(-18) we like pizza in the morning, we like pizza everyday, we like pizza in the evening, we like pizza any way! (perry)

Conversation suggestion qui n'avait duré que quelques secondes, le temps de s'envoyer des messages permettant de planifier leur rencontre, Gisella et l'inconnu de l'application avaient convenu de se donner rendez-vous dans une chambre d'hôtel louée par les soins de monsieur. Bain à remous, pizza, vin étaient au menu ce soir. Elle avait senti l'urgence, elle qui venait d'essuyer des échecs dans sa vie sentimentale, et qui ne voulait pas les laisser teinter son moral. Il fallait donc dire que cette soirée tombait à point, l'aiderait définitivement à se remettre sur pied. Arrivée à l'hôtel, elle vérifia deux fois le numéro de chambre pour être certaine de ne pas se tromper de porte, pour s'y dirigea. Seulement, une fois devant la porte de la chambre qui serait leur pour toute la nuit, elle attendit avant de toquer, replaçant l'encolure de sa robe pour y mettre sa poitrine bien en évidence, ébouriffant ses cheveux et s'exécuta. Elle l'attendait, Perry, devant la porte, bouteille de rouge dans les mains. Et quand enfin il ouvrit, elle lui sourit. « service aux chambres », fit-elle en hissant un sourire sensuel sur le coin de ses lèvres et en désignant la bouteille de vin du regard. « Vous aviez bien commandé une bouteille de rouge, des bulles et une pizza, tout ça en charmante compagnie ? » L'homme ressemblait bien aux photos du profil, mais elle espérait tout de même de ne pas s'être trompée.

A peine eurent-ils déterminé ce qu’il allait faire, que Perry appela l’hôtel pour réserver une chambre. Il avait appelé le meilleur de la ville, le plus cher et le plus luxueux. A Bowen les hôtels ne sont pas si nombreux alors n’y a pas de palace mais il se contentera de la gamme en dessous. Ses finances ne l’empêchèrent pas de prendre la chambre la plus chère, celle avec la baignoire gigantesque avec les bulles, la vue sur la plage avec la jacuzzi sur la terrasse. Rien n’était trop beau, autant profiter à fond de cette soirée. Il laissa Penny chez ses voisins et anciens colocs, histoire qu’il y ait quelqu’un pour jeter un œil sur elle au cas où, même si elle est relativement indépendante et débrouillarde. Il trouvait ça marrant, lui qui a l’habitude de draguer dans les bars et de finir dans le lit d’inconnus, a donné rendez-vous à une inconnue rencontrée sur une appli, dans un hôtel. Le jeune homme n’est pas franchement habitué à ce genre de situation, c’est la première fois qu’il s’inscrit sur une app de rencontre mais ce n’est pas pour lui déplaire. Une fois qu’il eut fini sa journée de travail, il se rendit directement à l’hôtel pour récupérer les clefs de la chambre et envoyer le numéro à cette charmante inconnue qu’il a hâte de découvrir. Il file rapidement dans la salle de bain pour voir si la journée ne l’a pas complètement décoiffé. Il ouvre un bouton de sa chemise pour avoir l’air un peu moins pdg et plus mec sympa détendu. Il entendit ensuite quelqu’un frapper à la porte. Il ouvrit et ne fit pas déçu. La photo de profil de la jeune femme lui ressemblait bien mais à la voir dans cette robe avec ce décolleté il ne regrettait pas son match. Il répondit à son sourire avant de dire « Oui c’est bien ça. » Il tentait de jouer les gars un peu mystérieux même si ce n’est pas trop son domaine, lui qui est plutôt blague vaseuse et sourire charmeur. Il se décala pour la faire rentrer et attrapa au passage la bouteille et la pizza. La pizza était définitivement la meilleure chose sur terre. « Je propose qu’on la mange sinon elle va me faire de l’œil toute la soirée, ça serait dommage ! » dit-il avec un sourire en coin. « En plus cette chambre possède le coin idéale pour la manger : le bain. Il est gigantesque ! »

Spoiler:

