| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Lun 24 Fév - 18:20 | |
| « Bowen ? Je crois qu'il y a ton cousin qui habite là-bas...» Alors qu'il était au téléphone avec son père, Livio avait froncé les sourcils face à cette nouvelle. « Quel cousin ? » avait-il demandé. Quand son père prononça le prénom de Ciàran, Livio resta bête. Il avait déjà vu à plusieurs reprises le jeune Adreani, mais très vite leurs chemins s'étaient séparés, alors que Livio n'était qu'un adolescent. La mère de Livio, qui était donc l'une des tantes de Ciàran, avait complètement coupé contact avec sa famille. Livio avait souvent demandé pourquoi sa mère s'était complètement détachée d'eux, mais cette dernière était toujours restée avare en détails. Pire encore, les raisons étaient souvent différentes : un coup, c'était une dispute, un coup, c'était la vie qui les avait simplement séparé. Le jeune homme avait fini par comprendre que sa mère lui mentait. Et comme il était curieux de nature - et qu'il était sur place – n'était-ce pas une bonne raison de renouer contact avec Ciàran ? Après avoir mené sa petite enquête sur place, l'italien avait appris que son cousin avait son propre entrepôt dans l'un des quartiers de la ville. Sans réfléchir, il enfourcha la moto qu'il louait depuis quelques jours – en attendant de retrouver la sienne – et se dirigea vers l'adresse qu'il avait obtenu. Une fois sur place, et alors que le soleil se couchait lentement, les lumières allumées montrèrent qu'il y avait encore du monde à l'intérieur. Il descendit de sa moto et s'avança vers la première porte. Fermée. Il fit ensuite le tour du bâtiment et trouva enfin une porte qu'il put ouvrir et qui l'amena dans une grande pièce légèrement éclairée. « Il y a quelqu'un ? » demanda-t-il d'une voix forte, qui fit écho dans le bâtiment. Mais personne. Au loin, il vit une autre allée qui devait probablement mener sur des bureaux. Plus il avançait et plus des voix se faisaient entendre. Seulement, avant d'atteindre l'endroit, un homme apparut de nulle part et le poussa violemment contre le mur. « Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-il, le regard noir, dans un anglais impeccable mais aux accents latins qui lui rappelaient la maison. « Je viens voir Ciàran Adreani. » dit Livio, hébété, repoussant toutefois l'homme pour qu'il lâche son emprise. Une emprise qui se resserra alors sur son t-shirt. « Il est occupé. » dit l'espèce de gorille. « Alors dégage, pronto ! » Un italien ! Pas manqué ! Et alors que l'homme commençait à s'impatienter, resserrant encore ses doigts sur Livio, ce dernier lâcha : « Sono suo cugino ! » L'homme le regarda, sourcils froncés, puis l'attrapa par le col du t-shirt, sans un mot, jusqu'à l'amener dans une pièce où plusieurs hommes étaient présents. Là et pendant que l'homme expliquait qu'un intrus s'était présenté, Livio croisa le regard de Ciàran, l'air de dire 'C'est quoi cette histoire ?!'... |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 25 Fév - 16:26 | |
| Il est plutôt rare que l'entrepôt serve de refuge pour la mafia parce que tu n'aimes pas mêler tes deux emplois. Et surtout, tu ne voudrais pas prendre le risque de perdre ta couverture. Mais certains jours, tu n'as pas d'autres choix ou on ne te laisse pas le choix. C'est le cas ce soir, alors qu'un italien a débarqué dans ton bureau, déballant des choses incompréhensibles et pour lesquelles tu n'as pas été mis au courant. Apparemment, il y a eu des problèmes avec la dernière transaction et c'est à toi qu'on en a. Bien que tu gères le côté "trafic de cigarettes", tu n'es pas responsable de toutes les merdes qui arrivent et tu es fatigué qu'on te mette tout sur le dos. Tu as l'impression que ces temps-ci, on essaie de te surveiller voire même de te faire tomber et si les causes sont encore floues, tu as bien ta petite idée. Tu es à peu près sûr que la présumée mort de Gisella a provoqué cette mise en lumière sur toi. « Qu'est-ce que j'en sais moi ? J'étais pas là pendant cette transac... » Tu n'as pas le temps d'achever ta phrase que ton regard se porte sur un type qui ne devrait pas être là. Il te faut quelques secondes pour reconnaitre ton cousin, Livio, que tu n'as plus vu depuis des années. Même s'il fait partie de ta famille, il ignore probablement tout de tes activités et tu aimerais que ça reste comme cela. Mais avec l'air interrogateur qu'il te