i will follow you way down wherever you may go (gabriella)

Gabriella Fitzgerald… Cette fille c’était ton tout, ton âme soeur amicale, ta joie de vivre. En même temps, quand on passe autant d’années amis avec quelqu’un, c’est qu’il y a une bonne raison. Et vous étiez inséparable, dans le temps, tous les deux. C’est à elle que tu avais parlé de Romy pour la première fois, c’est à toi qu’elle avait parlé de Ian pour la première fois. Et tu avais été mort d’inquiétude, lorsqu’elle avait été enlevé. Tu t’étais fais un sang d’encre pour la pauvre jeune femme. Maintenant, vous étiez tous les deux réunis à Bowen, et ça, c’était tellement important pour toi. Aujourd’hui, ton fils était resté avec sa mère et ta meilleure amie avait laissé ses enfants à son mari. Alors tu avais eu une petit idée. Tu avais prévu une petite journée au lagon, avec la brune, comme au bon vieux temps. Il n’y avait pas grand monde au Mullers Lagoon, c’était un coin paradisiaque que tu adorais. « T’es prête pour notre virée en amoureux ? » demandas-tu à la jeune femme, lorsqu’elle était dans ta voiture, assise sur le siège passager. Vous étiez rapidement arrivé au lagon, tu avais préparé un pique-nique pour ton amie, que tu avais récupérer dans le coffre de la voiture, une fois garé sur le parking. Vous vous dirigiez vers un petit coin près de l’eau. Vous vous posiez tous les deux et tu riais en voyant ce petit repas. « Si quelqu’un nous croise, on va croire qu’on est marié tous les deux » dis-tu avec un léger rire. Alors que quelqu’un passait près de vous et vous regardait attendri, tu posais un genou au sol et tu faisais mine d’avoir une bague dans la main. « Mademoiselle Fitzgerald, voulez-vous me prendre pour époux ? » demandas-tu à la demoiselle en essayant de garder ton sérieux. « C’était convaincant ? » demandas-tu à voix basse alors que la personne passait son chemin. « C’était mieux quand j’avais 10 ans je trouve quand même » dis-tu en riant avant de t’assoir en face de ta meilleure amie.

@Gabriella Belloua

Tu avais été chercher Gaby chez elle, c’était toi qui prenait les rênes de la journée. T’avais même préparé un petit pique-nique. Alors que tu lui demandais si elle était prête pour une journée en amoureux, elle te répondait de pas parler trop fort parce que son mari était pas loin. « Mais je t’aime Ian » dis-tu avec ta main à côté de ta bouche en parlant plus fort. C’était toujours dans la rigolade, toujours amusant, vous vous amusiez toujours bien. Alors tu embarquais la brune dans ta voiture et vous partiez pour de nouvelles aventures. C’était rapide, le chemin jusqu’au lagon. C’était une belle aventure à vivre avec ta meilleure amie. Ca te rappelait les soirées sur la plage, où tu venais la chercher en douce et que vous passiez des heures à discuter, jusqu’au petit matin en général, à parler de vos crushs, de vos amitiés, de vos profs et même de vos familles. Une fois arrivé au mullers lagoon, tu attrapais le sac de pique-nique dans le coffre et vous vous trouviez un coin sympa pour vous poser. Lorsqu’un passant arrivait vers vous en vous voyant tous les deux, dans un cadre romantique, tu te prêtais au jeu où tu posais un genou par terre. « Vous avez illuminé ma vie jusque là, je veux vivre avec vous jusqu’à la fin de mes jours » dis-tu avec une voix un peu forte pour qu’on t’entende. « Vous êtes la femme de ma vie ! » ajoutas-tu en mimant une larme sur ta joue. Bien sûr, elle acceptait de rentrer dans ton jeu et aussi ta demande en mariage. C’était marrant, ça te rappelait le bon vieux temps. « Je suis l’homme le plus comblé » dis-tu avec un sourire en prenant la jeune gemme dans tes bras. Tu explosais de rire en te posant sur la nappe de pique-nique. « Heureusement que ton mari sait que c’est pas du vrai » dis-tu lorsqu’elle parlait des rumeurs. « Et puis, ça nous ferait de la pub à toi et à moi qu’on parle de nous » ajoutas-tu en riant légèrement.