Ils s'étaient donné, par message, un avant-goût de leur soirée, sans passer par mille chemins pour expliquer où ils voulaient que tout ça se termine. Pizza, vin, bain moussant.... Il ne fallait avoir la tête à Papineau pour comprendre où tout ça allait les mener. Et c'était bien comme ça. Direct, du tact au tact, sans flaflas et hypocrisies. Ils se cherchaient, se séduiraient en temps voulu, face à face, avant de laisser leurs corps parler, et c'était bien comme ça. Perry était en charge de l'hôtel alors que Gisella, elle, se chargeait du reste. Une bonne bouteille de vin, une pizza au fromage décadent, la meilleure partie de la pizza, il fallait dire. Arrivée devant la porte, Gisella toqua, laissant son sourire charmeur se poser sur son visage alors qu'elle attendait qu'il vienne lui répondre, lui présentant son butin pour la soirée, les attraits qu'elle avait emportés avec elle. « Alors vous êtes servis », fit-elle en entrant alors qu'il se décalait pour la laisser passer. Tout de suite, il avisa la boite de pizza, proposant de s'y attaquer sous prétexte qu'il ne pourrait y résister trop longtemps. Gisella gloussa. « D'habitude, c'est plutôt de moi qu'on parle comme ça, pas d'un pizza », plaisanta-t-elle. « Mais je suis d'accord, elle me fait déjà de l'oeil, d'ailleurs. Et le bain, c'est le meilleur endroit pour la manger. » Et pour se rapprocher. « Tu me montres le chemin ? », demanda-t-elle, innocente, le suivant jusqu'à la salle de bain où l'eau était déjà prête. « J'espère que t'as pas de problème à ce que j'y aille complètement nue ? J'ai pas pensé à prendre mon maillot de bain! »

La soirée s’annonçait bonne, de la bonne nourriture, de la bonne boisson et de la bonne compagnie, il n’en faut pas plus à Perry. Celui-ci déclare d’ailleurs un peu plus son amour pour les pizzas et la jeune femme lui répond que c’est plutôt d’elle que les gens ont envie quand ils la voient, pas d’une pizza. Il peut bien se séparer en deux mais il croit bien qu’il finirait tout de même à penser à la pizza, son estomac étant plus fort que tout. Elle est sur la même longueur d’onde que lui sur ce sujet là et l’idée du bain pour combler, leurs faims, dans tous les sens du terme, semble lui plaire. Il lui attrape donc la main pour traverser la chambre pour se rendre dans la salle de bain gigantesque et la baignoire de taille aussi importante. Un bain chaud les attend déjà, Perry ayant tout prévu. Il n’y a pas de pétales de roses ou de bougies parce que ce n’est pas son genre, il n’est pas ce genre de gars. Lui il est le genre à manger des pizzas pas à mettre une lumière tamisée pour créer une ambiance romantique. Gisella lui annonce qu’elle n’a pas pris de maillot de bain et qu’elle devra donc prendre ce bain entièrement nue. « Ah dommage, moi j’étais juste venu pour la pizza, ça ne va pas être possible. » dit-il avant de rire, ne pouvant s’empêcher de blaguer. « Je ne comptais pas mettre de maillot de bain non plus et je peux même te débarrasser de tous ces vêtements inutiles ! » Il avait un sourire charmeur aux lèvres alors qu’il récupérait la pizza de main de la jeune femme pour la poser à côté de la baignoire et pouvoir ainsi poser ses mains sur sa robe pour commencer à l’enlever.

