maybe you can show me how to love (conja) - HOT

Alors qu’elle me disait qu’elle croyait que j’aurais plutôt répondu qu’elle n’avait aucun mauvais côté, je grimaçai, mon visage s’étirant de droite à gauche l’air de dire ça n’arrivera pas. Relâchant les muscles de mon visage, j’ajoutai, en explications à ma mimique pourtant déjà très claire : « C’est beau de rêver. » La taquinais-je, avant de prendre la direction de l’appartement qu’elle nous avait loué pour le week-end. À l’intérieur comme à l’extérieur, c’était magnifique, et c’était sans parler de la vue. Freja me qualifia d’ambitieux à propos de cette boîte neuve de préservatifs. Et elle ne savait pas que j’avais hésité à en apporter une deuxième. « J’sais surtout que j’arriverai pas à me tenir. » Se passer du corps de la belle Ivanova, c’était assez difficile. Et maintenant que je savais que nous étions exclusifs, que je pouvais la prendre par la main dans la rue, déposer un baiser sur ses lèvres et la présenter comme ma petite amie, ça ne faisait qu’augmenter mon désir. La norvégienne parla du fait qu’on était conscients de la chance qu’on avait. Je souris bêtement. « Et par rapport à toi, par rapport à nous, j’pense que j’arrêterai jamais de me trouver chanceux de t’avoir. » Il n’était plus question du paysage, il était question de la femme qui osait se lancer dans une relation avec moi, même en sachant toutes les erreurs qui parsemaient mon passé et laissaient des traces sur mon présent. « Oui, j’te suis. » Je plongeai mes mains dans mes poches une fois nos corps séparés, et je suivis Freja pour jeter un œil à la petite cuisine, à la salle de bain avec un grand bain sur pieds, et à la terrasse qui était complétée par un jacuzzi qui ne me laissa pas indifférent. Je lui adressai un regard plein de sous-entendus. « J’espère qu’on n’a pas de voisins de balcon … » Murmurais-je, juste au cas où ce soit malheureusement le cas. Je restai sur le balcon, profitant de la brise rompant la chaleur du soleil. « Tu veux commencer par quoi ? Une balade pour profiter des environs, ou bien rester ici et ouvrir une bouteille et ma boîte neuve ? » Je souris coquinement en la rejoignant de son côté du balcon, réduisant la distance entre nous.

C’est beau de rêver. Tu lui donnes un léger coup de coude, feignant d'être choquée avant de sourire plus largement, signe que tu sais parfaitement que des mauvais côtés, tu en as des tas. Comme la plupart des gens. « Tant mieux parce que je n'en attendais pas moins de toi. » Réponds-tu avec un sourire malicieux aux lèvres, à propos du fait de ne pas se retenir. Le sexe, ça a toujours merveilleusement bien fonctionné entre vous et maintenant que vous êtes officiellement un couple, tu es persuadée que ce sera encore meilleur. Tu as toujours pris plus de plaisir au lit en ayant des sentiments et il ne fait nul doute que des sentiments, tu en as beaucoup pour Concho. Alors, quand il t'avoue qu'il se sentira toujours chanceux de t'avoir à ses côtés, tu sens presque le rouge te monter aux joues. C'est nouveau, pour toi, d'avoir une relation si sincère et honnête. Même si vous avez connu votre lot de difficultés par le passé, tu sais qu'aujourd'hui, vous regardez tous les deux dans la même direction. Et tu sais que, contrairement à ta précédente relation, avec Concho, les non-dits n'existent pas. « Alors ne me brise pas le coeur. » Murmures-tu avant de déposer un bref baiser sur ses lèvres et de prendre la direction de la cuisine, puis des autres pièces pour faire le tour de l'appartement. Tu as vu des photos, bien sûr, mais c'est encore plus joli en vrai. Et ce jacuzzi paraît encore plus grand et plus attirant ce que Concho ne manque pas de remarquer, lui aussi. « On verra... mais les brise-vues devraient nous cacher au moins un peu. » Et au pire des cas, tant pis. Savoir qu'on peut vous surprendre à chaque seconde a plutôt tendance à t'exciter davantage encore. Et rien que d'en parler, ça te pousse à déshabiller l'australien du regard. « Si tu ne l'avais pas encore compris avec mes yeux, tu comprendras avec mes mots que je compte bien te faire l'amour partout sur cette terrasse. » Murmures-tu en te retournant vers lui et en posant une main sur son torse. « Et même si je suis partisante du "on attend pour faire grimper le désir", là, tout de suite, j'ai trop envie de toi pour attendre. » Ajoutes-tu avant de déposer quelques baisers dans son cou et de remonter vers sa mâchoire puis jusqu'à ses lèvres que tu agrippes légèrement de tes dents. Puis, sans le quitter des yeux, tu retires ton haut avec une lenteur presque torturante et une fois ta poitrine dévoilée, tu fais de même avec ton pantalon. Tu veux que Concho te regarde toi et seulement toi.

