An evening at high risk (Abby)

Des heures, qu'il tenait la conversation, qu'il slalomait entre les gens. Imaginer la musique qui pouvait se diffuser au mouvement des corps qui s'exposait devant lui. Mais il s'aidait aussi des vibrations du sol, sous ces pieds. Le bon côté des choses, en fin de soirée, début de matinée, en allant se coucher, il n'aura pas le sifflement indésirable, à te rendre fou. D'une cause trop élevée de musique. Edd connaissait les lieux, pour avoir était invité par sa meilleure amie. Le quartier, n'était pas un lieu qu'il fréquentait... Il n'avait plus mis les pieds dans une résidence, depuis sa majorité. Il venait quelquefois, se sentant en décalage. La sécurité que lui offrait un cocon familial. Cependant, il ne regrettait rien, et de ce monde surfait qui ne vendait que du rêve et qui cachait bien pire derrière. Sa progression s'arrêtait devant le bar, devant une étendu de gobelets, certains vide d'autre à moitié plein. Dans le monde auquel il évoluait... La confiance n'était pas de mise. Sa main virevoltait entre les gobelets, pour acquérir le plus propre, le saint Graal autant dire dans cette fête. Il avait l'impression que ça tenait du miracle. Une fois trouvé, il se versa le premier alcool, qui lui tombait sous la main. Fort ou pas il allait le sentir tout de suite, de toute manière. Une grimace s'affichait sur son visage, sous la brûlure intense qui traversait sa gorge. Ce n'est pas un alcool qui connaissait. Et qu'il n'appréciait pas. Son choix fut vite fait, Délaisser au coin d'une table improviser. Il n'y croyait pas lui-même, il avait besoin d'eau là tout de suite. En chemin vers la cuisine était impossible. Billie semblait introuvable. Edd traversait des visages inconnus, avant de tomber sur un visage familier. D'ailleurs qu'est-ce qu'elle foutait là, quand on la connaissait un minimum, les fêtes comme celle-ci, n'était pas à sa hauteur. « Je cherche les toilettes, s'il te plaît ? » Elle avait les yeux ailleurs, rouge. Il allait mettre ça sur une peine de cœur. Parce que ça l'arrangeait, il n'avait pas envie de chercher plus loin.

Ca faisait des heures que la "petite fête" de Billie s'éternisait et pourtant, tu te sentais incroyablement bien, tu étais détendu et complètement à l'ouest en même temps. Tu avais l'impression que tout ralentissait autour de toi et tu ressentais toutes les émotions multiplié par mille. Comment ça, toi défoncé ? Peut être bien oui. Plus tôt dans la soirée tu étais descendu manger quelque chose et tu avais pris la première chose que t'avais sous la main pour pouvoir vite te réfugier dans ta chambre. Des muffins. Seulement, tu n'avais pas imaginé une seule seconde que ce ne serait pas de simple muffin. Le pire c'est que t'en avais mangé un entier et la moitié d'un autre parce qu'après l'autre t'avais encore super faim. Demain tu maudiras Billie mais pour l'instant, tu te sentais tellement bien que tu n'avais même pas l'envie de la détester. Une voix te sortit de tes pensées et tu posas ton regard sur le jeune brun en face de toi qui n'était personne d'autre que le meilleure amie de Billie. Décidément, les meilleurs potes de tes sœurs sont pas mal présent en ce moment. Au fond à droite. répondis-tu avec un grand sourire. Mais tu veux pas plutôt me tenir compagnie ? demandas-tu à la suite. Tu t'étonnais toi même. Edd et toi vous vous entendiez peut être mieux qu'avec Ariel mais parfois, c'était assez explosif aussi. Alors que tu laissais ton regard sur lui, tu remarquas seulement maintenant qu'il était plutôt beau. En réalité tu ne t'étais jamais vraiment laissé le droit de le penser. Après tout, c'est le pote de ta sœur et tu n'avais jamais même pensé à lui de cette façon. Ça ne te ressemblait pas, en même temps tu n'étais pas trop dans ton état normal et il parait que tout ce qui est drogue et alcool ressort souvent. C'est peut être pour ça que tu n'en prends jamais en temps normal.

