you and i, caught in a fading light, on the longest night. -hot- (niels)

Elle avait entraîné l'amour de sa vie loin de la foule, loin du bruit et des effusions pour simplement profiter de lui, permettant à leur intimité de s'étendre autour d'eux pour ouvrir les portes d'un monde où ils régnaient en maître. Aelya souriait de manière joueuse, le regard cherchant celui de Niels dans la pénombre des ruelles, sa main l'attirant contre elle pour capter son attention alors que quelques passants défilaient devant eux, leurs voix enjouées par la nouvelle année resonnant entre les immeubles, Aelya peinant à tenir droite à cause de l'alcool qui coulait en masse dans son sang.

- On fête le nouvel an ailleurs... L'année prochaine ? Proposa-t-elle, un sourire aux lèvres. Genre... En Laponie ? Pouffa-t-elle. Tu sais que j'ai jamais connu un Noël avec de la neige moi ? Lança-t-elle, amusée, venant enlacer Niels contre elle pour plonger son regard dans le sien. Je veux t'épouser bébé... Je veux un bébé avec toi... Je veux une maison avec toi aussi... Je veux tout avec toi... Admit-elle amoureusement, attrapant ses lèvres pour l'embrasser.

Si l'alcool rendait son humeur plus frivole, elle savait que tout ce qu'elle pouvait penser d'eux et de leur relation était réel, vrai, ressenti. Elle aimait s'imaginer à lui pour cette année encore, et même pour toute la vie, elle qui passait l'entièreté de son temps à le vouloir et à le chérir comme si demain leur serait pris. Parce que rien n'était jamais acquis entre eux, et elle le savait que trop bien, peinant à se voir rassurée devant cet avenir qui se chargerait toujours de leur mettre des bâtons dans les roues. Il n'y avait que lui qu'elle regardait avec cette intensité, cet amour qui brillait dans le creux de ses pupilles qui n'appelaient que le seul regard dans lequel elle aimait se perdre, se noyer dans le flot de tout ce qu'il représentait pour elle. Elle n'avait besoin que de lui, que d'eux pour survivre, et maintenant que minuit était passé, tout ce qu'elle voulait était de l'aimer à en faire cogner son cœur dans une arythmie qui portait son prénom.

Une nouvelle année s’annonçait pour eux, Niels qui imaginait maintenant tout à deux, incapable de se projeter sans l’amour de sa vie. Son regard s’était posé sur elle toute la soirée, contemplant Aelya comme si c’était la première fois qu’il la voyait, comme s’il tombait amoureux d’elle une nouvelle fois. Et il aimait ce qu’il était lorsqu’elle était dans le creux de ses bras, lorsqu’il ne reculait devant rien pour leur couple qui était son trésor le plus précieux, celui pour lequel il se damnerait. Il avait salué tous ses amis, Milo, Azriel, Charlie et tout le beau monde qui était venu fêter le passage à 2020 au Hendrix, entraîné par Aelya dans les ruelles, le regard brillant d’amour pour elle. « Où tu veux. J’te suivrai partout. » Souffla-t-il, amusé par sa proposition. « Ah ouais, tu veux passer du tout au rien toi. » Pouffa-t-il, se mordant la lèvre, son regard cherchant toujours le sien. « Ça se trouve que ça sera l’année de la réconciliation et que mes parents voudront bien me revoir… Si c’est le cas, on pourrait passer Noël prochain à Londres. » Ajouta-t-il, le coeur plein d’espoir, fondant pour les mots doux de son amour qui n’avait certainement pas idée du bonheur qu’elle lui procurait. « On aura tout ça bébé… J’te le promets. Ça sera notre année celle-là… » Murmura-t-il, juste avant de céder à ses lèvres, se collant à son corps, ses bras enlaçant sa taille pour la garder contre lui, eux qui s’étaient arrêtés au beau milieu d’une rue encore animée pour s’embrasser, comme si rien ne comptait autour d’eux. Il rompit le baiser, à bout de souffle, son regard caressant tendrement le sien. « Tu veux qu’on aille se promener du côté de la plage avant de rentrer mon amour… ? J’aimerais te montrer quelque chose. » Dit-il, un léger sourire bordant ses lèvres, lui qui savait toujours comment attiser sa curiosité. Il plongea une nouvelle fois contre sa bouche pour lui voler un baiser rapide. « J’te prête mon bras pour que tu gardes l’équilibre jusque là-bas en plus. » Proposa-t-il, l’air malicieux.

Elle adorait ses amis, s'étant laissée entraîner dans la joie de tous les revoir au même endroit, ses sourires répondant aux leur sans qu'elle ne daigne lâcher son amour du regard, lui qu'elle désirait maintenant dévorer de son unique présence. Elle avait besoin de continuellement le retrouver en tête à tête, parce qu'elle n'était qu'elle même que dans ses bras, à l'intérieur de son regard qui l'hypnotisait, qui la faisait à chaque fois tomber amoureuse de lui. Elle n'était finalement vouée qu'à ça : à perdre la raison dans cette affection démesurée. Elle sourit à son petit ami, son visage rayonnant même dans la pénombre, illuminé par cette aura amoureuse qui régnait entre eux.

- J'suis passée de la fille qui croyait pas du tout pouvoir être en couple à une femme prise à vie, alors partir sous la neige ça me semble moins extrême d'un coup, s'amusa-t-elle tendrement. Tu te sentirais prêt toi, à le faire ? Je serais là dans tous les cas tu sais. Et si c'est pas Londres ça peut être ailleurs. Y'a tellement de pays froids dans le monde, avança-t-elle, joueuse, ouvrant son cœur à celui qu'elle aimait par dessus tout, plus que sa propre vie. On va se concentrer sur nous mon bébé... Je nous ferais toujours passer en avant, j'ai trop besoin de toi dans ma vie... Avoua-t-elle son regard caressant doucement ses traits avant de répondre à ses lèvres dans un baiser doux, ses mains encadrant affectueusement son visage pour faire perdurer l'emprise sa chaleur contre elle, Aelya oubliant le monde entier, le temps semblant s'arrêter au milieu de leur échange qui se voulait profondément amoureux. Oh, tu m'intrigues là. Emmène-moi où tu veux mon cœur, on a toute la nuit pour nous, accepta-t-elle, curieuse de savoir ce qu'il avait en tête, ses lèvres attrapant une nouvelle fois les siennes avant qu'elle ne vienne légèrement rire à sa remarque. T'es trop aimable bébé, un vrai petit ange, affirma-t-elle, la voix taquine, sa main s'aggripant à son bras alors qu'il la guida. Tu me fais l'amour ce soir mon cœur...? J'ai envie de finir la soirée en beauté, contre toi, admit-elle, enroulant son bras autour du sien pour approcher son flanc. Je t'aime trop mon amour, ajouta-t-elle amoureusement, déposant un baiser vif sur sa joue.

