| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Jeu 23 Avr 2020 - 18:27 | |
| Du coup...si tu veux venir dormir à la maison, c'est possible. Quand Livio avait lu le texto, il avait tout d'abord haussé les sourcils, surpris. D'où venait ce revirement de situation, sachant que la veille, il lui avait proposé la même chose... avant de se faire gentiment remballer ? Aura lui avait dit qu'elle allait travailler sur sa timidité et elle semblait prendre les choses en main au plus vite. Maintenant, ce serait con de refuser. Alors, il avait dit oui. Il n'avait pas énormément d'expérience en tant que couple, mais il ressentait le besoin de passer du temps avec elle. Oui, bien sûr, ils sortaient manger un bout dehors. Il la rejoignait parfois sur son lieu de travail pour partager son heure de repas. Mais il voulait plus. Et quand il disait cela, ce n'était pas que sexuel. Il voulait discuter avec elle pendant des heures et des heures. Il voulait partager avec elle ses films et séries préférés. Il voulait la défier à n'importe quel jeu et fanfaronner quand il gagnera. Il voulait s'endormir à ses côtés et la retrouver dans ses bras le lendemain. Lui faire le petit-déjeuner. Toutes ces choses qui rapprochaient, qui créaient une complicité, un lien plus fort entre deux êtres qui avaient sauté le pas. Elle n'était pas l'histoire d'une nuit, lui avait-il dit et il comptait le prouver à travers tous ces petits gestes. Elle éveillait son côté attentionné et cela faisait bien longtemps que ce Livio-là n'était pas apparu. Il prit son sac dans lequel il fourra sa tenue pour le lendemain. Il prépara ensuite sa trousse de toilettes où il vérifia qu'il y avait tout : brosse à dents, cire pour dompter ses cheveux rebelles, gel douche, parfum, boîte de préservatifs. Boîte de préservatifs ? Il sortit cette fameuse boîte de sa trousse, fronçant les sourcils. Est-ce qu'il l'amenait ? Et s'il l'amenait, est-ce qu'elle allait croire qu'il venait rien que pour ça, alors que ce n'était pas le cas ? Ah bah bravo, voilà qu'il se posait des questions comme Aura ! Il secoua la tête, se trouvant stupide. Il fourra quand la boîte dans la trousse de toilettes, qu'il mit ensuite dans son sac. Un dernier regard dans le miroir et il mit sa veste, attrapa son sac avant de quitter la maison. Il monta sur la moto qu'il louait encore et prit la direction de la rue où vivait Aura. Arrivé en bas de l'immeuble, un souvenir lui revint en tête et d'humeur taquine, il s'empressa de lui envoyer un texto : regarde par la fenêtre. Quand la belle brune apparut au balcon, il la regarda, sourire con sur le bout des lèvres comme à chaque fois qu'il s'apprêtait à faire n'importe quoi et s'éclaircit la voix :
Il se moque bien des balafres Celui qui n'a jamais reçu de blessures. Mais, doucement ! Quelle lumière brille à cette fenêtre ? C'est là l'Orient, et Juliette en est le soleil. Lève‑toi, clair soleil, et tue la lune jalouse Qui est déjà malade et pâle, du chagrin Voici ma dame. Oh, elle est mon amour ! Oh, parle encore, ange lumineux, car tu es Aussi resplendissante, au‑dessus de moi dans la nuit, Que l'aile d'un messager du Paradis Quand il paraît aux yeux blancs de surprise Des mortels, qui renversent la tête pour mieux le voir Enfourcher les nuages aux paresseuses dérives Et voguer, sur les eaux calmes du ciel.
Il avait quand même de beaux restes. Sourire malicieux, il reprit : "Et bla et bla et bla. Là, tu es censée dire O Roméo, ô Roméo, pourquoi est-tu Roméo !" Mais soudain, une voix âgée se fit entendre. "Oh que c'est beau ! Ne le laisse pas filer, ma petite !" dit la petite mamie qui vivait au premier étage de l'immeuble d'en face et qui s'adressait désormais à Aura. Livio jeta un regard à la dame avant d'éclater de rire, en faisant une révérence surjouée. "Merci Madame ! Croisons les doigts pour qu'elle vous écoute !" Il reporta son regard sur Aura et lui fit un clin d'oeil complice, avant d'entrer dans l'immeuble pour rejoindre l'appartement de sa belle, qui l'attendait déjà sur le pas de la porte. "Je t'avais promis une scène du balcon." dit-il, amusé. "ça t'a plu ?"
Dernière édition par Livio Manzoni le Lun 2 Nov 2020 - 11:17, édité 1 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Ven 24 Avr 2020 - 1:42 | |
| Je restai un moment, figée sur mon canapé, à regarder mon téléphone. Je venais de proposer à Livio de me rejoindre pour la nuit. Oh mio dio… Je ne redoutais pas vraiment qu’il me dise non, je savais très bien qu’il répondrait à mon invitation par l’affirmative, nous avions passé les quelques derniers jours à nous chercher avec plus ou moins de subtilité, c’était impassable qu’il refuse. Je ne souhaitais pas qu’il refuse d’ailleurs. Cette nuit, j’avais envie de la passer avec lui. Vraiment. Je m’étais dégonflée, la veille, alors que lui m’avait proposé la même chose et je n’arrêtais pas d’y penser. J’avais passé ma nuit à l’imaginer près de moi, mais le fantôme de ses bras ne me suffisait plus. Une légère appréhension me serrait le ventre, mais elle n’était pas grand chose face à l’excitation que je sentais naitre en moi. Quand Livio accepta, un sourire heureux se colla sur mon visage sans que je ne parvienne à le déloger. Perchée sur mon petit nuage, je quittai le canapé en sautillant, allant jusqu’à ma chambre. Je me mis à chantonner gaiement tandis que j’ouvrais mes tiroirs à la recherche d’une tenue. Je ne voulais pas accueillir Livio en jogging pilou-pilou, je savais que cela ne le dérangeait probablement pas, mais j’avais envie de lui plaire. Je voulais voir dans ses yeux qu'il me trouvait belle. Après plusieurs essayage, j’optai pour une robe cache-coeur de couleur saphir qui se fermait avec un noeud sur le côté, le coton léger était assez agréable sur ma peau et lorsque je me regardai dans le miroir, je trouvais que la coupe me donnait un air élancé. Pour une fois, je me trouvais jolie. Mon sourire s’élargit. Cette sensation-là était très agréable. J’avais mis quelques jours à m’habituer mais je trouvais désormais que ma nouvelle coupe me rendait plus féminine qu’auparavant, elle laissai par ailleurs entrevoir mes boucles d’oreilles qui, en tant normal, étaient cachées par la masse de mes cheveux. J’arrive dans dix minutes, me précisa Livio par sms. Cette indication fit voleter une nuée de papillons invisibles dans mon estomac. Je passais aussitôt à la cuisine, sortis du frigo une magret fumé que j’avais fait cuire pendant dix jours en croute de sel, puis fait mariner quelques jours de plus avec des épices. C’était délicieux coupé en tranches fines, à manger comme ça ou bien sur du pain. J’avais presque terminé mes découpes quand un nouveau sms de Livio me demanda d’aller à la fenêtre. Intriguée, je retournai dans ma chambre et ouvris les portes-fenêtres pour passer sur mon petit balcon. Livio, en bas de mon immeuble, me regardait avec un sourire enjoué sur le visage. Je le vis prendre un air théâtral et je me mis aussitôt à rire quand il entonna la tirade de Romeo. J’avais toujours dis que ces petits tours de lover ne marchaient pas sur moi, je pensais être immunisée avec Enzo, mais je dus bien admettre que cela me fit quelque chose. J’eus soudain l’impression de fondre comme de la guimauve. Livio était charmant, très charmant même. Mais avant que je n’aies pu placer la réplique de Juliette, la voisine donna son avis sur la scène qui venais de se jouer sous ses yeux. Je levai les yeux au ciel, amusée. — Merci du conseil, Mrs Howarth, je tâcherais d’y penser ! plaisantai-je du haut de mon balcon. Je