De son regard sérieux, mais empreint d’émotions, Freja me demanda de ne pas lui briser le cœur. Cette phrase n’était pour moi pas anodine, pas en sachant que son cœur avait été brisé à maintes reprises, que le mien aussi, et que nous avions aussi brisé le cœur des autres que nous avions aimés, à un moment ou à un autre. J’avais envie, cette fois, de bien faire les choses. J’avais envie que Freja et moi puissions trouver de ces relations à la fois intenses et paisibles, à la fois passionnées et douces. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais su trouver cet équilibre. Avec l’incendiaire Ally, j’avais l’impression de constamment marcher sur des œufs, qu’une querelle n’en attendait pas une autre. Avec Zelda, ça avait été tout le contraire et je m’étais retrouvé prisonnier d’une routine presque oppressante. J’avais espoir, avec Freja, d’enfin atteindre le juste-milieu qui m’avait constamment échappé jusqu’à présent. « I won’t. » Répondis-je avec les meilleures intentions du monde. J’osais croire que mes récentes erreurs teinteraient mes réflexions et mes gestes d’aujourd’hui. J’avais espoir que cette relation toute particulière me sortirait de ce cercle vicieux d’échecs amoureux. Suite à cette promesse scellée par un baiser volé, Freja me fit visiter le logement qu’elle avait choisi grâce à ses photographies en ligne. Évidemment, ce furent la terrasse et son jacuzzi qui volèrent la vedette. Fidèle à moi-même et mes insécurités toutefois, mon attention fut également attirée par la proximité des autres balcons. Les brises-vues semblaient suffire à Freja. « Au moins un peu. » Répétais-je dans un rire. Si d’ordinaire je me serais défilé, le regard que la norvégienne posait sur moi me fit écarter ces questionnements. « Thank God. J’avais vraiment peur que tu me répondes avoir envie d’aller marcher … » Ce qui m’aurait mis dans une situation délicate puisque le seul regard de Freja avait suffi à me faire bander. La douche froide aurait été de mise. La brunette s’approcha alors de moi pour m’embrasser, me mordre légèrement les lèvres, avant qu’elle ne s’écarte pour se déshabiller lentement face à moi. Ma salive s’épaissit, ma peau s’enflamma, mon bas-ventre s’agita. Mon regard, lui, ne quittait pas le corps de Freja. Je la dévorais de mes yeux affamés. La pensée que cette femme soit désormais ma petite amie ne quittait d’ailleurs pas mon esprit. À quel point j’aurais voulu retourner dans le temps, retrouver l’adolescent que j’étais, lui montrer une photographie de Freja et lui dire : you’ll be king. Lorsqu’elle fut nue face à moi, je mis une fraction de seconde à sortir de ma transe émerveillée pour réaliser que c’était à mon tour. « Ici ? En plein jour ? » Je regardai en bas de la terrasse. Nous avions beau être hauts, les passants en-dessous pouvaient sans doute nous apercevoir en levant la tête. Freja ne semblait pas du tout impressionnée. Je secouai la tête de droite à gauche en riant, avant de retirer mon chandail, le passant par-dessus mes épaules en prenant bien soin de contracter mes muscles. Puis, je laissai mes doigts rejoindre ma ceinture, que je débouclai lentement, faisant languir la norvégienne comme elle venait de le faire. Je descendis enfin mes pantalons en même temps que mes caleçons, délivrant mon érection. J’esquissai un sourire amusé sans quitter Freja du regard, avant de faire deux pas devant, pour la rejoindre.