Son coeur s’était emballé à chaque fois qu’elle avait posé son regard sur lui, elle qui avait toujours cette lueur si particulière dans les yeux, celle qui lui donnait l’impression d’être unique. Ils avaient tous les deux profité des retrouvailles avec leurs amis pour leur relater leurs aventures en Nouvelle-Zélande, certains de garder des souvenirs heureux jusqu’à la fin de leur vie avec ce périple dont ils avaient profité jusqu’à la dernière minute. Attiré hors du Hendrix par la main de son amour, il avait souri à son excitation palpable, à ses envies de voyager encore avec lui. « Ouais dit comme ça, c’est tout de suite moins extrême. » Rit-il, reprenant quelques secondes son sérieux pur s’intéresser à ses mots, hochant la tête lorsqu’elle lui demanda s’il était prêt à franchir ce cap qui était tout de même important, Niels n’ayant pas revu ses géniteurs depuis sa sortie de prison. « J’ai pas envie d’avoir de regrets quand ça sera trop tard. Puis… quand t’es avec moi, j’sais que j’suis jamais perdant. » Souffla-t-il, le regard planté dans le sien, d’une tendresse inouïe. « T’es la meilleure pour m’aimer bébé… Y’a jamais personne qui l’a aussi bien fait. » Lui murmura-t-il, tout contre ses lèvres qui suivaient le mouvement des siennes, Niels fermant les yeux pour apprécier la pureté de ces quelques secondes où le temps s’était soudainement arrêté. Il esquissa un sourire à sa réponse positive, tendant son bras vers elle pour recevoir le sien, désirant la sentir contre lui tout le chemin et profiter de sa chaleur enivrante. « C’est une vraie question… ? Tu pensais que c’était négociable ? » Pouffa-t-il, elle qui savait combien il aimait la retrouver charnellement, leurs corps se surplombant pour répondre à ce même désir qui les enflammait en tout temps. « J’vais pas te laisser une seconde tranquille si tu veux tout savoir… » Souffla-t-il près de son oreille, lui laissant le loisir de s’imaginer ce qu’elle désirait, redressant son visage pour déposer un baiser tendre sur sa tempe. « Moi aussi bébé, t’imagines pas comment. » Ils marchèrent pendant quelques minutes, Niels veillant à garder son amour près de lui, arrivant au niveau de la plage éclairée par les quelques rassemblements de personnes qui faisaient la fête et les guirlandes encore accrochées pour l’occasion. Il tira sur la main d’Aelya pour parvenir jusqu’à un ponton qui surplombait l’océan, au premier rang pour entendre les vagues s’écraser contre les rochers. « J’adore venir ici… » Lui confia-t-il, attirant son regard jusqu’au ciel et les étoiles qui se dessinaient au-dessus de leurs têtes. « Mon amour… » Souffla-t-il, le regard luisant de bonheur, l’incitant à se retourner. « T’as pas idée d’à quel point je flippe… Alors que c’est la chose la plus naturelle que j’ai à faire depuis que j’suis de ce monde. Je t’aime. Je t’aimerai toujours, j’ai envie de te protéger parce-que t’es la plus belle personne qu’il m’ait été donné de rencontrer depuis que j’ai ouvert les yeux. J’ai jamais connu quelqu’un comme toi bébé, tu m’as donné ma chance, et rien que pour ça, j’te suis éternellement reconnaissant. T’es la femme de ma vie, j’le sais depuis toujours, et maintenant, je veux juste que le monde entier le sache aussi. » Le coeur battant la chamade, sans quitter son regard, il s’agenouilla, parce-que la tradition le voulait, parce-qu’il désirait faire les choses de la plus belle des façons. « Aelya Osborn, j’veux que tu deviennes ma femme. Le plus vite possible. Qu’est-ce que t’en dis ? » Sourit-il, sa main venant chercher cette bague qui reposait précieusement dans son écrin et qu’il avait pris soin de cacher depuis leur retour à Bowen. Il l’aimait et cette demande n’était qu’une preuve infime de tout ce qu’il désirait pour eux deux.

Elle n'avait plus peur de ses propres ténèbres depuis que sa main caressait la sienne, l'emmenant dans la douceur d'un rêve éveillé qu'elle ne faisait que de réclamer, de vouloir rejoindre avec le seul être qui pouvait la conquérir encore et encore sans jamais faillir. Parce que c'était lui, parce que c'était celui que son coeur avait choisi pour battre jusqu'à la fin de sa vie, parce que c'était lui qu'elle désirait dans les silences comme dans le bruit, Aelya qui n'était à son aise que lorsque Niels était près d'elle. Elle rit légèrement à sa remarque, s'enlisant dans le noir des ruelles égayées par les lumières artificielles, son regard cherchant le sien comme elle le faisait toujours, et pour toujours.

- T'as raison mon amour. J'suis sure que tu leur manques en plus. Tout le monde change au bout d'un moment, l'encouragea-t-elle, un sourire tendre sur ses lèvres à sa remarque. Et c'est pas encore fini mon bébé... J'vais faire que ça, promit-elle amoureusement, ses lèvres rejoignant les siennes dans un baiser tourmenté par tout l'amour qui les liait, Aelya perdant son souffle contre celui qui lui administrait la vie à pleine dose dans ses veines, au milieu d'un monde qu'elle ne reconnaîtrait que s'il y restait. On sait jamais. T'aurais pu ne pas vouloir de moi qui sait, s'amusa-t-elle en infiltrant son bras dans le sien, consciente qu'elle serait elle-même surprise de se retrouver dans cette situation si un jour cela arrivait. J'en attendais pas moins de toi bébé... J'ai très très envie d'étouffer de ta présence là... Ajouta-t-elle malicieusement, le désir perlant toujours dans son esprit dès lors qu'elle était avec son amour, le seul qu'elle voulait contre sa peau en tout temps.

Aelya se laissa bercer par ses mots doux qui répondaient aux siens, ses cheveux valsant sous le vent maritime qui caressait son visage lorsqu'ils arrivèrent près de la plage, son regard se laissant distraire par les décorations et l'engouement des personnes qui faisaient la fête sur le sable, avant que sa main fût tirée par la sienne pour les amener jusqu'à un ponton, là où l'océan s'échouait sur les rochers juste en dessous. Aelya laissa son regard admirer le plafond étoilé qui se reflétait dans le miroir de l'océan, happée par la beauté de l'immensité qui ne serait jamais aussi grande que tous les sentiments qu'elle vouait à Niels. Elle reporta son attention sur l'homme de sa vie lorsqu'il l'appela amoureusement, ses yeux brillants pour lui alors qu'elle s'était mise à l'écouter, à aspirer l'amour qui transparaissait dans ses paroles. Et Aelya, elle avait le coeur qui palpitait, qui menaçait d'exploser à mesure qu'il se confiait, son regard devenant soudainement plus ému, sa peau se chargeant de frissons à l'entente de tout ce qu'il lui disait, et de tout ce qu'elle partageait pour lui. Elle porta une main sur son coeur lorsqu'elle le vit s'agenouiller, consciente de ce qu'il comptait lui demander dans les secondes qui suivraient, sa respiration se coupant alors que son regard se figea sur cette boite qu'il ouvrit sous ses yeux captivés.