regardai mon petit ami - mon dieu, m’y habituerais-je un jour ? - faire une révérence à la vielle femme et ris de plus belle. J’accueillis le clin d’oeil qu’il me lança avec un sourire tendre, puis quittai le balcon au moment où Livio entra dans le bâtiment. J’allais ouvrir et attendis, sur le pas de la porte, le coeur battant, qu’il me rejoigne enfin. Quand il arriva, je ne pus m’empêcher de le regarder. Il était beau, à tel point que je dus me souvenir de respirer. — T’as fait belle impression à la voisine, en tous cas… Malicieuse, j’attrapai les pants de sa veste de moto qui le rendait sexy en diable, puis l’attirai à moi pour l’embrasser. Je dus me hisser sur la pointe de pied pour atteindre ses lèvres qui m’avait tant manqué. Quand je quittai sa bouche, je laissai mon regard se perdre dans le sien. Une bulle semblait nous entourer et pour rien au monde je n’aurais voulu la percer. — Quel homme es-tu, toi qui, ainsi caché par la nuit, viens de te heurter à mon secret ? citai-je à mon tour. Je lui offris un second baiser, plus chaste cette fois puis me dégageai doucement de lui pour l’inviter à me suivre dans l’appartement. Refermant la porte derrière lui, je lui proposais de déposer ses affaires dans ma chambre, tandis que j’allais en cuisine terminer la découpe de mon magret. — Tu veux boire quelque chose ? proposai-je en voyant Livio revenir vers moi. J’ai du vin, sans doute.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Ven 24 Avr 2020 - 17:12 | |
| Quand Livio voyait ses amis faire les plus belles folies pour celles qui hantaient leurs pensées, le jeune italien avait tendance à se moquer d'eux. S'ils étaient là, aujourd'hui, sans doute riraient-ils de Livio. Il ne faisait pas mieux, finalement, là, en bas de l'immeuble, prêt à se donner en spectacle pour clamer la tirade Romeo. Il se contrefichait du ridicule de la situation ou de paraître niais aux yeux de tous, le sourire d'Aura et son regard amusé lui donnaient suffisamment de courage pour aller jusqu'au bout de sa scène. Il l'avait promis. Et Livio tenait toujours ses promesses. Il se redécouvrait une espèce de folie qu'il avait perdu au fil du temps et c'était agréable à ressentir. Il avait cette envie de la surprendre, de lui faire plaisir, de la faire rire avec ses bêtises. Derrière l'homme perfectionniste qu'il était, notamment dans le contexte professionnel, il y avait cette âme d'enfant qui subsistait. Quand il termina son numéro, Livio fut surpris par la vieille dame qui donna un conseil à Aura. Un conseil qui arracha un sourire satisfait au jeune italien. Il passait toujours pour le gendre idéal auprès des aînés. Il avait un attachement particulier pour les personnes âgées – dont il appréciait la sagesse, dont il se nourrissait des savoirs – alors, c'était avec un grand sourire qu'il glissa quelques mots sympathiques à cette dame, avant d'aller rejoindre sa belle brune. Elle l'attendait sur le pas de la porte, sublime dans sa robe bleu saphir qui mettait en avant sa peau de porcelaine. Quand elle évoqua l'impression laissée à la voisine, il afficha un sourire malicieux. « Oui, je sais, Romeo fait toujours son effet, bien des siècles plus tard. Mais j'espère que tu as bien pris en compte le conseil de Mrs Howarth... » souffla-t-il, amusé, alors qu'il s'approcha d'elle pour l'embrasser. Mais ce fut elle qui s'agrippa à sa veste pour l'attirer contre elle afin de lui offrir un baiser, qu'il rendit langoureusement. Pour le coup, c'était elle qui venait de le déstabiliser ! Il découvrait une Aura entreprenante, sûre d'elle, qui le faisait littéralement craquer. A proximité de ses lèvres et alors que leurs regards se croisèrent, Livio retrouva son sourire quand elle lui souffla les mots de Juliette Capulet. « Je ne sais par quel nom t'indiquer qui je suis. Mon nom, sainte chérie, m'est odieux à moi-même, parce qu'il est pour toi un ennemi. » Il fit mine de réfléchir avant d'ajouter : « Ou était pour toi un ennemi. » Ces mots collaient avec le début de leur relation, quand il n'était que l'homme superficiel à ses yeux. « Je ne savais pas que tu connaissais si bien Roméo et Juliette...» Même quand on venait à travailler des pièces de théâtre à l'école, on en oubliait vite les citations. Mais au fond, cela ne l'étonnait pas tant que cela. Aura était une amoureuse de l'art, qui savait apprécier les mots, les peintures, les sculptures, qui savait poser son regard sur les détails qui semblaient infimes mais qui révélaient les intentions de l'artiste. Il aimait cette part d'elle. Il la suivit dans l'appartement et posa ses affaires dans la chambre, comme demandé. Quand il revint vers elle, dans la cuisine, il déposa une boîte sur le plan de travail. « J'ai amené des petites tartelettes aux fruits. » Faites maison, par Livio évidemment. La cuisine était un point qu'ils avaient en commun et il se délectait déjà des plats qu'ils concocteront ensemble. Puis il s'avança de nouveau et se plaça derrière elle, ses bras entourant sa taille, sa tête venant se nicher sur son épaule. Il ne put résister à la tentation de déposer un baiser dans son cou - désormais mis en valeur par sa nouvelle coupe – là où sa peau était si délicate. « Du vin, ça sera parfait. » dit-il, en hochant la tête, l'observant faire sa découpe. « Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, mais tu es magnifique, ce soir... » Elle aurait pu l'accueillir dans son jogging, il l'aurait trouvé belle dans tous les cas. Mais il voulait lui montrer que oui, il la regardait suffisamment pour constater qu'elle avait pris grand soin à s'habiller. Pour elle qui apprivoisait peu à peu son corps, il trouvait qu'elle se mettait vraiment en valeur... |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Ven 24 Avr 2020 - 22:44 | |
| Mon sourire ne fit que s’élargir davantage alors que Livio continuait de me citer Shakespeare. Je haussai un sourcils, trouvant effectivement des similitudes entre la réplique de Romeo et notre histoire. Son nom n’avait jamais été mon ennemi, mais je ne pouvais pas en dire autant de son image publique. Image dont il semblait se délester peu à peu, du moins en ma présence et cela me rendait heureuse. — Oui, était, en effet, souris-je, et je connais mieux Cyrano de Bergerac, en réalité.C’était en effet ma pièce préférée ; l’histoire d’amour me touchait d’avantage, je devais bien l’admettre, que celle des amants de Vérone. C’était aussi tragique, évidemment mais bien plus beau, bien plus sincère. Quand on y pensait Romeo et Juliette ne s ‘étaient aimé que quelques jours tandis que Cyrano avait nourrit son amour pour Roxanne durant des années. Je laissai Livio aller déposer ses affaires tandis que je retournai en cuisine. J’étais si heureuse qu’il soit là et avait la sensation de flotter sur un petit nuage. