Dress fitting. ft Elijah

Shopping rhymes with rascal. elijah & hans

Hans adore l'adrénaline, les trucs fous, quitte à mettre sa vie en danger. Il aime aussi le shopping, oui trainer dans les boutiques de fringues, faire des essayages, c'est aussi sa came. Et il en fait dés qu'il en a l'occasion. S'il le pouvait il dépenserait encore plus de fric dans les vêtements. Mais voilà faut bien qu'il paie le toit qu'il a sur sa tête et tout ce qui va avec, électricité, eau, bouffe, matériel pour son boulot, le véto pour ses animaux. Enfin le basique. L'achat de nouvelles fringues, c'est souvent son petit extra. La cerise sur le gâteau comme il aime à le dire. La plus part du temps le cracheur de feu a fait déjà du repérage, même s'il va souvent dans les mêmes boutiques. Il aime aussi se laisser surprendre et en découvrir d'autres. En tout cas quand il part en shopping, il sait qu'il en a pour l'après midi. Mais cela ne l'ennuie pas de faire que ça. Hans regarde même les autres essayer des vêtements. Du coup il prend une bonne douche, puis s'habille correctement. Un jean et une chemise à manches courtes. Il enfile son blouson de moto en cuir, même s'il fait chaud il préfère jouer la prudence. On ne sait jamais si un automobiliste lui joue un tour de con et qu'il tombe. Il n'en jamais eu d'accident pour le moment. Mais il sait très bien que sa peau nue, ou à peine habillée sur l'asphalte serait brulée. Puis il attrape son casque et son porte feuille. Une fois le moteur de sa moto allumée, il file à vive allure vers les rues du centre ville. Il trouve rapidement une place et il se gare.

Et c'est casque au bras que Hans commence à marcher. Il fait aussi du lèche-vitrine. Il s'attarde devant un magasin de lingerie fine, bavant presque sur les dessous présentés. Il entre dans une pâtisserie pour prendre un assortiment de viennoiseries. Parce que cela aussi le fait baver.  Il les grignotera tranquillement. Il reprend sa marche et entre enfin dans un magasin de vêtements pour homme. « Bonjour. » Il avance entre les rangées, commence à regarder. Les pantalons, les chemises, les shorts. Il ne fait pas attention aux prix, il marche au coup de cœur. Il a son budget et s'il le claque dans cette boutique et bien il n'ira pas ailleurs. Il prends deux pantalons en toile un noir et un marron, quatre chemises imprimées, deux shorts un beige et un bleu marine. Et il se dirige vers les cabines d'essayage, au passage une veste en toile attire son yeux. Il la récupère aussi. C'est là qui voit le mec. Un mec qu'il ne connait pas mais qui kidnappe son regard un instant. Lui aussi regarde les vêtements. Du coup il s'attarde un peu pour l'observer jusqu'à ce que le mec le voit à son tour. Il lui sourit, le salue et reprend la direction des cabines. Il entre dans une et commence à se changer.

Premier essai, le short bleu marine et une chemise imprimée style marin. Il sort de la cabine trouvant qu'il n'y a pas assez de place pour bien se voir. Il joue les mannequins  en fixant la glace. Hans prend des pauses, s'amusant de la situation. Et puis on ne sait jamais si quelqu'un le remarque et vienne le mâter, cela pourrait être encore plus amusant. Il ouvre deux boutons de la chemise, met une met dans la poche du short. Puis repart dans la cabine pour se changer. Enfin il garde le même short mais prend la chemise style hawaïenne. Et il repart pour un nouveau défilé d'abord chemise fermée et puis il ouvre tous les boutons. C'est là qu'il voit le mec. Celui qui a captivé son regard avant qu'il entre dans la cabine. « Re salut. » Sa voix est décontractée. Hans est tout à fait à son aise dans ce genre de rôle. « Est ce que tu trouves que cela me va bien ? Le short met assez en valeur mes fesses ? » Il soulève la chemise et se tourne pour que l'inconnu puisse voir si son cul mouler dans le tissu ressort bien. C'est une occasion comme une autre pour le cracheur de feu de s'amuser. « Et la chemise elle me fait un beau torse ? » Il tire un peu les pans de chaque côté pour offrir à l'inconnu la vision de son torse nu entouré du tissu. Et pour rendre le tout un peu plus sexy, il lui fait un clin et attend qu'il lui dise ce qu'il en pense.  

