Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 2 Aoû 2019 - 2:29
Oh putain mais t’allais manquer le départ du bateau. C’est que t’avais pas vraiment tout à fait saisi le concept, faut croire. Quand Alejandro t’avait écrit qu’il réservait pour 19h, tu te disais que tu avais du large pour arriver quelques minutes après, mais c’est quand Bellamy t’avait traité de con en te donnant les deux horaires du bateau-restaurant que tu t’activas dans une panique démesurée. Le bateau partait à 19h pour revenir un peu avant 21h, question de remplir à nouveau le restaurant pour quitter le quai une seconde fois. Fuck, si t’avais su tu aurais pas perdu autant de temps à te raser à la perfection – et pas que la barbe. Et t’aurais préparé tes vêtements depuis huit heures ce matin, question de ne pas te remettre quarante-six mille fois en question. Au moins, même si tu devais sauter à l’eau pour rattraper la croisière, tu y arriverais avec classe. Un peu mouillé, mais avec classe. C’était un dîner gastronomique avec cinq services, alors tu ne pouvais pas arriver là dans tes fringues habituelles dignes d’un millénial. C’est Alix qui avait finalement tranché en t’imposant un ensemble tout de noir, et même si t’avais pas vraiment l’impression d’être toi-même, t’avais plus vraiment eu le temps de changer d’idée. Tu avais appelé un taxi pour ne pas avoir à te fier aux horaires merdiques du transport collectif – et avouons-le, t’aurais pas tellement osé monter dans un bus habillé comme si t’allais à un gala. Tu étais arrivé au quai du bateau-restaurant une minute avant dix-neuf heures. Tu avais vu les employés remettre la bande de sécurité devant l’embarquement, et t’avais agité des bras en accélérant le pas. « Attendez ! » Ils avaient relevé la tête vers toi et sans doute en forçant un sourire malgré leur exaspération, ils t’avaient laissé monter à bord après avoir pris le nom de ta réservation. Une fois à l’intérieur, tu repéras assez rapidement la seule table où il n’y avait qu’une seule personne : Alejandro. Tu ne pus t’empêcher de sourire en le regardant, un peu comme ça avait été le cas toute la journée quand tu retournais automatiquement à cette photo qu’il t’avait envoyée la veille. Tu allas le rejoindre à la table. « Avoue t’as pensé que je te posais le plus gros lapin de ta vie. » Il aurait été coincé deux heures sur l’eau, complètement seul, sans possibilité de regagner la terre ferme. Heureusement, t’étais là, et c’était avec toi qu’il était coincé pour la soirée.
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 2 Aoû 2019 - 2:51
jackson ∞ alejandro
Alejandro ne savait pas ce qu’il foutait là. Les restaurants chics, ce n’était clairement pas sa came. Mais ce n’était pas ça le pire. Il était en train d’attendre un homme qui n’était pas le sien. Un homme qu’il voulait faire sien sans arriver à se l’avouer. On ne payait pas une soirée cinq cent balles simplement pour baiser, ou alors on appelait une pute. Là, c’était plus profond que ça. Jackson avait quelque chose. Quelque chose qui perturbait Al autant que ça le faisait chavirer. Et ce soir il allait jouer avec le feu. Il allait séduire très sérieusement un autre homme que le sien. Alors oui, ils étaient ouverts entre eux. Libres. Du moment qu’ils séparaient les sentiments du sexe. Et jusque-là Al n’avait jamais eu de problème pour ça, surtout avec son métier. Mais quand il voyait Jackson… Ouais, il avait les putains de papillons dans le ventre. Il aurait pu fuir. Arrêter de le draguer. Ne pas insister. Mais c’était plus fort que lui. Il le voulait. Pour une nuit. Peut-être pour plus que ça.
Aedan n’approuverait sûrement pas ce dîner. Et Alejandro avait eu le temps de se poser la question dix fois, lui qui était assis sur ce bateau depuis près d’une heure. Oui, bon, il était arrivé en avance. Mais il ne voulait pas louper le départ. Départ qui se ferait seul, visiblement. Il avait beau fixer la chaise vide devant lui, ça ne faisait pas arriver Jackson. Il ne viendrait pas. Parce que Jackson il voulait se poser, et ce qu’Al avait à lui offrir ce n’était qu’une partie de jambes en l’air - certes la meilleure de sa vie mais ça n’avait quand même rien à voir. Et d’un autre côté, c’était sûrement mieux comme ça. Ses yeux se posèrent alors sur la rose qu’il avait achetée pour Jackson. Là, il était allé trop loin. Lui-même ne comprenait pas. Il s’était rendu chez le fleuriste, pris d’une pulsion. Il avait acheté une rose rouge. Non, il ne fallait vraiment pas qu’Aedan l’apprenne. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il voulait enfreindre une autre règle. Ne pas inviter un mec au restaurant pour un rendez-vous galant ce n’était pas une vraie règle explicite, ce n’était que du bon sens mais rien d’officiel entre eux. Par contre, leur première règle, ne pas embrasser d’autre homme afin de bien séparer les sentiments du sexe… Eh bah il avait une envie folle d’embrasser Jackson. De goûter à ses lèvres.
18h58. Son regard se perdit une nouvelle fois sur l’horizon. Personne. Al soupira. Il avait été débile. Et maintenant, en plus de se sentir con, il se sentait seul. Toutes les tables étaient complètes. Des couples principalement. Peut-être un dîner d’affaire également. Et lui, il était tout seul. « Avoue t’as pensé que je te posais le plus gros lapin de ta vie. » Alors qu’il était avachis sur sa chaise - les endroits classes ce n’était pas trop son truc non plus - il se redressa d’un coup en entendant Jackson. Il était venu. Son coeur fit un bond dans sa poitrine et un sourire de débile étira ses lèvres. Il se releva pour le saluer et, après avoir hésité, opta pour une simple bise. Première fois qu’il le touchait vraiment. Electrisant... Puis, comme il avait promis d’être un gentleman, il se posta derrière la chaise de Jackson pour lui tirer. Oui, c’était cliché. Et alors ? Il le laissa s’asseoir puis se mit en face de lui, lui tendant ensuite la rose. Il faisait fort, oui, mais c’était au cas où il rechuterait dans la beaufitude au cours de la soirée. Ca compenserait un peu… « J’avoue, j’ai pensé que tu ne viendrais pas. En tout cas laisse-moi te dire que tu es absolument canon ce soir. » Il ne manqua pas de le bouffer du regard. Ses mains se glissèrent sous la table pour jouer entre elles. Merde, il était nerveux. Comme un adolescent à son premier rencard. Et ça ce n’était pas normal, parce que draguer pour coucher c’était presque sa vocation. Mais avec Jackson, tout avait l’air… différent. Mais du coup, maintenant qu’il devait arrêter de faire le beauf, il avait un peu de mal à entamer la conversation. Il préféra rester classique. « Et si tu me parlais un peu de toi Jackson ? Après tout… Je ne sais de toi que le café que tu prends le matin. T’as sûrement plein d’histoires intéressantes en stock ! » Basique. De quoi laisser parler Jackson, temps pendant lequel Alejandro pourrait penser à la suite. On faisait quoi dans un rencard ?
