i've been searching for a trail to follow (lena)

Pour elle, ça lui semble être une évidence que toute personne a droit à une seconde chance, un nouvel envol et une nouvelle destinée. C'est comme ça qu'elle voit les choses et c'est ce qu'elle tente de faire prendre conscience à l'homme près d'elle « Ah ça pour les retenir, je vais les retenir … » Elle le fixe en acquiesçant sans mot dire. Bien sûr elle se demande ce qu'il a bien pu faire de mal dans sa vie pour en arriver à dire des choses comme ça mais aux yeux de Lena on a tous le droit d'avancer dans la vie et lui aussi qu'importe ce qu'il a fait. En tout cas elle gardera sa curiosité pour elle et ne l'interrogera pas sur les erreurs qu'il a commit parce qu'elle considère que ça ne la regarde pas malgré que ça l'intrigue. « Il faudra que je prenne exemple sur toi. Ça semble bien fonctionner. » Elle penche la tête sur le côté en le scrutant « je n'ai pas toujours été comme ça. Je n'ai pas toujours eu cet état d'esprit tu sais ? J'ai évolué avec le temps. J'ai vécu des périodes sombres dans ma vie. Notamment en Septembre où j'ai perdu ma maman. Et encore aujourd'hui ça reste difficile à encaisser. Avec le temps tu apprends de tes erreurs. Pour ma part j'ai apprit à ne plus donner ma confiance à tout le monde comme je le faisais autrefois. J'ai fait confiance à quelqu'un dans ma vie en qui je pensais pouvoir m'appuyer en cas de problèmes et je n'ai eu droit qu'à l'intolérance, le rejet et la violence. Alors tu sais à partir de là tu revois tes plans et tu changes un peu.. » Elle confie la blonde. « Mais c'est du passé. Désormais cette personne est loin derrière moi et même si je considère qu'on a tous droit à une seconde chance lui il n'y aura pas droit. Pas avec moi du moins. » Dit-elle en roulant des yeux. « Dans ton cas essaie de penser à autre chose. Fais des activités qui te permettront de te vider la tête, excuse-toi si ce n'est pas déjà fait auprès des personnes avec qui tu as fauté... Il n'y a que ça que tu puisses faire pour avancer. Peut-être que tu auras droit à leur pardon. » Qu'elle conseille au beau brun. Ils décident alors d'aller jouer un peu au billard et là-bas Lena casse puis Concho lui propose de boire un coup ce qu'elle accepte lui disant ce qu'elle veut boire « Jus d’ananas, coming right up ! » Elle sourit tandis qu'elle s'éloigne puis elle entend les gars de la table de billard d'à côté lui faire des commentaires plutôt déplacés. Elle rougit la blonde et alors que l'un des gars lui fait savoir qu'il a les boules bien pleines et qu'il aimerait qu'on s'occupe de lui Concho arrive à ce moment-là et après avoir déposé les verres sur une table en hauteur il se tourne vers le mec alcoolisé « T’as un problème p’t’être ? Pour t’adresser comme ça à quelqu’un qui n’en a visiblement rien à foutre de toi ? » Elle soupire la blonde sans mot dire tandis que Lily dit ensuite au gars qu'il ne tirera rien que Lena parce qu'elle est pucelle et coincée. Horrifiée Lena baisse la tête intimidée et n'ose plus rien dire. Elle leur tourne le dos alors le rouge aux joues. « Tu joues ? » Qu'elle demande à Concho histoire de changer de sujet et de penser à autre chose....

Je l’écoutais me parler ouvertement de son évolution de vie, de son parcours difficile, de son avancement. Mon regard s’attrista en apprenant le décès de sa mère. Je pouvais bien comprendre sa souffrance, ma propre mère s’étant enlevé la vie lorsque j’avais seize ans. C’est moi qui l’avais trouvée, en revenant du lycée. Lycée dans lequel je n’avais plus jamais remis les pieds. Elle me parla aussi de cette personne qui avait visiblement abusé de sa confiance, la laissant vulnérable et blessée. Celui-là n’aurait pas droit à une seconde chance de sa part. J’hochai la tête. Après ses conseils sur comment reprendre sa vie en main, je pris un moment pour encaisser tout ce qu’elle venait de me dire. « Merci d’avoir partagé ton histoire avec moi, Lena. » Je lui souris. C’était important de le souligner. « Tu fais preuve de résilience. Chose que je n’ai pas dans tous les domaines. Je pense que j’ai tout donné ce que j’avais de résilience à l’adolescence. » Je marquai une pause. « J’ai perdu ma mère, moi aussi. Ça remonte à loin, ça fait quatorze ans maintenant, mais je m’en souviens comme si c’était hier. » Et surtout, les images de cette découverte macabre continuaient à hanter mes cauchemars. J’haussai les épaules. « Je pensais m’être sorti de ma période sombre, quelques années après ça, mais j’réalise que la vie c’est pas qu’un seul plongeon duquel on remonte. C’est plusieurs plongeons et plusieurs remontées. Des hauts et des bas. J’suis dans un bas, là, alors tout me semble compliqué … mais t’as raison, je dois penser à autre chose. » J’esquissai à nouveau un sourire avant de la regarder avec empathie. « Pour ce que ça vaut, je suis désolé qu’un homme t’ait traitée de la sorte. » Et j’aurais préféré que ce soit le seul à avoir joué aux cons avec elle mais malheureusement, il y en avait partout, des connards. J’en faisais moi-même partie sans doute, mais pas au même degré, je ne blessais jamais volontairement et jamais avec violence. Quelques minutes plus tard toutefois suffit à prouver que personne n’était à l’abri, et les commentaires déplacés des hommes de la table de billard d’à côté me mirent hors de moi. Je le confrontai et l’amie de Lena le ramena à l’ordre en lui disant qu’il n’obtiendrait rien de la blonde vu qu’elle était pucelle et coincée. J’haussai les sourcils. « Wow. Really ? » Dis-je seulement en regardant la fille, l’air de dire belle amie de merde, ça. Je me tournai vers Lena qui aurait sans doute préféré disparaître. « Tu préfères qu’on s’en aille ? Je te raccompagne chez toi si tu veux. » Je n’avais pas plus envie qu’elle de continuer à jouer à côté d’eux.

