dans la nuit noire (noa)

Il y a certains soirs où le sommeil ne vient pas et où Emrys veille jusqu’à une heure tardive, dans son fauteuil un livre à la main, une musique légère en fond sonore. Il garde le son pas pour ne pas réveiller son fils et ne pas trop se déconcentrer dans sa lecture. Mais ce soir, il a besoin de prendre l’air, de faire un tour. Il lui arrive parfois de vouloir sortir alors que la nuit est tombée, juste pour se balader à travers Bowen en attendant que la fatigue arrive et qu’il rentre chez lui se coucher. Le jeune professeur n’a pas peur de parcourir la ville, de se retrouver dans des zones mal fréquentées. Il sait qu’il peut se défendre même si contre une arme à feu il ne peut pas grand-chose mais c’est un risque qu’il est prêt à prendre. Au détour d’une rue, il remarque une jeune femme assise par terre. Malgré la pénombre, il la reconnaît. Une de ses anciennes élèves qui a parfois gardé son fils. Il ne la connaît pas beaucoup mais elle n’est pas seule, trois types sont debout autour d’elle. Il ne sait pas si quelque chose se trame mais il préfère en avoir le cœur net plutôt que de passer à côté en prétendant ne rien voir. Il s’approche et dit simplement « Tout va bien ? » Le premier type lui assure que ça va et qu’il a qu’à dégager en montrant son poing. Peu convaincu, Emrys renchéri. « Vous feriez peut-être mieux de partir... » Ils n’ont pas l’air très heureux qu’on leur dise quoi faire. Ils se moquent un peu de lui, ce trentenaire propre sur lui. Finalement un des gars décide de sortir son poing pour le mettre dans la figure d’Emrys. Celui-ci l’évite grâce aux réflexes qu’il a acquit avec les années et sa réactivité naturelle. Sachant qu’il n’arrivera à rien avec des mots, il lance son attaque. Une main qu’il place sur la gorge en un coup pour deux des assaillants, un coup de pied dans l’estomac pour le troisième qui se trouve derrière. Ils ont tous les trois le souffle coupé, vraiment, se tenant la gorge ou le ventre. Emrys est prêt à en remettre une couche mais ils partent tous les trois en courant. « Ça va ? » demanda-t-il alors à Noa.

D’habitude, tu dors sur un banc près de Mullers Lagoon bien loin des zones malfamées de la ville pour assurer ta sécurité mais pas ce soir. Ce soir, tu as marché pendant trop longtemps et, prise de fatigue, tu as décidé de t’installer dans un endroit à proximité mais moins calme que d’habitude. Couchée sur un carton, emmitouflée dans ton pull, tu es réveillée par la voix d’un homme qui s’adresse à toi. Quand tu ouvres les yeux, ce n’est pas une mais trois ombres que tu perçois au-dessus de toi. Tout de suite, tu te relèves, te mettant en position assise, rabattant tes genoux contre ta poitrine. Tu sais que si tu restes là, c’est foutu pour toi mais tu n’as pas vraiment de possibilités de t’en aller, ils te barrent littéralement le passage. Le regard qu’ils te lancent est vraiment flippant et à cet instant précis, pour la première fois depuis que tu vis à la rue, tu as vraiment peur pour ta vie. « Qu’est-ce que vous voulez ? » Demandes-tu alors que tu connais très bien la réponse. Un petit coup rapide répond l’un, toi répond l’autre. Tu es prête à les supplier de te laisser tranquille quand un autre homme s’approche. Tu pries pour que ce ne soit pas un pervers de plus qui passe par là et par chance, ça n’en est pas un. Tu reconnais rapidement ton professeur que tu n’as jamais été aussi soulagée de voir qu’aujourd’hui. Sans que tu ne comprennes quoi que ce soit, les quatre hommes commencent à se battre et contre toute attente, c’est ton professeur qui a le dessus. Après quelques minutes, tes agresseurs foutent le camp et tu peux enfin relâcher ta respiration que tu retenais sans t’en rendre compte depuis trop longtemps. « Euh… oui, je crois. » Dis-tu quand le brun s’approche de toi. Tu te mets debout péniblement, sentant tes jambes trembler sous ton poids. « Merci d’être intervenu… Heureusement que vous étiez là sinon… » Tu retiens un frisson, chassant difficilement ces mauvaises images de ta tête. « Qu’est-ce que vous faites ici à cette heure-ci ? » Demandes-tu, à la fois étonnée et vraiment heureuse qu’il soit passé par là.