lance, tu te doutes bien que ce ne sera pas aussi facile de te débarrasser de ses doutes et de ses questions. « Livio. Qu'est-ce que tu fais là ? » Demandes-tu, sans faire attention aux regards accusateurs que te lancent tes collègues mafieux. Ils n'aiment pas qu'un inconnu débarque comme ça, en pleine réunion de travail, et tu peux amplement le comprendre. Mais tu connais ton cousin et tu sais qu'il ne décollera pas d'ici aussi vite qu'il est arrivé. Être têtu, c'est dans vos gênes. « J'vous présente Livio, mon cousin que je n'ai pas vu depuis... je ne sais même plus combien d'années. » Tu apportes une précision dissimulée pour éviter que tes collègues en disent trop devant lui en pensant qu'il fait partie de votre réseau. Finalement, tu t'approches de Livio pour le saluer, essayant d'ignorer l'air interrogateur qui plane sur son visage. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Jeu 5 Mar - 21:55 | |
| Il y avait parfois des idées irréfléchies qui survenaient comme ça, d'un coup... et qu'il fallait vite abandonner. Cela était une leçon que Livio n'avait toujours pas assimilé et qui lui revenait aujourd'hui en pleine face alors qu'il se trouvait dans cette pièce, face à son cousin et ces hommes à qui Livio ne donnerait sûrement jamais sa confiance. Il pensait bien faire, en jouant l'arrivée surprise auprès d'un cousin qui avait disparu de sa vie, sans que Livio ne sache pourquoi. Mais il s'était bien planté. L'air interrogateur sur son visage le démontrait à merveille. Il poussa toutefois le vice plus loin en laissant croire qu'il était peu futé, Livio, mais c'était un genre qu'il se donnait. La plupart du temps, il avait l'instinct aiguisé. Et son instinct, à cet instant, lui disait qu'il valait mieux la fermer et jouer le rôle du petit con niais. Alors, face à Ciàran, le jeune italien répondit, avec un ton qu'il espérait innocent, même si son regard était observateur : « Je viens d'arriver à Bowen. On m'a dit que tu étais ici... Je voulais simplement te dire bonjour. » Ciàran présenta Livio à ses collègues, insistant légèrement sur le nombre d'années sans avoir vu son cousin, comme s'il voulait l'éloigner de ce qu'il se tramait dans ce bureau. Le jeune homme hocha la tête, en signe d'approbation et comme salutation envers ces hommes qui le scrutaient un peu trop. Livio se gratta l'arrière de la nuque, mal-à-l'aise, alors qu'il regarda de nouveau son cousin : « Tu veux que j'attende à l'extérieur ? On pourrait se rejoindre ensuite pour manger un bout ensemble... après toutes ces années. » insista-t-il, lui aussi, pour ne pas décrédibiliser son cousin. Oui, il comptait manger un bout avec lui... et le matraquer de questions après avoir su cette scène plus qu'étrange... |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mer 18 Mar - 23:36 | |
| Dans d’autres circonstances, tu aurais sans doute été très heureux de revoir ton cousin, de renouer des liens avec ta famille éloignée. Mais là, tout de suite, tu ressens juste de la colère qu’il soit arrivé à un moment inopportun et que ses oreilles aient entendu des choses qu’elles ne devaient pas entendre. Mais qu’a-t-il entendu dans le fond ? Tu l’ignores… Néanmoins, quelque chose te dit que tu le sauras bien vite. « Ca me fait plaisir de te voir. » Dis-tu pour détendre l’atmosphère et parce que dans le fond, c’est vrai. Puis, alors que l’italien propose d’aller attendre à l’extérieur, tu secoues la tête à la négative. Tu vas profiter de l’arrivée surprise de Livio pour dégager ces hommes de ton bureau. Ils n’étaient là que pour t’emmerder, de toute façon. « Reste, on avait terminé. » Assures-tu en regardant à tour de rôle les hommes de la mafia, leur signifiant qu’il est l’heure de partir. Cela ne va pas leur plaire du tout mais tu t’en fous complètement. Tu n’as plus rien à leur dire. Une fois qu’ils ont quitté ton bureau, tu laisses l’un de tes employés les raccompagner jusqu’à la porte d’entrée du bâtiment puis te concentres à nouveau sur ton cousin. « Bon, cette proposition de restaurant tient toujours ? » Demandes-tu avec un léger sourire en attrapant ton téléphone et tes affaires, prêt à partir. Tu ne comptes pas rester plus longtemps ici en compagnie de Livio, il en a déjà assez vu. Et surtout, tu espères que ce restaurant vous permettra de rattraper le temps perdu en évitant de parler de ce qu’il vient de se passer. Mais tu n’es pas certain de pouvoir compter sur la discrétion de l’italien, malheureusement. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 24 Mar - 17:25 | |
