lui signifier quelque chose à manger en plus des pancakes pour leur chiot, embrassant la joue de son petit ami alors qu'elle jeta un œil à ce qu'il cuisinait.
- Il sera sûrement plus gâté que nous ça c'est sur, renchérit-elle, amusée.
Elle rejoignit leur table en s'asseyant, regardant leur chien s'amuser au travers des pièces, suivit quelques minutes plus tard par Niels qui posa sur la préparation en face d'eux avant de déposer une assiette sur le sol pour leur chiot. Elle le vit arriver rapidement près de la nourriture avant d'acquiescer à la remarque de Niels.
- Tu connais ma propension à tout faire dans la précipitation, j'ai pris le chien et j'ai pensé à rien d'autre sur la route que de te faire la surprise. Donc pour le moment, il a pas de nourriture à lui, admit-elle en grimaçant de manière amusée. On ira lui en chercher tout à l'heure, lança-t-elle.
Elle se servit, commençant à manger avant de secouer négativement la tête à sa question.
- Non. J'suis tellement crevée à force de pas dormir que cette fois-ci je t'ai pas entendu. Mais quand ça va pas bébé, réveille-moi.
Ils avaient maintenant l'habitude des insomnies, tous deux quittant le lit à tour de rôle pour simplement chercher à respirer, à s'extirper de leurs cauchemars. Ce n'était pas Niels qui l'empêchait de dormir, mais bien ses démons qui prenaient possession de son esprit. Elle continuait à manger, regardant leur chien en faire de même avant de reporter son attention sur Niels.
- Ça va comment mon amour...? Demanda-t-elle, inquiète.
Elle espérait qu'il allait mieux qu'hier et qu'il n'y aurait que du mieux.
- J'veux juste te voir heureux. J'veux juste que te faire aller mieux et qu'on essaye d'aller de l'avant, tous les deux, même si c'est dur... Avoua-t-elle, les yeux émus.
Elle ne savait pas si elle devait y croire, si c'était possible, mais elle voulait au moins se persuader qu'ils pourraient y arriver, s'ils étaient ensemble.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Lun 15 Juil 2019 - 0:37
Rester bloqué dans le passé ne pourrait jamais être bénéfique, Niels commençait à le comprendre petit à petit, et malgré tout, il était encore incapable d’oublier le mal qui le rongeait. Ça le prenait aux tripes, à n’importe quel moment de la journée, ses souvenirs cherchant à le faire tomber, comme une voix qui lui répétait sans cesse que tout était de sa faute, que sa fille avait perdu la vie à cause de lui. Il aurait sans doute aimé se concentrer uniquement sur la douceur d’Aelya, sur ses mots rassurants et pourtant, le cauchemar se répétait à chaque fois, l’obligeant à sortir brusquement de son sommeil, paralysé par l’angoisse et les images qui tapissaient son esprit encore rongé par les remords. Il sombrait, peu à peu, dans un état latent, second, qui ne lui avait jamais ressemblé, qui faisait de lui cet homme aux traits épuisés, trop fades pour tout ce qu’il avait à offrir. Lorsque son regard croisait celui d’Aelya, il faisait toujours en sorte de ne pas paraître trop atteint, même si c’était voué à l’échec, parce-que personne ne lisait mieux en lui que sa petite-amie. Elle le connaissait par coeur, elle qui avait arpenté plus d’une fois les recoins de son âme qui n’avaient plus aucun secret pour elle. Alors, il pouvait bien porter le masque qu’il souhaitait, il ne tromperait jamais Aelya sur la peine qu’il pouvait ressentir. Pourtant, il n’avait pas eu besoin de surjouer lorsqu’elle lui avait présenté ce petit-être aux expressions adorables, lui faisant comprendre qu’il faisait maintenant partie de leur quotidien. Ses traits attendris par le chiot qu’il portait dans ses bras, il s’amusa de cet excès d’affection qu’ils reçurent tous les deux au moment où ils s’étaient embrassés, les poussant à écourter leur échange. « J’comptais pas revoir ma façon de faire avec toi. Tu m’auras toujours sur ton dos à n’importe quel moment de la journée, ça changera pas ça. » Répondit-il, son regard rejoignant tendrement le sien avant que ses lèvres ne finissent enfin par caresser les siennes, de la manière la plus délicate qui soit, avec cet amour qui les caractérisait si bien. Il ouvrit lentement les yeux alors qu’elle encadra son visage de ses deux mains, s’imprégnant de ces quelques secondes coupées hors du temps pendant lesquelles il avait l’impression de revivre, Aelya le sortant de son apnée. « J’te le promets. » Souffla-t-il, le regard ému, déployant ses bras pour la maintenir contre son torse, là où elle comprendrait qu’il y aurait toujours de la vie, de l’amour, parce-que c’était à ce même endroit que son coeur battait pour elle. Il esquissa un faible sourire en sentant ses lèvres presser de nouveau sa joue après qu’il l’ait remercié, retrouvant son regard pétillant et ses mots empreints d’espoir. « J’ai de la chance de t’avoir mon amour… » Il s’approcha de nouveau d’elle pour déposer quelques baisers vifs sur ses lèvres, souriant à sa réponse concernant la cuisine qu’il faisait pour elle, lui qui adorait la voir manger ce qu’il préparait. « J’aurais aucun intérêt à le faire. Ça serait dommage de perdre mon plus beau trésor. » Souffla-t-il, un brin charmeur, appréciant les douces brûlures qu’avaient laissé ses lèvres dans son cou, ravivant immédiatement la flamme du désir qui ne s’éteignait jamais lorsqu’Aelya était dans les parages. Il la laissa s’échapper de ses bras, n’oubliant pas que ce repas particulier, ils le consommeraient ce soir, dans les draps, avant de s’endormir. Il pouffa à ses mots concernant sa manière d’agir avec leur chiot, appréciant de l’avoir dans ses bras pour construire le lien qui les unirait. « On s’comprend bien lui et moi. Et là, tu vois, il me montre qu’il se sent bien dans mes bras. » Renchérit-il, s’amusant de ses propres mots, arrivant dans la cuisine où il n’eut pas d’autre choix que de confier l’animal à Aelya. Son regard s’éclaira à ses mots joueurs, interceptant son clin d’oeil qui le faisait fondre. « On n’est jamais sages en même temps de toute façon nous deux… » Et c’était sans doute ce qui faisait que leur relation était aussi enflammée, agrémentée par leurs envies qu’ils ne cherchaient jamais à contrôler, eux qui aimaient consumer leur désir à n’importe quel instant. Il hocha la tête aux mots d’Aelya, rentrant dans son jeu pour lui montrer qu’il ne dérogerait pas à cette règle, préférant tout comme elle qu’ils puissent garder leur intimité. « Ouais, on