Bien profiter de son weekend, c'est important. Je sais bien que je pourrais me reposer durant ces moments de repos accordés vu les heures qu'on se mange au boulot mais je suis un simple oiseau de nuit qui n'a malheureusement pas besoin d'énormément de sommeil pour me sentir un minimum réveillé dans mes pompes. Un simple haut à manches longues s'ouvrant en V, laissant les côtés baillés sur mon torse, un pantalon noir et une paire de Chelsea aux pieds, une tenue un minimum habillée certes mais surtout décontractée, pouvant laisser mon costard et ma cravate de côté. Journal sous le bras, un café bien noir dans une main, je me fais rapidement arrêté pour une vieille dame qui semble être dans le besoin, cette dernière nous expliquant à la jeune femme et à ma personne que ses fils ne se sont pas pointés. Je ne dirais pas qu'ils devraient porter plus de respect à leur génitrice, étant été le premier à les envoyer valser au point ne me faire passer pour mort mais tout de même. Je ne pense pas qu'ils aient avec leur mère une relation aussi déplorable que la mienne avec mes parents. J'accepte, adresse un regard à la jeune femme qui sera une autre aide durant cette épreuve. "Bonjour." Simple et efficace, je ne suis pas là pour faire la conversation, la faisant déjà assez à mon travail. Le camion pose à terre sa pente afin que nous puissions récupérer ses affaires et c'est par un haussement de sourcils que je me rends compte que la journée risque d'être très longue vu le nombre de meubles et de cartons qu'elle a en sa possession. Des objets de toute une vie, on ne peut pas s'en débarrasser en un revers de mains, la vieille femme semblant être une personne assez matérialiste de base vu son accoutrement et ses accessoires qui parfois n'ont rien à voir ensemble. Journal et café bu d'une traite avant de les jeter dans la première poubelle, je reviens lentement vers le camion et commence par récupérer deux cartons pour les amener à son étage sans ascenseur. Pourquoi ai-je accepté? Pourquoi être si gentil alors qu'en agissant de la sorte, on se fait toujours entuber? Je laisse passer la jeune femme devant moi, galanterie toujours au rendez-vous dans les situations les plus banales de la vie, je demande à la ville femme, Jane de son nom où je devais déposer ses affaires, suivant ses ordres. "Vous avez vraiment un bel appartement. Légèrement petit mais suffisant pour une personne seule mais surtout lumineux et spacieux. Vous avez fait une belle affaire." commentais-je en revenant dans la pièce principale. Un sourire. J'ai toujours été un amoureux de l'architecture. Je laisse une fois de plus passer la jeune femme afin de la suivre pour continuer le déménagement. A deux doigts de lui rentrer dedans sans que je ne vois quoique ce soit avec mes autres cartons dans les bras, je baisse légèrement la tête avant de lui montrer la voie d'un coup de menton. "Allez-y, ne vous en faites pas. J'assurerai vos arrières." lui dis-je, restant droit comme un piquet afin qu'elle fasse sa vie et que je la suive de nouveau.

Une conversation pas réellement enrichissante entre nous trois -il faut le dire-, qu'est-ce que j'aurais pu vraiment attendre de ces rencontres hasardeuses en pleine matinée et au beau milieu de la rue? Pas grand chose, nous sommes bien d'accord. Des compliments par-ci, par-là, des sourires courtois plus que sincères, je faille de rentrer dans la jeune femme avant de la laisser passer devant moi mais bien maladroite, cette dernière manque de tout renverser. Je tente de récupérer un carton qui semble vouloir s'extirper et le retiens contre le mur à l'aide de mon dos. "Je le tiens." m'exclamais-je presque pour lui signaler qu'elle peut le récupérer sans risquer de casser quoique ce soit. Un peu de poids,  je tente de descendre le carton du mur en me glissant vers le bas histoire de mieux supporter la charge; des livres probablement. Je pose le carton que j'ai dans les mains et tente d'agripper l'autre pour le poser avec douceur puis le récupère pour l'amener vers la bibliothèque murale. "Cela ne vous dérange pas que je regarde les titres que vous avez?" demandais-je à la vieille femme. "Vous aimez la littérature?" Je souris en voyant la première de couverture; "Le Tour du Monde en 80 jours". J'hausse les épaules d'une manière hésitante. "J'ai eu l'habitude de lire durant un moment mais ma passion si on peut appeler ça ainsi a bien diminué avec le temps. Une ancienne connaissance m'a fait redécouvrir la lecture, je ne m'en passe que très peu maintenant." lui confiais-je. Esvir aura beau été un calvaire dans notre bande de potes et un fardeau à elle toute seule, elle restait ma foi! intéressante sur certains domaines. "Si vous pouvez les ranger au fur et à mesure." Un hochement de tête. C'est une évidence. "Dans l'ordre alphabétique si ça ne vous dérange pas." se risque-t-elle. Un sourire en coin amusé, je continue mon rangement laissant bien la jeune poursuivre plus bas.