| Depuis qu'il était adolescent, Livio s'était rendu compte que sa famille n'était pas 'normale'. Il y avait des histoires cachées, des éloignements incompris, des questions restées sans réponses malgré les nombreuses sollicitations de l'italien. Le jeune homme aimait jouer celui qui ne comprenait rien, en se donnant l'air un peu con, mais il était observateur et malin. Et il s'était toujours dit qu'un jour, il comprendrait pourquoi sa mère avait coupé tout contact avec une partie de sa famille, dont Ciàran. Aujourd'hui, dans l'entreprise de son cousin, face à cette scène si étonnante, Livio se demandait s'il n'allait pas avoir rapidement des réponses. L'ambiance était bien étrange, tendue même. On sentait qu'il était arrivé comme un cheveu sur la soupe. Mais que faisaient-ils donc ? Ciàran tenta d'alléger l'atmosphère en vantant à quel point il était content de le voir, surtout après tant d'années !« Oh moi aussi ! » s'exclama-t-il, avec un sourire surfait destiné à rassurer les interlocuteurs de Ciàran. Au fond, il n'avait rien entendu de concret, mais il n'était pas dupe. Alors qu'il proposa à son cousin de l'attendre à l'extérieur, ce dernier refusa, prétextant qu'ils avaient terminé. Les hommes se relevèrent, visages fermés, échangèrent quelques mots avec Ciàran alors que Livio faisait mine de s'intéresser au tableau sur le mur. Puis ils partirent, laissant les deux cousins seuls. Livio se retourna vers Ciàran et hocha la tête à sa question. « Oui, ça tient toujours. » Il emboîta le pas de Ciàran alors que son cousin avait récupéré ses affaires. Livio restait silencieux, mais ce n'était pas bon signe. Et en effet, alors qu'ils furent à l'extérieur, près de la moto de Livio, ce dernier lâcha : « C'était qui, ces mecs ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Sam 28 Mar - 22:05 | |
| Il aurait sans doute été plus facile de retrouver Livio dans d’autres circonstances, sans mettre en péril ton plus grand secret, le secret de ta vie. Mais le destin en a décidé autrement et tu ne peux pas effacer ce moment, même si l’envie est là. Tu ne sais pas vraiment ce que l’Italien a vu ou entendu et tu espères qu’il n’en sait pas assez pour se poser des questions. Malheureusement, encore une fois, le destin ne joue pas en ta faveur. Alors que tu attrapes tes affaires et que vous quittez l’entrepôt, le brun ne manque pas de mettre les pieds dans le plat et d’entamer directement la conversation. Tu soupires avant de remarquer la moto qui trône à côté de ton cousin. « Wow, c’est à toi, ça ? » Demandes-tu en changeant complètement de sujet. Tu sais que ce ne sera pas suffisant pour faire disparaître totalement les questions de Livio mais tu espères au moins un peu détourner son attention. Vu le regard qu’il te lance, il n’a pas l’intention d’en démordre alors tu réponds, tout en restant dans le vague : « Des types qui bossent pour moi parfois. Ils m’aident pour faire les livraisons. » Ce n’est pas totalement faux mais ce n’est pas la vérité pour autant. C’est plus compliqué que ça et tu n’es pas prêt à en dire plus à l’Italien. Et puis, il n’a pas besoin d’avoir davantage de détails, à quoi ça servirait à part contenter sa trop grande curiosité ? « J’ai ma voiture, on se rejoint au restaurant ? Tu veux aller manger où ? » Tu n’es pas difficile en termes de nourriture mais un restaurant italien pour un retour aux sources ne serait pas mal venu. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 31 Mar - 17:36 | |
| Livio sentait bien qu'il embêtait avec son regard observateur et ses questions qui lui brûlaient les lèvres. Il aurait pu se taire, oui, faire l'autruche, même. Mais il n'y parvenait pas, même si Ciàran tentait de lui faire comprendre qu'il n'y avait rien. Livio avait connu cela trop de fois. Il avait connu les détours de sa mère, la fuite face à ses questions. Et aujourd'hui, il voyait les mêmes mimiques, les mêmes façons de faire chez Ciàran. Malchance pour le jeune Adreani : Livio était coriace. Trop coriace. Une fois à l'extérieur, son cousin s'exclama en voyant la moto qui trônait à côté de Livio. D'ailleurs, le jeune Manzoni manqua de se faire avoir, lâchant malicieusement : « Non, je l'ai louée... La mienne est encore plus belle. » Et c'était bien vrai ! Toutefois, Livio