La maison semblait différente, alors qu'il l'avait parcouru un nombre incalculable de fois. Ce n'était pas la première fois, qu'il y mettait les pieds, suivant Billie. Il y avait beaucoup de monde, il reconnaissait pas la plupart des gens et peut-être qu'il s'aidait à supporter cette soirée... Mais vraiment peut-être, en tout cas, ça ne l'aidait pas sur Lo'rientation. Note à ne pas refaire ! Qui allait croire ça ! Même lui savait que c'est la première entorse qu'il allait enfreindre demain. Une porte lui semblait familière, pas de bol, ça ne ressemblait pas vraiment à des toilettes. A moins, que la nouvelle mode s'était l'aménager comme une chambre. Ça aurait pu... La sœur de Bilie, ne semblait pas dans les meilleures dispositions. Rassemblant à un chat sous exta. Quand on la connaissait un peu, ce n'était pas vraiment son genre. Mais là, il n'y avait pas de doute... D'ailleurs, il pourrait rire de la situation. Mais non, enfin si, un peu. Ils n'avaient pas exactement les mêmes centres d'intérêt, à part Billie. « Je ne suis pas nounou ! Je ne fais pas le social ! Adieu le moment de tranquillité ! Les toilettes attendront ! » Il ne l'était pas, jamais. Il était près à faire demi-tour, la laisser avec ces problèmes. Après chacun, sa merde, n'est ce pas. Mais voilà qu'il faisait des sentiments. Vraiment, il fallait arrêter ce genre de soirée, il était trop vulnérable... Mais s'il ne faisait rien, et qu'il arrivait quelque chose... Il se sentirait responsable et aurait des problèmes. Et puis soyons honnêtement, il aurait Billie sur le dos. Autant affronter une meute de chiens. Il s'approcha en soupirant, hésitant un instant, avant de s'installer. « Je te préviens si tu vomis, je ne te tiens pas les cheveux ! » Bien qu'il le fera, il ment à qui. Il observait Abby, attendant qu'elle trouve sa place, et s'accommode de sa présence plutôt. Franchement peu à l'aise, il devait bien l'avouer. « Tu as fumé quelque chose ? Ce n'est pas vraiment ton genre... » Piquer par la curiosité. Mais ça pourrait expliquer cet état. Il en avait vu des partage de cigarette sans dire ce qu'elle composait... Par amusement.

T'avais l'impression d'être dans un autre monde et tu dois avouer que ce n'était pas désagréable bien que tu regretterais amèrement le lendemain. Tu posais ton regard sur le jeune brun qui dans ta chambre, un moment d'absence et tu avais presque oublié qu'il était là. Tu fais pas dans le social mais t'es pote avec ma sœur. dis-tu en riant bêtement. Oh merde, lui dis pas que je t'ai dis ça. rajoutas-tu. Il accepta de rester et ça t'arrangeais bien de ne plus être seule avec tes pensées bizarres. Même si du coup tes pensées se dirigeait plutôt sur lui et dans le fond ce n'était peut être pas mieux. Tu secouas négativement la tête. T'inquiète, j'ai pas envie de vomir. Tu haussas les épaules. Enfin pour le moment. Tu tapota sur ton lit pour qu'il s'installe à côté de toi. Il n'allait pas rester debout après tout. J'avais faim alors j'ai pris un muffin, mais je suppose que c'est Billie qui les a fait et que c'était pas des simples muffins. dis-tu en soupirant, tu espérais ne pas trop avoir l'air d'un déchet pour qu'il te demande ça. T'es plutôt mignon en fait, je t'avais jamais vraiment regardé jusqu'à maintenant. dis-tu en souriant et en plantant tes yeux clairs dans les siens. A vrai dire tu ne te l'étais pas vraiment permise après tout, tu touchais pas aux potes de tes sœurs en temps normal mais elles ne t'arrangeaient pas les choses à avoir des potes carrément baisable. Bon, c'était peut-être plus la drogue qui parlait que ton inconscient mais ne dit-on pas que l'alcool et la drogue font ressortir la vérité ?

