i'll taste the devil's tears, drink from his soul, but i'll never give up you (niels).

Elle danserait encore au bord des limites et même au-delà si c'était pour retrouver Niels qui l'avait attendu tout ce temps dans le seul et unique espoir de la retrouver au bout de ce chemin sinueux, jonchés d'épines dans lesquelles son coeur s'était éraflé plusieurs fois jusqu'à l’hémorragie qu'avait provoqué leur dernière rupture à l'annonce de la grossesse de Sienna. Elle avait eu l'impression qu'on lui avait arraché sa propre vie, qu'il lui était dorénavant impossible de recoller les morceaux qu'on venait de lui prendre de force, la poussant à errer à la recherche d'une identité qu'elle venait de perdre, parce qu'elle était plus la même sans Niels.

- Je ferai rien sans toi moi mon bébé, t'es plus important que tu le crois de toute façon, répondit-elle entre la tendresse et la malice, son regard s'illuminant d'amour et d'amusement dans le sien.

Elle lui ferait comprendre toute sa vie à quel point son souffle lui était vital, à quel point les battements de son coeur résonneraient toujours jusque dans les tréfonds de son désespoir, parce que même à distance, elle était capable de le sentir, de l'entendre, et c'était déjà assez pour la maintenir en vie. S'imprégnant de cette ambiance chaleureuse, elle s'était approchée de lui, posant ses mains sur son corps qu'elle désirait s'accaparer pendant des jours, des nuits, persuadée qu'elle ne se lasserait jamais de son toucher, de la douceur de sa peau qu'elle imprégnait dans la pulpe de ses doigts pour l'ancrer dans le creux de ses empreintes digitales.

- Les gens risqueraient pas d'être très contents c'est vrai. Et on risquerait trop de te regarder surtout. Et rien que cette idée me gêne, avoua-t-elle, jalouse, fondant sur ses lèvres dont elle s'en délectait, sa main se logeant sur sa joue pour mieux approfondir l'échange. J'te réserve tout ce que tu veux bébé. J'te réserve toutes mes nuits, tous mes jours de repos, toute ma vie... Le tenta-t-elle, la voix empreinte de désir.

Elle prit sa main pour se réfugier dans la voiture, pressée de retrouver sa vie qu'elle avait laissé derrière elle et malgré elle, consciente qu'ils avaient pleins de choses à rattraper, pleins de moments à créer pour mieux en profiter, parce qu'ils étaient doués pour éteindre tous leurs problèmes par une belle dose d'insouciance, et Aelya n'avait besoin que de ça en réalité, que de lui. C'était tout ce qu'elle avait tenté de lui montrer lorsque son corps rencontra le sien dans une étreinte intense et enflammée par l'amour qui brûlait sa peau alors qu'ils ne faisaient plus qu'un, son corps se tordant amoureusement dans le même rythme que le sien, accueillant son être dans la chaleur de son âme qui se revigorait au contact de ses lèvres qui la grignotaient, au contact de ses bras qui la gardaient en sécurité, tous les deux se projetant dans leur univers qui s'animait de nouveau sous la ferveur de leur amour, de cette liberté de se retrouver qu'ils s'autorisaient enfin, jusqu'à l'explosion de leur plaisir. Elle fit mine d'être outrée par sa révélation, la respiration encore instable.

- T'es trop tordu bébé, t'es un vrai petit démon. Et putain que je t'aime, s'amusa-t-elle avant de lui voler un baiser, le laissant s'échapper pour ouvrir à Hank qui grimpa sur le lit, l'excuse de Niels lui décrochant un rire. T'es vraiment faible avec lui et après tu parles de moi ? S'il est autant gâté, c'est surtout à cause de toi en fait, lança-t-elle, feignant le reproche avant de sourire, hochant la tête à son initiative de mettre en place des règles sans vraiment y croire. Les résolutions tiendront dix secondes jusqu'à ce qu'il nous fasse sa tête de chien battu t'façon, admit-elle en caressant Hank de manière amusée, frissonnant au contact des lèvres de Niels qui glissèrent dans son cou. J'aime trop aussi, je suis heureuse avec toi et seulement avec toi mon amour, affirma-t-elle en le regardant amoureusement, consciente qu'elle ne pouvait que sombrer sans lui, son tout.

Elle lui envoya un clin d'oeil amusé à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire, Niels étant le seul être capable de prendre soin de ses fêlures, du moindre de ses états émotionnels, parce qu'il avait une connaissance illimitée de sa personne qu'elle lui avait offert dans une confiance aveugle. Elle mordit sa lèvre inférieure avant de s'extirper sous l'eau chaude, dans l'attente impatiente que l'homme de sa vie ne vienne directement se blottir contre elle, Aelya savourant la pression de ses mains autour de son corps avant de se retourner, confrontant son visage qu'elle caressait de son regard admirateur.

- Reste atteint toute ta vie mon amour, ou j'viendrai te faire des piqûres de rappel de toute façon. Tu peux pas vraiment m'échapper, dit-t-elle malicieusement, accrochant ses lèvres dans un baiser rapide. On sera plus séparés bébé. On l'a trop été, je suis plus capable de lutter contre le fait d'être à toi, avoua-t-elle dans un regard tendre.

Elle savoura les caresses savonneuses de ses mains sur son corps, sentant son coeur s'emballer plus franchement à mesure qu'il laissait ses paumes la parsemer d'attention qu'elle lui renvoyait, permettant à ses doigts de glisser sur les courbures de ses muscles avant de céder complètement contre ses lèvres sous la tension qu'elle percevait déjà dans ses entrailles, faisant valser ses baisers contre la courbure de son cou, insistant légèrement pour y déposer sa marque avant de très vite sortir de la douche dans un dernier regard joueur, consciente que si elle restait, elle lui succomberait encore une fois. Se plaçant devant le miroir, elle regardait ses marques dans le cou, attendant que Niels ne vienne la rejoindre.

- T'es magnifique bébé quand t'es un "suçon ambulant", s'amusa-t-elle. Je pense que le message est clair au moins, ça me rassure un peu, avoua-t-elle, un sourire fier sur les lèvres, tentant de le rassurer sur le déroulement de leur soirée, son regard interceptant son clin d'oeil. Je vais finir par ramener nos menottes favorites en soirée, au moins, on sera sûrs de pas se lâcher bébé, lança-t-elle, espiègle. Je me réhydraterai avec tes baisers, je trouve que c'est un bon compromis moi, hocha-t-elle la tête, satisfaite, le suivant dans la chambre avant d'ouvrir ses valises pour récupérer ses robes qu'elle déploya sous ses yeux. J'ai justement très envie de te regarder combattre ton envie de me retirer mes vêtements... Ajouta-t-elle en se mordant discrètement sa lèvre, influençant le choix de Niels vers des robes qui mettraient en valeur ses courbes, souriant à sa déclaration. Allez, je mettrai celle-ci alors, répondit-elle en prenant la robe dans ses mains avant d'accepter le baiser de Niels sur ses lèvres. J'ai hâte de fantasmer sur toi bébé... Souffla-t-elle, interceptant son baiser qu'elle prolongea avant de le laisser s'échapper.

Elle s'habilla devant le miroir, peaufinant sa préparation en apprêtant son visage avant de voir Niels revenir à ses côtés, son compliment illuminant son visage alors qu'elle prit ses mains pour les placer sur son ventre, les regardant tous les deux dans le reflet.

- On partira jamais si tu me dis des choses comme ça bébé... Tu sais pas comme je te trouve vraiment très très sexy là... Ajouta-t-elle, des frissons parcourant son échine sous l'effet des baisers qu'il déposait sur sa nuque, ses mains caressant ses avant-bras. Je nous trouve vraiment trop beaux ensemble, je m'imagine avec personne d'autre que toi mon ange, avoua-t-elle en s'emparant de sa main pour l'embrasser.

Elle se retourna pour lui voler quelques doux baisers, s'imprégnant de son parfum qu'elle ne cesserait de demander sur sa peau.

- On peut y aller bébé. Je suis prête à refaire les quatre cents coups avec toi, lança-t-elle, joueuse, prenant sa main pour l’entraîner jusqu'à l'entrée.

Sa vie n’aurait rimé à rien sans elle, sans sa présence rassurante et essentielle sur laquelle il ne pourrait jamais faire une croix, parce-qu’elle lui était vitale, depuis le début. Il avait peur de se retrouver sans elle, coincé dans un quotidien duquel elle ne faisait pas partie et duquel il se perdrait inévitablement, lui qui était incapable d’entrevoir la lumière sans Aelya. Il n’aurait jamais voulu de cette vie avec Sienna, de cet enfant qu’ils auraient conçu de manière accidentelle à ses yeux, parce-qu’il aurait souhaité voir son enfant grandir dans les entrailles d’Aelya, la seule femme avec qui il pouvait s’imaginer fonder une famille. Il avait soufflé de soulagement en comprenant qu’il n’aurait pas élevé un enfant non désiré avec une femme qu’il n’aimait pas, comprenant immédiatement que tout était de nouveau possible avec Aelya. « J’suis rien sans toi mon ange. Ça m’intéresse pas de vivre sans toi. » Son amour était aussi fort que ça, dépendant de sa vie qui n’avait aucun intérêt si elle ne lui appartenait pas, comme si tout ne prenait du sens que lorsqu’elle était présente. C’était elle qui lui avait appris à aimer, à accepter d’ouvrir son âme qu’elle avait parfaitement appréhendé depuis le premier soir. Il s’était laissé aller contre elle, inscrivant son contact sur elle, afin que sa peau puisse se souvenir à jamais de la chaleur de la sienne, de la manière dont il la touchait, souhaitant se démarquer de l’empreinte d’Evan. Il esquissa un léger sourire à sa réponse, appréciant de voir qu’Aelya était toujours possessive avec lui, comme il pouvait l’être avec elle. « J’crois que c’est toi qu’on regarderait le plus dans l’histoire. Crois-moi, ça me plaît pas non plus… » Dit-il, faisant mine de se plaindre, avant de profiter de son baiser, tentant en vain de contrôler le rythme de ses battements cardiaques qui s’envolaient, comme dans un désir de rejoindre le sien. « Toute ta vie… c’est ce que je veux. Promets-le moi mon amour. » Souffla-t-il, d’une voix empreinte de désir et de tendresse à la fois, finissant par rejoindre la voiture avec elle, désireux de rejoindre leur cocon au plus vite, lui qui avait besoin de voir la présence d’Aelya habiller les murs, lui confirmant que le cauchemar était enfin terminé. Il n’attendit d’ailleurs pas longtemps avant de lui sauter dessus, repensant à tous ces instants qu’ils avaient manqué, à tout ce temps gâché et dépensé dans les bras d’autres personnes, alors que tout ce qu’il avait souhaité se trouvait devant leurs yeux, à travers leurs lèvres qui se répondaient et leurs corps qui se cherchaient. Il s’en voulait, peinant à ne pas se sentir coupable de tout ce qui leur était arrivé, conscient qu’ils auraient pu éviter tout ça s’il avait cru en lui, en eux, en sa capacité à la rendre heureuse. Maintenant qu’elle était là, Niels savait qu’il ne pourrait plus jamais la lâcher, le lui confirmant en resserrant son étreinte autour d’elle alors qu’il lui faisait l’amour, l’embrassant comme si sa vie en dépendait jusqu’à l’atteinte du plaisir ultime qu’ils atteignirent tous les deux, dans une même symbiose. Il l’embrassa une dernière fois, relâchant son corps qui se voyait encore brûlant, son regard s’illuminant de malice alors qu’il cherchait toujours à attirer Aelya dans ses filets. « Tu m’as toujours aimé en démon bébé. Et moi aussi je t’aime, beaucoup trop, ça fait presque flipper. » Ajouta-t-il, appréciant son baiser rapide tandis qu’il se redressa pour accueillir leur chiot dans la chambre, conscient qu’il avait pris des mauvaises habitudes en restant seul avec lui. « C’est pas cool de rejeter toute la faute sur moi… J’te rappelle que le premier jour, c’est toi qui m’as dit de lui donner du bacon. » S’amusa-t-il, cherchant à se dédouaner à son tour, avant de pouffer de rire à sa remarque qu’il n’était pas en mesure de contredire. « Il va nous rendre dingue ce chien de toute façon. J’me disais bien qu’il y avait un démon qui se cachait derrière cette bouille d’ange. » Dit-il, feignant le désespoir, ses lèvres tentant Aelya, caressant sa peau avec attention avant de redresser son visage vers le sien. « Laisse personne t’arracher à moi. » Souffla-t-il, amoureusement, ayant besoin de savoir qu’elle continuerait de se battre pour eux, qu’importent les prochaines désillusions et les combats à venir. Il détailla son corps alors qu’elle se redressa pour rejoindre la salle de bain, ses traits marqués par l’atmosphère amoureuse qui régnait entre eux. Il ne se fit pas prier bien longtemps pour la rejoindre sous l’eau, son corps entier frissonnant au contact du sien, de la chaleur qu’elle dégageait et qui l’attirait irrévocablement. « Des piqûres de rappel ? Ça donne presque envie d’y goûter. » S’amusa-t-il, répondant à ses baisers, son regard s’attendrissant à sa remarque qui résonnait comme la plus belle des promesses. « C’est horrible d’être loin de toi… J’ai besoin que tu saches tous les jours que je t’aime. » Avoua-t-il, à fleur de peau lorsqu’il repensait à tout ce qu’ils avaient subi ces deniers mois, à cette rupture inévitable qui avait marqué leur histoire lorsqu’Aelya avait appris pour la grossesse de Sienna. Il tenta de chasser ces pensées trop sombres, s’appliquant à prendre soin du corps d’Aelya encore marqué par les mains peu soigneuses d’Evan, lui qui avait hâte de pouvoir prendre soin d’elle tous les jours, jusqu’à lui faire oublier ce qu’elle avait vécu dans les bras de son bourreau. Il frissonna à ses marques d’amour dans son cou, la laissant continuer, lui qui aimait beaucoup trop montrer qu’il était un homme au cœur pris, scellé à double tour, appartenant à cette femme pour qui il donnerait tout, même sa propre vie. « Tu pouvais pas faire plus clair pour le coup. » S’amusa-t-il, après être sorti de la douche, détaillant les suçons que lui avait laissé sa petite-amie, rencontrant son regard malicieux dans le reflet du miroir. « C’est une super idée ça. C’est sûr qu’on fera fuir les autres en étant aussi bizarres. » Rit-il, s’imaginant être collé toute la soirée à la femme de sa vie, ne voyant d’ailleurs aucun inconvénient à ça. « C’est un très bon compromis même. » Dit-il d’une voix joueuse, charmé par sa manière de l’attirer, elle qui savait toujours trouver les mots justes pour le garder contre elle, son regard planté dans le sien. Il finit par la suivre à travers la pièce pour rejoindre la chambre, s’amusant de cette ambiance légère qui planait au-dessus d’eux, Niels se prenant au jeu pour choisir sa tenue, mettant beaucoup d’implication dans le choix de sa robe, jetant son dévolu sur celle qu’il voulait la voir porter. « Tu vas être trop belle… Même si j’aime bien te voir nue aussi. » Dit-il, l’air de rien, souriant à ces mots brûlants avant de l’embrasser doucement, se forçant à rompre le contact pour se préparer, conscient qu’il était beaucoup trop faible pour résister à Aelya. Il s’occupa de son apparence qu’il voulait parfaire, dans le seul désir de réveiller la flamme dans les iris de sa petite-amie, souhaitant avoir la confirmation qu’il lui plaisait toujours autant, même après tous ces mois de relation. Il revint à elle quelques minutes plus tard, déjà charmé par son apparence, venant immédiatement se coller derrière elle, ses mains guidées par les siennes jusqu’à son ventre. « Les autres peuvent attendre… Alors que nous, non. » Souffla-t-il dans son oreille, venant mordiller son lobe d’oreille avant d’embrasser sa nuque. « J’ai pas aimé te voir associée avec lui… Je pouvais pas m’imaginer finir ma vie avec quelqu’un d’autre que toi bébé. Quand je rentrais ici, quand je marchais dans la rue ou même quand je rêvais, c’était toi que je voyais. » Se confia-t-il, la regardant se retourner, ses mains s’enfermant autour de son dos pour répondre à ses baisers, aussi patients que tendres. « On y va alors. » Sourit-il, le regard pétillant de bonheur, se laissant guider jusqu’à l’entrée où il ferma la porte, jetant un dernier coup d’oeil à Hank avant de la verrouiller. Ils marchèrent tous les deux jusqu’au centre de la ville, Niels appréciant de retrouver Aelya de cette manière, dans ces moments aussi anodins qu’importants à ses yeux, sa main restant accrochée à celle de sa petite-amie. « On va au Hendrix ? Avec un peu de chance, on pourra tomber sur Az’. » Proposa-t-il, enjoué, imaginant que leur ami commun serait ravi de les revoir ensemble. Au même moment, il sentit son portable vibrer dans sa poche, attirant son attention, observant sur l’écran le nom de Sienna apparaître, raccrochant immédiatement l’appel pour ne pas alerter Aelya.