va pas se priver pour lui… même s’il est vraiment trop mignon. » Dit-il, en reposant son regard sur leur chiot qu’Aelya venait de reposer au sol. « Puis… notre rythme est assez imprévisible. J’voudrais pas le déranger dans son sommeil non plus. » Ajouta-t-il, faisant mine de justifier habilement l’idée soumise par Aelya, gardant cet air espiègle sur le visage. Il termina les préparations qu’il avait cuisiné, n’oubliant pas de préparer une assiette pour leur chiot qui avait déjà pris ses marques dans l’appartement, découvrant les pièces, amusé par les mots d’Aelya dans son dos. « Toi je peux toujours te gâter autrement… » Répondit-il, d’un air joueur, déplaçant les assiettes sur la table lorsqu’il revint vers Aelya, le chiot suivant les traces de Niels pour se jeter sur la nourriture dés qu’il déposa l’assiette sur le sol. « J’peux pas t’en vouloir, j’aurais tout oublié moi aussi. On ira lui chercher tout ce qu’il faudra. Rassure-moi, il a une laisse au moins ? » S’amusa-t-il, se moquant gentiment de sa petite-amie avant de reprendre un ton un peu plus sérieux, souhaitant savoir si ses allées et venues n’avaient pas perturbé sa nuit. Il secoua vivement la tête à sa remarque, lui qui n’avait aucune envie de la réveiller en sachant qu’elle avait autant besoin de se reposer que lui. « Nan bébé, t’as besoin de dormir toi aussi. J’vais pas te réveiller pour ça. » Répondit-il, cherchant à dédramatiser la situation pour la rassurer, désirant lui montrer qu’il pouvait s’en sortir tout seul, qu’il avait seulement besoin d’air et de temps à chaque fois que ses angoisses le prenaient à la gorge. A sa question, il baissa légèrement les yeux, haussant les épaules en cherchant les mots justes pour ne pas l’inquiéter davantage. « J’ai du mal à dormir. Mais… ça va. » Il évitait son regard, là où elle lirait la vérité, celle qu’il peinait à avouer parce-qu’il aurait terriblement voulu qu’il en soit autrement. Son coeur s’accéléra lorsqu’elle reprit la parole, lisant l’émotion à travers ses yeux, cet espoir qu’elle essayait de faire vivre avec tout ce qu’elle avait. « Je sais mon amour… je sais tout ça. Et j’te remercierai jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi. » Dit-il, posant ses couverts de part et d’autre de son assiette, peinant à avaler ce qu’elle contenait. « Je vais aller mieux, j’vais tout faire pour. J’veux que tu sois heureuse moi aussi, ça me tue de savoir que j’arrive pas à le faire en ce moment. » Se confia-t-il, une boule se formant au niveau de sa gorge, sa peine se reflétant dans chacun de ses mots. « J’veux pas que ça nous détruise. » Finit-il par souffler, cillant légèrement, sa main se tendant vers celle d’Aelya pour l’inciter à venir sur lui, pour lui montrer qu’il était là et qu’il se battait tous les jours. Il leva doucement les yeux vers elle, sa main posée sur sa cuisse, l’autre entourant son dos. « Je t’aime Aelya, comme un dingue, j’veux jamais que t’en doutes… Même quand j’suis effacé, ou quand je suis triste… je t’aime quand même, c’est en moi, et ça changera jamais. »
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Lun 15 Juil 2019 - 19:00
Elle était sienne pour le restant de ses jours, et aucun drame ne pouvait venir à bout de cette vérité qui ne cessait de la lier à lui, Niels qui restait la seule âme capable de caresser la sienne pour l'apaiser, le seul qu'elle avait laissé entrer pour qu'il puisse s'incruster dans la profondeur de chacune de ses cellules. Son coeur appelait le sien dès lors qu'ils étaient séparés, Aelya ayant toujours cette angoisse de se voir arrachée à sa moitié dont elle était éperdument amoureuse, et s'il sombrait, elle le suivrait, parce que leur vie était attachée ensemble. Elle peinait à accepter la douleur qu'elle lisait sur son visage fatigué, tentant de lui retirer ce masque sombre qu'il essayait de dissimuler mais qu'elle verrait de toute façon dans n'importe quelle situation parce qu'elle le lisait comme un livre ouvert, comme si elle pouvait directement s'infiltrer dans son esprit pour y discerner les tourments qu'elle partageait avec lui. Lessivée par leur quotidien animé par la culpabilité, Aelya avait choisi de les conduire à ressentir autre chose aujourd'hui, en ramenant cette petite boule de poils dans leur appartement, sachant pertinemment que Niels désirait un chien depuis un petit moment. Elle craquerait à la moindre de ses caprices si cela suffisait à égayer son visage dans un sourire qui lui allait si bien et qu'elle s'était pris à admirer avant que leurs lèvres ne viennent se rejoindre dans un baiser, coupé par l'initiative de leur chiot. - T'arrêtes jamais de me noyer de ta présence bébé, c'est pas qu'une envie mais un besoin d'avoir ma dose de toi, avoua-t-elle, joueuse.
Elle lui confia toute la tendresse qu'elle possédait pour lui dans un baiser, désirant qu'il puisse se rassurer par le biais de ses mots doux afin qu'il sache à quel point elle était vouée à le rendre heureux, lui et lui seul, ses mains caressant ses joues alors que son regard accrochait le sien amoureusement, acquiesçant doucement à sa promesse, le coeur battant à tout rompre dans sa poitrine devant cet afflux d'amour qu'elle ressentait entre eux et dont elle voulait y puiser leur espoir. Elle amena son corps tout près du sien, sentant les vibrations de son coeur qui martelaient sous sa peau, ce simple effet suffisant à l'apaiser à l'intérieur, parce qu'il n'y avait que ce son qu'elle avait besoin d'entendre toute sa vie. - Pourtant, je fais pas grand chose mon amour. Je t'aime c'est tout. D'ailleurs je comprends pas comment on peut ne pas t'aimer toi, ça me dépasse, lança-t-elle attendrie et joueuse après avoir déposé un baiser sur sa joue.
Elle sourit tendrement à sa remarque qui illumina son regard, subjuguée par son charme naturel qui l'attirait toujours vers lui alors qu'elle grignotait silencieusement son cou, savourant la chaleur de sa peau qu'elle voulait toujours avoir sur la sienne, lui faisant part des intentions qu'elle aurait plus tard même si son désir ne la quittait jamais. Elle sourit, amusée par ses réflexions qui visaient à conforter sa décision de toujours avoir leur chiot dans ses bras alors qu'ils s'apprêtaient à rejoindre la cuisine. - C'est juste qu'il est encore trop timide pour te montrer que t'es trop intrusif alors que ça fait cinq minutes que tu l'as, le taquina-t-elle.