Elle se confie à lui sur son vécu, sur son passif de vie ainsi que sur la mort encore récente et douloureuse de sa maman. Un sujet délicat mais elle tente de lui faire comprendre pourquoi elle agit comme ça à l'heure d'aujourd'hui. Pour qu'il puisse éventuellement se reprendre en main. Elle suppose que l'homme n'est pas un danger en lui-même, elle n'a beau pas le connaître depuis longtemps elle n'a pas le sentiment qu'il puisse la nuire et elle fait confiance à son instinct sur ce coup ci et elle a entièrement raison. « Merci d’avoir partagé ton histoire avec moi, Lena. » Elle lui sourit sans mot dire tandis que le bel homme reprend la parole « Tu fais preuve de résilience. Chose que je n’ai pas dans tous les domaines. Je pense que j’ai tout donné ce que j’avais de résilience à l’adolescence. » Elle le fixe curieuse d'en savoir plus et il finit par poursuivre « J’ai perdu ma mère, moi aussi. Ça remonte à loin, ça fait quatorze ans maintenant, mais je m’en souviens comme si c’était hier. » Elle soupire tristement en acquiesçant « ce n'est jamais facile... Je suis sincèrement désolée... » Dit-elle tristement au beau brun. « Je pensais m’être sorti de ma période sombre, quelques années après ça, mais j’réalise que la vie c’est pas qu’un seul plongeon duquel on remonte. C’est plusieurs plongeons et plusieurs remontées. Des hauts et des bas. J’suis dans un bas, là, alors tout me semble compliqué … mais t’as raison, je dois penser à autre chose. » Elle acquiesce en grimaçant, pour ainsi dire elle est totalement d'accord avec lui « J'ai le même point de vue que toi. » Dit-elle simplement en le scrutant. « Pour ce que ça vaut, je suis désolé qu’un homme t’ait traitée de la sorte. » Elle hausse des épaules en le scrutant « Je m'en suis remise ne t'en fais pas. Ça n'a pas été facile. Surtout que je n'ai pas eu réellement d'aide à ce moment-là... Mais aujourd'hui ça va beaucoup mieux. J'ai mon père près de moi, des amis et un homme tout à fait charmant qui m'aide beaucoup. Je ne suis plus seule. » Qu'elle répond en souriant songeant un instant à Duncan. Après quoi ils jouent tous les deux un peu au billard jusqu'au moment où Concho s'éloigne pour chercher des rafraichissements et pendant ce laps de temps la bande d'à côté font des propositions douteuses à Lena. Pas intéressée elle ne répond pas à leurs avances et c'est à ce moment-là que le beau brun revient et entend les commentaires douteux surtout venant de sa colocataire qui dit à ses précieux amis que Lena est vierge et coincée. « Wow. Really ? » Lena a la tête baissée et ne répond rien elle sent bien la surprise dans la voix du bel homme et ça ne l'étonne pas vraiment vu que depuis le début il semble prendre très à cœur les problèmes qu'elle rencontre avec ses deux colocataires. « Tu préfères qu’on s’en aille ? Je te raccompagne chez toi si tu veux. » Elle soupire en relevant la tête vers lui « D'accord. » Qu'elle répond simplement puis elle se tourne vers Lily « Ce soir tu iras dormir ailleurs. Vu que je suis tellement coincée je vais rester dans ma bulle et toi tu n'auras qu'à te payer une chambre d'hôtel ou te faire sauter par l'un de ces idiots. Je te rappelle que je suis la propriétaire de l'appartement donc que ça te plaise ou non ce soir tu ne rentres pas chez moi. » Qu'elle fait remarquer tandis qu'elle s'éloigne entendant au passage Lily se plaindre puis elle s'approche de Brennan de sa poule « Bon j'espère que ta soirée s'est bien passée avec la fille. Mais ce soir tu ne rentres pas chez moi. Tu iras ailleurs avec ta poule. » Dit-elle en le fusillant du regard tandis qu'elle quitte le bar avec l'homme. « Je pense qu'ils ont compris le message... J'espère en tout cas. Mais je dois bien reconnaître que tu avais raison tout à l'heure en disant qu'ils ne sont pas des amis de qualité. » Qu'elle avoue mal à l'aise. « Je suis choquée qu'on puisse dévoiler des informations personnelles pareilles à de parfaits inconnus comme ça. Juste pour m'humilier un peu plus. Comme si le fait est d'aller dans ce genre d'endroits n'était pas suffisamment humiliant pour moi il faut qu'en plus ils en rajoutent une couche. » Elle continue tristement...