vmicorum. / Ichi & villetchuckie

Même s’il avait la possibilité de s’habiller exclusivement de la marque pour laquelle il travaillait, maison de couture chic et élégante qui proposait des vêtements qu’il adorait et qu’il pouvait avoir sur-mesure à loisir, Elijah aimait tout de même faire les boutiques. Pour changer un peu, pour se balader aussi et surtout pour regarder ce qui se faisait ailleurs, à la concurrence, dans le prêt à porter ou dans les marques un peu moins abordables. Généralement il était très critique et, lui qui était très classique, ne revenait jamais avec les bras chargés de paquets. Mais parfois il se laissait surprendre, parfois il trouvait des petites perles qui lui rappelaient combien il aimait les étoffes, les coupes différentes. Ses essayages dans les cabines lui rappelaient les heures qu’il passait dans sa chambre après avoir emprunté les vêtements de sa mère pour défiler dedans, ou simplement toucher les tissus si doux et agréables. D’aussi loin qu’il se souvenait, au plus grand malheur de son père, il avait toujours été animé par une passion démesurée pour les fringues. Cette après-midi il ne travaillait pas, nous étions samedi, il était en week-end. Mais ses jours de repos à Bowen étaient bien moins excitants que ceux à Sydney, la ville était bien plus petite, bien moins vivante et il avait aussi beaucoup moins de réseau. Alors pour ne pas s’ennuyer il avait décidé de faire un peu de shopping. Il avait vite déchanté en découvrant la zone commerçante de la petite bourgade, ici pas de boutique Hugo Boss ou Calvin Klein. Non, ici H&M côtoyait les dépositaires Billabong et autres marques de surfwear, comme si on baignait dans le cliché de la station de surf par excellence. Pourtant il entra finalement dans un magasin qui lui paraissait plus haut de gamme que le reste et tenta d’y trouver son bonheur. Il envoya gentiment la vendeuse à sa place, non il n’avait pas besoin de conseil, merci. Et il trouva quand même quelques tenues à essayer. Au rayon des pantalons il surprit le regard d’un homme sur lui. Il le fixa une seconde et le salua en retour alors que l’autre lui souriait. Étrange garçon… mais il ne s’en formalisa pas et continua son shopping. Après avoir fait le tour du magasin il avait trouvé deux pantalons un polo et une veste qu’il apporta en cabine non sans avoir eu un commentaire de la vendeuse : Très bon choix monsieur ! Evidemment que c’étaient de bons choix, il ne les aurait pas pris sinon. Oui, il était sauvage dans ce genre de situations, il aimait qu’on le laisse tranquille pour faire ses achats. Il s’installa dans sa cabine et enfila le pantalon le plus clair ainsi que le polo. Puis il sortit pour s’observer d’un peu plus loin, c’était toujours difficile de se faire un avis dans l’espace minuscule de ces cabines. En sortant il remarqua à nouveau le jeune homme de tout à l’heure, celui-ci semblait s’amuser à défiler dans l’espace essayage, à prendre des poses, à se trouver beau, visiblement. Il l’observait du coin de l’oeil dans la glace tout en regardant ce que la tenue qu’il avait passé donnait sur lui. Ces couleurs faisaient ressortir ses yeux, et ces coupes le mettaient en valeur, la vendeuse avait raison, c’était un bon choix. Il repassa dans la cabine chercher la veste qu’il passa. Elle était bien ajustée, cette marque était une vraie bonne surprise pour le coup. Et dans son dos l’autre continuait son défilé. Il le salua à nouveau, Eli se retourna alors, se décidant à se dérider enfin. Salut. Et l’autre lui demande cash de lui dire ce qu’il pensait de la tenue, à sa question il baissa les yeux sur ses fesses, qui étaient en effet tout à fait mises en valeur dans ce short. Il hocha la tête. La coupe est un peu courte, mais c’est ce qui se fait cette saison… il te va bien oui. Lui ne l’aurait jamais porté, il avait horreur des shorts. Stuart décela un accent étranger dans la voix du garçon, un accent agréable à entendre, ce n’était pas faux, malgré le fait qu’il se montrait un peu trop entreprenant face à un parfait inconnu, de quoi déstabiliser notre couturier un peu trop rigide. Le clin d’oeil qu’il lui adressa irrita d’ailleurs Eli, cependant il ne sut pourquoi, il s’approcha de lui, toucha le tissu de la chemise et grimaça. Tout dépend ce que tu recherches, elle n’est pas bien coupée et l’imprimé est fade, il ne te met pas en valeur. Un regard indiscret dans la cabine et il reporta son attention sur lui,il n'était plus le client à présent, mais bien le professionnel qui donnait un conseil avisé, même si son interlocuteur l'ignorait. L’autre chemise serait sûrement plus flatteuse… puisque tu veux mon avis. Il retourna dans sa cabine pour passer l’autre pantalon, un jean assez serré qui mettait à son tour ses fesses en valeur. Retour dans l’espace commun, l’étranger était toujours là. T’attends que je te demande ton avis ? Parce qu’il n’en avait pas besoin, il savait déjà. Un mince sourire se dessina malgré lui sur ses lèvres à cause du regard que l’autre posait sur lui. Il se sentit soudainement stupide.

