almost winter wonderland (tobias ~ secret santa)

Toi, Alma Scavo-Flaherty, t’as jamais patiné de toute ta Sainte vie. T’as pas patiné alors que t’étais en Amérique alors tu te dis que c’est (ironiquement) sur le continent océanien que tu vas tenter le coup. En fait, c’est pas tout à fait vrai. C’est que t’as découvert que la personne que tu as pigée pour le Secret Santa est en fait propriétaire d’une boîte de nuit rétro ambiance patins à roulettes. T’as décidé de te pointer le jour pour qu’au moins, la vie ne t’humilie pas trop... Tu descends le toboggan de la laverie pour arriver au Chiki Boom. Tu regardes autour de toi et même si tu ne sais pas patiner, tu souris. Les lumières, l’ambiance, la musique plus légère parce que c’est le jour. T’as le fou rire alors que t’es venue investiguer la personne que tu as pigée. « Mais c’est trop cool! » Que tu dis en riant alors qu’un homme sort de l’arrière... ou tu ne sais pas trop où. « Est-ce que vous offrez des cours pour les personnes qui ont tendance à patiner sur les fesses au lieu des pieds? » Demandes-tu à ton interlocuteur en espérant qu’il soit le Monsieur Tobias en question que tu avais pigé.

Je ne sais pas ce qui m'a pris de faire parti de l'événement de la ville. Un nom pareil peut être facilement reconnu par une seule et unique personne. J'aurais pu changer d'identité il est vrai, refaire une nouvelle vie après la taule mais je n'avais rien fait de mal. Pourquoi on ne m'accepterait donc pas comme je suis? -malgré le fait que j'ai bien changé personnellement. Mais c'était arrivé. Mon nom a été désigné pour quelqu'un d'autre et je n'ai toujours pas contacté ma victime. Un poil trop timide peut-être? Je serais rapidement grillé si je venais m'adresser à lui par le pur des hasards. C'est ce que je me dis vu que depuis je n'attends que mon Secret Santa pointe le bout de son nez. Un visage que je n'ai pas remarqué dans cette boîte, la jeune femme vient exploser de rire. Mes sourcils se haussent. Je regarde autour de moi, rien de bien particulier pourrait causer ce rire. Ma boîte était-elle ringard à ses yeux? Me levant de mon tabouret, je m'avance vers cette dernière. C'est trop cool? Je n'y comprends plus rien. "Je... Oui c'est possible. Vous n'en avez jamais fait de votre vie? Vous avez déjà fait du ski, du roller ou encore de la patinoire?" lui demandais-je histoire d'évaluer son niveau. "Quelle est votre taille?" Avoir de bonnes chaussures est déjà une base importante. J'attrape mes patins personnels pour l'accompagner dans cette aventure. J'espère qu'elle n'est pas du genre à s'énerver à la moindre difficulté. Imaginez deux cons en train de patiner tout en s'arrachant les cheveux car ils partent au quart de tour pour un rien. Ça craint.

Alma, t’étais quand même relaxe comme genre de personne, t’étais pas non plus celle qui regardait les nouvelles en quête de tout connaître et de connaître tout le monde. Tu crois même pas avoir une télévision dans l’endroit où tu es. T’aurais pu être avec un céréales killer que tu n’aurais même pas été au courant... (Ouais, j’ai bien dit céréales et non serial). Tu essayes de passer le temps ailleurs que sur les appareils électroniques parce que tu sais que tu vis de moments et non pas d’appareils. Toute façon, ton temps est compté et tu le sais bien... Tu ne perdras pas une seule seconde de ton précieux temps. L’homme apparaît sous tes yeux et tu ne peux que lui sourire gentiment. Il te pose quelques questions et c’est avec une teinte rosée que tu secoues la tête négativement. « Mes parents m’ont toujours considérée comme une poupée de porcelaine. » C’était flatteur pour le teint, mais t’avais pas expérimenté grand chose dans ta vie à cause de ça. Il te demande ta taille et tu baisses les yeux vers tes pieds alors que t’espères presqu’ils te répondent. « Heum... Du 7, habituellement. » Dis-tu en espérant que les tailles australiennes correspondent aux américaines parce que clairement, tu vis encore en Amérique dans ta tête. Tu le vois attraper ses patins et tu souris à pleines dents. « Tu...Enfin vous allez me montrer? » Demandes-tu vivement presque trop heureuse d’avoir de la compagnie. Tu fais pitié, Alma.