Un hochement de tête, un peu d'aide parfois ne fait pas vraiment de mal. Du moment qu'on en finisse rapidement, je peux donner toute l'aide du monde, ça me va à merveille. Des cartons lourds, l'un d'eux étant des livres -c'est écrit dessus, ce n'est pas une hypothèse soyons clair- je me propose alors pour les ranger, la jeune femme tentant de passer sa tête par-dessus mon épaule. Je me retourne légèrement, bouquin en main avant de regarder le carton. Ai-je réellement besoin d'une seconde personne pour les ranger dans la bibliothèque? "Comme vous le voulez. Il y a encore quelques cartons à ramener d'en bas, je le sais bien mais bon. Je suppose que le chauffard s'en chargera." Un petit rictus, je me remets à mon activité tout en prenant le soin de les ranger dans l'ordre alphabétique. "Tout ce qui est " l' " ou encore "le, la" et compagnie, vous les rangez avec les L ou vous ne les comptez pas comme les "the"?" demandais-je à la propriétaire de ces lieux. Chacun à sa manière de faire, étant le premier à mettre les "the" à la lettre T. Il semblerait qu'elle en fasse de même, ça me facilitera le rangement. Atteignant le haut des étagères, je tends ma main en direction de la jeune femme pour qu'elle me passe les bouquins prévus pour les premières lettres de l'alphabet. The Great Gatsby tombe finalement dans mes mains. "Vous lisez, vous?" lui demandais-je. C'est bien comme ça qu'on fait une réelle conversation non? "Cet auteur est l'un de mes préférés." lui confiais-je. Ce n'est pas pour rien que j'ai changé mon nom de famille en Fitzgerald mais ça, elle n'est pas obligée de le savoir, elle qui ne connait même pas mon prénom. L'un des déménageurs demande où il doit poser les vinyles de madame et c'est d'une rapide rotation que je me tourne vers le carton en question, prêt à abandonner ce poste pour me consacrer à celui-là même. De grands yeux ronds et émerveillés, j'adresse un regard à la jeune femme. "Je crois que je vais aller ranger ça plutôt." Un sourire amusé, je pose le livre en main dans la bibliothèque puis déballe le carton en question, la vieille femme venant à mes côtés, me contant certaines histoires par rapport à ces cds. "Vous avez la platine qui va avec?" lui demandais-je. Un signe de négation. Un air maintenant désespéré. "Très bien, attendez-moi." lui dis-je lançant un peu le bazar derrière moi. Première boutique multimédia, je prends la première de bonne qualité qui passe et retrouve rapidement l'immeuble en question après une bonne demi-heure. "Bon, elle n'est pas d'époque mais elle fera l'affaire." lui dis-je en chopant une table dans la pièce pour y déposer la platine. "Lequel aimeriez-vous écouter après tant d'années?" lui demandais-je. Un regard reconnaissant envers ma personne, elle me tend un album d'Ella Fitzgerald. A croire que le destin s'acharne.

