| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 17 Avr - 9:50 | |
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- Charlie a écrit:
- on s'retrouve chez moi ? (à la maison) j'dois passer prendre un truc et après on va manger ensemble, d'acc ?
- Ariel a écrit:
- c'est un OUI , par contre, dépêche, j'ai la dalle.
J'glisse mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. J'file à la salle de bain, j'passe un coup de brosse dans mes cheveux, un peu de laque, un peu de déo pour pas sentir le vieux foin et un brossage de dent. Roh, ca va, j'fais quelques efforts quand même. Après, j'suis pas à mon max non plus hein! J'ai juste rendez vous avec Charlie, on va manger en ville et on va traîner ensemble, pas besoin d'être apprêter comme à un défilé de chez Fendi. Tu vas jamais à des défilés Fendi Ariel, qu'est ce que tu racontes ? J'prends la direction de la maison de Charlie. Enfin, la maison dans laquelle elle a grandi avec ses sœurs et son frère. La maison dans laquelle il y a toujours une effervescence, où ça vit et où ça bouge. Pas étonnant que Charlie déborde autant d'énergie, elle a vécu dans un bouillon de vie. Faut dire qu'ils ont pas eu une existence facile. Cette maison, je la connais, je la connais bien même, j'y ai passé du temps, mais maintenant que Charlie a son appartement, j'y suis bien moins souvent c'est sur. J'arrive devant l'entrée, il n'y a pas de voiture mais j'ignore si Charlie est venue à pied ou non. J'consulte mon téléphone, pas de nouvelles. Elle doit être à l'intérieur. J'frappe et j'attends. J'ai un grand sourire, comme d'habitude, je souris simplement à l'idée de voir ma meilleure amie. Elle est un peu fatigante mais bordel qu'est ce que je l'aime. J'entends de l'agitation derrière la porte, le verrou s'ouvre et j'm'apprête à lancer une connerie à Charlie. Mais mon sourire et ma bonne humeur me quitte instantanément. Mon regard se pose sur Abby. La petite sœur de Charlie. C'est pas qu'on s'aime pas, c'est juste qu'il existe absolument aucun feeling entre nous. Elle a du le voir d'ailleurs, ce sourire qui s'évanoui sur mon visage. "Abby .. t'es pas à la bibliothèque aujourd'hui?" Quand Abby est là, l'emmerder devient ma passion numéro un. Ca a toujours été comme ça entre nous. On peut difficilement s'encadrer.
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| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 17 Avr - 10:23 | |
| Après une journée de cours un peu compliqué, tu es contente d'être enfin à la maison. D'autant plus que tu es seule. Non pas que ta famille te tape sur le système loin de là. Mais toi, tu es quelqu'un de solitaire et c'est pour ça que tu cherches un appartement tranquille pour toi mais tu ne leur en a pas encore parlé. La foule de l'université ne te met pas à l'aise, tu aimerais parfois être une petite souris et être oublié. Du coup, les rares moments ou tu peux enfin être seule, tu essayes d'en profiter un maximum. Alors que tu t'apprêtais à te poser dans le lit pour lire un livre, ton repos fut de courte durée puisqu'on frappait à la porte. Tu soupiras en te dirigeant vers l'entrée. Tu te demandais bien qui ça pouvait être, peut être une de tes sœurs ayant oublié ses clés, mais tu avais un doute. Tu fis une tête de dépité quand tu te rendis compte de qui c'était. Ariel, j'suis encore chez moi il me semble. dis-tu en soupirant. Tu veux quoi ? Charlie est pas là et toi t'habites ailleurs. rajoutas-tu assez sèchement en t'apprêtant à fermer la porte. Techniquement tu n'avais rien contre lui, mais il t'insupportait. C'était l'exemple même de personne qui te sortais par tout les trous. Arrogant, qui se croit au dessus de tout et de tout le monde et qui ne fou pas grand chose de sa vie. C'était de cette façon que tu le voyais et tu te demandais bien ce que Charlie pouvait lui trouver, même en temps qu'ami. D'autant plus qu'elle était une jeune femme brillante mais peut être pas dans son choix d'ami. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 17 Avr - 11:28 | |