hj : pas de soucis

Elle n'en avait strictement rien à faire qu'il n'y avait ni pétales de roses ni bougies dans la salle de bain de l'hôtel pour accompagner leur bain. Si ce n'était pas le genre de Perry, Gisella, elle, n'avait pas tendance à s'attendre à ce genre d'attention alors qu'elle n'était pas émotionnellement impliquée dans la relation. Ils savaient où iraient cette soirée, droit au but, et bien qu'ils ne savaient pas où finiraient leur relation, s'éterniserait-elle ou serait-elle éphémère, elle n'était pas amoureuse. Et même amoureuse, elle n'était pas une romantique finie, fanatique des démonstrations trop fleur bleue des sentiments. Alors tout ça, ça lui allait parfaitement. Lumière tamisée, pizza, deux corps nus dans un bain, la chambre qui leur appartiendrait, c'était tout ce qu'il lui fallait. Perry fit d'ailleurs une blague sur ladite pizza, précisant qu'il n'attendait que ça et non une femme dans sa chambre d'hôtel. Gisella rit avant d'ajouter : « J'ai compris, raffole-toi bien alors. » Elle lui accorda un clin oeil taquin avant de le suivre jusqu'à la salle de bain. Elle désigna l'eau, plaisanta à son tour qu'elle n'avait pas pensé à emporter un maillot de bain. Charmeur, il s'avança près d'elle, la pizza maintenant déposée, il attrapa le haut de la robe pour l'aider à la le retirer. « J'aime bien cette idée », fit-elle sur le même ton que lui, regardant ses gestes alors qu'il laissait tomber le tissu de sa robe qui lui faisait découvrir la lingerie fine qu'elle portait en dessous. Elle se tourna dos à lui, pour éviter de tout lui montrer aussi facilement, se positionnant devant le bain. D'un geste rapide, toujours dos à Perry, Gisella retira son soutif et laisser glisser sa culotte sur ses jambes. Et, langoureusement, elle s'inséra au travers des bulles. Une fois dans l'eau, elle se tourna vers Perry. « Tu viens ? L'eau est bonne, parfaite température. »

Elle ne prit pas mal sa remarque ce qui le rassura un peu. Il ne voulait pas passer la soirée avec une belle femme dénuée d’humour. Perry sait bien qu’il peut être lourd avec ses blagues mais il est comme ça et il a besoin que les gens acceptent aussi cette partie là de lui, même si c’est seulement pour une nuit. Après qu’elle ait accepté qu’il lui retire sa robe, il s’approcha un peu plus d’elle pour tirer sur la fermeture éclair et descendre les bretelles pour que la robe puisse tomber au sol, révélant une lingerie et des formes qui ne laissèrent pas le jeune homme indifférent. Elle se tourna ensuite pour retirer ses sous-vêtements et il ne put voir que ses fesses avant qu’elle ne rentre dans l’eau. Gisella l’invita à la rejoindre. Il retira donc sa chemise, son pantalon ainsi que son caleçon en prenant soin de cacher ses parties intimes. « Pas question que tu en vois plus que moi. » dit-il en riant avant de se glisser dans l’eau à son tour. A présent qu’ils se retrouvaient tous les deux confortablement allongés en face à face, leurs jambes se touchants, ils pouvaient enfin manger la pizza. « Pizza ! » dit-il avant d’ouvrir le carton et d’attraper une part qu’il donna à la demoiselle avant d’en prendre une pour lui. Elle était encore chaude (la pizza) et le fromage bien fondu. « Mmmmh... » dit-il en fermant les yeux pour savourer tout le gras de cette nourriture qu’il affectionne tant. Il se dit qu’il devrait davantage manger de pizzas dans sa baignoire mais ça n’aurait sans doute pas la même saveur seul chez lui.

Cette soirée se voulait légère. Pas de complications à l'horizon. L'humour était une bien bonne façon de l'envisager. Pizza, vin, bulles dans un bain chaud, un homme séduisant, qu'est-ce que la belle Italienne pouvait rêver de mieux ? Alors, oui, elle acceptait ses blagues, comme elles venaient, et ça lui faisait un bien fou. Après l'avoir suivi dans la salle de bain, Perry s'était avancé vers elle pour entreprendre de lui retirer les morceaux de tissus qui créaient une barrière entre eux. Perry laissa tomber la robe de la belle sur le sol et elle se tourna pour ne lui faire cadeau qu'une vue sur ses fesses avant d'entrer dans l'eau moussante. Elle était loin de la pudeur, Gisella. Et, pourtant, elle avait envie de se laisser désirer un peu, de faire monter le mystère et l'envie plutôt que de s'abandonner trop rapidement l'un à l'autre. Son corps immergé dans les bulles, elle s'accouda au bord de la baignoire pour inviter Perry à la rejoindre, lui qui joua le même jeu qu'elle, ne lui laissant pas le plaisir d'admirer son corps. Gisella souffla un gloussement avant de porter son regard sur le torse découpé de l'homme. « Ce que je vois me convient », fit-elle en souriant alors qu'il s'installait face à elle et qu'elle allongeait ses jambes, le frôlant au passage. Perry initia alors le « manger de pizza », passant une pointe à la sicilienne qui ne manqua pas à mordre dedans. « Mmmmm », acquiesça-t-elle à son tour, alors qu'un morceau de fromage de détachait de sa part pour tomber sur le haut de sa poitrine. Elle sourit à Perry en désignant ses seins. « Tu t'en occupes ? », demanda-t-elle avec une voix sulfureuse, le regard de braise.