- Je... Evidemment que j'le veux. J'veux devenir ta femme pour de vrai mon amour ! Lança-t-elle, heureuse et comblée, les larmes roulant sur ses joues alors qu'elle encadra son visage avec ses mains pour l'embrasser de manière profondément amoureuse, le coeur cognant trop fort dans sa poitrine. Tu sais pas comme tu me rends heureuse là... Personne m'a jamais rendu heureuse comme toi tu le fais, j'te dit oui pour la vie mon coeur à moi. Je t'aime. T'es ma vie, ajouta-t-elle, déposant pleins de vifs baisers sur son visage.

Il se sentait pousser des ailes avec elle, comme si tout était finalement possible, comme si le monde s’offrait à eux sans qu’aucune peur ne vienne les retarder. Ce sentiment de liberté, il en était devenu accro depuis que son amour le lui avait fait connaître et ressentir, Niels se voyant aujourd’hui incapable de s’en lasser. Parce-qu’ils étaient tellement plus forts à deux, leurs mains liées, convaincu qu’il n’aurait pas réalisé un tiers de tout ce qu’il avait accompli si Aelya n’avait pas été à ses côtés. « Je sais pas… mais au moins j’aurais essayé. C’est ce qui importe, non ? » Souffla-t-il, trouvant le courage dans les yeux de sa petite-amie, elle qui avait toujours eu le don de le pousser, de lui montrer qu’il était capable de tout. « T’arrête jamais bébé. » Eut-il le temps de souffler juste avant d’emprisonner ses lèvres dans un baiser profondément amoureux, évocateur de tout ce qu’il avait dans le coeur pour elle et uniquement elle. Ses mains étaient venues glisser sur ses courbes, finissant au niveau de ses hanches alors qu’il ressentait déjà l’envie grandissante de lui enlever cette robe pour lui prouver combien il avait envie d’elle. « Est-ce que c’est déjà arrivé ? Parce-que j’en ai aucun souvenir moi… » S’amusa-t-il, son bras lui servant d’appui alors qu’ils prirent la direction de la plage. « J’crois que ta robe me fait beaucoup d’effets… Mais j’ai surtout très hâte de te voir sans. » Ajouta-t-il, le regard et la voix brûlants d’envie, se laissant porter par les effluves de leur amour alors qu’ils rejoignirent la plage rapidement, animée par toutes ces personnes qui fêtaient la nouvelle année, Niels décidant de guider Aelya vers un coin plus tranquille où la vue sur le ciel était imprenable. Son rythme cardiaque s’était un peu plus emballé alors qu’il s’était lancé dans une déclaration d’amour qui aboutirait à cette demande qu’il avait préparée dans le plus grand des secrets, désirant surprendre son amour jusqu’à la dernière minute. Il avait posé un genou au sol, ses yeux ne lâchant pas les siens alors qu’il lui présenta la bague qu’il avait choisi pour elle, la seule qu’il voulait voir à son doigt. Il cilla en découvrant l’émotion dans son regard, se relevant rapidement lorsqu’elle lui confirma sa volonté de devenir sa femme, ses lèvres retrouvant intuitivement les siennes, ses bras l’enlaçant amoureusement. « Je t’aime, je t’aime tellement mon amour… » Lâcha-t-il entre deux baisers, souriant en sentant les vives pressions de ses lèvres contre son visage. « Bébé… Faut que j’te mette la bague au doigt maintenant… » Rit-il, comblé par tout l’amour qu’il recevait, son regard s’ancrant au sien alors qu’il sortit la bague de son écrin, prenant la main de son amour pour glisser le bijou sur sa phalange, le coeur battant la chamade à la vision de ce signe qui représentait leur relation. « Elle est faite pour toi. » Cilla-t-il, gardant sa main dans la sienne, un sourire égayant ses traits. « Elle te plaît ? »

Elle dévorait les pages de leur histoire comme elle dévorait ses lèvres à chaque fois qu'elle lui accordait un regard, Aelya s'entichant de sa plus belle relation, de sa plus belle création, elle qui pour une fois laissait jaillir ses émotions pour devenir une meilleure version d'elle même, celle qu'elle ne montrait qu'à son unique amour.

- C'est tout ce qui importe bébé. C'est déjà beaucoup. Et moi je serais fière de toi dans tous les cas tu sais. Je veux tout partager avec toi, admit-elle amoureusement, consciente qu'elle serait là pour le rattraper s'il tombait de haut, Aelya le confinerait dans ses bras pour le réconforter. Jamais, répéta-t-elle, son regard accrochant le sien dans une douce lueur avant de décharger son amour contre ses lèvres, attrapant ses baisers en plein vol pour se regarder prendre son envol afin d'ouvrir les portes de leur cocon où elle se sentait protégée et aimée, sa peau frissonnant sous l'effet de ses mains qui glissaient amoureusement sur ses courbes. Je crois pas bébé, t'arrives jamais à te contenir parce que je te pousse toujours un peu trop à bout je crois, s'amusa-t-elle, faisant mine d'être faussement désolée pour son comportement qui visait à l'attirer dans ses filets. J'ai hâte que tu la fasses tomber, et que tu me dévores bébé... Le tenta-t-elle d'une voix charmeuse, elle qui brûlait déjà à la seule idée de l'avoir contre elle, emprisonnée dans l'étau de son désir qui ne faisait que d'appeler le sien à exploser.

Ils arrivèrent progressivement à la plage, son regard valsant sur les alentours pour s'imprégner de ce vent de sérénité qui planait autour d'eux, Aelya se laissant embarquer dans un coin reculé, piégée entre le ciel et l'océan qui brillait, à l'instar de ses yeux qui n'avaient de cesse de s'illuminer à mesure que Niels se confiait sur ses sentiments, captant son attention jusqu'à ce qu'il ne pose un genou à terre, le cœur d'Aelya palpitant, sombrant sous l'afflux d'émotions qui la noyaient d'amour, qui la faisait exploser de l'intérieur, le torrent émotionnel se déversant de ses prunelles qui se chargèrent de tendresse et de surprise pour cette demande qu'elle n'avait pas vu venir. Et elle avait dit oui. Parce que c'était lui, parce qu'elle l'aimait à en crever, et qu'elle ne touchait du doigt l'éternité que lorsqu'il l'embrassait. Le souffle coupé, elle s'était jetée contre ses lèvres, enroulant ses bras autour de sa nuque pour approfondir leur échange, ce lien qu'ils nourrissaient depuis plus d'un an.

- Arrête jamais de m'aimer s'il te plaît, c'est tout ce que je veux, lança-t-elle amoureusement, ses lèvres ripant sur son visage pour l'accabler d'affection. Mes bisous attendent pas, ajouta-t-elle, amusée, s'arrêtant pour tendre sa main gauche, Aelya le regardant enfiler sa bague sur son annulaire, frémissant encore sous l'effet de ce symbole qui voulait tout dire à ses yeux, la brune souriant, comblée, son regard peinant à se détacher de cette magnifique bague. Y'a rien qui peut plus me plaire qu'une bague de fiançaille qui vient de toi mon amour. Elle est magnifique. Comme toi, le complimenta-t-elle, les yeux brillants. Merci mon bébé d'amour... Vraiment. J'aurais dit oui qu'à toi, tu sais, et dans n'importe quelle vie, admit-elle en le regardant, consciente que jamais personne n'aurait pu obtenir une acceptation aussi vive, Aelya effaçant d'un revers de main les larmes qui avaient coulés. Alors... Ça te fait quoi de savoir que je serais bientôt Madame Björk ? Demanda-t-elle, exaltée, sa main s'infiltrant dans la sienne avant de venir se réfugier dans ses bras.

