A brotherly love story ft Samuel (défi)

Il était d'humeur festive ce soir. Hier, il avait su arrêter l'assassin d'une femme, et ce connard était derrière les barreaux. Le souci, c'est qu'il n'avait aucune idée de comment il allait fêter ça. Il se dit qu'aller dans un bar n'était pas une mauvaise idée mais il n'avait pas envie de croiser des gens qui lui était néfaste. Aller en boîte ? Seul ? Il n'en était pas question. Mais il ne fallait pas le demander deux fois pour que Callie, sa meilleure amie puisse téléphoner. Il décrocha en finissant de se coiffer mais c'était trop tard, il avait laissé trop de temps passer pour avoir sa soeur au bout du fil. Il écouta dons son message vocal, un sourire aux lèvres. Elle était complètement déchirée, bourrée, et il n'aimait pas qu'elle soit dans cet état mais il fallait bien que quelqu'un vienne la chaperonner. Il alla dans sa voiture de fonction car Steeve avait l'Impala pour conduire. Il roula lentement, sans se presser, mais il voulait être là pour faire décuver sa protégée. Il se gara sur le parking, et descendit de la voiture en vitesse. Il se dirigea vers l'entrée de la boîte à la recherche de sa soeur. Il vit un homme un peu louche jeter un coup d'oeil en direction du fond, et qui voyait-il ? Callie Ventura. Il soupira fortement et se dirigea droit vers elle, l'attrapant par le poignet. « Qu’est ce qu’il t’arrive chérie ? »

Il prit sa veste et il la posa sur les épaules de Callie. Mais l'ambiance était à la fête et... il avait envie de danser. Mais pas pour l'instant. Il prit le menton de la jeune femme, et il sentit son haleine. Mais qu'est-ce qu'elle avait prit ? Elle sentait l'alcool à plein nez, et il secoua sa main devant son visage. « Tu pues d’la gueule princesse. » Il se mit à rire en levant les yeux au ciel.

Il souriait bêtement. Même si elle était dans un état médiocre, au moins elle pouvait se prétendre heureuse. Il aimait ce bout de femme plus que tout, et il voulait que son bonheur. Mais si son bonheur était de vomir sur ce dernier, ce n’était pas gagné. Elle voulait danser, mais d’abord pour qu’on puisse voir mes talents de piètre danseur, il me fallait un verre dans le nez. Je pris donc un verre de vodka pure que je m’enfilais rapidement, mais elle se dit qu’il valait mieux inviter un autre à danser et c’est vers cet homme qu’elle se dirigea. Peu confiant, il s’approcha lentement, du mec. Samuel était d’une carrure… une armoire à glace. C’est pourquoi il passa devant l’homme, et plantant son regard dans le sien et il ordonna « Tu la touches, je te brise en deux. » Il revint vers sa sœur et se mit à rire. Elle venait de s’étaler sur le sol, avec force. Et la piste s’était ouverte sous ses pieds lors de sa gamelle. Les gens formaient un cercle autour d’elle et elle se donnait donc en spectacle. Il prit son bras pour la tirer, et la soulever. Il passa sa main sur son visage pour enlever ses cheveux collés contre sa joue et son front. « Ca va bébé ? » Il leva les yeux au ciel, en faisant tourner Callie.

Il se dirigea vers le bar pour prendre un autre verre, et il le but rapidement aussi. Il se redirigea vers la piste, puis il prit Callie par la taille pour danser. « Tu me vomis dessus, je te fous dans une machine à laver avec mon haut. » Il rit. Ca lui faisait du bien de profiter de l’instant. Les congés qu’il avait prit… Il avait eu raison. Et pas qu’un peu.

Il la protégerait quoi qu’il arrive, de n’importe qui, n’importe quel homme qui oserait s’approcher un peu trop d’elle. Il avait du mal à la voir avec un autre homme, il avait du mal à la voir avec quelqu’un tout court. Ils n’étaient jamais assez bien pour elle, et lui pouvait très bien le remarquer. Mais la seule personne qu’il acceptait n’était que Steeve car il le connaissait plus que bien. Il pouvait alors à ce moment là confirmer qu’il était un homme bien, pouvant être une sécurité pour sa petite sœur. Il avait la certitude qu’il n’arrivait rien de mal à Callie tant qu’elle était avec Steeve. Après, c’était une autre histoire.