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 2 Aoû 2019 - 3:45
De là-bas, de l’entrée de ce bateau qui commençait déjà à bouger alors que tu venais à peine d’y entrer, t’avais vu la mine déconcertée d’Alejandro. T’avais vu son soupir, son regard qui s’était perdu sur les autres tables avant de revenir vers la sienne, vide. Et ça te brisa le cœur en même temps que de te donner le sourire, incohérent que tu pouvais être parfois. Parce que d’un côté tu te sentais terriblement mal de l’avoir fait attendre et de lui avoir fait penser que tu aurais pu le lâcher, mais d’un autre côté sa déception signifiait qu’il avait vraiment envie de te voir, Alejandro. Il était peut-être pas le gros lourd qu’il laissait paraître au café, il était peut-être bien plus encore que cet homme qui semblait tous les vouloir à ses pieds. En même temps, tu ne t’étais jamais arrêté à cette facette-là de lui malgré les apparences, mais il ne t’avait jamais vraiment aidé à voir au-delà de ça malgré tout. Alors ce dîner, même si t’avais eu hâte depuis la veille, depuis que vous aviez confirmé le rendez-vous, tu y avais encore plus hâte à présent. T’avais comme l’impression que la soirée te réservait bien des surprises, et plus belles que tu ne l’imaginais. Tu ne voulais pas te bercer de fausses illusions non plus mais c’était ça, toi, avec les hommes. Ils étaient ceux à pouvoir te faire chavirer comme ça, sans prévenir. Tu te dirigeas vers la table et c’est là que tu l’interpelas, avec humour et sans excuse pour ton retard. Un grand sourire illumina le visage d’Alejandro et le tien aussi, du même coup. Parce que quand il souriait t’avais pas vraiment le choix de l’imiter. T’allais t’asseoir mais le costaricain se leva pour te faire la bise. Tu sentis son parfum, son shampooing, son huile à barbe peut-être, un peu toutes sortes de délicieuses fragrances qui éveillèrent tes sens. Tu fermas les yeux un moment, manière un peu creepy d’en profiter, et tu le regardas ensuite te contourner pour venir tirer ta chaise. Tu arquas un sourcil, amusé. « Je crois que c’est la première fois qu’on se montre aussi galant à mon égard. » Et t’aurais pas cru que ça viendrait d’Alejandro, quand tu lui avais parlé pour la toute première fois au début de la semaine dernière. À peine assis, le jeune homme se retrouvait à nouveau face à toi et il te tendit une rose. Cette fois, tu haussas les sourcils, vraiment surpris pour le coup. « Wow. Là tu vas vraiment me faire culpabiliser de t’avoir fait attendre et d’avoir presque raté le départ. » Tu la portas à ton nez pour la sentir. C’était une vraie – ben quoi, on ne sait jamais. « Merci. C’est gentil. T’aurais pas dû. » Déjà il t’invitait dans ce restaurant gastronomique qui devait coûter plus que ton loyer. Et toi t’avais déjà planifié des mauvais coups pour continuer sur votre lancée mais maintenant, t’hésitais. Alejandro t’avoua alors avoir pensé que tu ne viendrais pas, puis il te complimenta. Il allait vraiment te faire te jeter par-dessus bord et pas parce que t’avais envie de fuir, mais parce que tu prendrais feu et il faudrait bien utiliser la mer pour t’éteindre. « Toi aussi, t’es canon. J’pensais qu’à force de regarder ta photo d’hier j’me lasserais mais nan, c’est pas possible j’crois. » Tu venais vraiment de lui avouer que t’avais passé la journée à mater ses beaux yeux. Gêné, tu souris, tes mains à toi aussi sous la table. Vous aviez l’air de deux gamins bouffés par la nervosité. Avant de répondre à la question d’Alejandro, tu pris le verre d’eau posé devant toi pour en boire quelques gorgées. « Oh, euh. Je ne sais pas, tu sais, ma vie a été la même routine extraordinaire pendant tellement longtemps … » Tu haussas les épaules, un sourire aux lèvres. « Extraordinaire parce qu’avoir un cirque au complet comme famille, c’est certainement hors du commun et très magique. Mais une routine parce que depuis que j’ai quinze ans je suis en tournée. Je n’ai rien connu d’autre, jamais. » Ou alors tu ne t’en souvenais pas. C’est comme si ta vie avait commencé à tes quinze ans.
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 2 Aoû 2019 - 17:48
jackson ∞ alejandro
Alejandro en faisait toujours trop. Dans la lourdeur, mais visiblement dans le romantisme aussi. En fait, il ne faisait jamais dans la demi-mesure quand il faisait quelque chose. C’est ce qui lui donnait ce côté un peu lourd, mais n’était-ce pas aussi ce qui faisait son charme ? Il ne savait juste pas s’arrêter. Et avec Jackson, il aurait dû s’arrêter. Depuis longtemps. Mais non il était là à lui tirer sa chaise et à lui offrir une jolie rose comme dans les films. Et oui, elle était vraie. Quel ringard se ramenait à un rencard avec une rose en plastique ?! Quitte à faire les choses, autant les faire bien ! Et on pouvait dire que pour le moment, Al s’en sortait plutôt bien. « Je crois que c’est la première fois que je me montre aussi galant avec quelqu’un, aussi… »Même pas avec mon copain. Alejandro ne mentionnerait pas Aedan ce soir. En fait, il n’avait même jamais dit à Jackson qu’il avait quelqu’un dans sa vie. Parce qu’il sentait que ça pouvait totalement casser son coup et vexer Jackson. Pourtant ça ne changeait pas grand-chose pour Jackson, puisque les choses étaient claires entre eux : ce n’était que pour du cul. Attendez. Est-ce que les choses étaient vraiment claires là ? Inviter un plan cul dans un restaurant gastronomique ça brouillait toute la clarté en fait. Sans vraiment s’en rendre compte, peut-être qu’Al donnait des faux espoirs à Jackson. Mais les espoirs étaient-ils vraiment faux ? Tout le débat était là. « Tu voulais être surpris, je pense que j’ai réussi mon pari, non ? » A en juger sa tête, oui. En tout cas Al n’était pas peu fier de lui ! Il est vrai qu’il n’avait pas souvent l’occasion de se montrer sous un vrai jour. Et il n’était pas certain d’y parvenir vraiment ce soir. Mais il voulait bien essayer. « Pas besoin de culpabiliser va ! L’important c’est que tu sois là. »
Il eut un nouveau sourire alors que Jackson avouait avoir admiré sa photo un bon moment. A vrai dire, Alejandro aussi avait un peu - beaucoup - regardé sa photo. Et présentement, il ne se gênait pas pour le regarder en direct live. C’était vraiment son type d’homme, il le faisait totalement craquer. Sans doute trop. « Alors comme ça t’as beaucoup regardé ma photo ? Encore une chance que je ne t’ai pas envoyé mon sublime corps, alors. »NON AL, ON A DIT CLASSE CE SOIR. Il se ravisa. « Mh… oublie ce que je viens de dire. Les habitudes ont la dent dure.. Mais je peux être classe ! Vraiment. » Il se frotta la nuque. Pour changer de sujet il demanda à Jackson de lui parler de sa vie extraordinaire. Il sentit une certaine mélancolie dans sa voix. Quelque chose qui clochait. Al fronça alors les sourcils. « Pourquoi tu as arrêté ? Ca ne te plaisait plus ? Tu voulais changer de vie ? » Ca devait être difficile de reprendre une vie normale après avoir toujours vécu sur la route. Il avait un peu peur que Jackson soit vite nostalgique de sa vie d’avant, qu’il ne regrette. Oui, il s’inquiétait pour lui, pas la peine de le souligner, ça va ! Avant que Jackson ne puisse répondre, un serveur vint à leur rencontre. Alejandro demanda alors une bouteille de champagne et indiqua qu’ils n’avaient pas choisi pour le reste. Il reposa ensuite les yeux sur l’artiste. « J’aimerais beaucoup voir un extrait d’un de tes spectacles. Ca doit être… Ca doit faire rêver. » Il aurait aimé être un artiste lui aussi. On ne pouvait pas dire qu’acteur porno ce soit très glorieux. Quand il se retrouvait face à quelqu’un d’aussi extraordinaire que Jackson, oui, il avait peut-être un petit sentiment d’infériorité.
