Voluntary ignition. ft Aeden

Playing with fire without moderation. aeden & hans

Hans est loin d'être un homme sage. Il aime jouer de ses charmes n'importe où il se trouve. Il aime jouer aussi de ses talents. Il ne les divulgue pas tous, surtout quand il est en dehors de la scène. Mais ayant un temps fait son boulot dans la rue. Il s'amuse encore à faire l'artiste dans les lieux ou il s'attarde. Cela peut lui prendre partout. Devant la caissière qui attire son regard, alors qu'elle s'occupe de passer ses achats devant le scanner. Cela peut être dans le bus face à une grand-mère qui en perd son dentier. Ou bien pleine rue pour titiller les passants qui osent lever les yeux médusés. Pourvu que le cracheur de feu attire sur lui l'attention et d'un coup, d'un seul la magie opère. Et il en abuse d'avantage quand quelqu'un lui plait. Cela fait rire les gamins quand les flammes maitrisées obéissent à ses ordres. Ou bien que les lames apparaissent et disparaissent comme si l'univers les avaient aspirées. Mais ce qu'il cherche c'est à envouter. Oui Hans est un grand joueur et il a l'art et la manière de le faire. De rendre curieux ceux et celles qui l'entourent. Il ne demande pas d'argent en échange, il en gagne assez au cabaret. Ce qu'il veut surtout se sont des regards qui s’électrisent face à la dextérité qu'il met dans ses gestes. Face au danger qu'il frôle avec facilité. Ce qu'il attend de ces moments c'est qu'on s'approche de lui pour lui en redemander encore, ou bien pour une explication. Qu'il ne donnera pas, parce que cela fait partie de ses secrets. Peut être qu'il aura plus. Comme une étreinte charnelle, quand au milieu des spectateurs improvisés, se cachent des courbes qui l'attirent. Et son regard se fait aiguisé, avisé quand il voit une personne, femme ou homme qui le tente.

Mais quand Hans entre dans le bar, il n'a aucune idée précise derrière la tête. Juste une envie de boire une bière fraiche après avoir fait un bon tour de moto. D'ailleurs la belle 750 est garée devant l'entré, au regard de tous. On peut même, vu comme elle est personnalisée, devinait qui en est le propriétaire. Il passe par le bar, demande une pression et puis s'installe à une table, pas loin de la porte pour surveiller son joujou. Il pose son casque, lui aussi aux couleurs flamboyantes de flammes. Puis il porte sa boisson à ses lèvres, le regard au aguets surveillant ceux qui entrent et qui sortent. Qui sait il pourrait bien trouver un corps à caresser. Puis il y cet homme qui attire d'avantage son attention. Une silhouette et des traits qu'il a déjà croisé. Il a une bonne mémoire Hans, et encore plus quand la silhouette lui a tapé dans l’œil. Et puis il y a le regard d'un bleu perçant, profond. Si profond qu'on a envie d'y plonger dedans. Et il ne se gêne pas pour mater le beau gosse plus âgé que lui certe, mais terriblement bandant et sexy. Il a un coup de chaud qui vient lécher ses reins et taquiner son entre jambe. Il s'en mord même la lèvre. Putain lui je le mettrais bien dans mon plumard. Ce n'est pas la première fois qu'il se le dit. Parce que oui ils se sont déjà croisés, Hans c'est même fait remballer alors que le mec faisait son jogging et que lui était en moto. Rien que le son de la voix de l'inconnu lui avait fait de l'effet. Et là il se trouve à sa porté. Il le regarde toujours avec insistance, il pousse même la chaise face à lui pour l'inviter à venir le rejoindre. « J'ai horreur de boire seul. » Voilà ce qu'il balance tout haut. Une femme s'approche à ses mots surement décider à poser son fessier sur la chaise poussée. « Non ce n'est pas à toi que je m'adresse ma jolie. Mais au beau brun ténébreux qui vient de rentrer. C'est pour lui l'invitation et lui seul. » Sa voix est calme mais ferme. Il ne la regarde pas. Elle n'existe même pas. Hans l'entend juste marmonner certainement vexée par les mots prononcés. Mais il s'en branle. Il attend juste que celui qui le tente avec déraison s'installe en face de lui. Une fois qu'il l'aura dans son viseur, il n'aura plus qu'à le charmer.