Elle aimait justement le voir comme ça, attaché à cet animal qui pourrait lui donner l'envie de sortir de sa torpeur afin qu'il puisse de nouveau retrouver le goût de vivre. Arrivés dans la cuisine, elle jouait avec la tension environnante qui s'était réchauffée entre eux, souriant en coin à ce qu'il vint lui répondre, leur chien blotti entre les bras d'Aelya. - Je nous aime comme ça. La sagesse c'est pas un concept sexy, s'amusa-t-elle malicieusement.
Parce que dès le départ, ils s'étaient trouvés dans leurs vices, dans leur propension à ne jamais réfléchir à leurs actes ni à leur désir bien trop intense pour se voir maîtriser et elle les aimait comme ça, tous deux se consumant dans les flammes de leur passion qui était toujours présente malgré les derniers événements. Elle lança un regard à leur chien après l'avoir déposé au sol, acquiesçant à ses mots qui confirmaient la même envie de garder leurs moments à eux. - Il est vraiment trop mignon ça c'est une évidence mais j'ai vraiment trop besoin de toi pour me priver, je tiendrais pas un jour. En même temps... C'est ta faute. T'es trop doué, le complimenta-t-elle, charmeuse. Oui c'est sur que c'est pas comme s'il avait pas toute la journée pour se reposer si on le dérange trop, le pauvre, ironisa-t-elle, jouant avec sa justification.
Elle s'installa à table, attendant que Niels ne vienne terminer sa préparation, sa remarque animant son regard d'une flamme envieuse. - J'serais jamais trop gâtée avec toi... En plus, je pourrais vraiment commencer à devenir capricieuse si tu me gâtes plus... J'ferais toujours tout pour obtenir ton attention bébé, ajouta-t-elle, malicieusement.
Elle le regarda entreposer l'assiette sur la table, jetant un coup d'oeil à leur chien qui s'en donnait à coeur joie sur la nourriture que Niels avait déposé sur le sol, son attention revenant rapidement à lui alors qu'elle arrêta son regard dans le sien à sa taquinerie, secouant la tête en feignant un air exaspéré. - Evidemment qu'il en a une, j'suis tête en l'air d'accord mais pas encore sénile, lança-t-elle d'un air joueur.
Elle commença à manger, s'intéressant à sa question qui la ramena à ce qu'ils vivaient en ce moment, à leurs insomnies qui se répétaient et qu'ils n'arrivaient pas à canaliser. Ca l'inquiétait, parce qu'elle voyait bien qu'il accumulait de la fatigue et que ça n'aiderait en rien à leur rétablissement mutuel. - "Pour ça" ? Si bébé. C'est pas juste "ça", t'es stressé et je veux t'aider à aller mieux. J'ai l'impression de servir à rien, avoua-t-elle, frustrée.
Elle ne savait plus quoi faire à part d'être présente pour le réconforter, pour l'animer d'un peu de vie que le quotidien s'évertuait à lui arracher, comme si finalement, elle se battait dans le vent pour eux deux, comme si c'était un combat peut-être perdu d'avance. Elle cilla lorsqu'elle le vit baisser les yeux, essayant de se faire violence pour garder le peu d'espoir qu'elle avait encore dans le creux de son coeur et qui se délitait quand elle comprenait sans mal qu'il tentait d'alléger la vérité. Elle s'était confiée sur ses envies, réveillant une certaine émotion qu'elle refoulait ces derniers temps pour ne pas l'accabler encore plus, écoutant ses mots avec attention, s'arrêtant de manger net. - Tu me rends heureuse mon amour... N'en doutes jamais. C'est juste que je m'inquiète, mais je tiens à toi, je sais que je veux être avec toi, affronter ça avec toi et jamais être ailleurs qu'avec toi. Je fais tout ça parce que je t'aime et parce qu'on est une équipe. Je t'abandonnerai pas, ajouta-t-elle pour le rassurer, captant son regard. Ca nous détruira pas mon coeur. On est plus forts que ça nous deux, hein ? Lança-t-elle, un léger sourire triste sur ses lèvres, l'émotion se lisant dans ses yeux.
Elle attrapa sa main qu'il lui tendit, se redressant pour venir se placer sur ses cuisses, son bras venant entourer ses épaules alors que l'autre s'était placé contre son flanc. Elle plongea son regard dans le sien à ses mots qui déclenchèrent un tumulte sans nom dans sa cage thoracique, qui la rassurait sur ses sentiments qu'elle ne voulait jamais voir s'éteindre. - Je t'aimerai toute ma vie... Souffla-t-elle, ses doigts venant doucement caresser sa tempe pour glisser sur sa joue.
Aelya avança son visage près du sien, effleurant ses lèvres avant de leur céder, sa main venant se loger dans sa nuque pour approfondir l'échange de ce baiser amoureux. - Dis-moi quoi faire pour t'aider, pour qu'on puisse nous retrouver. Je ferai tout ce qu'il faut pour que tu t'enlèves tout ça de ta tête... Tout, murmura-t-elle entre deux baisers. Je peux même me mettre à la cuisine si y'a que ça, ajouta-t-elle dans une note d'humour afin de le faire sourire. On peut se faire un petit week-end hors de Bowen ? Puis on verra plus tard pour de vraies vacances. On emportera notre petite terreur avec nous,proposa-t-elle, le regard enjoué.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Ven 19 Juil 2019 - 0:30
Il avait l’impression de marcher sur un fil, d’être en suspension au-dessus du vide et qu’un rien pourrait le faire tanguer. Sa main était pourtant toujours fermement accrochée à celle d’Aelya qui se démenait pour ne jamais avoir à le lâcher, comprenant qu’elle ne serait jamais prête à le laisser sombrer. Il avait mal de ne pas parvenir à se sortir de ce gouffre qui l’engloutissait de jour en jour, sa peine venant éteindre ses traits habituellement lumineux, ceux qui répondaient toujours aux sourires de sa petite-amie. Il était simplement incapable de faire semblant, de jouer à être un autre, surtout devant Aelya qui connaissait tout sur tout, qui avait vécu la même chose que lui et qui comprenait combien son mal était profond. Il savait qu’il n’y aurait de toute façon personne qui pourrait mieux le comprendre qu’elle, eux qui s’étaient promis d’être ensemble dans les plus belles joies mais aussi les pires douleurs. Le drame de l’accident, c’était à deux qu’ils l’avaient vécu, et Niels osait croire que c’était à deux qu’ils parviendraient à l’oublier. Un sourire était venu étirer ses lèvres lorsqu’il avait compris qu’Aelya avait de nouveau cherché à le rendre heureux, ramenant ce chiot jusqu’à chez eux, ce petit-être qui promettait d’être une véritable