Une conversation qui se fait finalement peu à peu, à l'un des sujets qui pourrait me passionner. Je ne dis pas que je pourrais en parler durant des heures. Je lis oui, mais depuis peu dirons-nous, depuis peut-être deux ou trois ans même si j'en ai bouffé des bouquins, tentant de rattraper mes lacunes dans ce domaine. Je secoue légèrement la tête à sa réponse. "Peu importe le temps qu'il faut. C'est un plaisir avant d'être une compétition." lui dis-je dans un premier temps en esquissant un petit sourire, voyant certains titres passer devant mes yeux. "Je n'ai pas réellement de genre. Il faut juste que les deux premiers chapitres m'intéressent ou que l'histoire se veut intéressante rien qu'à la quatrième de couverture." J'hausse les épaules. "Et vous, des préférences?" Je continue à ranger les livres à leur place, passant parfois des petites anecdotes comme pour The Great Gatsby. "Je ne saurais comment le définir. C'est un homme qui voit la vie d'un homme riche, Gatsby qui fait souvent des soirées durant les années folles et qui est fou amoureux de Daisy. C'est une histoire d'amour mais aussi un reflet de cette époque aux Etats-Unis. C'est assez intéressant. Lisez aussi L'Etrange Histoire de Benjamin Button de lui aussi. Ca tire plus sur le fantastique je dirais." Je fronce légèrement les sourcils, n'étant pas sûr à ce sujet. J'ai beau être parfois un homme de lettres, j'ai du mal à différencier fantasy et fantastique. Les déménageurs arrivent rapidement avec d'autres cartons qui attirent cependant plus mon attention au point de faire un rapide aller-retour pour acheter à cette femme une platine pour qu'elle puisse profiter à fond de ses disques. Un vinyle choisie par la mamie, je me retourne vers la jeune femme en continuant de regarder la pochette. "Ella Fitzgerald. Une grande dame du jazz." lui répondis-je avant de me reconcentrer sur les disques que je range dans l'une des bibliothèques prévue à cet effet. Légèrement plus rapide qu'avec les livres, je finis de les ranger puis me relève afin de continuer dans cette lancée. "Vous reste-t-il autre chose à faire où vous auriez besoin de moi?" demandais-je à l'hôte de ces lieux qui montre le bout de son nez. "Vous en avez déjà fait beaucoup et je ne voudrais pas abuser." J'hausse les épaules. "Quitte à finir, autant que se fasse maintenant." lui répondis-je. "Et bien, si vous parvenez au moins à monter mon lit, j'aimerais bien savoir où dormir ce soir." me dit-elle avec un rire gêné. Un hochement de tête, je me dirige dans la chambre où les déménageurs avaient posé les morceaux de ce meuble ikea semblerait-il. Craquement de doigts, je me mets au travail, passant ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière. "Euh..." Comment elle s'appelait déjà? Me l'avait-elle au moins dit? "Quelqu'un pourrait m'aider s'il vous plait? On a besoin d'être deux pour le monter de ce que j'en comprends des plans." Je me redresse, pose le sommier déjà monter sur le mur qui rompt sous le poids avant de le transpercer. Un froncement de sourcils. Qu'est-ce donc? Une pièce secrète? Je commence à arracher un petit bout de mur -pas bien épais bien entendu comme des planches de bois qu'on avait foutu là pour faire une séparation. Un marteau de la boîte à outil mis à disposition, je commençais réellement mon carnage afin d'y faire un passage. "A qui appartenait cet appartement avant?" demandais-je en pénétrant dans la pièce dès le moment où j'entendis les pas de la vieille femme. Elle ne savait pas. La pièce était sombre et mal rangée, des toiles d'araignées recouvraient presque tous les coins. Il y avait des tableaux, des livres encore plus anciens que la première guerre, des choses qui semblaient être de valeur. Je tente de trouver une lumière, quelque chose qui pourrait m'aider à y voir plus clair. Avançant aveuglément dans la pièce, je me prends quelque chose dans la tête, tentant de retrouver l'objet en le tâtant. Une lampe. Je tire sur le fil qui éclaire faiblement la pièce. Bien. Mais ça ne m'en dit pas plus.