vmicorum. / Dublín & villetchuckie

La garde de trop. J’ai eu du mal à l’encaisser, celle-là. J’ai dormi quelques heures, au petit matin, mais c’est peine perdu pour pouvoir dormir en paix. J’ai des pensées qui tournent dans le crâne alors j’ai fais la seule chose qui puissent me vider un peu la tête : bricoler. Torse nu et sous le regard de Dustin, j’ai repris le chantier de la cuisine. J’en ai commandé une nouvelle car l’autre faisait vraiment tâche dans le paysage, avec la peinture que j’ai refait dans le salon. Circé serait là, elle dirait encore que je suis impossible, que je ne peux pas rester en place et que je ne suis jamais content. Elle n’aurait pas tort, cela dit. Il faut croire que je suis un éternel insatisfait. Soudain, je me dis que ça fait longtemps que je n’ai pas entendu une demoiselle jouir sous mes coups de reins, entre les murs de ma maison. Je soupire en froissant légèrement le plan sous mes doigts. Une demoiselle ou un homme, d’ailleurs. Il serait peut-être temps de sauter le pas, depuis le temps que les regardent seulement de loin. Je me dis que ce soir, je vais sortir un peu et ça va sans doute me défouler, me sortir un peu la tête des sonneries de scope et autres stimuli de la réanimation. J’ai passé la journée dans ma maison, une cigarette aux lèvres de temps à autre, à continuer de monter cette foutue cuisine.

Après avoir tout laisser en plan et une bonne course le long de la plage avec Dustin, je passe sous la douche. L’eau dévale ma peau, délassant mes muscles. Une fois sorti, l’épreuve du dressing. Quoi porter ? Cette éternelle question. Je choisis une chemise blanche, bien ajustée, laissant quelques boutons ouverts. Un jean noir et un perfecto assorti. Dernière caresse à Dustin, qui ronfle comme une masse dans le jardin, avant de s'engouffrer dans l’Audi. Le Elm Street, ma cible pour ce soir. Je pousse la porte, il y a du monde aujourd’hui. Je lance un sourire au barman, que je commence à bien connaître. Au bout de sept ans, ça commence à faire un paie. Je lève le regard et me fige, un instant. Deux iris clairs qui me scrutent, cet homme assis sur son tabouret. J’arque un sourcil. Ce minot pourrait presque être mon fils, ça m’amuse. Enfin, je ne pensais pas ça quand je l’avais croisé la première fois. Je courais tranquillement, les écouteurs dans les oreilles, et je me suis rendu compte qu’on me regardait comme si j’étais un vulgaire steak. C’était lui, sur sa moto. Il s’est fait remballé, le garçon. Je l’avais renvoyé dans les jupes de sa mère, illico. S’il me voulait, il fallait qu’il fasse bien plus fort. J’avance doucement, entre les buveurs un peu bruyants, ne le quittant pas du regard. Il dit quelques mots en désignant le tabouret en face de lui. Je vois une jolie blonde qui allait prendre la place mais elle s’éloigne, renfrognée, après que je l’ai vu prononcé quelques mots. Je me retiens de sourire, amusé. Il a raté une occasion de draguer, le petit. J’arrive à sa hauteur et m’assoit, les jambes vers lui. Le barman vient face à moi et je reporte mon attention sur lui, tendant une main vers lui. « Salut, mec. » Franche poignée de main et sourire. « Jameson sans glace, s’il te plaît. » Rien de plus que du whiskey bien de chez moi. Je tourne la tête vers la direction où la jeune est partie, petit sourire au coin des lèvres, avant de reporter mon attention sur lui. « Certes, elle n’avait pas l’air d’avoir un QI très élevé mais tu as raté une occasion de draguer. » Mon regard azur croise le sien, arquant un sourcil. « Dommage pour toi, garçon. » Je jouais avec lui, comme un chat avec une pelote de laine. J’étais certain de ses intentions, à savoir me mettre dans son lit. Ce n’est pas très compliqué, vu comment il me regarde, mais je voulais le voir galérer un peu. Je venais de trouver ma distraction de la soirée, à voir où tout cela allait mener.