Elle n'était jamais arrivée à s'imaginer dans les bras de quelqu'un d'autre pour toujours, parce que ça sonnait faux, loin de cette douce mélodie qu'elle avait eu l'habitude d'entendre par le biais de ses promesses, de ces parcelles d'espoir échangées dans leur intimité, là où ils étaient le plus vulnérables. Jamais personne ne toucherait Aelya de cette manière, Niels qui avait su dès le départ apaiser la moindre de ses douleurs grâce au baume de ses gestes tendres et patients, lui qui ne l'avait jamais pressé à s'ouvrir, qui l'avait accueilli dans son étreinte pour lui permettre de réfugier toutes ses peines sans lui donner de jugement. Elle l'aimait pour ce qu'il était, et ça l'avait juste tué de le savoir aussi inaccessible à cause de Sienna, parce qu'elle n'avait jamais voulu que son coeur dans le creux de ses mains.

- Je te laisserai plus seul mon bébé, souffla-t-elle comme une promesse, captant son regard de manière douce.

Parce qu'elle souffrait elle aussi de son absence, elle qui n'avait jamais aimé s'habituer à la solitude, ce bruit silencieux et sourd qui n'avait fait que de creuser le trou qu'elle avait eu dans le plexus avant que Niels ne vienne le remplir. Elle pouvait vivre n'importe où, dans n'importe quel logement, mais jamais sans l'homme de sa vie pour qui elle se damnerait, défiant jusqu'à l'impossible. Son contact l'animait de bonheur, déferlant une vague de bien-être dans ses veines, là où il n'y avait coulé que de l'acide à force de subir les hématomes toxiques des coups d'Evan, comme des traces de cyanure sur son âme percée à vif. Elle savait qu'il y avait tout à retaper, qu'elle était finalement en ruine, mais dans les bras de Niels, elle entamait déjà son processus de reconstruction.

- Je veux qu'il y ait que toi qui me regardes mon coeur de toute façon, répondit-elle amoureusement, liant ses lèvres aux siennes comme pour lui rappeler qu'elle n'aimait que lui jusqu'à la fin, et que les autres ne lui importaient pas. Je te le promets mon bébé, j'suis qu'à toi pour toujours, confirma-t-elle tout contre ses lèvres, le coeur à la renverse devant cette proximité qui égayait l'amour qui perlait dans ses yeux.

Elle prit sa main pour rejoindre la voiture, bercée par les images de son quotidien qu'elle avait quitté de manière abrupte, scellant le pacte de ce renouveau contre ses lèvres qu'elle était venue dévorer dans le cadre de leur intimité, se jetant à corps perdu contre Niels qui lui manquait atrocement, l'incitant à venir au plus près d'elle, dans une impatience qu'elle ne pouvait plus contenir vis-à-vis de toute cette frustration qu'elle avait accumulé dans la distance alors qu'elle n'avait qu'une seule envie présentement, se faire sienne jusqu'à la fin, jusqu'à ce que son coeur n'explose sous la tonne d'amour qu'elle ressentait pour lui et qu'elle lui transmettait via ses soupirs, via son bassin qui redécouvrait le sien de manière passionnée, jusqu'à ce que le plaisir les propulse vers un monde où ils étaient tous les deux blottis, dans une harmonie qu'elle aimait toujours appréhender avec lui. Son regard s'illumina dans le sien à sa confession, le coeur encore bouleversé par toutes les sensations qu'il lui procurait tout le temps sans même le savoir.

- Moi aussi je me fais peur parfois, à imaginer tout ce que je serais capable de faire juste pour toi bébé. Ca s'arrange pas avec le temps en plus, avoua-t-elle, feignant un air pensif alors qu'en vérité, rien ne la dérangeait dans cette histoire parce qu'Aelya avait accepté d'être totalement éprise par Niels. Comme tu déformes la réalité bébé... L'accusa-t-elle en rigolant lorsqu'il ouvrit à Hank. Je t'ai dit de lui donner du bacon parce que le pauvre il avait rien à manger quand je l'ai ramené. Alors qu'il me semble qu'il peut dormir dans le salon par contre ? Lui renvoya-t-elle la balle, arquant un sourcil curieux. Derrière chaque bouille d'ange se cache un démon, y'a rien qu'à te regarder pour le comprendre, répondit-elle, souriant de manière attendrie et amusée en sentant ses baisers dans son cou. Personne y arriverait, je suis complètement dingue de toi, ajouta-t-elle de manière affirmée, un sourire satisfait sur les lèvres alors que son regard rejoignit le sien.

Elle se déhancha jusqu'à la salle de bain, bien consciente qu'il détaillait ses courbes avant qu'elle ne disparaisse sous l'eau chaude, invitant vivement Niels à venir la rejoindre.

- Essaye juste de t'éloigner un peu de moi et t'y gouteras rapidement, répondit-elle malicieusement après s'être retournée pour lui faire face, son regard joueur cherchant le sien alors qu'elle fondit contre ses lèvres. Répète-le moi tout le temps mon amour... J'ai trop besoin de l'entendre. Tu sais pas à quel point tu comptes pour moi, avoua-t-elle, le regard amoureux.

C'était son monde tout entier qu'il faisait tourner rien que par sa seule présence et elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais fini de tomber amoureuse de lui, de voir grandir ses ambitions qu'elle ne créait que dans l'ombre de leur passion qu'ils s'offraient mutuellement. Elle vint laisser ses mains déposer son empreinte sur son corps, évidemment tentée par plus, jusqu'à ce qu'elle ne vienne céder contre ses lèvres qu'elle demandait tout le temps, son souffle tourmenté par le désir et l'amour qu'elle avait pour Niels et qui se réfugia contre son cou qu'elle marqua. Elle sourit fièrement à sa remarque qui mettait en avant le travail effectué sur sa peau pour dissuader toutes les autres âmes de s'approcher de son trésor, avant de rire à ce qu'il ajouta, son regard croisant le sien à travers le miroir.

- C'est là tout le but de mon idée bien pensée, lança-t-elle, joueuse. Puis on sera bizarres ensemble, ça m'importe peu le regard des gens tant que tu restes avec moi bébé, ajouta-t-elle sur le même ton.

Elle s'imprégnait de cette humeur alliant séduction et jeu, baignés par l'insouciance comme s'ils n'avaient jamais peinés pour se retrouver, Aelya oubliant totalement que Niels avait manqué de peu la prison lors de leur retrouvaille, préférant s'attarder sur le moment présent qu'elle désirait vivre avec lui. En arrivant avec Niels dans leur chambre, elle se prit au jeu de le faire participer au choix de sa robe, parce qu'elle savait dans le fond que c'était surtout pour ses yeux qu'elle s'apprêtait plus que pour elle. Aelya sourit à son compliment, savourant cette lueur d'envie dans le creux de son regard qui la faisait toujours fondre.

- Je compte bien finir la soirée nue de toute façon bébé tu sais... Le chercha-t-elle, un sourire malicieux sur ses lèvres.

Elle l'embrassa, peinant à détacher ses lèvres des siennes tant elle se sentait aimantée à lui, le laissant s'échapper de son emprise à contre coeur pour lui permettre de se préparer, comme elle, qui vint enfiler sa robe qu'elle ajusta dans le miroir, espérant voir le regard de l'amour de sa vie s'illuminer comme le sien le faisait à chaque fois qu'elle le regardait. Elle l'invita à venir tout contre elle, obnubilée par la beauté qui se dégageait de son être alors qu'elle ne faisait que de l'admirer dans le reflet du miroir.

- En même tu mets vraiment ma patience à rude épreuve avec ta beauté bébé... C'est pas humain, le complimenta-t-elle d'une voix empreinte de désir, savourant le contact de ses lèvres près de son oreille.

Son coeur fit un bond dans sa poitrine à ses paroles qui résonnaient dans chaque coin de son organisme et qui faisaient écho à tout ce qu'elle ressentait pour lui.

- Mon amour... J'ai jamais voulu qu'être associée à toi. J'ai jamais voulu que tu penses que je puisse un jour former un couple avec quelqu'un d'autre parce que si j'ai réussi à le faire avec Evan, c'était uniquement parce que j'y étais forcée. C'est toi ma famille, ajouta-t-elle, le coeur au bord des lèvres, se retournant pour lui offrir des baisers amoureux.

Elle l'entraina jusqu'à la porte d'entrée, lui renvoyant le même sourire béat, elle qui était déjà enjouée à l'idée de profiter sans compter avec l'homme de sa vie, liant ses doigts aux siens comme dans la peur constante qu'on ne vienne lui arracher son coeur qu'elle voulait maintenir tout près du sien.

- Ouais ça me va ! Ca fait longtemps que je l'ai pas vu en plus, il a surement des choses à nous raconter, répondit-elle, amusée, se doutant qu'il vivait pleins d'aventures.

Marchant tous les deux jusqu'au bar sous la nuit qui tombait peu à peu sur Bowen, elle regarda Niels s'emparer de son portable et avant même qu'elle ne puisse s'apercevoir de quoi il s'agissait, il le rangea immédiatement.

- C'était qui ? Demanda-t-elle, curieuse. J'ai cru voir que c'était un appel ? Lança-t-elle, suspicieuse. Allez, bébé, dis-moi, y'a pas de raison que je m'énerve... Si ? le poussa-t-elle, captant son regard de manière sérieuse.

Il se rappelait parfaitement de toutes ces émotions qui l’avaient traversé lorsqu’il avait compris qu’Aelya s’était officiellement liée à un autre que lui, imaginant alors qu’il n’y aurait plus de retour en arrière possible. Sauf qu’à cette soirée, il avait redécouvert la femme qu’il avait toujours aimé, retombant amoureux d’elle lors de ces quelques mots échangés qui avaient totalement fait pencher la balance. Rien ne serait jamais définitif avec elle, si ce n’était l’amour qu’il lui portait et qui était voué à être éternel. Il avait alors compris qu’il serait prêt à se battre à chaque minute de sa vie pour la récupérer, pour l’attirer au plus près de lui et lui montrer qu’ils pouvaient eux aussi vivre quelque chose de beau et d’unique. Il hocha faiblement la tête à ses mots, s’imprégnant de l’espoir qui planait dans ses iris, sentant un souffle de vie s’infiltrer dans ses veines à chaque promesse qu’elle prononçait, lui qui rêvait de la garder avec lui pour l’éternité. Son objectif était de faire disparaître tous les souvenirs qu’elle gardait de sa vie avec Evan, conscient qu’il n’y avait pas été de main morte pour faire de son quotidien un enfer duquel elle n’avait pas pu s’échapper, au risque de voir ses proches menacés. A travers les baisers qu’il lui donnait au beau milieu de cet aéroport, il espérait commencer son processus de guérison, apaiser son âme meurtrie par les coups qu’elle avait reçu. « J’te lâche pas des yeux. T’es trop belle pour que je détourne le regard de toute façon… » Souffla-t-il, amoureusement, esquissant un léger sourire à ses mots suivants qui sonnaient comme la plus belle mélodie qu’il ait pu entendre jusque là. « Je t’aime, l’oublie jamais. » Conclut-il, sur le même ton, profitant d’un dernier baiser avec elle avant de rejoindre la voiture, ressentant l’excitation l’éprendre alors qu’il imaginait revoir Aelya chez eux, dans leur appartement, là où elle devait être. Parce-que c’était leur refuge, et il détenait tout ce qu’ils avaient vécu depuis le début, les moments de grande joie, ceux de tristesse, mais surtout ceux qui les avaient fait mûrir en tant que couple. Il s’était blotti au plus près d’elle, liant son corps au sien dans une étreinte amoureuse, passionnée, dans laquelle il lui offrait tout ce qu’il avait, son âme et son coeur qu’il remettait entre ses mains attentionnées. Il ne voulait qu’elle, ne désirait qu’être sien pour l’éternité, lui faisant savoir à travers son souffle précipité et ce désir qui le propulsait jusqu’à la jouissance la plus pure. Il lui offrit un baiser plein d’amour, redressant son visage vers le sien, le détaillant avec tendresse tandis qu’il reprenait lentement sa respiration, esquissant un léger sourire à sa remarque qui le touchait. « Y’a pas de mal à s’imaginer faire tout et n’importe quoi pour la personne qu’on aime si tu veux mon avis. J’veux dire… c’est ce qu’on fait avec les personnes qui comptent. Et toi, tu comptes plus que n’importe qui d’autre. » Souffla-t-il, d’un air amoureux, avant de se redresser pour laisser Hank les rejoindre, faisant mine de rouler des yeux à la remarque d’Aelya. « T’as quand même été la première à le gâter… » Se justifia-t-il malicieusement, jouant la sourde oreille pour la taquiner. « C’était soit ça, soit il grattait à la porte toute la nuit. Tu conçois que mon choix était vite fait. » S’amusa-t-il, regardant Hank en secouant légèrement la tête, lui lançant un regard attendri. Il lâcha un léger rire à sa remarque, prenant un air malicieux, conscient qu’il était bien moins sage qu’il n’en avait l’air, et c’était une facette de sa personnalité qu’il ne changerait pour rien au monde puisqu’elle avait plu à Aelya dés le premier soir. « Heureusement que t’es là pour me contrôler des fois. » Souffla-t-il dans le creux de son cou où il avait déposé de tendres pressions, avant de la suivre du regard lorsqu’elle se redressa pour atteindre la salle de bain où elle l’invita à venir sous le jet d’eau avec elle. Il la retrouva rapidement, incapable de se passer d’elle plus de quelques minutes, son corps ressentant déjà le manque de sa chaleur, de son parfum, de la douceur de ses lèvres qu’il voulait constamment sentir sur les siennes. « C’est une menace qui me plaît beaucoup trop… » S’amusa-t-il, le regard brillant, ses yeux déviant avec insistance sur ses lèvres qu’il retrouva dans un baiser fougueux, laissant ses doigts jouer avec sa peau nue qu’il caressait. « Je le sais… Tu me le montres tout le temps mon bébé. » Souffla-t-il, insistant contre la courbure de ses lèvres qu’il appréhendait avec les siennes sans se donner complètement, son front venant se caler contre le sien alors qu’il percevait ses doigts dessiner les contours de son torse, le faisant frémir de tout son long. Il ferma finalement les yeux en cédant contre sa bouche, l’embrassant avec un peu plus d’ardeur, son désir le percutant de nouveau, comme s’il n’y avait aucune fin à cette envie qui le dévorait entièrement quand il s’imaginait contre Aelya. Le coeur tourmenté, il la laissa finalement sortir de la douche, amusé par toutes les idées qu’elle pouvait trouver pour le garder avec elle toute la soirée, arquant un sourcil joueur à sa remarque. « J’avais oublié que ma copine était un vrai génie. » La taquina-t-il, ses yeux se posant sur les traces communes qu’ils avaient dans le cou, eux qui adoraient se marquer de leur passion mutuelle, comme un signe d’appartenance qu’ils voulaient montrer au monde entier. Il la laissa l’attirer dans la chambre, prenant très à coeur la mission qu’elle lui avait confiée, celle de lui choisir sa tenue pour la soirée, Niels analysant les robes qu’elle avait entreposées sur le lit pour finalement choisir celle qui avait retenu son attention. « J’te laisserai pas dormir toute habillée de toute façon… ‘Fin, si j’te laisse dormir. » Rétorqua-t-il, joueur, répondant à son baiser, peinant à se détacher d’elle lorsqu’il décida enfin d’aller se préparer, cherchant à être à son goût, parce-qu’il n’accepterait jamais de voir son regard se détacher de lui. Il revint à elle quelques instants plus tard, ébloui par sa beauté qui le laissait bien trop souvent sans voix. « J’veux être à ta hauteur mon amour. Pour que tu sois fière d’être avec moi… » Souffla-t-il près de son oreille, ses mains parcourant son ventre pour laisser ses bras l’étreindre un peu plus, la rapprochant contre lui alors qu’il déposait des baisers sur sa joue et sa tempe, finissant par confier tout ce qu’il avait encore en lui, cette rancoeur vis-à-vis d’Evan et du couple qu’ils avaient formé ensemble. « J’ai eu peur bébé… J’me sentais trop con quand je t’ai vu avec lui. J’voulais pas croire à tout ça, mais ça paraissait trop réel… » Soupira-t-il, se remémorant l’instant où il avait vu cette bague orner son doigt. Il profita de la douceur de ses baisers pour se rappeler qu’ils étaient maintenant réunis, finissant par la suivre hors de l’appartement où il lui proposa de rejoindre le Hendrix où travaillait son meilleur ami. « On saura enfin si c’est officiel avec Lys. » Lança-t-il, un léger sourire amusé sur les lèvres, au courant que ces deux-là se tournaient autour depuis un moment sans avoir la conformation d’une quelconque relation officielle entre eux. Il fut surpris de sentir son portable vibrer, son coeur loupant un battement lorsqu’il vit le nom s’afficher sur son écran, peinant à faire semblant de rien alors que son regard s’était soudainement assombri. « Personne. » Répondit-il du tac au tac, conscient que cette réponse trop vive interpellerait encore plus Aelya. Il soupira, continuant de marcher à ses côtés, le visage renfermé. « Bébé… t’énerve pas, ok ? » Finit-il par dire, s’arrêtant un instant alors qu’ils arrivèrent devant la devanture du bar. « C’est elle… elle sait toujours pas que j’suis au courant. » Ajouta-t-il, sortant son portable de sa poche pour s’apercevoir qu’elle continuait de l’accabler de messages, comprenant certainement que quelque chose clochait. « On s’en fout d’elle… On va profiter de notre soirée. Elle va pas encore nous gâcher ça, j’le refuse. »

Aelya n'avait jamais cru à un renouveau sans Niels. Parce que sans lui, tout tombait ruine. Sans lui, la lumière ne traversait plus les épais nuages qui s'évertuaient à s'étendre en masse dans son ciel sans étoile. Sans lui, il n'y avait que la pénombre du désespoir qui lui avaient tendu les bras et, sans sa chaleur, elle s'était confortée dans la froideur d'un monde sans saveur, dénué de couleurs parce que Niels avait tout emporté sur son sillon quand il l'avait quitté, ne lui laissant qu'une impression amère et mortifère que sa vie s'arrêtait là. Elle l'avait attendu dans la douleur de son âme arrachée, avec tout l'amour de son coeur amoché, parce qu'elle ne savait faire que ça, l'aimer, le vouloir de manière irraisonnée. Elle sourit à son compliment qui lui faisait toujours plaisir venant de lui, parce qu'il n'y avait que son regard qu'elle désirait capter, seulement lui qui arrivait à lui provoquer autant de désir.