fronça les sourcils et regarda son cousin, en se demandant s'il n'essayait pas de changer de sujet. Alors, pour lui montrer que cela ne fonctionnait pas, il demanda qui étaient ces personnes avec qui Ciàran échangeait avant son arrivée. Sa réponse ne convainquit pas Livio. « Ils t'aident juste pour la livraison ? » demanda-t-il, avant d'ajouter : « J'avais davantage l'impression que c'était des personnes... haut placées. Vu la façon dont j'ai été accueilli par l'espèce de gorille qu'il y avait à l'entrée. » Il disait cela avec un faux air innocent, comme s'il relevait un simple détail, mais son regard montrait qu'il n'était pas dupe. Ciàran lui demanda alors où il voulait aller. « Il n'y a pas un resto italien à deux pas d'ici ? J'ai besoin de ma dose de pâtes. » dit-il, un sourire réapparaissant sur ses lèvres. Alors qu'ils convinrent du restaurant, chacun prit son véhicule pour se rejoindre à l'endroit choisi. C'était bien le restaurant italien. Livio attendit que son cousin le rejoigne pour entrer dans le restaurant, où ils s'installèrent à une table. La serveuse vint déposer les cartes et s'éloigna pour les laisser faire leur choix. Livio ouvrit la carte qu'il regarda d'un œil distrait, avant de relever la tête vers son cousin : « ça me fait trop plaisir de te voir. J'avoue que je n'ai jamais compris pourquoi ma mère avait coupé tout contact avec la famille... » Peut-être Ciàran en savait-il plus. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mer 8 Avr - 20:17 | |
| « Tu l’as laissée en Italie ? » Demandes-tu à propos de sa propre moto. S’il a loué cette moto, cela veut peut-être dire que Livio n’est que de passage à Bowen, ce qui réglerait le problème de sa curiosité persistante. Mais en même temps, avoir de la famille à tes côtés est une perspective plutôt plaisante surtout pour toi qui n’a jamais vraiment connu cela. Néanmoins, face aux questions de ton cousin, tu te sens un peu dépassé parce que tu as l’impression qu’il ne lâchera jamais l’affaire. « Désolé pour ça. » Dis-tu quand Livio t’explique qu’il a été mal accueilli à son arrivée. « Ils m’aident pour d’autres choses, aussi. Mais moins tu en sais mieux c’est, Livio. » C’est un genre d’avertissement mais tu n’es pas certain que ça calme l’Italien. Pourtant, tu ne peux pas lui en dire davantage, c’est tout simplement interdit dans ta profession et qui plus est, cela risquerait de lui attirer des ennuis. Tu hoches la tête en souriant quand le brun propose d’aller dans un restaurant italien, ayant besoin de sa dose de pâtes. Tu ne peux que le comprendre, ayant toi aussi besoin de manger des pâtes au minimum une fois par semaine. L’Italie, vous l’avez dans le sang et ce, pour la vie. Même à des kilomètres de ton pays d’origine, tu as toujours autant d’attaches pour lui. Après quelques minutes de route et après avoir garé ta voiture, vous vous retrouvez devant le restaurant, prêts à entrer. Une fois à l’intérieur, vous prenez place à une table et une serveuse vient vous déposer les cartes quelques secondes plus tard. Tu imites Livio, détaillant la carte des yeux mais sachant d’avance que ton choix se portera sur les pâtes plutôt que les pizzas. « Moi aussi ça me fait plaisir. » Dis-tu en relevant la tête vers lui. « Moi je sais… elle nous a toujours trouvé peu fréquentables. Et elle a sûrement raison. » Ajoutes-tu avec un sourire narquois aux lèvres. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Sam 11 Avr - 18:33 | |
| « Oui, elle est restée là-bas. Je ne suis pas censé rester éternellement en Australie. » dit-il à propos de sa moto laissée en Italie. Et même s'il venait à s'installer ici, il se demandait s'il ne valait pas mieux en racheter une nouvelle. Livio sans sa moto, c'était comme Tic sans Tac, c'était indissociable. Mais sans doute que cette question servait à tâter le terrain, à lui demander subtilement s'il comptait fouiner encore longtemps. Il fallait dire que ce n'était pas les retrouvailles rêvées. Il avait choisi le mauvais moment, ce qui lui apprendra à vouloir faire des surprises. Maintenant, il avait l'esprit focalisé sur cette étrange rencontre. Et même si Ciàran usait de détours, Livio ramenait les preuves devant son nez, comme quoi ce n'était pas que des livreurs. Il fallait voir la manière dont il avait été accueilli. Il haussa les épaules quand son cousin s'excusa. Il avait vu pire. Mais étrangement, le jeune