is it too late to apologize ? (billian)

Voilà... La vérité avait éclaté et maintenant Billie était au courant des choses qu'ils s'étaient passé dans le passé avec Freja. Tu n'avais jamais voulu parler de ça à ta petite amie. Mais malheureusement, le mal était fait et tu ne pouvais pas revenir en arrière. Certes, tu avais eu envie de partager ça avec ta douce et belle norvégienne mais c'était délicat. Freja t'avait sorti de la rue, elle n'avait pas eu pitié de toi, et elle avait été cette amie géniale que tu gardais précieusement près de toi. Après cet échange houleux avec ta petite amie, tu lui avais donné rendez-vous à Grays Bay, là où tout avait commencé. C'était ici qu'avait eu lieu votre premier baiser, votre première étreinte, vos premiers aveux. Et c'était aussi là où tu allais tout lui raconter. Certes, ton passé elle le connaissait déjà mais pas tout. Et tu aurais encore surement des histoires à raconter pendant longtemps. Tu étais entrain de faire les cent pas sur la plage, récitant un discours que tu te faisais dans ta tête des millions de fois. Ce discours où tu voulais lui faire comprendre quelque chose, où tu voulais te dévoiler totalement. Cela faisait maintenant une heure que tu tournais en rond, tout seul, dans le sable, une main sur la tête à parler tout seul et à déblatérer un nombre de paroles insensés à la seconde. Et puis au loin tu la voyais arriver. Mademoiselle Billie Solheim, celle dont tu étais entrain de tomber amoureux. Celle qui faisait battre ton coeur. Celle qui te donnait envie de vivre. « Billie ! Je pensais que tu n'allais pas venir... » dis-tu alors qu'elle venait de s'approcher de toi tout doucement. Cela faisait un moment que tu l'attendais, le soleil tait entrain de tomber et tu avais peur qu'elle ne pointe pas le bout de son nez. Mais maintenant était le temps des révélations...

La jeune norvégienne encaissait encore le coup. Sa meilleure amie avait couché avec l'homme qu'elle aimait. Il y a un moment certes, mais, elle n'arrêtait pas de les imaginer tout les deux. Après tout, ils partageaient le même toit et ça la rendait dingue. Elle ne comprenait pas qu'ils lui avaient cachés ça, elle leur en voulait à tout les deux mais, surtout à Florian. Il lui avait donné rendez vous à leur premier endroit de rencontre et, elle n'était même pas sur de vouloir y aller, de vouloir le voir. Elle n'avait pas envie qu'il s'explique. Sa confiance en elle, en lui, en eux avait prit un coup et bien qu'elle savait que sa réaction était excessive, elle n'arrivait pas à passer outre. L'autre tournait et, au dernier moment, elle sortit de sa caravane pour pointer le bout de son nez à Grays Bay. L'homme qu'elle aimait l'attendait, assis dans le sable. Elle se sentait presque coupable et elle aurait voulu se jeter dans ses bras. Seulement, sa fierté en avait décidé autrement. J'ai failli, ne pas venir. avoua-t-elle, regardant au loin, elle n'avait pas envie de croiser son regard parce qu'elle savait qu'elle craquerait sinon. J'ai toujours admiré Freja. dit-elle en haussant les épaules. J'veux dire, elle a toujours été forte et elle a toujours eu tout pour elle. Enfin, au niveau des garçons. J'ai toujours eu l'impression qu'elle était tellement mieux que moi et la seule personne qui compte autant à mes yeux. Elle aussi elle l'a eu. dit-elle en continuant à regarder au loin.