Un sourire charmeur étira les lèvres du jeune homme quand Gisella lui indiqua que l’aperçu qu’il lui donnait lui plaisait. Il faut dire que même si Perry est du genre flemmard, il s’est mis à la musculation il y a quelques années et pratique toujours régulièrement. En plus de ça il est du genre à ne pas grossir plus que ça alors qu’il mange absolument pas équilibré. Enfin le midi il essaie des trucs style salade quinoa au boulot mais ce n’est clairement pas ce qu’il préfère. Il s’assit donc dans le bain, leurs corps recouverts par la mousse, laissant un peu de suspense. Il entreprit de commencer à manger la pizza alors que son corps réclamait de la nourriture. Lorsqu’il eut fini sa première part, la demoiselle fit tomber un morceau de fromage sur sa poitrine et elle lui demanda de s’en charger. Il ne fallait pas lui dire deux fois. Il glissa donc vers elle, passant au dessus de son corps. Il était impossible qu’il ne la touche pas s’il ne voulait pas sortir de l’eau alors il laissait sa torse glisser contre le ventre de la jeune femme. Il plaça ensuite sa tête juste au dessus du morceau de fromage qu’il attrapa avec sa langue, touchant au passage la poitrine de la demoiselle avec celle-ci. Il le regarda ensuite « Je veux manger tous mes morceaux de fromage comme ça maintenant. » Il remonta ensuite vers elle pour croquer dans sa part de pizza et lui voler un morceau, le regard malicieux. Il tendit le bras pour chercher une part à l’aveugle dans la boîte et il croqua dedans, toujours en la regardant, leurs corps se touchants sans pudeur.

Si Perry pouvait profiter d'un métabolisme qui ne lui faisait pas gagner un seul kilo, Gisella, elle, devait faire attention à sa ligne. Ses origines italiennes lui donnaient du fil à retordre, voulaient faire pousser ses fesses et son ventre un peu plus que ce qu'elle appréciait pour sa silhouette. Elle s'entrainait, tous les jours, dans le but de garder sa finesse. Et l'une de ses gâteries fétiches, l'une de ses échappatoires sur son régime alimentaire strictes, parce que le quinoa, c'était plutôt son truc, c'était de la pizza. De la pizza bien grasse. Grasse, dégoulinante de fromage, et, surtout, plusieurs pointes. Et donc, ce soir, ce serait un régal, encore plus puisqu'elle pouvait en manger dans la baignoire d'un hôtel luxueux avec un mec franchement bien foutu, nu, à ses côtés. Quoi demander de mieux ? Perry lui tendit la première part dans laquelle elle croqua avec vigueur, juste avant qu'un morceau de fromage décida d'aller se loger à la naissance de sa poitrine. Elle aurait très bien pu le retirer d'un mouvement rapide et continuer à déguster sa pointe chaude, mais elle avait plutôt une idée derrière la tête, demandant à Perry s'il voulait s'en charger, le regard plein de sous-entendus. Évidemment, il comprit son stratagème, s'avança vers elle pour la dominer de son corps qui se frôlait à celui de l'Italienne, leurs intimités qui se chatouillaient au passage, alors qu'il usait de sa langue pour départir la brune de cet invité disgracieux. Elle ferma les yeux à ce contact, souriant du coin des lèvres, sa chair qui se hérissait, et ne les ouvrit à nouveau que lorsque Perry lui avoua qu'il voulait, à présent, manger tous ses morceaux de fromages de la sorte. Elle rit mélodieusement avant d'ajouter : « Tu recommences quand tu veux », les yeux fiévreux. Perry croqua sans remords dans la part de la brune, elle le regarda faire avec envie, leurs corps qui étaient encore dangereusement trop près. « J'ai faim, ça ne m'a pas rassasié », confia-t-elle en avançant son visage près de celui de l'homme. « Pas toi ? »