sicilien finit par avouer qu'il y avait autre chose. « Ne me dis pas que tu fais un remake du Parrain... ?? » Mais sans doute ne devait-il pas poser trop de questions. Pour l'instant. Même si les risques encourus ne lui faisaient pas peur, sans doute parce que cela restait très abstrait pour lui. Se donnant rendez-vous au restaurant italien, chacun prit son véhicule pour se rendre sur le lieu donné. Quand ils s'installèrent à la table et qu'ils eurent la carte, Livio ne la regarda que brièvement. Il reposa vite son regard sur son cousin, en lui avouant qu'il était content de le revoir. Livio avait toujours beaucoup apprécié Ciàran. Il en avait voulu à sa mère d'avoir coupé tout contact avec cette partie de la famille. Livio secoua la tête, amusé, quand Ciàran lui avoua qu'elle avait fait ça parce qu'elle les trouvait peu fréquentables. « Si tu ne veux pas que je pose trop de questions, il va falloir arrêter de me dire de telles choses. » dit-il en riant. « Tu crois qu'elle risque de péter un câble si elle apprend que je t'ai revu ? » … afin de savoir à quel point il était infréquentable, sans poser trop de questions. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 14 Avr - 15:16 | |
| Comme pour répondre à ta question silencieuse, Livio t’explique qu’il n’est pas censé rester définitivement en Australie. Toi non plus, à la base, tu n’étais pas censé rester mais une petite blonde t’a fait changer d’avis. Et depuis, tu ne regrettes pas d’avoir créé ta vie ici. « T’es venu voir ton cousin préféré ou t’es là pour le boulot ? » Demandes-tu avec un sourire taquin aux lèvres. Tu sais très bien que tu es loin d’être son cousin préféré puisque ça fait une plombe que vous ne vous êtes plus revus. Mais tu sais aussi que malgré tout, vous vous êtes toujours bien entendus tous les deux. C’est juste que vos chemins se sont séparés parce que vous ne faites pas parties du même monde. « Si j’ai le rôle du Parrain pourquoi pas… » Répliques-tu avec un rictus au coin de la bouche. C’est une manière pour toi de ne pas vraiment répondre à la question et de ne pas avoir à mentir à Livio. Même si, pour lui, il vaudrait sans doute mieux que tu le fasses. Après s’être donnés rendez-vous au restaurant italien, vous vous installez à une table et quelques secondes plus tard, vous avez déjà les menus entre vos mains. Inspectant la carte de vins des yeux, tu demandes : « Je suppose qu’on prend une bouteille de vin ? » En bon italien qui se respecte, il le faut. Bien plus concentré sur la carte que Livio, tu mets quelques secondes à lui répondre. « J’préfère être honnête. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu n’as pas envie de déjà lui mentir sur des sujets aussi "simples" alors que vous venez à peine de vous retrouver mais tu sais d’avance que tes réponses vont soulever des interrogations chez ton cousin. Malheureusement. « Je ne sais pas trop… Qu’est-ce qu’elle t’a dit à part qu’elle ne voyait plus sa famille ? » Demandes-tu en relevant les yeux vers l’Italien, les sourcils légèrement froncés. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Dim 19 Avr - 22:27 | |
| « Je suis venu voir mon cousin préféré, évidemment. » dit-il, malicieux. « Et bosser un peu ici, au passage. » ajouta-t-il. « En réalité, je travaille à Townsville, mais j'ai rejoint un ami ici. Lui aussi a quitté l'Italie pour se perdre à Bowen. » C'était d'ailleurs dingue le nombre d'italiens qui venaient se perdre dans ce patelin.Et Livio était encore loin de s'imaginer que son ami et Ciàran baignaient tous les deux dans le même monde. Un monde qu'il commença à dessiner quand son cousin lui laissa quelques détails. Et alors que Livio évoqua le Parrain, la réponse de Ciàran le laissa perplexe. « Tant qu'à faire... » Mais il n'avait pas vraiment réfuté l'idée. Entre ça et les hommes louches à l'entrepôt, il n'en fallait pas plus pour que les doutes s'immiscent chez le jeune Manzoni. Mais il ne put en dire davantage puisqu'ils se séparèrent pour rejoindre le fameux restaurant italien. Une fois sur place et cartes en main, Livio hocha la tête quand Ciàran parla de bouteille de vin. « C'est même obligatoire ! » dit-il dans un sourire, avant de reporter son attention sur la carte. Une brève attention puisque le sujet de la famille revint assez vite sur la table. Et Ciàran finit par avouer que la mère de Livio les trouvait peu fréquentables. Il imaginait déjà sa