boule d’amour à en voir comment il agissait déjà. Son regard s’était éclairé à ses mots, devenant soudainement plus lumineux alors qu’il mordit discrètement sa lèvre inférieure. « Alors je t’enlèverai jamais ta dose. Hésite pas à me rappeler… » Ajouta-t-il, d’un air malicieux avant de s’abandonner à ses lèvres dont il s’empara amoureusement, les goûtant encore et encore pour toujours pouvoir ressentir leurs empreintes sur les siennes. Il lui murmura cette promesse d’éternité, attendri par les gestes doux qu’elle avait envers lui et qui faisaient fondre son coeur, lui qui ne s’était jamais senti aimé avant de rencontrer Aelya. Il était subjugué par elle, par sa patience, par la manière dont elle l’aimait et qui ressemblait à la sienne. Parce-que rien n’était trop beau pour elle, pour faire naître ne serait-ce que l’ombre d’un sourire sur ses lèvres. Elle était son tout, son pilier, et il ne serait jamais assez reconnaissant pour tous les efforts qu’elle faisait pour lui. Ses bras vinrent l’entourer, la rapprochant de son corps afin qu’il puisse lui confier tout ce qu’il avait sur le coeur, les mots venant à lui manquer lorsqu’il repensait à toutes les attentions qu’elle pouvait avoir pour lui. « C’est déjà énorme. C’est pas facile tous les jours de m’aimer. Et toi, tu t’en sors haut la main. » Souffla-t-il, le regard attendri tandis qu’il se délectait du baiser qu’elle déposa sur sa joue. Son désir s’enflamma lorsqu’elle se mit à embrasser fiévreusement son cou, lui faisant comprendre ce qu’elle attendait de lui pour la soirée, réveillant un certain tumulte dans ses entrailles alors qu’il s’imaginait la chaleur de son corps contre le sien. Il la laissa s’écarter, tandis qu’il prit leur chiot dans les bras, se justifiant habilement de son comportement un peu trop collant avec un air amusé, pouffant à la remarque d’Aelya. Il fit mine de regarder l’animal, déposant un baiser au-dessus de son museau. « Nan regarde-le… il est trop heureux d’avoir trouvé son alter-ego en maître. On est aussi collants l’un que l’autre. » S’amusa-t-il, gardant un instant l’animal avec lui avant d’arriver dans la cuisine où il le déposa dans les bras d’Aelya, se préparant pour cuisiner leur petit-déjeuner. Il esquissa un léger sourire à sa remarque, relevant les yeux vers elle pour lui adresser un clin d’oeil empreint de malice, ne pouvant qu’être d’accord avec ce qu’elle venait d’affirmer. C’était sans doute pour ça que leurs âmes s’étaient si rapidement accordées, s’épousant dans une harmonie parfaite. Parce-qu’ils avaient tous les deux été des adeptes de ces modes de vie rythmés par les excès et les déboires, ne se souciant jamais de ce qui pouvait être bon ou mauvais, préférant largement céder à la moindre de leurs envies. Il commença à préparer leur repas, écoutant attentivement les mots de sa petite-amie qui ne cessait de le flatter, lui rappelant avec cet air joueur combien elle avait besoin de lui, de la passion qui se créait lorsqu’ils se donnaient l’un à l’autre pour réchauffer les draps. « Un jour ? Tu veux me tuer ? Bébé… j’suis pas capable de me retenir avec toi. Même cinq minutes ça me paraît long quand t’es dans les parages. » Renchérit-il, amusé par ce petit jeu entre eux, renvoyant la balle dans son camp. « Ouais, faudrait pas qu’on lui mène la vie dure. Il risque d’être épuisé. » S’amusa-t-il, accentuant les propos de sa petite-amie chargés d’ironie. Il se dépêcha de terminer sa préparation pour rejoindre Aelya, la regardant s’installer à table, haussant un sourcil à ce qu’elle ajouta. « On va éviter de laisser ça arriver alors… T’auras toujours tout ce que tu veux bébé. » Souffla-t-il, déposant l’assiette pour le chiot sur le sol avant de s’intéresser de nouveau à Aelya, se servant après elle. Il se mit à rire à sa réponse et à ses expressions, haussant les épaules pour la taquiner de nouveau. « J’sais pas hein, avec toi on sait jamais. » Il adorait la chercher, lui tourner autour, juste pour l’attirer un peu plus vers lui. Et pour la première fois, il parvenait à oublier sa douleur, se complaisant dans cette ambiance légère qui le soulageait le temps de quelques minutes de tout ce qui lui pesait au quotidien. Il baissa les yeux en évoquant le sujet de leurs insomnies à répétition, la preuve même qu’ils n’étaient pas entièrement remis de l’accident et de la perte de leur bébé. « Dis pas ça… Heureusement que t’es là, tu t’en rends pas compte. » Il avait du mal à mettre un mot sur ses maux, sur la façon dont il gérait ses cauchemars qu’il aurait voulu épargner à Aelya même si elle aurait de toute évidence deviné qu’il était atteint. Il avait peur de la perdre avec le temps, d’éveiller une certaine lassitude dans son regard parce-qu’il n’était pas capable de passer à autre chose. Il entendit ses mots, tentant de s’en convaincre pour espérer aller de l’avant. « C’est juste que… à force, tu vas arriver à ta limite. Tu t’épuises en voulant m’aider, j’peux pas le supporter. » Souffla-t-il, accablé par son propre reflet, lui qui se voyait comme un frein au rétablissement d’Aelya. « Je sais qu’on est forts. J’en ai jamais douté. » Ajouta-t-il, répondant à son sourire triste avant de tendre sa main pour la faire venir tout près de lui afin qu’elle entende tout ce qu’il avait à lui dire concernant ses sentiments amoureux qui ne le quitteraient jamais, même si elle pouvait parfois en douter. Son regard ne quittant pas le sien, il frémit à l’entente de ses mots doux, son coeur se mettant à battre à tout rompre lorsqu’elle fit glisser ses doigts jusqu’à sa joue. « J’accepterais jamais que ça puisse en être autrement… » Souffla-t-il à son tour, tendant sa nuque pour laisser leurs lèvres entrer doucement en contact, avant d’échanger un baiser amoureux avec elle, sa main posée sur sa cuisse remontant progressivement jusqu’à son flanc. Il se sentit frissonner à ses murmures, fondant devant sa manière de vouloir le sauver, alors qu’il garda les yeux fermés pour profiter encore un peu du contact de ses lèvres, les cherchant de nouveau. « Embrasse-moi encore… n’arrête jamais de le faire. » Souffla-t-il, se voyant lui-même incapable de savoir ce dont il avait besoin, préférant qu’elle puisse assouvir son envie immédiate de l’avoir contre lui. Il se mit à rire à ses mots, secouant légèrement la tête. « Le but, c’est pas qu’on finisse tous les deux empoisonnés. » Se moqua-t-il pour la taquiner, captant son regard à sa proposition. « Ouais. On peut faire ça. Ça nous fera du bien de bouger un peu. » Il fit doucement passer ses doigts sous son haut, caressant lentement sa peau, le regard encore légèrement fuyant. « Si on part pas trop loin, est-ce que… tu pourras conduire ? » Ajouta-t-il, effrayé à l’idée de perdre de nouveau le contrôle de leur véhicule et de risquer la vie de l’amour de sa vie. Il plongea sa tête dans son cou pour y déposer quelques baisers, s’enivrant de son parfum qui lui faisait tourner la tête. « J’vais redevenir comme avant, il me faut juste un peu de temps… »