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Sam 3 Aoû 2019 - 2:26
T’arquas un sourcil, un sourire amusé aux lèvres, quand Alejandro te mentionna que c’était probablement la première fois qu’il était aussi galant, aussi romantique, avec quelqu’un. « J’parie que tu dis ça à tous les mecs que tu ramènes en date pour les faire sentir spéciaux. » Mais pourquoi t’avais autant de mal à baisser ta garde face à lui ? Pourquoi t’arrivais pas à lui faire confiance ? Peut-être parce que pour la première fois, c’était Alejandro qui menait la danse, ce n’était pas toi. Tu n’avais absolument aucun contrôle, et tu trouvais ça à la fois plaisant et dangereux. Avant, quand tu étais en tournée avec le cirque, tu n’avais pas ce problème parce que les gens que tu fréquentais savaient fort bien que dès le lendemain, tu repartirais vers d’autres villes, vers d’autres pays. Qu’ils ne te reverraient plus jamais. Mais avec Alejandro ce n’était pas pareil, parce que vous habitiez dans la même ville, vous seriez portés à vous revoir, et tu avais l’impression que peut-être il pouvait y avoir plus, cette fois, qu’une histoire de baise. Pourquoi se donnerait-il autant de mal, sinon ? Peut-être aussi te bourrais-tu d’illusions. Pour te protéger, donc, t’érigeais ces murs, cette distance, tu te refermais dans ta carapace dès que les compliments devenaient trop beaux à recevoir. Pour être surpris, t’étais surpris, ce soir. « Oui, plutôt bien réussi. Qu’est-ce que tu veux comme récompense ? » Demandas-tu avec un sourire, parce que même si tu devais te montrer prudent, t’avais aussi beaucoup trop envie de te montrer joueur. Tu te faisais aussi prendre à ton propre jeu par contre, comme là alors que tu venais d’avouer à Alejandro que t’avais maté ses beaux yeux à peu près toute la journée. Sa réponse te fit rire, et encore plus quand il te demanda d’oublier ses dernières paroles qui n’avaient pas toute la classe promise. Pour ramener l’équilibre, vous remettre à égalité, tu déclaras : « Si tu m’avais montré ton sublime corps, je n’aurais pas que regardé … » T’avais baissé un peu le ton de ta voix aux derniers mots, pas parce que t’avais honte que quelqu’un entende, mais parce que ces confidences-là étaient rien que pour vous deux. Le Jackson flirteur laissa rapidement place au Jackson nostalgique, toutefois, quand Alejandro te questionna sur ta vie, celle que t’avais un peu l’impression d’avoir laissée derrière contre ton gré. Un serveur vous interrompit pour prendre votre commande, et à ta plus grande surprise, Alejandro commanda une bouteille de champagne. Parti comme c’était, t’aurais même pas besoin de faire ta blague monumentale – il dépensait tout à lui seul. Une fois le serveur parti, un peu gêné, tu repris : « Euhm, non, ça me plaisait encore énormément … J’aurais fait ça toute ma vie. Mais le cirque a fermé et tout le monde est un peu rentré chez eux aux quatre coins du monde. Des cirques comme celui-là, il n’en reste plus beaucoup à tenir debout. » Ils étaient remplacés par les plus gros, par les Circus Vagas, les Cirque du Soleil et les Cirque Medrano de ce monde. Et tu ne pensais pas avoir ce qu’il fallait ne serait-ce que pour auditionner. À la place, tu rêvais en silence de partir ton propre cirque, même si la demande n’était évidemment pas là. « J’dois avoir quelques vidéos … par contre pour ce qui est de voir en live, je ne suis pas certain que ça se reproduise un jour … » Tu esquissas un sourire triste. Ça, c’était si tu n’acceptais pas finalement la proposition de Brooke, de te faire auditionner au cabaret Delirium. « Et toi ? Tu es barista depuis longtemps ? »
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Sam 3 Aoû 2019 - 9:45
jackson ∞ alejandro
Encore une fois Jackson remettait ses belles paroles en doute. Et il avait totalement raison de le faire. Même si pour le coup Alejandro était sincère, c’était aussi un baratineur de première qui avait tendance à parfois enjoliver les choses. Mais pour le coup c’était vrai, il ne se donnait jamais autant de peine pour séduire un homme. Et il ne manqua pas de le faire remarquer avec si peu de délicatesse - comme toujours : « Réfléchis deux secondes Jackson. Ce dîner va me coûter une blinde, tu crois vraiment que je pourrais le faire avec tous les gars que je croise ? » Parler d’argent ça n’avait rien de très classe. Mais ça restait un bon moyen pour lui faire comprendre qu’il était le seul et l’unique à vivre une soirée pareille en sa compagnie. Il ne restait plus qu’à savoir si la soirée serait bonne, mais elle partait bien. Quand Jackson parla de récompense, le sourire d’Al s’agrandit. Là, l’artiste lui tendait une énorme perche. Et Alejandro faillit sortir quelque chose de dégueulasse, du style tu pourrais passer sous la table le temps qu’on vienne prendre la commande... Oui, donc vraiment classe encore. Mais à la place il haussa les épaules. « Je veux juste que tu passes une bonne soirée. Voilà ma récompense. » Le commentaire de Jackson sur sa photo le fit doucement rire. Eh bah, voilà qu’il se lâchait un peu le petit ! « Mh… je prends note. Oh merde fallait pas me dire ça je vais avoir des images dans la tête moi maintenant… » Il grimaça. Difficile de se sortir ces images de la tête en même temps ! Mais du calme, Al ne pouvait se permettre de monter en pression dans un tel endroit. A la place il chercha à faire connaissance avec lui, à en apprendre