mère en train de criser si elle apprenait qu'il revoyait Ciàran. Il haussa les épaules face à la question du jeune homme. « Elle ne m'en a jamais vraiment parlé, à vrai dire. J'ai essayé de lui poser des questions, mais elle est toujours restée très vague. Elle a juste dit que vous aviez un mode de vie complètement différent du nôtre et qu'elle voulait s'éloigner de tout ça. » Tout ça quoi ? Livio ne l'avait jamais su. « En tout cas, de mon côté, ça m'a bien dégoûté toute cette histoire. Je m'entendais bien avec toi. » Il ne le disait pas, Livio, mais il avait souvent pris Ciàran comme modèle. Surtout après sa tentative de suicide et cette époque particulière où il avait décidé de devenir quelqu'un d'autre. Il avait souvent envié Ciàran et son charisme. « Mais on va pouvoir rattraper le temps perdu, pendant ces quelques mois où je serais là. » Il l'espérait sincèrement. Et cela commençait sûrement par des mises au point sur leurs vies actuelles. « D'ailleurs, j'ai appris que tu as eu un enfant... » |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Mar 28 Avr - 23:19 | |
| « Faux-cul. » Rétorques-tu en riant quand Livio réplique qu’il est venu pour voir son cousin préféré, sous-entendu, toi. « Un ami ? J’le connais peut-être ? » Des Italiens, il y en a des tas à Bowen, tu l’as bien compris depuis le temps que tu habites ici. Mais si c’est un ami de longue date de Livio, tu l’as peut-être déjà rencontré lorsque vous viviez encore tous dans votre pays natal. Qui sait. Tu hoches la tête en souriant du coin des lèvres quand ton cousin affirme que prendre une bouteille de vin est une obligation. Pour des Italiens comme vous, ça ne fait aucun doute. Tu inspectes donc la carte des yeux avant d’arrêter ton choix sur un vin rouge que tu connais et adores. « Je vois… » Réponds-tu en fronçant les sourcils quand Livio t’explique que sa mère est toujours restée très évasive à propos de sa famille. Ce n’est pas plus mal qu’elle n’ait pas dépeint un mauvais tableau de toi auprès de son fils. Cela vous permet de renouer aujourd’hui sans que l’Italien ait d’appréhension. « Ouais, ça nous a un peu gâché nos plus belles années ensemble. » Celles durant lesquelles vous auriez passé tout votre temps à draguer à droite et à gauche, enchainant probablement les coups d’un soir. Même si quelques années vous séparent, tu n’as jamais ressenti une quelconque différence avec Livio. « J’y compte bien, oui. » Réponds-tu quand il souligne que vous allez pouvoir rattraper le temps perdu. Alors qu’il mentionne ton fils, Gabriel, un sourire se dessine sur tes lèvres. A chaque fois que tu parles de lui, ça te fait cet effet-là. « Oui… Gabriel. Il va bientôt avoir deux ans et demi. » Déjà. Ce que le temps passe vite. Même si au début les choses ont été plutôt compliquées puisque tu devais l’élever seul et que tu étais complètement novice en la matière, tu penses t’en être plutôt bien sorti. En tout cas, à chaque fois que tu vois ton fils sourire, tu te dis qu’il est heureux et c’est le plus important à tes yeux. « Je l’élève tout seul, sa mère est partie peu après sa naissance. » Expliques-tu en refermant le menu après avoir fait un choix définitif. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Sam 9 Mai - 16:12 | |
| « Je voulais flatter ton ego et te mettre sur le podium des meilleurs cousins, voyons. » répondit-il en riant face au faux-cul sournoisement lâché par Ciàran. En réalité, Ciàran faisait partie des cousins qu'il préférait, même si leurs familles les avaient poussés à l'éloignement. Toutefois, il n'était pas venu essentiellement pour lui, mais bel et bien pour un ami, auquel Ciàran s'intéressa. « Je ne sais pas si tu le connais. Il s'appelle Enzo, Enzo Luciano. Il a une sœur jumelle et un grand frère qui bosse au Hendrix. » Peut-être qu'il les connaissait de nom. S'il savait qu'en réalité, ils étaient tous plus ou moins reliés... Livio risquait de tomber de haut en comprenant les histoires louches dans lesquelles ils baignaient tous. Il était certain qu'il finirait par être au courant, lui qui savait fouiner comme il le fallait. L'attitude de sa mère avait ouvert une brèche dans laquelle Livio s'était engouffré. Et il comptait bien connaître la vérité. Mais pour l'instant, l'heure était aux retrouvailles, à cette nostalgie, à ces regrets qui avaient éloigné les deux cousins. Il esquissa un léger sourire quand Ciàran évoqua