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Hans et les fringues. C'est une grande histoire d'amour. Il adore essayer. Se regarder dans une glace. Jouer au mannequin. Et peu importe le monde qu'il y ai dans la boutique, ce n'est pas ce genre de détail qui le dérange. Bien au contraire s'il peut se faire admirer et mater et bien il en profite à fond. Alors là une fois les fringues choisies enfilées, et bien le cracheur de feu ne déroge pas à sa règle de conduite. En plus il se trouve que le mec qu'il a repéré en rentrant et lui aussi en train de faire un essayage. L'occasion est plus que parfaite pour la louper. Même si au départ il semble ne pas faire trop attention à Hans. Ou alors c'est une technique, en jouant l'indifférent l'inconnu se dit qu'il va titiller un peu plus le cracheur de feu et bingo cela fonctionne. Le voilà qui lui demande comme il le trouve, enfin comment il trouve ses fesses. Atout que l'allemand aime mettre en valeur. Son petit cul sexy attire souvent les regards, des hommes et des femmes. Qui ne se régale pas d'un bon petit cul ? Pas lui en tout cas. D'ailleurs Hans détaille aussi l'inconnu qui est vraiment pas mal dans les vêtements qu'il essaie. Il dirait même qu'il est à son goût. Un beau mâle à qui le cracheur de feu ne dirait pas non. L'idée même de se titiller dans la cabine d'essayage vient germer dans son esprit. Le sexe finira par te perdre un jour Hans. Mais ce n'est pas de sa faute s'il aime croquer dans les fruits charnels qui s'offrent à lui.

L'inconnu se décide à donner son avis, un peu court mais c'est ce qu'il se fait cette saison. Il semble encore plus pro que lui niveau fringues. « Merci. » Il accompagne son mot d'un sourire charmeur et d'un clin d’œil. Oui autant y allait en fond. Même si son regard ne dit pas encore j'ai envie de te bouffer beau gosse. Il l'allume un peu en jouant avec sa chemise. Il n'y a pas de mal à se faire du bien. Bon l'inconnu semble rester sur ses gardes, mais c'est mal connaître Hans. Parce que quand il y a une idée en tête et bien il faut qu'il aille au fond. Surtout quand cette idée est aussi alléchante et qu'en plus après hésitation s'avance vers lui. Ses yeux prennent tout de suite une autre lueur. Bon il est direct aussi et la chemise tant plaisante semble devenir bien fade avec les mots du beau gosse. « Okay. Tu as l'air de bien t'y connaître. » Il se retient de lui dire, qu'il peut s'il le veut tâter bien plus que la chemise. Hans le voit jeter un coup d’œil dans sa cabine. Elle peut parfaitement être assez grande pour un échange plus intime. Mais il ne parle que de la chemise. « D'accord je vais passer l'autre dans ce cas. » Tes désirs sont des ordres sexy boy. Et ni une ni deux, Hans quitte la chemise sans même entrer dans la cabine. Mais le temps qu'il attrape l'autre le beau gosse a filé. Puis il le voit ressortir de sa cabine changé. Hans est torse nu devant sa cabine l'autre chemise à la main. Mais ses yeux sont bloqués sur une chose. Le pantalon en jean que vient d'enfiler l'inconnu et surtout le cul que ce pantalon lui fait. Putain. Il se le taperait bien. Il reste bouche bée et doit même baver.

Hans pose la chemise sur son épaule, la tenant comme il tiendrait un blouson ou une veste. Insouciant d'être torse nu et de susciter un peu plus de regard. Il s'avance vers l'inconnu, le déshabillant du regard. « Avec un cul pareil tu dois rendre tes amants complètements fous. » C'est direct mais c'est Hans, il n'éprouve aucun malaise à parler de ce qu'il lui plait. « En tout cas moi il me rendrait chèvre. » Il s'en mord même la lèvre. Puis il enfile tout naturellement sa chemise. « Du coup comme elle me va celle là. Mieux que l'autre ? Parce que oui je veux ton avis. Et n'est pas peur de dire la vérité. Je préfère acheter des fringues qui me mettent en valeur et puis qui plaisent aux mecs ...» Il c'est approché de l'inconnu. « Qui me plaisent. » Leurs corps se frôlent, mais sans que cela saute aux yeux ou fasse volontaire. « Au fait moi c'est Hans. » Pourquoi tourner en rond. Le cracheur de feu c'est qu'il peut s'en prendre plein la tête face à son honnêteté. Mais il a la sensation que l'inconnu n'est pas indifférent à ses courbes, il cherche juste à s'assurer s'il voit vrai.  