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentis si légère, c’était franchement agréable. Quand Livio me rejoignit je levai le nez vers lui et le vis déposer une boite tupperware sur le plan de travail. Il avait réalisé des tartelettes, pour moi. Aucun homme n’avait jamais cuisiné pour moi, à l’exception d’Enzo ou Fede, mais ça n’avait rien à voir. Cette petite intention me toucha. — J’ai hâte d’y goûter, avouai-je tandis que Livio venait enlacer ma taille. Je frissonnai au moment où il embrassa mon cou. Ces gestes pouvaient ne paraitre rien, pour certains c’était même complètement anodin, mais pas pour moi. Je n’étais jamais celle que l’on étreignait de la sorte, encore moins celle qu’on embrassait dans la nuque et quand Livio me fit un compliment sur mon apparence, je sentis mes joues rosir. — Merci, soufflai-je alors que mon sourire s’étirait jusqu’à mes oreilles, moi je t’ai trouvé très sexy avec ton blouson de moto…Même après qui l’ait ôté, le charme de Livio continuait d’opérer sur moi. Il était beau, lui aussi et son parfum musqué m’enivrait. Cela me plongeait dans un drôle d’état, c’était comme si j’avais bu. J’avais à peine les pieds sur terre, mais je me sentais bien. Incroyablement bien. Et en sécurité aussi, comme si rien ne pouvait m’arrivait. Je terminai la découpe de mon magret, appréciant la chaleur du corps de Livio dans mon dos, quand la sonnerie de mon portable, posé sur le plan de travail, attira mon attention. J’avais un SMS entrant de Gisella : « ah ouais, tu en profites alors que le chat n'est pas là amuse-toi et..... PRÉSERVATIFS ! ». Quand je lus son message, mon coeur loupa un battement. J’écarquillai les yeux et n’osai plus bouger. La trouille me saisit. J’étais paniquée à l’idée que l’attention de Livio, comme la mienne, se soit fixé sur l’écran de mon téléphone bien visible. — Du…euh…du vin. J’attrape ça, bégayai-je maladroitement. Je me dégageai un peu trop précipitamment du milanais pour ne pas attirer les soupçons. J’attrapai mon téléphone et le retournai, écran face contre le plan de travail, puis allez m’accroupir devant la petit cave à vin d’Enzo. Bon dieu, il fallait que Gisella me réponde pile à ce moment-là et qu’elle écrive le mot « PRESERVATIFS » en grand. Même une annonce à la radio du style « Aura Luciano avait les hormones en feu » aurait été plus discrète que ça. Je priais pour que Livio n’ait rien vu, hélas il y avait peu de chance pour qu’il ait loupé le sms. J’étais morte de honte, à tel point, j’en était persuadée, que mon visage devait affiché une teinte écrevisse. J’attrapai une bouteille au hasard et partis à la recherche d’un tire-bouchon. Il fallait que je dise quelque chose, que je me calme. Que Gisella me parle de préservatifs et que Livio se doute que j’avais parlé de sexe avec elle n’était pas la fin du monde, pas vrai ? Je me conduisais comme une vierge effarouchée, c’était n’importe quoi. Je levai les yeux vers Livio et lui souris timidement au moment où je dénichai enfin un tire-bouchon. J’ouvris la bouteille en silence et nous servis un verre chacun. — Tu veux qu’on aille s’installer dans le salon ? proposai-je. Le magret était près à être dégusté, j’avais coupé un peu de pain au préalable et sortis quelques tomates cerises et du houmous dans lequel j’avais prévu qu’on trempe des gressins. Je donnai les deux verres à Livio, et pris un plateau pour tout amener dans le salon. Je me concentrai pour ne pas tout faire tomber, déposai le plateau sur la table basse, puis pris place sur le canapé, me décalant légèrement pour inviter Livio à s’asseoir près de moi. Je posai mon regard sur lui, quand il me tendit mon verre, et sentir le poids de l’anxiété s’effacer face à son sourire sincère. J’avais été bête de réagir ainsi et je ne voulais pas qui pense que le sujet me dérangeait. — Est-ce qu’on peut faire comme si tu n’avais pas lu ce sms et que je n’avais pas paniqué sans raison ? pouffai-je finalement.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Sam 25 Avr 2020 - 19:08 | |
| « J'ai honte, je ne l'ai jamais lu. » dit-il quand elle parla de Cyrano de Bergerac. Et pourtant, cela faisait partie des classiques. Sans doute était-ce l'occasion de se pencher dessus. Il avait longuement délaissé la lecture, parce que cela ne collait pas avec l'image qu'il donnait à la télé. Lire, c'était trop intellectuel. Et on ne demandait pas à un candidat de télé-réalité d'être un intellectuel ! Maintenant qu'il s'en détachait quelque peu, peut-être allait-il avoir le temps de rattraper le temps perdu. Mais pour l'instant, il n'y avait que cette soirée avec Aura qui l'intéressait. Alors qu'il la rejoignit dans la cuisine et qu'il déposa la boîte avec les tartelettes, il vit que l'intention la touchait. « Ne t'attends pas à de la grande pâtisserie. Je crois que j'ai un peu raté la pâte. » dit-il en riant. Mais ça allait être bon, quand même. Alors qu'il se plaça derrière elle et qu'il déposa un baiser dans son cou, il la sentit réagir. Mais c'était le sourire qu'elle avait sur le visage qui le rendait dingue. Il rit de nouveau quand elle parla de son blouson de moto, qui le rendait sexy d'après elle. « Tu crois qu'il faut que je le garde ? Ça serait bête que je perde tout mon sex-appeal à chaque fois que je le retire. » souffla-t-il, taquin. Tout en restant contre elle, il l'observa couper minutieusement son magret, sans un mot. Puis, quand le téléphone de la jeune Luciano s'alluma et sonna, signalant un nouveau message, il tourna instinctivement la tête vers le téléphone. Il n'était pas du genre à fouiller dans les téléphones ou à regarder chaque message reçu, mais là, c'était davantage un réflexe. Alors oui, il avait bien vu que c'était un texto de Gisella. Et oui, il avait bien vu que cela parlait de préservatifs. Aura s'échappa rapidement de son étreinte en s'empressant de retourner son téléphone. Livio recula de quelques pas et s'appuya contre le plan de travail, bras croisés et sourire amusé sur les lèvres en voyant l'italienne paniquer, le visage écarlate. Elle allait de tous les côtés dans la cuisine, un coup à la recherche d'une bouteille de vin, un coup à la recherche du tire-bouchon. Bien sûr, il ne disait pas un mot, se délectant de la scène. « Tu ne réponds pas à ton message ? » dit-il, avec un air faussement innocent sur le visage. C'était petit d'alimenter le malaise qui envahissait la brune. Mais en réalité, Livio aimait quand elle partait dans ses excès de timidité. Il en jouait même. Elle était tellement mignonne quand elle était ainsi. Enfin, elle sembla trouver son tire-bouchon et daigna poser son regard sur Livio et ses yeux rieurs. Il hocha doucement la tête quand elle lui proposa d'aller dans le salon, la délestant des deux verres de vin alors qu'elle s'occupait du plateau. Il la suivit jusqu'à la pièce attenante, la laissant poser le plateau sur la table et prendre place sur le canapé. Quand il s'installa à ses côtés et après lui avoir donné son verre, il passa son bras sur les épaules d'Aura afin de l'amener tout contre lui. Elle semblait s'être calmée. Mieux encore, elle riait d'elle-même. « On pourrait faire comme s'il ne s'était rien passé, oui. » commença-t-il. « Mais je suis obligé de dire à quel point c'était très drôle de te voir paniquer ainsi. » Il lui adressa un large sourire, resserrant son étreinte doucement. Il trinqua avec elle, buvant une gorgée de vin avant de demander : « Mais qu'est-ce qui t'a fait paniquer ? Le texto en lui-même ou le fait que je comprenne que tu parlais de sexe avec Gisella ? » Si c'était ce dernier point... « On le fait tous, Aura. Je suis le premier à en parler avec Enzo. » Il fronça légèrement les sourcils, avant de secouer vigoureusement la tête : « Enfin... sauf en ce moment, comme tu t'en doutes bien. » Son sourire en coin montra qu'au fond, cela ne l'affectait pas plus que cela. « Tout ça pour dire que c'est normal d'avoir l'avis d'amis. Et puis, il en faut toujours un pour rappeler les bases. » Pour rappeler qu'il fallait sortir couvert, notamment. Gardant son regard amusé sur elle, il se fit toutefois plus sérieux quand il ajouta : « ça me rassure que tu aies quelqu'un à qui tu peux te confier, pour être honnête... » |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Dim 26 Avr 2020 - 19:17 | |