Alors qu’il reprend un peu son souffle après cet exercice physique soudain, elle lui répond un peu chamboulée que ça va, tout en en n’étant pas totalement sûre. Emrys n’avait pas prévu de devoir se battre contre trois hommes durant sa balade nocturne, mais heureusement de son côté il n’a pas eu mal, si ce n’est quelques douleurs du au fait qu’il ait fait des mouvements sans s’être échauffé avant. La voyant tout tremblante alors qu’elle se remet debout, le jeune homme retire sa veste pour la déposer sur les épaules de Noa. Elle le remercia d’être venu l’aider avant de lui demander pourquoi il se balade dehors à une heure aussi avancée. Il trouve sa question un peu déplacée mais il décide de lui répondre tout de même. « J’ai parfois du mal à dormir alors je vais dehors et je sauve les gens sur mon passage. » Il esquisse un sourire pour réchauffer un peu l’atmosphère. « Et vous, vous n’avez pas d’autre endroit où dormir ? » demanda-t-il en regardant son carton. S’il n’est pas sans cœur face aux sdf qu’il peut parfois croiser, savoir qu’une personne qu’il connaît, bien que lointainement, puisse dormir dehors ne le laisse pas de marbre. Malgré tout il ne sait ce qui la pousse à faire ça, si c’est l’argent ou autre chose. Il ne veut pas s’immiscer dans sa vie si elle n’en a pas envie, tout simplement parce qu’il n’aime pas quand les gens font ça pour lui. Il a bien hébergé Grace quelques temps chez lui mais il était encore en Amérique du sud à ce moment-là et elle repartit peu de temps après qu’il ne soit revenu. Emrys a bien du mal de s’imaginer vivre avec quelqu’un, hormis son fils. Qui plus est une femme, il aurait trop l’impression de voir Liz. Il se doute cependant que Noa n’a pas le projet de venir vivre chez lui juste parce qu’il lui demande si elle n’a pas d’endroit où dormir.

Tu tentes d'esquisser un sourire, à ton tour, non sans peine, en entendant la réponse de ton ancien professeur. « Désolée, c'était peut-être déplacé. Je cherche simplement à me retirer ces images de la tête en pensant à autre chose. » Elles tournent en boucle, sans cesse. Tu revois encore ces trois hommes au-dessus de toi et imagines tout ce qui aurait pu se passer si Emrys n'était pas intervenu. A sa question, tu hausses les épaules en secouant doucement la tête. « Malheureusement non. C'est compliqué en ce moment... D'habitude je dors près de Mullers Lagoon mais aujourd'hui, il était trop tard pour que je marche jusque-là. » Et la fatigue menaçait de s'abattre sur toi alors tu as préféré trouver un endroit plus proche, plus rapide. Mais maintenant, tu le regrettes amèrement et tu n'as qu'une idée en tête : rejoindre cet endroit paisible que tu connais si bien. « Est-ce que vous seriez d'accord pour m'accompagner jusque-là ? Histoire que je termine ma nuit dans un endroit un peu plus... safe. » Demandes-tu, hésitante. C'est sûrement trop lui demander après ce qu'il a déjà fait pour toi ce soir mais tu ne te sens pas capable d'aller jusque-là toute seule. Tu as trop peur que d'autres personnes te tombent dessus ou pire, que ces trois hommes reviennent pour terminer le travail. Tu repousses le carton sur lequel tu étais posée quelques minutes plus tôt du pied, prête à quitter cet endroit maudit qui hantera sans aucun doute chacune de tes nuits à venir.