Il se demanda pourquoi il n’avait pas pensé plus tôt à faire ce genre de choses. Inviter quelqu’un pour manger une pizza dans un bain chaud et ensuite poursuivre vers des activités bien moins chastes. La nourriture et le sexe sont deux choses qu’il affectionne énormément, le mélange des deux ne pouvait donc être que parfait. Elle rentrait dans son jeu et Perry aimait ça. Il voulait juste l’allonger par terre et disposer de petits morceaux de pizzas partout sur elle pour goûter à la fois à son corps et à la pizza. Ça ne paraît sans doute pas très excitant comme ça mais pour lui, il n’y a pas mieux. Mais pour l’instant il préférait rester dans le bain et profiter de la mousse qui les entourait et de l’eau qui crée des sensations bien différentes de celles de la terre ferme. Entendre la voix de la jeune femme lui donne envie d’abandonner sa part de pizza pour passer à autre chose et la sentir un peu plus contre lui. Il prend une dernière bouchée qu’il avale rapidement avant de poser sa part sur le rebord de la baignoire. Dans un geste un peu brusque il s’empare de ses lèvres et une partie de l’eau de la baignoire se déverse sur le sol mais ce n’est pas pour le préoccuper. « J’ai faim de toi. » dit-il en sentant son envie monter, la pizza n’étant plus vraiment sa priorité. Ils pourront toujours la réchauffer plus tard, la manger froide ou commander autre chose. Il se pressa un peu plus contre elle, sentant tout son corps contre le sien.

Faim de lui, c'est ce qu'elle avait. Ce premier rapprochement, langue sur sa peau, qu'elle avait invité à venir se loger sur sa poitrine, n'avait fait qu'attiser le feu de leurs désirs. On ne parlait plus de pizza, maintenant, bien que le mélange était délicieux. Pizza et sexe, quoi de mieux ? Mais alors qu'ils avaient initié les premiers pas, elle en voulait plus encore. Plus de cette langue, plus de ce corps la dominant de toute sa stature, plus de ces pulsions qu'il créait dans son bas ventre que par le produit de sa peau qui frôlait la sienne. Visage près du sien, elle posait un regard brûlant sur Perry, son souffle qui caressait la peau de l'homme, alors qu'il s'empara de ses lèvres avec fougue, décrochant un gémissement de plaisir de la part de la brune qui répondait avec ardeur à leur échange, corps qui se pressaient l'un contre l'autre davantage, ne laissant plus aucune barrière entre leurs intimités. Leur fougue avait fait déverser de l'eau sur le parquet de la salle de bain, mais rien n'était important, c'était bien l'avantage d'être à l'hôtel. Tout ça, ils n'avaient pas à y penser. La femme de ménage s'en chargerait. Quand finalement Perry et elle finirent par se séparer, reprenant chacun leur souffle, il parla la même langue qu'elle, osant lui confier que c'était d'elle qu'il avait faim. Elle posa un regard espiègle sur lui, souriant en lui murmurant : « alors, mange-moi » avant de venir reposer ses lèvres contre le cou de son amant, ses mains agiles qui glissèrent contre la peau de l'homme pour venir agripper son sexe sous l'eau qu'elle commença à exciter davantage, ses lèvres remontant près des oreilles de Perry pour lui murmurer de doux halètements.

Il n’avait pas fallut longtemps pour que la pizza soit relayée au second plan et que le reste prenne le dessus. Perry ne se préoccupait plus vraiment du fromage coulant sur la sauce tomate et les pepperonis dégoulinants de graisse. Non à présent, ce qui l’intéressait ne se mangeait pas vraiment, en tout cas pas au sens premier. Leur premier baiser échangé, intense, passionné, fit monter son envie d’un cran. Un sourire en coin apparu sur ses lèvres alors qu’elle lui disait qu’il pouvait la manger. Les lèvres de la jeune femme prirent alors place sur son cou avant qu’il ne sente ses mains glisser le long de son torse pour finalement atteindre une partie bien plus sensible de son anatomie. Un gémissement sortie alors de sa bouche tandis que les sensations qu’elle lui procurait faisait monter dangereusement la température de l’eau. Il glissa à son tour ses lèvres contre son cou, le caressant, le mordillant, le léchant, le suçant par moment. Il finit descendre une de ses mains sur la poitrine de la belle italienne, la caressant un instant avant de descendre plus bas encore, caressant l’extérieur de son intimité avant d’y plonger deux doigts, accordant son rythme sur celui de la jeune femme. « On fait ce que tu veux. » lui glissa-t-il alors à l’oreille, mordillant celle-ci au passage. Il la laissait guider, dominer, lui montrer ce qu’elle voulait. Perry aime accomplir les désirs des gens et se plier à leurs exigences. Il aime les voir satisfaits et comblés. Ce n’est pas le genre de gars dominateur qui ne pense qu’à lui et qui veut que les gens soient à lui.