| Livio s’amuser à me taquiner, à croire qu’il aimait vraiment me voir rougir. Il m’avait dit, une fois, qu’il trouvait ça mignon. Je ne savais pas bien ce qu’il y avait mignon dans un visage si rouge qu’on avait l’impression qu’il allait explosé à tout moment. Mais soit. Je me contenter de contenir mon rire et de plisser les yeux lorsqu’il me demanda si je comptais ou non répondre au sms de Gisella. Avant de prendre la direction du salon où j’avais décidé que Livio et moi prendrions l’apéritif, j’attrapais mon téléphone et le plaçai dans la poche latéral de ma robe. Une fois sur le canapé, mon verre de vin rouge à la main, je me laissai aller contre Livio qui avait passé son bras autour de mon épaule. D’ordinaire, ce geste m’agaçait quand je le voyais chez les autres ou bien que des potes d’Enzo s’autorisait chez genre de familiarité avec moi, mais avec Livio les choses prenaient un angle complètement différent. Ce que je prenais pour une marquage de territoire ou une tentative de drague douteuse autrefois, m’apparaissait ici comme un geste romantique et rassurant. J’aimais qu’il me prenne contre lui, j’aimais sentir la chaleur de son corps contre le mien. C’était bien plus agréable que ce que je ne me l’était imaginé. Je rompis toutefois le charme, en décidant de crever tout de suite l’abcès concernant le sms de Gisella qui m’avait mise dans tout mes états. — C’est pas très gentil de te moquer de moi, relevai-je. Malgré la moue que j’essayai d’afficher, je n’arrivais pas à me départir de mon sourire. Tout simplement parce que la présence de Livio me détendait. Il savait s’y prendre avec moi. Il savait trouver les mots. — Non, ça ne me gêne pas que tu saches que je parles de sexe avec Gisella, et…je sais très bien que tu parles de sexe avec Enzo. Je t’ai déjà entendu faire, je te rappelle… J’affichai une petite grimace amusée. Puis laissai échapper un petit rire avant de reprendre. — Non, c’est juste que…ça m’a gêné, sur le moment, que tu comprennes que je parlais non seulement de sexe avec Gisella, mais surtout que je parlais…de l’éventualité d’avoir un rapport avec…toi. Oui, c’était plutôt ça, au fond qui m’avait fait rougir jusqu’aux oreilles et qui m’avait donné envie, sur le moment, de me cacher dans un trou de souris. L’idée que Livio comprenne que j’avais envie de lui, et surtout que j’en parle à Gisella, me mettait mal à l’aise. Je le lui avais plus ou moins fais comprendre par sms mais…à nouveau, c’état plus facile de faire passer les choses par écran interposé. Tout était différent une fois que la personne se trouvait en face de nous. — « Rapport », repris-je en riant, ça fait tellement…médicale ou même militaire. Et c’est pas du tout l’idée que je me fais du sexe…avec toi. Je voudrais que ce soit naturel et beau. Je levai le regard vers Livio et ses yeux bleu me rassurèrent aussitôt. C’était incroyable cet effet qu’il avait sur moi, c’était hautement appréciable. Mon coeur sembla se gonfler et diffuser dans mes veines une drogue naturelle qui me faisait me sentir comme sur un nuage rose, en dehors du temps de l’espace. Sans que je ne m’en rende compte, je réduisis soudain la distance qui nous séparait et déposai sur les lèvres de Livio un baiser tendre et bref. Après l’avoir rompu, je restai à quelques centimètres du visage de Livio et lui souris avec malice. — Mais Gisella n’avait pas besoin de me le rappeler, tu sais…j’avais déjà prévu ce qu’il faut pour ce soir. Lingerie et préservatifs, y compris.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Lun 27 Avr 2020 - 16:50 | |
| Il était vrai, ce n'était pas très gentil de jouer avec la timidité de la belle Luciano. Mais il aimait voir ses joues rosir, échauffer son visage de poupée. Certes, cela la poussait dans ses retranchements, mais n'était-ce pas le but voulu ? Ses taquineries la poussaient à éveiller cette assurance qui sommeillait au fond d'elle. Et quand il lui demanda si elle comptait répondre au message de Gisella, Aura lui démontra que, de jour en jour, elle déployait ses ailes. Là où elle aurait probablement balbutié, le visage cramoisi, elle se contenta de soutenir son regard, en plissant des yeux. Les lèvres de Livio s'étirèrent davantage, secouant la tête alors qu'il la suivit dans le salon. Installés sur le canapé, il s'empressa de passer son bras autour d'elle afin de la sentir tout contre lui. Ce n'était pas une volonté de montrer qu'elle était à lui, mais un besoin de lier le contact, de créer une proximité intime. De profiter d'elle, tout simplement. Il voulait qu'elle le rejoigne dans cette bulle qui n'appartenait qu'à eux. Mais avant cela, Aura avait besoin de mettre des mots sur ce qu'il s'était passé. "Si ton petit ami ne peut pas se moquer de toi, qui pourrait le faire ?" C'était une taquinerie primordiale à leur relation, celle qui créait une complicité entre eux. "Ne t'en fais pas, tu auras l'occasion de te moquer de moi aussi." ajouta-t-il, dans un rire. Et il s'en réjouissait déjà, parce que cela signifierait qu'ils franchiraient toutes les barrières entre eux. Il se fit tout de même plus sérieux en tentant de comprendre ce qui avait vraiment gêné Aura. Ce n'était pas le fait de parler de sexe avec son amie, puisqu'elle savait que c'était une situation parfaitement normale. Livio grimaça quand elle lui rappela qu'elle avait déjà entendu Enzo et Livio en pleine discussion sur le sujet. "Oh merde..." dit-il, avec un juron venant du coeur, presque gêné. Il fallait dire que les deux hommes n'étaient pas réputés pour leur romantisme et leur délicatesse quand ils parlaient de sexe. "Ouais... enfin, bon... il ne faut pas tout prendre au sérieux quand Enzo et moi, nous parlons de tout ça." Si on les écoutait, on avait l'impression qu'ils avaient une sexualité torride. Certes, c'était plutôt débridé du côté de Livio, mais il avait aussi eu des catastrophes sur ce plan-là, ce qu'il ne disait pas forcément à haute voix. Ce n'était donc pas cela qui avait fait rougir Aura jusqu'aux oreilles. Quand elle dévoila la vraie raison, les yeux de Livio se teintèrent de douceur. Elle lui avait fait comprendre qu'elle le désirait, mais là, elle était en face de lui, à assumer son envie d'avoir plus de sa part. "Je comprends." murmura-t-il, avec un sourire destiné à la rassurer. "On a tous cette petite appréhension. Moi aussi, je l'ai.". C'était ce qui participait au charme d'une relation : éprouver du désir pour l'autre, s'en cacher jusqu'à ce qu'il se dévoile et trouve son écho dans le désir de son partenaire. Il n'y avait rien de plus beau de se rendre que l'on voulait la même chose. Quand Aura tiqua sur le mot rapport, Livio lâcha un léger rire. "Oui, ça me rappelle presque les cours d'éducation sexuelle..." Ceci dit, il y avait bien pire comme terme. Mais quand elle argumenta en exposant sa vision du sexe avec lui, on voyait que cela le touchait qu'elle dise cela. Elle l'atteignait au plus profond, et c'était aussi effrayant que grisant. "ça le sera..." dit-il doucement. "... parce que ce qu'il se passe entre nous est déjà naturel et beau." Il ne comptait pas baiser ce soir. Il ne voulait pas qu'une partie de jambes en l'air, et basta, comme l'avait pu l'être leur première fois. Non, il voulait l'étreindre de plus belle des façons, redécouvrir son corps, le grain de sa peau et la douceur de ses courbes, prendre leur temps et s'apprivoiser jusqu'à se mener vers l'extase. Aura le fit sortir de ses pensées agréables quand elle combla le peu de distance entre eux pour un tendre baiser. Mais quand elle mit fin, elle resta très proche de lui. Et quand elle lui souffla qu'elle avait déjà tout prévu pour la soirée, Livio afficha un sourire en coin. "Ah oui ?" demanda-t-il, malicieux. Il but une gorgée de son verre de vin, avant de le reposer sur la table. Elle ne se rendait pas compte de l'effet qu'elle lui faisait en disant cela. Ses yeux se teintèrent d'une toute nouvelle lueur, celle du désir, et il sentait une douce chaleur s'emparer de son être. Quand il se réinstalla sur le canapé et qu'il réinstaura cette proximité entre eux, il se permit de venir frôler ses lèvres, avant de souffler : "Tu parles aussi de ton petit ensemble en dentelle noire ?" Et quel ensemble ! |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Jeu 30 Avr 2020 - 15:03 | |