- Et toi t'es vraiment trop parfait pour que je te lâche, renchérit-elle, le regard amoureux, valsant entre ses yeux et ses lèvres tandis qu'elle restait blottie dans ses bras. J'oublierai jamais rien venant de toi mon amour... T'es en moi, souffla-t-elle tendrement, attendrie par ses mots d'amour.

Elle rejoignit l'appartement quelques minutes plus tard, Aelya ré appréhendant de nouveau ce lieu qui avait abrité toute leur histoire, comme si elle s'était écrite sur les murs qui les accueillaient, consciente qu'elle n'était bien qu'ici, avec Niels, elle qui n'avait pas pu s'empêcher de monopoliser sa présence pour l'aimer de tout son être, le retrouvant dans leur lit qu'ils avaient fini par animer de leur liaison charnelle, les courbes d'Aelya se mouvant sensuellement contre les siennes pour lui administrer toujours plus de plaisir, toujours plus de passion afin qu'elle ne vienne colmater les brèches de leur rupture pour qu'il sache qu'il n'y aurait jamais de réel fin entre eux, comme cette étreinte qui lui donnait ce sentiment d'être éternellement à lui jusqu'à atteindre le sommet de son plaisir contre ses lèvres, plongeant son regard profondément amoureux dans le sien, laissant sa main doucement caresser sa peau humidifiée par l'effort.

- Tu comptes vraiment plus que tout amour... Si tu savais comme je suis amoureuse de toi. Peut-être que c'est normal de penser comme ça pour les personnes qu'on aime ouais, mais moi j'ai jamais aimé autant dans ma vie. Je sais pas ce que tu m'as fait mais ça a marché, s'amusa-t-elle tendrement avant de regarder Hank s'inviter dans la pièce. On est tous les deux fautifs dans son éducation, répondit-elle, feignant un sérieux avant de sourire. Ouais, il sait très bien comment faire pour user notre patience de tout façon, il a tout compris, roula-t-elle des yeux de manière faussement agacée avant de le caresser, regardant Niels avec une lueur charmeuse dans le creux de ses iris à sa remarque sur son tempérament. Je préfère largement te faire exploser que de canaliser ta fougue mon bébé, avoua-t-elle en souriant en coin, charmée par la multitude de baisers qu'il déposait dans son cou.

Elle rejoignit la salle de bain pour se placer sous le jet d'eau chaude, invitant Niels à venir se coller à elle comme ils en avaient toujours eu l'habitude, eux qui ne savaient pas faire l'un sans l'autre et qui avaient pourtant du apprendre à vivre avec ce manque sans vraiment y parvenir.

- Pas moi bébé, j'déteste quand t'es pas avec moi, c'est invivable. J'vais vraiment te pourrir de ma présence si on arrive encore à ça tu sais, dit-t-elle, sachant pertinemment qu'elle ne le dissuaderait jamais de cette manière.

Elle accrocha ses lèvres dans un baiser survolté par tout ce qu'elle ressentait et qui bousculait ses entrailles alors qu'elle percevait l'envie d'aller plus loin la heurter à force de sentir son corps sous ses doigts qu'elle venait chaleureusement caresser. Elle capta son regard à ses mots comme pour silencieusement acquiescer, ses lèvres jouant avec les siennes tandis que son front vint amoureusement effleurer le sien, ce simple geste créant une intimité encore plus forte entre eux, comme un cocon dans lequel ils étaient protégés, avant qu'elle ne cède contre ses lèvres qu'elle embrassa passionnément, son souffle s'entremêlant avec le sien pour ne faire qu'un, animant cette urgence de se voir encore posséder par son corps qu'elle demandait tout le temps, qu'elle voulait constamment contre le sien maintenant qu'elle l'avait retrouvé. Elle se fit violence pour rompre cette étreinte, se décidant à sortir de la douche pour se poster devant le miroir où elle vint sourire de manière fière suite à sa rétorque.

- J'ai une imagination débordante quand c'est pour te garder près de moi bébé, répondit-elle, satisfaite, s'amusant de toutes ces marques qu'ils se laissaient tout le temps.

Avançant jusque dans la chambre, elle regarda avec un amusement non dissimulé Niels qui choisissait la robe qu'elle allait porter pour la soirée, son regard s'illuminant à la seule idée de capter toute son attention, elle qui avait toujours ce besoin d'exister à ses yeux, lui qui lui rendait la vie qu'elle avait perdu lors de leur séparation. Un sourire joueur vint s'inscrire sur ses lèvres à sa réponse, Aelya savourant les images qu'il administrait avec malice dans son esprit.

- Laisse-moi pas dormir bébé. Y'a trop à rattraper pour que tu le fasses. Ce serait contre-productif pour notre relation, se justifia-t-elle, le regard malicieux.

Elle attrapa ses lèvres une dernière fois, le laissant aller se préparer tandis qu'elle faisait valser la robe sur ses courbes, se délectant de la réaction de Niels quand il revint à elle, son coeur tapant plus fort dans sa poitrine devant la beauté de son physique qui la faisait continuellement chavirer, la faisant basculer trop facilement dans ses bras depuis le début.

- T'es trop modeste bébé. T'es vraiment le plus beau. Tu me fais craquer, j'vois que toi depuis que je te connais. Si tu savais l'effet que tu me fais là... Murmura-t-elle, caressant doucement son bras qui entourait sa taille, savourant cette proximité qui faisait palpiter son coeur alors qu'il déposait de doux baisers sur sa peau.

Elle sentit sa peine à travers son ton lorsqu'il se confia au sujet d'Evan, incitant Aelya à se retourner pour confronter son regard afin de trouver les mots justes pour l'apaiser.

- Mon amour... Je sais que ça a pas du être facile. Surtout que ça me ressemblait pas. Mais tu sais, quand je t'ai revu à cette soirée... J'avais tellement envie de tout te dire, de te dire que je t'aimais encore trop, que je t'aimerai toujours et que c'était pas vrai tout ça. Je suis encore désolée de t'avoir menti mon ange, ajouta-t-elle tendrement, le regard ému, approchant ses lèvres des siennes pour les couvrir d'affection.

Elle s'extirpa de l'appartement avec Niels pour s'aventurer dans le bar où Azriel travaillait, Aelya acquiesçant à sa remarque.

- J'espère que c'est officiel histoire que j'me fasse moins de soucis, lança-t-elle en plissant les lèvres, faisant référence à son envie de préserver Niels du contact de Lys.

Ils marchaient tous les deux côte-à-côte, Aelya se sentant déjà exaltée par les excès qu'ils allaient embrasser ensemble avant que son attention ne soit attiré par la réaction de Niels qui semblait perplexe, plus stressé tout d'un coup, le regard rivé sur son écran de portable. Elle fronça les sourcils à sa réponse qui la troubla davantage, incitant la brune à lui poser plus de questions maintenant que sa curiosité avait été piquée à vif. Ce qu'il ajouta ne la rassura pas du tout, elle qui savait déjà sans même tout savoir qu'elle pouvait s'énerver avant de sentir son sang bouillir lorsqu'il déclara que Sienna cherchait à le contacter. Sans même entendre son prénom, toutes ses cellules se liquéfiaient dans le torrent de lave qui coulait dans ses veines.

- Quoi ? "On s'en fou" ? T'es sérieux là ? Lança-t-elle, le visage tiré dans la colère. Alors, ça te fait rien qu'elle essaye encore de nous pourrir la vie ? J'te rappelle que j'ai failli suivre un psychopathe à cause d'elle ! Tu crois vraiment que j'vais passer outre tout ça ? C'est mal me connaître, ajouta-t-elle, croisant les bras, la mâchoire serrée. Appelle-là. J'vais lui parler. Ou tu préfères que j'aille directement me pointer devant sa porte ? C'est pas l'envie qui me manque.

Elle s'empara avec hâte de son portable, voyant que Niels n'allait pas aussi vite qu'elle le voulait.

- Dis-moi pas que t'essayes de la protéger parce que là tu rentres tout seul. Je rigole pas quand je dis que je te partage pas, lança-t-elle, possessive.

Il s’était accroché à eux jusqu’à la dernière seconde, n’imaginant pas un seul instant qu’il arriverait à survivre sans eux, sans elle, Aelya qui représentait son unique souffle de vie, comme si finalement, elle était la raison même de son existence. Il ne croyait en rien si elle n’était pas là, son équilibre vacillant, lui qui n’avait d’ailleurs jamais réussi à être stable avant elle, son parcours parsemé par le chaos lui suivant comme une ombre. Avec elle, c’était comme si tout était plus facile, comme si elle parvenait à chasser les nuages de son ciel assombri par la tempête qui menaçait. Et Niels, il se serait probablement laissé emporter si Aelya était réellement partie à l’autre bout du monde, avec un homme qui ne l’aimerait jamais comme lui l’aimait. « T’as une définition particulière de la perfection, tu le sais ça… ? » S’amusa-t-il, ses bras continuant de former un cocon protecteur autour d’elle, son regard brillant alors qu’il rencontrait le sien, déviant de temps à autre sur le contour de ses lèvres qui appelaient au baiser. « N’oublie jamais rien. Tout ce qu’on vit, ça compte. » Ajouta-t-il, l’amour valsant dans ses yeux, son palpitant s’entrechoquant contre ses côtes alors qu’ils décidèrent de rentrer ensemble chez eux, prêts à affronter à deux les prochaines déconvenues, convaincus qu’il n’y aurait plus rien qui les séparerait. Il s’était empressé de lui montrer des preuves de son amour explosif, son corps venant réclamer le sien dans une étreinte qui symbolisait leurs retrouvailles, cet instant se passant de mots tant il était fort, pur, au-delà de tout ce qu’il avait pu espérer, prenant peu à peu conscience qu’il l’avait entièrement retrouvé. Il accueillit son dernier gémissement contre ses lèvres, ses yeux caressant les siens avec une tendresse infinie, celle qu’il ne partageait qu’avec elle. Il frissonna au contact de ses doigts sur sa peau encore brûlante, bouleversé par ses mots d’amour qu’il aurait aimé graver un à un dans son coeur et son âme, persuadé qu’ils étaient le remède à tous ses maux. « Je t’aime tellement moi aussi… J’peux pas imaginer d’être sans toi mon amour. » Souffla-t-il, dans l’intimité de leur étreinte, son sourire s’étirant à ses derniers mots. « J’sais pas non plus ce que j’ai fait… Mais ça m’arrange très bien que ça ait marché. » Dit-il, le sourire au bord des lèvres, juste avant d’accueillir Hank qui prit place dans le lit, entre eux. « On essayera de faire mieux avec notre bébé, hein ? » Ajouta-t-il, de manière presque innocente, ses yeux rivés sur Hank qui recevait de l’attention de leur part. « C’est un terrible. Tu l’as bien choisi. » S’amusa-t-il, pouffant légèrement, son regard rejoignant celui d’Aelya à sa remarque qui ne le laissait pas de marbre alors que ses lèvres s’étaient doucement invitées dans son cou qu’il parsema de baisers tendres et amoureux. « T’es douée dans le domaine, ça devrait pas être trop dur pour toi… » La chercha-t-il, d’une voix qui attisait la séduction, se détachant finalement d’elle pour la laisser emprunter le chemin vers la salle de bain, Niels laissant s’écouler quelques minutes avant de finalement la rejoindre après qu’elle l’ait appelé, son corps venant instinctivement se coller au sien, sa peau entrant en contact avec l’eau chaude. « Tu sais très bien que j’sais vraiment pas me gérer quand t’es pas là bébé, ça serait trop dangereux de me laisser en tête à tête avec moi-même pendant trop longtemps. » Dit-il, feignant un air sérieux avant qu’un sourire ne vienne étirer ses lèves, lèvres qui vinrent très rapidement emprisonner les siennes dans des baisers encore évocateurs de tout l’amour qu’ils possédaient en eux, de ce désir qui les titillait sans cesse dés que leurs corps entraient en contact, animant cette flamme qui prenait en ampleur. Il reprit son souffle, son front calé contre le sien, sentant son coeur palpiter sous sa peau, Aelya ne manquant jamais de perturber son rythme dés qu’elle se retrouvait tout près de lui. Il accepta de nouveau son baiser, y insufflant encore plus d’ardeur, sa langue se mêlant à la sienne alors que ses mains valsaient avec envie sur son corps nu et réchauffé par l’eau brûlante, Niels comprenant qu’aucune source de chaleur ne pourrait arriver à la hauteur de celle de leur passion. Il lâcha un léger soupir, agrémentant l’urgence, avant de la laisser finalement s’extirper de la douche, probablement parce-qu’ils ne partiraient jamais s’ils se laissaient sans cesse happer par leurs envies communes. « J’aime beaucoup ta créativité mon amour. » S’amusa-t-il, lui lançant un clin d’oeil avant de la suivre dans la chambre où il fut en charge de choisir sa tenue, responsabilité qu’il prit avec beaucoup de sérieux, s’affairant à détailler chacun des vêtements en les imaginant sur le corps parfait de sa petite-amie. Il lui tendit celle qu’il avait finalement choisi, s’amusant de ces petits sous-entendus à peine dissimulés qu’ils s’envoyaient malicieusement, se cherchant l’air de rien. « T’en auras pas l’occasion, t’inquiète pas. On va s’épuiser ensemble. » Souligna-t-il, se mordant légèrement la lèvre, son regard brillant de malice, attrapant ses lèvres avant de se diriger vers la salle de bain où il se prépara, revenant quelques minutes plus tard vers la chambre où Aelya fignolait sa préparation. « J’ai envie de te rendre folle bébé… J’veux savoir toute ma vie que tu me désires. » Souffla-t-il à son oreille, sa peau se parsemant de frissons lorsqu’elle lui caressa le bras qui entourait ses hanches, ses lèvres ne se retenant pas d’embrasser sa nuque, Niels s’enivrant de son parfum qui le tourmentait nuit et jour. Il la laissa se retourner lorsqu’il se confia vis-à-vis de toutes ces pensées qui tournaient encore dans sa tête, celles qui lui rappelaient qu’Aelya s’était liée à Evan et qu’il n’avait rien pu faire pour arrêter leur relation. « Je sais bébé… Je t’en veux pas à toi. Je m’en veux à moi… Si on en est arrivés là, c’est à cause de moi. Brooke avait pas tort à ce niveau-là, j’ai été lâche. » Il ferma les yeux en sentant la douceur de son baiser, se laissant bercer par la promesse d’éternité qu’elle scellait avec lui, avant de la suivre à l’extérieur du bâtiment où ils prirent le chemin du Hendrix. « T’as jamais eu du souci à te faire bébé. » La rassura-t-il, conscient que la relation qu’il avait pu avoir avec Lys avait pu générer quelques doutes dans l’esprit d’Aelya. Mais Niels savait parfaitement qu’il n’y aurait jamais rien entre Lys et lui, surtout pas maintenant qu’il était tombé fou amoureux d’Aelya. La situation prit une autre tournure lorsque son portable se mit à vibrer, Niels s’apercevant que Sienna cherchait à le joindre, accumulant les appels et les messages. Il sentit le stress gonfler, conscient qu’Aelya n’aurait aucun mal à palper son malaise, elle qui explosa d’ailleurs dans la seconde où elle comprit de quoi il s’agissait. « Mais non bébé, c’est pas ça, j’men fous pas. Mais c’est exactement ce qu’elle cherche. Elle veut foutre la merde, c’est ce qu’elle a toujours voulu faire. » Ajouta-t-il, ses mains venant se poser sur ses bras, comme pour l’empêcher de réagir trop vivement. « Si on se venge, on va faire exactement ce qu’elle veut. J’veux pas qu’on lui donne raison bébé… L’ignorer, c’est la meilleure chose qu’on puisse faire. » Conclut-il, la regardant s’emparer de son portable, soupirant à ses mots teintés d’amertume et de colère. « C’est pas elle que je veux protéger, c’est toi… On gagnera quoi à lui renvoyer tout ce qu’elle nous a fait ? Que t’ailles en taule, c’est ça que tu veux ? Qu’on soit encore séparés ? » Demanda-t-il, le regard bercé par toutes ces images qu’il avait en tête et qui lui inspiraient le néant. « Mon amour… s’il-te-plaît. Tu me partageras jamais, j’suis à toi pour toujours. J’veux pas qu’elle nous gâche notre soirée… » Souffla-t-il, venant lentement reprendre le portable de ses mains, le coeur à la renverse.