Personne ne lui donnait autant de force qu’Aelya, et il s’en rendait compte parce-qu’il y a encore quelques temps, il n’aurait jamais osé avouer qu’il était prêt à revoir ses parents, qu’il était de nouveau apte à retrouver ses terres natales. Il esquissa un doux sourire à sa confirmation, convaincu qu’elle le poussait à prendre la bonne décision et que peu importait la finalité, Aelya serait toujours présente pour le soutenir. « J’vais être fier de te présenter bébé. De dire que j’ai trouvé la femme de mes rêves. » Souffla-t-il, charmeur, trouvant refuge auprès de ses lèvres qu’il adorait caresser, chercher dans des baisers qui laissaient entrevoir tout son amour, celui dont il était complètement dingue. Comme à son habitude, il s’était laissé porter par son envie de la toucher, de recouvrir ses courbes qui n’appartenaient qu’à lui, imaginant son corps nu sous cette robe rouge qui ne le laissait pas de marbre. « Tu vois… c’est de ta faute finalement si le lit est à deux doigts de tomber en ruine. » Pouffa-t-il, son regard ne lâchant pas le sien alors qu’ils étaient toujours blottis l’un contre l’autre. « Ça fait quoi… trente minutes qu’on est en 2020 ? Et je t’ai toujours pas fait l’amour… Y’a plus rien qui va là… » Joua-t-il, lui volant un dernier baiser avant qu’ils n’atteignent la plage, marchant l’un contre l’autre, Niels sentant la pression monter en lui alors qu’il savait exactement ce qui l’attendait lorsqu’ils auraient rejoint le ponton sur lequel il avait choisi de lui déclarer sa flamme. Sans se démonter, il alla jusqu’au bout de ses mots, le regard aussi ému que le sien parce-qu’il savait combien cette étape leur tenait à coeur, même s’il la considérait déjà comme sa femme, celle avec qui il partagerait le moindre de ses bonheurs. Il sentit une douce chaleur l’envahir en entendant sa réponse, Aelya l’aidant à se redresser pour qu’ils puissent échanger l’un de leurs plus beaux baisers, leurs lèvres menaçant de ne plus jamais se quitter alors qu’ils savouraient ces secondes de paradis. « C’est que le début mon amour… » Souffla-t-il, esquissant un sourire heureux et amusé, croulant d’amour sous son affection inépuisable. « J’ai vu ça… » La taquina-t-il, s’emparant de sa main pour faire ce qu’il avait toujours rêvé de faire avec elle, Aelya devenant sa promise sous ce geste qui traduisait l’ampleur de leur relation. « Fallait un bijou à ta hauteur. Ça existait pas du coup j’ai fait avec ce que j’ai pu… » La flatta-t-il amoureusement, passant une main sur sa joue pour essayer ses larmes, déposant un baiser sur sa main gauche. « J’suis l’homme le plus chanceux du monde. On se rappellera de cette nouvelle année hein ? » Souffla-t-il, un sourire amusé sur les lèvres, prenant son amour dans ses bras, déposant un baiser sur son front. « Ça fait que j’ai enfin réussi à accaparer la plus belle femme de Bowen… » S’amusa-t-il, nichant son visage dans son cou pour continuer de l’embrasser. « J’suis trop heureux bébé. J’avais peur que tu découvres la bague, surtout que tu m’as tripoté toute la soirée, c’était pas facile. » Rit-il, la taquinant avec amusement, ses bras resserrant un peu plus l’étreinte autour de son corps. « Et toi, ça te fait quoi ? »

Aelya avait découvert le monde qui l'avait toujours terrifié dans son regard, changeant son point de vue pour y déceler toutes les beautés qu'elle n'avait jamais su voir de son regard meurtri par toutes les choses qu'elle avait vécu, Niels l'ayant finalement peu à peu réconcilié avec son passé qui avait ouvert des brèches à l'intérieur de son être. Si elle avait toujours peur de se faire abandonner, rappelant les blessures de son vécu, elle n'avait jamais été aussi confiance pour son avenir qui semblait rayonner pour cette nouvelle année, celle qu'elle comptait passer avec son amour de toujours.

- Et moi, j'vais être fière de parler de l'homme exceptionnel que tu es, et de tout ce qui a fait que je t'ai choisi toi, répondit-elle, attendrie par l'image qu'il dépeignait d'elle, Aelya s'imaginant déjà se présenter comme la femme qui partageait sa vie alors que ses lèvres accaparaient les siennes, mettant en scène leur amour au milieu de cette ruelle qui accueillait leur complicité, Aelya souriant contre ses lèvres lorsqu'elle perçut la chaleur de ses paumes valser sur ses formes, réveillant son désir impérissable. C'est toi qui est trop faible bébé en même temps, inverse pas les rôles, se justifia-t-elle de manière taquine, elle qui aimait entendre le lit craquer sous le poids de leur désir, ses mains valsant dans son dos pour faire perdurer leur proximité. Cette année commence très mal là, fais gaffe, ça peut être le début de la fin pour nous... Trente minutes sans faire l'amour ça devient très grave, exagéra-t-elle avec un sourire amusé, ses lèvres répondant aux siennes.

Elle se laissa attirer vers la plage, bras dessus, bras dessous avec son amour, Aelya adorant passer du temps avec l'homme de sa vie, son meilleur ami, son tout qui ne faisait que d'administrer du bonheur dans son quotidien, son sourire se révélant à mesure qu'il accrochait de la joie sur son visage. Nichée au bord de l'océan, elle avait écouté les mots de son amour, le regardant s'ouvrir le cœur alors que le sien battait à lui rompre les côtes sous l'effet de sa demande en mariage, de cette nouvelle étape dans leur vie de couple qui ne ferait que d'amplifier leur fusion, Aelya fondant pour ses yeux dans lesquels elle trouvait tout ce qu'elle avait cherché toute sa vie, ses bras l'attirant contre elle pour l'embrasser de manière passionnée, parce qu'elle était passionnée par son être tout entier.

- Je compte bien passer tous les nouvels ans du monde avec toi, répondit-elle, heureuse, comblée par cette vie lui tendait les bras, Aelya laissant sa main s'habiller de sa bague qui scellait cette promesse éternelle, la brune s'offrant corps et âme à Niels, les yeux larmoyants de bonheur. Han bébé... T'es un amour. C'est moi qui galère à te mériter encore, lança-t-elle, feignant de se plaindre, reconnaissant bien le charme de ses mots qui l'avaient toujours fait craquer, Aelya souriant légèrement en le voyant essuyer ses larmes. Je m'en rappellerai toute ma vie. De toi. De nous. De tout ce que je ressentirais toujours pour toi, admit-elle tendrement, se réfugiant dans ses bras avant de savourer son baiser qu'il déposa sur son front. J'suis un cadeau empoisonné bébé, mais t'es trop amoureux pour le voir, s'amusa-t-elle, touchée, resserrant son étreinte pour fondre sous la sensation de ses lèvres dans son cou. Je t'ai trippoté toute la soirée mais au mauvais endroit à priori, j'aurais du te faire une fouille au corps bébé... Lança-t-elle malicieusement. Ça me rend juste dingue de toi... Murmura-t-elle, son regard amoureux valsant entre ses lèvres et ses yeux.