| L’entendre se qualifier, lui-même, comme étant mon petit ami déclencha chez moi une émotion toute particulière. Je n’arrivais pas à la décrire, mais le sourire qui fendit mon visage en fut la plus simple illustration. Un sourire qui se mua en un petit rire amusé quand Livio comprit que j’avais déjà entendu quelques conversations qu’il avait pu avoir avec Enzo, au sujet de leurs conquêtes respective, ou plus généralement au sujet du sexe. Je savais qu’Enzo n’était pas très fin quand il abordait ses questions-là, en particulier avec ses amis. — T’en fais pas, je sais que votre cerveau n’est plus tout à fait bien irrigué quand vous parlez de ces sujets-là, entre mecs, me moquai-je gentiment. Ceci dit, c’était valable aussi pour les femmes. L’amour ou la sexualité avait tendance à nous faire parler comme des adolescents et cela peu importe notre âge. Le sérieux fut rapidement repris entre Livio et moi, et je fus surprise d’entendre que, lui aussi, nourrissait une certaine appréhension vis à vis de cette soirée. Je haussai un sourcil. Oui, après tout…pourquoi devrais-je être la seule à me triturer l’esprit. Lui aussi devait sans doute se poser mille questions. L’expérience, au fond, ne changeait rien à cela. Il enchaina en affirmant que les choses, entre nous, étaient forcée de se dérouler naturellement, puisque c’était déjà le cas, même sans que nous nous touchions. Il avait sans doute raison, et cela me rassurait le lui entendre dire. — Je suis heureuse que ça se passe comme ça, avouai-je en rougissant légèrement, on revient de loin toi et moi… Quand on pensait que toute l’histoire avait démarrée sur un quiproquo, puis une longue période où je l’avais royalement ignoré, voire même rejeté, c’était assez étonnant de constater l’alchimie qui commençait à se créer entre nous. Car, c’était réellement de ça dont il était question, ce que Livio qualifiait de beau et naturel…c’était comme un lien pur qui se tissait entre nous avec simplicité et évidence. Cela me donnait même un peu le vertige, mais c’était si doux en même temps. Je vis le regard de Livio changer au moment où j’évoquai plus concrètement mes plans pour la soirée. Cette lueur qui brillait dans ses rétines créait une drôle de sensation dans le creux de mes reins, et je me sentis aussitôt attirée vers lui comme par un aimant. Tu parles aussi de ton petit ensemble en dentelle noire ? Cette phrase fit grimper la température de mon corps en un instant, éveillant d’un seul coup mon désir pour lui. Son visage était si proche du mien et son parfum m’enivrait. J’avais longuement hésité à lui faire parvenir cette photo, craignant, sur le moment, de paraitre trop aguicheuse. Mais visiblement, mon petit ensemble, avait fait son effet. D’ailleurs, le simple fait de le porter, et de savoir que Livio pourrait le découvrir ce soir, instillait chez moi une confiance que je n’aurais jamais cru avoir auparavant. Je me sentais belle et désirable. Je me sentais bien dans ma peau. C’était incroyable ce que pouvait faire quelques morceaux de dentelle. Pour répondre à mon petit ami, j’allais chercher son regard, et esquissai un sourire évoquateur. Bien évidemment que je portais cet ensemble ce soir, cela allait s’en dire. — Tu veux vérifier ? proposai-je avec un aplomb que je me découvris sur le moment.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Jeu 30 Avr 2020 - 23:53 | |
| « Je dirais plutôt que ce n'est plus ce cerveau-là qui est utilisé quand on parle de tout ça. » dit-il en riant, afin de dissimuler sa gêne. Non vraiment, elle avait dû en entendre des belles... Au moins, on ne pouvait pas dire que Enzo et Livio n'appréciaient pas les plaisirs charnels. Toutefois, le sérieux revint rapidement quand la belle Luciano se confia à lui, sur ses appréhensions, sur ses craintes. Elle sembla surprise d'apprendre que Livio, aussi, avait eu une légère appréhension concernant cette soirée. Face à son haussement de sourcils, le jeune italien hocha la tête pour approuver ce qu'il avait dit. L'expérience ne faisait pas tout. Surtout dans une telle situation où Aura lui faisait tourner la tête. Il avait tellement envie de faire les choses bien, pour une fois, qu'il se prenait la tête pour des détails.Alors qu'en réalité, ils n'avaient qu'à se laisser porter, laisser les choses se dérouler naturellement, à l'image de leur histoire. Une histoire si belle, si naturelle, souffla-t-il du bout des lèvres. Il adressa un sourire éclatant à Aura quand, les joues joliment rosées, elle lui avoua qu'elle était heureuse de la tournure que prenait leur histoire. « Je le suis aussi. » dit-il avec douceur. « Nous sommes revenus du fin fond du gouffre, tu veux dire ?! » Il but une gorgée de vin, avant d'ajouter : « Il faut croire qu'il y a sept ans, ce n'était pas le bon moment pour nous deux. Et si j'avais su ce qu'on deviendrait aujourd'hui, je me dirais que ça vaut le coup d'attendre. » Ils n'étaient pas prêts à l'époque, tout simplement. Et même à son arrivée à Bowen, les rancoeurs étaient bien trop présentes. Mais leurs petits conflits, leurs petites provocations et leurs petites disputes les avaient au moins remis sur le même chemin. Et la suite, vous la connaissez... Ils franchissaient les étapes, petit à petit, et c'était une sensation tellement agréable pour Livio, qui avait plutôt l'habitude de foncer, puis de se lasser. Ce soir, sans doute s'apprêtaient-ils à passer une nouvelle étape. Quand Aura lui fit sous-entendre, avec subtilité, qu'elle avait tout prévu, cela éveilla une douce chaleur chez Livio, qui ne chercha même pas à dissimuler ce qu'il ressentait. Il la désirait, ce n'était un secret pour personne. Pas même pour Aura. Et alors qu'il évoquait ce petit ensemble en dentelle noire, qui lui avait clairement fait tourner la tête, la réponse de la jeune femme le fit sourire davantage. Elle le surprenait totalement. Là où il aurait cru qu'elle allait devenir écarlate, Aura prenait réellement les devants. Elle était bien là, la femme pleine d'assurance, qui s'assumait et assumait ce qu'elle ressentait. C'était beau de voir un tel aplomb chez elle. Livio en était totalement séduit. Frôlant ses lèvres qui affichaient ce sourire lourd de sens, il souffla : « La proposition est très tentante. » Il lui retira son verre qu'il posa sur la table. Puis, plongeant ses yeux bleus dans ceux, noisette, d'Aura, il la sonda alors que sa main glissa le long de son bras avant de virer sur sa taille, où se trouvait le nœud de sa robe cache-coeur. Voyant qu'elle ne le repoussait pas, il tira doucement sur le bout de tissu qui défit le lien. Avec une lenteur délicieuse, ses doigts repoussèrent le premier pan de sa robe, puis le deuxième, dévoilant, en effet, cette dentelle noire qu'il n'avait vu qu'en photo. Le regard enflammé, qu'il remonta un instant vers Aura, il dit, malicieusement : « Je confirme... C'est bien celui-là. » Mais son regard revint rapidement vers ce corps qui se dévoilait à lui, ses yeux scrutant sa peau blanche, qui semblait si douce, sa taille marquée, sa poitrine hypnotisante. Comment avait-elle pu se dénigrer pendant tant d'années ?! C'était inexplicable. « Sei perfetta, mia cara. » murmura-t-il, alors qu'il plongea sur ses lèvres pour un baiser, d'abord timide. Mais la passion prit place à l'instant où Livio repoussa doucement Aura, la surplombant de son corps. Sa main glissa le long de sa taille, ses lèvres descendant sur sa mâchoire, puis le long de son cou qu'il picora avec des baisers. Bien qu'il brûlait pour elle, il gardait en tête qu'il fallait aller à son rythme. Alors, sourire aux lèvres, il demanda : « Tu crois qu'on peut remettre l'apéritif à un peu plus tard ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Mar 12 Mai 2020 - 16:17 | |