Tu tournais en rond, tu ne savais pas comment aborder le sujet, ni par quoi commencer. Mais tu pensais à toute possibilité. Allait-elle te quitter ? C'était possible. Après tout, tu avais menti. Même si ça ne voulait rien dir pour toi. Mais tu avais peur, peur qu'elle t'abandonne pour ça alors que tu ne voyais qu'elle dans ton champ de vision et qu'elle était la seule dans ton coeur. Lorsqu'elle arriva vers toi, tu t'avançais dangereusement vers elle, de peur de sa réaction. Elle n'avait failli pas venir, tu le savais très bien, ça. Tu t'en doutais au fond de toi. « J'm'en doute » répondis-tu en baissant les yeux vers le sable. Puis elle reprit la parole et tu relevais les yeux vers elle. Un discours comme quoi elle avait toujours admiré sa meilleure amie, qu'elle aurait aimé être comme elle. « Billie, je n'ai jamais eu de sentiment envers Freja. Avec le temps elle est devenu mon amie, mais elle n'a pas réussi à me toucher comme tu l'as fais » répondis-tu en t'avançant dangereusement vers elle. Tu pris le risque d'attraper une de ses mains, dans la tienne. « Oui, quand j'étais dans la rue j'ai couché avec Freja. Elle m'a offert un toit, elle m'a fait rencontré des gens, elle m'a aidé et elle m'a soutenu dans un moment où j'étais perdu » commenças-tu à dire à la norvégienne. « C'est arrivé, c'est fait ! J'peux pas revenir en arrière. Mais bordel, Billie, ca n'a aucun sens pour moi ! C'est toi qui compte, seulement toi. Sans Freja on ne se serait jamais rencontré. Pour elle non plus ça ne veut rien dire, on est ami maintenant. Je sais on couche pas avec ses amis. Mais c'est arrivé et j'suis désolé de te l'avoir caché comme ça » dis-tu simplement en continuant à parler assez rapidement. Tu attrapais sa deuxième main et tu te rapprochais un peu plus de la jeune femme. « C'est toi que j'aime, c'est toi celle qui fait battre mon coeur, c'est toi qui me rends heureux. Bordel, je t'aime Billie, tu t'en rends pas compte ? » dis-tu en sentant la tristesse t'envahir. Il pouvait se passer n'importe quoi à ce moment là mais tu avais été honnête et tu ne pouvais pas mieux faire.

La conversation avec Freja résonnait dans sa tête et elle n'arrivait pas à penser à autre chose. Elle avait mit du temps à venir, mais elle était là et c'était tout ce qui comptait. Si elle réagissait comme ça au fond, en dehors de la jalousie et du manque de confiance en elle, c'était bel et bien parce qu'elle ressentait quelque chose de très fort pour le jeune marin. Elle l'écoutait parler, et elle comprenait bien son point de vue. Seulement, l'image dans sa tête ne partait pas. Elle n'est pas que ton amie, c'est ta colocataire, tu l'a vois tout les jours et y'a rien qui me dit que ça ne recommencera pas. dit-elle tristement, elle était en colère, mais elle se laissa quand même prendre la main, comme si elle n'arrivait pas à se détacher de lui. L'amitié fille garçon, elle y croyait rarement alors encore moins l'amitié fille garçon avec son copain. Même si tu me dis qu'il n'y a que moi, si elle t'as déjà assez attiré pour que tu la baises, ça peut recommencer. Ça part pas comme ça une attirance. rajouta-t-elle. Aucune fille au monde n'aurait envie que son petit ami habite avec son ex plan cul après tout. Elle releva tout de même la tête vers lui en entendant ses derniers mots. C'était la première fois qu'il lui disait qu'il l'aimait. Il est vrai qu'elle aurait préféré qu'il soit dit dans d'autres circonstances mais, malgré tout, ça lui faisait quelque chose. Moi aussi je t'aime, et c'est pour ça que j'peux pas accepter ça. dit-elle en secouant la tête, libérant ses mains. Elle aurait voulu lui sauter au cou et l'embrasser, mais la fierté était plus forte que le reste. Il avait beau lui dire ce qu'il ressentait, tout ce qu'elle voyait, c'était les faits.Je n'arriverais plus à vous voir comme de simples amis. dit-elle, le regard triste.

Ca y est, cette conversation allait prendre un tournant que tu n'allais pas aimer. Mais c'était ainsi. Tu vais joué au con et tu savais qu'il y aurait des représailles après tout. « Mais il n'y a rien entre nous » répétas-tu sans cesse. Tu ne voulais pas t'énerver, tu ne voulais pas être ce monstre qu'elle ne connaissait pas encore. Tu voulais éviter de lui montrer cette facette de toi lorsque tu es énervé. Mais ca commençait à monter, petit à petit. Il y avait eu une attirance entre vous, c'est certain, mais tu n'en avais plus à son égard. Comment lui faire comprendre que Freja ne représentait qu'une amie ? Elle avait besoin d'une preuve formelle, mais tu ne savais que faire pour le lui montrer. « Mais il n'y a rien entre nous » répétas-tu encore une fois. Les larmes te montaient aux yeux. Tu voulais vraiment qu'elle comprenne. c'était la première fois que tu lui disais que tu l'aimais, la toute premiere. Tu aurais voulu faire ça autrement, mais il fallait qu'elle l'entende. Elle détachais ses mains des tiennes et ton coeur se fissura. « Mais écoute moi bon sang ! » commenças-tu à crier une fois qu'elle ai terminé de parler. « Aujourd'hui, j'ai trente ans. Aujourd'hui je voulais te montrer à quel point je suis amoureux de toi. T'es la seule personne qui me fait vibrer, t'es la seule personne que j'aime inconditionnellement. Même mon frère ne peut pas rivaliser avec ça » commenças-tu en te reculant d'elle. Tu passais une main dans ta nuque en te tournant face à la mer un instant, le temps de rassembler tes mots et tu te retournais vers elle. « T'es la fille la plus fantastique que j'ai pu rencontrer ici. Arrête de te dévaloriser, arrête de dire que j'te mérite pas. Tout ça, c'est totalement faux. Tu as su m'accepter avec mon passé et mes défauts. Tu es la meilleure personne qu'il soit. Tu es belle, tu es gentille, tu es douce, tu es fidèle. De quoi as-tu besoin de douter ? Je t'aime, Billie, je t'aime tellement » repris-tu avec les larmes aux yeux. « Je suis tellement désolé, tellement, tellement désolé » finis-tu par dire en prenant ton visage entre tes mains.