Elle se détacha légèrement pour prendre ses mains dans les siennes, regardant ses liens indestructibles qui tenaient entre leurs doigts.

- Mon coeur... T'auras jamais idée d'à quel point je t'aime, à quel point je pourrais te donner ma vie juste pour te voir sourire. T'es magnifique, ta rencontre est la plus belle chose qui me soit arrivée, et si c'était à refaire, je referais tout bébé. Parce que tu vaux le coup. Et je sais que personne te l'as fait comprendre, mais tu mérites toute la confiance du monde mon ange. T'es à l'écoute, t'es drôle, t'es intelligent, et en plus de ça, t'es sexy et tu fais trop bien l'amour... Je pouvais que t'épouser. Tout le monde le ferait. C'est pour ça que je veux te protéger, avoua-t-elle, émue.

Il était fier d’être celui qu’elle avait choisi, d’être l’homme qui avait fait pencher la balance, parce-que comme lui, elle revenait de loin, incapable d’aimer comme une personne lambda. Pourtant, à force de persévérance, ils y avaient réussi à deux, s’ouvrant leurs âmes avec cette même peur de l’inconnu et de l’abandon, finissant par se laisser porter par les effluves de ces sentiments qui ne s’étaient jamais éteints après avoir été allumés. Il avait suffi d’une étincelle pour que le brasier ne vienne à s’enflammer. Et aujourd’hui, il était inarrêtable. « Ils vont pas croire que tu parles de moi. » Pouffa-t-il, se moquant de lui-même, conscient que ses parents gardaient encore une bien piètre image de l’homme qu’il était, ou de celui qu’il avait été, son visage tachée par les erreurs qu’il avait commises. Ses paumes la recouvrant comme pour la protéger, il semblait beaucoup trop apprécier le contact de ses lèvres chaudes sur les siennes, mordillant sa lèvre avec amusement à ce qu’elle ajouta. « C’est toi qui me rends faible. J’y suis pour rien. Tu me ferais endurer bien pire si je te résistais. » Joua-t-il, ses doigts dérapant sur sa chute de reins, sur sa cambrure qui lui faisait tourner la tête alors qu’il fronça les sourcils à ses mots suivants. « Ça veut dire quoi ça ? Faut qu’on court jusqu’à l’appart’ avant qu’il soit trop tard ? » S’amusa-t-il, feignant une mine sérieuse avant de lâcher un léger rire, ayant décidément bien d’autres plans pour eux pour la soirée. Bien que le stress l’avait légèrement gagné, Niels alla au bout de son idée, déployant devant ses yeux émus cette bague qu’il lui avait réservé depuis quelques temps, celle sur laquelle il avait jeté son dévolu, la personnalisant pour qu’elle reste unique sur le doigt de son amour. C’était peut-être un peu trop, peut-être qu’il aurait dû jouer la carte de la simplicité, mais Niels, il voulait jouer le grand jeu pour elle, convaincu qu’il restait lui-même dans sa manière de lui dire les choses, dans sa façon de la regarder, comme s’il n’y avait qu’elle qui comptait. Et c’était réellement le cas. Il s’était relevé pour prendre Aelya contre lui, scellant cette promesse d’éternité contre ses lèvres qui lui répétèrent combien il l’aimait, finissant par lui mettre la bague au doigt, contemplant ce symbole qu’il désirait voir pour toujours. « C’était prévu bébé. J’te laisse pas partir moi. » Sourit-il, encore ému par ce cap qu’ils venaient de franchir ensemble, Niels la flattant une nouvelle fois en évoquant cette bague qu’elle portait au bout du doigt. « Dis pas n’importe quoi, tu me mérites… Tu mérites tout l’amour du monde. » Ajouta-t-il, son pouce venant essuyer les traces des larmes de joie qui étaient venues rouler le long de ses joues avant que se bras ne viennent de nouveau l’accueillir. « Empoisonne-moi toute ma vie dans ce cas. Surtout, j’veux aucun antidote, ça me plait trop cette sensation. » Joua-t-il, reprenant ses mots pour rentrer dans son jeu, ses lèvres taquinant la peau de son cou, alternant des pressions légères et plus prononcées. « T’es moins intéressée par des parties de mon corps, faut juste l’admettre. Tu vas souvent directement au but toi. » Rit-il, plaisantant avec elle, partageant avec elle ce qu’il ressentait à l’idée de la voir bientôt officiellement sienne. Ses mains rejoignirent les siennes, son regard s’assombrissant d’émotion aux mots qu’elle lui réserva, renversant son coeur de bonheur sous tout cet amour qu’il reçut en masse. « Toi alors… » Souffla-t-il, cillant avant de se jeter sur ses lèvres, ne trouvant pas mieux qu’un baiser pour lui montrer combien elle le touchait quand elle lui parlait comme ça, quand elle l’idéalisait de la sorte, reboostant sa confiance. « Toi tu me le fais mieux comprendre que quiconque, j’ai pas besoin des autres. C’est toi que je veux pour toujours… » Murmura-t-il, parsemant ses lèvres de baisers rapides. « Attends… s’il manquait un critère à ta liste, t’aurais pu me dire non ? » S’amusa-t-il, riant légèrement. « Tu veux qu’on se pose quelque part avant de rentrer ? »

Elle avait appris à appréhender l'âme de Niels, laissant ses doigts caresser ses marques secrètes qu'elle avait désiré soigner sous la caresse de son amour qui n'avait de cesse de se révéler dans l'intimité de leur échange. Elle n'avait jamais été cette personne si douce, si soigneuse, elle qui avait toujours été persuadée d'avoir des épines incrustées à l'intérieur de sa peau, assez tranchante pour écorcher le moindre espoir, en commençant par le sien, Aelya comprenant que c'était le regard de Niels qui avait effrité la moindre de ses défenses.

- Et pourtant... Ils vont le comprendre quand ils vont voir la manière dont je te regarde. J'en doute pas, répondit-elle tendrement, son regard plongeant amoureusement dans le sien, consciente qu'il fallait être aveugle pour ne pas percevoir cette lueur admirative qui danserait pour toujours dans ses yeux, Aelya quittant le contact avec son regard pour sombrer contre ses lèvres où elle vint absorber son bonheur, souriant de manière amusée en le sentant mordiller sa lèvre. Ça c'est très vrai, je te ferais clairement pire pour te donner une bonne leçon, s'amusa-t-elle malicieusement, le laissant s'imaginer toute la véhémence de sa délicieuse vengeance contre son corps alors que son regard vint s'assombrir de désir en percevant ses mains sur sa chute de reins. C'est sûrement déjà trop tard bébé.. Il faudra redoubler en imagination pour rattraper les dégâts là, soupira-t-elle, feignant la déception avant de sourire à son amour.