| Très sincèrement, la présence d'Abby me crispe. Elle a rien de fun cette nana, tout le temps à tirer la gueule, assez hautaine, franchement, ça match pas. J'comprends pas comment elle peut être aussi différente de Charlie. De toute façon, ça n'a jamais marché entre nous, elle est rabas-joie, tout le temps avec ses bouquins, sa réussite. Insupportable. Elle aime pas que j'foute rien de mes journées, que j'bosse pas, que j'traîne avec sa sœur. Depuis toujours on s'envoie des crasses au visage, on s'pique avec nos mots et finalement, moi j'me suis pris au jeu. J'crois que de nous deux, c'est surtout elle qui peut pas m'encadrer et moi, en bon je-m'en-foustiste professionnel, j'crois que j'prends un malin plaisir à la saouler. J'crois que son visage est encore plus expressif que le mien lorsqu'elle plante son regard dans le mien. Elle tade pas à répondre à ma petite remarque désagréable, la voir parler si sèchement avec son air très sérieux, ça me fait sourire. Elle tarde pas à me renvoyer dans mon camp, genre blablabla, Charlie est pas là, rentre chez toi blablabla. Elle s'apprête à fermer la porte mais j'passe juste ma tête à l'intérieur et j'me rapproche d'elle. "Cache ta joie Abby, tu vas passer un peu de temps avec une personne extraordinaire, à savoir moi." J'souris, puis j'passe par l'encadrement de la porte et j'me mets à sa hauteur. "Ton adorable sœur, qui est, soit dis en passant, ton antonyme parfait, m'a dit de passer ici et de l'attendre sagement." J'souris, je jubile de savoir qu'elle est coincée avec moi. J'referme la porte et j'cale mon épaule contre le mur de l'entrée, me plantant devant Abby. "Tu m'proposes pas un truc à boire?" J'sais bien que mon impertinence l'agace et je m'en amuse. Mais j'espère juste que Charlie va pas trop traîner parce que sa présence m'étouffe un peu quand même.. J'veux bien être drôle trois minutes et perdre un peu de temps pour faire chier Abby, mais ça doit pas durer trop longtemps quand même. Faut pas déconner. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 17 Avr - 12:55 | |
| C'est pas vraiment que tu ne pouvais pas l'encadrer. Enfin, peut être un peu. Simplement tu ne pouvais pas faire un pas vers ta soeur sans qu'il soit là. Un peu comme un parasite, par définition, il pourrait être le ver solitaire à Charlie, à condition qu'elle en est un, évidemment. Tu grimaces quand il passe quand même la porte. Tu avais un peu de mal à comprendre pourquoi elle s'obstinait à passer du temps ici avec lui maintenant qu'elle avait sa colocation. Tu aurais aimé qu'elle le fasse plus subir aux autres qu'à toi mais c'était comme ça. Tu es tout sauf la définition d'extraordinaire. dis-tu en soupirant et en refermant la porte derrière lui. Tu soupires en l'évitant pour t'avancer dans le salon. Tu poses ton cul sur le canapé et tu taches de pas foutre le feu à la maison, j'avais pas prévu de faire du babysitting. dis-tu peut être un peu trop de façon autoritaire sur le coup. Pour le coup, tu détestais Charlie de te faire ça, qu'elle voit son pote c'était une chose mais de le faire venir en avance tout seul c'était un comble. Un truc à boire ? dis-tu en riant ironiquement. Tu lèves ton cul, petite sirène, j'crois que tu sais ou ça se trouve. dis-tu en soupirant te mettant dos à lui. Malgré toi, t'avais un petit sourire sur les lèvres parce que ça t'amusais aussi, ça t'occupais du moins. Mais ça, tu ne lui dirais pas, ça ferais bien trop plaisir à son égo. Après tout, tu n'allais quand même pas le servir, il ne manquait plus que ça. Tu t'adossas contre le bar de la cuisine, surveillant les mouvements du parasite qui avait fait éruption chez toi. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Sam 18 Avr - 9:15 | |
| Au fond, j'en voulais un peu à Charlie, elle savait bien qu'on pouvait pas se piffrer avec miss Bouquin, et elle aurait pu faire un effort pour arriver à l'heure, ou du moins prendre large pour m'éviter cet affrontement. Bon, on allait pas non plus se mettre à se taper dessus mais il venait, indéniablement, de débuter une bataille verbale et seule l'arrivée de Charlie mettrait à terme à ce combat. J'm'étais déjà fait un plaisir de montrer à Abby qu'elle était coincée avec moi. Elle me faisait tellement pas confiance que j'savais qu'elle ne me laisserait pas seul. Comme si j'étais un gamin inconscient. Elle avait pas tord. Elle me somme de m'asseoir dans le canapé et de ne pas bouger. Son ton est ferme. J'bouge pas d'un poil, j'vais pas lui obéir non plus. Un sourire malicieux s'affiche sur mon visage. "Dis donc Abby .. qu'elle autorité, tu