| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) Jeu 23 Avr 2020 - 6:46 | |
| « Non voglio riattaccare l'amore, voglio sentire la tua voce un po 'di più » avait-elle lâché dans un souffle... Moment de silence avant d'ajouter tendrement : « Ma non abbiamo scelta. Quindi unisciti a me nella stanza 216 appena arrivi ... Ti aspetto, tesoro, ti sto solo aspettando. » C'était l'italien qui avait primé sur tout, parce qu'ils semblaient toujours mieux s'exprimer dans leur langue natale, tous les deux, que l'anglais qui les dénaturait, parce que ça semblait tellement plus simple de s'ouvrir quand personne d'autre autour ne pouvait les comprendre. Mais, aussi, parce qu'elle avait eu peur de dire quelque chose qui ferait peur aux touristes, aux clients de l'hôtel, si par inadvertance elle avait parlé de mafia. Gisella avait donc raccroché le téléphone public du lobby de l'hôtel et avant de se rendre à sa chambre, suite 216, elle fit un crochet par la réception où elle commanda une bouteille de rouge, un Azelia Bricco Fiasco Barolo, une bouteille trop dispendieuse. Mais si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient, Enzo et elle, autant fallait-il que leurs retrouvailles et adieux soient inoubliables, à la hauteur de leur amour. À peine retrouvé, à peine séparé. Ils n'avaient eu qu'une soirée, une soirée entourée de gens, pour s'aimer. Et la vie les avait sauvagement séparées. Et ce qu'elle avait fait, Gisella, c'était dangereux. Elle s'était mis en danger en gardant contact avec Enzo. Mais il était sa faiblesse. Et elle ne cessait de se répéter, mauvaises pensées qui tournaient en boucle dans sa tête, que si elle devait mourir, valait mieux que ce soit après l'avoir pris dans ses bras pour une dernière fois. C'était sans doute égoïste envers lui, lui qui devrait vivre avec le deuil de son amour éternel. Mais si tel était son sort, elle pourrait partir en paix. Vers les alentours de quatre heures du matin, le cinq heures de route était largement dépassé, on toqua à la porte. Sans réfléchir, Gisella se leva du lit, ses cheveux un peu ébouriffés par l'attente, ouvrit la porte et sauta dans les bras de son amant, ses jambes qui s'enroulaient à la taille d'Enzo, son visage qui se logea dans son cou pour y déverser de millions de petits baisers. « Tesoro, finalmente », murmura-t-elle en relevant le visage vers lui. Elle aurait sans doute dû lui demander comment s'était passée la route, pourquoi il avait eu du retard, mais tout ça, elle n'y pensait plus. Elle se perdait dans ses yeux, caressant son visage, un sourire conquis sur ses lèvres. « Ti amo così tanto... »
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| | | Invité | Sujet: Re: vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) Ven 24 Avr 2020 - 17:44 | |
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J'avais supplié Gisella de me dire où elle se trouvait, me retrouver sans elle avec la peur qu'il lui arrive quelque chose, c'était insoutenable. Je me sentais complètement inutile et je sentais que j'avais quand même une certaine pars de responsabilité dans toute cette histoire. Ella finit par me téléphonée, elle devait être au lobby de son hôtel puisque j'entendais du bruit en arrière-plan. Je suivit ses indications qui me mèneraient jusqu'à elle. Elle me dit qu'elle ne pouvait pas rester au téléphone avec moi et je lui promis d'arriver le plus rapidement possible. J'étais sur l'autoroute pour rejoindre ma belle et je me félicitais d'avoir achetée une voiture quelques semaines plus tôt. Après une heure sur la route, la radio commença à me tomber royalement sur les nerfs, je la ferma donc et sortie une cigarette de mon paquet, histoire de me calmer un peu. Je roula en silence jusqu'à ma destination, mes pensées étaient déjà assez fortes. Après plusieurs heures de route, je fini par arriver devant l'hôtel où se trouvait l'amour de ma vie. J'entre et mon coeur bas la chamade, je me dirige directement vers l'ascenseur pour monter au deuxième étage. Le coeur veut me sortir de la poitrine lorsque je passe les portes. 212, 213, 214, 215... J'arrive devant la porte 216 et je n'hésite pas une seule seconde avant de toquer, rapidement la porte s'ouvre sur Gisella qui me saute littéralement dessus. Je l'entoure de mes bras et la sert contre moi, enfonçant mon visage dans ses cheveux. Son parfum m'avait tellement manqué. Je sens des petits bisous dans mon cou. La mia bellezza. Chuchotais-je à son oreille. Elle prend le temps de me regarder et je contemple son visage qui hante mes rêves depuis plusieurs nuits. Ti amo così tanto amore mio. Je me sens débordé d'émotion et je ne peux me retenir de la déposer sur le sol pour pouvoir prendre son visage dans mes mains et l'embrasser passionnément. Je brûle les étapes, mais je m'en fou, je ne sais pas quand je pourrai la revoir, ni même si on se reverra et je veux profiter de chaque instant avec elle sans me retenir.