ces belles années gâchées. « ça va, on a encore de belles années devant nous. Même pour toi, malgré la trentaine bien entamée. » dit-il, malicieux. « Mais si on peut rattraper un peu tout ça, je ne dis pas non. » Mais ce n'était pas l'âge qui éloignait Ciàran et Livio, mais plutôt la situation familiale. Livio était célibataire, sans attaches, du genre à draguer à gauche, à droite. Il ne savait pas encore qu'il risquait de s'attacher bien vite à une jolie petite brune. Alors, pour l'instant, il en profitait. Ciàran, quant à lui, était déjà à l'étape au dessus, en étant papa d'un petit garçon. Un papa gaga, d'ailleurs, si l'on regardait le sourire qu'il affichait alors qu'il parlait de son petit Gabriel. « ça te va bien d'être papa. » dit Livio avec un léger sourire. « Tu me le présenteras ? » Evidemment qu'il voulait connaître la famille de Ciàran, enfant et femme compris. Mais sur ce dernier point, Livio apprit que son cousin élevait seul son enfant, que la mère était partie peu après la naissance. « Ah bon ? Du coup, le petit n'a absolument aucun contact avec sa mère ? » Il savait que la famille avait été une notion importante pour Ciàran – à une époque – sans doute cela était-il difficile à vivre pour lui. La serveuse arriva à ce moment-là pour prendre la commande. Livio opta pour des penne au pesto rosso et laissa Ciàran commander son plat. Ils se mirent d'accord sur la bouteille de vin et la serveuse s'éloigna afin de leur ramener leurs boissons. Livio se réinstalla sur sa chaise et esquissa un léger sourire, en regardant : « Du coup, tu n'as pas réussi à refaire ta vie après la mère de Gabriel ? » Il n'avait pas compris toute l'histoire. Mais le sourire malicieux qu'il afficha ensuite montra qu'il allait dire une belle bêtise. « Tu dois quand même avoir ton succès. Les pères célibataires, c'est mignon, c'est rassurant, c'est protecteur... » Pas étonnant que Livio soit célibataire quand il gardait de telles idées en tête... |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Jeu 16 Juil - 14:36 | |
| « J’ai pas besoin de ça, je sais d’avance que je suis le numéro un sur le podium des cousins. » Rétorques-tu avec un rictus au coin des lèvres. Tu le taquines mais dans le fond, tu sais que votre relation est importante pour Livio tout comme elle l’est pour toi. Même si vous vous êtes perdus de vue, il reste un membre à part entière de ta famille et ça, ça compte. « Mmmh j’en ai entendu parler par une amie. » Amie n’est pas vraiment le terme adéquat quand on sait qu’il s’agit également de ton ex-femme. Mais aujourd’hui, c’est ce que Gisella est à tes yeux, une amie. Malheureusement, les échos que tu as eus de cet homme ne sont pas vraiment positifs et avec toutes les questions que l’Italien t’a posées un peu plus tôt, tu te demandes s’il n’essaie pas de grappiller des informations pour son ami, Enzo. Dois-tu vraiment te méfier de ton propre cousin ? Probablement pas. Néanmoins, tu décides de rester sur tes gardes à présent et de ne plus trop en dire. « La trentaine bien entamée… restons calmes. » Dis-tu sérieusement avant qu’un sourire naisse au coin de tes lèvres. Tu sais que tu approches dangereusement de la quarantaine mais dans le fond, tu t’en fiches un peu. Tu as déjà accompli pas mal de choses dans ta vie et elle te convient comme elle est. Enfin à une exception près. Mais quoi qu’il en soit, tu n’as pas peur de vieillir. Alors que tu parles de Gabriel, Livio souligne qu’être père te sied bien. C’est ce que tout le monde dit, peut-être que quand tu parles de ton fils, ton expression de visage s’adoucit et que c’est pour ça que le changement est si visible. Qui sait ? Mais il n’a pas tort, être père t’a changé, en bien. « Avec plaisir, Gabriel va être ravi de faire ta connaissance. Doit-il t’appeler Tonton Livio ? » Demandes-tu en riant. Officiellement, Livio est ton cousin mais puisque tu n’as pas de frère… peut-être peut-il faire office d’oncle pour Gabriel. A voir comment leur rencontre se passe. Et à voir si Livio n’essaie pas de te la faire à l’envers avec son ami mafieux. « Non, elle a tiré un trait sur lui quand elle a quitté Bowen. Cette grossesse n’était pas du tout prévue et je crois qu’elle ne l’a pas bien vécue. » Tu hausses légèrement les épaules. A présent, parler de Lou ne te fait plus rien. Même si tu es triste que ton fils n’ait pas de figure maternelle dans sa vie. Une fois la serveuse