Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Une demoiselle aux longs cheveux bruns indisciplinés traversait le couloir qui menait à sa chambre, dans laquelle elle entra avec soulagement pour laisser la porte se fermer derrière elle dans un claquement, et s'allonger sur son lit. Mon dieu, la gueule de bois de la veille faisait très mal, et elle avait envie de s'exploser le crâne contre le mur. De plus, la descente d'ecstasy se faisait ressentir. Elle avait peut-être un peu abusé, en fin de compte, mais elle avait tenu à assister à son cours du matin qu'elle jugeait important. Trop de concentration, puisque là maintenant, elle n'en pouvait plus. Aucune énergie ne faisait jouer ses muscles et elle resta étendue sur ses draps, les bras le long du corps, sans bouger pendant de longues minutes. Le plafond semblait tourner dans un sens puis dans un autre. Finalement, Effy décida de mettre un peu de musique histoire de focaliser son esprit sur quelque chose, et d'ainsi potentiellement dissiper la nausée qui la prenait. La descente, combinée avec une belle gueule de bois, quel horrible journée.
Après environ une heure à rester dans son lit en bougeant à peine un orteil, la jolie brune décida de sortir prendre l'air et surtout d'avaler quelque chose. Elle n'avait encore rien mangé aujourd'hui, n'ayant pas le cœur à laisser quelque chose franchir ses lèvres ce matin, et il ne lui restait plus qu'une quinzaine de minutes de temps de midi, vu qu'elle avait passé toute l'heure à tenter de prendre du repos, et à hésiter sur ses plans pour cet après-midi. Elle remit donc son sac sur l'épaule, et sorti de sa chambre en trombe, descendit l'escalier comme une furie et sorti à l'air libre, dans une cour qui jouxtait les bâtiments de l'université d'un côté, et le parking de l'autre. Traversant la cour à toute allure, elle fouilla dans son sac pour trouver son paquet de cigarette, quand elle se fit violemment bousculer à l'épaule et faillit tomber sur le béton, ne devant cet évitement du sol qu'à une récupération in extremis de son équilibre. Elle braqua d'un coup ses yeux d'un bleu perçant et captivant sur celui qui avait failli la jeter au sol, le fusillant du regard.
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Sujet: Re: Maybe the wolf is in love with the moon and each month it cries for a love it will never touch. † Kolby Sam 22 Aoû 2015 - 19:26
Maybe the wolf is in love with the moon and each month it cries for a love it will never touch. Avec Effy
Le réveil résonna dans ma tête tel un marteau piqueur creusant la tête. J'haïssais ces matins où je devais me lever tôt. Et je détestais ces matins où je devais me confronter au monde réel. Le monde réel était pour moi un monde hostile et dangereux. La discipline et le respect devenait une option lointaine, jusqu'à même devenir un très vieux souvenirs. Le monde était devenu fou. Le monde semblait être revenu en arrière, lorsque les femmes n'avaient pas le droit de vote, et lorsque les Hommes ne portaient encore aucuns vêtements.
Je me redressais et laissa échapper un long râle de mon gosier. Il ne se passait pas un seul instant sans que je me sente oppressé dans cette maison. L'odeur des Pancakes embaumaient ma chambre, aussi, je décidais de descendre et m'asseoir à la table de la salle à manger. Ma soeur était déjà là, resplendissante. Je ne savais pas comment elle arrivait à faire ça. Elle semblait tellement heureuse, tellement rayonnante. Elle souriait souvent, voire tout le temps. Et je me posais souvent la question de comment les gens pouvaient être heureux aussi souvent dans leur vie, alors que moi... je n'étais qu'un espèce d'adolescent blasé, et situé au bout de sa vie.
Dégoûté, je pris mon sac, puis partis en cours. Même les dindons de la fac me semblaient plus appréciables que ma famille. Je pris une clope dans ma poche puis l'alluma tout en continuant à marcher. Lorsque soudain, je rentrais dans une fille de plein fouet. Je me retournai afin de lui faire face, et découvris cette fille étrange mais appréciable, que je voyais de temps en temps.
- Ah salut. Désolé.
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Maybe the wolf is in love with the moon and each month it cries for a love it will never touch. † Kolby
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