Elle revivait maintenant qu'il était revenu à ses côtés, maintenant qu'ils s'octroyaient le droit de s'aimer sans limite, sans penser à l'après, à toutes ces tempêtes qui les effleuraient pour les voir s'écrouler. Elle se confronterait à tout pour ses beaux yeux, parce que tout était possible si ce n'était une vie sans sa présence. Elle savait qu'elle allait tôt ou tard payer le prix de son choix, mais pour l'instant, elle préférait penser au moment présent, à leurs sourires qui se répondaient dans un espace temps qui n'était que le leur, et où personne d'autre n'était invitée.

- En même temps j'ai un amoureux plus que particulier faut l'avouer... S'amusa-t-elle tendrement, son regard s'illuminant dans le sien.

En dépit de tout, ils se retrouvaient toujours, comme si dans le chaos le plus complet, leurs mains se cherchaient dans une perpétuelle volonté visant à se lier, la peau d'Aelya se chargeant de sa chaleur comme pour mieux se soigner, régénérant les plaies qu'Evan lui avait laissé. Elle sourit tendrement à ses mots avant de permettre à ses lèvres de caresser les siennes dans un baiser amoureux, les sens en effervescence alors qu'une vague d'affection submergeait son coeur délicieusement noyé dans les effluves de son parfum qui lui rappelaient qu'ils étaient bien ensemble, qu'ils étaient de nouveau un couple. Dans une harmonie parfaite son corps rencontra le sien pour s'y fondre, comme deux aimants que rien ne pouvait séparer, comme deux âmes faites pour se toucher, Aelya entremêlant son être à celui de Niels pour y inscrire tout son amour, toute cette complicité qui s'évaporait tout autour d'eux alors qu'elle captait son souffle pour se raccrocher à la vie, à lui, laissant son coeur pousser un dernier cri d'amour qui prit fin dans un dernier baiser, là où elle y entreposait tout ce qu'elle était dans ses bras, tout ce qu'elle ressentait pour Niels. Elle caressa son corps tendrement, son regard détaillant les perles d'eau qu'elle écrasait au passage de ses doigts, en admiration devant ses courbes masculines qu'elle jugeait parfaites.

- Tu te débarrasseras pas de moi comme ça mon ange... J'vais te coller toute ma vie maintenant, ajouta-t-elle d'une voix douce et amusée. Et en même temps c'est si évident que ça ait marché bébé. Je comprends pas comment on peut pas tomber sous ton charme. J'y ai plongé toute entière dès que je t'ai vu moi, admit-elle, le regard admiratif.

Quelque part, elle aurait bien aimé lui résister un peu plus souvent, un peu plus longtemps, juste parce qu'elle savait que son addiction à sa personne lui causerait sans doute un jour ou l'autre encore des ennuis, mais elle était incapable de lutter contre cette attirance hypnotique qui la faisait éternellement tomber amoureuse de lui dès lors que son regard s'arrêtait sur lui.

- On essayera de faire mieux mais je sais qu'on va faire pire. Si notre bébé a ta bouille c'est peine perdu déjà, répondit-elle, joueuse, savourant les images qui enveloppaient son esprit alors que sa main caressait Hank qui était venu dans le lit. Fallait bien qu'il colle à notre personnalité bébé, ajouta-t-elle en rigolant légèrement en déposant de vifs baisers sur sa tête avant de savourer les tendres baisers qu'il déposa dans son cou, sa remarque animant son visage d'un sourire. Je compte bien le rester, répondit-elle en lui envoyant un clin d'oeil malicieux.

Elle s'échappa pour rejoindre l'eau chaude, attendant que l'homme de sa vie ne vienne se coller à elle, Aelya qui avait toujours besoin de sentir sa peau, de se blottir contre chacune de ses cellules pour se sentir complète.

- Le seul tête-à-tête que je t'autorise, c'est avec moi-même bébé. J'te veux en entier et qu'à moi, lança-t-elle malicieusement avant d'accrocher ses lèvres dans des baisers amoureux, son front caressant doucement le sien quand elle rompit le contact.

Son coeur cognait fort dans sa poitrine suite à ce déferlement de sentiments qui arrivaient en masse dans ses veines, l'invitant à s'accaparer encore une fois ses lèvres dans cette intimité réchauffée par leurs corps qui se cherchaient, sa langue dansant avec la sienne dans un rythme de plus en plus passionnée, le souffle à l'agonie, tourmentée par le désir qui perlait déjà dans son esprit alors qu'elle soupirait contre son visage sous l'effet de ses mains qui se baladaient sur sa peau, Aelya collant son corps contre le sien pour taquiner son envie, sachant pertinemment que si elle continuait sur cette lancée, ils n'allaient jamais sortir. Dans un dernier baiser survolté elle se détacha de l'homme de sa vie, son rythme cardiaque contenant encore les séquelles de cette urgence amoureuse qu'elle n'avait pas pu assouvir. Elle sourit à sa rétorque, un air fier sur le visage alors qu'elle détaillait chacune des traces qu'il lui avait laissé sous le couvert de la passion, ces marques qui lui rappelaient chaque sensation qui lui administrait, comme une délicieuse brûlure dans laquelle elle désirait continuer de s'immoler. Arrivés dans la chambre, elle s'amusa du sérieux qu'il arborait en choisissant sa tenue, elle qui n'avait aucun autre objectif que de lui faire tourner la tête.

- J'aime vraiment trop ce plan. J'ai déjà hâte que tu m'épuises alors qu'on est même pas encore partis. J'ai déjà hâte de la fin de notre soirée... Admit-elle en faisant valse son regard sur sa lèvre qu'il mordit.

Parce qu'elle était insatiable quand il s'agissait de Niels, parce qu'elle était incapable de se retenir maintenant qu'il était là avec elle, Aelya qui avait de l'amour à lui en faire exploser la cage thoracique, ces émotions qui n'avaient qu'un seul destinataire, Niels et seulement lui. Elle l'embrassa vivement avant de le laisser aller se préparer, en profitant pour s'apprêter de son côté avant de sentir son coeur fondre en le voyant revenir, son regard s'illuminant devant sa beauté.

- Tu me rends folle là tout de suite... Je m'intéresse qu'à toi mon coeur, tu seras toujours le plus beau et le plus sexy pour moi, avoua-t-elle, le regard empreint de désir alors qu'elle le regardait à travers le miroir tout en caressant doucement l'étau que formait son bras autour de sa taille, son échine se couvrant de frissons à la sensation de son souffle dans sa nuque.

Elle fit volte face pour planter ses yeux dans les siens à l'entente de sa voix emplit de regrets, ceux qu'Aelya ne désirait pas voir traverser la lumière si magnifique qui régnait dans ses iris.

- Bébé... T'as fait ça parce que tu pensais que c'était mieux pour moi. Même si c'était maladroit jamais personne m'a autant fait me sentir importante que toi. T'es la personne la moins lâche que je connaisse mon amour. T'as pris des risques juste pour me retenir. Tu lâches jamais rien mon bébé. Et je t'aime à la folie pour tout ça, le rassura-t-elle amoureusement avant de sceller un doux baiser sur ses lèvres.

Elle prit sa main pour sortir de l'appartement, tous deux prêts à laisser leurs problèmes derrière eux pour ce soir. Aelya roula des yeux à sa remarque concernant Lys, secouant la tête pour marquer son désaccord.

- Bien sûr que si j'ai du soucis à me faire. T'arrives juste pas à t'en rendre compte, mais t'es vraiment trop magnifique bébé, et ça me facilite pas la tâche, soupira-t-elle, pensant à Lys et à la jalousie que sa seule présence provoquait en elle.

Son regard fût rapidement happé vers le portable de Niels qu'il s'était mis à fixer, l'air ailleurs, réveillant la curiosité d'Aelya avant qu'il ne vienne lui expliquer de qui cet appel provenait. Son sang n'avait fait qu'un tour, son regard s'assombrissant dans la colère et la jalousie qu'elle entretiendrait toujours pour Sienna, celle qui avait osé tourner autour de l'homme de sa vie. Avant même de pouvoir réagir à sa remarque, elle fût bloquée par les mains de Niels qui emprisonnèrent ses bras, sa mâchoire se serrant devant ses mots.

- Donc, pour toi la meilleure solution c'est de lui montrer qu'elle peut encore nous emmerder ? On peut pas simplement la calmer une bonne fois pour toute au lieu de subir pour changer ? Lança-t-elle, le ton ferme, s'emparant de son portable pour mettre à bien son envie de se défouler. J'irais pas en taule si je dissimule bien son corps, c'est qu'une question d'organisation, avança-t-elle sans vraiment le penser, la colère guidant ses paroles.

Son regard changea légèrement d'allure quand il croisa la douceur de celui de Niels qu'il rythma de ses mots tendres et raisonnés, Aelya tentant de réfléchir dans le tumulte de sa rage.

- Elle a failli nous gâcher notre vie elle... Ajouta-t-elle pour le conduire lui aussi à réfléchir. C'est pas vraiment juste qu'elle s'en sorte comme ça. J'ai failli crever sans toi... Murmura-t-elle, pensive, replongeant dans ses douloureux souvenirs. J'vais rien faire. On va profiter ce soir. Mais j'vais pas l'oublier, lâcha-t-elle dans la rancune, tendant son portable pour qu'il le reprenne.

Elle s'approcha doucement de lui, captant son regard dans la pénombre.

- Dis-moi que tu m'aimes bébé... Souffla-t-elle, sensibilisée par ses émotions explosives.

C’était comme si l’horizon semblait enfin s’éclaircir, la présence d’Aelya venant balayer les nuages épais qui avaient entravé tout passage des rayons de lumière. Il avait retrouvé sa source de vie, son souffle, puisant dans ses baisers tout ce dont il avait besoin pour continuer d’avancer, conscient qu’Aelya lui était aussi essentiel que l’oxygène qui faisait fonctionner ses poumons. Elle était en lui, son identité coulant dans ses veines, comme si ils n’étaient devenus qu’une seule et même personne. Si on lui enlevait Aelya, on lui enlevait son âme, et tout raison de vie. Parce-que sans elle, rien n’était possible. Il avait tendrement souri à ses mots plein d’innocence, fondant devant la malice de ses iris. « C’est peu de le dire ça. » S’amusa-t-il, ses yeux valsant entre ses prunelles et ses lèvres qu’il se retenait de dévorer encore et encore. « Mais faut dire que mon amoureuse, elle est plutôt pas mal dans son genre aussi. » Sourit-il, reprenant ses mots qu’il avait trouvé adorables, avant que ses lèvres ne viennent se fondre avec envie contre les siennes, Niels ressentant très rapidement les prémices de ce désir qui appelait celui d’Aelya, leurs corps en suspension l’un sur l’autre faisant déjà naître ces images brûlantes dans leur esprit. Elle était l’incarnation même de son désir, et il souhaitait le lui montrer dans chaque geste, à chaque fois que ses doigts effleuraient sa peau comme s’il s’agissait de la plus belle des peintures, ses lèvres s’inscrivant sur la courbure des siennes dans une promesse éternité. Il s’était abandonné à elle, tout entier, ne ressentant aucune appréhension, si ce n’était la fin de cette étreinte qui finirait forcément par arriver, les obligeant à se délier l’un à l’autre. D’un regard amoureux transi, il s’était légèrement redressé après avoir profité de ces instants de jouissance pure, ses yeux détaillant chacun de ses traits qu’il ne se lasserait jamais de contempler, les étoiles qu’il avait dans les yeux étant suffisamment parlantes pour affirmer combien il était dingue de tout ce qu’elle dégageait. « J’demande que ça moi… Tu pourrais pas me rendre plus heureux qu’en me collant mon amour. » Souffla-t-il, un sourire amusé flottant sur ses lèvres, égayant ses traits relâchés par tout le bien qu’elle lui avait donné. « Ton charme continue de marcher sur moi en tout cas, à chaque fois que t’oses faire quelque chose, j’suis encore plus amoureux qu’à la seconde d’avant. Tu crois que j’ai un problème ? » Demanda-t-il en feignant le sérieux, avant de rire légèrement, faisant glisser ses lèvres sur sa mâchoire qu’il parsema de petits baisers avant que Hank ne s’invite dans la chambre, Aelya et Niels s’amusant de sa venue. « Alors, on va être le genre de parents complètement débordés par notre bouille d’ange ? » S’amusa-t-il, imaginant avec tendresse la façon dont il céderait aux caprices de leur enfant, lui qui aurait envie de lui donner de l’amour à chaque instant, ne pouvant pas imaginer que leur bébé puisse manquer de quoique ce soit. Il lâcha un léger rire à sa remarque suivante, hochant la tête pour montrer son accord vis-à-vis de Hank, avant de se redresser pour rejoindre Aelya qui avait pris les devants pour s’infiltrer sous la douche, l’appelant pour l’influencer à arriver au plus vite. Il se colla à elle sous l’eau chaude, son regard retrouvant le sien quelques secondes pendant lesquels il avait du mal à maîtriser son envie de l’embrasser. « J’suis tout à toi mon bébé… Fais ce que tu veux de moi. » Souffla-t-il, avant de répondre à son baiser enflammé, ses mains glissant de part et d’autre de ses côtes pour se placer contre ses hanches, cherchant à la faire frémir entièrement, jusqu’à la moindre de ses cellules qu’il voulait faire vibrer sous ses doigts. Il lui mordilla la lèvre pour lui faire comprendre combien il était percuté par le désir, sa langue cherchant la sienne dans des baisers sans équivoque qui le laissait à court de souffle. « Bébé… j’vais pas te laisser partir si on continue… » Lâcha-t-il, dans un soupir d’envie, Aelya prenant finalement la décision de se détacher, ce qui permit d’ailleurs à Niels de se calmer, lui qui éteignit bien rapidement l’eau chaude pour s’essuyer le corps, enflammé par le contact avec sa petite-amie. Il prit un instant pour détailler les traces qu’il avait dans le cou, appréciant de savoir que les lèvres d’Aelya étaient venues le marquer de la sorte, lui qui n’avait jamais voulu se sentir appartenir à une autre qu’elle. Il la suivit dans la chambre pour passer au choix de sa tenue, un sourire venant étirer ses lèvres à sa remarque alors qu’il fit mine de rester concentré sur les tenues qu’elle lui avait exposé sous les yeux. « J’crois qu’on peut s’amuser jusqu’au bout de la nuit… J’ai plein d’idées pour ça. » Renchérit-il, jouant avec la tension sexuelle qui ne redescendait pas depuis leurs retrouvailles charnelles, Niels appréciant bien trop de sentir cette attraction entre eux, celle pour laquelle ils pouvaient à tout moment céder. Il s’éloigna quelques minutes pour aller se changer, enfilant des vêtements et finissant d’arranger son physique dans le but de plaire à Aelya, conscient qu’elle aurait les mêmes réflexes de son côté, eux qui vivaient pour travers le regard de l’un et l’autre. « C’est vrai ça ? Pour toute la vie ? » Souffla-t-il, attrapant son lobe d’oreille en s’approchant de son visage, d’un air parfaitement joueur, son bras l’entourant de manière protectrice. Le coeur encore lourd de toute cette période de vide, il lui avait finalement avoué tout ce qui lui pesait sur la conscience, ces images qui peinaient encore à le laisser tranquille lorsqu’il y songeait. « J’ai jamais voulu te faire du mal. Et je me le pardonnerai sûrement jamais de pas avoir su tenir ma promesse… Mais je t’aime, j’ai jamais été aussi sincère que quand je te le dis. » Souffla-t-il, se laissant porter par la douceur de son baiser qu’il voyait comme la fin de leurs souffrances, comme une page qu’ils tournaient ensemble, puisant dans cet espoir d’écrire de nouveaux chapitres bien moins sombres. Ils prirent la direction du bar dans lequel Azriel travaillait, Niels cherchant à rassurer Aelya lorsque leur conversation dévia sur Lys et cette relation physique qu’ils avaient partagée il y a des mois de cela. « J’crois pas que ton argument tienne encore la route si moi j’vois que toi… » Ajouta-t-il, cherchant à détendre l’ambiance qu’il voulait voir légère pendant toute cette soirée où il ne voulait penser qu’à eux. C’était sans compter sur ce portable qui s’était mis à sonner à répétition, Niels s’apercevant rapidement que Sienna cherchait à lui parler, probablement parce-qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de lui pendant des heures. En voyant Aelya s’emporter, il chercha immédiatement à la canaliser, conscient de tout ce qu’elle était capable de faire pour lui, sur le coup de la rage qu’il pouvait aisément apercevoir dans la profondeur de ses pupilles. « Non bébé, la meilleure solution, c’est juste de ne pas lui donner ce qu’elle veut. On subit rien si on reste ensemble mon amour. » La rassura-t-il, ses mains toujours posées sur ses bras, ses yeux suivant ses mains qui s’étaient emparées de son portable. « Dis pas ça bébé… Tu sais très bien que c’est pas la bonne solution. » Souffla-t-il, parvenant à comprendre son état qu’il jugeait légitime au vue de tout ce qu’elle avait pu leur faire subir. Il puisa dans ses ressources pour chercher les mots justes, ne la lâchant pas du regard lorsqu’il put apercevoir une once de calme traverser le sien. « Je sais que c’est pas juste… J’suis désolé que ça le soit pas. Mais on peut juste pas se permettre de faire notre propre justice bébé. J’peux pas accepter qu’on t’arrache encore à moi. » Lâcha-t-il, le regard concerné, ses yeux se baissant sur ce portable qu’il reprit en main, l’introduisant immédiatement dans sa poche comme pour lui montrer que ça n’avait aucune importance s’ils restaient soudés. Il hocha doucement la tête, avant de la regarder s’approcher, son coeur s’emballant à ses mots qui appuyaient sur son coeur. Instinctivement, il fit un pas vers elle, sa main se logeant sur sa joue pour capter son regard, le caressant avec bienveillance. « Je t’aime. Je t’aime plus que tout et plus que n’importe qui d’autre. C’est toi qui m’as appris à aimer mon amour. J’laisserai personne nous enlever ça. » Il tendit la nuque pour fondre doucement sur ses lèvres, dans un baiser court mais profondément amoureux, Niels cherchant de nouveau son regard, un léger sourire venant étirer ses lèvres. « J’te trouve très séduisante. T’accepterais de boire un verre avec moi ? » Souffla-t-il, cherchant à la séduire comme au premier soir, ne perdant pas de vue cette soirée qui s’offrait à eux.