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| | | Invité | Sujet: Re: vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) Lun 27 Avr 2020 - 5:14 | |
| C'était risqué. Tout ce qu'ils faisaient, c'était risqué. Si Gisella était partie de Bowen, c'était justement pour éviter de se faire démasquer. Pourtant, elle continuait d'entretenir le contact avec Enzo, risquant de se mettre à découvert pour une histoire d'amour. Dans la mafia, la règle d'or, c'était de ne pas succomber aux sentiments. Et après avoir résisté plusieurs jours, après avoir appliqué cette règle qu'elle tentait d'honorer, elle avait fini par craquer, par avoir le besoin profond de le voir, ne serait-ce qu'une dernière fois. Peut-être qu'après cette nuit, Gisella devrait s'enfuir dans un autre pays, laisser derrière tout ce qu'elle avait commencé à bâtir avec lui, sa relation avec Ciàran et ses retrouvailles avec Aura. Peut-être que c'était l'issue de leur nuit ensemble. Mais ça lui importait peu, parce qu'à l'entente de la voix d'Enzo à l'autre bout du combiné, c'est comme si son angoisse avait disparu et qu'elle retrouvait finalement le calme, suffisamment pour monter dans sa chambre et l'attendre patiemment, n'étant plus la boule de nerfs qu'elle avait été dans les derniers jours, elle devait sans doute des excuses au personnel de l'hôtel pour s'être enfermé dans la chambre et avoir refusé que les femmes de ménage viennent faire leur travail parce qu'elle refusait de sortir. Les heures passèrent, laissèrent écouler de longues minutes à attendre, à s'imaginer leurs retrouvailles jusqu'au moment venu où il toqua à la porte deux-cent-seize. Enzo, son amour. Le seul à pouvoir toquer à cette heure aussi tardive, ou matinale, tout dépendait du sens qu'on lui donnait. Gisella se rua sur lui, un fois la porte ouverte, sans même se méfier, sans même regarder par l'oeil magique de la porte pour s'assurer que c'était bien lui et non un mafieux en cavale venue pour la ramener en Italie. Les bras d'Enzo viennent se fermer autour du corps de la Sicilienne, la chaleur de son souffle se perd dans les cheveux de sa belle qui pose des millions de baisers dans le cou de son amant avant d'observer son visage, de le caresser pour s'assurer, presque, qu'il était bien là, réel, en face d'elle, et qu'il n'était pas un de ses rêves des dernières nuits. Gisella retrouve la terre ferme, Enzo entoure son visage de ses grandes paumes pour l'attirer vers lui, scellant leurs retrouvailles d'un baiser brûlant, sans doute bien trop subjectif pour le titre qu'ils s'étaient donné bien plus pour la forme qu'en réalité. Des amis, ils voulaient commencer pas être des amis, mais tous les deux savaient bien que ça échouait, pour eux, l'amitié. Eux, c'était la passion, la fusion, l'unisson. « Vieni qui... », murmura Gisella en se séparant de lui, tirant sur le haut de son t-shirt pour l'amener dans la chambre, refermant la porte sur leur passage. « Peut-être qu'on devrait discuter, avant de s'abandonner l'un à l'autre... Ou, alors, on fait l'amour et on parle ensuite.. ? » Elle ne cachait pas ce qu'elle avait envie de faire avec lui, ils avaient déjà beaucoup trop attendus.