Playing with fire without moderation. aeden & hans

Hans n'est pas homme à avoir froid aux yeux. Il se moque aussi du regard des gens ou bien de ce qu'ils disent. Se donner en spectacle cela fait parti de ses gênes. Attirer l'attention cela coule dans ses veines. Il se moque qu'on le prenne pour un provocateur, pour un petit con insolent, quand il a quelque chose en tête et bien il ne l'a pas ailleurs. Alors il n'éprouve aucune honte quand il y va cash, quand il fait du rentre dedans à un mec ou une gonzesse. Il ne cache pas non plus ce qu'il pense, et ne se prive pas de remettre en place ceux qui viennent se mettre en travers de sa route. Hans joue tous les jours avec le feu et avec des lames tranchantes, alors rien ne lui fait peur. Le cracheur de feu est carrément une tête brulée et encore plus quand il se trouve face à une homme qui le fait saliver et qui a osé le remballer. Le jeu en devient bien plus intéressant, rien n'est amusant si la prise est trop facile. Il aime qu'il y ait du sport, une lutte comme une prémices à une suite bien souvent savoureuse et intime. Alors quand Hans le voit entrer dans le bar, il met rapidement le jeu en place. Parce que oui ce mec lui a tapé dans l’œil et qu'il voudrait bien se frotter à lui de bien des façons. Des indécentes comme des insolentes. Lui faire oublier sa sagesse. Et lui faire tourner la tête. Alors il se lance. D'abord en le dévorant du regard et puis en l'invitant à sa table. Il remballe une fille, trop blonde peut être. Enfin il l'a à peine regarder. L'homme au bar ayant toute son attention. Il ne le lâche pas des yeux quand il vient vers lui et qu'il s'assoit sur la chaise qu'il a poussé express.

Hans le laisse saluer le barman, passer sa commande. Il fronce un peu les sourcils quand il le voit commander un whisky. Putain de boisson de merde. Il en garde un très mauvais souvenir, il avait à peine quatorze ans quand il a pris la première cuite de sa vie et c'était au whisky. Depuis il a une aversion pour cet alcool. Que même le nom d'une marque le met mal à l'aise, mais bon les yeux bleus du mec en face de lui, efface toute notion de ce sentiment. L'artiste sourit quand l'homme sur lequel il a jeté son dévolu, lui parle de la blonde qu'il a gentiment remballé. « Je n'ai raté aucune occasion de draguer beau gosse. » Il soutient le regard océan. « Pourquoi dommage, j'avais une autre idée derrière la tête. » Toi et ton cul posé sur cette chaise. « Et je ne voulais pas qu'on vienne se foutre en travers. Elle trouvera un autre passe temps. Et j'ai passé l'âge d'être appelé garçon. » Il joue de sa voix tout en se mordillant les lèvres. Il attrape son verre pour en boire quelques gorgées. « Pas de jogging aujourd'hui ? » Une façon de lui montrer qu'il ne l'a pas oublié, et que ses traits sont bien restés graver dans sa mémoire. « Moi c'est Hans .. » Difficile de ne pas saisir son accent allemand quand il prononce son prénom. Il ne cherche pas à le cacher non plus. « Et toi ? » Et il lui tend sa main ou quelques traces de brulure, du à son dernier spectacle, sont visibles. Faut dire qu'il est tombé sur un con quand il a demandé un volontaire dans le public. Mais cela fait parti du métier de se bruler, comme de se tailler. Il compte bien une fois la main en son pouvoir, s'attarder un peu pour en savourer la douceur. « Je cours aussi même si parfois c'est plus sympa de regarder ceux qui courent. » Surtout quand ils ont une chute de rein et un cul comme le tien. Il ne dit mot mais ses yeux trahissent surement ce que le regarder courir à éveiller dés la première fois. Éveil renfoncer par le fait que le beau gosse avait envoyer chier le cracheur de feu. Oui il lui plait et il compte tout mettre en œuvre pour arriver à ses fins. Et s'il faut jouer et bien Hans jouera, cela l'affamera d'avantage et rendra la suite bien plus exquise. La récompense étant bien plus enivrante quand la quête demande de l'expérience et de la dextérité.

vmicorum. / Dublín & villetchuckie