Elle n'avait plus peur d'errer dans le noir depuis qu'elle avait rencontré Niels, lui qui l'avait conforté dans ses peurs les plus anciennes, dans ses doutes les plus ancrés, lui qui d'un seul regard avait apporté la lumière là où il n'y avait eu que des ténèbres, balayant ses démons qui s'étaient terrés dans chaque recoin de son esprit tourmenté. Avec lui, tout disparaissait, il n'y avait que son image qui emplissait les murs ternis de son coeur meurtri, colmatant la moindre fissure pour le réparer afin de le faire repartir. Et maintenant, il battait pour lui. Elle s'amusa de ses mots qui reprenaient les siens, captant cette lueur charmeuse qui valsait entre son regard et ses lèvres, Aelya appréciant de sentir cette aura qui était toujours présente autour d'eux.

- J'adore savoir que t'es redevenu mon petit ami tu sais... Avoua-t-elle, le regard amoureux.

Parce qu'elle ne sentait complète que lorsqu'ils s'appartenaient, que lorsqu'ils se donnaient l'éternité dans une étreinte passionnée, celle qu'ils étaient venus figer dans le temps là où ils étaient tous les deux emprisonnés, s'abandonnant dans leurs bras qui ne cessaient de se refermer, comme dans l'envie de se protéger, de préserver ce lien ténu et pourtant si solide qu'ils faisaient renaître dans le creux de leurs ondulations, dans chaque baiser qui se répondait, dans chaque souffle qui s'épuisait dans le plaisir qu'ils s'offraient, jusqu'à ce qu'ils ne s'échappent pour rejoindre le nirvana, là où le bien-être et son amour pour Niels devenaient incommensurables. Elle était sienne, Niels ayant toujours réussi à recoller chaque morceaux de son être brisé pour lui redonner vie.

- C'est tout ce que j'vais faire alors bébé... Parce que de toute façon, mon premier objectif c'est de te rendre heureux. J'veux plus te voir partir, admit-elle, son regard caressant tendrement ses traits.

Elle ne voulait plus apercevoir les bavures de la peine dans ses prunelles, elle désirait juste y inscrire un peu plus d'espoir à chaque fois qu'elle plantait son regard dans le sien, n'ayant que le besoin de soigner son âme. Elle rit légèrement à sa remarque, son visage s'animant d'amusement et de tendresse pour ses mots qui la charmaient toujours.

- J'crois que t'as un gros problème bébé. On en a tous les deux d'ailleurs, mais promets-moi de jamais le régler, d'accord ? On peut vivre avec, ça me va parfaitement à moi, lança-t-elle de manière malicieuse, tendant son cou pour recevoir davantage de baisers avant que Hank ne vienne s'immiscer dans leur intimité. Vu notre capacité à faiblir facilement devant des belles bouilles, c'est sur ça bébé, on va vraiment galérer dans notre rôle de parents sérieux et responsables, répondit-elle, amusée.

Elle crevait d'envie de donner de l'affection à profusion, elle qui désirait offrir à son enfant un vrai refuge, un vrai cocon chaleureux pour qu'il puisse s'épanouir en sécurité, à l'opposé de la manière dont elle avait grandit elle, évoluant avec ce qu'elle avait, avec ce qu'elle possédait pour finalement permettre à sa détresse de s'étendre dans ses veines. Elle attendit avec hâte que Niels ne vienne la rejoindre sous l'eau, sa peau se retrouvant déjà en manque de la sienne. Elle se mordit la lèvre inférieure à ses mots qui appelaient son désir à grandir dans son organisme, se rendant compte que son envie envers lui n'avait aucune limite, qu'elle le voulait tout le temps, encore plus maintenant qu'elle avait failli être arrachée à son âme pour toujours.

- Me dis pas des choses comme ça bébé... Je pourrais avoir vraiment trop envie de toi, murmura-t-elle, la voix pleine de désir.

La réalité était qu'elle ressentait les prémices avancés d'une urgence qui s'enlisait dans l'attente, Aelya peinant à se faire violence pour garder ses distances dans le but de sortir dehors avec lui. Incapable de résister à son corps qui l'attirait comme un aimant, elle emprisonna ses lèvres dans un baiser mouvementé, ses doigts se baladant sur son torse humide alors qu'elle soupirait de plus en plus vivement à la sensation de ses mains qui étaient venues encercler ses hanches, de sa langue qui étaient venue chercher la sienne dans une danse déjà passionnée, son coeur s'envolant dans sa poitrine.

- J'ai trop envie de toi bébé déjà, tu m'attires trop... Souffla-t-elle entre deux baisers.

La respiration saccadée, ses doigts glissaient dangereusement le long de son torse, son buste collé au sien avant qu'elle ne se fasse violence pour retirer ses mains baladeuses, ses lèvres se détachant des siennes pour qu'elle puisse s'extirper de son emprise irrésistible. Elle n'avait jamais été aussi accro de sa vie à une personne, et elle se rendait tous les jours compte à quel point elle était définitivement happée dans les filets de Niels. Elle s'amusa de ses traces qu'il avait déposé dans son cou, les mêmes que Niels arborait, avant de rejoindre la chambre pour choisir sa tenue avec l'aide de son acolyte qui prit la décision à sa place, le visage d'Aelya se teintant d'amusement.

- T'as pleins d'imaginations quand c'est pour t'amuser avec moi... J'aime ça, répondit-elle, le regard pétillant d'envie, son regard s'arrêtant sur ses lèvres qu'elle avait déjà envie de dévorer dans le cadre de leurs prochaines retrouvailles.

Elle le laissa aller se changer, enfilant sa robe, réajustant son physique pour simplement égayer ses yeux qu'elle voulait happer sur ses courbes, comme une envie de ne jamais le voir détourner le regard. L'accueillant tout contre elle quand il revint dans la chambre, elle s'amusa tendrement de ses questions qui lui firent hocher la tête, se délectant de la présence de ses lèvres qui jouaient avec son lobe.

- Pour toute la vie mon amour. C'est juste toi que je regarde comme ça, lança-t-elle amoureusement, détaillant leurs silhouettes collées l'une à l'autre dans le miroir alors qu'elle savourait sa chaleur tout autour de son corps, comme une aura bienfaisante qui enveloppait son âme alors qu'elle écoutait ses regrets, son regard se plantant dans le sien pour les éteindre. Je sais mon amour. T'étais perdu, t'étais pas bien et t'as juste cherché une solution pour qu'on essaye de s'en sortir après tout ça. J'le sais que tu m'aimais et c'est pour ça que tu as agis comme ça. J'aurais jamais été guérie de toi mon amour. J'ai jamais voulu rien d'autre que te voir rester alors reste avec moi maintenant, pour toujours, lança-t-elle, caressant doucement sa joue avec ses doigts.

Elle approcha son visage du sien pour sceller un doux baiser sur ses lèvres, juste pour qu'il s’imprègne de ses mots, de ses sentiments qui affluaient partout sur sa peau, dans la moindre intonation de sa voix qui devenait inutile lorsque son âme rencontrait la sienne dans un baiser. Elle s'échappa dehors avec lui, main dans la main dans la nuit qui témoignait de leur complicité, avant de rouler des yeux à la remarque de Niels qui mettait à mal son argumentation sur Lys.

- Tu l'as vu, elle, à un moment. Et j'veux plus que ton regard ne vienne s'attarder sur elle. J'les veux que pour moi tes beaux yeux qui me font craquer tout le temps, ajouta-t-elle, un air espiègle sur les lèvres.

Elle fronça les sourcils en voyant l'attention de Niels captivée sur son écran de portable, peinant à réaliser que c'était encore Sienna qui entravait leur retrouvaille, tentant d'appréhender la rage qui se déversait dans son organisme, sans être totalement capable de la maîtriser.

- Comment tu peux être aussi calme ? Je comprends pas, elle a juste essayé de nous séparer définitivement et j'ai l'impression d'être la seule à être révoltée ? Avança-t-elle, secouant la tête, peinant à se contrôler. Je lui souhaite de crever, c'est une solution ça à mon problème. Déjà juste parce qu'elle t'as touché et que t'es à moi, ajouta-t-elle, la mâchoire serrée sous l'effet de la jalousie avant qu'elle ne vienne baisser les yeux, soupirant devant ses mots qui appelaient à son apaisement parce qu'ils étaient vrais. J'ai jamais plus envie d'être sans toi bébé... Ca me terrifie... Lâcha-t-elle, la voix brisée par l'émotion, par les images qu'elle revivaient dans son esprit, finissant par abandonner la colère pour la résignation, Aelya lui rendant son portable.

Elle s'approcha doucement, le regard luisant d'amour pour lui alors qu'elle avait besoin d'entendre ses lèvres lui susurrer des mots doux, savourant la douceur des caresses sur sa joue et de la tendresse infinie de ses paroles.  

- T'es l'homme de ma vie. Je te laisserai jamais être l'homme de la vie de quelqu'un d'autre. Je t'aime mon coeur, admit-elle en lui rendant son baiser, le prolongeant tout en déployant ses bras autour de lui avant de légèrement rire suite à sa proposition, charmée par son sourire et tout ce qui dégageait de sa personne. C'est tellement bien demandé que je refuserai pas. Mais attention j'suis pas une fille facile tu sais. Tu m'auras pas comme ça, ajouta-t-elle, joueuse, avant de prendre sa main pour l'attirer au bar.

Elle savait bien qu'elle était incapable de lui résister mais ça l'amusait de prétendre l'inverse. Elle entra dans le bar, recherchant Azriel du regard.

- On fera sans Az ce soir. Il doit surement être avec Lys. Commande ce que tu veux. J'te suis, lança-t-elle malicieusement.

Il avait rêvé de cet instant où ils se retrouveraient, celui qu’il avait imaginé pendant des nuits entières où le sommeil l’avait lâchement abandonné, le visage d’Aelya tournant en boucle dans sa tête. Il avait besoin de rêver, et la seule personne qui en avait toujours été capable, c’était elle. Seulement elle. Son coeur s’emplissait de joie alors qu’ils ré-apprenaient doucement à redevenir la paire qu’ils avaient toujours formé, Niels peinant à contenir toute cette excitation qui l’éprenait, songeant aux jours qu’ils avaient devant eux. « J’suis ton homme bébé… pour toujours. C’est mon rôle préféré. » Souffla-t-il, le regard parsemé d’amour et de tendresse, lui qui adorait sentir cette affection palpable entre eux, jusqu’à la liaison de leurs corps auxquels ils n’avaient pas pu échapper, attirés l’un contre l’autre comme des aimants. Ses bras formaient l’étau le plus protecteur au monde, Niels se voyant en sécurité tout contre elle, ses ondulations répondent parfaitement à celles que créaient le bassin d’Aelya contre le sien. Ses lèvres cherchaient les siennes avec une envie dissimulée, peinant à faire taire cette urgence de sentir son souffle heurter le sien, encore et encore, comme un souffle de vie qu’elle insufflait dans son organisme. « T’y es toujours arrivée mon amour. J’partirai plus, j’suis fait pour rester ici, avec toi. » Promit-il, reprenant peu à peu sa respiration après l’effort qu’ils avaient fourni, celui qui les avait emmené titiller le nirvana, là où l’orgasme les avait foudroyé de plein fouet. Il tourna en dérision sa manière de l’aimer, lui qui en redemandait toujours plus, comme s’il adorait être victime de cet amour pur et sincère. « J’aime bien être malade. C’est la meilleure chose qui me soit arrivée, j’changerai ça pour rien au monde. J’te le promets. » Souffla-t-il amoureusement, un léger sourire étant venu étirer ses lèvres tandis que Hank prit finalement ses aises entre eux deux, les entraînant à imaginer leur comportement avec l’enfant qu’ils concevraient. « Il est pas encore là, et on sait déjà qu’il va nous en faire voir de toutes les couleurs. C’est rassurant. » Ironisa-t-il, pouffant légèrement, amusé par les images qu’il avait à l’esprit, de leur famille réunie qu’il protégerait envers et contre tout. Il profita de cet instant pour la rejoindre dans la douche, déjà bercé par son désir de voir Aelya porter leur bébé, parce-que ça serait le plus beau cadeau qu’elle puisse lui faire, celui de concrétiser leur amour en lui offrant un enfant issu de la fusion si parfaite de leurs deux corps. Tout lui paraissait évident quand il s’agissait d’elle et de cet avenir qu’il voulait écrire avec Aelya, leurs mains liées et vouées à ne plus jamais se lâcher. Sous l’eau brûlante, il ne put s’empêcher de laisser parler ses lèvres qui s’écrasèrent doucement contre les siennes, dans des baisers rapides mais de plus en plus passionnés, ses doigts venant dessiner le contour de ses courbes qu’il connaissait par coeur. Le désir titillait ses entrailles, lui faisant perdre la tête alors que son souffle se fit bien moins discret aux mots qu’elle employa. « C’est pas de ma faute… Tu me rends fou. J’ai envie que tu me touches encore. » Lâcha-t-il, le coeur bouleversé par cet afflux de désir qu’il ressentait pour elle, ses dents cherchant à s’amuser avec ses lèvres, tout comme sa langue qui était venue flirter avec la sienne. Ses mains s’étaient mises à exercer des pressions plus appuyées sur son corps, ses doigts revenant vers son abdomen, puis descendant lentement avant dévier au dernier moment vers ses hanches. « Moi aussi j’ai envie de toi… J’ai besoin d’une douche froide là. » Dit-il, un sourire moqueur sur les lèvres alors qu’il était conscient qu’Aelya percevait son désir contre elle, leurs corps étant bien trop collés pour qu’elle n’y échappe. Il souffla une longue seconde en la voyant sortir de la douche, leur laissant une chance de ne pas prendre du retard dans la soirée qu’ils avaient prévu de passer, Niels enroulant une serviette autour de sa taille avant de suivre Aelya dans la chambre pour choisir sa tenue, s’amusant grandement de cette légèreté teintée de désir qui régnait entre eux. « En même temps… faut avouer que tu m’inspires beaucoup. » Dit-il, faisant généreusement valser ses yeux sur ses courbes, la complimentant subtilement en se mordant la lèvre, son regard cherchant à être à la fois doux et empli d’admiration. Il s’éclipsa dans une autre pièce pour se préparer en même temps qu’elle, ressentant cette excitation grandir en lui, comme une impression qu’il retrouvait enfin cette relation qu’il chérissait tant. Il revint rapidement à elle, les yeux éclairés par son apparence subjuguante, Niels venant se caler contre son dos. « Je t’aime. » Murmura-t-il après son aveu plein de tendresse, son regard rencontrant le sien dans le reflet du miroir, Niels en profitant pour resserrer son étreinte autour d’elle, dans la volonté de se débarrasser du poids qu’il avait sur le coeur lorsqu’il songeait à leur dernière rupture pour laquelle il se sentait entièrement responsable. « J’sais pas ce que j’ai fait pour te mériter mon amour… J’suis l’homme le plus chanceux du monde. » Souffla-t-il, ému par sa manière de lui montrer qu’elle comprenait ses agissements, faisant preuve de cette bienveillance qui caractérisait sa façon d’être avec lui. Il l’embrassa une dernière fois, profitant de cet échange animé d’une douceur extrême pour repartir d’un bon pied, conscient qu’ils auraient besoin de cette confiance pour se reconstruire au plus vite. Il lia ses doigts aux siens, s’intéressant à la jalousie qui transparaissait dans le ton de sa voix lorsqu’elle lui parlait de Lys. « C’est du passé. Tu m’as changé bébé. Y’a que toi que je regarde comme ça. Si moi j’te fais craquer, qu’est-ce que je devrais dire de toi… ? » Joua-t-il, cet air espiègle ne le quittant pas, finissant par détourner les yeux vers l’écran de son portable qui n’avait pas cessé de vibrer depuis quelques instants, Niels apercevant le nom de Sienna s’afficher, l’obligeant à se tendre instinctivement. Il avait senti le ton d’Aelya se durcir, ses traits devenir plus marqués par la rage, son regard s’assombrir de vengeance. « T’es pas la seule bébé. J’ai envie qu’elle souffre autant que nous, et crois-moi, si c’était pas aussi risqué pour nous, je l’aurais déjà fait depuis longtemps. Mais… c’est pas possible Aelya. J’veux prendre aucun risque, on gagnera rien en lui faisant mal. J’veux pas te perdre mon amour… » Cilla-t-il, comprenant parfaitement la frustration d’Aelya lorsqu’elle le voyait aussi calme face à toute cette histoire, soupirant en entendant les mots qu’elle lâcha dans un élan de rage. « T’auras plus jamais à l’être bébé… J’ai peur aussi. Mais on va tenir le coup, hein ? On est forts tous les deux. » Ajouta-t-il, d’une intonation plus rassurante, récupérant son portable sans même y prêter attention, préférant garder son regard rivé sur la femme de ses rêves qu’il peinait à voir aussi atteinte, usant de mots aussi tendres qu’amoureux pour l’apaiser. « J’suis rien qu’à toi. Jusqu’à la mort. » Il l’embrassa avec amour, insufflant toute la tendresse qu’il pouvais posséder dans cet échange, le coeur battant la chamade. Il sourit avec amusement à sa rétorque, appréciant de la voir rentrer dans son jeu. « Jamais j’oserais dire que t’es une fille facile. J’vais tout faire pour rentrer avec toi. » Souffla-t-il avec un air malin, attrapant la main d’Aelya qui le guida à l’intérieur du bar, la réflexion de la brune lui faisant rapidement comprendre que son meilleur ami était absent, probablement en bonne compagnie. « Cinq shots s’il-te-plaît. » Dit-il en s’adressant au barman, sa main gardant un contact avec la sienne pour ne pas la perdre dans cette foule déjà agitée. « Comme t’es mon invitée, c’est toi qui auras le troisième shot. Crois pas que c’est une tentative pour que tu sois saoule avant moi, c’est pas du tout le cas. » S’amusa-t-il en tournant le visage vers Aelya, avec ce sourire qu’elle connaissait parfaitement, lui tendant son premier shot contre lequel il claqua son verre pour trinquer avec elle. « A nos retrouvailles. » Ajouta-t-il, lui lançant un clin d’oeil, avant d’avaler le contenu de son shot, sentant l’alcool descendre le long de sa gorge. Il en fit de même avec le second avant de tendre le dernier verre à Aelya, comme prévu. Il s’approcha d’elle, entourant sa taille avec ses mains, plongeant ses lèvres dans son cou qu’il embrassa fiévreusement alors qu’elle ingurgitait l’alcool. « T’en veux encore amour ? » Souffla-t-il à son oreille, lui proposant de commander de nouveau.