Je me contentai d’hocher la tête, un sourire triste aux lèvres, alors que Lena se montra désolée pour la perte de ma mère, tout comme je l’avais été pour la sienne. On se comprenait, là-dessus. Je ne pouvais toutefois pas me mettre à sa place à propos de la violence que lui avait imposé cet homme. J’avais vécu des violences psychologiques, dans certaines de mes relations amoureuses, mais jamais ce n’était devenu physique. Je fus ravi d’apprendre que maintenant, Lena avait des gens autour d’elle pour l’aider. « C’est tellement important, d’avoir un réseau de soutien. Tant mieux si aujourd’hui t’as des gens sur qui compter. » De mon côté, pour en revenir à ma mère, lorsqu’elle était décédée, je m’étais retrouvé pas mal seul. Dans la rue, même. Mon père n’avait rien voulu savoir de moi et la maison de mon enfance avait été mise à vendre sous contrôle de justice, pour rembourser les dettes de ma mère. J’avais dû refuser la succession, qui était évidemment insolvable. Du jour au lendemain, je n’avais plus rien. Une chance que la vie avait mis Lily-Anaëlle sur mon chemin, et qu’elle m’avait offert une nouvelle maison, auprès de sa famille. Bref, après avoir partagé ces tragédies de nos vies, nous décidâmes d’alléger un peu l’ambiance en allant jouer au billard. Il y avait une première à tout, et Lena n’hésita pas à tenter le coup. Malheureusement, notre partie fut trop rapidement interrompue par une bande de mecs lourds et ivres – et leur taux d’alcool n’excusait en rien leurs conneries. Et encore moins celles des amis de Lena, qui se montraient franchement horribles avec elle. Ça me dégoûta au point de ne plus avoir envie d’être à côté d’eux. Je proposai d’ailleurs à Lena de la raccompagner, jugeant qu’elle devait avoir autant envie que moi de foutre le camp. Elle accepta, non pas sans remettre les pendules à l’heure avec son amie avant de partir. Je ne pus réprimer un sourire en l’entendant se défendre et mettre son pied à terre. Je la suivis à l’extérieur et, dès que la porte fut refermée, je m’écriai : « T’as été géniale !! » Lena, elle, fut un peu moins enjouée au départ et expliqua que ses colocataires avaient dû comprendre le message, que j’avais eu raison à leur propos, qu’elle était choquée de leurs paroles. Je repris mon sérieux, réalisant qu’effectivement, Lena venait de se prendre une gifle monumentale en pleine gueule, là. « C’était dégueulasse de leur part, ouais. Personne n’a à savoir ces détails-là sur ton intimité. Pas que ça change quoi que ce soit, hein … Mais quand même, j’peux comprendre que ça t’ait humilié. Même s’il faut pas t’en faire avec ça. C’est pas grave. » Qu’elle soit encore vierge, qu’est-ce que ça changeait ? Elle était encore toute jeune. Qu’elle profite encore un peu … le sexe, ça apportait bien des problèmes. À moi, en tout cas.

