Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: just say yes...; pv.aeden Ven 9 Aoû 2019 - 18:31
♛ just say yes... ;
i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now
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L'Elm Street est bondé, comme presque à chaque fois qu'Olivia vient. L'exception ne se fait pas, en ce vendredi soir. Elle a bien voulu sortir malgré sa fatigue, mais elle regrette quelque peu, maintenant qu'elle a un coup dans le nez et qu'elle ressent tous les effets de l'alcool. La chaleur n'aidant pas, à sa table du fond... Aucune d'entre elle et ses copines ne fument, Olivia n'a donc pas de possibilité d'excuse pour sortir prendre l'air. Elle demande à l'une d'entre elles -celle qui semble toujours dans la lune- si elle veut l'accompagner devant le bar pour se ressourcer, mais la réponse est négative. Pas découragée, Olivia fait passer cette question comme une annonce, sauf qu'aucune des filles n'est motivée. La blonde se lève dans un haussement d'épaules. Tant pis, elle ira seule. Elle n'en a que pour deux minutes, juste le temps de respirer un air un peu plus frais que celui qui lui vient du ventilateur placé non loin de leur table.
Sa robe noire est peut-être un peu trop moulante, Olivia a du mal à la faire rester sous ses fesses. Pas très malin de sa part d'avoir revêtu une telle tenue. Heureusement que l'une de ses amies la véhicule, ce soir... L'esprit embrumé et parasité par la musique beaucoup trop forte dans le bar, Olivia n'entend pas ses épais talons claquer sur le sol en pierre de l'établissement à mesure qu'elle se dirige vers la porte de sortie. Elle sent quelques regards peser sur elle mais ne s'en inquiète pas. La porte s'ouvre sans même qu'elle ait à se saisir de la poignée, il n'agit d'un homme à la coupe en brosse qui la laisse passer devant lui pour sortir. Olivia le remercie, et s'arrête quelques secondes après la porte. L'air plus frais de l'extérieur lui fait un bien fou. Elle se sent respirer à nouveau.
Désireuse de ne pas retourner tout de suite auprès de ses copines, elle s'éloigne de quelques pas de la porte pour s'adosser au mur du bar. Elle ne tarde pas à se faire rejoindre par l'homme qui lui a tenu la porte, qui commence à tenter de lui faire la conversation. Olivia tente, avec toute la plus grande diplomatie du monde, de refuser ses avances, ce qu'il n'accepte pas. Il commence à élever la voix sur Olivia, qui prend peur. Elle cherche un instant autour d'elle quelqu'un qui pourrait l'aider, mais personne ne semble avoir vu le déroulé de la scène. Le dos plaqué contre le mur, Olivia n'a pas de possibilité de s'écarter, car l'homme est deux fois plus imposant qu'elle.
- Laissez-moi tranquille, je vous dis ! s'exclame-t-elle, espérant qu'un peu plus de véhémence va faire reculer l'homme, ou que l'éclat de sa voix va attirer l'attention d'un autre fumeur du bar présent non loin.
CODAGE PAR AMATIS
Invité
Sujet: Re: just say yes...; pv.aeden Ven 9 Aoû 2019 - 22:10
Ce soir, une de fois n’est pas coutume, soirée au Elm Street de prévu. Je crois que j’ai vraiment besoin d’évacuer la pression du boulot, ça passe par multiples manières. Passer de bons moments dans mon repère, un verre à la main en fait parti. Non, je ne passe pas ma vie avec ma perceuse/visseuse non plus, même si on partage beaucoup ensemble. C’est la nana de la maison, elle le sait. La seule que j’accepte, d’ailleurs. En attendant, je l’ai laissé au tiroir pour rejoindre mes confrères, en cet étouffant jour d'août. Il n’est pas rare que l’on sorte du cadre du travail pour garder de bons liens professionnels. C’est ça aussi, une équipe. Je ne suis pas forcément en avance mais je prends quand même le temps de fumer une cigarette à l’extérieur du bar, bien bondé en ce vendredi. En cherchant dans les poches de mon jean et ma veste en cuir clair, je me rends compte que je n’ai pas de feu sur moi. Je grogne, cigarette au bec. Je tourne la tête et je vois cette brune, une véritable sirène solitaire. Ni une ni deux, j’attaque. Je suis le plus grand prédateur d’âme esseulée, on ne me changera plus ou alors, il faudrait un sacré miracle. Sourire aux lèvres, je discute avec elle. Il ne m’a fallut que quelques minutes pour déchanter. La demoiselle est terriblement ennuyante, est-ce si difficile d’avoir une femme avec un QI supérieur à celui d’un bulot ? En plus, elle me tape un monologue sur sa conception de la famille, des délires de femmes auxquelles les ovaires les démangent méchamment. Qu’est-ce que je m’en fous, c’est incroyable. Je me suis mis dans cette galère comme un con et je vais devoir m’en défaire. C’est bien ma veine.