te sens obligé d'hausser le ton pour garder le contrôle?" Mes mots avait été prononcés avec une belle ironie, Abby détestait mon côté je-m'en-foutiste. J'adorais sous entendre que j'lui faisais perdre la tête, comme si sa haine envers moi était véritablement de l'attirance. J'savais bien que c'était tout sauf vrai et que ça l'énervait donc ça me suffisait. "Oh Abby, te sens pas obligée d'être aussi véhémente avec moi, je sais que j'te fais de l'effet, être méchante avec moi, c'est pas la solution." J'souris, très content des conneries que je viens de sortir. Je rajoute tout de même une petite touche de poésie : "et la petite sirène elle t'emmerde." J'me déplace vers la cuisine, faut dire que j'connais cet endroit par cœur. J'ouvre le frigo et j'sors une bouteille de jus d'orange. J'sors deux verres que je remplis aussitôt de jus. J'pose mon regard sur Abby. "Pour vous, madame la rabat-joie." J'souris, puis j'me pose dans le canapé, dans le genre sans gène, on fait pas mieux. quand Abby est là, j'me transforme en gros lourd. J'adore. J'm'affale dans le canapé et j'pose mon regard sur Abby. J'la regarde intensément en plissant des yeux. "T'es pas si moche que ça finalement, quand on te regarde bien." Alors là, c'était juste pour la faire chier et j'étais, encore une fois, ravi de ma connerie. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Sam 18 Avr - 10:33 | |
| Tu ne saurais pas réellement dire pourquoi sa présence t'insupporte autant. C'est vrai qu'il est l'opposé de tes valeurs mais souvent Charlie t'as demandé de faire un effort et d'être plus tolérante avec lui et Billie aussi d'ailleurs, tu ne comprenais pas ce que les deux lui trouvais. C'est bête mais, le fait d'avoir été harcelé ça n'aide pas à être tolérant avec les gens. Bien sur, il n'avait rien fait, mais tu n'arrivais pas à faire autrement. D'autant plus qu'il ne te facilitait pas la tâche, ce mec était une vrai tête à claque. Tu hausses les sourcils. Je me sens obligé d'hausser le ton parce que t'es tellement con que quand on te parle autrement tu comprends pas. dis-tu en haussant les épaules. Cependant, face à sa seconde réflexion tu ne pu t'empêcher de rire. Excuse moi mais, tu me feras de l'effet le jour ou tu seras mature, notons que c'est n'est pas prêt d'arriver et que tu auras refait ta tête à la limite. Tu levas les yeux au ciel devant sa superbe répartie alors qu'il prend ses aises et se sert dans le frigo. En même temps tu n'avais pas voulu le servir, donc tu ne pouvais rien dire sur le coup. Tu secouas négativement la tête. J'aime pas le jus d'orange. dis-tu aussi têtue qu'une gamine. C'était entièrement faux, mais il était hors de question que tu acceptes un truc de lui, même si ça venait de ton propre frigo. Jamais tu fermes ta bouche ? demandas-tu exaspéré par ses propos. En temps normal, un compliment t'aurais probablement fait rougir, mais venant de lui c'était juste blasant. Elle arrive quand Charlie ? Parce que tu pollues mon air. lui dis-tu, agacé. Au moins, on ne pouvait pas vous reprocher d'être hypocrite entre vous, c'était peut être la seule chose de positive d'ailleurs. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Lun 20 Avr - 6:02 | |
| Abby et moi, c'était juste pas possible. Elle m'agaçait tellement, elle s'prenait pour le nombril du monde, avec ses connaissances, ses livres et son air condescendant. S'il y avait bien une chose que je n'aimais pas chez quelqu'un, c'était le sentiment de supériorité, et Abby puait la confiance. J'crois que nos personnalités étaient tellement antinomiques qu'on était fait pour se détester. Impossible d'être aimable, impossible d'être sincère. J'crois que, finalement, on en était arrivé à un point où on ne cherchait même plus à s'écouter, on se détestait par principe, chacun était dans son rôle et on s'envoyait du sale sans réfléchir. J'la regardais avec des grands yeux. Elle était déchaînée c'est pas possible! Là ça devenait très intéressant. "Nan mais t'as bouffé quoi ce matin ? Tu te crois plus maline parce que t'as lu plus de bouquin qu'moi ? Redescend ma petite, la vie elle s'vit, elle s'lit pas." Je supportais pas qu'elle me traite de con et qu'elle suppose que j'étais un incompétent. Je voulais bien faire mon rigolo deux minutes, mais j'pouvais moi aussi me mettre