Le jeune homme dont je ne connaissais pas encore l'identité me dit que la lecture doit être un plaisir avant d'être une compétition. Il avait parfaitement raison. Je pouvais mettre un mois pour lire un livre mais cela ne me dérangeai pas. Je ne passai pas tous les jours à lire, il y avait des moments où je n'avais pas du tout envie d'ouvrir un livre. Même pendant un jour ou deux. De toute façon j'avais toute ma vie pour lire. J'avais très peu de livres à lire en cours de cinéma. On étudiait surtout des extraits de films ou des scénarios. "En effet vous avez raison. Il peut m'arriver de lire un livre de 300 pages en un mois mais cela ne me dérange pas le moins du monde". Je le vis esquisser un sourire. Ah ! Il devenait un peu moins froid avec moi. Lorsque je lui demandai quel genre de livre il appréciait, celui-ci me répondit qu'il n'avait pas vraiment de genre de prédilection, qu'il devait lire deux chapitres avant d'entrer dans le livre et la quatrième de couverture. "Certaines fois c'est mieux de ne pas lire la quatrième de couverture, on peut tomber sur un résumé spoilant le livre et cela peut nous empêcher d'apprécier le livre". Avant de lire un livre je regardai des avis sur internet même si chaque avis était subjectif. J'étais déjà tombé sur un résumé d'un livre spoilant, je ne lisais maintenant plus la quatrième de couverture d'un livre, préférant lire des avis avant d'acheter un livre. Si la plupart des avis étaient positifs je l'achetais. Il me demanda ensuite si j'avais des préférences. "J'aime beaucoup les livres psychologiques. Si vous en connaissez je suis preneuse.". Pendant que le jeune homme continuait à ranger les livres, il m'expliqua en quelques mots de quoi racontait le livre Gatsby le magnifique. "Je ne suis pas fan des histoires d'amour mais je ne suis pas contre découvrir de nouveaux romans. Je le note.". Et puis si je le lis et que l'on se retrouvera peut être un jour, nous pourrions parler du livre ensemble. Il m'avait proposé aussi un autre titre d'un auteur que je ne connaissais pas. Je sortis mon téléphone portable et nota les deux titres dans mon bloc note. Comme ça je n'oublierai pas. Le jeune homme s'était absenté un petit moment le temps d'acheter un tourne disque à la vieille dame. Il avait mit un disque que je ne connaissais pas. Il m'expliqua qu'il s'agissait de Jazz. Un style de musique que je n'avais pas l'habitude d'écouter mais c'était plaisant. J'étais plus rock, métal. Je laisse le jeune homme terminer de ranger les disques de Vinyle pendant que je continue à ranger les livres dans la bibliothèque. Il lui demanda si elle avait autre chose qu'il pourrait ranger. Elle lui expliqua qu'il y avait aussi un lit à monter. Il fallait bien qu'elle dorme quelque part ce soir. J'avais presque terminé de ranger les livres de la vieille dame. Elle en avait pas mal. Le jeune homme s'absenta un moment le temps d'aller dans la chambre, essayer de monter le lit. J'entendis qu'il avait besoin d'aide. Je rangea le dernier livre dans la bibliothèque et me dirigea vers la chambre. J'entend un bruit. Qu'est ce qu'il avait fait ? Je vis que le mur s'était cassé. "Qu'est ce que vous avez fait ?". Je le vis arracher des bouts de mur. Super il était en train de casser l'appartement de la vieille femme...il lui demanda à qui l'appartement appartenait-il avant elle. Celle-ci lui répondit qu'elle ne savait pas. J'entrai dans la chambre et remarquai une pièce secrète remplis d'anciens bouquins ainsi que de tableaux. Alors que j'allais allumer la lampe de mon téléphone portable, le jeune homme trouva une lampe qu'il alluma. J'écarquillai des yeux. - Ouah. Je me demande bien depuis combien de temps c'est ici. Peut-être pendant la guerre.. Je toussai. Il y avait pas mal de poussière. Il faudrait nettoyer tout ça. "Je ne me suis pas encore présentée, je m'appelle Maileen et vous ?". Lui dis-je en tendant ma main vers lui.