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Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Ven 19 Juil 2019 - 12:34
Il était tout ce qu'elle possédait, son monde tout entier ne tenant que dans le creux de ses mains où siégeaient son coeur, son âme, son être en totalité qui se voyait bercé par ses caresses chaque jour, ces effleurements qui apaisaient les souffrances de leur perte, celle qui ne leur donnait aucun répit. Elle peinait à s'imaginer qu'un jour, il n'y aurait plus aucune douleur dans le souvenir de leur fille, mais elle y croyait, parce qu'elle n'avait plus cet espoir qui la tenait en éveil tandis que ses cellules se flétrissaient sous l'acidité des larmes qui ne coulaient même plus tant ce drame les avait déchainés. Elle tenait maintenant pour lui, pour eux, pour leur avenir qu'elle voulait toujours accomplir à ses côtés, pensant que ce chiot qu'elle avait recueilli pouvait s'annoncer comme un nouveau départ pour eux. Avec un air joueur sur le visage, elle acquiesça à sa remarque, consciente qu'elle n'en aurait jamais assez de l'homme de sa vie, même dans la peine, parce qu'il était à lui seul le phare qui éclairait ses nuits les plus sombres, et auquel elle s'accrocherait toute sa vie, comme une évidence contre laquelle elle ne pourrait jamais lutter. Liant ses lèvres aux siennes, elle s'imprégna de tout ce qu'elle avait besoin pour tenir debout, lui qui savait lui insuffler de la vie pour faire battre son coeur un peu plus fort, ses battements ne répondant qu'à l'appel des siens. Elle se détacha doucement, captant cette lueur amoureuse dans son regard qui la faisait fondre davantage en ce moment, parce qu'elle avait peur de le perdre dans les ténèbres qui ne faisaient que de les noyer, souriant tendrement à sa remarque alors qu'elle s'était réfugiée dans son étreinte. - Parce que t'aimer, c'est en moi depuis le début mon coeur. C'est inné, j'suis faite pour ça, et surtout, j'suis faite pour toi, admit-elle, le regard pétillant d'amour pour lui.
Et c'était ce qu'elle aimait lui montrer dans leurs étreintes passionnées alors que ses lèvres s'affairaient à lui donner un avant goût de ce qui l'attendait ce soir en grignotant son cou, elle qui faisait tout pour lui octroyer des moments de détente où il pouvait lâcher prise avec elle, sans penser à rien d'autre qu'à eux, perdus dans leur univers qui leur était propre. Elle s'intéressa à leur chien quand il vint le récupérer dans ses bras, s'amusant de cette image qui l'attendrissait de plus belle quand elle les regardait tour à tour. - J'avoue... Vous allez bien ensemble. Deux belles bouilles qui vont surement me mener la vie dure je sens, soupira-t-elle, feignant l'exaspération avec amusement.
Elle les suivit dans la cuisine, prenant leur chiot dans ses bras pour laisser Niels cuisiner, se prenant d'affection pour cet animal qu'elle ne possédait que depuis une heure tout au plus et qui semblait déjà avoir trouvé ses marques avec eux. Elle sourit en coin à son clin d'oeil, consciente qu'elle ne changerait leur mode de vie pour rien au monde, parce qu'ils s'étaient trouvés dans leur fonctionnement tout simplement s'aimer sans compter. - J'ai aucune envie d'attendre trop longtemps bébé... Y'a pas une minute qui passe sans que je n'ai pas envie de toi, souffla-t-elle, la voix teintée de désir, ses yeux détaillant son corps alors qu'il cuisinait.
Elle acquiesça à ce qu'il ajouta, rigolant légèrement alors que ses yeux se déposèrent sur leur animal de compagnie qui parcourait l'appartement. Elle s'installa à table peu de temps avant que Niels ne la rejoigne avec sa préparation, son regard captant le sien. - T'as toujours les mots pour me faire plaisir, ajouta-t-elle, suivi d'un clin d'oeil.
Parce qu'elle ne voulait jamais se débarrasser de ses attentions qui la maintenaient à flot, qui lui donnaient l'envie de sourire, de ne pas laisser tomber ses efforts qui visaient à les garder unis. Elle fronça légèrement les sourcils à sa taquinerie lorsqu'il revint à la charge, faisant mine d'être vexée par sa remarque. - Je me vengerai un peu plus ce soir pour ton insolence, répondit-elle, souriant malicieusement.
Elle appréciait cette ambiance décontractée se déployait entre eux et qui éteignait le feu de leurs émotions bien trop toxiques, commençant à se servir avant de reporter son attention sur lui lorsqu'il mit sur le tapis un sujet plus sérieux, celui de ses insomnies qui ne trouvaient pas d'amélioration, et qui ne faisaient que d'attiser l'inquiétude qu'elle possédait pour lui. Elle culpabilisait de ne plus porter leur fille dans son abdomen, de ne pas pouvoir faire mieux pour lui enlever tout ce poids qu'il portait sur les épaules et qu'il ne méritait pas d'avoir à subir. - Nan je m'en rends pas compte... J'ai pas l'impression que tu vas mieux, même avec moi, mais je te lâcherai pas, avoua-t-elle, touchée.
Il était la prunelle de ses yeux, sa vie ne gravitant qu'autour de la sienne où le moindre de ses sourires déclenchaient aussi les siens. Elle ferait tout pour lui montrer qu'elle resterait présente, qu'il lui en fallait bien plus pour la conduire à lâcher sa main fermement nouée à la sienne. - Je m'épuise pas bébé, c'est normal de faire ça. Si je t'aime et que j'ai choisi de passer ma vie avec toi, c'est pas que pour les bons moments... J'suis là pour tout. Tu peux compter sur moi. Ce que je pourrais pas supporter, c'est juste de te perdre, ajouta-t-elle, mettant en avant ses vulnérabilités qui teintaient son regard d'émotions.