à mordre. J'réfléchissais à ce qu'elle disait, la question de la maturité et tout. Elle voulait un "mec mature". "Ecoute Abby, si tu préfères te taper des papys c'est ton choix, moi j'dis juste qu'un mec comme moi, c'est c'qu'il te faut, ça t’enlèverais le balais que t'as là où j'pense." J'la trouvais tellement ennuyante comme nana. Elle rétorque qu'elle aime pas le jus d'orange. J'repose le verre. Je sais qu'elle a dit ça juste pour m'emmerder. Mais bon, j'passe outre et j'me pose sur le canapé. J'souris en entendant sa réponse. En fait, on dirait deux gamins. Elle veut que j'me taise? Je vais faire l'exact inverse. "C'est très rare que j'me taise en fait, c'est vraiment dommage Abby tu sais, parce que quand on m'écoute bien, j'dis des choses très pertinentes. Alors bien évidemment, dans un premier temps, mon air un peu gesticulant peu agacer, mais quand tu prêtes une attention particulière, tu peux te rendre compte que j'ai de bonnes idées. Et puis tu ne peux pas sans cesse me remballer, tu seras un jour contrainte de reconnaître que je te plais énormément et que toute la haine que tu déverses sur moi constamment n'est simplement qu'une armure pour te protéger de l'amour que tu ressens pour moi. On m'la fait pas à moi. Et tu devrais pas avoir tout le temps le visage fermer comme ça, tes sourcils froncés là, à force tu vas avoir des rides. Alors j't'ai dis que t'étais pas si moche mais c'est pas une raison pour te couvrir de rides d'ici quelques années. Fais gaffe franchement." En vrai, je ne savais même pas ce que j'avais dit. J'avais juste parler le plus possible juste pour la saouler. Et il faut dire que j'étais un spécialiste dans le blabla et le monologue interminable. J'aurais pu continuer encore des heures, mais j'me suis auto-saoulé au bout d'une moment. J'bois un peu de jus d'orange et je hausse les épaules à la question d'Abby. "Elle arrivera quand elle arrivera. T'es pas obligé d'me coller aux basques hein, va vivre ta vie, je t'en pris!" Elle croit que j'vais faire quoi sans déconner? |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Lun 20 Avr - 7:20 | |
| Tu étais loin d'avoir confiance en toi et tu te sentais toujours obligé d'être sur la défensive avec lui parce qu'il était toujours entrain de t'emmerder et de te rendre folle. Il se croyait au dessus de tout le monde et tu détestais ça. Au final, c'est plutôt marrant parce que vos avis respectifs ne sont pas si différent si seulement tu prenais le temps de le connaître. Mais tu n'en avais aucune envie, tu étais lassé, blasé de sa présence et de ses remarques qui ne volaient pas haut. Tu ne pu t'empêcher de rire. J'dis juste ça parce que t'es toujours con avec moi, mais maintenant que tu le dis, tu l'es peut être dans ce sens là aussi, y'a que la vérité qui blesse. dis-tu l'air boudeuse. En même temps tu le pensais aussi, tu ne comprenais pas qu'il ne fasse strictement rien de sa vie. Tu la vivais ta vie, à ta façon, tu n'avais pas besoin de sortir, de te bourrée la gueule et de te retourner la tête pour ça. Tu vivais ta vie à travers les livres, à travers l'écriture et tant pis si on te trouvait trop rabat-joie pour cette raison. Un mec comme toi ? demandas-tu en riant ironiquement en reprenant ses mots. Tu veux dire un mec arrogant qui a besoin de blesser les autres pour vivre et qui ne se sent exister qu'en collant ses potes parce qu'il n'a pas assez confiance en lui pour faire quelque chose de bien pour une fois dans sa vie ? Très peu pour moi. dis-tu en croisant les bras. Il commençait vraiment à te sortir par les yeux et si tu étais à la base quelqu'un de gentil et de timide, tu n'avais pas ta langue dans ta poche en revanche. Tu étais peut être même un peu trop franche, sans filtres. Tu levas les yeux aux ciel, devant son monologue qui avait tellement peu d'intérêt à tes yeux. C'est bon t'as finis ? Non parce que c'est plus du doliprane que je vais avoir besoin à ce stade là. dis-tu en soupirant. Tu vois, t'es tellement complexé par ta petite personne que quand tu ne plais pas à quelqu'un tu te vexes comme un enfant. Désolée, si tu as mes sœurs dans ta poche moi ça ne sera jamais le cas et jamais je ne me rabaisserais à ressentir des choses pour quelqu'un comme toi. Y'a qu'avec toi que j'fais la gueule, que j'souris pas tu sais parce