un peu plus. Et ce qu’il découvrit l’attrista quelque peu. Alors ce n’était pas un choix. Jackson avait été un peu comme viré. Forcé de retrouver une vie sédentaire. « Je suis vraiment désolé Jackson… Et pardon d’avoir mis les pieds dans le plat. Mais y’a plein de cirques dans le monde ! Je suis sûr que tu pourrais viser le cirque du soleil. Bon, je ne sais pas de quoi tu es capable, mais je sens que t’es hyper doué. T’y as songé ? Parce que même si ça peut faire peur, tant qu’on n’a pas essayé on ne peut pas savoir. » Il le conseillait, essayait de le motiver mais c’était risqué au fond. Il n’avait pas envie de voir Jackson partir à l’autre bout du monde. D’un autre côté, ce serait sûrement une bonne chose. Eloigner la tentation au plus possible. Parce qu’au fur et à mesure qu’il le regardait, que la soirée se passait, Alejandro comprenait que Jackson ne serait jamais une histoire d’un soir. Il fallait être honnête : ce repas, la rose, le champagne. Inutile de se mentir plus longtemps. Alors qu’il réalisait le pincement au coeur qu’il avait en pensant à un éventuel départ, il grimaça. Pas bon du tout ça. « Quelques années oui. D’ailleurs, un poste va bientôt se libérer si t’as besoin, en attendant de reprendre la route. » Il ne s’étendrait pas sur son job parce que ce n’était absolument pas intéressant. Quant à l’autre job, il n’avait pas envie de répugner Jackson - parce que c’était une réaction possible. Il prit finalement la carte et regarda le menu. Aie. Ca coûtait si cher que ça le champagne ? Parce que c’était la première fois qu’il en commandait… Ah bah ça allait douiller ce soir ! « Prends ce que tu veux surtout ! » Il se la jouait grand seigneur mais il allait le sentir passer ce dîner !
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Sam 3 Aoû 2019 - 23:37
Il te remit à ta place assez rapidement, le Alejandro. T’aurais pris ton trou s’il y avait possibilité de creuser dans la terre pour t’y cacher mais misère, vous étiez sur l’eau. C’est vrai que si le costaricain offrait d’aussi belles soirées à tous ses prétendants, il serait sans doute à la rue, et ce n’était pas l’impression qu’il donnait. On dit toujours qu’il n’existe pas de sous-métier mais être barista rapportait quand même pas mal moins que d’être PDG d’une grande multinationale alors tu te doutais qu’Alejandro n’avait pas les moyens pour sortir le grand jeu à toutes les fois. Après le moment de honte, tu te permis quand même de te sentir spécial et c’était un sentiment quand même satisfaisant de savoir qu’on plaisait à ce point à quelqu’un. « J’sais pas. Peut-être que t’as reçu genre un héritage gigantesque. » Dis-tu en levant un peu les yeux vers le haut, sur le côté, ne voulant pas perdre la face et admettre que tu lui prêtais autant de mauvaises intentions non fondées. Dans tous les cas il t’avait bel et bien surpris, Alejandro, et ça méritait certainement une récompense que de t’avoir autant pris par surprise, et impressionné du même coup. Sa réponse fut plus que raisonnable. Tu souris. « Pourquoi j’sens que ça t’a tout pris pour ne pas m’sortir quelque chose de très cochon ? » Tu ris, et ce sourire ne fut qu’augmenté mais de gêne cette fois alors que tu lui parlais de la photo reçue la veille, que t’avais pas pu arrêter de regarder aujourd’hui. « Oh mais je t’en prie, imagine-toi le tout … ça compensera pour le fait que t’auras peut-être jamais la chance de le vivre en vrai … » Tu haussas les épaules en souriant malicieusement avant de prendre une gorgée d’eau. Se forcer autant et dépenser autant d’argent pour ne même pas en venir à la prochaine étape ? T’étais cruel de lui faire croire ça. Tu n’amélioras pas trop le sort de votre soirée en parlant de ton cirque qui avait fermé, anéantissant à presque zéro tes chances de retrouver la scène un jour. T’eus un léger rictus quand Alejandro évoqua le Cirque du Soleil. « Bien sûr que j’y ai songé. C’est le rêve de n’importe quel acrobate. Mais clairement ces artistes-là sont des pros, notre cirque à nous, c’était pas dans la même catégorie mais alors pas du tout … » Tu haussas les sourcils, doutant fortement de ton talent. Tu savais que t’étais doué, bien sûr, t’avais pratiquement presque toute ta vie pour ça, mais probablement pas autant que tous ces athlètes de bien plus haut niveau. Tu préféras questionner Alejandro sur son travail à lui, même s’il ne sembla pas très enclin à en parler davantage, lui. « Ah ouais ? Bah, ouais, j’dis pas non à ce que tu forces un peu pour moi, si ça t’dérange pas … C’est vrai qu’il faut vraiment que je me trouve un truc, en attendant … » Sur ce, le costaricain attrapa la carte des repas et commença à consulter le menu. Tu l’imitas, souriant intérieurement à son affirmation, parce que s’il t’offrait sur un plateau d’or la possibilité de t’amuser un peu, tu la prendrais. Quand le serveur passa pour prendre vos commandes, tu levas les yeux vers ce dernier et commença ton numéro : « En entrée je prendrais les accras de morue et le carpacio de betteraves, et puis ensuite comme plat principal, ce sera le jarret de prosciutto avec la purée d’aligot et légumes. Pour le dessert, on y reviendra. » Tu refermas le menu et adressas un sourire et un regard brillant à Alejandro, pour attendre sa commande à lui mais surtout pour guetter sa réaction. Tu te mordais l’intérieur des joues pour ne pas rire, déjà que tes fossettes te trahissaient un peu.