Elle hocha la tête pour appuyer ses dires, sachant pertinemment que leur force résidait dans leur relation qu'elle désirait voir s'étendre à l'infini pour qu'ils ne puissent jamais se quitter. Prenant place sur ses jambes, elle avait laissé ses doigts caresser tendrement sa joue, ses lèvres lui susurrant des mots doux qui ne seraient toujours réservés qu'à lui, touchée par son envie de ne pas abandonner ce qu'ils avaient à eux deux et qui surpassaient toutes ses espérances, elle qui n'aurait jamais pensé s'attacher autant à quelqu'un. Elle approcha ses lèvres des siennes, les faisant amoureusement danser dans un baiser qui traduisait tout ce qu'elle pouvait taire avant de les détacher doucement pour se concentrer sur son visage qu'elle admirait, dans le désir d'entendre ce qu'elle pouvait faire pour le réanimer avant de l'embrasser de nouveau suite à sa demande, ses mains venant encadrer son visage pour lui donner un baiser plus ample, son souffle se mêlant au sien tandis qu'elle accélérait légèrement la danse de ses lèvres avant de les décrocher. Elle rit à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire et qui ajoutait de la légèreté dans cette conversation empreint de tristesse. - Tu me sous-estimes, je pense que je pourrai m'améliorer si je le voulais vraiment, ajouta-t-elle comme pour se défendre. Ca me fera juste du bien de changer d'air avec toi, parce que dans notre appart', il s'est passé trop de choses... Admit-elle, revoyant les souvenirs de tout ce qu'ils avaient pu traverser entre ses murs : les joies, les peurs et les peines.
Sa main glissa jusqu'à son torse alors qu'elle frémit à la sensation de la sienne sous son haut, sa peau frissonnant au contact de sa paume. - Oui. Je le ferais si c'est pour qu'on arrive à remonter la pente mon amour, acquiesça-t-elle à sa proposition, sachant pertinemment que ce serait dur également pour elle-même.
Elle tendit la nuque sous l'effet de ses baisers qui se logèrent dans son cou, respirant bien plus profondément en fermant les yeux pour en apprécier les sensations, ses doigts se plaçant dans sa nuque pour l'inciter à continuer. - Tu peux le faire. Je crois en toi bébé. Je t'attendrai toute ma vie s'il faut, tant que tu me reviens, souffla-t-elle amoureusement.
Sa main se réfugia sur son flanc alors que son sourire amusé vint doucement s'inscrire sur son visage. - Bébé... Faudrait que t'arrêtes de m'attirer vers toi comme ça. On bougera jamais de l'appart si tu continues à me tenter comme ça avec ton corps et tes baisers.
Son coeur s'activait au fur et à mesure du contact qu'elle possédait avec sa peau. - Tu me rends faible, souffla-t-elle d'une voix profonde à son oreille alors que ses lèvres étaient dans son cou. En plus, on a toujours pas trouvé un prénom à notre chiot, ajouta-t-elle, amusée.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 20 Juil 2019 - 1:39
Il savait pertinemment qu’il garderait en lui la cicatrice de cette épreuve, qu’il n’oublierait jamais complètement ce qu’ils avaient perdu le soir de l’accident, et que les regrets seraient finalement toujours présents, quelque part dans son âme. Parce-qu’il l’avait imaginé, leur petite fille, se prenant à rêver d’elle, des moments qu’ils passeraient ensemble, tous les trois, comme une vraie famille. Il avait imaginé ses premiers pas, se faisant la réflexion qu’il ne louperait jamais des moments pareils, ceux qu’on ne vivait qu’une seule fois et qui se restaient ancrés à vie dans une mémoire. Et en l’espace de quelques heures, on lui avait comprendre qu’il pouvait désormais balayer tout ça, toutes ces images, tous ces rêves qui ne deviendraient jamais réalité parce-que leur enfant ne verrait jamais le jour. Il essayait de tenir le coup pour elle, pour l’amour de sa vie qui ne faisait que l’attendre, espérant voir une amélioration dans son état d’esprit, dans son comportement. Et il détestait savoir qu’il pouvait la faire souffrir en étant lui-même au plus bas. Semble-t-il qu’elle avait réussi à toucher une corde sensible en ramenant chez eux ce chiot aux traits adorables, les sourires de Niels étant bien plus sincères, plus authentiques, depuis qu’il voyait l’animal s’agiter sur son lit. Il s’était approché d’Aelya pour la remercier d’être ce qu’elle était, ne trouvant pas mieux qu’un baiser amoureux pour lui faire parvenir toute sa gratitude, tout l’amour qu’il éprouvait pour elle et qui ne périrait jamais. Il avait senti son coeur battre à toute allure alors qu’ils venaient de rompre leur échange, ses bras encerclant toujours son corps qu’il ne voulait plus lâcher, son regard répondant amoureusement au sien lorsqu’elle reprit la parole. « J’sais pas ce que j’ai fait pour te mériter. Pour t’avoir, toi… » Souffla-t-il, passant sa main sur sa joue qu’il caressa, ses yeux emplis de l’explosion d’amour qu’elle venait de faire naître dans le creux de son coeur. Il récupéra le chiot qui était toujours sur leur lit après cet instant de tendresse, se dirigeant vers la cuisine avec cet air amusé et malicieux sur les lèvres, ayant conscient qu’il avait déjà un comportement particulièrement excessif avec leur nouveau compagnon de vie. Il sourit légèrement aux mots d’Aelya, regardant le chien avec amusement. « On va comploter tous les deux, faudra juste pas qu’elle le sache. » Souffla-t-il, comme s’il s’adressait au chien, s’amusant de cet instant de légèreté qui flottait dans les airs, comme une pause dans ce quotidien trop lourd à supporter depuis quelques temps. Il déposa un dernier baiser sur la tête de leur chiot avant de le confier à Aelya, s’affairant à leur préparer leur petit-déjeuner qu’il lui avait promis, gardant un oeil sur sa petite-amie non loin de lui. Il sentit l’atmosphère se teinter de cette légère tension sexuelle à leurs échanges, eux qui ne loupaient jamais une minute pour se faire savoir combien ils adoraient se retrouver dans les draps, ou au milieu de nul part, tant que leurs corps finissaient l’un contre l’autre. « Et là, tout de suite… t’as envie de moi ? » Répondit-il, d’un air faussement innocent alors qu’il sentait son regard sur lui, cherchant à la tenter encore un peu plus, juste pour voir jusqu’où il pouvait se permettre de repousser ses limites. Il adorait savoir qu’ils se faisaient toujours le même effet que depuis le premier soir, leurs corps