Elle le suivit jusqu'à ce décor idyllique pour le laisser se découvrir sous la lumière tamisée de la Lune et de ses étoiles qui brillaient pour eux, Aelya se sentant défaillir de bonheur à l'entente de sa déclaration qui mettait tous ses sens en éveil malgré l'alcool qui tournait dans son sang. Elle avait dit oui à lui, à leur avenir qui palpitait déjà dans le creux de son cœur à la renverse, noyé dans ses mots d'amours qui étouffaient ses peurs pour se regarder s'épanouir contre lui, le regard bercé d'affection lorsqu'elle le posa sur cette bague qu'il vint lui mettre, cette union qui s'officialisait encore grâce à leurs sentiments. Elle attrapa une nouvelle fois ses lèvres à la promesse qu'il vint lui faire, amoureusement heureuse de lui appartenir pour toujours.

- J'veux juste ton amour à toi, le reste je m'en fiche, avoua-t-elle affectueusement, le regardant essuyer ses larmes avant de se blottir tout contre lui. T'aimes bien souffrir bébé, c'est surtout ça. Mais j'crois que ça me plaît aussi, de te voir me torturer comme ça. Alors on restera contaminés à deux, lança-t-elle fièrement et malicieusement, frémissant en sentant la brûlure de ses baisers dans son cou, ancrant un peu plus ses ongles dans son dos pour le maintenir contre elle. J'suis intéressée par toutes les parties de ton corps, simplement ouais, parfois j'aime gagner du temps quand je veux te faire passer certains messages... Joua-t-elle sur les sous entendus, se mordant la lèvre inférieure sous l'effet de la chaleur qui la happait soudainement, Aelya se recentrant sur son amour pour se livrer à son tour, son cœur s'ouvrant comme une boîte à secrets qui ne possédaient que des images de Niels, touchée par sa réaction qui résonnait jusqu'à la profondeur de son âme alors qu'elle accepta son baiser, y mêlant l'intensité de toutes ses émotions. T'as raison. On a besoin de personne mon amour pour se prouver qu'on vaut le coup. Moi j'le sais et c'est tout ce qui compte, ajouta-t-elle amoureusement, souriant en sentant ses baisers vifs sur ses lèvres. Évidemment que j'aurais dit non... J'suis très exigeante en matière de perfection. Ça va, tu t'en tires bien faut croire, le taquina-t-elle en riant. Je peux te montrer un truc moi aussi avant qu'on rentre... Proposa-t-elle, prenant sa main pour rebrousser chemin afin de regagner le trottoir. C'est un lieu que tu vas aimer, je pense, y'a une vue pas mal là où je t'amène. Mais c'est interdit d'accès, normalement, pouffa-t-elle, un air malicieux sur le visage, consciente que rien ne les arrêterait.

Jamais personne n’avait autant pris soin de lui avant elle, comme si immédiatement, elle lui avait porté un réel intérêt, sans même le juger pour son passé. Il savait que leurs tourments communs y étaient pour quelque chose, parce-qu’ils avaient vécu ces abandons à répétition et ces déceptions à n’en plus finir, se fragilisant au travers de ces épreuves qui avaient fini par les forger. La carapace n’avait pas tenu longtemps lorsqu’il avait rencontré Aelya, se fissurant à leur premier échange charnel, Niels ayant immédiatement su qu’il était condamné à tomber pour elle à chaque minute de sa vie. « Si t’arrives à leur faire changer d’avis, c’est que t’es vraiment surhumaine. » Sourit-il, son regard caressant tendrement le sien, contemplant ses traits qu’il connaissait par coeur avant de laisser ses lèvres rejoindre amoureusement les siennes, s’amusant de cette ambiance légère qui flottait au-dessus d’eux. « Tu vois, j’te connais par coeur. Toujours là pour me remettre dans le droit chemin. » S’amusa-t-il, jouant d’autant plus avec sa patience lorsque ses mains prirent possession de son corps, ne se gênant pas pour caresser ses formes parfaitement dessinées dans cette robe qui la mettait en valeur. « On va trouver, j’doute pas une seconde de nos capacités pour ça. » Ajouta-t-il, joueur, une lueur malicieuse traversant ses yeux avant que son bras ne vienne s’enrouler au sien, marchant sous le clair de lune avec son amour pour rejoindre ce coin de plage désert perché au-dessus de l’océan, l’endroit parfait où il avait imaginé faire sa demande en mariage. Parce-qu’il avait voulu que cet instant reste à jamais gravé dans leur mémoire, afin qu’ils puissent toujours se rappeler de ces quelques secondes de magie qui s’étaient écoulées sous leurs yeux luisants d’amour. Le coeur à la renverse, il avait délicatement passé la bague autour de son doigt, contemplant sa main maintenant habillée du symbole de son dévouement. Ils scellèrent leur promesse à travers un baisers des plus évocateurs, soudés l’un à l’autre comme si plus rien ne comptait, le temps semblant s’être arrêté. « Tu m’auras à vie mon coeur. » Lui promit-il, la recouvrant d’affection par le biais de son regard, celui qu’elle était la seule à connaître parce-qu’il n’avait jamais été subjugué par quelqu’un comme il l’était avec elle. « C’est le meilleur plan qu’on n’ait jamais eu bébé. Restons atteints bien correctement. » Murmura-t-il, laissant son souffle s’échouer dans son cou qu’il dévorait sans la moindre retenue, peinant à rester calme alors qu’il sentait les mains d’Aelya l’inciter à rester contre elle. « Hmm… tu les fais bien passer tes messages en plus. Tu voudrais pas m’en faire passer un là d’ailleurs ? » Joua-t-il, pouffant de rire alors qu’il savait très bien qu’elle avait compris qu’il la désirait, son corps entier frémissant au contact du sien. Il avait d’ailleurs senti son coeur bondir de sa poitrine à la suite des mots qu’elle lui adressa, croulant sous cet amour immortel et tellement sincère. Il attrapa son visage entre ses mains pour mieux l’embrasser, ses lèvres valsant avec les siennes pendant de longues secondes. « On est toujours tous les deux contre le reste du monde. » Lui rappela-t-il, un sourire tendre étirant ses lèvres qui vinrent de nouveau taquiner les siennes de manière vive, arquant un sourcil curieux à sa réponse qui confirmait ses dires. « J’ai eu de la chance, ouais. » Pouffa-t-il, lui qui ne prétendait certainement pas être parfait, le simple fait d’être à ses yeux ce qu’elle recherchait chez un homme lui suffisant entièrement. « Maintenant c’est toi qui attises ma curiosité… » Dit-il, ses doigts se liant aux siens pour la suivre, se laissant guider par son amour. « Interdit ? Tu sais à quel point ça me tente encore plus alors… » Joua-t-il, Aelya et lui se complaisant dans l’interdit, adorant jouer avec les limites et les risques, animés par l’adrénaline de ces instants volés. « J’peux avoir un indice ou t’as décidé de me torturer jusqu’au bout ? » Souffla-t-il, joueur.