Il était sa moitié, la partie la plus belle de son être, celle qu'elle se démenait à protéger pour l'ancrer le plus profondément possible à l'intérieur de ses cellules, Aelya qui ne se voyait plus vivre sans les effluves de son parfum qui s'accrochait à sa peau depuis leur retrouvaille, elle-même se demandant comment elle avait pu errer autant de temps sans se rattacher à lui pour de vrai, comprenant maintenant qu'elle pouvait s'autoriser son abandon dans ses bras à l'intérieur desquels elle n'avait plus mal. Elle sourit à sa remarque, appréciant le doux son de ses mots qui lui rappelaient qu'ils s'appartenaient, qu'ils s'aimaient.

- Y'a que toi qui peut remplir ce rôle à la perfection, répondit-elle, amoureusement.

Parce que tous les autres avaient échoués, et qu'ils échoueraient encore parce que personne ne pouvait remplacer Niels, Aelya profitant de la caresse de ses lèvres qui s'était logée chaleureusement jusque dans le creux que son coeur qui palpitait à chaque vague de plaisir qu'il lui offrait par le biais de son corps blotti contre le sien, étouffant ses gémissements contre sa peau qu'elle dévorait, l'âme affamée par tout ce temps écoulé sans son toucher, sans ses baisers qui représentaient son seul remède à ces brûlures qui avaient réduits ses espoirs en cendres. Elle l'aimait à en perdre la raison, et elle avait fait le choix de le choisir lui plutôt que la solitude dans laquelle elle n'avait fait que de s'éteindre, loin des flammes qu'il attisait dans son coeur en fusion. Réfugiée dans le plaisir, elle atteignit son sommet dans l'étau de son étreinte sécurisante, ses lèvres jouant en suspension avec les siennes, le regard pétillant d'amour et d'engouement pour son être.

- Et moi je suis faite pour t'aimer amour, ajouta-t-elle tout contre ses lèvres, son regard captant le sien, sa main caressant doucement sa nuque avant de le laisser s'allonger à ses cotés, le bruit de sa respiration saccadée se répercutant contre les murs de la chambre. J'veux juste continuer à te faire du bien mon bébé. J'ferai tout pour entretenir ton addiction... Lança-t-elle, joueuse, accueillant Hank dans le lit tout en s'amusant des rêveries qu'elle voulait concrétiser prochainement. Faudra s'y attendre. On préparera la chambre en fonction. On mettra des barreaux aux fenêtres, on évitera les objets qui peuvent se briser... Bref, on étudiera tout ça, rigola-t-elle.

Elle avait toujours ce désir qui titillait ses entrailles, elle qui savait qu'elle créerait de nouveau la vie dans l'amour infini qu'elle portait à Niels, Aelya qui n'attendrait toujours que lui pour s'offrir ce droit d'être mère, parce qu'il berçait son être d'espoir, comme une douce aura qu'il faisait glisser sur les douloureux vestiges qu'elle portait sur sa peau blessée par les coups d'Evan, accueillant son corps sous l'eau brûlante pour se sentir encore mieux, soupirant de bien-être en percevant ses mains parcourir ses courbes, les siennes se baladant sur sa peau réchauffée par l'eau tandis que ses lèvres valsaient amoureusement et de plus en plus activement contre celles de Niels.

- Tout ce que tu veux bébé... Murmura-t-elle contre ses lèvres, le coeur battant de manière anarchique devant le torrent d'envie qu'elle ressentait, ses doigts éraflant doucement son torse pour descendre toujours plus bas, sa langue dansant avec la sienne, lui extirpant de plus en plus de soupirs alors qu'elle se sentait partir pour ne plus s'arrêter, collant son corps contre le sien pour s'emprisonner dans son désir. J'aurais tellement eu envie de te torturer plus mon coeur... T'es tellement sexy quand t'es comme ça... Ajouta-t-elle d'une voix fiévreuse, se résignant à agrémenter le jeu davantage pour qu'il puisse sortir, souriant de manière fière en s’apercevant que son envie s'était bien réveillée contre sa peau.

Elle se prit au jeu de le laisser choisir sa robe pour la soirée alors qu'ils rejoignirent la chambre après être sortis de la douche, Aelya s'imaginant déjà la fin de cette soirée dans ses bras, comme s'il n'y avait pas d'autres fins possibles pour eux deux, parce qu'elle avait besoin de lui encore et toujours, le goût de sa peau la rendant complètement accro.

- Si tu savais comme je te comprends, renchérit-elle avec un sourire en coin.

Parce qu'il était sa plus belle inspiration, celui qui faisait miroiter des milliers d'étoiles dans le creux de ses prunelles noircies par le manque de lui, Aelya qui voulait tout faire pour assouvir son besoin de le retrouver, de l'avoir tout près d'elle là où son coeur battait. Elle le laissa revenir à ses côtés lorsqu'il fût prêt, son regard les détaillant tous les deux dans le miroir qui les représentait.

- Je t'aime aussi mon amour. Y'a personne qui peut t'aimer comme je t'aime, souffla-t-elle, le regard s'intéressant tendrement à ses traits alors qu'elle invita ses bras à se renfermer davantage autour d'elle, faisant basculer sa tête contre son torse avant de se redresser devant lui pour apaiser ses tourments du mieux qu'elle le pouvait. C'est moi qui aie de la chance. Maintenant que je t'ai trouvé, j'peux plus te lâcher. Je serai toujours là pour toi mon petit coeur, murmura-t-elle tendrement avant de l'embrasser de la même manière.

Ils s'invitèrent à l'extérieur en prenant la direction du bar où Azriel travaillait, Aelya ressentant les prémices de la jalousie gangrener sa bonne humeur en pensant à Lys avant de finalement légèrement sourire à sa réponse qui rassura ses peurs.

- J'te fais craquer à quel point... ? Dis-moi que y'a jamais personne qui t'aies fait craquer comme ça, avança-t-elle en captant son regard, un air joueur sur le visage.

Elle s'arrêta net quand le portable de Niels se retrouva dans sa main et qu'elle comprit qu'il s'agissait de Sienna, sa rage prenant vite le dessus sur l'ambiance légère qui avait régné pour introduire l'urgence de lui régler son compte une bonne fois pour toute.

- On y gagnera peut-être rien mais j'veux pas qu'elle ait cette impression de gagner elle bébé... Tu me perdras plus, répondit-elle, peinant à croire qu'elle arriverait à s'en sortir comme ça, hochant vivement la tête à sa remarque suivante. Je crois en nous, je m'accroche qu'à toi mon amour pour avancer, admit-elle, tourmentée par ses sentiments, lui rendant finalement son portable en laissant sa tension redescendre, son coeur faisant un bond dans sa poitrine à ses mots doux susurrés pour la rassurer. Et même après, hein ? J'en aurais jamais assez de toi, moi, lança-t-elle avant de sceller un baiser amoureux contre ses lèvres, son visage s'égayant dans l'amusement à son jeu. Peut-être bien que je te laisserai rester avec moi demain matin, ça dépend de toi, joua-t-elle malicieusement, prenant sa main pour entrer dans le bar, le regardant commander des shots avec un sourire amusé. J'espère pas que c'est le cas, sinon c'est ce qu'on appelle de la triche, et je sais qu'avec toi tous les coups sont permis en plus alors je me méfie quand même, le taquina-t-elle de manière espiègle, restant collée à lui au travers de la foule, prenant en main son premier shot. Et à notre vie ensemble, ajouta-t-elle, le regard éclairé, buvant d'une traite la liqueur qui brûla sa gorge, avant de le regarder en ingurgiter un de nouveau, s'emparant du troisième avec un air joueur sur le visage avant de le boire, laissant Niels s'approcher fiévreusement de son corps où il déposa ses lèvres dans son cou, provoquant une vive sensation de désir dans ses entrailles alors que l'alcool coulait dans son œsophage. J'te veux toi c'est possible ? Demanda-t-elle à son oreille avant de mordiller discrètement son lobe, de manière séductrice. 5 autres s'il te plait, commanda-t-elle au barman, un air de défi traversant ses traits alors qu'elle regardait Niels, s'approchant une nouvelle fois de son oreille. J't'ai pas dit bébé mais... J'ai pas de sous-vêtements sur moi. Je les ai oublié. Oups ? Lança-t-elle, prenant un air faussement innocent alors que les shots arrivaient sous leurs yeux.

Il désirait occuper la place qu’elle lui avait réservée toute sa vie, parce-qu’égoïstement, il ne pouvait pas imaginer qu’un autre homme puisse l’aimer comme lui le faisait, avec toute son âme, peinant à croire que le monde extérieur était capable ne serait-ce que de comprendre ce qui l’animait lorsque ses yeux se posaient sur Aelya. Lui-même avait peiné à tout assimiler, ayant l’impression que sa vie ne tournait plus qu’autour d’elle, et aujourd’hui, il n’avait aucun mal à accepter cette vérité. Parce-qu’elle était ce qu’il possédait de plus précieux, n’ayant aucune envie de partager son trésor avec quelqu’un d’autre. « Je laisserai personne d’autre à cette place de toute façon. J’suis un peu possessif avec toi… » Souffla-t-il, avec un mince sourire sur les lèvres, dédramatisant avec amusement la situation alors qu’Aelya savait très bien qu’il pouvait rapidement devenir violent dés lors qu’on s’approchait d’elle. Il laissa son corps retrouver le sien, espérant qu’elle puisse ressentir tout le bien qu’elle insufflait au travers de son corps, de sa peau qui se parsemait de frissons sous le contact délicat de ses doigts qui s’accrochaient à son dos. Il laissa leurs lèvres se renvoyer ces soupirs de bien-être, mélangé à un plaisir qui ne faisait que de grandir, jusqu’à l’atteinte de son sommet qui les laissa à court de souffle. Il se réfugia contre sa peau, déposant quelques baisers sur son corps encore brûlant, son regard captant tendrement le sien. « Y’aura jamais personne qui saura mieux le faire que toi. » Ajouta-t-il, dans un souffle amoureux, avant de s’allonger à côté d’elle, appréciant ce moment d’accalmie pendant lequel leurs regards se cherchaient, se renvoyant les étoiles qui traversaient leurs iris. « C’est bien parti bébé. » Répondit-il avec cet air espiègle, imaginant avec elle le futur qui pourrait les attendre, eux qui souhaitaient accueillir un enfant au coeur de leur univers, conscient que cette envie était de plus en plus évidente depuis la grossesse d’Aelya. « Ça se trouve que ça sera un petit ange qui sera aussi sage que son père. On sait pas, hein. » Ironisa-t-il, les yeux pétillants de malice, avant de suivre Aelya jusqu’à la douche, s’infiltrant derrière elle pour retrouver le contact de sa peau nue contre la sienne. Il aurait pu vivre toute sa vie comme ça, contre elle, capable de se couper du monde pour rester uniquement avec la femme qui le passionnait, lui qui n’avait jamais ressenti la moindre lassitude depuis qu’ils se connaissaient. Il ferma les yeux en sentant ses mains glisser jusqu’à son torse, en faisant de même avec les siennes pour la faire frémir d’envie, leurs lèvres se cherchant dans des baisers survoltés par leur passion. « T’arrête pas… » Murmura-t-il, presque dans un soupir de bien-être, son corps réagissant vivement aux effets qu’elle lui procurait, sa main glissant dans le bas de son dos pour l’approcher au plus près de lui, sa bouche embrassant fiévreusement la sienne. « Tu me donnes vraiment trop chaud… J’sais pas comment tu fais. » Lâcha-t-il, d’une voix empreinte d’envie, finissant par laisser Aelya lui échapper, ressentant rapidement le froid envahir ses cellules, ce qui l’aida d’ailleurs à faire taire l’excitation, conscient qu’ils en auraient besoin pour pouvoir se rendre à la soirée. Il accompagna Aelya dans le chambre pour l’aider à choisir sa tenue, se prenant à ce petit jeu de séduction qui se tramait entre eux, ne se lassant jamais de jouer de ses charmes afin de l’attirer dans ses bras, là où il voulait la voir se réfugier jusqu’à la fin des temps. Il esquissa un sourire amoureux à sa remarque, comprenant qu’ils étaient épris de la même passion, celle de s’aimer jusqu’à ne plus savoir respirer, Niels savait pertinemment qu’il accepterait de vivre avec ces symptômes amoureux qui le rendaient vivants. Il revint à elle une fois préparé, ses yeux la détaillant dans le reflet du miroir alors qu’il prit l’initiative de l’encercler de ses bras, désirant lui donner un peu de sa chaleur dans cette étreinte amoureuse. « Qu’est-ce que t’es belle mon amour… Tu me fais vraiment du souci tu sais. » S’amusa-t-il, songeant à la jalousie qui lui brûlait les veines à chaque fois que des yeux étrangers se posaient sur l’amour de sa vie. Il la laissa lui faire face, son regard se posant avec bienveillance sur le sien, apaisé par les mots rassurants qu’elle fit glisser jusqu’à ses tympans, dans le simple but de faire disparaître toute trace de culpabilité. « T’es la meilleure petite-amie du monde. Y’a personne qui t’arrive à la cheville. » Dit-il, enjoué par ses mots qui lui réchauffaient le coeur, profitant de son baiser rapide avant de se diriger vers l’extérieur, sa main accrochée à la sienne. A son tour, il fit taire les doutes qui pouvaient tourmenter son esprit, lui rappelant qu’elle était et resterait la seule femme qu’il regarderait avec autant d’envie et d’admiration. « Tu veux vraiment le savoir… ? Ça te ferait flipper. Parce-que j’crois vraiment que y’aura jamais personne qui sera autant passionné par toi que moi. » La complimenta-t-il, d’un air joueur, captant son regard le temps de quelques secondes avant de s’intéresser à son portable qui s’était mis à vibrer, lui faisant prendre conscience que Sienna cherchait à le joindre, probablement parce-qu’elle devait s’inquiéter de son silence anormal. Il n’avait encore aucune idée de comment il allait aborder le sujet avec elle, sachant déjà qu’il ne serait pas des plus tendres après la façon dont elle l’avait mené en bateau, jusqu’à détruire son couple avec Aelya. « Elle va se retrouver seule. J’ai aucune pitié pour elle. Elle a perdu, bébé. » Souffla-t-il une dernière fois, profitant de cette baisse de tension pour se rapprocher d’elle, captant un peu plus profondément son regard. « C’est que nous deux maintenant. Rien que nous. » Ajouta-t-il, passant ses bras autour d’elle pour la garder contre lui, lui faisant savoir qu’il n’y aurait plus aucune entrave à leur bonheur, pas tant qu’ils se dressaient tous les deux contre l’adversité. « Même après bébé, on se retrouvera toujours. » Sourit-il, amusé par l’idée que même la mort ne parviendrait pas à les séparer, eux qui ne reculaient devant rien pour être ensemble. Il laissa ses lèvres caresser doucement les siennes une dernière fois, jouant de nouveau avec elle dans des sous-entendus à peine dissimulés. « Tu laisserais pas un homme saoul dehors quand même ? J’te préparerai le petit-dej’ en plus. » S’amusa-t-il, prenant sa main pour entrer dans le bar avec Aelya, prenant commande auprès du barman. « J’vois pas pourquoi tu dis ça. J’suis toujours très fairplay moi. » Dit-il, feignant une mine outrée, tendant le premier shot à Aelya pour pouvoir trinquer avec elle. Il esquissa un mince sourire à sa réponse, ingurgitant les verres un à un, laissant à sa petite-amie l’honneur de terminer le cinquième, en profitant pour se rapprocher dangereusement d’elle et de son cou qu’il parsema de baisers, prenant soin de laisser son souffle chaud heurter sa peau. « Ouais, j’crois qu’on peut s’arranger. » Répondit-il, de manière espiègle, frissonnant à la sensation de ses lèvres contre son oreille, souriant en entendant Aelya redemander des shots. « J’en connais une qui va avoir besoin d’attention demain. » S’amusa-t-il, déposant un vif baiser sur sa joue, s’intéressant aux mots qu’elle lui glissa l’air de rien à l’oreille, Niels secouant la tête avec amusement. « Va falloir que je fasse gaffe à ce que les yeux des autres soient pas trop baladeurs alors… » Souffla-t-il, faisant glisser son regard sur elle, la sondant avec une telle intensité qu’on aurait pu se demander s’il était capable de voir à travers ses vêtements. « Par contre, pas sûr que moi j’aurais pas les mains baladeuses… » Ajouta-t-il, l’air faussement innocent, reprenant un verre pour boire en même temps qu’Aelya, grimaçant à la brûlure qu’il ressentait au travers de son oesophage. Il peinait à rester de marbre en regardant la femme de sa vie, perpétuellement attiré par elle et le charme naturel qu’elle dégageait. « C’est grave si j’te dis que j’ai encore envie de toi ? » Souffla-t-il à son oreille en se penchant vers elle, se redressant en prenant un air joueur, buvant d’une traite un autre shot. Il releva les yeux vers elle, son regard rapidement attiré par le comportement d’un type assis près du bar qui se trouvait pile dans son champ de vision. « Ça va, j’te dérange pas ? Elle est belle la vue ?! Tourne les yeux, elle est prise. » Lâcha-t-il sans mesurer ses mots, parlant assez fort pour que l’homme comprenne qu’ils étaient venus tous les deux.