C'est sûr qu'au niveau de son deuil elle est loin d'être seule. Elle est épaulée et écoutée en tout temps que ce soit par son père, Violet qu'elle considère comme sa deuxième maman, ou encore Manny son meilleur ami voire même par Noa sa meilleure amie et aussi par Duncan son amoureux et professeur de psycho à la fac. Même Lily et Brennan qui ne sont pas des amis exemplaires sont présents pour elle et tentent de l'écouter et de l'aider. Donc seule elle ne l'est pas ça c'est sûr et elle est consciente de la chance qu'elle a « C’est tellement important, d’avoir un réseau de soutien. Tant mieux si aujourd’hui t’as des gens sur qui compter. » Elle acquiesce en souriant « oui ça fait du bien de se sentir entouré durant une période pareille... » Dit-elle en le scrutant, loin de se douter de tout ce qu'il a pu vivre. Ils partent ensuite se détendre autour d'un billard mais bien vite ils sont interrompus par les tendres et charmants amis de Lily qui lui font des commentaires déplacés puis c'est au tour de Lily de faire des commentaires tout aussi déplacés si ce n'est plus. Concho galant comme toujours lui propose donc de la raccompagner et elle accepte sans oublier de rappeler à ses deux colocataires que c'est elle la propriétaire de l'appartement dans lequel ils vivent et qu'elle ne les veut pas chez elle ce soir. Qu'ils dormiront donc ailleurs. Elle se barre ensuite et Concho se tourne aussitôt vers elle « T’as été géniale !! » Elle le fixe en souriant quelque peu gênée malgré tout qu'il ai entendu de telles révélations sur elle. Y'a mieux pour commencer à découvrir une personne après tout... Elle lui dit néanmoins qu'il avait raison au sujet de ses colocataires et pour le coup elle se sent trahie « C’était dégueulasse de leur part, ouais. Personne n’a à savoir ces détails-là sur ton intimité. Pas que ça change quoi que ce soit, hein … Mais quand même, j’peux comprendre que ça t’ait humiliée. Même s’il faut pas t’en faire avec ça. C’est pas grave. » Elle grimace en baissant la tête gênée « je sais que ce n'est pas grave... Mais quand j'en parle à chaque fois on me dit que je suis en retard ou qu'il serait temps que je m'y mette. Que je ne sais pas ce que je rate en restant vierge... Que des choses comme ça. A force je finis par m'inquiéter quand on me dit des choses comme ça. Mais à choisir je préfère être rêveuse et penser que l'homme avec qui je le ferai pour la première fois sera l'homme avec qui je ferai ma vie. Au moins à partir de là je sais d'avance que je ne finirai pas comme Lily par exemple à coucher avec tout ce qui bouge sans m'occuper de mes sentiments ou de l'image que je renvoie. Elle, si elle veut jouer les filles faciles c'est son problème... Moi je ne suis pas comme ça et je ne le serai jamais. Du moins je l'espère. » Qu'elle confie en soupirant...

Nous étions maintenant à l’extérieur du bar, laissant derrière nous ces connards sans classe et les deux (ex) colocataires de Lena qui lui avaient tout autant manqué de respect. J’assurai toutefois à Lena que les révélations ne changeraient rien à qui elle était, vierge ou non ce n’était pas ce qui définissait une personne à mon avis. Certes, elle était adulte et à un âge où la plupart ont eu des relations sexuelles, mais ce n’était pas le moment de se comparer. En plus, de ce que je compris de ses justifications non nécessaires, Lena avait choisi de demeurer vierge, pour attendre le bon moment avec la bonne personne. Si elle était à l’aise dans son choix, dans son statut, alors qu’elle le vive sans honte. Si certains la jugeaient pour ça, c’était eux qui avaient un problème. « T’auras le temps de te rattraper avec l’homme que t’aimeras et en qui t’auras assez confiance pour avoir ta première fois. C’est pas une course et puis, c’est ton choix d’attendre une personne avec qui ce sera significatif. Tout comme c’est le choix des autres de ne pas associer amour et sexualité. J’crois pas que y’ait une bonne ou une mauvaise manière de penser. » Je n’aimais pas particulièrement le terme fille facile qui était péjoratif alors qu’au fond, son amie ne faisait que vivre une sexualité plus ouverte et libre. C’était son choix aussi. Et puis, si son amie était une fille facile, moi j’étais un mec facile ou peu importe le terme à utiliser pour les hommes. J’avais couché avec bon nombre de femmes, parfois avec sentiments, parfois sans. Certes, parfois j’aurais dû me retenir vues les erreurs faites ces derniers temps, mais à la base je ne jugeais pas que ça faisait de moi une mauvaise personne. « T’habites proche d’ici ? » Demandais-je à la fois pour changer de sujet, à la fois pour savoir si nous pouvions faire la distance à pieds ou si je prenais ma voiture pour la raccompagner.