semblant s’attirer comme deux aimants incapables d’être séparés trop longtemps. Il rejoignit finalement Aelya à table, une assiette dans chaque main, l’une d’entre elles finissant au sol pour leur chiot qui ne tarda pas à venir vers eux après avoir inspecté l’appartement. Ils se laissèrent aller à quelques taquineries, retrouvant petit à petit cette complicité qui ne les avait jamais vraiment quitté, un sourire en soin se formant sur ses lèvres à son semblant de menace. « Ça marche. J’attends de voir ce que tu me réserves. » Ajouta-t-il, faisant mine de la prendre au pied de la lettre, appréciant ce vent de légèreté qui ne dura d’ailleurs pas bien longtemps, Niels cherchant à savoir si elle s’était rendue compte de son insomnie de la veille, inquiet à l’idée de perturber son sommeil. Il soupira à ses mots, conscient que son état ne laissait entrevoir aucune amélioration, probablement parce-qu’il n’y en avait pas réellement, même si c’était plus simple pour lui d’imaginer le contraire. « Ça viendra bébé… J’serais pas là sans toi. » Se confia-t-il, cherchant à être sincère dans ses mots, dans les regards qu’il lui envoyait, même si la douleur se ravivait à chaque fois qu’il osait parler de l’accident, et de tout ce que ça avait engendré. Parce-qu’il n’y avait rien de pire pour lui que de savoir qu’il n’arrivait plus à rendre Aelya heureuse, alors que c’était sans doute l’unique mission qu’il voulait remplir jusqu’à la fin de ses jours. « J’suis pas un cadeau pourtant. Surtout ces dernières semaines… Je sais que tu seras toujours là, j’ai jamais douté de toi mon amour. C’est juste que… j’veux pas devenir un boulet à tes yeux. J’veux pas que tu finisses par ne ressentir que de la peine à chaque fois que tu me regardes. » Avoua-t-il, se lançant à corps perdu, n’ayant aucun filtre lorsqu’il s’agissait d’elle parce-qu’elle serait toujours la mieux placée pour le comprendre. Il l’attira contre lui, afin qu’elle puisse savoir qu’il était là, que son amour était plus fort que tout et qu’il le serait toujours. Parce-que c’était elle. La femme qu’il avait choisie d’aimer, la seule en qui il avait confiance. Ses lèvres valsèrent au rythme des siennes en espérant ne jamais les voir les quitter, lui qui se régénérait à chacun de ses baisers, venant même à en redemander lorsqu’elle finit par rompre l’échange. Il avait besoin d’elle, de s’accrocher à la minuscule flamme d’espoir qu’il gardait en lui et qu’elle était la seule à pouvoir raviver. « J’attends de voir ça alors. » Répondit-il avec amusement. « Je sais bébé… On a besoin de ça, de voir autre chose que l’intérieur de notre appart’. » Ajouta-t-il, ayant lui-même conscience qu’ils avaient fondé bien trop d’espoir entre ces quatre murs pour pouvoir tout oublier du jour au lendemain. Sa main caressant son flanc sous son t-shirt, il resserra un peu plus son emprise autour d’elle, se sentant bien plus fort dés lors que sa peau était en contact avec la sienne. « On y arrivera… tous les deux. » Ajouta-t-il, soufflant avec douceur contre la courbure de son cou que ses lèvres s’étaient amusées à embrasser, les premières pressions se voulant tendres et vives, jusqu’à ce qu’il n’entende ses mots qui l’obligèrent à appuyer un peu plus les baisers qu’il lui laissait, mordillant sa peau à quelques endroits. « Tu veux vraiment que j’arrête… ? » Murmura-t-il, laissant ses lèvres descendre jusqu’à sa clavicule, ses doigts passant sur son échine. « J’aime trop t’embrasser… C’est pas de ma faute. » Se justifia-t-il, remontant doucement vers sa mâchoire, sentant son coeur s’agiter devant la profondeur de sa voix. « Ouais je sais… Je manque d’inspiration pour ça, j’en ai plus pour d’autre chose… » Dit-il d’un air malicieux, faisant référence à la passion avec laquelle il adorait s’occuper d’elle. « Qu’est-ce que tu penses de Hank ? » Proposa-t-il soudainement, relevant la tête vers elle, avant de porter ses yeux sur leur chien. « Y’avait ce chien quand j’étais petit qui trainait toujours là où j’habitais. On a jamais su à qui il appartenait, mais mes parents faisaient toujours en sorte qu’il ait de quoi manger et un endroit pour dormir. Il s’appelait Hank, et j’trouve ça plutôt cool comme nom. » Ajouta-t-il, ayant en mémoire ses souvenirs d’enfance.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Invité
Sujet: Re: we're far from the shallow now (niels). Sam 20 Juil 2019 - 11:32
Elle se sentait vide sans les mouvements de leur fille dans le creux de son abdomen, ceux qu'elle s'était souvent amusée à ressentir en prévenant Niels. Souvent, devant le miroir, ses yeux et son sourire se teintaient d'une profonde mélancolie, sa main caressant doucement la cicatrice qui ornait son ventre alors que les souvenirs de sa vie volée lui revenaient par milliers, comme si elle pouvait aisément revivre chaque moment clef dans son esprit, elle qui porterait les traces que son enfant lui avait laissé pour toujours. Elle s'en voulait de ne pas avoir su combler Niels par la présence de ce cadeau qu'elle voyait comme un renouveau à deux, une renaissance dans la naissance de leur bébé qui comblerait toutes les fêlures que le passé leur avait fait subir. Et même si ce chiot qu'elle avait ramené n'avait rien avoir avec ce qu'elle avait désiré lui offrir au départ, c'était comme si elle avait quand même choisi d'avancer dans les étapes de leur projet, parce que la vie continuait et qu'ils n'avaient pas le choix de faire avec. Blottie dans ses bras, les lèvres rougies par les échanges qu'elles avaient expérimenté avec les siennes, elle sourit tendrement, conquise par ses mots qui déployaient une douce chaleur dans ses veines.
- Qu'est-ce que je devrais dire mon ange... T'es parfait pour moi, répondit-elle, croisant son regard. Tu fais toujours tout pour me rendre heureuse, jamais personne m'a fait ressentir tout ça, avoua-t-elle doucement.
Elle frissonna à la sensation de sa main posée sur sa joue, ses yeux admirant les contours de ses lèvres qui n'avaient de cesse d'attirer celles d'Aelya, comme si elles n'étaient faites que pour ça, que pour l'embrasser. Elle s'extirpa de son emprise quand il prit le chien contre lui, secouant la tête de manière amusée suite à ses mots qu'il souffla à l'animal. - Complotez pour me faire plus de câlins, sinon j'vous bouderais tous les deux, lança-t-elle, joueuse.