Aelya voyait en Niels son univers, l'étendue des étoiles qui parsemaient leur galaxie animée d'amour, comme si elle pouvait toucher du doigt le bonheur à chaque fois qu'elle effleurait sa peau, à chaque fois qu'elle se confinait dans son étau qui semblait lui offrir tout ce qu'elle n'avait jamais pu posséder dans sa vie. C'était sans doute pour cette raison qu'elle était aussi possessive, aussi électrique lorsqu'on se rapprochait dangereusement de Niels, déclenchant quelques éclairs dans les prunelles d'Aelya pour dissuader quiconque d'avancer encore sur cette pente glissante où elle ne tarderait surement pas à exploser. Elle sourit, amusée par son euphémisme sur sa possessivité, lui qui ne pouvait tromper personne, surement pas Aelya qui réagissait de la même manière.

- Ca te rend très sexy d'être "un peu" possessif tu sais, ajouta-t-elle avec un sourire en coin.

Elle aimait voir éclore cette lueur féline dans son regard, celle qu'elle s'était amusée à agrémenter par le biais de ses lèvres qui étaient venues goûter sa peau, par les caresses passionnées de son corps contre le sien qui se rencontrèrent dans une alliance qui se passait de mots, qui la laissait à court de souffle devant tout le bien qu'il lui administrait dans ses cellules agitées par le plaisir, s'expiant par la symphonie de ses gémissements jusqu'au point culminant de son désir qui s'éteignit dans un dernier baiser donné sur ses lèvres. Tout son corps frissonnait sous l'effet des douces pressions qu'il déposait sur sa peau chaude et humide alors qu'elle tentait de calmer sa respiration saccadée. Elle sourit tendrement à sa réponse, ses doigts caressant doucement les courbes de sa clavicule avant de les faire glisser sur son torse, tournant la tête dans sa direction quand il vint se placer à ses côtés.

- Et c'est pas prêt de s'arrêter, renchérit-elle, le regard lumineux, savourant cette ambiance amoureuse qui se développait autour d'eux depuis leur retrouvaille, cette alchimie que personne n'avait réussi à enterrer et qui avait crée une nouvelle vie à l'intérieur du corps d'Aelya, celle qui renaîtrait surement un jour parce qu'elle ne voulait que ça avec lui.

Elle rit à sa remarque qui contrastait avec son comportement plutôt tumultueux, peinant à s'imaginer que Niels deviendrait vraiment sage un jour.

- S'il sera aussi sage que son père, y'aura vraiment du soucis à se faire j'crois. Et moi justement, j'ai hâte de tout ça. J'dois pas fonctionner normalement, avança-t-elle en riant.

Aelya rejoignit l'eau chaude, attendant que Niels ne vienne se blottir contre elle comme ils en avaient l'habitude, parce qu'elle vivait bien comme ça, accrochée à lui, son âme s'emmêlant à la sienne depuis le début et maintenant, il n'y avait plus aucun moyen de la détacher de lui, elle qui s'enlisait dans les noeuds amoureux qu'ils avaient formés ensemble. Elle retrouva ses lèvres dans des baisers mouvementés par le désir qui perlait déjà sur sa peau, frémissant à la moindre de ses attentions portées sur son corps alors que ses mains se baladaient sur son torse, ses flancs et son dos, l'attirant à elle suite à son murmure qui vint agrémenter son envie d'aller plus loin, son corps prenant connaissance de son désir qu'elle sentait grandir contre elle, la faisant pousser des soupirs mêlés à l'urgence de ce tumulte qu'elle voulait recréer de nouveau avec l'homme de ses rêves.

- Je brûle pour toi mon amour... Tu m'excites trop, admit-elle dans un souffle contre ses lèvres.

Elle se fit violence pour s'arracher à son corps qui s'aimantait au sien continuellement, consciente que s'ils se laissaient aller, ils passeraient leur journée et leur nuit à se donner de l'amour dans les draps, sans répit. Quelque part, tout lui allait à Aelya tant qu'elle se perdait encore un peu plus avec lui, tant qu'elle s'enfonçait dans les méandres de son affection excessive qui n'avait pas de fin, qu'elle portait partout sur elle comme les effluves de son parfum. Elle voulait montrer au monde à quel point elle n'avait de yeux que pour lui ce soir, l'invitant à choisir sa robe à sa place pour le satisfaire davantage, elle qui adorait voir son admiration égayer le visage de son âme-soeur. Elle l'accueillit contre elle, ses bras entourant son corps alors qu'ils se regardaient tous les deux dans le miroir, un tendre sourire s'animant sur ses lèvres.

- T'as aucun soucis à te faire mon bébé... Tout ce que je suis et tout ce que je fais c'est pour toi. Y'a que toi que je veux séduire ce soir, t'es le plus bel homme à mes yeux, répondit-elle, amoureusement pour le rassurer, lui faisant face pour éteindre les regrets qu'elle lisait dans son regard. J'espère bien, parce que j'aime pas la concurrence, j'veux être ta dernière petite amie amour, avoua-t-elle possessivement avant de l'embrasser tendrement.

Elle prit sa main pour sortir de l'appartement, marchant en direction du bar où ils avaient leurs habitudes, son coeur faisant un bond dans sa poitrine à l'entente de ses mots qui caressaient ses peurs.

- Je t'épouse quand tu veux quand tu me dis des choses comme ça, s'amusa-t-elle. Y'a jamais personne qui comprendra à quel point j'suis folle amoureuse de toi, ajouta-t-elle, le regard amoureux.

Ses propres sentiments la dépassaient, se surpassaient chaque jour alors que trop souvent elle s'imaginait qu'ils ne pouvaient s'étendre davantage, c'est exactement ce qu'il se passait. Elle ressentit une vague de jalousie et de rage à l'apparition du visage de Sienna dans son esprit, ayant une envie folle de la démolir, de détruire celle qui avait tenté d'en faire de même.

- Elle va pas assez souffrir au bout du compte... Lança-t-elle, frustrée de ne pas pouvoir lui faire ressentir tous les dégâts que son mensonge avait provoqué en elle, comprenant progressivement que l'attaquer ne résoudrait rien même si elle en avait grandement envie. Ca me fait tellement du bien de te retrouver bébé... Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi là, avoua-t-elle tristement, rapprochant son corps du sien en posant ses mains sur ses flancs, sa tête retrouvant son torse alors qu'il l'enlaça. Je pense qu'on en est capable ouais, on est trop têtus, personne peut rivaliser, lança-t-elle fièrement, accueillant son baiser sur ses lèvres qu'elle lui rendit avec amour, s'amusant de leur conversation. Si tu prépares le petit dej' c'est sur que je pourrais pas te laisser dehors. Tu sais comment me parler, rit-elle, charmée par ses remarques qui ne faisaient que de l'attirer davantage dans ses bras, là où elle se sentait en sécurité.

Ils entrèrent dans le bar, Aelya le regardant commander leurs shots, un air joueur traversant ses traits alors qu'ils ne faisaient que de se chercher pour mieux se trouver, comme à leur habitude, tous deux baignés dans leur monde malgré la foule autour d'eux.

- T'es fairplay que quand ça t'arranges c'est surtout ça, j'ai vu clair dans ton jeu, plaisanta-t-elle en prenant un air malicieux, trinquant avec lui par le biais de son premier shot, l'engouement pour cette soirée se lisant dans son regard illuminé alors qu'elle enchainait les verres, déconcentrée par les baisers que laissaient Niels sur sa peau alors qu'il administrait déjà du désir dans ses veines rien que de par la proximité qu'ils avaient, de par sa respiration chaude qui caressait son cou.

Elle attrapa son lobe de manière fiévreuse pour lui rendre la pareille, elle qui sentait déjà son rythme cardiaque s'envoler rien qu'à la sensation de sa peau contre la sienne. Elle recommanda des shots dans la pulsion du moment, souriant de manière joueuse à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire.

- Ca tombe bien j'adore avoir de l'attention. Mais que quand ça vient de mon homme qui sait trop bien y faire, le complimenta-t-elle, charmeuse, savourant son baiser sur sa joue alors qu'elle vint entretenir le jeu de séduction entre eux, le tentant dans son désir. Personne peut rien voir bébé. C'est un secret que je réserve rien que pour toi, ajouta-t-elle sur le même ton, sa peau semblant irradier sous l'effet de son regard qui détaillait ses courbes. J'ai peut-être très envie que tu me touches justement... Souffla-t-elle, envieuse, avant de récupérer un verre pour avaler son contenu d'une traite, commençant doucement mais surement à ressentir les effets désinhibiteurs de l'alcool, charmée par ses mots qui attisaient beaucoup trop d'envie en elle. Et si j'te disais que j'ai hâte que tu m'arraches ma robe, que je rêve de t'avoir contre moi là... Ajouta-t-elle à son oreille de manière sensuelle, prenant un autre shot qu'elle avala, le dernier, fronçant les sourcils à la vive réaction de Niels qui fit exploser sa jalousie, invitant Aelya à regarder derrière son épaule pour voir le type en question.

Elle posa ses mains dans son cou, incitant Niels à capter son attention avant de laisser ses lèvres fondre amoureusement sur les siennes.

- Hey bébé... Calme-toi, souffla-t-elle contre ses lèvres avant de déposer une multitude de baisers sur son visage pour l'apaiser. On s'en fiche de lui. Regarde, tout le monde peut voir à quel point j'aime que toi mon amour... S'amusa-t-elle tendrement en continuant à embrasser vivement sa peau. Viens mon coeur, on va partir. J'ai trop envie de toi pour rester encore ici, admit-elle avant de venir mordiller sa lèvre, joueuse.

Elle tanguait légèrement sur ses jambes, s'apercevant qu'elle était un peu saoul.

- Je me suis surestimée mais en vrai, c'est plutôt pas mal pour quelqu'un qui a enchainé les verres, lança-t-elle en rigolant, prenant la direction de la sortie.

