#454 - Isn't this is a great surprise? ft. Isaiah

Aisling et Isaiah avaient, en raison des incendies, décidé de donner un coup de main dans le secours des koalas. Pour eux, ça allait de soi. Le lien d’Aisling avec les koalas était renforcé à la base puisqu’ils étaient son sujet de thèse mais, avec ou sans ces recherches, c’était dans leur nature de venir en aide aux animaux en danger. Isaiah ne s’était même pas posé de questions sur l’hygiène de la chose ou sur les implications qui en découlaient. Ils avaient donc deux petits koalas réfugiés chez eux, puisqu’il n’y avait plus de place dans les centres d’aide. Il était en train de nettoyer leurs boîtes quand on cogna à la porte. Aisling était partie pour la journée avec Siobhan et Aslander, et Isaiah gardait le fort. Il avait de toute façon eu beaucoup de travail à faire dans son atelier au sous-sol, alors il avait passé la matinée en bas. Il se rendit à la porte d’entrée sans se presser, parce qu’il ne se pressait jamais. Lorsqu’il ouvrit, il vit le visage de sa demi-sœur Ronnie s’illuminer. Et le sien le fut aussi, de surprise de la voir surtout. « Ronnie ! » Lâcha-t-il comme première réaction, tandis que celle de sa demi-sœur était d’aller droit au but en lui demandant si elle pouvait squatter son canapé pour quelques jours. Savait-elle qu’il vivait avec sa copine, la fille de sa copine, le frère de sa copine et deux koalas ? Dans une maison louée à une propriétaire ancienne amie qui avait quitté la ville ? « Euuuh, moi j’y vois pas d’inconvénient, non, en temps normal je te proposerais une vraie chambre mais c’est pas mal plein à craquer ici mais un divan, ça on a. » Le seul divan de la maison, qui était généralement occupé en soirée, mais Isaiah ferait comprendre à Aisling et Aslander que Ronnie était de la famille, et la famille, au sein de leur maison, c’était au fond ce qu’il y avait de plus important. « Je vais bien, je vais bien. Rentre, reste pas là ! Et tiens, donne-moi ça. » Il prit sa guitare et s’écarta pour la laisser rentrer. « Tu peux poser ton sac au salon comme ce sera ta chambre temporaire. » Il la suivit et quand elle fut enfin libérée, il posa les vraies questions : « Notre cher père ne m’a pas appelé pour me dire que tu débarquerais ici. » Dit-il, sans reproche, juste comme une constatation. En même temps, son père avait-il son numéro ? Probablement pas. Quand Isaiah avait pris son envol, il avait un peu coupé les ponts, aussi.