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On ne pouvait pas dire que le couturier avait l’habitude de se faire draguer ouvertement en pleine journée et il ne pensait pas que ça arriverait dans une ville qu’il pensait aussi conservatrice que Bowen. Et encore moins alors qu’il faisait les boutiques en pensant être tranquille. Une fois qu’il s’était décidé à donner cet avis que l’autre semblait tellement attendre, il se doutait bien que ça attiserait son envie de jouer. Il  la voyait dans son regard, cette lueur taquine qui cherchait à pousser Elijah dans ses retranchements, qui guettait chacune de ses réactions, même s’ils ne se connaissaient pas. C’était d’ailleurs sûrement ce qui l’amusait, le garçon, qu’ils soient de parfaits étrangers. Evidemment qu’il s’y connaissait, les fringues c’était son rayon depuis toujours et à présent il bossait pour habiller les autres. Il avait du goût, c’était indéniable, il avait ce truc en plus qui avait fait son succès dans le domaine de la mode, mais ça, l’autre l’ignorait. Stuart se contenta de hausser les épaules en regardant le tissu avec dédain. Tu me demandes mon avis, tu l’as. Et comme si sa parole était d’or, le garçon commença à retirer sa chemise pour en changer. S’aurait pu être tentant de le regarder se déshabiller face à lui, d’admirer ce corps jeune et qu’il imaginait sans mal bien taillé. Mais s’aurait surtout été donner gain de cause à ce mec qui l’agaçait autant qu’il l’intriguait. Alors dès qu’il eut le dos tourné, Eli se retira dans sa cabine pour continuer son propre essayage. S’il pensait l’avoir aussi facilement, il se rendrait bien vite compte que le styliste n’était pas si simple à impressionner. En ressortant il remarqua que l’autre n’avait toujours pas enfilé sa chemise. Il ne s’était pas trompé, ce gamin était sacrément bien dessiné, en même temps ça allait parfaitement avec le personnage, celui qui voue un culte à sa propre personne. Un coup d’oeil furtif et il se concentra sur sa propre silhouette, celle que ce jean flattait parfaitement, il fallait bien l’admettre. Elijah n’avait pas le temps de traîner dans les salles de sport, il s’entretenait un peu mais il avait surtout un très bon métabolisme et un corps d’éternel gamin malgré la trentaine qui l’avait rattrapé depuis quelques années. Il sourit bien malgré lui au compliment détourné qu’il entendit dans son dos, remarquant le regard de l’étranger qui avait changé, s’il se voulait espiègle au départ, à présent il était carrément carnassier. Il ne manqua pas aussi de remarquer qu’il parlait de ses amants comme s’il était logique qu’Elijah soit gay, comme lui, visiblement. Il ne releva pas ce raccourci, à quoi bon, à une époque il aurait crié haut et fort qu’il était à 100% hétéro, à présent il n’était plus sûr de rien, pire il l’assumait presque. Je ne pense pas t’avoir demandé ton avis sur mon potentiel de séduction… mais merci. Se retournant pour regarder l’autre enfiler la chemises il pencha la tête en prenant un air plus sérieux et sans s’en rendre compte ils s’étaient retrouvés à quelques centimètres l’un de l’autre, Eli n’aurait su dire lequel des deux avait initié ce rapprochement. Pour se donner une contenance il tendit les bras et referma la chemise avec un deux boutons. J’suis qu’un mec que tu ne connais pas rencontré dans une cabine d’essayage… Avant de juger du résultat alors que l’autre lui donnait déjà son prénom. Si on admettait que j’en avais quelque chose à faire ou que tu me plaises, alors celle-ci serait bien mieux.  Nouveau sourire en coin, on ne pouvait pas déchiffrer ni dans les expression de son visage, ni la lueur dans ses yeux ce qu’Elijah pensait du jeune Hans, mais petit à petit il se prenait à ce jeu. Il se retourna pour regagner sa cabine, son refuge, du moins ce qu’il pensait l’être, sans se douter une seconde que ce mec avait des idées bien plus frivoles sur ce qu’il pourrait se passer une fois le rideau refermé. Juste avant de s’enfermer il jeta un regard dans la glace à celui qui ne le quittait pas des yeux. Elijah. Il fallait admettre que le jeu de miroirs étaient un brin excitant.

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Le petit jeu est plaisant. Hans le savoure tout en rebondissant sur chaque phrase. Jouant sur son envie de plaire. De plaire à l'homme qui se trouve dans la cabine à côté. De se plaire aussi car il attache beaucoup d'importance à l'image qu'il renvoie, sur scène comme dans la vie privée. Les vêtements étant la première chose que l'on voit quand le regard glisse sur une silhouette. Pour remarquer les courbes du corps mises en valeur par le choix des fringues. Bien entendu on peut s'attarder sur les traits d'un visage, la profondeur d'un regard, sur le galbe des jambes, le creux d'une chute de rein, l'arrondi des fesses ou la douce forme d'une poitrine. Mais si en plus le tout est enveloppé dans des vêtements qui tombent bien. C'est un point de gagné. Et cela rend la vision bien plus exquise. Alors oui Hans écoute les conseils du beau gosse qui semble en connaître un rayon. D'ailleurs le cracheur de feu l'avait remarqué à peine entré dans le magasin. Attiré par la silhouette élégante avant de regarder l'être en lui même. Et ni une, ni deux, une fois l'avis donné il se change sans aucune gêne devant sa cabine. Laissant le loisir à l'autre de l'admirer, s'il le souhaite, au moins au niveau de son torse.