Faire jouir une femme par mon seul regard, c’aurait été une première. Ça me décocha un sourire, satisfait, excité aussi, parce que je l’imaginais alors jouir alors que je ne la touchais même pas, et cette vision avait quelque chose d’exaltant. Face à mon trouble concernant le lieu semi-public dans lequel nous nous trouvions, Freja me proposa de me décaler, mais je décidai de jouer au même jeu qu’elle. Elle me sortait de ma zone de confort, Frej’, et ma vie me semblait bien plus intéressante à vivre depuis que c’était le cas. Je secouai donc lentement la tête de gauche à droite, un sourire provoquant aux lèvres alors que j’entrepris de me déshabiller à mon tour, la faisant languir. Quelle ne fut pas ma surprise de la voir descendre sa main jusqu’à son entre-jambe et se toucher, décidant de ne pas m’attendre. Mon sexe se gonfla encore plus à cette vue. Je m’humectai les lèvres pendant qu’elle faisait de même avec son sexe. Je me surpris à vouloir rester là à la regarder se masturber, à attendre qu’elle atteigne l’orgasme d’elle-même, sans jamais que son regard ne me quitte. Elle avait une telle emprise sur moi. Mon membre se faisait toutefois tellement douloureux d’excitation que je m’avançai vers Freja, et elle ne mit pas de temps à remplacer sa main par la mienne. Mes doigts découvrirent son intimité mouillée, et je la caressai et la pénétrai de ceux-ci, avant de me pencher à ses lèvres. Notre première fois en tant que couple. « Va falloir que tu m’forces, que tu m’fasses languir, alors … parce que si je n’écoute que mon corps … qui te veut … qui te réclame … » Et pour lui montrer à quel point, j’attrapai sa main de ma main libre et vint entourer la sienne autour de mon sexe érigé entre nous. Je repris mes baisers pendant qu’on se masturbait mutuellement, nus, debout sur le balcon de notre appartement loué.

Lorsqu’elle débuta les mouvements de haut en bas sur mon membre, je fermai momentanément les yeux, pour apprécier ce contact. Cependant mes paupières se rouvrirent bien vite, parce que la vue était bien plus belle les yeux ouverts. J’esquissai un sourire à ses paroles. « J’vais faire de mon mieux, mais … » Je la regardai de haut en bas, la tête légèrement penchée sur le côté. « Tu m’aides pas. » À être aussi sexy, à être aussi sensuelle, à me faire tourner la tête avec son corps et sa main sur mon sexe, Freja ne faisait qu’accélérer l’excitation. Mais moi aussi, je voulais éterniser ce moment, profiter de chaque seconde et les allonger. Alors je me contrôlai, ralentissant la cadence pour l’inviter à faire de même de temps en temps, laissant le temps à mon désir d’arrêter de grimper, pour mieux recommencer. La main de la norvégienne se posa sur mon torse et elle me poussa contre la baie vitrée, le contact froid de la vitre sur mon dos équivalant à une douche froide qui eut au moins pour effet de repousser l’orgasme. Freja n’eut toutefois pas de difficulté à m’en rapprocher à nouveau, dangereusement, lorsqu’elle introduit mon membre dans sa bouche chaude. Je poussai un gémissement de plaisir, posant ma tête contre la vitre et avançant mon bassin pour mieux enfoncer mon pénis dans sa bouche. Je posai mes mains derrière sa tête, caressant ses cheveux et se crispant par moments, évitant toutefois de lui faire mal. La bouche entrouverte, je baissai les yeux vers elle pour la regarder me faire cette fellation, ce qui m’excita encore plus. Elle sentit évidemment la puissance de mon plaisir, puisqu’elle interrompit l’acte pour remonter jusqu’à mes lèvres. « Cruelle. » Lui soufflais-je avec un sourire. Puis, répondant à sa demande, j’inversai les rôles, adossant Freja à la baie vitrée à son tour avant de m’agenouiller face à elle. Je pris l’une de ses cuisses et l’écartai afin d’ouvrir ses jambes un peu plus, permettant à ma bouche de se faufiler jusqu’à son intimité. De là, je sentis ses jambes trembler de plus en plus de plaisir, au fil des coups de langue sur son clitoris gonflé.