que t'es pas drôle, ta présence me donnes de l'urticaire et je vois pas ce que ça peut te foutre en fait si je finis avec des rides ou non. Je déverse ma haine comme tu le dis, parce que c'est toi qui a commencé, tu me casses les ovaires, putain. dis-tu en fronçant les sourcils. Tu crois que je vais te laisser tout seul ici chez moi ? T'es pas chez ta grand mère là hein, c'est pas la fête. Mais au fond il avait raison et tu avais grandement besoin de ne plus voir sa tête. Tu te dirigeas alors vers ta chambre pour te essayer de te réfugier avec ton journal, maintenant qu'il t'avais bien contrarié. Pour qui il se prenait après tout ? Tu étais chez toi, Charlie n'habitait même plus ici et tu n'avais pas demandé à ce qu'il soit présent. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Mar 21 Avr - 12:05 | |
| Mais comment elle m'énerve la Meers là ! Sans déconner, elle me gonfle tellement que j'suis à la limite de me barrer et de donner rendez-vous à Charlie ailleurs. Elle est vraiment un condensé de ce que je ne supporte pas. La madame-je-sais-tout de première catégorie, avec son air pincé. J'vais m'la farcir encore si longtemps ? Si Charlie ne passe pas le pas de la porte dans deux minutes, j'fais un massacre. On s'est lancé dans une joute verbale sans merci, et ça monte très vite et très loin. J'crois qu'on est à la limite de déclencher une guerre diplomatique tellement on s'déteste. "Très clairement Abby, c'est un honneur d'être un con à tes yeux, ça veut dire que j'suis à l'opposé de ce que tu es, et c'est réellement un compliment. Plutôt crevé que d'être un intello qui trouve grâce à tes yeux de petite sainte-ni-touche." On m'arrête plus et plus j'entends sa voix d'arrogante, moins j'ai envie d'la fermer. J'hausse les sourcils en écoutant ses conneries. C'est moi l'arrogant dans l'histoire, j'ai envie d'exploser de rire en l'écoutant. "Tu sais Abby, il n'y a bien que toi qui peut pas m'encadrer ici, alors remet toi en question. T'aime juste pas les personnes qui l'ouvre un peu et qui ose te défier un minimum. Et j'fais des choses très bien, tout se calcul pas en connaissances et compétences pro, tu vois le monde à travers un prisme si triste , Abby, tu m'fais d'la peine." Là, il n'y a plus de limite dans les mots, elle m'agace tellement. Cela dit, passer un peu de temps avec Abby me permet d'm'entraîner à la répartie et à encaisser des critiques. J'ai voulu la saouler avec un monologue mais il faut reconnaître qu'elle est plutôt douée aussi pour déblatérer sans s'arrêter. J'souris en écoutant ce qu'elle dit. Ca ne m'atteint pas et j'éclate de rire quand elle sous entend que c'est moi qui a commencé. "Putain Abby, t'en es à ce point de conneries, "c'est toi qu'a commencé", retourne jouer à la poupée à l'école primaire sérieux, tu t'crois femme mais t'es juste une gamine." Je hoche la tête quand elle dit que j'suis pas chez ma grand-mère. "J'suis chez ma meilleure pote, qui m'a donné rendez-vous, et j'crois que j'peux attendre sagement sans avoir à supporter une nana qui blablate et qui m'agresse." Finalement, elle décide de quitter le salon et elle se dirige vers sa chambre. "BON DÉBARRAS!" J'l'avais crié suffisamment fort pour qu'elle l'entende. J'me reposais confortablement dans le canapé, sirotant mon jus d'orange. J'lui laissais un peu de répit avant de retourner la faire chier. Parce que, en fait, j'aimais bien m'prendre la tête avec elle, ça m'faisait passer le temps. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Jeu 7 Mai - 13:56 | |
| - HJ:
J'ai tellement pensé à Abby quand elle regarde Ariel quand j'ai mis mon gif de signature
C'est son être entier qui t'insupporte, sa façon d'être. Sa façon de respirer, sa façon de mâcher, sa façon de te regarder avec son air de tête à claque. T'aimerais lui faire avaler son sourire et qu'il meurt même cinq minutes si ça pouvait te foutre la paix. Mais non, à la place tu devais subir, pour tes sœurs qui l'aimaient bien. Tu te mis à rire, jaune, évidemment. J'aime les livres, ça n'a rien à voir avec une intello et puis une sainte-ni-touche ? Laisse moi rire. dis-tu en soupirant en levant les yeux au ciel. C'était dingue le cliché que les gens pouvaient à voir sur les personnes aimant les bouquins. Tu aimais la littérature et écrire, mais ça s'arrêtait là. Pour