Hans sourit, il distribue des regards charmeurs. Distille doucement ce qu'il pense tant par ses mots, que par sa façon d'être. Nullement mis à mal par le jugement que les gens pourraient porter. Il est bi, pas qui le crie haut et fort, mais il ne s'en cache pas. Il porte de l'intérêt aux deux sexes, et là c'est le jeune homme qui essaye en même temps que lui, qu'il l'intéresse. Lui non plus ne s'enquiquine pas de réserve pour lui donner son humble avis sur son fessier. Oui il doit en faire baver. Des hommes comme des femmes. Mais sur le coup Hans dirige plus l'idée que son cul plaise à des hommes. Une façon de le tester, de voir s'il va se rebiffer ou bien s'il va être réceptif à cet avis. Il ne relève pas plus cette petite remarque. Mais le cracheur de feu ne lâche pas l'affaire. « De rien c'est toujours un plaisir de voir des fesses mises autant en valeur. Et pour être franc il n'y a pas que les fesses. » Un clin d’œil appuyé avant que son regard ne s'égare encore une fois sur la silhouette désirable et désirée. Oui il le croquerait bien. Et de bien des façons.

La distance s'effrite, rendant les deux corps plus proches. Hans continue son petit jeu de rentre dedans. Le lieu l'émoustille tout comme les idées qui titillent son esprit. Elles feraient surement rougir tout un régiment. Peut être même cet homme qui referme quelques boutons comme pour se préserver de cette vue qui se veut tentatrice. Il sourit à ses mots, balance son prénom ouvrant d'avantage la porte sur le chemin du rapprochement. « On fait de belles rencontres dans les cabines d'essayage. » Pas qu'il drague souvent dans ses lieux, mais il a eu la chance de mettre en place quelques petites scénettes croustillantes. « Du coup je dois en déduire que c'est dans cette chemise que je te plais le plus. » Hans arrange un peu la réponse du jeune homme à sa sauce. Espérant que lui aussi va lui donner son prénom. Mais il rejoint sa cabine, Hans ne le quitte pas des yeux, cherchant même à l'observer par le petit espace que laisse le rideau tiré. C'est encore plus excitant de le voir dans le miroir. Et cela a l'air de ne pas déplaire à Elijah .. « Enchanté Elijah. Tu essaies autre chose ? » La voix du cracheur de feu montre à quel point il serait partant pour le voir d'en d'autres tenues. « Je peux toujours t'aider si tu as des difficultés à quitter ce que tu portes. Ou bien pour enfiler une autre tenue. » Il n'y va pas par quatre chemins. « D'ailleurs je crois que moi je vais avoir besoin d'un coup de main pour déboutonner ma chemise. » Après tout c'est Elijah qui l'avait fermé alors logique qu'il lui demande son aide. Ce qui pourrait encore créer un nouveau rapprochement. Voir initier l'entrée de Hans dans la cabine du beau gosse. Et peut être un frôlement plus personnel. Hans est prêt à tout imaginer avec Elijah.
 