La jalousie, c'était quelque chose qui pourrissait la vie de n'importe qui dans le monde. Mais surtout dans celle de Billie, n'ayant pas confiance en elle, elle n'avait connue que ce sentiment là. Mais la jalousie, ça faisait mal aussi. Elle ne ressentait pas ça volontairement, c'était plus fort qu'elle. Alors que le marin répétait qu'il n'y avait rien entre sa meilleure amie et lui, elle n'arrivait pas à le croire. Pour elle, ce n'était pas possible autrement, elle ne voyait pas les choses de cette façon. Elle voyait bien que les larmes lui montaient aux yeux et ça lui brisait le cœur de le voir dans cet état, à cause d'elle. Et si ça recommence hein ? Je ne m'en remettrais pas que tu me brises le cœur. dit-elle d'une voix triste. Elle le voulait pourtant, lui faire confiance, mais elle n'y arrivait pas. Toute sa vie, elle avait été naïve et ça lui été retombé dessus. Elle ne pouvait pas. Elle se recula par réflexe, quand il commença à crier, n'étant que trop habitué à la violence, elle avait garder certains souvenirs. J'voudrais te croire, mais comment tu veux que j'y arrive si tu me caches des choses de la sorte ? J'veux dire, c'est pas juste un plan cul, c'est ma meilleure amie et ta colocataire. C'est pas un détail négligeable. Cependant, son regard finit par s'adoucir devant le discours du jeune homme. Qui ne craquerait pas au fond ? Il lui dévoilait son cœur et elle s'obstinait à le rejetait. Elle se sentait un peu honteuse au fond. Elle s'approcha de lui et prit les mains qui cachait le visage du jeune homme. Je t'aime, Florian. Et j'suis désolée, mais j'vais pas être facile à vivre, parce que j'comprends pas pourquoi moi et pas elle. Parce que t'as caressé son corps comme t'as caressé le mien. Je suis comme ça c'est tout, j'ai besoin de savoir que t'es à moi. dit-elle tristement en plantant son regard dans le sien.

Bon sang, c’était horrible de se faire comprendre. Billie était une fille que tu aimais énormément et tu ne lui avais jamais dis, parce que tu avais peur de sa réaction. Mais tu avais eu cette terrible envie de lui faire comprendre, encore plus maintenant. « Mais ça ne se reproduira pas, j’te le promet. C’est pas arrivé depuis des années, j’te le jure » finis-tu par dire en parlant assez vite. Tu étais comme ça quand tu étais nerveux. Tu parlais vite et tu ne faisais pas attention à ce que tu disais, ni comment tu le disais. Mais là, tu avais vraiment ce besoin intérieur de lui dire que tu ne voyais qu’elle dans ta vie. « Bordel, ça s’est produit un temps mais c’est fini ! C’est toi qui est dans ma vie, c’est toi la femme que j’aime, c’est toi avec qui je veux construire mon futur. On aurait jamais du te cacher ça, ok. Mais c’est rien ! C’est rien » finis-tu par dire d’une voix assez triste. Les larmes sur tes yeux commençaient à se former, et tu détestais cette face de toi qui craquait rapidement lorsque quelque chose te tenait à coeur. C’est pour ça que tu avais tourné ton regard vers la mer, loin d’elle pour ne pas croiser son regard. Puis, tu revins vers elle, une larme roulant sur ta joue, cachant ton visage entre tes mains. La brune attrapa tes mains pour les dégager de ton visage et tu plongeais ton regard dans le sien. Elle t’aimait en retour, tu avais peur qu’avec les révélations qui avaient été faites, elle te dégage aussi sec. « Non, j’ai pas caressé son corps comme j’ai caressé le tien » répondis-tu simplement lorsqu’elle avait finit de parler. « Toi, je t’aime. J’ai envie de rester avec toi. Avec Freja, c’était une histoire de cul. Je sais que c’est dur à entendre mais maintenant elle et moi on est amis, et je l’apprécie beaucoup » continuas-tu un instant, et tu marquais un temps de pause. « Mais c’est toi, y’a que toi. C’est comme ça, me demande pas pourquoi. Tu me fais vibrer, tu me fais me sentir vivant. J’ai envie d’être près de toi, d’être toujours à tes côtés. Et je suis vraiment désolé… » finis-tu par dire en balayant cette larme qui roulait le long de ta joue.