La jeune femme s’excusa de lui avoir posé une question que beaucoup trouverait anodine mais qui pour eux relevait du domaine privé. Il n’a jamais beaucoup parlé à Noa avant, il ne parle pas beaucoup à grand monde de manière générale, mais Emrys a pu remarquer qu’elle est un peu comme lui sur certains points. Tout comme lui, elle n’aime pas forcément trop s’étaler sur sa vie privée. « Je comprends. » dit-il seulement pour la rassurer un peu. Même s’il n’aime pas ce genre de questions, ce n’est pas un monstre non plus et il peut bien comprendre qu’elle n’ait pas eu envie de débattre pendant des heures sur ce qui venait de se passer. Elle lui explique ensuite qu’en ce moment elle n’a pas vraiment d’endroits où dormir mais qu’en général elle trouve un endroit plus calme que cette rue mal fréquentée. Même si ça ne doit pas être idéal comme endroit non plus, Emrys s’imagine dormir près du Mullers Lagoon. Il ne quitterait pas le confort de son appartement pour passer des nuits dehors à moins d’y être obligé, mais il se dit que ce n’est au final pas le pire endroit où passer la nuit. Enfin, pour un homme de sa carrure les choses sont plus simples, il se fait moins importuner qu’une jeune femme comme Noa. Il ne l’imagine absolument pas faible, vu ce qu’elle peut traverser mais c’est une cible plus simple et attrayante qu’un trentenaire peu avenant comme lui. Elle lui demande s’il serait d’accord pour faire le chemin jusqu’au lagon avec elle. Emrys acquiesce, il sait qu’il pourrait lui proposer un logement pour la nuit mais il n’aime pas partager son intimité et il n’imagine pas la jeune femme accepter de l’aide si simplement. Malgré tout il ne se sentirait pas bien de la laisser là sachant que d’autres hommes pourraient venir l’agresser. « Je peux vous servir de garde du corps pour quelques minutes. » dit-il en partant en direction du Mullers Lagoon.

Il est vrai que tu n'aimes pas vraiment demander de l'aide et encore moins être dépendante des autres. Mais ce soir, tu ne te sens pas capable d'affronter à nouveau la rue toute seule. Incapable de marcher pendant de longues minutes, seule, alors que ces prédateurs, ces hommes qui t'ont attaquée quelques minutes plus tôt, ne sont certainement pas très loin. Peut-être même à l'affût, attendant que ton professeur s'éloigne pour "finir le travail". Par chance, tu n'auras pas à le faire parce qu'Emrys accepte de t'accompagner jusqu'à Mullers Lagoon. Tu ne risques plus de dormir de la nuit mais au moins, là-bas, tu seras un peu plus tranquille et dans un cadre plus sécurisant qu'au beau milieu de cette ruelle. « C'est peu commun, pour un professeur d'histoire, de savoir se battre de la sorte. » Relèves-tu avec un petit sourire au coin des lèvres. Tu constates simplement mais n'attends pas forcément qu'il te donne des explications s'il n'en a pas envie. « Vous ne donneriez pas des cours par hasard ? » Demandes-tu avec un léger rire. Parce que ce serait fortement utile, pour toi, vivant seule à la rue. D'habitude, tu te balades avec une bombe au poivre ou un truc dans ce genre-là mais ce soir, tu n'as pas eu la chance d'en avoir une sous la main. Et c'est toujours comme ça, c'est toujours au moment où on a besoin de quelque chose en particulier qu'on ne le trouve plus. Néanmoins, tu te promets de ne plus être aussi négligente et de ne plus remettre en cause ta sécurité de la sorte.

HJ:

Se balader seul dans la nuit, dans des quartiers pas forcément très fréquentés, ça pourrait sembler peu prudent pour beaucoup de monde mais Emrys n’a pas peur. Il sait qu’il n’est pas invincible mais il s’entretient physiquement, pratique la boxe et la course à pied. En plus de ça il a eu un entraînement de militaire pour rentrer dans les services secrets, même si cela ne lui a pas beaucoup servi ensuite. D’ailleurs les aptitudes du jeune professeur à se débarrasser de quelques délinquants sans trop de difficulté intrigue la jeune femme, ce qui peut se comprendre. « Les gens n’ont pas qu’une seule facette, ils sont bien plus que ce qu’ils veulent montrer en temps normal. » Il reste volontairement évasif car il n’aime pas vraiment recevoir une avalanche de questions sur son passé. Il ne peut pas vraiment en parler alors il préfère ne pas ouvrir de brèche. La jeune femme lui demande ensuite s’il donne des cours. « Ce n’est pas dans mes compétences mais je pourrais. Surtout si vous avez tendance à rester seule dehors la nuit. Je n’aurais pas la conscience tranquille s’il vous arrivait quelque chose. » Il pourrait proposer plus en l’hébergeant mais il n’a pas envie de partager son appartement et il sait que les gens n’ont pas forcément envie de la pitié des autres. Il préfère lui donner quelques outils pour s’en sortir plutôt que de l’héberger quelques nuits sans que rien ne s’arrange.