le reste, tu ramais autant qu'une personne normalement constituée. Et puis tu n'avais rien d'une sainte-ni-touche, mais ça, ça ne regardais que toi. Tu levas les yeux au ciel. Y'a que moi qui peut pas t'encadrer, parce que y'a que moi tu vois ta vraie nature, c'est tout. Tu soupiras. T'es un emmerdeur de première et tu n'apportes rien de bon à mes sœurs. C'est pas bien compliqué, désolée de pas tombé dans ton piège. Il faudra que tu te fasses à l'idée que tu ne peux pas plaire à tout le monde. A moins que ton égo soit trop gros pour ça ? demandas-tu avec un petit sourire. Tu me parles de maturité, mais t'as la même répartie que mon hamster. dis-tu en levant les bras au ciel. D'autant plus que tu n'avais pas de hamster. Et toi tu crois qu'être un homme ça se résume à rien foutre assis dans le canapé ? Tu comptes faire ça toute ta vie ou est-ce qu'enfin un jour tu vas porter tes couilles et devenir quelqu'un ? Qu'est ce qu'il avait le don de te faire sortir de tes gonds comme personne. T'es aussi chez moi en fait, que ça te plaise ou non et je t'aurais pas agressé si tu n'avais pas commencé à le faire, tu cherches, tu trouves. Tu te retenais de ne pas lui en coller une, juste pour le faire redescendre un peu alors tu préféras te réfugier dans ta chambre en prenant soin de claquer la porte. Va te faire foutre, putain. dis-tu en lui répondant. Tu savais bien que ton répit serait de courte durée le connaissant et d'autant plus si Charlie traînait à arriver. Tu pris ton carnet pour gribouiller quelques mots, tentant de te calmer comme tu pouvais. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Sam 9 Mai - 6:34 | |
| - HJ:
je l'imagine exactement comme ça quand elle lui parle !
Je crois qu'entre elle et moi, c'était une haine plus que visceral. Allait-on pouvoir un jour passer outre tout ça et parler en adulte respectueux ? Très sincèrement, je ne pensais pas, d'autant plus que je n'en avais strictement pas envie. Attirer la grâce de ce genre de personnes ne m'intéressaient pas. "C'est exactement ce que tu es Abby, fais pas genre, t'es le tout temps en train de rabâcher ta science et j't'ai jamais vu avec un mec, t'es genre précieuse et délicate, genre petit fleur des prés. Assume. Mais moi j'te dis, j'trouve ça chiant à mourir." Franchement, ni elle ni moi ne faisions des efforts pour s'entendre. Mais après tout, ça me permettait de me défouler. Et moi ça m'amusait. Mais j'dois avouer que parfois, ses mots étaient brutaux. Comme les miens d'ailleurs. "Bien sûr que j'apporte beaucoup à tes sœurs, comme elles m'apportent beaucoup aussi. Sans déconner, redescends Abby. Tu pètes tellement plus haut que ton cul. Tu crois que t'as des valeurs et des principes, mais hormis dénigrer tout le monde, tu fais rien d'autre." Elle m'agaçait tellement. Comment elle pouvait affirmer que je n'apportais rien à Charlie ou Billie? Elle était bourrée de préjugés et ça me donnait envie de gerber. "J'fais ce que je veux de ma vie, et être un homme pour toi c'est quoi ? Avoir un petit boulot de merde dans une banque, avoir deux adorables enfants, rentrer tard le soir et passer sa petite soirée avec sa femme devant la télévision? Au secours." Et puis devenir quelqu'un ca ne voulait rien dire, et ce n'était certainement pas à travers le travail que j'allais m'affirmer en tant que personne. Plutôt crever. La jeune femme était partie s'enfermer dans sa chambre en sommant d'aller me faire foutre. Je restais quelques minutes dans le canapé, avec mon jus d'orange. Histoire de reprendre des forces. Et puis finalement, d'un coup, je me levais avec fougue et fonça directement vers la chambre de Abby. J'entrouvrais la porte et y passa seulement ma tête. Mon sourire était malicieux. J'empruntais une fois aiguë et faussement féminine "Cher journal, je suis très en colère. Ariel, l'ami de ma sœur est venu aujourd'hui. Qu'il est beau. Je suis tant attirée par lui, je voudrais qu'il m'embrasse. Mais je ne peux m'empêcher d'être méchante avec lui. Je regrette tout ce que je lui ai dis, je voudrais tant me retrouver dans ses bras, que notre haine se transforme en amour. Aide moi, mon journal s'il te plait." J'étais très fier de ma connerie et je savais qu'Abby n'allait pas tarder à réagir. Je crois que j'aimais bien la clasher, ça me faisait du bien.