Je ris à mon tour, de bon cœur, alors que Freja me proposa de se mettre un sac sur la tête. Si elle pensait que son visage était le seul élément de mon désir … il en faisait certes partie, oui, mais il y avait également tout un corps qui était là pour me faire tourner la tête. « J’crois que ça ne serait pas suffisant. » Freja, elle était belle dans toutes les circonstances possibles. Même si elle cherchait à s’enlaidir, et je pouvais en témoigner en raison des nombreux costumes d’Halloween que je l’avais vue se faire au cours des dernières années, elle demeurait magnifique et, le plus souvent, terriblement sexy. Heureusement, nous inversâmes rapidement les rôles et cela me permit de faire un peu redescendre mon excitation, même si même là ce n’était pas gagné d’avance. Le simple fait d’entendre la norvégienne soupirer de plaisir et de sentir ses jambes trembler contre la paume de mes mains, suffisait à me donner chaud, trop chaud. À son tour elle sembla au comble du plaisir, puisqu’elle posa sa main sous mon menton pour relever ma tête et, comme si elle avait le pouvoir de m’élever au grand complet de ce simple geste incitatif, je me relevai complètement pour lui faire face. Je l’embrassai, avec une passion et une fougue digne d’un baiser de fin du monde, avant de sourire en entendant ses ordres. Jamais de toute ma vie je n’avais autant voulu me plier à l’autorité d’une femme. Je la regardai dérouler le préservatif contre mon sexe et, après ces quelques baisers furtifs, elle se tourna pour appuyer sa poitrine contre la baie vitrée. Lord, la vue de l’autre côté devait elle aussi être splendide. La mienne était cependant tout aussi exquise alors qu’elle se penchait tout légèrement vers l’avant afin de me donner accès à son entre-jambe. Je collai mon dos contre le sien, suivant la courbe de son corps, et je la pénétrai en guidant mon membre d’une main. L’autre main recueillait l’un des seins de Freja, le pressant également vers moi pour que nos deux corps se maintiennent ensemble avec empressement. Je débutai les mouvements de vas-et-viens en harmonie avec les fesses de la brunette qui se plaquaient à moi pour accentuer la profondeur de mon geste. Avec les préliminaires que nous venions de nous offrir, l’excitation ne tarda pas à retrouver son niveau élevé et je ralentis, de temps en temps, afin d’étirer l’intensité du moment. Je laissais mon pénis rentrer et sortir d’en elle avec une délicieuse lenteur, lui permettant de bien ressentir le mouvement.

Moi qui me freinais, ralentissait la cadence pour ne pas exploser trop vite, je fus soulagé d’entendre Freja m’affirmer qu’elle aussi, elle y était presque. Je n’aurais pas pu tenir bien plus longtemps. Alors que j’allais donc reprendre un rythme plus pressé, la norvégienne me stoppa dans mon élan en me partageant son envie de me voir lorsqu’elle atteindrait l’orgasme. Pour ponctuer ses paroles, elle m’embrassa langoureusement, mes vas-et-viens déconcentrés par ce baiser. Lorsqu’elle relâcha mes lèvres prises en otage, elle se tourna face à moi. J’esquissai un sourire à sa réplique. « Comme si j’avais encore à me prouver … » Dis-je dans un commentaire quelque peu machiste mais qui n’était pas si faux. Freja et moi n’en étions pas à nos premiers ébats dans des positions qui requéraient une certaine force de ma part, ou une certaine flexibilité de la sienne. Je posai mes mains sous les fesses de la brunette et, quand nos yeux échangèrent un go d’un commun accord, elle sauta légèrement pour que je puisse la soulever, son sexe à la hauteur du mien. Elle enroula ses jambes autour de mes hanches alors que je faisais quelques pas de plus vers l’avant pour venir déposer son dos contre la vitre. Je sentis ses muscles tressaillir, sans doute en raison de la fraîcheur de la surface. Elle ne tarda pas à se réchauffer, alors que je la pénétrai à nouveau, reprenant cette cadence qui nous conduisit à nouveau bien assez vite vers l’orgasme tant attendu. Lorsque je sentis son sexe se contracter, resserrant mon membre dans ses pulsions, je me laissai à mon tour éjaculer en elle. Nos souffles de plaisir se mêlèrent l’un à l’autre alors que je posai mon front sur le sien. Mes jambes flanchèrent tout légèrement, victimes des tremblements de plaisir qui les parcouraient. Je maintins tout de même notre position, ne lâchant pas Freja qui s’agrippait à moi en laissant elle aussi le plaisir la traverser. Je retirai ma main de la baie vitrée, y laissant une marque embuée, avant de reculer avec précaution pour venir m’asseoir sur le rebord du jacuzzi, Freja toujours par-dessus moi.