Je lui adresse un simple sourire. Je sais bien que j'ai raison. En général c'est ce qu'on me dit souvent mais pour la lecture, il n'y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise réponse. Chacun à son rythme sans qu'on ne nous force, c'est ce qu'il faut pour apprécier un livre. "Il est vrai mais parfois ça nous donne envie de savoir comment ça en est arrivé là." J'hausse les épaules avant qu'elle ne me demande des conseils sur une autre catégorie de livres, catégorie que je ne connais pas vraiment. Je secoue la tête négativement, navré avant de passer à une vulgaire présentation de Gatsby. Je penche légèrement la tête sur le côté. "L'histoire d'amour est présente mais je la trouve plutôt au second plan si ça peut vous rassurer." lui répondis-je avant de partir faire d'autres rangements. Les vinyles, c'est fait, passons maintenant au lit à monter sous la demande de l'hôte mais en un rien de temps, un autre sujet allait avoir de son importance. Qu'est-ce qui se trouvait derrière ce mur? La vieille femme semblait étonnée, peut-être même apeurée à l'entente de sa respiration. La jeune me portait apparemment comme fautif. Je secoue une fois de plus la tête. "Le sommier est mal tombé, le mur n'a pas tenu." Une explication brève avant qu'elle ne se présente. "Elijah." répondis-je presque froidement sans le vouloir, ne trouvant pas que le lieu est plutôt bien choisi pour ce genre de dialogue. Je ne prends même pas le temps de lui serrer la main étant bien trop intéressé par ce lieu. Lumière allumé, je me permets d'ouvrir le premier livre que je vois afin d'avoir une idée globale de l'endroit. Des recherches scientifiques. Quel genre d'immeuble était-ce? "Des chercheurs." dis-je à haute voix avant de passer à la suite et de m'enfoncer plus dans la pièce. Des engrenages, de la mécanique, des choses qui n'ont absolument aucun sens entre-elles. Puis une silhouette, taille adulte assise sur une chaise. Je m'approche doucement avant de m'apercevoir que ce n'est qu'un automate grandeur nature. Un sourire d'enfant se dessine sur mes lèvres, un brin nostalgique en apercevant cet être mécanique. Je m'accroupis, le regarde sous toutes ses coutures et ses soudures, me redressant pour en faire le tour, cherchant désespérément l'endroit où nous pouvions l'activer. Son coeur. Une clef. Je fronce légèrement les sourcils avant de faire le tour de la salle en essayant de trouver la pièce manquante, pièce apparemment en forme de spirale. "Ne le touchez pas ou très peu. Il n'est pas tout jeune." informais-je tout en continuant ma quête. "Si vous voyez quelque part une objet avec l'apparence d'une spirale, faites moi signe." leur dis-je avant de me mettre à quatre patte, soufflant sur la poussière. "Vous avez une balayette s'il vous plait?" demandais-je à l'hôte tout en redressant la tête en sa direction malgré le fait que je me retrouve sous une table en bois.