vmicorum. / Ichi & villetchuckie

Jamais Elijah ne s’était réellement posé de questions sur sa force de séduction ou sur les regards qui se posaient sur lui. Il avait toujours vécu pour son travail, c’était sa passion, sa raison de se lever le matin. Il n’était pas de ceux qui appréciaient les vacances, les loisirs, son exutoire c’était son job et rien d’autre. Il n’avait pas beaucoup d’histoires d’amour à son actif. Quelques femmes rencontrées ça et là, généralement des mannequins ou des professionnelles de la mode, parce que c’était dans ce milieu qu’il baignait et, il fallait bien l’avouer, il y avait de très jolies filles alors ça ne servait pas à grand chose d’aller chercher plus loin. Il n’avait eu qu’une poignée de relations sérieuses, avant Emma, qui aurait pu être une fille parmi les autres, s’il y avait pas eu ce petit truc en plus, cette attraction supplémentaire et ce besoin de l’un l’autre pour connaître une ascension professionnelle plus rapide, ça marchait comme ça aussi dans la mode. Mais depuis qu’il avait quitté Sydney et sa vie là-bas, toute sa vie, fiancée comprise, Elijah avait changé. Il avait pourtant tout plaqué pour une promotion professionnelle, ce qui impliquait plus d’investissement, pourtant il ne s’était jamais autant éloigné de son job qu’en ce moment, il n’avait jamais autant vécu pour lui qu’en retournant à Bowen. C’était un nouveau souffle, une bouffée d’air frais et étrangement ça boostait sa créativité. En sortant, en rencontrant d’autres personnes, des inconnus pour la plupart, c’était comme s’il comprenait mieux les besoins de ces autres, la façon dont ils avaient envie de s’habiller, d’être vus dans leurs vêtements. Et en rencontrant Eirik il s’était découvert une sensibilité qu’il ignorait posséder jusque là. Mais rien n’était simple avec son jeune amant, ils étaient dans une relation naissante et compliquée, parce que Stuart compliquait les choses, il n’était pas encore sûr d’assumer cette histoire ou de vouloir s’afficher avec un homme, ni de savoir jusqu’où il était prêt à s’inverstir. Alors s’aurait été plus simple de ne pas se poser de questions, de juste voir venir les choses, mais la simplicité, il ne savait pas faire. Voilà donc qu’il se laissait gentiment aborder par cet autre garçon à l’accent étranger et au charme particulier. Il laissait cet inconnu essayer de le séduire et d’en savoir plus sur lui, sans forcément en dire trop mais sans l’envoyer se faire voir non plus. Il s'esclaffa doucement en acceptant son compliment sur ses fesse… et le reste, baissant néanmoins les yeux, gêné de recevoir des fleurs, habituellement c’était lui qui jugeait les tenues des autres, pas l’inverse.
Alors qu’ils s’étaient rapprochés et qu’Eli tendait les bras pour refermer un bouton supplémentaire à la chemise du garçon, l’autre cherchait à capter son regard. Oui et je vois que ça t’amuse beaucoup ce genre de rencontre. Lui était un peu désorienté par cet échange, hésitant tout à tour entre s’enfermer à double tour dans sa cabine, ce qui serait difficile parce qu’il n’y avait qu’un rideau, alors pourquoi pas prendre carrément ses jambes à son cou… ou autrement continuer ce jeu de séduction qui semblait ne rien avoir d’anodin parce qu’Hans semblait le maîtriser totalement. Sans chemise ce serait sûrement mieux. Voilà ce qu’Elijah pensa en entendant la déduction de son interlocuteur. Mais il ne le dirait jamais. Il se contenta d’un sourire en coin légèrement amusé et de tourner les talons en envoyant son prénom à la volée. Il n’avait plus que la veste à passer, en vérité il n’avait pas réellement besoin de s’enfermer dans la cabine mais il retira le polo pour remettre son t-shirt à lui, qui irait mieux avec la coupe de la veste. Il ressortit rapidement en jetant un coup d’oeil à Hans. Merci, je m’en sors bien seul. Il enfila la veste en se regardant dans la grande glace, celle par laquelle l’autre ne perdait pas une miette de ses essayages. Ca fonctionne vraiment cette technique d’approche ? Traîner dans les cabines d’essayage pour essayer de draguer ? Il était dubitatif, quand aux méthodes de Hans et quand à la coupe de la veste, il était d’avis qu’elle le tassait, lui qui n’était déjà pas si grand que ça. Captant le regard du garçon il resta quelques secondes à le fixer à travers le miroir puis se retourna pour lui faire face. Il s’avança pour déboutonner la fameuse chemise. Un bouton, puis deux, puis… Tu penses que t’as encore besoin d’aide ou j’arrête là ? Lui aussi savait jouer, même s’il manquait d’assurance.

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Hans taquine et prend beaucoup de plaisir à ce petit jeu de séduction. Il n'éprouve pas de honte ou de gêne. Faut dire que lorsqu'on est artiste la séduction fait parti des atouts qu'il faut avoir. Bien entendu il faut être doué dans l'art que l'on exerce. Mais il faut aussi capturer son public, lui donner envie de vibrer. Et le cracheur de feu de part son parcourt, c'est mis à pratiquer ce jeu très tôt. Il a vite compris comment mettre ses atouts en avant. Comment attirer le regard. Comment attiser la gourmandise. Séduisant autant la gente féminine que masculine. Et cet atout donc il joue avec habileté dans son métier, il l'applique aussi dans sa vie privée. C'est sur que sans ses couteaux et ses flammes, ce jeu peu sembler plus compliqué. Mais Hans est aussi un beau gosse, bien foutu, agréable à regarder. Il sait manipuler les mots et se servir de son accent qui lui donne un peu plus de mystère. Il sait devenir une bombe à retardement quand il pose ses yeux sur une personne qui lui plait. Sur une personne qui lui donne envie de plus. Et Elijah est ce genre de personne. De plus le lieu est propice alors il fonce tête baissée, sautant sur toutes les occasions que le beau gosse met en place. Volontairement ou involontairement. Peu importe, l'essentiel étant de capturer son regard, de capter son attention. De le voir se rapprocher, de pouvoir le toucher. De le titiller pour doucement lui donner envie de gouter à ce jeu de séduction. C'est plaisant et cette rencontre excite Hans qui aimerait bien découvrir d'avantage que ce que le miroir lui fait entrevoir. Il caresserait bien ces courbes alléchantes et gouterait bien à cette bouche sensuelle. Il ne sait pas encore si Elijah est prêt à succomber. Difficile de cerner le jeune homme qui pourtant s'approche. Mais être patient fait aussi parti du jeu. Et cette attention rend la situation encore plus érotique.