Elle est rêveuse la belle blonde aux yeux clairs. Pour elle c'est inconcevable d'avoir plusieurs personnes dans sa vie d'un point de vue sexuel. Elle sait très bien que la seule personne avec qui elle couchera sera la personne avec qui elle fera sa vie et pour elle c'est plus que parfait. Ce n'est pas le genre de filles à se prendre la tête, elle vit au jour le jour, si elle ne tombe pas sur la bonne personne elle attendra, patiente elle l'est il n'y a pas à douter à ce sujet-là. Donc oui elle attendra sans se plaindre d'avoir trouvé sa perle rare et dès que ce sera fait elle s'en occuper avec plaisir, se donnant corps et âme à cette personne. Au fond d'elle, elle espère que Duncan est cette perle rare à laquelle elle croit tellement. Elle veut croire que c'est lui le grand amour de sa vie parce qu'elle est vraiment retournée par cet homme. Il lui plaît voilà tout et elle se sent bien avec lui. Après évidemment c'est très compliqué entre eux étant donné qu'il est avant toute chose son prof à l'école mais c'est aussi l'homme qu'elle aime et rien que pour ça elle est entièrement satisfaite et comblée dans sa vie de tous les jours. Et vu qu'elle sait que ses sentiments sont partagés par le trentenaire ça a tendance à la rassurer énormément. Elle se sent parfois sur un petit nuage, notamment lorsqu'elle est en sa présence et il lui tarde chaque fois de le voir et de passer encore plus de temps avec lui. Partager en sa compagnie, sympathiser davantage, en apprendre toujours plus sur lui, ce sont des choses qui lui font plaisir. « T’auras le temps de te rattraper avec l’homme que t’aimeras et en qui t’auras assez confiance pour avoir ta première fois. C’est pas une course et puis, c’est ton choix d’attendre une personne avec qui ce sera significatif. Tout comme c’est le choix des autres de ne pas associer amour et sexualité. J’crois pas que y’ait une bonne ou une mauvaise manière de penser. » Elle acquiesce en le scrutant « chacun fait ce qu'il veut de sa vie oui.... Tant qu'on en arrive pas à de telles extrémités comme ce soir moi ça me convient. Si elle veut se donner à tous les mecs de Bowen c'est son choix. Moi ce n'est pas mon truc, j'attends la bonne personne et c'est mon droit parce que je me respecte.... Elle, elle fera bien ce qu'elle veut. Les MST ne sont jamais loin de toute façon pour rappeler aux gens qui couchent sans retenues qu'ils ont fait une connerie. Et vu qu'elle en a déjà attrapé un jour viendra où ça la stoppera net. Je l'espère pour elle du moins. » Dit-elle agacée et blasée. Elle est sans doute un peu tranchante dans ses mots et peut risquer de s'attirer des ennemis en disant les choses ainsi mais elle est honnête, elle n'a pas de filtre. « T’habite proche d’ici ? » Elle secoue la tête en grimaçant « non je ne suis pas tout à côté. Je vis sur Southern District dans un appartement. Prochainement seule je pense.. A moins que je trouve de nouveaux colocataires rapidement. » Qu'elle répond en soupirant. Oui elle va interrompre sa colocation avec Brennan et Lily à partir de ce soir elle est sûre de ça. C'est mieux pour elle après tout ces gens sont malsains pour elle donc autant que ça s'arrête définitivement et qu'elle passe à autre chose..

Les propos de Lena me prenaient de plus en plus de court. Si, au départ, nous étions parfaitement sur la même longueur d’ondes, je réalisais de plus en plus qu’elle ne me verrait sans doute pas de la même manière si elle prenait connaissance de ma vie sexuelle. Ça ne la regardait pas, certes, mais à l’entendre parler de son amie, de ses habitudes et de ce qui l’attendait comme une sorte de karma, je réalisais que ça me visait autant, moi. Après tout, j’étais ce genre de personnes à coucher sans retenue comme elle le disait, et pour bien illustrer le tout, j’avais moi-même choppé une ITSS récemment. Une belle gonorrhée pour me rappeler, comme elle le disait, ma connerie. Je détournai le regard, gêné, parce que je ne considérais pas que de l’attraper aurait dû me stopper net. Plutôt, je voyais ça comme un wake-up call des précautions à prendre parce que soyons honnêtes, si j’avais deux enfants et une gono à mon compte à ce jour, c’était parce qu’à quelque part j’avais des leçons à tirer sur le port du condom. « Tu juges beaucoup, je trouve, là. Enfin, ne le prends pas mal mais si tu lui en veux de te juger pour être vierge, tu ne devrais pas la juger de ne pas l’être et de prendre plaisir avec les autres … Y’a rien de mal à une sexualité plus libre et ouverte si c’est fait correctement, à mon avis … » Je fronçai légèrement les sourcils. « C’est pas tant elle que je défends, mais plus moi, en fait … Parce que c’est pas parce que j’n’ai pas attendu la personne, que je me suis pas respecté. » Il fallait apporter un peu de nuances, quand même. Je n’en voulais pas à Lena pour autant, ça ne faisait ni d’elle ni de moi de moins bonnes personnes. Je réalisais juste que nous avions des divergences d’opinion. Ce n’était pas une raison pour s’en aller. Je lui demandai donc où elle habitait, toujours prêt à la reconduire chez elle. « J’ai ma voiture à l’arrière du resto, si tu veux. » Je désignai le stationnement d’un coup de tête.