Soudain, j’entends des éclats de voix derrière cette femme. Je fronce les sourcils, je ne crois pas avoir rêver. Je regarde et là, je vois un homme qui semble importuner une blonde. Je me dois de jouer mon chevalier dans cette histoire, quitte à me faire casser la figure. Au moins, il y a une flopée de réanimateur sur place, c’est bon signe pour moi. C’est mon échappatoire pour quitter cette sauvage, je m’élance alors vers cette blonde. « Chérie ? » lançai-je, tout haut. Rien de mieux pour arrêter un type en rut. Enfin, pas moi. « Chérie, je te cherchais partout, bon sang ! » Le type s’est reculé de quelques pas et moi, je joue la surprise en le regardant. « Mais tu fais quoi, mec ? » Soudain, je tourne la tête vers la blonde et là, j’ai presque les yeux qui s’écarquillent alors que je pose ma main dans le creux de ses reins, jouant le faux amoureux de l’histoire. Cette blonde, Olivia. L’infirmière qui a failli me faire foirer une intubation, je me souviens bien d’elle. Je secoue légèrement la tête, la regardant de la tête aux pieds un instant. Doux jésus, regardez-moi ça. Si ma mâchoire pouvait se décrocher facilement, elle serait déjà au sol. Je me reconcentre sur le type, que je regarde maintenant d’un oeil mauvais. « Je te conseille de dégager en vitesse, ça va mal finir sinon. » Le ton dur, je ne le loupe pas. C’est que je suis presque bon dans le rôle du copain jaloux. Je me claque intérieurement, ne parlons pas de malheur. Il finit par s’éloigner, sans doute dégoûter. Je viens faire face à l’infirmière, dégageant ma main. Elle n’a pas l’air si bien, la demoiselle. J’enlève ma veste pour la poser doucement sur ses épaules. « Décidément, tu aimes le frisson, toi. » dis-je avant de ricaner légèrement pour détendre l’atmosphère. Je fais référence à ce fameux jour où elle a attiré les foudres de médecin que je suis. « Est-ce que ça va ? » Quelle question stupide mais qu’est-ce que je peux dire d’autre ? « Je suis arrivé pile à temps, à ce que je vois. » J’ai un petit rictus qui ressemble plus à une grimace. Les femmes, on les caressent et on les fait hurler de plaisir. Aucune autre raison n’est valable. Je glisse une cigarette entre mes lèvres et lui tend le paquet, j’ignore si elle est fumeuse. Je me rends compte que j’ai gardé le briquet de l’autre écervelée. Finalement, elle n’aura pas tant servi à rien.
Invité
Sujet: Re: just say yes...; pv.aeden Sam 10 Aoû 2019 - 0:33
♛ just say yes... ;
i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now
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Olivia s'est toujours dit que si elle venait un jour à assister à une scène dont elle est maintenant la victime, elle viendrait forcément en aide au ou à la harcelé.e. Elle s'attend tout naturellement à ce qu'on en fasse de même pour elle, surtout les femmes autour, mais personne ne semble prêter attention à l'homme qui est en train de la plaquer contre le mur en briques du bar pour tenter de lui faire accepter ses avances. Olivia commence à le repousser de ses bras, ayant décrété que sa politesse a des limites, quand un "Chérie !" retentit non loin d'elle. Elle a à peine le temps de chercher d'où il vient et à qui il est destiné qu'un homme de la quarantaine débarque en trombe et passe sa main dans le dos d'Olivia en lui précisant qu'il la cherchait partout. Elle comprend la mise en scène et répond :
- J'étais sortie prendre l'air, mais un con a décidé de m'emmerder alors que je lui ai rien demandé.
L'inconnu est de profil par rapport à Olivia, mais cette dernière n'a pas eu besoin de le voir de face pour le reconnaître. L'alcool ne l'en aurait pas empêchée non plus. Le Dr. Moriarty, qui la défend et... a sa main sur sa chute de reins. Tout à fait incroyable. Et surtout inattendu... Olivia a toujours des éclairs qui lui sortent des yeux, mais elle s'est quelque peu radoucie à ce contact rassurant. Le médecin n'est pas un inconnu, il peut bien lui passer sa main où il veut tant qu'il la sauve d'une situation particulièrement inconfortable.
Très bon dans le rôle du faux amoureux, le Dr. Moriarty permet à Olivia de se débarrasser de l'homme qui l'importunait, et c'est le coeur battant à tout rompre qu'elle se détache du mur quand son presque agresseur s'éloigne en grommelant des insultes. Olivia reprend son souffle, main sur sa clavicule. Le médecin avec qui elle a eu un accrochage cette semaine dans le service de réanimation lui lance qu'elle aime décidément le frisson, ce à quoi Olivia secoue la tête en haussant les sourcils, l'air de dire "Pas vraiment...", avant de se laisser poser une veste sur les épaules. Une veste au parfum... suave ? Et enivrant ? Peut-être est-ce l'alcool, cette fois.
- Ouais, ça va aller... répond-elle, fixant un point sur l'épaule du médecin histoire de ne pas succomber à l'envie de rendre qui s'empare du fond de sa gorge. "Je vous en dois une bonne, là..." murmure Olivia.
Elle resserre la veste sur ses épaules. Fragile, et affaiblie. Il fait plus frais que ce à quoi elle s'attendait. Le Dr. Moriarty lui tend son paquet de cigarettes, Olivia décline l'offre d'un geste de la main. Elle recule de quelques pas et s'adosse au mur.
- Merci infiniment... Vous êtes le seul à vous être soucié de moi. Enfin, même sans savoir que c'était... moi, fait Olivia, en référence à l'espèce d'altercation qu'ils ont eue cette semaine. "Personne n'avait l'air de vouloir bouger. Et... je ne vous aurais jamais pensé si chevaleresque et dévoué," avoue-t-elle dans un sourire léger.