On avait moins de barrières quand on boit ou qu'on se drogue. Et avec l'expérience qu'Edd avait chaque jour devant les yeux. Il pouvait le confirmer, il avait vu tout un tas de trucs, et visiblement Abby ne manquait pas à cette règle. Sauf que chez elle, elle ne retenait rien, sans retenue dans ces paroles, dont il rigolait déjà, il allait passer une excellente soirée. Sa remarque ne passait pas inaperçu, auprès d'Edd. Entre les sœurs, il y avait une certaine mésentente. Qu'elle ne disait pas ce genre de chose à la bonne personne... « Promis ! Je serais muet comme une tombe. » Après être sourd, il a le combo gagnant ou pas. Billie était sa meilleure amie, il pourrait accentuer cette amertume, s'il le voulait. Hum... C'était à voir. Il cachait peu de choses à Billie... Enfin sauf ça réel activité, le brun avait ces priorités. Il ne cachait peu son amusement face à cette situation. Il était rassuré aussi de savoir qu'elle n'allait " pour l'instant pas " ne pas refaire ces fringues. Si c'était le cas, il lui refilerait la note de pressing. Non, il n'était pas galant. « Je vois mal ta sœur faire ce genre de chose ! Je suis que tu les as trouvé super bons ! » Ou peut-être qu'Edd avait un petit peu améliorer la recette... À sa façon... À sa défense, il ne savait pas qu'elle allait servir pour la cuisine. Il lui avait demandé d'en ramener, ça ne restait là. Un sourire apparaissait sur son visage, à la drague d'Abby. Parce que pas de doute, c'est ce qu'elle faisait. Ce n'était pas si éloigner, d'une personne bourrée. «  Merci, la chirurgie aide beaucoup et puis il y a la barrière, attention pote de ma sœur, attention ! Ça flatte mon ego !  » Quand lui n'était pas regardant. Il ne se gênait pourtant pas, pour affronter son regard. « C'est le petit plus des muffins qui te fait parler, et que tu regretteras certainement plus tard ! Tu devrais dormir ! » Il le savait, le sentait qu'ils n'étaient pas loin du dérapage. Lui sérieux ? Non, juste il donnait toujours une dernière chance.  

T'es probablement totalement déconnecté de la réalité. Pour une fois, c'est vrai que ça fait du bien au fond. Avec les examens, les stages et ta tête constamment plonger dans les bouquins, tu ne prenais jamais vraiment le temps de souffler. Pour le coup là, tu le faisais, même si ce n'était pas prévu au programme, toi tu avais juste eu envie de chocolat à la base. En revanche, ça ne te donnait pas une excuse pour être aussi franche. Bien que tu sois une grande gueule en général, tu avais d'habitude un minimum de retenu. Tu haussas les épaules. Au pire je suis pas à ça prêt en même temps. dis-tu en riant. Ça ne changerait rien à ta relation avec ta sœur si il disait ce que tu venais de dire. Entre toi et Billie ça avait toujours été un peu bizarre. Vous n'étiez pas vraiment sur la même longueur d'ondes et parfois ça se ressentait quand vous sortiez tous ensemble. Ça ne changeait rien au fait qu'elle restait ta sœur et que dans tout les cas tu l'aimais elle et les autres plus que tout. Tu vois mal ma sœur faire ce genre de chose ? C'est une blague ? dis-tu en secouant la tête. Elle a voulu m'en refiler à la yoga retreat parce que je faisais trop la gueule, ma sœur est capable de tout. Tu hausses à nouveau les épaules et soupire. Ils étaient bon ouais mais que se soit elle ou quelqu'un d'autre ça change pas que ça fait chier, tu m'as vu maintenant ? demandas-tu dans un rire un peu désespéré. Tu le regardes et tu ne saurais dire si c'est la drogue, mais pour le coup, tu le trouves vraiment plus beau que d'habitude. Ou peut-être que d'habitude tu n'oses pas penser à ses choses là ? Qui sait ? Tu lèves les yeux au ciel. Les barrières, c'est fait pour être franchir non ? demandas-tu sans vraiment te rendre compte de ce que tu disais. Regretter quoi ? De vouloir pour une fois profiter de la vie ? J'prend le risque. dis-tu en rapprochant dangereusement ton visage de lui.