Oui elle juge et elle l'assume mais elle en a ras le cul qu'on la juge elle alors qu'elle a une vie saine. Elle fume d'accord mais elle ne boit pas d'alcool, ne se drogue pas et n'a jamais tué quiconque. Pareil elle ne couche pas... Elle se préserve le plus possible donc qu'on la juge pour quelque chose d'aussi futile et ridicule que sa virginité ça a tendance à la rendre hystérique et elle critique dans ces moments-là parce qu'elle n'a pas d'autres techniques pour se défendre et se justifier sur qui elle est et ce qu'elle pense et ressent. « Tu juges beaucoup, je trouve, là. Enfin, ne le prends pas mal mais si tu lui en veux de te juger pour être vierge, tu ne devrais pas la juger de ne pas l’être et de prendre plaisir avec les autres … Y’a rien de mal à une sexualité plus libre et ouverte si c’est fait correctement, à mon avis … » Elle penche la tête sur le côté en le fixant voyant bien qu'elle a touché une corde sensible en disant tout ceci. « C’est pas tant elle que je défends, mais plus moi, en fait … Parce que c’est pas parce que j’n’ai pas attendu la personne, que je me suis pas respecté. » Elle le fixe tristement « Je suis désolée je ne voulais pas te vexer... » Dit-elle malheureuse et angoissée à l'idée qu'il ne veuille plus la ramener chez elle et que ses commentaires aient changé l'opinion qu'il a d'elle. En soit elle s'en remettrait, elle ne connaît pas le beau depuis longtemps mais bon... Ça la ferait chier qu'il la voit comme une conne juste parce qu'elle a dit ce qu'elle pensait. « Je ne vais pas m'abaisser à son niveau tu as raison. C'est bas et faible ce qu'elle fait. Et je considère que je vaux mieux que ça. » Qu'elle ajoute avec gêne. « J’ai ma voiture à l’arrière du resto, si tu veux. » Elle écarquille les yeux surprise qu'il veuille toujours la ramener chez elle. « Merci encore de bien vouloir me raccompagner. » Dit-elle en le suivant jusqu'à sa voiture puis après qu'il ai déverrouillé les portes elle monte à l'avant à côté de lui en attachant la ceinture pour davantage de sécurité. Ce n'est pas le moment d'avoir un accident. « Je te guiderai jusqu'à mon immeuble. » Elle commente en lui souriant...

Au moins, avec mes paroles, Lena réalisa que ses paroles pouvaient être un peu vexantes, et qu’elle ne devrait pas juger et critiquer si c’était ce qui lui déplaisait aussi chez les autres. Je n’étais pas un grand sage, dans la vie, mais j’avais été tellement intimidé et jugé par les autres dans mon adolescence que ça, c’était un sujet que je défendais particulièrement. J’avais tendance à accepter les autres tels qu’ils venaient, à moins évidemment d’avoir à faire à quelqu’un d’insultant comme l’amie de Lena. Toutefois, plutôt que d’agir de la même manière, je préférais ignorer ces gens-là. Justement pour ne pas leur donner raison d’agir comme ils le faisaient. « C’est rien. Faut surtout qu’tu saches au fond que pas tout le monde qui a le même rythme de vie que ton amie sont tarés comme elle … C’est pas son mode de vie le problème, c’est elle. » J’esquissai un sourire, avant de la questionner sur le quartier qu’elle habitait. Constatant que ce n’était pas à la porte, je proposai de la raccompagner en voiture. Je n’avais pas consommé énormément d’alcool, finalement – je n’en avais pas eu le temps. J’étais donc tout à fait en mesure d’être derrière le volant. « Vu comment notre soirée s’est terminée, c’aurait été dommage de laisser ça sur cette note-là. Ça nous donnera l’occasion de discuter un peu plus pendant le trajet. » Je lui fis signe de me suivre et je me dirigeai vers l’arrière de l’établissement, où ma voiture était garée. Je démarrai et suivis les premières indications de Lena quant à la direction dans laquelle tourner sur la rue principale. Voyant les rues défiler, je demandai, distraitement : « T’as toujours vécu à Bowen ? » Cette simple question avait aussi pour objectif d’alléger un peu l’atmosphère. Le précédent sujet avait été un peu plus houleux que prévu.  

Concho lui est très agréable donc elle espère sincèrement qu'il ne va pas lui tourner le dos définitivement en refusant finalement de la raccompagner chez elle après qu'elle l'aie visiblement vexé quant à ses mots un peu durs qu'elle a tenu sur la vie sexuelle de sa colocataire « C’est rien. Faut surtout qu’tu saches au fond que pas tout le monde qui a le même rythme de vie que ton amie sont tarés comme elle … C’est pas son mode de vie le problème, c’est elle. » Elle penche la tête sur le côté en soupirant « Tu as raison oui.. » Qu'elle répond avec malaise. Visiblement il ne lui en veut pas donc c'est déjà ça, on a frôlé la catastrophe mais visiblement l'homme est plus mature et intelligent que certains pour ne pas s'arrêter sur un détail futile. Elle le remercie alors de bien vouloir la raccompagner chez elle et il ne semble plus y avoir d'amertume du côté du brun « Vu comment notre soirée s’est terminée, ç’aurait été dommage de laisser ça sur cette note-là. Ça nous donnera l’occasion de discuter un peu plus pendant le trajet. » Elle sourit en acquiesçant « Oui tout à fait. Je suis navrée que tu aies assisté à ça. Ça fait un petit moment déjà que je réfléchis à arrêter ma colocation avec eux. Depuis la fin de l'année à vrai dire ... Du coup là je pense que je vais devoir prendre une décision rapidement. Étant la propriétaire de l'appartement je suis en droit de stopper la colocation. Mais les mettre à la rue ne me plaît pas pour autant. » Qu'elle réponde en grimaçant face à cette simple idée. Bon ils trouveront bien de quoi rebondir après tout. Vu qu'ils passent beaucoup de temps dans le lit d'autres personnes plutôt que dans les lits qu'ils partagent dans la colocation ils trouveront forcément quelqu'un pour les loger le temps qu'ils trouvent quelque chose d'autre. Mais Lena n'est pas une connasse sans cœur donc elle va attendre encore un petit temps le temps de peser le pour et le contre puis elle les mettra dehors. « T’as toujours vécu à Bowen ? » Elle sourit en acquiesçant tout en posant ses yeux clairs sur lui « J'y suis née et j'y ai toujours vécu. » Qu'elle répond en souriant. « Et de ton côté tu viens d'où ? Concho ce n'est pas très australien que je sache. Tu viens d'où ? » Qu'elle lui demande curieuse...