Il put remarquer qu’elle n’était pas en forme. Avait-elle envie de vomir ? Samuel avait prit un ou deux verres, mais ça n’était pas assez pour être complètement démonté. Au contraire, il se sentait totalement sobre. Quand sa meilleure amie lui demanda de rentrer, il la regarda, et il fronça les sourcils. « Ca ne va pas ? » Il mit sa main sur son front, pour vérifier qu’elle n’est pas de fièvre, puis il prit son poignet pour vérifier son pouls. En fait, elle était juste bourrée, et il fallait absolument qu’elle aille dormir. Il passa sa main derrière ses genoux, et il la fit basculer de façon à ce qu’elle soit dans ses bras. Il la déposa sur le capot de sa voiture, assise, et il s’accroupit devant elle. Il releva la tête pour la regarder, et il prit sa main. « Comment tu te sens ? Qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu veux rentrer ? Vomir ? » Il n’aimait pas du tout, mais alors pas du tout la voir dans cet état là. Il se sentait un peu inutile mais bon. Il faisait avec ce qu’il pouvait faire.

Samuel se releva, puis prit le visage de sa sœur entre ses doigts. Il essaya de ses pouces les larmes qui coulaient le long de ses joues, et il planta son regard dans le sien. Elle était triste, et il n’aimait pas la voir comme ça. Il avait l’impression que son cœur se brisait, tellement il avait mal de se dire qu’elle n’allait pas bien. Il caressa ses cheveux, en remettant une mèche derrière ses oreilles, et il l’écoutait. Il fronçait les sourcils quand elle prononça le nom de Nicky. La fille qui, en ce moment même, lui faisait un effet monstre. Il n’avait aucune idée du pourquoi elle avait de l’attraction sur lui, mais c’était comme ça, et pas autrement. Mais si c’était une question de vie ou de mort, la question n’était pas discutable. Ce serait Callie, c’était certain. Comme ce n’était pas vital, il se disait qu’il pourrait réussir à faire accepter la situation à la métisse. Pour l’instant, elle était trop mal pour qu’il enfonce le couteau dans la plaie, et il la regardait, un air triste sur le visage. Il approcha ses lèvres de son front, et il l’embrassa fort. Très fort. Il voulait qu’elle comprenne qu’il serait là. Toujours. « Tu sais que je t’aime, mon cœur. » Il ne voulait pas être le pire des connards envers Steeve mais ces surnoms, il ne pouvait pas s’en empêcher. Elle était la prunelle de ses yeux. Il l’aimait plus que de raisons. Elle était sa sœur, sa raison, son point faible mais aussi son point fort. « Steeve ne fera aucune connerie, je te le promets. Tu sais très bien que je ne le raterais pas s’il se permet de faire un pas de travers. » Il la posa dans la voiture, et il s’installa au volant. Il parlait avec elle durant le trajet de la voiture, essayant de la rassurer sur le comportement bordel line de son frère.

Il démarra rapidement pour aller chez lui. En fait, si Callie n’habitait pas dans son propre chez-elle, ce serait ici qu’elle vivrait. A force de venir, elle était presque une colocataire à part entière. Il poussa la porte pour entrer, et il la posa sur le canapé. « Je reviens. » Il se dirigea dans la salle de bain pour allumer le robinet et faire couler de l’eau, et il prépara de la métoclopramide, pour éviter qu’elle vomisse, et ainsi faire passer les brûlures d’estomac qui viennent après avoir bu pas mal d’alcool. Il revint dans le salon. « T’as la force de te déshabiller ou tu veux que je le fasse ? » Rien de pervers là-dedans, il voulait juste qu’elle fasse le moins de choses possibles. Il avait déjà vu des femmes nues, ce n’est pas le corps de Callie qui allait l’intimider. Il se pencha vers elle pour examiner son état, et il rit légèrement. « T’es dans un état catastrophique, chérie. » Il leva les yeux au ciel, et passa sa main sur sa joue. Il ne savait pas quoi faire pour apaiser sa douleur, et c’est ce qui le tiraillait de plus en plus. Son chien s’approcha des deux, et il passa son museau sur la main de Callie. « Tu vois, même Icarus veut te consoler. » Il caressa le ventre de son chien, puis ce dernier repartit dehors, jouer tant bien que mal car il était toujours affaibli de son opération.