hj : pas de soucis

« C'est vrai... Et qui aurait pensé qu'une nuit, vous seriez là pour me sauver ? » Demandes-tu, en riant. Certainement pas toi et encore moins lorsque tu assistais à ses cours. Tu as toujours beaucoup aimé l'histoire et Emrys a tendance à rendre cela encore plus passionnant mais aujourd'hui, c'est d'une toute autre manière qu'il t'impressionne. « Mais c'est important, d'avoir son jardin secret. » Toi non plus, tu n'aimes pas vraiment t'étaler sur ta vie privée et encore moins quand tu t'adresses à un parfait inconnu. Parce que tu as bien conscience que, même si c'était ton professeur, Emrys garde une part de mystère que tu ne connaitras probablement jamais. La seule chose que tu sais dorénavant sur lui, c'est qu'il est vraiment doué en self-défense et c'est quelque chose dont tu voudrais être capable, toi aussi. « Je ne vais pas mentir, ça arrive régulièrement oui. J'ai un spray au poivre, normalement mais il faut croire que je l'ai perdu. » A force d'emballer toutes tes affaires à chaque fois et de changer régulièrement d'endroit, il arrive souvent que tu perdes des choses. Heureusement, rien qui n'ait trop de valeur. « Mais ne vous en faites pas pour moi, ça va aller. Et ça ira encore mieux si j'apprends quelques techniques pour me défendre. » Affirmes-tu en le regardant du coin de l'oeil, un sourire aux lèvres. « Vous êtes partant alors ? » Demandes-tu finalement, alors que vous arrivez pratiquement à hauteur de Mullers Lagoon.

Emrys se dit que la jeune femme a eu de la chance pour cette fois, il est tombé au bon moment et a pu l’aider, mais il ne pourra pas être là tout le temps. Il n’ose pas imaginer ce qui lui serait arrivé si personne n’avait été là. Noa respecta sa discrétion et il apprécia le fait qu’elle ne cherche pas à en savoir plus sur lui. Elle doit être un peu comme lui, secrète, qui n’aime pas trop en dire sur sa vie, surtout à des gens qu’elle connaît à peine. Il hoche simplement la tête, pas vraiment bavard. Il est plutôt un homme d’action ou un homme qui écoute, pas tellement un homme qui parle. Sauf quand il s’agit d’histoire et de littérature, là il peut se montrer bavard. Elle lui explique que ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive mais en général elle a de quoi se défendre. L’avantage avec le self-defense c’est qu’on ne risque pas de le perdre. Il faut seulement ne pas se tétaniser, sinon c’est impossible de faire quoi que ce soit. La jeune femme lui demanda donc s’il accepterait pour de vrai de lui donner des conseils. « Oui, je peux faire ça. Mais gardez tout de même une bombe au poivre avec vous, ce sera plus prudent, on ne sait jamais. » dit-il alors qu’ils étaient tout proche de leur destination. « Je peux vous donner quelques astuces tout de suite, ça vous rassurera peut-être ? » proposa-t-il.

