Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: (libre) i thing you're crazy Ven 25 Oct - 13:24
Il était déjà neuf heures passé. Elle était à la bourre pour son café hebdomadaire, il ne lui manquait que son briquet qu'elle avait perdu comme souvent. Aujourd'hui, pas de boulot, on était samedi et le Soleil était seul dans le ciel, pas un nuage à l'horizon, une raison pour l'australienne de sortir s'installer en terrasse avec un bon bouquin. À son grand regret, son appartement ne possédait pas de balcon, elle était donc dans l'obligation de sortir en ville pour prendre l'air. Elle s'était faite à l'idée depuis quatre ans, mais quelques fois l'idée de déménager lui traversait l'esprit. Réussissant enfin à mettre la main sur ce satané briquet qui s'était retrouvé planqué derrière un coussin de son canapé, elle s'empressa de quitter l'immeuble pour rejoindre le centre-ville et la population. Pas de crises à l'horizon, Kayden avait la sensation que tout allait bien se passer aujourd'hui, elle n'avait pas senti la nécessité de prendre ses cachets, au grand désespoir de ses parents la jugeant trop irresponsable concernant sa maladie. La file d'attente au Starbucks était déjà longue. Elle le savait, son manque d'organisation pour le rangement lui coûtait de longues minutes d'attente pour un simple café. Si tu arrêtait de fumer aussi, peut-être que tu aurais déjà ton café à l'heure qu'il est. Kayden leva les yeux au ciel. Par simple précaution, elle regarda autour d'elle, mais elle savait pertinemment à qui appartenait cette voix. Max. « J'tai demandé ton avis ? Non. Donc tes remarques, tu peux te les mettre où je pense. » Silence. Moment gênant lorsque la jeune femme remarqua que les personnes à proximité s'étaient retournés vers elle, les yeux écarquillés. Elle avait parlé à haute voix et s'en rendait toujours compte une fois l'action faite. Elle s'empressa de mettre une main sur sa bouche, elle passait pour une folle une fois de plus. Puis elle regarda la personne avant elle dans la queue et montra son téléphone. « Ces commerciaux au téléphone, toujours des remarques déplacés, c'est fou ! » Kayden savait pertinemment qu'elle n'avait absolument pas rattraper la situation, au contraire, mais c'était la première excuse qu'elle avait trouvé pour ne pas avoir à expliquer qu'elle avait des hallucinations. Elle avait du travail à faire de ce côté là pour être plus crédible.
Invité
Sujet: Re: (libre) i thing you're crazy Sam 2 Nov - 18:27
Fauve se maudissait intérieurement de franchir les portes de cette immense multinationale, mais là tout de suite, elle avait vraiment besoin d'un café et n'avait pas le temps de repasser chez elle s'en faire un. Elle avait passé la nuit au Adam & Yves, après une des soirées spéciales qu'elle organisait parfois, et qui requérait du coup bien plus de boulot qu'une soirée ordinaire, où elle n'avait pas forcément à être là. Mais après la soirée casino, avec des cocktails en édition limitée et des tonnes d'activités de prévues, elle avait couru toute la nuit avec son staff, et le rangement avait duré des heures. Elle n'avait que très peu dormi, dans la réserve, qui faisait office de bureau, avec un lit d'appoint rarement utilisé, mais utile quand même, par exemple pour de cas comme ceux-ci, lorsqu'elle était trop crevée pour rentrer chez elle et que ce n'était pas utile de se taper le trajet pour une sieste de deux heures. Elle avait un rendez-vous avec un fournisseur dans la matinée et elle préférait être capable de garder les yeux ouverts. Elle s'était donc retrouvée dans la file de gens qui attendaient leur commande. Une voix s'était élevée derrière elle, forte, à laquelle elle n'avait pas forcément prêté attention, mais voyant les employés fixer la personne derrière elle, elle se retourna également, pivotant légèrement pour connaître la raison de l'emportement de cette demoiselle. Cette dernière sembla paniquer, sans doute gênée de retrouver toutes ces paires d'yeux sur elle, ce qu'elle pouvait comprendre. Cependant, Fauve ne voyait pas la personne responsable de son mécontentement. Elle adressa un bref sourire à la brune derrière elle, un peu suspicieuse, mais en aucun cas antipathique, et ses iris verts n'affichaient qu'un léger amusement, bordés de ses cernes. « À neuf heures du matin, c'est sûr qu'il y a de quoi s'emporter. » commenta ironiquement Fauve, sans se départir de son sourire amusé et chaleureux. Elle n'était pas dupe, cependant, n'ayant entendu aucune conversation téléphonique auparavant. Ou peut-être était-elle simplement fatiguée, elle n'avait pas prêté d'attention particulière à ce qu'il se passait autour d'elle et son cerveau était moins alerte que d'habitude. Mais quelque chose dans le regard de cette jeune femme la titillait, et elle continua de la détailler quelques secondes, les yeux légèrement plissés, son visage animé par une certaine curiosité.