La pizza encore chaude n'avait pas eu le temps de se tempérer que Perry et Gisella succombaient déjà l'un à l'autre commençant par une langue sur la poitrine de la brune, finissant par des mouvements de va-et-vient soutenus sur le membre de l'homme, lui dérobant au passage un gémissement qui fit sourire la brune. Elle vivait pour ses soupirs, à l'instant. Pour sa bouche entre ouverte, pour ses yeux à demi-clos et la contraction de son visage sous les sensations qu'elle lui créait. Elle vivait pour l'entendre la supplier de lui en donner encore plus, d'augmenter la cadence, ou de ralentir le rythme pour profiter encore plus longtemps de ses douces caresses. Perry prit les choses en main à son tour, venant trouver le cou de sa maitresse, la martelant de baisers brulants avant de glisser en elle deux doigts rebelles, explorateurs, venant arracher un gémissement aigu de la part de l'Italienne, ne cachant pas le plaisir qu'il lui procréait. Pourquoi se retenir, pourquoi se faire discrète, quand ils se trouvaient tous les deux dans une intimité isolée et insonorisée. Gisella appuya sa tête contre le bord du bain, fermant les yeux, profitant du doigter de Perry dans son entre qui venait chatouiller les parois de son vagin tout en ne le lâchant pas, continuant ses caresses, se donnant tous les deux, mutuellement, du plaisir charnel. Ils restèrent ainsi quelques minutes, le temps que Gisella se tortille d'envie contre les doigts de Perry, augmentant ses cris de plaisir au passage, presque au bord de l'orgasme qu'elle repoussait pour faire durer l'osmose plus longtemps, pour profiter sans pause de lui. « T'as un préservatif ? », demanda-t-elle en remontant vers les lèvres de Perry, en les léchant avant de venir les embrasser à nouveau, terminant le baiser en une morsure. « J'ai trop envie de toi, Perry », souffla-t-elle, reprenant possession de son pénis hérissé pour elle.