Elle aimait ces instants hors du temps où tout semblait possible, plus agréable, plus gérable, comme si la douleur reculait pour leur laisser du répit, juste pour leur permettre de reprendre leur souffle dans l'apnée qui les étouffait. Elle s'empara du chiot en arrivant dans la cuisine, restant aux côtés de Niels qui préparait leur petit déjeuner. Si leur quotidien avait pris un tournant plus dramatique suite à la perte de leur enfant, le désir et l'amour étaient toujours présents, rythmant son coeur qui battait plus vite alors que l'ambiance s'était légèrement réchauffée entre eux. Elle se mordit la lèvre inférieure à sa question qui ne laissait aucun doute dans son esprit, ses pupilles s'assombrissant d'envie alors qu'elle détaillait son corps. - J'ai très envie de toi. Tout le temps, d'ailleurs. Y'a pas une minute qui passe sans que je veuille sentir tes mains sur moi... Avoua-t-elle d'une voix charmeuse.
Elle le cherchait dans ses désirs, les testant pour mieux les voir exploser contre elle, Aelya qui se sentait attirée dans ses filets depuis le départ, s'emprisonnant dans cette attachement qui n'avait aucune limite, qui lui donnait la liberté qu'elle avait toujours voulu avoir. Parce qu'avec lui, elle avait finalement appris à vivre. Elle rejoignit la table où elle attendit Niels qui arriva quelques secondes plus tard, posant une assiette sur le sol pour leur chiot avant de poser la leur sur la table, acquiesçant à sa remarque qui agrémentait leur complicité et dont elle n'avait aucune envie de s'en défaire. Tentant de se concentrer sur son assiette, elle releva rapidement les yeux lorsqu'il arbora un sujet plus sérieux qui la concernait également et auquel elle ne trouvait aucune solution. Elle était là pour lui, et c'était tout ce qu'elle pouvait faire pour qu'il puisse lutter contre ses démons, Aelya préférant faire taire les conséquences des siens pour ne pas l'accabler davantage. Elle préférait s'effacer face à sa douleur, lui qui comptait plus que tout à ses yeux. - J'ai besoin de toi bébé. J'y arriverai pas sans toi. T'es essentiel à ma vie, répondit-elle pour le rassurer sur sa valeur.
Aelya savait qu'il culpabilisait pour un acte qu'il n'avait pas commis, pour une chose qu'il n'aurait jamais pu prévoir, et si elle était incapable de lui retirer ces pensées de la tête, elle pouvait au moins le conforter dans l'importance de sa présence entremêlée à la sienne. - Ca arrivera pas mon amour. Tu m'inspires tellement plus bébé si tu savais... Quand je te regarde, j'vois juste l'homme de ma vie, ma moitié, la personne à qui je donnerai ma vie sans hésiter. Je vois que ça et je verrai toujours que ça, dit-elle sincèrement et amoureusement.
Même la douleur ne suffisait pas à contaminer tous les bons sentiments qui s'agitaient dans sa poitrine et qui ne s'étendaient qu'au son de sa voix dont elle reconnaîtrait la tessiture et le timbre au milieu d'une foule d'inconnus. Elle vint sur lui, passant ses bras autour de son corps tandis que ses lèvres redécouvraient les siennes avec ferveur et affection, lui transmettant tout le poids de son admiration qui portait son prénom, elle qui avait envie de le persuader par ses gestes qu'il valait tout l'or du monde. Elle sourit en coin, un air de défi imprégnant son visage à sa remarque qui l'incitait à lui montrer ses talents inexistants en cuisine, juste pour lui prouver avec amusement le contraire, avant qu'elle ne vienne hocher la tête à ce qu'il vint ajouter. - On peut toujours déménager aussi bébé... Ca peut toujours tenir, tu sais, proposa-t-elle simplement. On fera ce qu'il faut pour que tu te sentes mieux.
Parce qu'elle s'imaginait bien qu'il aurait de toute façon du mal à passer à autre chose entre ces murs qui abritaient encore les méandres d'une vie à laquelle ils n'avaient pas le droit, et elle était prête à tout pour ses beaux yeux, quitte à partir à l'autre bout du monde. Ses doigts vinrent doucement caresser son torse alors qu'il déploya ses bras autour de sa taille, savourant la chaleur de son étreinte qui la revigorait. - Tous les deux bébé, souffla-t-elle tendrement, répétant ces mots pour qu'il s’imprègne du fait qu'ils étaient ensemble, dans le même bateau, qu'il n'était pas seul et qu'il ne le serait jamais.
Elle frémit à la sensation des douces pressions qu'il déposait dans son cou, un sourire venant égayer son visage en sentant qu'il insistait sous l'effet de ses mots. Elle aimait le voir la pousser à bout, parce qu'elle adorait la brûlure que lui laissait le désir sur sa peau, celle qui apportait une certaine urgence dans ses entrailles. Une vague de frissons vint apparaître le long de son échine qu'il caressait, déclenchant du tumulte dans son myocarde alors que ses lèvres descendirent plus bas. - Arrête jamais. T'es ma plus belle addiction bébé, je m'en lasserai jamais... Souffla-t-elle, sa main venant effleurer son dos quand il remonta vers sa mâchoire. Continue de me rendre accro pour toujours, lança-t-elle, le regard appelant le sien.
Elle vint mordiller sa lèvre inférieure aux mots qu'il ajouta et qui jouaient sur les sous-entendus, administrant certaines images dans son esprit. - Je crois connaître ton domaine de prédilection, t'as beaucoup de créativité et d'entrain dans certaines situations, ajouta-t-elle, entre le désir et l'amusement.
Ses mains glissèrent le long de ses bras à sa proposition pour le prénom de leur chien, écoutant avec attention les souvenirs qui expliquèrent son choix, ses yeux se détournant au même moment vers leur animal. - Ca lui va bien je trouve. De toute façon, les prénoms pour les animaux c'est plus une formalité parce que je sais qu'il va avoir le droit à pleins de surnoms lui aussi, s'amusa-t-elle. Hank. Ouais ça sonne bien, ajouta-t-elle en regardant leur chien, au même moment qu'il releva la tête vers eux. Je crois qu'il aime bien aussi, sourit-elle, attendrie.
Elle détourna le regard une fraction de seconde pour le planter dans le sien avant que ses lèvres vinrent sans prévenir accaparer les siennes dans un baiser passionné, les faisant descendre dans son cou qu'elle mordilla, ses mains glissant le long de son torse jusqu'au bouton de son jean.
- Va te préparer maintenant si tu veux pas finir complètement nu d'une minute à l'autre, le menaça-t-elle, malicieusement, son souffle se percutant contre la courbure de son cou.
Elle se redressa subitement pour qu'il vienne en faire de même, consciente qu'elle lui succomberait si elle restait sur lui. - Tu m'as donné trop chaud, affirma-t-elle, joueuse.
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