| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| when the past meets the present (ciàran) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: when the past meets the present (ciàran) 30/7/2019, 23:18 | |
| Ton corps est positionné sur la petite scène improvisée du gymnase de l'école, face à cette foule de parents qui scrutaient tes gestes et qui prenaient note de ton discours, scène qui n'était pas permanente dans le gymnase pour laisser tout l'espace nécessaire pour les cours de sports, scène que vous installiez seulement lorsque vous organisiez des spectacles ou des évènements spéciaux. Devant toi, près d'une quarantaine de parents se posent des questions quant à votre programme, à vos locaux, à vos activités. Quartante parents inquiets, excités, nerveux de voir leur enfant intégrer l'école maternelle, bâtiment annexé à l'école primaire dans laquelle vous vous trouvez en ce moment. Tu termines ton discours en présentant les enseignants qui pourraient accueillir leur enfant dans leur classe, puis en annonçant leurs groupes pour la visite guidée. Cette soirée d'informations avait deux buts bien précis : découvrir la mission pédagogique de l'établissement en le visitant. Et pour l'occasion, t'as décidé de séparer la foule en petits groupes pour être en mesure de répondre aux questions plus facilement. À ta charge, tu as appelé les parents de : Chloe, Jeremy, Gabriel, Adrian, Julianna et Sophy avec un sourire qui n'appartient que ta personne, ce doux sourire invitant. Doux sourire qui se perd dès que les parents, après tes indications, se retrouvent à votre lieu de rencontre, dans un coin du gymnase et que tu y remarques une tête que tu reconnais quelque peu, une tête que tu avais vu se poser entre tes jambes, embrassé l'intérieur de tes cuisses pour te faire frémir, une nuit bien trop enflammée. Un italien, comme toi, qui t'avait fait sentir comme à la maison, par sa façon singulière de se connecter à toi. Un homme qui t'avait fait oublier Marco, le temps d'une nuit, le temps d'un geste adultère, oublier votre mariage qui ne te rendait finalement pas heureuse. Et dans ses bras à lui, à cet italien dont maintenant le nom t'échappe presque, t'avais su trouver le bonheur au moins l'espace d'une nuit. Il était papa, donc, chose que tu ignorais. À cet instant, une foule de questions se bouscula dans ta tête. Était-il marié, lui aussi ? La pauvre femme qu'il avait peut-être trompée ne méritait pas ce genre de secrets destructeurs. Bonjour Ciàran, lui adresses-tu en souriant, maintenant que son prénom te revient alors que tu l'entends raisonner dans ta tête comme les cris que tu avais lancés lors de votre nuit ensemble. Puis, tu salues les autres parents, cachant votre petit secret par ces signes de politesses. Vous pouvez me suivre, nous commencerons la visite par le secrétariat.
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| | | Invité | Sujet: Re: when the past meets the present (ciàran) 31/7/2019, 18:03 | |
| Alors que la directrice de la future école de Gabriel monte sur l’estrade, tu manques de t’étouffer. Tu repenses à cette nuit où elle criait ton nom, encore et encore, quand ta langue jouait avec son intimité et quand tes mains découvraient sa peau. Putain. C’est tout ce que t’arrive à penser. Tu n’as pas envie que cette histoire d’un soir gâche les chances de ton fils d’entrer dans cette école alors tu te jures de ne plus jamais fourrer ta tête entre les cuisses de cette directrice, pour simplifier vos relations. Quand elle scinde le groupe en plusieurs, évidemment, c’est dans le sien que tu te retrouves. Tu soupires mais t’approches d’elle malgré tout et c’est ce moment-là qu’elle choisit pour venir te saluer. « Eva. Je ne savais pas que tu étais directrice d’école. » Vous avez brièvement parler de son travail mais il ne te semble pas qu’elle ait parlé d’un poste de directrice. Tu n’es plus très sûr et ce soir-là, ton attention était essentiellement portée sur ses lèvres. Cette bouche… Encore aujourd’hui tu