| Je n’arrivais pas à expliquer cet élan soudain qui me prenait. Jamais, auparavant, je ne m’étais montrée aussi entreprenante. Pour autant, c’était loin de me déplaire, au contraire, je trouvais ça grisant. Déjà en achetant cet ensemble à dentelle, sous les conseils de Gisella, j’avais ressentis quelque chose d’inédit. C’était à ce moment là que le rituel de séduction avait commencé. Ca n’était pas la première fois que j’achetais de la lingerie fine, j’avais déjà fait un tour dans le magasin de sous-vêtements du centre ville dès que j’avais commencé à fréquenter Bessie mais en allant choisir ces dessous pour plaire à Livio, j’avais ressentis quelque chose de différent. Je n’avais pas eu honte, ni n’avais ressentis de la timidité comme ça aurait pu être le cas. J’avais même osé lui envoyer une photo de mon achat. Ca n’était pas une manoeuvre calculé de séductrice, mais plutôt un acte totalement naturel. J’avais sincèrement envie de lui plaire, je voulais qu’il me trouve jolie. Je savais, bien évidemment, que ces quelques morceaux de belles dentelles n’étaient que des artifices mais je devais admettre que le simple fait de les porter me conférait une certaine confiance, voire me rassurait même. J’avais le sentiment d’être plus séduisante, d’être plus féminine aussi, et plus sensuelle. Cette confiance, nouvellement acquise, me poussa à aller plus loin, demandant à Livio s’il souhaitait lui-même découvrir ce que les sous-vêtements donnaient sur moi. Quand mon petit ami attrapa mon verre de vin pour le poser sur la table basse et qu’il planta son regard d’azur dans le mien, je sentis une vague de chaleur prendre possession de mon corps. Je n’avais jamais rien lu de semblable dans ses yeux, comme une envie naissante qui grandissait à mesure qu’il posait son regard sur moi. Une lueur qui brilla d’un feu plus fort encore lorsque Livio se mit à défaire le noeud de ma robe pour écarter doucement les pans de chaque côté. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine et un sourire fendit mon visage lorsque Livio exprima ce qu’il ressentais. Je ne savais pas si j’étais parfaite, mais cela me suffisait qu’il le pense, c’était tout ce qui importait, au fond. Une émotion vive m’envahit et manqua me faire pleurer. Ma respiration était lente et marquée, ma poitrine se soulevant lentement. Les lèvres de mon Apollon capturèrent les miennes d’un coup et je me laissai enivrer par son baiser, passant une main tendre sur sa joue, tandis qu’il me repoussait légèrement pour que je m’étende sur le canapé et qu’il me surplombe. Je lâchai un rire quand il proposa de remettre à plus tard notre apéritif, frissonnant du même coup à ses baisers dans ma nuque. — Pourquoi, tu n’as plus faim d’un seul coup ? le taquinai-je en venant l’embrasser à mon tour et passer mes bras sur ses épaules. Je savourai ses lèvres un instant, avant de le repousser légèrement. — Par contre, Enzo et moi ont a une règle très stricte : le salon doit rester un terrain neutre, le prévins-je avec amusement. Les autres parties communes de la maison aussi, en réalité. Et j’étais l’investigatrice de ces règles, je ne me voyais pas être celle qui allait les briser. Même si c’était extrêmement tentant au vu du confort qu’on ressentait dans notre canapé.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Dim 24 Mai 2020 - 19:47 | |
| Aura n'était pas la seule à changer grâce à cette relation, devenant une femme plus sûre d'elle, plus confiante. Livio aussi avait tout à gagner. Mais pour cela, il fallait lâcher prise et laisser tomber les barrières. Elle lui en donnait l'opportunité, ce soir, avec son invitation entreprenante, ses grands yeux marrons fixés sur lui et ce sourire qui le faisait flancher. Alors, il se permit d'écarter doucement les pans de sa robe afin de découvrir, certes, cet ensemble raffiné dont ils avaient tant parlé, mais surtout ces courbes qu'il aimait encore plus. Ce n'était pas la première fois qu'Aura se dévoilait à lui, mais il n'avait pas de réels souvenirs de leur première étreinte. C'était comme si on avait appuyé sur la touche Reset. Et cette fois, il prenait le temps d'apprécier la vue et les sensations qui en découlaient. Alors qu'il posa son regard sur Aura, il put sentir toute l'émotion qui émanait d'elle face aux mots, au regard de cet homme qui la mettait vraiment sur un piédestal, ce soir. Il y avait le désir physique qui transparaissait dans le regard si bleu de Livio, mais pas que... Il y avait toute la dimension affective qui rendait le moment plus beau. Elle n'était pas une fille de passage, il le savait, et cela retournait totalement Livio, qui s'empressa de rejoindre ses lèvres pour un baiser qui marquait toute la force de ses émotions. Tout contre elle et alors que ses mains commençaient à parcourir son corps, il était certain que l'esprit de Livio n'était plus réellement consacré à l'apéritif qui les attendait. Il afficha un sourire malicieux et secoua négativement la tête. « Disons que mon estomac peut attendre. Et pourtant, ton magret a l'air délicieux ! » Mais il y en avait une qui lui faisait des yeux doux et contre laquelle il ne pouvait lutter. Encore plus quand elle l'embrassait et l'étreignait de la sorte, ravivant ce feu qui le brûlait intérieurement. Tout contre ses lèvres, il se mit cependant à rire en entendant les mots d'Aura, concernant les règles de communauté établies avec Enzo. « D'ordinaire, j'aime transgresser les règles... » souffla-t-il en déposant des baisers sur la joue d'Aura. « … mais je pense qu'il vaut mieux aller dans un endroit moins neutre. » Le canapé était confortable, certes, mais il se voyait mal avoir une relation avec la sœur d'un très bon ami sur le canapé de ce dernier. Livio se détacha d'Aura et se releva, lui tendant la main. Ils se dirigèrent jusqu'à la chambre de l'italienne, attendant qu'elle repousse la porte derrière elle. La lumière qui filtrait à travers les rideaux de la chambre offrait une atmosphère plus intime et rendait Aura encore plus belle. Face à elle, ses mains agrippèrent les pans de sa robe qu'il fit doucement glisser le long de ses bras jusqu'à ce que le vêtement tombe à terre. Et pour éviter tout malaise, Livio retira son t-shirt, se justifiant avec malice : « C'est pour être à égalité. » … et surtout pour sentir sa peau chaude contre la sienne alors qu'il l'attira contre lui. L'embrassant de nouveau, il avança légèrement jusqu'à rejoindre le lit où il repoussa doucement Aura avant de se placer au dessus d'elle. Son corps frôlait le sien sans l'écraser de son poids, ses mains reprenaient leur exploration. L'une d'elles s'aventura jusqu'à la naissance de sa poitrine, où ses doigts se glissèrent sous la dentelle noire de son soutien-gorge afin de taquiner cette partie de ce corps qu'il mourrait d'envie de voir dénué de tout artifice. Mais quittant ses lèvres, le regard de Livio vint rencontrer celui d'Aura. D'une voix pleine de douceur, il murmura : « S'il y a la moindre chose qui te déplaît, je veux que tu me le dises. D'accord ? » |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Dim 7 Juin 2020 - 21:08 | |