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| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 15 Mai - 6:50 | |
| Tu levas les yeux au ciel. Mais qu'elle science au juste ? J'lis des romans d'amours mecs, rien que j'pourrais t'apprendre, toi t'es dans la catégorie des mecs pourries, t'es irrécupérable. Tu soupires. Si tu veux me balancer des trucs dans la tête, dis au moins des trucs crédibles je sais pas. Il n'imaginait même pas à quel point tu avais envie de le frapper en ce moment même. Tu m'as jamais vu avec un mec parce que ma vie ne te regarde pas, tu ne te l'es jamais dis ça ? C'est pas parce que mes sœurs te dévoilent toutes leur vie que je suis obligé de faire pareil. T'as juste aucune idée de ce qu'il se passe dans ma tête. Tu soupires, encore une fois. C'est tout ce que tu ressens pour lui en ce moment, de la lassitude. Mais y'a que toi que je dénigre en fait, pas tout le monde mon gars. Que toi, parce que toi t'es qu'un putain de parasite dans ma misérable vie. Au moins, ça ne pouvait pas être plus clair comme ça. Moi au moins je fais des études, j'me casse le cul pour essayer de m'en sortir dans la vie, j'reste pas la au fond de mon canapé à enchaîner pizza, bière. D'ailleurs, tu feras gaffe, tu commences à avoir du bide. Tu ne comprenais vraiment pas comment on pouvait être comme lui. C'est le roi des emmerdeurs, il n'est rien d'autre que ça à tes yeux. Si seulement Charlie avait choisit un autre meilleur pote, ça t'aurais bien arrangé. Quoi qu'au fond, tu t'ennuierais peut-être, mais c'était trop dur à admettre. La porte de ta chambre claqué, t'as besoin de silence parce que t'as juste envie de l’étouffer avec un oreiller ce mec. Tu n'étais pas vraiment pour la violence, mais pour le coup, toutes les morts qui te venaient à l'esprit n'était même pas à la hauteur de ce que tu avais envie de lui faire et tes mots dans ton carnet se transformait en gribouiller alors qu'il revenait à la charge. Mais t'as que ça à foutre en fait ? dis-tu en lui balançant un de tes oreillers à la figure. Dégage, va jouer avec tes crottes de nez, oust. dis-tu en te plantant devant la porte de ta chambre. Jamais au grand jamais tu ne serais attiré par lui. C'est vrai qu'il était loin d'être moche, mais son caractère gâchait tellement tout. Toi et lui vous étiez loin d'être compatible. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Jeu 21 Mai - 10:26 | |
| Abby semble totalement exaspérée par mon comportement et ça tombe bien, c'est exactement ce que je recherche. Elle se défend comme elle peut, tout en continuant de me balancer des horreurs au visage. Elle est tenace cette Meers et le pire c'est que j'ai l'impression que mes paroles ricoche simplement sur elle sans que cela la touche. "J'suis juste dans la vraie vie, toi tu te cache derrière tes romans pourris où il y a toujours un mec trop cute avec une nana idiote, franchement, t'espère pas ça quand même ?" J'rigole, elle est dans un romantisme dégoulinant de mièvrerie et ça me donne la nausée. Elle se défend en sous entendant qu'elle ne me dévoile rien de sa vie privée. Je souris. "Ah ouais, en fait tu caches bien ton jeu et t'es genre une nana qui enchaîne les mecs? Ou c'est ce que tu aimerais être mais t'as pas le cran pour ça et du coup tu préfères cracher sur ce que je suis, simplement parce que tu voudrais l'être aussi." J'adore sous entendre qu'elle m’idolâtre, même si je sais pertinemment que ce n'est pas le cas. J'ai toujours fais ça, imaginer qu'elle est follement amoureuse de moi et que c'est pour ça qu'elle me défonce tout le temps. Je l'applaudis quand elle me dit qu'elle fait des études et tout ça. "Wahou, bravo Abby, tu mérites une médaille ! Sans déconner, t'es obligée d'étaler ta culture et ta réussite parce que tu complexes et que ta vie est naze." C'était un jugement très hâtif mais pour rien au monde je ne voudrais avoir son existence. J'passe sur l'attaque physique, je sais parfaitement que je n'ai pas pris un seul gramme parce que j'suis beau-gosse, un point c'est tout. Après une altercation des plus fulgurante dans le salon, Abby était partie se réfugier dans sa chambre et je ne lui avais pas laissé beaucoup de temps de repis. J'étais revenu à la charge et elle n'avait pas tardé à riposter. Elle s'était levé et s'était planté devant moi. "Bah non, je m'emmerde, j'attends Charlie et t'es la seule distraction que j'ai trouvé!" Elle est juste devant moi, à quelques centimètres de moi et j'décide de jouer encore un peu plus avec ces nerfs. "Bah alors Abby, t'es sûre que ça va ? On dirait que tu flanches un peu, tes joues ont rougies, c'est la proximité d'avec moi qui fais accélérer ta respiration? Tu peux m'embrasser si tu veux tu sais." Bah quoi ? Elle est comme toutes les Meers, très belle. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Jeu 21 Mai - 11:08 | |