« Je dirais même que ce genre de rencontre m'amuse énormément. » Hans aimerait se montrer plus gourmand. L'idée de le pousser dans la cabine et de laisser ses doigts caresser les courbes d'Elijah vient taquiner son esprit avec force. Mais il ne veut rien brusquer sentant le jeune homme encore sur la défensive. Il ne le forcera en rien, mais s'il lui donne le feu vert il pourrait bien se montrer plus entreprenant. Voler un baiser ou venir frôler son entre-jambe ou ses fesses. Ces idées ne font qu'accentuer la chaleur qui s'installe au creux de ses reins. Elijah lui fait de l'effet et s'il pense trop cet effet va finir par se voir. Hans s'amuse beaucoup de le voir faire, son choix à lui est validé, aidé par l'avis donné. Mais il reste là pour le regarder continuer son essayage, n'en perdant pas une miette. Ce serait dommage. Et puis qui sait Elijah pourrait avoir besoin d'aide. « J'ai eu quelques bons petits plans. Et puis prendre son pied derrière un rideau sachant que quelque peu débarquer .. » Il suspend sa phrase pour s'approcher mais sans trop, gardant un peu de distance entre Elijah et lui. « Cela éveille d'avantage l'adrénaline. Et le plaisir en est décuplé. Je suis sur que tu apprécierais. » Puis le beau gosse fait de nouveau face au cracheur de feu. Leurs regards se capturent. Hans exquise un sourire qui se fait plus grand quand Elijah vient continuer à déboutonner sa chemise. Après tout il avait commencé alors pourquoi se priver de continuer. Et c'est lui cette fois qui le taquine. « Tu peux continuer .. t'attarder même .. te laisser aller .. profiter .. » Chaque mot est prononcé dans un souffle qui vient mourir sur la joue d'Elijah. La voix est sensuelle à souhait. Une invitation à poursuivre. A oser. Hans jette un coup d’œil aux alentours. Personne. Alors il approche ses lèvres du visage de son partenaire de jeu. Il frôle sa joue et tout contre son oreille il murmure. « Si tu veux je peux te montrer comment allier prise de risque et plaisir. Te faire découvrir que c'est à la fois déroutant et enivrant. » Hans n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. En plus il y a peu de monde dans la boutique, les cabines sont assez en retrait. Quelques caresses ou des baisers volés ne feront pas esclandre s'ils restent discrets. A voir si Elijah osera prendre le risque.  Hans lui est prêt.
 

vmicorum. / Ichi & villetchuckie

Les regards du jeune étranger étaient brûlants, captivants. Tout en lui était sulfureux, la façon dont il avait de se tenir, ce qu’il dégageait, ce charme naturel qu’il forçait volontairement. Sa façon de parler, parfois détachée parfois enrobante, il était séducteur, il savait y faire et Elijah n’était pas dupe ni idiot, il savait qu’il n’en était pas à son coup d’essai avec lui et que beaucoup d’autres étaient sans conteste tombés dans ses filets. Parce que lui-même, qui n’était pourtant pas si influençable que ça, se prenait au jeu et avait envie de voir jusqu’où il pourrait les mener. Il y avait tout pour qu’il succombe, le jeu du miroir ou du rideau de la cabine d’essayage, le frisson d’être découverts, l’effeuillage sensuel qu’il pouvait imaginer en jouant avec les boutons de la chemise, les allusions du jeune Hans et puis le jeune Hans lui-même, qui était beau comme un Dieu, il fallait bien l’admettre. Comme quoi, Bowen attirait quelques beaux spécimens dans ses rues. La tension grandissait entre les deux hommes même si Elijah se montrait toujours aussi froid et distant, il sentait pourtant une chaleur excitante s’emparer de lui.
Après sa question, à laquelle il connaissait la réponse avant même de l’entendre, Elijah s’esclaffa doucement dans sa barbe en écoutant Hans puis il le regarda en biais s’approcher derrière son épaule, lui susurrer qu’il saurait sûrement apprécier. Ca ne faisait plus aucun doute alors qu’un frisson lui parcourait toute l’échine. Roi du silence il se contenta de se retourner pour faire face au jeune homme qui lui avait proposé de l’aider à déboutonner sa chemise. Leurs regards se croisèrent, s’accrochèrent même, échange brûlant qui fit s’embraser le brun alors qu’il tentait de garder encore une expression neutre. Il approcha ses mains pour s’emparer des boutons de cette foutue chemise qui n’était qu’un prétexte à présent, une façon de repousser l’échéance. Elijah était désarçonné, lui qui avait tellement l’habitude de mener le jeu, d’être celui qui dictait ses désirs, ses envies, dans l’intimité comme au travail, il se faisait totalement dominer par le jeune homme qui lui faisait face. Et le pire étant que ça ne lui déplaisait pas. Il esquissa un sourire. Des chemises j’en ai boutonné et déboutonné des centaines. Ca n'avait probablement aucun sens pour l'autre, mais Stuart se comprenait, dans son métier il faisait ça toutes les semaines. Mais je n’ai jamais profité ou pris du plaisir à le faire. Il voulait dire que ça n’avait jamais vraiment eu de connotation sexuelle alors qu'ici dans ce magasin la sensualité était largement au rendez-vous. Il releva un regard qui en disait long sur Hans qui n’avait jamais cessé de le fixer, il attendait son feu vert. Son sourire s’élargit un peu plus avec la proposition soufflée à son oreille, la chaleur de son souffle dans sa nuque rendit fou le couturier. Et il repris la course de ses doigts agiles sur les boutons du vêtement un nouveau cran sautait, il se montrait plus empressé. Puis il finit par s’emparer de cette bouche qui lui faisait tant envie et l’embrassa sans détour tout en le poussant dans sa cabine. Il avait définitivement envie de savoir ce qu’Hans avait en tête. Déroutant et enivrant ? J’attends de voir. Même s’il ne doutait pas que le voyage en vaille le détour.