Les problèmes, il devait les attirer. Parfois, c'était volontaire, il les provoquait avec délectation. Sauf qu là, pour une fois, il n'avait rien cherché du tout. Cette fois, il avait joué les mecs attentionnés même si, il était brut, parce que c'était la sœur de sa meilleure amie. Et qu'il n'avait pas envie d'avoir de reproche. C'est ça de jouer les mecs sympas... La prochaine fois, il y réfléchira à deux fois. C'était tout de même tentant, de voir jusqu’où elle avait ces limites. Enfin, il n'était pas un profiteur, quand elle n'avait pas ces moyens. Il était beaucoup de choses, mais pas ça ! Il arqua un sourcil, interpellait par sa réfléxion. « Donc je dois en déduit que sous tes airs innocente, tu es loin d'en être une ? » Elle avait réussi,  à éveiller sa curiosité et de deux, sa malice, c'est loin d'être bon. Son regard se posait sur ces lèvres qui s'approchaient dangereusement. La ligne d'un sourire commençait à se dessiner. Edd tu jouais avec le feu... Elle disait des choses intéressantes, elle était plutôt jolie. « Et tu en as pris ? » Il connaissait déjà la réponse certainement que non. À ces yeux et sans prise de drogue, jusqu'à ce soir. Il ne la voyait pas du tout, sortir des sentiers battus, droite. Tout l'opposé de maintenant. « Oui, je crois que c'est assez dur de ne pas te remarquer maintenant ! » Riant avec elle. Elle prêchait un convaincu. Il ne suivait pas les règles, les avaient en erreur. Et cet instant, il savait qu'elle avait fini de le convaincre. Il s'approchait de son oreille, murmurant d'un ton sensuel. « Je suis entièrement d'accord, avec ce mode de vie. Franchie là, je ne vais pas te retenir... J'aime même la perceptive, mais en es tu capable comme tu le dis. Au fond, ce ne sont que des paroles» Il donnait son accord et de la provocation comme toujours, sans relever l'accusation du gâteau. Il avait bien peur ça ne soit lui, l'auteur. Arquant un sourcil.« Mais il faut que vienne de toi, je ne veux pas qu'on m'accuse d'en profiter... » Sous-entendu, explicite. Ces lèvres touchant presque les siennes. Un petit espace, grosse conséquence.  

La tentation, le risque, tout ça ce n'était pas toi et pourtant, tu étais complètement dedans à cet instant. Comme si la drogue t’autorisait à vivre, à essayer. Comme si elle avait fait terre cette petite voix dans ta tête qui t'en avais toujours empêcher. Comme si elle avait agit comme un interrupteur et que tu ne répondais plus de rien.  Quels airs innocent ? dis-tu en levant les yeux au ciel. Faut pas se fier aux apparences. répondis-tu, taquine. Bien sur que non, j'ai pas osé. dis-tu en haussant les épaules. Tu n'aimais pas perdre le contrôle de base dans ta vie, alors perdre le contrôle avec tes sœurs, ta famille. C'était encore pire. Tu frissonnais quand il s'approchait de ton oreille. Tu n'avais aucun contrôle sur la situation pour le coup, tu sentais que ça allais déraper et que tu le regretterais. Mais à cet instant précis, tu n'en avais strictement rien à faire. Il te provoque et te donne son accord, il n'y a plus que quelques centimètres entre vous. Le semble fait de te demander si tu en étais capable, t'as fais assez vite te décider au final. Et si tu la fermais un peu ? demandas-tu, le sourire en coin. Tu finis par franchir la ligne interdite et tu poses tes lèvres sur les siennes avant de l'attirer vers toi par le tee-shirt. Tu ne te reconnaissais pas ce soir et la drogue te faisait apprécier l'Abby que tu n'étais pourtant pas en temps normal. Ta sœur, qui il était, qui tu étais, tu ne pensais plus à rien mise à part à la sensation et l'envie que te procurais ses lèvres sur les tiennes.