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Lun 5 Aoû 2019 - 0:02
jackson ∞ alejandro
« T’as vraiment réponse à tout, hein ? Mais je comprends, que t’aies pas confiance en moi. Tu ne me connais pas après tout… C’est pas si mal de se méfier. » dit-il alors que Jackson mentionnait un héritage. Ah, ça aurait été plus simple à avouer, un héritage ! Mais non. S’il avait autant d’argent, Alejandro, c’est simplement parce qu’il était payé pour coucher devant une caméra. Et si ça lui plaisait bien de lier l’utilise à l’agréable, il avait du mal à mettre ça sur le tapis. Peut-être qu’il assumait moins qu’il ne le pensait finalement et que le jugement des autres lui faisait un peu plus peur que ce qu’il ne croyait. « Dis-moi ce que je peux faire pour que tu arrêtes de penser que t’es juste un cul sur une liste ? » Tous les autres, mis à part Aedan, c’était ça. Il tenait même un compte précis de ses aventures d’un soir. Mais Jackson… Ca allait déjà plus loin. Et plus il le réalisait plus il avait envie de se barrer. Il avait déjà quelqu’un et il en était amoureux. Cela dit, il y avait plusieurs types de couple… Etait-ce vraiment une obligation de n’aimer qu’une seule personne à la fois ? Jackson connaissait toutefois un aspect de la personnalité de Jackson. Son côté un peu nympho et lourd qui lui faisait sortir des phrases cochonnes toutes les deux secondes. Grillé, Alejandro ne put se retenir de rire. Autant avouer. « C’est vrai, c’était un effort surhumain… mais tu vois que je sais me tenir ! » Il n’en restait pas moins très expressif ! Car quand Jackson lui annonça qu’il n’aurait que son imagination pour exaucer son fantasme, il ne put que faire une grosse grimace. En réalité, si à la fin de ce repas Jackson ne voulait toujours pas de lui, alors oui il serait déçu, mais il finirait par lâcher l’affaire. Se battre pour avoir un mec, oui, mais forcer la main ça n’était pas son genre. Il était même possible que Jackson ne veuille absolument pas de lui et ne fasse que de profiter de son engouement. Ce serait assez bien fait pour lui… Mais il voulait croire que Jackson ne se foutait pas de sa gueule. Pas totalement. Tout comme Jackson voulait certainement croire qu’Alejandro ne se foutait pas de la sienne non plus. Mais cette soirée devait être réussie dans tous les cas. Et Al ne se forçait pas à écouter Jackson, il le faisait avec plaisir. Il voulait essayer de l’aider, de le comprendre, lui montrer qu’il ne s’intéressait pas qu’à ses fesses. Le temps de quelques minutes, il regretta tout de même d’avoir posé la question. Car Jackson sembla soudainement triste… Et on comprenait rapidement pourquoi. «Come on, man ! Comment tu peux savoir avant même d’avoir essayé ? J’suis sûr que t’as le niveau, mais que t’as juste peur de t’engager dans quelque chose d’aussi… j’sais pas, genre, sacré ? Je suis certain que tu vaux beaucoup mieux que ces types et que t’as toute ta place là-bas. Tu deviendrais la tête d’affiche en un rien de temps ! Tu sais quoi ? Je parlerais de toi à mon patron seulement si tu auditionnes pour le cirque du Soleil. » C’était pas beau le chantage. Mais si c’était la seule façon de le motiver… Il fallait au moins essayer ! Quitte à essuyer un échec. Al voulait croire en Jackson. Quitte à y croire à sa place.
Vint finalement l’heure de commander. Il laissa le choix à Jackson, et même s’il n’était pas radin, chaque fois que l’acrobate disait le nom d’un plat, ses yeux parcouraient la carte pour en voir le prix. Et la liste s’allongeait. Il ouvrit grand les yeux à un moment, réalisant combien allait lui coûter ce repas. Ah bah heureusement qu’il avait quelques économies le coco… Il n’aurait jamais payé si cher pour baiser ! Quand ce fut à son tour de commander, il regarda le serveur, et tenta d’amoindrir les frais en ne commandant… Qu’une salade. Sous le regard interrogatif de Jackson il se justifia : « Je suis végétarien, en fait… Beaucoup de plats semblent avoir de la viande, alors. » Mauvaise foi quand tu nous tiens.
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Lun 5 Aoû 2019 - 2:25
Tu te contentas d’esquisser un faible sourire lorsqu’Alejandro te laissa savoir que c’était normal de se méfier, puisque vous ne vous connaissiez pas vraiment au fond. Il fallait avouer que ce n’était pas que ça. Si tu jouais à celui qui avais réponse à tout, c’était aussi pour ne pas perdre la face devant Alejandro, pour ne pas avoir l’air de celui pendu à ses lèvres, prêt à croire tout ce qu’il te dirait. C’était un peu le cas. Tu cherchais juste à bien cacher ton jeu – ou ton absence de jeu, plutôt. Mais quand il te demanda ce qu’il pouvait faire pour que t’arrêtes de penser que t’étais juste un numéro sur son tableau de chasse, un cul sur la liste, tu ne pouvais pas éviter le sujet. C’était assez direct, comme confrontation. « Ne me ghost pas après cette nuit. » Osas-tu lui répondre, ton regard brillant plongé dans le sien, dans un moment fort en espoir et en émotion alors que t’avais l’impression de te montrer si vulnérable face à lui. C’était presque une triste plainte, lui réclamant de ne pas t’oublier après avoir eu ce qu’il voulait, de ne pas cesser de te charmer juste parce que ça n’avait plus d’objectif. Heureusement, Alejandro arriva à te rassurer au moins assez pour que tu ne te dises pas que ce que vous viviez là s’arrêterait dans quelques heures. Tu ne savais pas jusqu’à où ça vous mènerait, quand vos chemins se sépareraient, mais t’avais juste pas envie qu’en quelques jours à peine, la porte se referme sur toi. T’avais envie de lui un peu plus encore, un peu plus longtemps. La conversation se poursuivit donc, jusqu’à ce que vous en arriviez à parler du Cirque du Soleil, ce cirque qui faisait certainement rêver tous les acrobates de métier. Tu riais à l’entendre parler, il n’avait pas l’air de réaliser tout ce que ça demandait, d’être dans ce genre de troupe. C’était sacré, oui, là-dessus il visait juste. Tu pris un air outré en entendant son deal à la con. « Ah bah ouais et d’ici à ce qu’ils viennent faire une tournée d’auditions en Australie je peux bien avoir le temps de me retrouver à la rue ! » Dis-tu à la blague, même si c’était sérieux face aux menaces/encouragements d’Alejandro. De toute façon, tu savais fort bien qu’Alix et Bellamy ne te laisseraient pas te retrouver sans toit sur ta tête, quitte à ce qu’ils t’aident un peu le temps que tu te remettes sur pieds. Et à en voir la tête d’Alejandro, tu te doutais que lui non plus n’était pas près de laisser ça arriver. Ça te flattait d’être déjà entouré de la sorte alors que t’étais arrivé depuis même pas trente jours, mais tu n’étais pas forcément à l’aise avec l’idée de dépendre des autres, Alors ce boulot chez Starbucks, tu le prendrais bien, ouais. En attendant au moins. Le serveur revint finalement vers vous, avec le champagne mais aussi avec son carnet pour prendre vos commandes. L’heure de se faire plaisir arrivait donc pour toi. Après avoir pris tout ce qui coûtait un bras sur ce menu, tu dévisageas Alejandro, lisant dans son visage la panique interne. Oh, t’étais méchant, mais il le méritait un peu, non ? Par contre, tu te sentis vraiment coupable quand il ne commanda qu’une salade. « Beaucoup de plats peut-être mais pas tous. » Déclaras-tu en fronçant les sourcils. « Y’avait quand même mieux qu’une salade … » Tu voyais bien d’où ça venait. Et tu ne comptais quand même pas manger tout ça à toi tout seul. Et s’il était réellement végétarien, et bah … oups.