C’était la première fois qu’il frôlait d’aussi près les étoiles, lui qui n’aurait jamais pensé avoir le droit à tant de bonheur, à ce sentiment aussi pur qu’était l’amour qu’il entretenait pour Aelya. Elle avait bouleversé sa vie, les mots manquant pour décrire tout ce qu’elle lui avait apporté, même si elle tendait à sous-estimer son rôle. Elle était son tout, celle qui l’avait sauvé du précipice à de nombreuses reprises, lui faisant comprendre que son existence avait de l’importance, qu’il importait, au moins à ses yeux. C’était sans doute aussi pour cette raison qu’il n’était pas en mesure de la laisser filer entre ses doigts, conscient qu’il se perdrait à la seconde où elle détournerait le regard vers un autre horizon. « J’peux continuer à l’être si ça te plaît autant… » Souffla-t-il, un brin séducteur, répondant à son sourire de la même manière, son regard se posant sur ses courbes qu’il adorait dévorer des yeux. Il ne lui avait d’ailleurs fallu que quelques minutes pour se jeter sur elle une fois qu’ils eurent passé le seuil de la porte, profitant de ce moment pour lui prouver combien il l’aimait, combien elle était tout ce qu’il pouvait désirer. Son corps s’était lié au sien dans une harmonie qui lui coupait toujours le souffle, son désir se faisant ressentir au travers de ses souffles indiscrets qui témoignaient de son plaisir grandissant, Niels ne faisant que d’augmenter la cadence pour voir Aelya rejoindre leur univers, là où ils étaient capables de s’isoler pour une vie entière. Il embrassa son corps chaud et humide après l’effort intense qu’ils avaient fourni, Niels souriant à ses mots plein de promesses qui caressaient son coeur, le recouvrant d’un voile de chaleur et de bien-être. Il détailla ses doigts caresser son torse, frémissant à leur passage, avant de s’installer à ses côtés, le corps à demi recouvert par le drap. « T’as hâte de faire des bêtises avec nous. On va former la plus belle équipe tous les trois. » Sourit-il, le regard attendri par toute ces images, Niels peinant à croire qu’il rêvait aujourd’hui de paternité, lui qui avait été à des années-lumières d’imaginer que ce style de vie aurait pu lui correspondre. Il fallait croire qu’avec Aelya, chaque expérience semblait lui plaire, lui qui prenait du plaisir à sortir de sa zone de confort, prenant des risques avec Aelya. Il finit par la rejoindre sous la douche, le corps encore brûlant de passion, les traces qui ornaient son cou prenant tout leur sens maintenant qu’il l’avait pleinement retrouvé. Sans pouvoir se contrôler, il était venu se coller à elle, faisant glisser ses mains contre les courbes de son corps qu’il trouvait sublime, comme au premier soir, incapable de se faire à l’idée qu’elle lui appartenait intégralement. Il chercha ses lèvres dans des baisers encore brûlants, son corps réagissant aux caresses de ses mains qui s’accaparaient les courbures de ses muscles, Niels soupirant plus bruyamment contre ses lèvres. « Toi aussi tu m’excites… J’peux pas le cacher. » Souffla-t-il, un léger sourire venant étirer le coin de ses lèvres alors qu’il savait très bien qu’Aelya pouvait s’apercevoir du tumulte qu’elle créait en lui. Il l’embrassa une dernière fois, prolongeant autant qu’il pouvait ce dernier baiser avant de la laisser s’éloigner de lui, frustré de ne pas avoir pu profiter d’une énième alliance avec elle, même si c’était sans doute mieux pour leurs plans de la soirée. Sans doute que s’il s’était écouté, il aurait passé la nuit dans les draps avec elle, à les défaire et les agiter de leur passion, lui qui réclamerait toute sa vie le corps de sa bien-aimée contre le sien. Une fois préparé, il la rejoignit devant le miroir où il la contempla, subjugué par sa beauté qui lui coupait le souffle, par ce charme inégalable qui l’avait rendu fou dés les prémices de leur relation. « C’est pas drôle parce-que tu m’as déjà dans ta poche… J’peux même pas me faire désirer. » S’amusa-t-il, déposant un baiser sur sa tempe alors qu’il la gardait toujours contre lui, ses bras la recouvrant tendrement. « Tu seras la dernière mon amour, y’a aucun doute dessus. » Souffla-t-il avec tendresse, profitant du baiser qu’elle lui donna avant de la suivre vers l’extérieur, sa main s’accrochant à la sienne, comme ils avaient toujours eu l’habitude de le faire. Il esquissa un sourire joueur à ses mots qui lui provoquaient bien trop d’étincelles dans les yeux, lui qui rêvait de s’unir à elle à tout jamais. « Tu sais qu’il faut pas me tenter sur ce terrain… J’suis capable de te faire une demande là maintenant. » S’amusa-t-il, la cherchant du regard, attendri par ses mots suivants. « Moi j’le sais. Parce-que j’ressens tout ça pour toi mon amour. » Ajouta-t-il, le coeur bondissant dans sa poitrine, prêt à rejoindre le sien et le couvrir d’amour. Il peinait à mettre des mots sur tout ce qu’elle faisait naître en lui, lui qui restait persuadé que personne n’était capable de comprendre le lien qui les unissait. L’ambiance changea radicalement lorsqu’Aelya s’aperçut que Sienna avait cherché à le joindre par téléphone, Niels paniquant à l’idée de la voir débarquer pour lui pourrir ce moment qui n’appartenait qu’à eux. « Je sais… Est-ce qu’on peut l’oublier, bébé ? Au moins pour ce soir ? » Souffla-t-il, n’ayant aucune envie de s’attarder une seconde de plus pour cette femme qui n’en valait pas la peine, la seule méritant son attention se trouvant face à lui, devant ses yeux baignés d’amour. « J’aurais rien fait sans toi non plus bébé. J’suis rien quand t’es pas là… » Il déposa un baiser sur le haut de sa tête, la serrant plus fort contre lui, profitant de cette accalmie retrouvé pour lui donner un peu de chaleur et d’amour. « Personne. » Souffla-t-il, avant de retrouver ses lèvres, dans un baiser court mais tendre, Niels n’attendant pas bien longtemps avant de jouer une nouvelle fois avec les mots, s’amusant de sa réponse. « Ça va, j’suis sauvé pour ce soir. » Rit-il, suivant Aelya à l’intérieur du bar où le monde se bousculait déjà, incitant Niels à attraper la main d’Aelya pour la garder près de lui, pas du tout serein à l’idée que d’autres hommes ne viennent l’aborder. « Y’a aucun jeu. J’te veux. Toute entière. Je l’ai jamais caché. » Dit-il, arquant un sourcil malicieux, elle qui savait très bien de quoi il était capable pour obtenir ce qu’il désirait, surtout lorsque son désir se résumait à Aelya. Il comptait bien finir la soirée dans ses bras, là où il se sentait le plus aimé, le plus en sécurité, son étreinte n’en égalant aucune autre. Il la regarda boire le dernier shot qu’il avait commandé, se rapprochant dangereusement de son corps et de son cou où il laissa ses lèvres lui donner de l’amour, caressant les brûlures de passion qui habillaient sa peau. « Je t’en donnerai autant que tu veux… J’pourrais même te réveiller de la manière que tu préfères… » Souffla-t-il, ses lèvres toujours aussi proches de son oreille, sentant une vague de chaleur l’éprendre aux confessions d’Aelya concernant sa tenue, Niels se retenant de se jeter sur elle immédiatement. « De toute façon, j’suis prêt à les recadrer si y’a besoin. » Admit-il, jaloux, ses yeux noircissant de désir à sa remarque suivante. « Si j’commence, j’vais plus savoir m’arrêter… » Remarqua-t-il, s’amusant en la regardant boire de nouveau, en faisant de même avant de lui signifier son excitation grandissante. « Alors j’te répondrai que j’sais pas ce qu’on attend encore… » Il fit glisser une de ses mains dans le bas de son dos, prêt à l’embrasser une nouvelle fois avant de remarquer qu’un homme dans le dos d’Aelya semblait ravi de la vue qu’il avait sur sa petite amie. Ni une ni deux, Niels s’emporta, incapable de laisser passer ça, vite rattraper par le regard d’Aelya qui chercha à canaliser sa jalousie. Il se laissa embrasser, fermant les yeux avant d’écouter les mots calmes de sa petite-amie. « Il te mate ouvertement et j’dois rien dire ? » Lâcha-t-il, épiant l’homme qui s’était finalement retourné, se concentrant sur la tonne d’affections que déposait Aelya sur son visage. « Y’a personne qui a le droit de te regarder… t’es qu’à moi. » Souffla-t-il, attrapant vivement les baisers d’Aelya dés lors que ses lèvres passaient tout près des siennes. Il hocha la tête à ses mots, prenant sa main pour rejoindre l’extérieur, lâchant un rire légèrement moqueur aux paroles d’Aelya. « Ouais pas mal. On verra si tu finis avec sur tes deux chevilles à la fin de la soirée surtout. » Rit-il, rejoignant l’extérieur, prenant une bouffée d’air frais après la tension qui avait légèrement grimpé, Niels piochant une cigarette dans son paquet avant de le tendre à Aelya. « C’est éreintant d’être aussi amoureux. » Dit-il, d’un air joueur, faisant référence à la manière dont il s’emportait dés que la menace approchait. « On marche un peu bébé ? » Proposa-t-il, ayant besoin de se retrouver un moment au calme avec elle, d’arpenter les rues désertes de Bowen, loin de l’animosité de la soirée. Il prit sa main, l’autre amenant sa cigarette entre ses lèvres, avant qu’il ne s’en débarrasse, la jetant au loin, plaquant sans prévenir Aelya contre la devanture de cette boutique pour l’embrasser fiévreusement, laissant exploser toute sa fougue et son désir pour elle, ses mains se posant sur ses hanches, frôlant la couture de sa robe pour atteindre ses cuisses. « J’suis dingue de toi… » Souffla-t-il, avec envie, cherchant ses lèvres, avant que son regard ne soit attiré par la lumière qui clignotait au-dessus de leurs têtes, comprenant qu’ils étaient en face d’un salon de tatouages. « Dis-moi… Jusqu'où t'es prête à faire des conneries avec moi ? » La tenta-t-il, avec un sourire joueur.

Elle s'épanouissait qu'avec Niels, lui qui représentait le seul pilier capable de tenir ses fondations bancales, friables, comme si à chacun de ses pas elle menaçait de s'écrouler. Ca n'arrivait pas quand il était là, parce qu'il fortifiait ses cellules par le biais de son amour, sécurisant la moindre de ses angoisses pour la voir s'éteindre dans son étreinte. Elle n'avait que son prénom sur les lèvres, son regard n'étant voué qu'à plonger dans le sien où elle se prenait à y réfugier tous ses espoirs, tout ce qu'elle était.

- Je veux juste que tu continues à être toi. C'est juste ça qui me plait bébé, avoua-t-elle en le regardant tendrement.

Elle ne lui demanderait jamais de changer, de transformer sa personnalité avec laquelle elle s'était pris d'attachement, lui montrant à quel point elle était éperdument amoureuse de lui dans les flammes de son désir impérissable qui s'agrémentait au gré de ses ondulations contre son corps en demande de toujours plus, de lui dans son intégralité, comprenant qu'elle avait besoin de lui comme on avait besoin de l'oxygène pour vivre, parce qu'il était inconcevable qu'elle puisse passer une existence sans sa présence maintenant qu'elle avait expérimenté l'étendue des sentiments amoureux qui la liaient à lui. Elle prenait la fuite dans leur monde, s'échappant dans leurs souffles qui lui insufflaient la vie, faisant battre son coeur qui s'était flétri comme une fleur privée de soleil, lui qui dans la douceur de sa peau humide la rendait complète, heureuse, en vie, jusqu'à l'atteinte du plaisir le plus pur, celui qui colmatait les morceaux de son âme en miettes sans Niels. Elle se laissa aller dans ce moment d'accalmie que la tendresse vint caresser, la main d'Aelya ne se détachant pas de sa peau qu'elle aimait bien trop sentir sous la pulpe de ses doigts.

- On va être quatre terreurs en liberté en plus, lança-t-elle, amusée du tableau qu'elle dépeignait de cette famille en devenir, la leur.

Elle souriait rien qu'en imaginant son ventre redevenir rond, rien qu'à la sensation de cette présence bienveillante qu'elle voulait revoir s'agiter dans le creux de ses entrailles, quand auparavant tout cela ne lui avait inspiré que la peur d'échouer, que l'angoisse d'annihiler sa liberté qu'elle chérissait tant. Elle n'avait plus besoin de craindre de passer à côté de sa vie dorénavant, parce que c'était Niels qui habillait son visage de sourires. Sous l'eau chaude, son corps entra en ébullition au contact de sa chaleur, de ses baisers dont le rythme s'envolait dans la passion, Aelya ressentant le désir la percuter de toute part, l'invitant à caresser sa peau de manière plus sensuelle alors qu'elle passait à côté de la zone de son désir sans pleinement y céder, sachant pertinemment que si elle commençait, elle serait incapable de s'arrêter. Elle sourit en coin à ses mots avant de baisser le regard pour s'apercevoir de ses propres yeux du désir qu'elle avait provoqué en lui, le regard joueur.

- Garde moi encore tout ça pour ce soir bébé... J'vais te faire grimper aux rideaux, murmura-t-elle contre ses lèvres avant de l'embrasser vivement, tentant de refroidir les brûlures de la frustration qu'il avait laissé sur sa peau.

Elle rejoignit la chambre, s'habillant de la robe qu'il avait choisi avant de le voir venir à elle après avoir terminé sa préparation, son coeur palpitant devant sa beauté à couper le souffle, ses yeux s'éclairant continuellement dès qu'il entrait dans son champ de vision. Elle rit tendrement à sa remarque, ses mains caressant ses bras qui l'encerclait devant le miroir.

- Tu te fais déjà trop désirer depuis un certain temps justement alors en abuse pas, c'est mieux pour mon état mental, répondit-elle, faisant référence à tout ces moments que le temps leur avait volé en les séparant alors qu'elle savoura son doux baiser sur sa tempe, hochant la tête à ce qu'il vint ajouter et qui la rassurait également avant d'attraper ses lèvres avec les siennes dans un échange amoureux.

Elle prit le chemin de la sortie avec l'homme de sa vie, se réjouissant déjà de la promesse de cette soirée qui marquait leur retrouvaille, souriant de manière joueuse en le voyant rentrer dans son jeu, le coeur cognant soudainement plus fort dans sa poitrine.

- Peut-être bien que ta prise de risque serait récompensée, qui sait, s'amusa-t-elle, jouant sur le suspens. Continue de m'aimer comme ça mon bébé. Je m'en lasserai jamais, ajouta-t-elle tendrement.

Elle se donnerait corps et âme à cette relation si importante, elle qui accepterait n'importe quel engagement provenant de Niels parce que sa vie était scellée à la sienne, malgré le fait que Sienna avait essayé d'empêcher cette réalité de se reproduire, de s'approfondir pour les lier davantage. C'était d'ailleurs pour cela que la rage explosait dans chacune de ses cellules alors qu'Aelya constata que la blonde cherchait à joindre son petit ami.

- Au moins pour ce soir, oui, répondit-elle, en soupirant, marquant ses mots pour affirmer qu'elle n'en resterait jamais là, parce qu'elle avait porté atteinte à la chose la plus précieuse à ses yeux. J'vais tout faire pour te noyer de ma présence amour t'inquiètes pas, j'te lâche plus là, je peux plus, j'ai trop besoin de toi, avoua-t-elle en resserrant son étreinte autour de son corps contre lequel elle s'était blottie, s'enveloppant dans son parfum qui caressait ses sens pour l'apaiser avant de sourire de manière complice à ses mots pour finalement fondre contre ses lèvres dans un tendre baiser. Ouais, que pour ce soir bébé, faudra que tu me montres d'autre de tes atouts pour rester plus longtemps après... J'espère que t'as ça en réserve, lança-t-elle, enjoleuse, jouant sur les sous-entendus.

Elle prit sa main pour se diriger dans le bar qui était bondé de monde, sa main s'accaparant celle de Niels pour ne pas le perdre, pour ne pas le voir lui échapper, elle qui était angoissée à la seule pensée de le voir s'éloigner d'elle. Aelya se mordit discrètement la lèvre inférieure à ses mots chargés d'envie, son regard charmeur plongeant dans le sien alors qu'il commanda des shots.

- Prends-moi toute entière alors, tout le temps, ajouta-t-elle avec un clin d'oeil en avalant les verres dressés devant elle tout en trinquant avec Niels, son coeur s'activant sous la chaleur de ses baisers dans son cou qui augmentèrent sa température interne, son désir se déployant dans ses veines. J'aime tellement mes réveils avec tes lèvres sur mon corps... Ajouta-t-elle d'une voix fiévreuse, se laissant tenter pour agrémenter leur jeu de séduction avec l'annonce de sa tenue bien plus légère qu'il n'y paraissait, Aelya sachant pertinemment que Niels serait toujours prêt à user de sa présence affirmée pour éloigner les autres d'elle. Si tu commences, je serais plus en mesure de t'arrêter non plus... Souffla-t-elle, envieuse, consciente qu'elle décimait le goût de l'interdit entre eux, avalant un autre shot sous le regard joueur de Niels avant que son rythme cardiaque ne vienne s'emballer à sa remarque. Je suis d'accord. Je pense qu'à toutes les choses que j'ai envie de te faire là, avança-t-elle, les iris éclairés par le désir.

Elle s'avança tout près de lui, collant son bassin au sien pour égayer son envie avant de le voir réagir vivement sous l'effet de la jalousie, Aelya tentant de le rassurer, de le canaliser pour ne pas qu'il ne vienne à exploser.

- J'ai pas dit ça bébé. Mais ce gars m'aura jamais. J'appartiens au gars qui me plait le plus sur cette foutue planète, toi, assura-t-elle en l'embrassant amoureusement sur le visage. Rien qu'à toi mon amour, j'aime que toi, renchérit-elle avant de prendre sa main pour l'attirer vers l'extérieur, son corps tanguant légèrement, amusant Aelya. Arrête de te moquer, tu devrais plutôt m'encourager, c'est pas cool, feignit-elle de s'offusquer avant de rire d'elle-même, avançant jusqu'à la porte pour finalement se retrouver dehors.

Elle piqua une cigarette dans le paquet que Niels lui tendit, l'allumant avec son briquet au passage.

- Je crois aussi que t'as pas choisi la plus simple à aimer, ajouta-t-elle, amusée.

Elle acquiesça à sa proposition, laissant la cigarette valser entre ses lèvres et ses doigts, son corps s'entrechoquant à celui de Niels qu'elle effleurait, qu'elle ne voulait pas lâcher même de quelques mètres.

Sans prévenir, elle fût plaquée contre une vitrine sous le poids du corps de Niels qui vint bloquer ses mouvements, sa cigarette tombant en même temps, ses lèvres accueillant passionnément les siennes, le souffle coupé, ses soupirs s'expiant dans l'échange alors qu'elle sentait ses mains caresser ses cuisses tandis que les siennes se logèrent sous son haut, en proie à l'urgence de le vouloir là, tout de suite.

- Bébé... C'est moi que tu rends dingue là... Murmura-t-elle, ses lèvres venant taquiner son cou de manière sensuelle pour l'attirer encore plus à elle, avant de s'arrêter net à sa question pour suivre son regard, comprenant qu'ils étaient devant un salon de tatouages. J'ai zéro limite avec toi, répondit-elle, un air de défi dans le regard.

Elle se retourna pour faire face à la devanture, constatant qu'elle était fermée à clef avant de s'emparer des épingles qu'elle avait dans les cheveux.

- J'ai appris à crocheter une serrure j'devais avoir dix ans, s'amusa-t-elle en les tordant pour les insérer dans la serrure, commençant à la décoincer. J'suis en fait meilleure quand j'suis bourrée. Ca devrait être bon... Là, lança-t-elle en entendant le cliquetis de la serrure, un sourire fier sur les lèvres alors qu'elle appuya sur la poignée pour ouvrir la porte.