J’haussai les épaules quand elle se montra navrée que j’aie assisté à ça. Ce n’était pas plus grave que cela. Certes, ça avait mis un terme à ma soirée d’une manière plutôt abrupte mais au fond, je m’étais rendu au bar par mécanisme plus qu’autre chose. Une soirée terminée chez moi, seul, à regarder des séries ou un truc du genre, ça n’était pas non plus une mauvaise idée. Et puis, reconduire Lena chez elle me permettait au moins de lui parler un peu plus longtemps. « Ça roule tellement à Bowen, y’a des toujours des gens qui partent ou qui arrivent, je parie qu’ils ne mettront pas de temps à trouver un nouvel appartement. » Et puis s’ils déménageaient ensemble, les deux cons, alors ils n’auraient qu’à trouver une seule perle rare. « T’arriveras à continuer à y vivre sans leurs paiements de loyer ? Ou bien faudra aussi que tu trouves rapidement de nouveaux colocs’ ? » Demandais-je. Elle était tellement jeune, je ne pouvais qu’imaginer qu’elle avait une grosse hypothèque. Avec d’importants paiements mensuels, elle non plus ne devait pas pouvoir se permettre de se retrouver seule. Je lui demandai alors si elle avait toujours vécu à Bowen, question de faire la discussion et de connaître un peu les bases de sa vie. « Je viens d’ici aussi, j’suis né ici et j’y ai grandi aussi. Mais ma mère était irlandaise, elle a voulu m’donner un peu de mes origines dans mon prénom … Enfin, un peu … beaucoup. » Admis-je en riant. Je n’aimais pas particulièrement mon prénom mais à force, on s’y fait. Je poursuivis mon chemin, écoutant les directives de Lena qui entrecoupaient parfois nos paroles.

Elle parle avec lui de l'arrêt éventuel de cette colocation. En soit ça serait sans doute mieux pour elle de tout stopper et de ne plus les voir mais elle sait d'avance que ça ne sera pas une mine affaire. Brennan et Lily vont lui en mettre plein la gueule quand elle va les foutre à la rue, ça aussi elle s'y attend la blonde. « Ça roule tellement à Bowen, y’a des toujours des gens qui partent ou qui arrivent, je parie qu’ils ne mettront pas de temps à trouver un nouvel appartement. » Elle hausse des épaules en le scrutant « probablement oui. » Qu'elle dit simplement sans chercher plus loin. « T’arrivera à continuer à y vivre sans leurs paiements de loyer ? Ou bien faudra aussi que tu trouves rapidement de nouveaux colocs’ ? » Elle sourit en le scrutant constatant l'inquiétude du jeune brun « Non ça va aller sans eux. J'ai une bonne paye grâce à mon boulot chez une fleuriste. Et puis avec l'héritage de ma mère à sa disparition j'ai touché une grosse somme donc ça va aller. Après je chercherai quand même des nouveaux colocs histoires de ne pas être toute seule ce que je déteste sur le principe. Mais pour tout dire je peux tout de même me débrouiller seule financièrement parlant ça va. » Répond-elle en le fixant tandis qu'elle continue à lui donner des indications sur l'emplacement son immeuble et sur le chemin à prendre. Ils font alors connaissance tous les deux en attendant d'arriver chez elle « Je viens d’ici aussi, j’suis né ici et j’y ai grandi aussi. Mais ma mère était irlandaise, elle a voulu m’donner un peu de mes origines dans mon prénom … Enfin, un peu … beaucoup. » Elle rit en acquiesçant « oh je vois. Ça explique que je ne connaissais pas ce prénom. » Elle commente en lui souriant. « Et tu as de la famille quand même ici ? Des frères et sœurs par exemple ? Ou des cousins et cousines ? Quelque chose ? Quelqu'un ? » Demande-elle curieuse tout en continuant à lui donner encore et toujours des indications sur le chemin à prendre pour aller jusque chez elle...