Le jeune homme dont je ne connaissais pas encore l’identité secoua la tête lorsque je lui demandai si il avait des livres à me conseiller dans le genre psychologique. Mince dommage, je pensai qu’il en connaissait. Bon ce n’était pas grave il m’avait déjà conseillé deux romans. Il continua en rajoutant que pour lui l’histoire d’amour dans Gatsby était au second plan. Ah bah tant mieux. Oui cela me rassurai. Je terminai de ranger les livres et lui de son côté les vinyles. La vieille dame avait vraiment deux passions qui lui avait coûté pas mal d’argent. Mais comme on dit quand on aime on ne compte pas. Moi j’aimai beaucoup le cinéma ainsi que les livres. J’avais une petite bibliothèque dans mon appartement étudiant ainsi qu’un petit meuble où je mettais quelques uns de mes dvd préférés. Mais j’avais une plus grande bibliothèque dans la maison de mes parents et un grand meuble dans la salle à manger remplie de dvd. Un peu de tous les genres, vu qu’on avait bien regarder un peu de tout, sauf pour moi les films d’horreur. Nous avions aussi quelques uns des films en noir et blanc. Je me demandai bien ce que le jeune homme appréciait comme films. Je lui demanderai plus tard. Je le vis se diriger vers la chambre pour commencer à monter le lit. Alors que je me dirigeai vers lui pour l’aider à le monter, celui-ci vit une pièce secrète cachée dans le mur de l’appartement de la vieille dame. Le jeune homme s’était présenté. Elijah. Ce n’était pas du tout un prénom courant. Je me demandai d’où cela venait. J’avais remarqué qu’il s’était présenté de manière assez froidement. Peut-être qu’il ne souhaitait pas vraiment se présenter là tout de suite. Oh après tout c’était fait, c’était juste un prénom ce n’était pas comme si je lui demandai de raconter sa vie là maintenant tout de suite. Il ne me sert pas non plus la main. Bon bah merci pour le vent mec. C’était pas très grave. Je laissa ma main le long du corps pour m’intéresser plus en détail à la pièce secrète où nous nous trouvions. Celui-ci s’empara d’un livre poussiéreux et l’ouvrit. Il lu quelques pages. Pour lui apparemment il s’agissait de travaux de chercheurs. Je regardai l’ouvrage. Je n’y comprenais rien. Il devait sûrement avoir raison. Je n’étais pas du tout scientifique. Peut-être lui l’était-il. Je le suivi, regardant autour de moi. Des engrenages. Cela me faisait penser au style steampunk que j’appréciai beaucoup. Les engrenages on en utilisait au 18e siècle si je me souvenais bien. Peut-être. Je marchai un peu plus loin que Elijah et je ne remarquai pas tout de suite le mannequin. Je butai contre quelque chose. En levant la tête je vis comme un être humain. Je poussai un petit cri. Ouf c’était un mannequin. Cela me faisait penser à un film d’horreur. Un mannequin qui pourrait bouger d’un moment à l’autre. Je reculai et vit le jeune homme observer le mannequin en tournant autour de lui. « Qu’est ce que vous faites ? ». Il avait apparemment remarqué quelque chose car il se mit à fouiller dans la pièce et de me dire de ne pas le toucher. « Non je ne risque pas je suis pas très à l’aise avec ce genre de mannequin ». Ce n’était pas du tout le genre de mannequin qu’on pouvait voir dans les magasins de vêtements. Il était beaucoup plus ancien. Le jeune homme me dit que si je voyais quelque chose dans la pièce ayant l’apparence d’une spirale que je lui fasse signe. J’hochai la tête. Je me demandai bien pourquoi il cherchai une chose pareil. Peut-être en rapport avec le mannequin. Je me mis à chercher dans cette pièce poussiéreuse. Elijah demanda à la vieille dame si elle possédait une balayette. Je vis la vieille femme hocher la tête et repartir un instant. Une minute plus tard elle revint avec une petite pelle ainsi qu’une brosse noire. « Tenez jeune homme. Je ne savais pas que mon appartement cachait une telle pièce. Je n’ai pas vraiment cherché à qui il appartenait avant d’emménager ici. ». Elle se tourna alors vers moi et me demanda si je souhaitai de l’aide de mon côté. Je secouai la tête. « Non merci beaucoup madame. ». La vieille dame me sourit. «Quand vous aurez tout terminé je vous proposerai un petit thé ou un café si vous préférez ». Pendant qu’Elijah cherchai de son côté, je cherchai au sol à côté des tableaux. Quelques minutes passèrent lorsque je trouvai quelque chose qui ressemblait à la description qu’il m’avait donné. «Je pense que j’ai trouvé ce que vous cherchez. Mais que voulez vous faire avec ? Je ne pense pas que cela serve à grand-chose avec le mannequin »