Elle voulait continuer d'évoluer avec l'amour de sa vie, pour perdurer dans leurs efforts visant à combattre leurs démons afin de nettoyer leur quotidien de tout ces débris qui les empêchaient parfois d'avancer, voire qui les séparaient, les contraignant à errer chacun de leur côté avant de se retrouver pour mieux s'aimer. Parce qu'Aelya n'était faite que pour ça, et malgré son passé qui aurait contredit ce fait avéré, elle était douée pour lui rendre tout l'amour qu'il lui offrait chaque jour.

- Qui te dit que je le suis pas...? Arqua-t-elle un sourcil, la mine joueuse, prête à relever ce défi qu'elle comptait remporter, Aelya qui avait besoin de voir ses parents être fiers de leur fils qu'elle portait au plus profond de son cœur, ses lèvres venant caresser les siennes dans un baiser. Toujours là pour te rappeler les conséquences de ta témérité ouais, mais t'aimes trop jouer avec le feu et moi... J'aime trop te regarder le faire, répondit-elle, le regard animé par son charme qui l'appelait continuellement à venir tout contre lui, son cœur battant anarchiquement sous l'emprise de ses paumes sur ses courbes qu'elle désirait dévoiler devant ses yeux, Aelya lui envoyant un clin d'œil à sa remarque, ayant déjà hâte de le retrouver dans les draps réchauffés par leur désir.

Jamais elle n'aurait imaginé ce qui l'attendait en arrivant au bord du monde, piégée sous les étoiles qu'elle recherchait surtout dans son regard, Niels qui vint finalement admettre qu'il voulait l'épouser, Aelya sentant son cœur se distendre sous le flot amoureux qui se déversait dans son corps, cette vague qui venait nourrir toutes les fleurs qui avaient poussés dans le creux de son âme depuis qu'ils se connaissaient. Elle frissonnait en le voyant inscrire cette promesse éternelle autour de son doigt, la brune peinant à retenir ses larmes qui s'écoulaient sur ses joues, parce que le bonheur qu'elle ressentait était trop intense pour être retenu, et elle vint le sceller contre ses lèvres qu'elle embrassait amoureusement, dans le silence de leurs cœurs qui battaient à l'unisson.

- Je te promets que tu m'auras à vie aussi, répondit-elle tendrement, son regard caressant le sien d'une manière particulière qu'elle ne vouait qu'à Niels. Et ça ira jamais en s'arrangeant en plus, s'amusa-t-elle fièrement, consciente qu'elle n'accepterait aucune guérison à son délicieux mal, son souffle s'approfondissant à la sensation de ses baisers pas très sages dans son cou, Aelya l'approchant instinctivement de son être sous l'effet du désir. Peut être bien... Peut être que je réponds simplement à ton message à toi... Murmura-t-elle d'une voix envieuse, sa main glissant le long de son dos pour se loger dans la poche de son jean.

Elle se confia sur l'amour qui perlait dans ses yeux, sachant pertinemment que tout ce qu'elle lui disait pouvait facilement se lire dans la lumière de son regard qui ne désirait regarder que son amour. Elle l'embrassa de manière passionnée, laissant son souffle s'échouer entre ses baisers alors qu'elle peinait à se détacher de ses lèvres, Aelya les laissant en suspension au dessus des siennes à sa remarque.

- J'aurais jamais de meilleurs complices que toi bébé... Renchérit-elle, sa main caressant sa joue pour amener son front contre le sien, Aelya souriant en voyant Niels accaparer ses lèvres dans des baisers vifs, rigolant à sa remarque avant de lui proposer de la suivre. Chacun son tour... Sourit-elle, joueuse, prenant sa main dans la sienne. Je me doute que ça te tente encore plus, c'est bien pour ça que t'es l'amour de ma vie, s'amusa-t-elle amoureusement, savourant cette fin de soirée qui était la leur et qui égayait leur complicité. Mmh... C'est un endroit pas romantique du tout déjà, le décor est même plutôt glauque si tu veux savoir, ajouta-t-elle malicieusement, continuant de l'entraîner au travers de la ville. Mais tu verras ça vaut le coup, avança-t-elle en souriant, portant sa main à ses lèvres pour déposer un baiser.

Ils marchèrent quelques minutes plus tard, s'éloignant des grands boulevards pour se retrouver dans une partie la ville plutôt déserte, Aelya s'arrêtant devant un immense bâtiment en ruine.

- C'est une usine désaffectée. J'ai toujours aimé regarder Bowen de là-haut. Et je m'amusais à taguer les murs quand j'étais plus jeune... Peut être bien que y'a toujours mes bombes d'ailleurs, le tenta-t-elle en arquant un sourcil.

Ils étaient bien meilleurs à deux, lorsqu’ils affrontaient le monde main dans la main, prouvant à la terre entière qu’ils étaient inatteignables lorsqu’ils étaient soudés de la sorte. Sa seule peur résidait dans l’idée de la perdre, lui qui n’aurait plus aucune raison de vivre si Aelya partait, si elle décidait qu’il n’en valait plus la peine. Son quotidien était rythmé par son envie de lui prouver qu’il était le seul homme fait pour l’aimer, celui contre qui elle pourrait se reposer à tout moment, son soutien indéfectible à chaque fois qu’elle en aurait besoin. « J’savais bien que y’avait quelque chose de pas net chez toi… » Sourit-il, la taquinant avec amusement, juste pour lui montrer l’ampleur de son admiration, parce-qu’il était persuadé qu’Aelya était différente de toutes les femmes qu’il avait rencontré, elle qui était bien plus spéciale à ses yeux. « Les punitions sont trop tentantes bébé… C’est de ta faute si j’suis intenable. » Souffla-t-il à son oreille, mordillant son lobe au passage, ses mains se déployant sur la surface de son corps, parvenant jusqu’à ses hanches et la cambrure de son dos qu’il désirait voir s’agiter contre son corps. Il s’était laissé porter par ce qu’il voulait au plus profond de lui, faisant part à son amour de tout ce qu’il avait sur le coeur lorsqu’il la regardait, lorsqu’il pensait à elle, désirant se lier à son âme jusqu’à la fin des temps, jusqu’à ce que la mort ne décide de les séparer. Et la réponse qu’elle lui donna fut la plus belle de toute, Aelya qui se jeta amoureusement sur ses lèvres après qu’il ait pu faire glisser la bague sur son doigt, lui promettant l’éternité. « T’es mon seul amour. J’aimerais personne d’autre que toi. » Lui souffla-t-il, le coeur battant à toute vitesse dans sa poitrine, si bien qu’il se demandait si Aelya pouvait le percevoir, leurs corps enlacés l’un contre l’autre alors qu’ils savouraient cet instant de pur bonheur. « Tant mieux. » Ajouta-t-il, l’air malicieux, leurs baisers prenant plus d’ampleur à mesure que les secondes défilaient, Niels peinant à gérer ses pulsions, celles qui lui criaient de lui céder entièrement. « Moi j’peux te confier un truc si tu veux… » Ajouta-t-il, le regard complice, souriant en sentant la main de son amour se glisser dans la poche de son jean, l’incitant à se pencher vers son oreille. « J’ai très envie de goûter à ta peau ce soir… juste après que j’aurais arraché ta robe. » Murmura-t-il, comme un secret qui n’était destiné qu’à elle, relevant le regard vers elle, amusé par ce jeu de chat et de la souris qui opérait toujours entre eux. Il répondit à la véhémence de son baiser, son front venant contre le sien alors qu’il ne lâcha pas son regard, décidément subjugué par elle, par le moindre de ses sourires qu’il voulait inscrire dans sa mémoire jusqu’à son dernier souffle. « J’dois le voir comme une vengeance ? » S’amusa-t-il, elle qui le taquinait en faisant durer le suspense, décrivant en quelques mots bien choisis là où elle désirait l’emmener. « Tu savais que tu m’attirerais rien qu’en me disant ça. Tu me connais trop bien. » Joua-t-il, sa main refusant de quitter la sienne alors qu’ils avançaient tous les deux dans la ville, s’éloignant de la plage peu à peu. Il arqua un sourcil curieux à ses indices, pouffant légèrement. « Ah ouais d’accord, changement d’ambiance. » Joua-t-il, hochant la tête, lui faisant entièrement confiance alors qu’ils arrivèrent quelques minutes plus tard devant un bâtiment imposant, déserté par les humains. Le regard de Niels se mit à s’éclaircir aux explications de son amour, excité à l’idée de jouer les hors-la-loi avec elle. « Mon bébé délinquant. J’ai hâte de voir si tes oeuvres sont toujours d’actualité. » S’amusa-t-il, franchissant une barrière avant de parvenir jusqu’au bâtiment, Niels prenant soin d’allumer le flash sur son portable pour qu’ils puissent se repérer dans la nuit noire. « Tu venais souvent ici ? » La questionna-t-il, intrigué, son regard balayant la pièce, s’arrêtant sur quelques graffitis qui ornaient les murs. « C’est toi l’auteur de ceux-là ? »