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Hans fait tout pour briser la glace, il sent bien que le beau Elijah pourrait basculer. Que la distance qu'il garde n'est qu'une fine barrière pour retarder le moment ou il cédera. Et ce jeu amuse terriblement le cracheur de feu. Lui qui aime séduire tout en se brulant les ailes à trouver le partenaire idéal à cette entremise des désirs. Il voit doucement dans ses yeux couler l'envie, mais Elijah garde sa retenue même s'il distille habillement des signes. Un coup il dit oui, un coup il dit non. Pas besoin de mots, Hans le sent. Les sourires qu'ils échangent. Les regards interrogateurs, puis provocateur. Le langue du corps se suffit en lui même. Par contre le langue du corps de Hans est accentué par le fait qu'il est tout à fait à son aise dans ce dialogue sensuel. Il joue, tente, invite, mélangeant les mots et les idées. Glisse même des images plus coquines. Il prend son pied le cracheur de feu, savourant chaque geste, détaillant les courbes. Il se voit les frôler, les toucher. Sur qu'elles sont délicieuses. Et qu'offertent elle seraient savoureuses à déguster. Il en salive même juste à l'idée. Alors quand Elijah frôle sa peau déjà frissonnante, pour défaire les boutons de sa chemise. Il a juste envie de couler et de l'emporter avec lui. Même si le beau gosse garde le silence, s'il fait celui qui reste indifférent en surface. Mais Hans a deviné qu'Elijah a autant envie que lui, de passer derrière ce rideau pour explorer des sensations déroutantes.

« Des centaines !! C'est pour ça que tu es doué dans cet exercice. » La voix est chaude, provocante tout comme le regard que Hans pose sur lui. Mais vu les mots qui suivent il comprend que pour Elijah ce déboutonnage est bien différent que ceux qu'il a fait jusqu'à présent. « Heureux dans ce cas que tu prennes du plaisir à jouer avec les boutons de ma chemise. Comme quoi un geste anodin et fait souvent peut se teinter d'une saveur gourmande et sensuelle. » Il sent son partenaire de jeu prêt à oser. Prêt à déraper sur une pente plus glissante qui donnera à cet instant un goût sulfureux. Hans qui n'a pas quitté des yeux Elijah sourit quand le regard de celui-ci se pose enfin dans le sien. Les barrières sont tombées, les doigts s'agitent avec cette folie qui enflamme d'avantage le cracheur de feu. Et avant qu'il ne puisse répondre sa bouche se trouve emprisonnée dans un baiser. Et les deux hommes échoués dans la cabine d'essayage. « Alors je vais te montrer. » Hans ajuste le rideau, il ne veut pas être dérangé, même si l'idée d'être surpris augmente les battements de son cœur. Il se serre contre le corps d'Elijah qui peut ainsi sentir l'effet qu'il lui fait. Sa virilité a gonflé sous le coup de cette empressement. Ses mains se posent sur la taille de son partenaire, elles se glissent sous son haut pour frôler cette peau qu'il a imaginé caresser. Elles s'égarent suivant le tracé de la ceinture du pantalon d'Elijah. Puis sa bouche retrouve les lèvres terriblement tentatrices. Sa langue titille la langue, elle s'aventure avec douceur, puis avec envie, passion. Le baiser se fait sensuel, troublant, enivrant. Le cracheur de feu laisse ses mains suivre la ligne de la ceinture avant de déraper sur les fesses qu'il caresse avec provocation. Tout en serrant d'avantage le corps d'Elijah. Il sent le désir s'emparer de lui. Hans le plaque contre la parois alors que son bassin se fait plus pressant. Ses mains s'invitent d'avantage sur sa peau remontant dans le dos. Revenant devant pour s'attarder sur son bas ventre. Ses doigts s'attaquent à défaire l'attache du pantalon, Hans aussi est doué avec le déboutonnage. Quand ses lèvres quittent celle d'Elijah c'est pour glisser dans son cou, titiller le lobe de ses oreilles. Ses doigts s'ouvrent un chemin et quand il est libre, ils viennent caresser la virilité tendue. D'abord sur le tissus du sous-vêtement et puis à même la chair. Les gestes sont doux, sensuel. Hans veut qu'Elijah apprécie chacun de ses mouvements. Il veut que cette caresse  lui fasse complètement lâcher prise.
 

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