| Ne pas le tuer, ne pas le frapper, ne pas l'étrangler. C'est les seuls mots qui te viennent en tête au fur et à mesure qu'il ouvre la bouche. Bordel, mais il ne la ferme donc jamais ? Si les mecs sont tous comme toi, c'est sur que t'as brisé mes rêves, merci. dis-tu en riant ironiquement. Au fond si, t'espérais un peu qu'un jour tu trouverais chaussure à ton pied, la perle rare. Personne n'avait le droit de t'enlever ça, c'est la seule chose qui te faisais vibrer. Tu voulais être aimé comme ils le font dans les films, que ce soit passionnel et que ça remplisse d'amour ton petit cœur innocent. Mais n'importe quoi, donc pour toi c'est soit une fille c'est une pute soit elle est vierge et coincé ? Arrête un peu t'es quel genre de mec toi alors ? demandas-tu, exaspéré. Tu décidas de ne même pas répondre à sa dernière remarque avant de te réfugier dans ta chambre parce qu'au fond il avait un peu visé juste. Ta vie était naze, banale et basique, mais il n'était personne pour te dire ça. Tu perdais ton temps à essayer de raisonner des gens comme lui. Alors qu'il revenait à la charge ton avis de lui en coller une ne t'avais pas quitté. Je sais pas moi, tu pourrais aller voir ailleurs si j'y suis par exemple ? dis-tu en soupirant, planté devant lui à quelques centimètres de sa personne. Tu levas les yeux au ciel à sa réflexion. Il voulait jouer à ça ? Tu brisas la distance qu'il y avait entre vous pour franchir la limite et poser tes lèvres sur les siennes. C'était un baiser plutôt remplie de haine mais tu voulais lui prouver que tu n'étais pas la petite coincée qu'il pensait que tu étais. Son égo surdimensionné lui dirait probablement qu'il avait raison, mais tu en avais marre de passer pour la petite fille gentille et chaste. C'était la colère qui animait tout ton corps et tu savais que tu finirais par le regretter amèrement. |
| | | Invité | Sujet: Re: #56 abby - j'suis pris dans la vague d'Hokusai Ven 22 Mai - 9:29 | |
| J'crois vraiment que si Charlie n'arrive pas d'ici quelques instants, elle se retrouvera face à une scène de crime. Je ne sais lequel des deux aura craquer en premier, mais il était très clair que cette altercation avait finit de profondément nous dissocier. Nous n'avions jamais eu l'occasion d'échanger autant de monstruosités dans un laps de temps si court. Bien souvent, il y avait Charlie pour faire tampon, essayer de nous faire rire et de passer à autres choses. Sauf qu'aujourd'hui; nous étions seuls, deux boxeurs qui ont décidé d'en découdre et le pire dans tout ça, c'est que ni elle ni moi n'allions nous avouer vaincu. Plutôt crever que de baisser la tête face à elle. "Mais de rien Abby, bienvenue dans la vraie vie!" Abby avait une face romantique qui me filait des frissons dans le dos. Bon c'est vrai qu'elle avait pas tord dans le fond, sur ce qu'elle disait mais il était hors de question que j'approuve. "J'dis juste que toi tu t'donnes un genre de sainte-ni touche qui m'exaspère, c'est tout." Quand on a pas raison, il vaut mieux dévier un peu la conversation, et rajouter une petite dose de méchanceté, ça passe toujours. Alors que je viens l'affronter sur son terrain, à savoir sa chambre, j'la provoque, j'imite sa voix et imagine ce qu'elle pourrait dire à son journal intime, elle me fait face, j'la provoque encore en peu plus en la défiant de m'embrasser. J'sais qu'elle ne le fera jamais, elle est trop farouche pour ça. Mais comme quoi, les Meers sont faites pour me surprendre, voilà que je vois Abby s'approcher de moi et elle pose ses lèvres sur les miennes. J'suis d'abord surpris mais j'ne recule pas. Je recule jamais quand une nana aussi mignonne qu'Abby m'embrasse quand bien même elle serait détestable. Et j'lui rends son baiser, on sent bien que cet échange est avant tout dicté par la haine mais cela donne un baiser plutôt passionné. Sans réfléchir, ma main se glisse dans sa nuque, comme si j'voulais la posséder. Mais bordel, qu'est ce que je suis en train de faire moi? Il y a deux secondes, je voulais l'étriper et voilà que maintenant je l'embrasse. Il faut que ce baiser cesse ! |
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