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| | | Invité | Sujet: Re: vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) Lun 22 Juin 2020 - 17:48 | |
| Peu m'importait l'heure qu'il était, à vrai dire je dormais à peine ces jours-ci et lorsque je trouvais le sommeil, je me laissait emporter, peu importe le moment de la journée ou de la nuit, une heure ou deux par le sommeil avant de me réveiller de nouveau. La route m'avait semblé interminable, les heures m'avaient semblé des jours, mais ma patience avait été récompensée. Lorsque je pris Ella dans mes bras, toutes mes inquiétudes disparurent l'espace d'un instant. J'avais l'impression que le simple fait de la retrouver nous rendait invincibles, comme si plus rien ne pouvait nous atteindre ni nous séparer. Est-ce que c'est ça l'amour? En tout cas j'ai de la difficulté à m'imaginer un sentiment plus intense. Je profite de chaque secondes où son corps est contre le miens, je finis même par avoir peur de l'étouffer tellement je la tiens fort contre moi. Je la relâche finalement pour déposer un baiser ardent sur ses lèvres. On s'était dit qu'il valait mieux prendre notre temps et commencer par être amis avant d'envisager quoi que ce soit d'autre, mais il était à présent inutile de se voiler la face et vu les événements des derniers temps, je n'avais plus envie de continuer une seule seconde de plus à faire semblant que je n'ai pas envie de l'embrasser chaque fois qu'elle est prêt de moi. Elle m'ordonne de la suivre et je n'ai pas à me faire prier, je m'engouffre dans sa chambre et vérifie que la porte est bien verrouillée derrière moi. Gisella me donne deux choix, et bien qu'il soit important que nous ayons une discussion, je ne savais pas si j'arriverais à être concentré sur ses paroles... Preferisco la seconda opzione... On aura tout le temps de discuter plus tard. Je passe une main dans ses cheveux et plonge mon regard dans le sien. Scusa, non posso più fingere. Je la regarde un instant avec passion, elle est tellement belle, je ne peux m'empêcher de suivre tous les traits de son visage.
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| | | Invité | Sujet: Re: vesti la rabbia di pace e sottane sulla luce, io ti amo e chiedo perdono (enzo) Lun 29 Juin 2020 - 7:43 | |
| Gisella dormait peu elle aussi, ses derniers jours. Ils partageaient sans doute les mêmes craintes la nuit, qu'une personne ait retrouvé leur trace malgré leurs précautions. Du moins pour Gisella, c'était ce dont il était question. Des peurs qu'on ait suivi sa trace jusqu'ici, parce qu'avec stupidité elle s'était fait prendre à son propre jeu, se laissant croire qu'elle était maintenant invincible depuis qu'elle avait feinté sa mort. Alors elle avait pris double précautions, s'était à nouveau exilée pour éviter d'attirer l'attention sur elle, sur Bowen, sur ces gens qui y vivaient et qu'elle aimait et qu'elle tentait de protéger. Enzo, lui ne cherchait pas à se faire protéger. Il se jetait dans la gueule du lion, droit dans le danger, parcourant les kilomètres et les kilomètres qui séparaient Bowen de la petite ville où était venue se réfugier l'ex-avocate, tout ça pour passer peut-être une dernière nuit à ses côtés. Il avait conduit de longues heures jusqu'à elle et quand enfin ils furent réunis, l'Italienne ne le questionna pas sur son état d'esprit, sa fatigue ou sa route. Bien trop pressée de le retrouver, elle avait sauté à son cou et ne l'avait lâché que lorsqu'il l'avait forcé à se poser pour mieux l'embrasser. La porte de la chambre se refermait sur eux, Gisella, yeux brillants, balançant dans un coin de sa tête les idées de prendre son temps et de ne pas précipiter leurs retrouvailles. Dans une autre vie, peut-être que ce plan aurait pu fonctionner, mais pas dans la leur. Leur temps ensemble était peut-être compté, il leur fallait s'aimer avant de n'être arrachés l'un à l'autre. « Seconda opzione innanzitutto », répéta-t-elle un sourire aux lèvres. « Perdona la mia impazienza. » Ils l'étaient tous les deux, impatients. Impatients de s'aimer, impatients de se retrouver, impatients de ne plus se séparer. Devant Enzo qui la fixait, Gisella figeait. Son sourire s'était fixé sur son visage de porcelaine, ses yeux perçaient ceux de l'homme sondant son coeur. « Non voglio più essere tuo amico... », murmura-t-elle dans leur langue natale. « Amami... »
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