Il aime sentir Gisella bouger sous lui, tandis que ses doigts explorent son intimité. Il cherche les zones qui lui provoquent le plus de plaisir, les choses qu’elle préfère. Il aime découvrir ce que son ou sa partenaire d’une nuit préfère et lui donner ce qu’elle attend, ce qu’elle préfère. Il se sent un peu comme un aventurier en quête du plaisir ultime. Il titille toutes les parties de son intimité, changeant de rythme, de mouvement, de zone. Beaucoup de gens pensent que ce n’est pas compliqué, qu’il suffit juste de faire le même mouvement pour que ça plaise à tout le monde mais ce n’est pas le cas. Avec toute l’expérience qu’il a accumulé, Perry sait y faire, il connaît pas mal de techniques et arrive même parfois à faire découvrir des choses à ses partenaires sur leur propre plaisir. S’il aime donner, il aime aussi recevoir et il ne peut pas dire que sa partenaire soit mal-habile avec ses mains, bien au contraire. Il en profite également pour l’embrasser, la mordiller, à différents endroits tandis que son autre main vient se fixer sur l’un de ses seins pour venir l’explorer. Ils continuent ainsi jusqu’à ce qu’ils sentent qu’ils ne puissent plus résister à l’envie d’en avoir plus et de finir ce qu’ils ont commencé d’une autre manière. Elle lui demande s’il a un préservatif. Il laisse ses mains quitter ce qu’elles étaient en train de faire pour s’appuyer contre la baignoire. « Bien sûr. » dit-il entre deux souffles. Ce n’est peut-être pas un gars responsable mais avec ça il fait gaffe, il a bien retenu ses cours. Même si là où il allait à l’école l’ambiance n’était pas vraiment à apprendre aux ados comment faire l’amour, c’était plutôt : préservez-vous avant le mariage. Enfin, ce n’est pas le débat actuellement. Il ne peut plus vraiment lui résister actuellement alors il ne va pas dire non. « Je reviens dans trente secondes. » dit-il un sourire aux lèvres. Il se lève donc de la baignoire, n’en ayant plus rien à faire qu’elle le voit tout nu à présent, il était même plutôt fier. Il récupéra son pantalon pour y trouver son portefeuille, lequel contient non pas un mais plusieurs préservatifs. Il en attrape un dont il déchire l’emballage. Il prend soin de sécher ses parties intimes pour bien le mettre et revient dans la baignoire. Il faut vraiment qu’il investisse dans une baignoire de cette taille, c’est bien plus pratique lorsqu’il s’agit de la partager avec quelqu’un, il y a suffisamment de place pour ne pas qu’ils soient trop serrés et que ça ne soit pas agréable. « Tu m’dis si tout va bien. » dit-il en la regardant avant de reprendre là où ils s’étaient arrêtés. Il sait que parfois, l’eau n’aide pas à rendre le moment agréable et que cela peut même être douloureux et ce n’est pas vraiment ce qu’il a envie pour elle. Perry s’approche de la jeune femme, l’embrassant avant d’entre-ouvrir délicatement ses cuisses pour venir s’y glisser en douceur.

Les mains agiles de Perry arpentent le corps de l'Italienne jusqu'à lui extirper des gémissements de plaisir mêlés à sa respiration saccadée. En elle, il a inséré deux doigts qu'il utilise pour chercher ses zones les plus sensibles, pour procurer un plaisir indéniable à sa partenaire qui ondule contre sa main, tantôt bouche entre-ouverte, tantôt lèvre mordillée, tantôt tête vers l'arrière. Elle ne se retient plus pour exprimer son plaisir, gémissements qui se sont amplifiés au même titre que son plaisir est grandissant, presque insoutenable. Gisella, elle, caresse le membre de son partenaire de mouvements d'abord lents, doux, tendres, avant d'augmenter la cadence au rythme de son envie de lui qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Elle est contrôler par cette pulsion, celle d'assouvir leurs besoins, laissant un soupir plus vocal s'échapper quand il atteint une zone érogène, quand il la fait frémir jusqu'au point de non-retour alors que l'autre main de l'homme s'est réfugiée contre son sein, tant qu'elle arrête ses propres mouvements un instant pour profiter des sensations qu'il lui créer avant de reprendre en lui soufflant qu'à présent, elle avait trop envie de lui pour se satisfaire seulement de leurs mains. Il rompt la proximité qu'ils avaient, lui assure qu'il reviendra vite, se lève pour lui offrir une vue contre-plongeante sur son membre bien dressé alors qu'il s'extirpe de la baignoire et qu'il retrouve son pantalon pour y récupérer leur sécurité. Et lorsqu'il revient vers elle, l'eau de la baignoire qui remonte sur leurs corps, Perry reprend d'assaut ce corps qu'il avait délaissé. Gisella hoche la tête à sa demande, mais qu'une envie l'envahi, celle qu'il la prenne, qu'il lui fasse l'amour, là, maintenant, assez attendu. Et c'est ce qu'il fit, laissant son membre dur entrer en elle dans un mouvement doux, accrochant un cri de désir au passage chez la belle brune qui resserra ses jambes autour de la taille de son partenaire pour lui permettre d'aller plus loin, plus profondément en elle. Elle tente de guider le rythme de ses va-et-vient, ondulant son bassin contre celui de Perry, tente de lui faire comprendre à quel point il lui fait du bien. Tête repoussée vers l'arrière, elle halète de plaisir, agrippe les cheveux de l'homme pour venir loger ses lèvres contre les siennes avant de lui murmurer, remontant à son oreille : « J'ai envie de te faire plaisir », cherchant à savoir ce qu'il attend d'elle, ce qui pourrait le satisfaire.

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