Tu n’as jamais su être loin de la brune. Elle est ton roc dans la vie. Sans Gaby, il y a des épreuves dans la vie que tu n’aurai jamais pu surmonter seul. Et inversement. Lorsqu’elle est tombé enceinte d’Hestia, tu as tout fait pour l’aider, elle et son copain. Ainsi, elle t’avait aussi aidé à la naissance d’Arthur, alors que tu étais paniqué à l’idée de devenir père. Elle était même ton témoin, à ton mariage avec Romy. Sans elle, la vie aurait été fade. Alors savoir qu’elle est là à Bowen, c’est l’air frais dont tu avais besoin. Sur cette belle plage du lagon, avec votre pique nique, tu avais fais cette fausse demande en mariage lorsque un passant vous regardait tout attendri. C’était tout toi, ça. Tu faisais toujours des conneries pour l’amuser, à Gabriella. « Comme je suis heureux d’entendre ça, mon amour ! » dis-tu avec ton plus beau talent de comédien. Comme quoi, ça te servait à faire des bêtises d’avoir été acteur. « Marions-nous au plus vite ! » ajoutas-tu avec un grand sourire, presque la larme à l’oeil. C’était une blague bien sûr, mais c’était marrant à jouer. Le passant avait prist la route vers le parking et vous éclatiez de rire ensemble. T’avais toujours une connerie à sortir et aujourd’hui c’était la demande en mariage à ta meilleure amie. « Oui moi aussi j’en ai rien à faire, à vrai dire la seule personne pour qui l’avis compte pour moi, c’est Romy » dis-tu en te mordant la lèvre inférieure. Jamais tu n’aurai pensé être aussi attaché à une femme, mais pourtant, ton ex-femme était la plus importante à tes yeux.

Cette légèreté et ce bonheur se ressentait, lorsqu’on vous voyait. C’est surement pour ça que le passant qui vous observait pensait que vous étiez surement un couple qui allait se marier. D’ailleurs, vous aviez bien joué le jeu, histoire de lui montrer votre plus beau jeu d’acteur. « J’ai tellement hâte ! » dis-tu en mimant une autre larme coulant sur ta joue. Tu prenais la jeune femme dans tes bras. « Le plus vite possible » renchéris-tu. Une fois le passant parti, vous éclatiez de rire tous les deux. C’était très typiquement vous de faire ce genre de blague. « Moi aussi il y a le tien, celui de ma tante et de ma soeur, ainsi que mon fils » ajoutas-tu avec un sourire. Mais la personne qui comptait le plus à tes yeux, c’était ton ex-femme. Elle te faisait tourner la tête depuis que vous étiez adolescent. C’était la seule femme avec qui tu avais eu une relation et la seule femme avec qui tu en voulais une. Gabriella te demanda ensuite comment ça se passait en ce moment, entre vous deux. Tu soufflais en sortant de quoi boire de ton panier à pique-nique. « Je sais pas comment expliquer » dis-tu en haussant les épaules. Tu pris deux verres que tu servais avec un peu de vin avant de reprendre. « Après son accident, elle a eu des trous de mémoire et des oublis. Alors elle est chez moi, parce que je veux pas qu’elle reste seule » dis-tu avec un maigre sourire. « Quelques jours avant, on avait discuté tous les deux, on avait mangé ensemble au restaurant » continuas-tu en repensant à cette belle soirée que vous aviez passé ensemble. « Je sais pas trop où on en est » finis-tu en faisant la moue.

Ce petit sketch t’avait bien fait rire. En même temps, un faux mariage, vous en aviez fais un quand vous aviez 8 ans. Tous les deux dans le jardins des Fitzgerald, avec des faux invités et un de vos copains pour vous marier. Ton témoin était une peluche de singe. C’était un très beau souvenir que vous aviez en commun, tous les deux. Vous en riez aux éclats quand le passant avait rejoint sa voiture sur le parking avant de rendre une conversation plus sérieuse entre vous. Gabriella c’était la personne à qui tu avais tout confié dans ta vie. Même lorsque tu avais trompé Romy, quand elle l’avait apprit. Et même si t’avais pris une paire de claque, elle t’avait soutenue dans ton divorce avec tes amis proche, comme Zak. « Oh oui, j’aurai aimé que cet accident n’arrive jamais » dis-tu en soufflant. C’est vrai que tu n’avais pas passé un bon moment, le jour de son accident. Tu avais eu peur toute la journée, en t’occupant d’Arthur pour ne pas qu’il n’ai peur à son tour. « Ça se passait plutôt bien, on avait beaucoup discuté, on s’était rapproché. Tout se passait bien et il y a eu ce putin d’accident » dis-tu en t’énervant un peu sur la fin de ta phrase. Tu te demandais quand est-ce qu’on allait te laisser tranquille et que le karma tournerai en ta faveur. « Oui, t’inquiète pas pour ça, je prends soin d’elle et j’vais attention à elle. J’veux pas qu’elle traverse ça toute seule » dis-tu avec un mince sourire. Tu savais que ta meilleure amie faisait tout pour te remonter le moral, et tu ne voulais pas faire baisser le sien. Lorsque sa main se pose sur la tienne, tu souris à ton amie et surtout aux mots qu’elle venait de te dire. « J’espère que tu as raison, et que c’est une évidence » dis-tu avec de l’espoir dans la voix. « La seule chose que je sais c’est que je suis fou amoureux d’elle et que c’est la femme de ma vie, ça c’est certain » dis-tu à ton amie avec un sourire.