Elle n'avait plus rien à prouver depuis qu'elle s'était liée à son amour, le seul dont l'avis importait, le seul à qui elle s'accrochait comme si sa vie en dépendait, son coeur crocheté au sien pour ne plus jamais pouvoir s'en défaire. Et si elle tentait de le faire, ce ne serait pas sans mal, sans douleur puisqu'elle emporterait forcément le sien avec elle. Mais dans le fond, elle savait qu'elle n'avait rien à y gagner, qu'une vie sans lui rimait avec le vide, celui qui l'aspirerait s'il ne voudrait plus d'elle.

- J'ose croire que ce côté pas net est un atout majeur puisque t'es tombé amoureux de moi... S'amusa-t-elle malicieusement, sachant pertinemment que Niels l'aimait pour ce qu'elle était malgré bon nombre de ses défaut, elle qui était éperdument attiré par tout ce qu'elle voyait de sa personne. Si ça t'ennuie tant d'être intenable, je pourrais devenir plus sage avec toi. On pourrait moins faire l'amour pour se sevrer, avança-t-elle avec un sourire en coin, consciente qu'elle le cherchait encore malgré son air faussement sérieux, sa peau s'embrasant au contact de ses lèvres sur son lobe, de ses mains sur ses hanches, Aelya sachant toujours se brûler contre Niels qu'elle aimait percevoir au plus près d'elle.

Elle s'était laissée aller à la joie la plus pure devant sa demande en mariage, acceptant sans une once d'hésitation de se lier pour toujours à l'homme de sa vie, ses yeux brillants d'amour dans le reflet des diamants qui ornaient la bague, sa bague, le symbole de leur lien si solide. Aelya avait toujours reconnu son rejet pour l'engagement, mais c'était avant sa rencontre avec Niels, lui qui était venu sublimer toutes ses peurs pour les transformer en force, lui qu'elle ne faisait que d'admirer dans la profondeur de ses mots qui réveillaient son espoir à l'intérieur de son myocarde, Aelya venant se perdre contre ses lèvres pour lui montrer tout l'étendue de ce que ses paroles ne diraient jamais.

- Ca fait toujours plaisir à ma possessivité de savoir ça... Murmura-t-elle contre ses lèvres, la mine joueuse, le regard amoureux, son coeur peinant à ne pas s'envoler de sa cage thoracique pour rejoindre le sien dans ce moment intime qui leur appartenait, Aelya oubliant tout ce qu'il se passait autour d'eux, son esprit étant cloisonné dans leur univers qui se réchauffait sous les baisers de son amour, la brune captant son regard joueur à sa proposition, sa main tenant son corps contre elle pour voir perdurer leur proximité. Tu sais pas ce que j'vais te faire... Quand tu m'auras arraché ma robe... J'vais jouer avec toi bébé... J'vais tellement jouer avec toi que tu vas me supplier d'arrêter... Murmura-t-elle fiévreusement à son oreille, sa main dans sa poche glissant discrètement sur sa cuisse pour venir effleurer son bas ventre à travers son jean, le regard éclairé par le désir qu'elle ne pouvait taire avant de venir l'embrasser, laissant son front caresser le sien pour les enfermer dans leur complicité, Aelya riant légèrement à sa question. Carrément, tu sais que j'adore me venger moi, sourit-elle, espiègle, entraînant son amour hors de la plage. J'te connais comme personne mon bébé. On a les mêmes vices toi et moi, avança-t-elle avec un sourire en coin, sa main accrochée à la sienne. Et encore. C'est surement moins glauque que là où je vivais avec mon père avant, j'te jure. Peut-être que je te montrerai un jour, lança-t-elle, légèrement amusée, se demandant si elle-même se sentait prête à revoir les parcelles de son passé, Aelya continuant de marcher jusqu'à arriver devant un bâtiment aux vitres brisées, aux murs fissurés, son regard s'illuminant d'excitation aux mots de son amour. Tu te moqueras pas hein ? J'ai jamais eu un talent inné pour rien moi, et surement pas pour le dessin, se moqua-t-elle d'elle-même, suivant Niels jusqu'à l'intérieur du bâtiment éclairé par le flash de son portable. Ouais. J'fuguais souvent de mon foyer et du lycée pour venir ici, admit-elle dans un élan presque nostalgique alors que son regard redécouvrait les murs qui avaient l'air de rien, abrités bon nombre de souvenirs. Oui, c'est à moi, pouffa-t-elle. C'était mes premiers j'crois :"Allez vous faire foutre", rit-elle en lisant son tag, consciente qu'elle était plus qu'enragée à cette époque, Aelya prenant la main de Niels pour l'amener dans une autre pièce où du verre jonchait le sol. C'était ma salle où je me défoulais. Toutes les vitres brisées... C'est moi aussi. Et tous les tags aussi d'ailleurs, remarqua-t-elle autour d'elle, avant de poser ses yeux sur des bombes posées au sol. Tu veux tester ? Proposa-t-elle en montrant du doigt le matériel.