| De mon côté, j’avais complètement oublié mon estomac et je me fichais bien de sauter cet apéro, le regard de Livio sur moi avait éveillé une flamme juste sous mon plexus solaire que je ne pouvais plus ignorer. Une langue de feu qui semblait grandir au même rythme de mon désir qui s’intensifiait. Je le voulais. Lui. Et il me voulait, moi, lui aussi. Je ne pouvais plus avoir de doute la dessus. Sa bouche, contre la mienne, se mit à rire quand j’évoquais la nécessité de garder le salon en zone neutre. Cette règle, je l’avais instaurée avec mon frère pour une bonne raison : je n’avais aucune envie de le trouver nu, avec un fille, sur le canapé qui accueillait aussi mes plateaux télé et mes après-midi chills. Par ailleurs, je crois que l’idée qu’il me trouve, lui, avec un garçon, était pire encore. Surtout lorsque le garçon en question était l’un de ses meilleurs amis. Non, il ne valait mieux pas tenter le diable quand bien même l’idée de m’abandonner dans les bras de Livio entre les coussins moelleux de notre sofa était tentante. — Tu transgresses déjà le bro code, je crois, le taquinai-je, tu ne vas pas tout faire le même soir, si ? Je pouffai avant de rattraper les lèvres du milanais. J’avais déjà évoquer ce fameux « bro code » et son caractère si ridicule. A priori, les mecs voyaient d’un oeil étrange le fait que leur ami s’intéresse à leur soeur. Et je savais qu’Enzo n’était pas du doute à l’aise avec l’idée que Livio sorte avec moi. De mon côté, je trouvais ça complètement absurde. Je préférais, de loin, que mes frères sortent avec une fille que je connaissais et appréciais plutôt qu’avec une parfaite inconnue. Livio et moi prîmes rapidement le chemin de ma chambre, nous séparant difficilement plus d’une seconde. Quand je refermai la porte derrière nous et que je me retournai vers mon petit ami, son charisme me heurta de plein fouet, à tel point que je manquai perdre tout mes moyens. Heureusement pour moi, Livio prit le dessus. Il savait sans doute bien mieux que moi ce qu’il faisait. Ma respiration se saccada davantage lorsque ses mains agrippèrent les pans de ma robe pour faire glisser le vêtement au sol. Je ne le quittai pas des yeux, tandis que lui semblait détailler mon corps presque nu. J’eus d’abord envie de me couvrir, puis la lueur que je vis briller dans ses iris me rassura d’un seul coup. Un vive chaleur m’envahit. Il me trouvait belle, je pouvais le dire. Un sourire heureux fendit mon visage. J’eus à peine le temps de le regardait lorsqu’il se dévêtit à son tour, puisqu’il m’attira à lui sans crier gare, mes lèvres se retrouvant plaquées aux siennes. Je savourai l’instant, ma peau trouvant la sienne, mes bras passant instinctivement autour de lui. Je le laissai me guider, jusqu’à mon lit où il me renversa doucement pour enfin venir se placer au dessus de moi. Nos gestes étaient bien plus naturels que je ne l’aurais cru et ma peur semblait s’être complètement envolée. Les mots rassurant que Livio me murmura terminèrent de briser ma coquille. Je me sentais bien, et parfaitement en sécurité avec lui. Je savais qu’il ne ferait rien pour me déplaire. Il n’avait pas besoin de me le dire. Avec tendresse je caressais sa joue. — D’accord, dis-je simplement. J’aimais la chaleur de ses paumes sur ma poitrine et j’aurais voulu le lui dire, mais ne trouvais pas l’audace de le faire. Au lieu de ça, je tendis le cou pour lui voler à nouveau un baiser, bien moins chaste que tout ceux que j’avais initié jusqu’alors. Mes doigts se perdirent dans ses cheveux, sa nuque, puis mes bras vinrent étreindre ses épaules. Ma bouche migra sur sa mâchoire et jusqu’à son oreille dont j’embrassai le lobe. — Tu me guideras ? lui murmurai-je sans oser rencontrer son regard, pour…les choses que tu aimes, toi ?
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Jeu 11 Juin 2020 - 22:51 | |
| "Ne me tente pas..." souffla-t-il du bout de ses lèvres. "Cette règle serait bien plus agréable à transgresser que celle du bro code." Malgré son regard malicieux et même si Livio plongeait totalement dans sa relation avec Aura, il y avait toujours cette culpabilité qui le rongeait. Il connaissait l'avis d'Aura sur le sujet. Il savait qu'elle trouvait le bro code complètement stupide, mais Livio, lui, continuait à croire qu'il avait trahi la confiance de son ami. Il craignait même que le jeune Luciano n'approuve jamais leur relation, tout simplement parce qu'il connaissait Livio. Il connaissait le passé du milanais, ses frasques, son côté coureur de jupons. Et sans doute l'instinct de protection d'Enzo lui laissait croire que Livio n'était pas le meilleur parti pour Aura. Seulement, Enzo ne savait pas tout. Il y avait ce chaînon manquant qui pouvait changer toute la donne. Livio et Aura, ce n'était pas une histoire récente. Ils avaient un passé commun, l'histoire d'une nuit, certes houleuse, mais avec le recul, Livio avait compris que ce n'était pas anodin. Il avait forcément eu de l'intérêt pour Aura, sept ans plus tôt au point de ruiner déjà le fameux bro code. Seulement, il avait été trop con, trop aveugle, trop lâche pour l'accepter. Et maintenant qu'il avait Aura près de lui, c'était désormais l'autre Luciano qui s'éloignait, pour son plus grand regret. Afin d'éviter de mettre de l'huile sur le feu - et même si Enzo ne saura jamais ce qu'il pouvait se passer dans ce salon - il valait quand même mieux s'éloigner de ce canapé bien trop confortable pour une chambre bien plus intime. Ils rejoignirent rapidement la chambre d'Aura, avec empressement, comme si l'un et l'autre ne supportaient pas cette distance subite. Là, entre les quatre murs du cocon de l'italienne, Livio fit le premier pas en retirant la robe de la belle brune. Il garda ses mains à hauteur de ses poignets, comme s'il redoutait l'instant où, intimidée, elle envisagerait de cacher son corps. Mais Aura ne fit rien de tout cela. Elle avait capté le regard empreint de désir que Livio lui lançait. Il avait beau avoir la réputation d'un coureur de jupons, d'un coeur de pierre, voire même d'un connard, s'il y avait bien une chose que l'on ne pouvait renier, c'était qu'il savait valoriser les courbes féminines au travers de son regard bleu azur. Le corps d'une femme était, pour lui, une beauté indescriptible. Alors quand, en plus de cela, c'était une femme pour qui il éprouvait un fort attachement qui se dévoilait à lui, il ne pouvait qu'en être plus fou. Il la mettait sur un piédestal. Se débarrassant de son t-shirt, il se colla à Aura puis vint l'allonger sur le lit, avec douceur et volupté. Elle voulait que ce soit naturel entre eux et c'était le cas. Rien n'était surjoué. Ils se laissaient juste porter par cette envie qui les liait. Pour autant, Livio ne fonçait pas directement dans le tas. Il mit les formes, les mots pour effacer - peut-être - les quelques appréhensions de la brune. Il était son partenaire, son complice, son amant pour la nuit. S'il fallait tout arrêter, il arrêterait. Elle avait toutes les cartes en main.Quand