« Promis. Il faut simplement que j'en rachète une. » Dis-tu à propos de ton spray au poivre qui devrait, normalement, toujours trôner dans ton sac. Mais vu tout ce que tu trimballes là-dedans, ça ne risque pas d'être très aisé de le retrouver. Enfin bref, demain, tu te promets de regarder à tout ça. Pour l'heure, c'est sur Emrys qu'est tournée toute ton attention. Quand il affirme pouvoir te donner quelques astuces tout de suite, tu te sens légèrement soulagée. D'abord parce que tu n'étais pas encore prête à être à nouveau seule et enfin parce que tu auras déjà quelques techniques pour apprendre à te défendre par toi-même, dés ce soir. « Oui, ce serait vraiment gentil. » Réponds-tu en souriant. Une fois arrivés à Mullers Lagoon, tu t'approches d'un banc pour  déposer tes affaires avant de te retourner à nouveau vers ton ancien professeur. Tu es prête à apprendre tout et n'importe quoi pourvu que ça soit utile et facile à apprendre. « La seule technique que je connaisse, c'est l'esquive mais quand il y a plusieurs personnes comme ce soir, ce n'est pas vraiment utile. » Et en plus, au-delà de pouvoir esquiver les coups, il faut tout de même être capable de les rendre avant de pouvoir se dégager de la situation. Mais tu comptes sur Emrys pour t'apprendre tout ça et améliorer tes compétences en auto-défense.

Heureusement que l’endroit où ils se trouvent n’est pas très fréquenté à cette heure, sinon il y aurait de quoi étonner les gens de voir deux personnes s’essayer à du self-defense. Noa accepte l’invitation du jeune homme, Emrys commence à réfléchir aux conseils qu’il peut lui donner. Il n’a pas eu une grande formation là-dessus, son entraînement se résumait beaucoup à taper fort dans le tas sans avoir peur. Ne pas avoir peur est un point très important mais il ne compte pas lui faire un cours théorique. La jeune femme déposa ses affaires sur un banc et se tourna vers lui, lui expliquant le peu de choses qu’elle connaît en matière de self defense. « C’est déjà un bon point. C’est comme la fuite, c’est le plus important. S’il est possible de partir, il faut le faire, le plus rapidement possible. Mais ce n’est pas toujours très simple. » Naturellement dans une situation de stress intense, le sang va affluer vers les jambes pour leur donner un maximum d’énergie, la preuve que fuir est une bonne solution. « Sinon il faut viser les points vitaux. La gorge, le nez, les yeux et les parties génitales. » Ce n’est pas forcément une découverte extraordinaire mais beaucoup de gens oublient tous ces points. « Là, il faut faire preuve d’imagination, utiliser ses mains, soit à plat soit en poing, ses genoux, sa bouche pour mordre et pas hésiter à y aller fort. » Il devrait peut-être envisager une reconversion. « Si ça ne vous dérange pas, on va pas faire d’essai grandeur nature, je tiens à rentrer intact chez moi. » dit-il avec un mince sourire.

Ton côté un peu justicière tolère plutôt mal le fait de fuir sans se retourner, laissant un agresseur de plus dans la rue. Mais quand tu dois fuir pour ta vie, le choix est vite fait. Et c'est à ça que fait allusion ton ancien professeur, sans doute. « Non et c'est là que le self-défense intervient. » Dis-tu avec un léger sourire. Tu restes concentrée sur Emrys, écoutant tous les conseils qu'il te donne essayant de retenir chaque mot pour les ancrer dans ta tête. « Ouais, les parties génitales reste mon premier réflexe pour un homme. » Plaisantes-tu bien que ce soit véridique. C'est vraiment l'endroit le plus approprié pour arrêter un homme mais certains sont préparés ce qui fait que ce n'est pas toujours simple de les atteindre. « Mordre ? Ce n'est pas la première chose à laquelle j'aurais pensé mais j'imagine que c'est efficace. » Parce que l'idée de mettre ta bouche sur la peau de quelqu'un que tu ne connais pas ne t'enchante pas vraiment. Mais encore une fois, si c'est vital, le choix est vite fait. Tu ris quand Emrys ajoute qu'il préférerait rester intact pour ce soir et qu'il préférerait rester dans un cours théorique plutôt que pratique. « D'accord, je vous épargne pour ce soir. » Rétorques-tu avec un sourire amusé aux lèvres. « Est-ce que vous pensez qu'on pourrait faire ça dans une salle, avec des protections ou des trucs dans ce genre-là ? » Demandes-tu, afin d'être réellement protégée et de pouvoir mettre la théorie en pratique.