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Lun 5 Aoû 2019 - 20:03
jackson ∞ alejandro
« Ne me ghost pas après cette nuit. » Jackson avait le mérite d’être direct, pour le coup. Alejandro connaissait bien ce mot car c’était en général comme ça que ça se passait : il couchait, il disparaissait avant le petit-déjeuner et ne donnait plus jamais de nouvelles. Et pourtant… Il planta son regard dans celui de l’autre homme et sourit. « Promis. » On pouvait reprocher bien des choses à Al, mais pas d’être un menteur. Il était toujours très clair avec les hommes qu’il draguait. Et si un autre type lui avait fait cette demande, alors il aurait répondu très honnêtement que c’était une forte possibilité. Qu’il allait certainement ghoster. Au risque de casser son coup. Mais Jackson… Il voulait le revoir. Lui parler. L’écouter. Être avec lui. Et ça le faisait bien chier. Ca l’interpellait énormément. Mais voilà, il se devait d’être honnête. Il ne le ghosterait pas. Puis il réalisa. « Attends… Après cette nuit… Ca veut dire que t’es partant ? » C’est ce qu’il comprenait en tout cas. Alejandro proposa un deal à Jackson qui lui semblait plutôt honnête. S’il tentait le cirque du Soleil, alors il essaierait de le pistonner pour un job au starbucks. Ce serait assez drôle de travailler avec lui, en fait. Il secoua la tête quand Jackson parla de se retrouver à la rue. « Mais dans quel monde tu vis ? Pourquoi toujours attendre après les autres ? Même si j’imagine qu’un cirque a une organisation particulière, ils doivent bien avoir un site. Une adresse mail. Une page facebook. Tout ce que je te demande, c’est de leur envoyer une démo. Et je parlerai de toi à mon patron. » Bien sûr que ce serait trop long s’il fallait attendre qu’ils passent dans le coin. Mais Al, il avait aussi réponse à tout ! Vint finalement le terrible moment de commander. Il n’avait pas envie de passer pour un radin, alors quitte à bouffer une salade, il préférait que le jeune homme se fasse plaisir de son côté. Ca lui était égal de rentrer après et de se faire un sandwich ou un truc comme ça. Son excuse ne passa qu’à moitié alors il en trouva une deuxième : « Ok, j’ai un peu le mal de mer, j’avoue. Je préfère rester léger du coup… » Bah vous voyez que ce n’était pas un menteur, il était absolument nul dans ce domaine ! Voyant que cette deuxième excuse ne passait toujours pas, il soupira et décida d’être honnête. « Bon, ok. Je ne pensais pas que ça coûtait aussi cher, ce genre d’endroit. Et que t’avais un appétit d’ogre ! » Il rit. « J’suis désolé, j’voulais t’impressionner en t’emmenant dans un endroit un peu classe. Je veux que tu te fasses plaisir. T’en fais pas, je me rattraperai sur le dessert. » Y avait-il un sous-entendu cochon ? Possible...
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 9 Aoû 2019 - 1:28
T’avais le cœur qui battait bien trop fort dans ta poitrine, après lui avoir demandé de ne pas te ghoster, de ne pas te jeter demain matin parce qu’il aurait finalement eu ce qu’il voulait. Tu ne lui demandais pas de s’engager, tu ne lui demandais pas de tomber amoureux de toi, t’étais quand même pas fou au point de risquer de paraître bien trop intense. Tu voulais juste qu’il ne passe pas aussi facilement à autre chose. Et pourtant c’était ce que tu avais toujours fait le mieux, toi, passer à autre chose. Pendant tes tournées, tu ne comptais même plus le nombre de nuits passées avec des visages différents à chaque fois. Mais t’avais pas le choix, c’était ton mode de vie de nomade qui t’entraînait là-dedans. Tu ne pouvais pas t’attacher. Mais ici, à Bowen, tu le pouvais. Et tu le faisais. Un peu trop vite d’ailleurs. Alejandro te promis donc de ne pas cesser tout contact avec toi, ce qui t’arracha un mince sourire de satisfaction. Ce mince sourire se transforma en rire quand le costaricain réalisa ce que tu venais vraiment de sous-entendre. « Attends tu crois que j’aurais enfilé un costume comme celui-là si j’étais pas partant ? » Dis-tu en tirant sur le collet de ta chemise noire. « J’en peux plus j’ai hâte de l’enlever. » Ou que tu me l’enlèves aurais-tu préférer dire. Tu te contentas de sourire, reposant tes bras sur la table pour mieux écouter le deal que te proposait Alejandro. Bien sûr, tes peurs et ta rationalité te poussèrent à tout de suite contrecarrer la proposition, prétextant que tu aurais le temps de mourir de faim avant que des auditions ne se donnent au pays. Mais Alejandro avait toujours réponse à tout, t’aurais dû le savoir. Tu soupiras. « D’accord. Je peux faire ça. » Ça ne te coûterait rien. Ça ne te tuerait pas. « Mais t’as pas le droit de me demander à tous les jours si j’ai des nouvelles, et quand j’en aurai et que ce sera un refus, je veux pas que tu sois désolé ou que tu me consoles. » Le prévins-tu. Tu savais que rien que d’envoyer ta démo allait créer en toi des attentes et des espoirs énormes, et tu savais aussi très bien que ce serait détruit en un claquement de doigts, et tu n’avais pas envie qu’on te prenne en pitié. Tu le faisais pour qu’Alejandro parle de toi à son patron et que t’aies un job avec pas mal de pourboire, c’est tout. Vint finalement le moment de commander et tu regrettas assez vite ta blague pourrie en voyant Alejandro se priver comme ça. T’avalais assez difficilement ses excuses, effectivement. Il ne tarda pas à remarquer ton air dubitatif, d’ailleurs, et t’avouas la vérité. « En vrai j’ai même pas un appétit d’ogre, j’terminerai jamais tout ça et j’pensais surtout qu’on pourrait partager mais merde tu m’avais jamais dit que t’étais végé … Tu l’es vraiment ou c’était une excuse ? » Et quand il te confirma que c’était vrai, alors tu te sentis encore plus ridicule. « C’était une blague débile que j’voulais te faire pour voir ta tête mais là j’me sens vraiment con. » Avouas-tu dans un rire gêné. « C’est moi qui me rattraperai sur le dessert … » Ajoutas-tu pour suivre son sous-entendu.