pourrais fantasmer sur cette bouche entourant ton… Tu te reprends quand Eva annonce le début de la visite, tentant de garder les idées claires malgré ces souvenirs qui t’assaillent. Vous commencez par le secrétariat, rien de très intéressant cependant et vous continuez, progressivement, à arpenter les murs de l’école. L’endroit te plaît et tu vois bien Gabriel s’épanouir ici même si tu as quelques questions avant de l’inscrire pour de bon. Tu profites d’un arrêt dans une salle de classe pour t’approcher de la blonde à nouveau. « J’espère que notre nuit ne compliquera pas la situation. » Dis-tu assez bas, les sourcils froncés. Tu espères qu’Eva soit assez professionnelle pour ne pas tenir compte de vos ébats mais tu ne la connais pas encore assez pour l’affirmer. |
| | | Invité | Sujet: Re: when the past meets the present (ciàran) 7/8/2019, 06:20 | |
| Tu n'avais pas fait le rapprochement quand tu avais fait les groupes pour la visite. D'abord, parce que tu ne savais pas que Ciàran avait un fils nommé Gabriel, mais, surtout, parce que vous ne vous étiez jamais donné vos noms de famille. Votre histoire était une échappatoire, un moment de répit de ta vie qui tournait mal et qui n'avait plus de piquant, et non pas le recherche de ton futur mari. Tu n'avais pas pensé à lui demander ses coordonnées après votre nuit d'ébats et donc tu ne pouvais savoir que Gabriel Adreani, fils de Ciàran Adreani, appartenait à l'homme que tu connaissais. Son soupir n'est donc pas nécessaire et tu souris en pinçant les lèvres quand il répond à tes salutations. Nous n'avions pas vraiment discuté, l'autre soir, conclu-tu assez sèchement. Ici, tu es la directrice et tu n'as aucune envie que les autres parents devinent l'histoire qui se cache entre Ciàran et toi. Et même si sa question t'embête, tu ne cesses de fixer ses lèvres qui, étrangement, t'ont peut-être un peu manqué. Tu fermes les yeux un instant, repoussant les images de votre passé, et tu te reprends, annonçant le début de la visite. Le secrétariat, là où les parents viennent en cas d'urgence, ton bureau, au cas où quelques-uns y soient convoqués, bref les locaux les moins intéressants d'abord pour terminer par les salles de classe principales et celles des cours à option : la salle d'art plastique, la salle de musique, la classe de français, la salle de science. Dans l'une de ses classes, Ciàran s'approche de toi à nouveau et en profite de votre semi-isolation pour oser une question. Tu le regardes avec des éclairs dans les yeux, vexée et déçue qu'il t'imagine ainsi. Puis, tu lui accordes un faible sourire avant d'oser lui répondre, sur le même ton qu'il a employé, bas et discret. Gabriel n'a rien à voir avec toi et moi. Et tu es définitivement plus professionnelle que ça. Puis, de toute façon, j'ai divorcé. Il n'y a plus de secrets trop lourds à garder, finis-tu par lui dire avant de t'éloigner pour répondre à un parent qui se questionne sur la fréquence des cours à spécialité en maternelle. À la fin de la visite, tu remercies les parents de leur présence en souhaitant que chacun d'entre eux finisse par inscrire officiellement leur enfant dans votre établissement, espérant que la visite leur ait fait bonne impression. Avant de les laisser partir, tu interpelles l'un d'entre eux. Au plaisir de vous voir dès septembre. Monsieur Adreani, puis-je vous voir un instant avant de vous laisser reprendre la route ? Tu l'as dit sur un ton formel, comme tu t'adresserais à n'importe quel parent, mais, au fond, ce n'est pas n'importe quel parent. Et la tension que tu avais jadis ressentie dans ton bas ventre reprend de plus belle quand il s'approche de toi. T'as une minute ?, dis-tu discrètement, reprenant votre ton habituel de conversation. On peut parler dans mon bureau ? Et dans ta tête, t'as des idées peu catholiques qui te viennent quand tu penses à lui et toi dans ton bureau, sans yeux curieux pour vous épier. Il faut que tu te ressaisisses, Eva.
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