à votre table, tu laisses ton cousin commander le vin ainsi que ses pâtes et optes, de ton côté, pour des pennes all’arrabiata. « La mère de Gabriel n’était pas ma petite-amie. C’était ma meilleure amie avec qui j’ai dérapé une seule et unique fois. Et ça a été suffisant pour qu’elle tombe enceinte. T’imagines ? » Dis-tu en riant légèrement bien qu’aujourd’hui, tu es plus qu’heureux d’avoir Gabriel dans ta vie. « Mais du coup je n’ai jamais réellement fait ma vie… Je crois que je ne suis pas fait pour les relations sérieuses. Je me lasse vite. » Même si, en ce moment, il y en a bien une dont tu ne parviens pas à te lasser. Et dont tu ne lasseras probablement jamais. « Et toi alors ? » Demandes-tu pour lui retourner la question. |
| | | Invité | Sujet: Re: On ne choisit pas sa famille. (Ciàran) Sam 15 Aoû - 15:35 | |
| "Le numéro un avec une très grande longueur d'avance." rajouta-t-il en hochant la tête, le sourire malicieux. Il y avait quand même une part de vérité dans ces mots, Livio se souvenant très bien à quel point il avait été affecté quand ses parents avaient décidé de s'éloigner des Adreani. Mais avant de l'avouer, il y avait tout un chemin à parcourir. Alors, il préféra parler de sa venue ici, poussée par Enzo. Enzo, dont Ciàran avait déjà entendu parler. "Une amie ?" demanda-t-il en riant. "ça ne m'étonne absolument pas... Il a déjà dû faire des ravages ici." Il faisait évidemment référence à l'amour qu'Enzo portait à la gente féminine. Amour que Livio portait aussi, d'ailleurs. Avec les blagues à deux balles, comme cette petite provocation lancée sur la trentaine entamée de Ciàran. Livio leva les deux mains en signe de paix, même si son sourire montrait qu'il le rangeait presque dans la catégorie des vieux. Enfin, pas vieux, mais personnes responsables, posées et sérieuses. Surtout que son cousin était désormais papa. Voir la fierté dans les yeux de Ciàran lui allait tellement bien. Maintenant, Livio mourrait d'envie de rencontrer le petit. Alors quand il lui demanda s'il fallait l'appeler Tonton, Livio se mit à rire : "Un tonton, ça montre les bêtises à faire, non ? Alors, oui, je veux bien !" Ce serait même avec plaisir. Surtout que ce petit Gabriel n'avait pas l'air d'avoir un entourage très fourni. Il savait que Ciàran était du genre sauvage. Et visiblement, la mère était partie, ce qui arracha une moue à Livio. "Oh... c'est triste, ça ! Ce n'est pas trop compliqué de jouer les deux rôles ?" Cela ne devait pas être simple au quotidien. Surtout que Ciàran n'était pas décidé à construire sa vie avec une autre femme. Quand il apprit que la mère de Gabriel était sa meilleure amie avec qui il avait dérapé une seule fois, Livio rétorqua aussitôt, en riant : "Trop puissant !" Mais quand il lui avoua ensuite qu'il n'était pas enclin aux relations, qu'il se lassait vite, il enchaîna : "Ah bon ? C'est parce que tu n'es pas tombé sur la bonne !" Il y avait forcément quelqu'un pour lui et quelqu'un pour Livio, dans ce vaste monde, non ?! "Mais je te comprends. Je me lasse aussi très vite. ça doit être de famille... ou alors, on doit être insupportable." C'était surtout parce que Livio était souvent soumis à la tentation. Il avait de très belles femmes dans son entourage, et sa célébrité l'aidait quelque peu à les attirer. Comment voulez-vous qu'il se case, sachant que les femmes n'attendaient qu'un regard, qu'un geste de sa part, qu'une nuit avec lui. Mais quand il retourna la question, le jeune italien esquissa un sourire : "J'avoue qu'il y en a une qui me reste un peu en tête. Et justement, je compte profiter de ma venue à Bowen pour éclaircir la situation, pour avoir quelques explications avec elle." Il avait repoussé l'échéance parce qu'il n'était jamais au même endroit qu'Aura. Mais maintenant que c'était le cas, il espérait croiser le chemin de l'italienne. "On a passé une soirée ensemble, il y a près de sept ans. Avant ça, c'était une personne avec qui je parlais beaucoup, avec qui j'aimais partager. Mais suite à cette soirée, elle m'a jeté comme une vieille chaussette, sans un mot, sans une explication. Silence radio. Et je crois que c'est ça qui me rend dingue..." Parce qu'il n'avait pas l'habitude d'être mis de côté. "Tu crois que je risque de me prendre un revers ?" demanda-t-il en riant et surtout afin d'avoir quelques conseils de Ciàran. |
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