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Sam 10 Aoû 2019 - 17:37
jackson ∞ alejandro
« Attends tu crois que j’aurais enfilé un costume comme celui-là si j’étais pas partant ? J’en peux plus j’ai hâte de l’enlever. » Omg. Ca y est. Ils allaient le faire. Ce soir. Alejandro n’allait pas dépenser une fortune pour rien. Il allait coucher avec Jackson ! Il ne savait pas exactement pourquoi ça comptait autant pour lui. Le challenge avait été délicieux car à vrai dire, on ne lui résistait jamais autant. Et maintenant, il avait hâte d’être au dessert… Mais ça allait être compliqué de se comporter de façon classe maintenant qu’il connaissait la suite du programme ! Voilà qu’il se tortillait sur sa chaise, tel l’impatient qu’il était. Il allait vite l’envoyer valser ce dîner, c’était certain ! « Fallait pas me dire ça, je vais avoir du mal à penser à autre chose que toi tout nu, maintenant… » Puisque la partie semblait “gagnée”, il aurait pu redevenir le Alejandro habituel, lourd, pervers, qui ne parlait que de cul. Mais il avait promis une charmante soirée à Jackson, et il tenait ses promesses. Et au fond… au fond c’était aussi agréable de montrer une autre facette de lui, celle que Jackson ne connaissait pas encore. Quelqu’un qui savait écouter, donner des conseils et qui ne pensait pas qu’à tremper le biscuit - oui, très classe l’expression, je sais. Il fut plutôt fier quand Jackson accepta son deal. Il croyait fort en lui et en son potentiel même s’il ne l’avait jamais vu sur scène. Il fallait tout tenter dans la vie, quitte à se prendre quelques gamelles. Il haussa les épaules aux exigeances de Jackson. « Ok, je demanderai pas. J’attendrais juste la preuve que tu as bien envoyé, et de mon côté je veux quand même que tu me dises quand tu auras la réponse. Mais promis, je n’aurais aucune forme de pitié à ton égard ou quoique ce soit d’autre. J’aurais le droit d’essayer de te remonter le moral quand même ? » C’était quand même la moindre des choses quand on était ami non ? Mais est-ce qu’ils seraient amis après ce soir ? Difficile à dire. Bêtement, Alejandro ne put s’empêcher de sourire comme un con alors que Jackson avouait que cette commande était une blague. Il n’était pas fâché, au contraire ! Al méritait bien ça. Et surtout, il aurait totalement été capable de faire la même chose. « C’est plutôt bien trouvé, j’avoue ! J’ai dû faire une tête assez sympa… J’espère que tu l’as bien mémorisée ! En fait ouais, je suis vraiment végétarien par contre. J’ai rien contre les gens qui mangent de la viande mais je peux pas. J’ai pas énormément de convictions dans la vie… mais j’aime énormément les animaux. Je vais aider à la SPA parfois. » Voilà qu’il se livrait un peu à son tour. Il fallait bien après tout. « Alors vivement le dessert… » dit-il avec un sourire alors qu’il glissait discrètement son pied sous la table pour rencontrer celui de Jackson. Bah quoi ? C’était mignon non ? Ou pervers ? Il ne savait plus lui, à force ! Les plats arrivèrent finalement et la table fut très vite remplie. Sûrement trop ! Il sourit et prit quelques gorgées de champagne. Jackson semblait un fervent amateur de viande, alors il n’allait pas pouvoir partager grand-chose ! Mais pas grave, il devait garder la ligne de toute façon… « Bon appétit ! »
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Jeu 15 Aoû 2019 - 16:17
Quand tu lui confirmas, d’une manière un peu détournée pour ne pas paraître trop direct, que tu comptais bien coucher avec lui ce soir, t’avais l’impression que tout d’un coup Alejandro aurait préféré pouvoir avancer le temps en un claquement de doigts. Ça te fit sourire, qu’il te désire à ce point. Pas que t’avais jamais vécu ce genre de sentiment, mais venant de lui, le compliment était multiplié. Sa réponse te confirma qu’il trépignait d’envie d’en être à ce moment qu’il attendait certainement depuis longtemps. Et toi aussi, secrètement. « Oh mais penses-y autant que tu veux. Image-moi comme ça pour le reste du dîner … Ça risque de rendre les choses encore plus intéressantes. » Affirmas-tu avec un sourire au coin des lèvres. Toi en tout cas, tu ne t’étais pas empêché d’imaginer le corps d’Alejandro, dans tes fantaisies. Depuis que tu l’avais rencontré au café, il habitait tes pensées. C’était encore mieux maintenant qu’il était devant toi et que non seulement il te désirait physiquement, mais il s’intéressait aussi à toi, à ta personne, à tes talents. Il t’encourageait même à tenter le tout pour le tout, parmi les plus grands. Son deal semblait un peu plus juste maintenant que tu n’avais qu’à envoyer une démo via Internet. Ça te semblait faisable, ça, même si tu resterais sans doute de longues minutes devant ton écran avant le clic d’envoi. « Promis, j’te dirai, même si c’est négatif … En revanche non, fais comme si de rien était si j’l’ai pas, j’préfèrerai ne plus avoir à y penser. » Dis-tu en haussant les épaules. T’avais toujours eu un peu de mal avec les échecs, et lorsqu’ils t’arrivaient, tu te refermais, tu ne voulais du soutien moral de personne. La honte, sans doute. La honte de ne pas avoir excellé, cette fois de trop. On ne t’avait appris que ça : à réussir, à être parfait, à ne pas en échapper, pas une seule. Tu ne savais pas échouer, et comme ta vie actuelle depuis la fermeture du cirque ne semblait être que ça, t’étais forcément perdu. Heureusement que t’avais Alejandro pour transporter ton esprit vers des lieux plus légers. T’arrivais même à rire presque aux éclats face à ta blague bien débile maintenant que tu devais assumer. « Wow. » Déclaras-tu en apprenant qu’il était parfois bénévole à la SPCA. « Enfonce bien le couteau, ouais, en étant autant parfait et en me faisant sentir con d’avoir commandé toute cette viande pour une blague. » Dis-tu d’un ton léger. « Je rapporterai tout, et je t’en remercierai comme il se doit. » Et sur ce, tu lui dis que tu te rattraperais au dessert, et tout en se montrant impatient face à ce moment de votre rendez-vous, Alejandro glissa son pied vers le tien sous la table. Tes joues se colorèrent légèrement de rose, pas de gêne mais plutôt d’envie. Heureusement les plats arrivèrent, et tu te redressas légèrement en ramenant tes pieds pour toi. Ça te remit les idées en place. « Bon appétit ! » Lanças-tu en disposant les plats de sorte que ceux qui ne contenaient pas de viande soient davantage face à Alejandro, alors que tu avais ceux de viande de ton côté de la table. Tu commenças à manger, laissant s’échapper une exclamation de satisfaction dès la première bouchée. Et à peu près à chacune d’elles. « Alors. Maintenant, je sais que t’es beau, végétarien, bénévole pour la SPCA, qu’est-ce que t’as d’autre à m’apprendre comme ça, qui va me convaincre que t’es définitivement pas aussi lourd que tu ne le laisses paraître, et que t’es vraiment le mec idéal ? »