En fait, tu pourrai donner ta vie pour Gabriella. Avec Waverly, ce sont les plus proches amies que tu peux avoir et à qui tu sais que tu peux tout dire. Avec Gaby c’est différent, vous vus connaissez depuis l’enfance et vous aviez grandi ensemble, à quelques maisons d’écart. Tu connaissais sa famille comme elle connaissait bien la tienne. C’était une deuxième soeur pour toi. Les inséparables, on vous appelle, depuis toujours. Tu avais confié tes peines à la brune lorsque tu avais trompé Romy et elle t’avait fait comprendre que tu avais fais de la merde mais elle t’avait soutenu jusqu’au bout comme Zak ou ta soeur. Elle comprenait ta douleur, le fait que tu veuilles coute que coute la récupérer. « Je sais, je sais » dis-tu en soupirant. Mais tu avais qu’une chose en tête, c’était l’aider dans sa convalescence est lui prouver ton amour. « J’ai besoin d’elle dans ma vie » dis-tu en haussant les épaules, avouant tout haut ce que tu penses. C’était rare que tu te confies autant mais tu savais qu’avec elle tu pouvais le faire. Et puis de toute façon, elle lisait en toi comme dans un livre ouvert. « Je sais pas si c’est de la chance qu’elle m’est, je lui ai brisé le coeur… » dis-tu à ton amie simplement. T’avais été un gros con avec elle, enfin t’avais joué au gros con et ça t’avait couté ton mariage. Elle t’avouait que c’était une évidence entre vous, votre amour. Et ça te faisait sourire. « Non, je l’aime de loin » dis-tu en levant les yeux au ciel. Tu savais même pas comment lui dire ce que tu pensais. « Mais je pense qu’elle le sait » avouas-tu avec un petit sourire au coin des lèvres.

En fait, Gaby c’était un peu ton double. Vous pouviez finir les phrases de l’un ou de l’autre, vous pouviez savoir à quoi pensait l’autre en un regard. C’était vraiment ton âme-soeur amicale. Ta grand-mère avait longtemps cru que vous sortiez ensemble tous les deux, mais il en était hors de question, elle était ta deuxième soeur après Jamie. Alors lorsque tu lui confiais ta peine vis à vis de Romy, elle était là pour te soutenir et te remonter le moral. Elle avait ce don là, Gabriella, de te monter tout le temps vers le haut alors que tu es au plus bas. « Oh oui, j’ai tellement besoin d’elle » dis-tu dans un souffle. « J’ai tout plaqué pour elle, ma maison, ma carrière, ma vie. Mais pour elle, je le ferai mille fois » avouas-tu sur un ton nostalgique. Tu étais prêt à tout pour la blonde, et tu le ferai quoi qu’il arrive. La preuve, tu lui avais ouvert les portes de ta maison pour t’occuper d’elle après son accident. « Tu crois ? J’ai peur de la faire fuir… j’lui ai brisé le coeur quand même » dis-tu en faisant la moue à ta meilleure amie. T’avais peur de lui dire tout ce que tu avais sur le coeur parce que tu ne voulais pas l’effrayer alors qu’elle était entrain de se remettre de son accident de voiture. Mais tu avais envie de te soulager et de ne plus garder tout ça pour toi. « J’espère que t’as raison » dis-tu avec un léger sourire. Tu bus une gorgée de ton verre avant de le poser sur le sol. « Bon, j’vais arrêter de me plaindre et de pleurer sur mon sort » avouas-tu dans un rire à ta meilleure amie. Tu sortais des assiettes du panier à pique nique et tu servais un peu de salade à ton amie. « Et comment va ta merveilleuse petite famille ? » demandas-tu à la brune avant de mettre une première fourchette de salade dans ta bouche.

C’était une évidence de devenir ami avec Gaby, lorsque tu as emménagé à Los Angeles lorsque tu avais 9 ans. Elle était ta deuxième soeur, ton âme-soeur amicale. C’était une évidence. Elle avait même été le témoin de ton mariage avec Romy, c’est pour dire à quel point elle comptait pour toi. Elle connaissait tout ton amour pour la blonde, elle savait que jamais tu ne la laisserai tomber. « Elle en vaut plus que la peine » dis-tu avec un léger rire. La brune savait comment te rassurer. Surtout vis-à-vis die l’amour de ta vie. « Elle a essayé de fuir, en venant à Bowen. Mais pas de chance pour elle, j’suis arrivé dans les parages » avouas-tu à ta meilleure amie avec un léger rire. T’avais été con peut-être de la suivre jusqu’ici mais tu avais retrouvé plein de gens de ton entourage au final, avec le temps. Et c’était pas plus mal parce que tu te sentais plus entouré ici, qu’à Los Angeles. « Je t’offre la bouteille même ! » dis-tu avec un rire. Elle avait surement raison, on verra bien avec le temps si les propos de Gabriella s’avèrent vrais. Heureusement qu’elle était là, parce que sans elle tu soulerai tout le monde avec tes histoires, même si c’est déjà le cas. Les gens doivent en avoir marre de t’entendre pleurer sur ton sort. « T’es la meilleure » dis-tu à ton amie avec un sourire en coin. Tu venais lui déposer un baiser sur la joue avant de lui demander comment ça se passait dans sa vie à elle avec son mari et ses enfants. « C’est vrai que la petite a déjà bien grandi ! Et pour Hestia ça va aller » dis-tu avec un sourire bienveillant. Tu adores les enfants de ta meilleure amie, c’est un peu comme s’il étaient tes neveux et nièces après tout.