elle caressa sa joue, Livio vint déposer un délicat baiser sur sa main. Elle semblait avoir confiance en lui, et c'était tout ce qu'il demandait. Maintenant, c'était à lui de se décrisper, de se dérider. Le baiser d'Aura l'aida dans ce sens et il répondit à celui-ci ardemment, le bout de sa langue allant rencontrer la sienne. Fermant les yeux alors qu'elle dévia jusqu'à son oreille, il esquissa un sourire quand elle lui demanda de la guider. Il se redressa quelque peu, se détachant légèrement d'elle, alors que ses yeux se rivèrent au sien. "Ne t'en fais pas pour ça. A toi de me découvrir. Laisse toi juste porter par ton instinct, par ton envie." Il alla chercher la main d'Aura qu'il vint plaquer contre son torse, la guidant doucement le long de ses muscles jusqu'à arriver à la frontière de son jean, où il lâcha sa main. Il n'était pas là pour lui dire de faire telle chose ou telle chose, juste pour son plaisir à lui. C'était impensable. Le partage était pour lui la valeur la plus importante dans un tel moment. Et ce fut sur cette optique-là qu'il revint vers elle, ses mains glissant entre son dos et le matelas afin de venir dégrafer son soutien-gorge, qui commençait à être de trop. Il s'arrêta quelques secondes pour observer ces atouts féminins, hypnotisants. Déposant d'abord des baisers le long de son cou, il fonça ensuite vers sa poitrine, sa langue allant titiller l'un de ses seins alors que ses doigts s'amusaient avec l'autre. Puis inversement. Pendant de longues secondes. Ce furent enfin ses mains qui empoignèrent ses seins rebondis, alors que sa bouche continuait son exploration. Doucement. Langoureusement. Le long de son ventre, jusqu'au nombril pour enfin arriver vers sa finalité : le dernier sous-vêtement. Il fit descendre l'une de ses mains jusqu'à celui-ci, provoquant ainsi l'élastique. "Je peux ?" demanda-t-il, avec un sourire, attendant le dernier feu vert avant de foncer. |
| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Mer 15 Juil 2020 - 1:13 | |
| J’avais souvent enguirlandé Enzo à cause de son manque de discrétion. Même s’il se démerdait, la plupart du temps, pour ne pas ramener de filles à la maison, en allant chez elles à la place, il lui était arrivé quelques fois de rentrer chez nous, une fille à moitié à poil et entièrement en chaleur dans les bras, à démarrer les festivités sur le buffet de l’entrée alors que j’étais installée au salon en train de lire un bouquin tranquillement. Enzo savait que je détestais ça et il faisait son possible pour ne pas m’imposer ce genre de scène, alors je me devais, à mon tour de respecter les règles que nous avions établies. Malgré la tentation que cela semblait susciter chez Livio, je préférai rejoindre ma chambre où l’atmosphère plus intime nous enveloppa dès que la porte en bois se fermera derrière nous. Je considérais ma chambre comme un cocon, je l’avais décoré à mon goût et gardais toutes les choses qui étaient importantes pour moi, comme mes livres, mes revues d’art ou ma guitare. Je m’y sentais bien et cela me rassura que Livio et moi passions ce moment intime dans ce cocon-là. Quand je me retrouvais nue face à lui, la gêne fut rapidement mise de côté tant son regard me faisait me sentir belle. Je n’avais jamais rien ressenti de tel auparavant. Pas même avec Bessie qui m’avait aidé à renouer un peu avec mon propre corps. Ce soir, avec Livio c’était très différent. C’était doux, c’était naturel. À toi de me découvrir, dit-il. Je souris. J’avais la trouille, c’était vrai, de commettre un impaire, que mon manque d’expérience me fasse paraitre gauche à ses yeux, mais il me donnait toute sa confiance et cela avait de l’importance pour moi, une grande importance. La peur s’envolait pour ne laisser la place qu’à la légèreté de l’instant. Il me tint contre lui et j’aurais aimé que cet instant soit figé dans le temps, qu’il dure pour toujours. Ses caresses, ses baisers, tout me semblait être tout droit sorti d’un rêve. Un rêve que j’avais fais si souvent dernièrement. Tout était bien réel pourtant. Sa bouche sur mes seins me fit exhaler un soupir, je fermai les yeux pour mieux apprécier le moment. Son toucher faisait courir des langues de feu sur ma peau, si bien que je me sentais transporter ailleurs. Quand ses lèvres descendirent sur mon ventre et que ses paumes s’emparèrent du galbe de ma poitrine, je m’embrasais, passant mes mains sur les siennes comme si j’avais peur qu’elles ne disparaissent. Sa voix me parvint aux oreilles, il me demanda la permission d’aller plus loin. J’en crèvai d’envie, mais je n’arrivai pas à le formuler à voix haute. La pudeur m’étreignait encore de trop. Je baissai les yeux vers mon amant, rencontrai ses billes myosotis qui m’hypnotisaient. Je caressai enfin ses avant-bras, et acquiesçai du menton, prête à perdre la tête.
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| | | Invité | Sujet: Re: (Hot) I hold you close to help you give it up (Aura) Lun 20 Juil 2020 - 16:39 | |
| Il la couvait du regard, admirait ses courbes qu'elle avait tant cachées. Il retrouvait même le bonheur de prendre le temps, d'apprendre à découvrir l'autre, de s'arrêter sur les moindres parcelles de son corps que ses mains parcouraient avec délicatesse. Là, ce n'était pas qu'un besoin charnel, un sept à huit sans lendemain. Non, c'était plus fort et même Livio était abasourdi par ce flot d'émotion qui le submergeait. Il avait envie de faire les choses bien. Il voulait que ce soit naturel, beau. Qu'elle aime qu'il la touche de cette façon. Il avait envie qu'elle prenne plaisir à le découvrir, sans la guider, juste en se laissant porter par ce qu'elle voulait de lui. C'était un moment de partage, de confiance mutuelle. Il s'abandonnait à elle, tout comme elle le faisait avec lui. Il n'y allait pas avoir d'impair, de maladresse, de gêne. Et même si elle craignait son manque d'expérience, Livio était là pour lui apprendre à dépasser tout cela, pour la mettre en confiance, pour lui montrer qu'elle aussi était désirable. Ses lèvres déposant de délicats baisers sur sa peau douce, il s'arrêta de longues secondes sur la poitrine de la jeune femme, cette partie du corps qui était tout aussi plaisante l'un pour l'autre. Ses lèvres délaissant cette zone, ce furent ses mains qui prirent la suite, bien vite emprisonnées par celles d'Aura. Il la sentait frémir sous ses caresses, sous ses baisers, et bon dieu, que c'était grisant ! Et quand il lui demanda la permission d'aller plus loin, son hochement de tête le fit sourire. Ses mains descendirent le long de son ventre jusqu'à taquiner le bout de dentelle, sous lequel il glissa ses doigts. Sensuellement, il fit glisser le sous-vêtement le long de ses jambes, jusqu'à le faire tomber à terre. Légèrement redressé, Livio admira la vue de cette femme nue face à lui, qui fit grimper la passion en lui. "Tu es si belle..." murmura-t-il, le regard fiévreux, alors que ses mains remontèrent lentement le long de ses jambes, puis de ses cuisses. Sa bouche suivit le même chemin jusqu'à arriver vers la partie la plus intime de la brune. Il voulait lui faire perdre la tête, faire grimper la température, la faire renouer avec ce corps qu'elle avait souvent vu comme un obstacle. Il voulait la mener vers l'extase avec ces préliminaires qui étaient tellement importants à ses yeux. Ainsi, il lui prodigua des caresses bien plus intimes, avec douceur et subtilité, ses doigts, sa langue allant provoquer ce bout de chair bien trop souvent oublié... |
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