__________________________
Invité
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Ven 16 Aoû 2019 - 1:24
jackson ∞ alejandro
« Ok, t’as beau avoir un costume très chic, j’arrive plus à ne pas t’imaginer à poil. T’abuuuuses… » Ca le faisait pas de bander en plein resto. Surtout un resto chic. Alors il ferma un instant les yeux pour s’imaginer les pires trucs, tout ce qui l’aiderait à s’exciter un peu moins. Penser à une vieille, c’était très bien ça. Il finit par rouvrir les yeux et par soupirer. Dès qu’il posait les yeux sur Jackson, il ressentait un truc. Trop fort pour être assimilé à une simple excitation. « On peut pas juste prendre le dessert sinon ? Non ? Bon… Alors je vais prendre mon mal en patience ! » Il sourit largement. Et pour passer le temps mais aussi parce qu’il voulait en apprendre plus sur Jackson, ils parlèrent du cirque. Alejandro fit la moue. Pas même le droit de le consoler. Ca, ce serait franchement dur. Il s’imaginait déjà faire un truc un peu dingue juste pour voir son sourire. Mais soit, il se tiendrait à sa promesse. « Ok, je jure solennellement de ne rien faire de spécial si tu n’es pas pris. » Lui offrir un orgasme ça compterait pas hein ? C’était quelque chose de tous les jours ça, pas forcément pour remonter le moral ! Bon ok il n’y avait pas que le cul dans la vie, mais c’est tout ce qu’Al savait faire. Et pourtant, Jackson semblait le troubler parfait. Il ne put s’empêcher de rire avant de boire quelques gorgées de champagne. Parfait. Pas vraiment. « Tu serais bien déçu Jackson. Je crois que tu m’idéalises un peu. Déjà, et comme tu le dis si bien, j’suis lourd. Genre vraiment. Je sais jamais m’arrêter et je saurais pas trop dire pourquoi. Sûrement que c’est plus facile d’avoir le comportement d’un gros porc que… D’aller chercher plus profond dans mon crâne. Je pourrais mentir, te dire que je suis absolument le mec parfait pour toi mais c’est pas vrai. Parce que ouais, je suis le genre à coucher et à ne jamais rappeler. J’suis du genre à tenir une liste de mes conquêtes. A accorder trop d’importance au sexe. J’suis pas sûr d’avoir grand-chose dans le crâne. » Il n’avait même aucun talent. Il picora un peu dans les assiettes à sa disposition, en profitant pour suivre son regard. « J’ai pas un plan d’avenir brillant. J’fais le beau pour séduire mais y’a rien d’admirable chez moi. J’suis pas capable d’émerveiller les gens comme toi. » Lui, tout ce à quoi il servait, c’était d’objet de désir et d’excitation pour les gays et les filles derrière un ordinateur. Et même si son métier lui plaisait, il lui arrivait de se remettre en question. De vouloir mieux. En fait, ça lui arrivait quand il arrêtait d’être le gros lourd, quand il se mettait un peu à briser la carapace. Comme il le faisait avec Jackson. Il se frotta la nuque. « Pardon, j’viens de niquer l’ambiance bien comme il faut, là. »
Code by Silver Lungs
Jackson Lewis-Reyes
MESSAGE : 3106 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro) Dim 1 Sep 2019 - 1:41
Tu ris, amusé, aux paroles d’Alejandro. Quelques regards se posèrent sur vous suite à ce rire franc mais tu t’en fichais. S’ils ne s’amusaient pas assez pendant leurs dates pour rire comme vous le faisiez, alors tant pis pour eux. T’allais pas te la fermer pour quelques riches coincés. « J’espère que ton imagination ne me donne pas des airs de The Rock, tu risques de tomber d’ton nuage tout à l’heure et ça foutrait un sacré froid. » Et surtout, ton égo en prendrait un coup. Ton corps était tout pour toi, tout passait à travers de lui, surtout ton art. Alors tu l’entretenais constamment, même si les derniers jours tu avais un peu relâché puisque tu n’avais plus à monter dans les airs. Tu continuas à rire, plus doucement, quand Alejandro demanda si vous pouviez passer au dessert plutôt. « Ah non mais à moi on m’a promis un bon repas hein. Et d’toute façon, t’aurais à nager un peu pour avoir c’que tu veux. » Dis-tu en jetant un coup d’œil à travers la fenêtre à côté de vous, donnant une magnifique vue sur les rives de Bowen. « Wow. J’en avais presque oublié qu’y’avait un second spectacle visuel pendant le dîner. » Le premier étant Alejandro, sous-entendu. Tu souris, laissant ton regard se perdre sur cette ville vue de la mer, cette ville que t’essayais de faire tienne. Avoir des gens comme Alejandro dans ton entourage, ça t’aidait à apprécier l’endroit, quand même. À t’y attacher. Mais ce qui t’empêchait le plus de te sentir bien, malgré tout, c’était certainement le fait que tu n’étais pas ici pour le cirque, que tu n’avais pas encore eu l’occasion de remonter dans les airs depuis que tu étais ici. Alejandro tentait du mieux qu’il le pouvait de trouver des solutions, et pour ça, tu le trouvais adorable – et pour bien d’autres trucs soyons honnêtes. Après que votre deal soit passé, tu te décidas à parler un peu plus du barista, que tu idéalisais visiblement de plus en plus. Dangereusement, même. Lui tentait de péter ta bulle avant que tu ne sois déçu, mais c’est son discours qui sembla briser quelque chose. Tu essayas de cacher tant bien que mal cette déception naissante quand tu l’entendais te dire qu’il était effectivement du genre à ghoster, à tenir une liste de ses conquêtes. Tu ne serais donc qu’un autre chiffre dans cette suite logique de sexe. Tu décidas de ne rien relever de cette partie-là de son discours. Au moins, t’étais prévenu. Tu gardas le silence un moment, le temps d’assimiler ce qu’il venait de te larguer comme bombe alors que tu ne pouvais même pas fuir. Alejandro remarqua bien sûr ce malaise. « Non, non, t’inquiète. Tu m’as jamais vraiment caché ton penchant pour le sexe, au contraire même. J’savais à quoi m’attendre, j’imagine. » Tu t’étais peut-être juste trop laissé emporter. « Mais come on, ta vie se résume pas qu’à ça. Qu’au sexe, j’veux dire. On s’en fout que t’aies un avenir brillant ou pas, tant que t’en aies un qui te plaise à toi. Tu dis qu’il n’y a rien d’admirable chez toi mais tu fais du bénévolat, tu donnes de ton temps alors que la majorité des gens préfèrent le perdre pour des conneries plutôt que de l’utiliser pour de bonnes causes. Et on s’connaît à peine et pourtant t’es déjà là à m’encourager et à m’aider, ça prouve encore une fois ta gentillesse, ta générosité. » Tu repris ta fourchette, que tu avais déposée pendant ton discours. « Et j’continuerais sûrement longtemps si j’en connaissais un peu plus sur toi, mais t’es déjà en train d’essayer de me décourager de ta personne, pour une raison que j’ignore. » Tu recommenças à manger, après avoir tristement haussé les épaules.
__________________________
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro)
you give me a shiver and a wild rush, chasing the riddle of what we need (alejandro)