Lena m’expliqua avec assez de détails qu’elle s’en sortirait bien, que ce soit en raison de son héritage que de son boulot chez une fleuriste. Tiens, je l’imaginais effectivement très bien en train de travailler entourée de fleurs. Ça collait à sa douceur. J’hochai donc la tête avec un sourire. De mon côté, le décès de ma mère ne m’avait rien laissé pour me démerder. Au contraire, j’avais dû refuser sa succession tellement elle était endettée, ma mère. Ce n’est que plus tard que la chance m’avait souri, quand j’avais gagné le gros lot avec des collègues de travail. On ne pense que ça n’arrive qu’aux autres mais j’avais finalement été l’autre, avec un million de dollars en poche. Aujourd’hui, beaucoup de cet argent était allé dans mon organisme, mais j’avais encore un bon coussin. Je ne jalousais donc pas la stabilité financière de Lena, qui lui permettait de rebondir même après avoir mis à la porte deux sources de revenu - ses colocataires. « Je te comprends … Passé trente ans j’ai encore des colocataires et même si financièrement je serais capable de me payer un truc pour moi, peut-être même de m’acheter une maison, j’en ai pas envie. » J’haussai les épaules. Je n’avais jamais vécu seul, au fond. Peut-être que ça me faisait un peu peur. Avec Tahlia et Freja qui avaient récemment quitté la colocation, et avec mes deux enfants, je me rendais compte qu’il était de plus en plus temps que je parte, moi aussi. Je n’en étais pas encore là dans ma tête cependant. Je ris quand il fut question de mon prénom. « J’dois souvent répéter. Parfois je dis que je m’appelle Connor, c’est moins compliqué. » Et c’était la version anglophone de mon prénom. « Non, rien de ça. Enfin, si … J’ai mon père, mais il a pas joué un très grand rôle dans ma vie, alors … Je n’ai pas vraiment de contact. » Pas du tout, devrais-je dire. « Mais j’ai des gens que je considère comme de la famille, c’est l’important. » Je souris. Friends are the family you choose, qu’on dit.

Elle n'a jamais été très douée pour s'occuper d'elle-même. Donc avoir des colocataires c'est la solution idéale mais c'est à croire que les colocataires qu'elle a actuellement ne sont pas bons pour elle ni pour quiconque d'ailleurs parce que quand on force une personne a faire ce qu'elle ne veut concrètement c'est grave. Surtout qu'en ce qui concerne l'alcool Lena ne devrait jamais en consommer en raison de son traitement bipolaire. L'alcool pouvant être dramatique par rapport à son traitement du coup elle n'en consomme jamais et puis de toute façon même sans ça la blonde déteste l'alcool en règle générale donc aucune raison de boire pour ainsi dire. Et puis autant dire simplement que Lena n'a pas vraiment envie ni même besoin de picoler pour se sentir bien mieux comme c'est le cas de nombreuses personnes qui boivent jusqu'à l'excès. Elle, elle se sent bien telle qu'elle est sans l'alcool donc inutile de se mettre en danger à chaque fois qu'elle boit juste pour faire plaisir à ses amis irrespectueux. Mais futurs ex amis pour le coup. « Je te comprends … Passé trente ans j’ai encore des colocataires et même si financièrement je serais capable de me payer un truc pour moi, peut-être même de m’acheter une maison, j’en ai pas envie. » Elle le fixe en acquiesçant « Je comprends. J'ai personnellement du mal avec la solitude. Et j'ai toujours eu du monde pour s'occuper de moi donc me retrouver seule tout d'un coup ça serait très difficile à gérer pour moi. » Qu'elle répond en haussant des épaules. Ils parlent alors des origines de son prénom qui visiblement ne convient pas à Concho mais ils en rient tous les deux « J’dois souvent répéter. Parfois je dis que je m’appelle Connor, c’est moins compliqué. » Elle sourit en le scrutant « Connor c'est bien aussi. » Qu'elle commente en le scrutant. Elle l'interroge aussi pour savoir s'il a de la famille, quelqu'un ici en ville ou bien s'il est seul, vu qu'il a expliqué que sa mère est décédée elle veut voir s'il a tout de même quelqu'un sur qui s'accrocher. C'est de la curiosité mal placée autant le dire simplement. « Non, rien de ça. Enfin, si … J’ai mon père, mais il a pas joué un très grand rôle dans ma vie, alors … Je n’ai pas vraiment de contact. » Elle le fixe en grimaçant. « Je vois. J'ai mon père aussi. Mais contrairement à toi j'en suis proche même s'il n'a malheureusement pas eu un grand rôle non plus dans ma vie. Notamment durant mon enfance ou mon adolescence où j'aurai bien aimé qu'il soit là. Mais bon... Depuis un an on est en contact et je me sens proche de lui. Il est mon modèle sur Terre. » Qu'elle commente en le scrutant tout en continuant à lui donner des indications sur l'endroit où elle vit. « Mais j’ai des gens que je considère comme de la famille, c’est l’important. » Elle le fixe en acquiesçant « Les amis sont la famille que l'on se choisit pour nous-même. Enfin c'est ce qu'on dit après tout. » Qu'elle ose à dire. « Mais au moins tu n'es pas tout seul dans ta bulle c'est déjà un bon début même si tu n'as pas trop de famille. » Qu'elle commente en le scrutant...