Elle voulait le croire, elle ne demandait qu'à le croire. Une petite voix dans sa tête lui disait qu'il était sincère et une autre lui disait qu'il y aurait toujours un risque puisqu'ils vivaient sous le même toit. Mais, en même temps il s'agissait de sa meilleure amie, ce n'était pas non plus n'importe qui. La jeune norvégienne était totalement perdue et elle détestait ça. La jalousie ça fait un mal de chien, quoi qu'on en pense. Elle voulait le croire, de tout son cœur, elle avait juste terriblement peur. J'espère que je peux te croire. dit-elle d'une petite voix. Elle écouta le marin parler, la tête regardant ses pieds puis elle leva les yeux vers lui. C'est pas rien, c'est ta colocataire, ma meilleure amie et toi, toi t'es à moi. dit-elle d'une petite moue. Elle l'aimait cet homme, maladroitement mais elle l'aimait. Elle ne savait juste pas comment le lui dire, la jalousie étant plus forte que le reste. Ça lui brisait le cœur de le voir dans cet état pour elle et au fond, elle s'en voulait d'avoir réagit comme ça. Il était tout ce qu'elle avait, il représentait tout. Elle entendait bien ce qu'il disait, mais, elle avait toujours mit Freja sur un piédestal sans même sans rendre compte. Il faut dire que sa meilleure amie était tellement belle. Et Billie elle, elle manquait cruellement de confiance en elle. Tu me le promets ? demanda-t-elle a son marin, après avoir écouté ses mots, qui lui réchauffait le cœur. Il lui avait déjà promis, rien que dans cette conversation, mais elle était comme ça Billie, elle avait besoin de réentendre les choses, d'être rassurée. Il fallait que ça s'encre dans sa tête. Ne m'abandonnes jamais, c'est tout ce que je te demandes, parce que je ne m'en remettrais pas. dit-elle en se glissant dans ses bras. T'as rallumé les étoiles dans mes yeux alors que je pensais qu'elles ne brilleraient plus jamais alors j'peux pas t'imaginer avec une autre, jamais.

HJ:

La voir dans tout ses états pour cette histoire, tu ne pouvais plus le supporter. Alors tu avais fais comme tu pouvais pour te justifier, pour lui expliquer qu’il n’y avait qu’elle dans ta vie. Et c’était vrai. Maintenant, tu te voyais bien avec elle pendant un petit bout de ta vie. Et tu avais envie de finir cette conversation au plus vite. Billie te faisait changer ton avis sur l’amour, sur la perception de ce sentiment que tu pensais mauvais pour toi. « Tu peux me croire, je te le promet » répondis-tu, l’air suppliant en prenant une de ses mains dans les tiennes. C’était ainsi, ce que tu essayais de lui faire comprendre. Tu ne voulais pas la perdre, tu n’arriverais pas à la perdre en réalité. « Je le sais ça, Billie. I’m totally yours, i swear. » dis-tu avec un maigre sourire. Tu avais peur qu’elle te jette, tout ça pour quelques coucheries sans importance avec Freja. Mais tu ne pouvais pas rayer la brune de ta vie non plus. Elle était devenue ta colocataire, elle t’avait sorti de la rue et c’était devenue une amie proche avec le temps. Tu savais très bien que la norvégienne n’avait que très peu confiance en elle, et tu essayais de lui expliquer que tu n’étais qu’à elle et que tu ne changerais pas. « Je te le promet, vraiment. Tu es la seule dans ma vie » dis-tu en allongeant ce sourire sur le coin de tes lèvres. Alors tu la pris dans tes bras, comme pour terminer cette conversation. Les mots qu’elle venait de te dire te touchait vraiment. Et tu la serrais un peu plus fort. « Tu m’as fais croire en l’amour, tu m’as donné envie d’être meilleur pour quelqu’un d’autre que ma famille, tu m’as donné foi en mes sentiments et à les assumer pleinement » répondis-tu simplement, avec la jeune femme dans les bras. « Je t’aime, Billie, t’imagines pas à quel point » ajoutas-tu pour clore ta phrase.