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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)

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MessageSujet: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyJeu 23 Avr 2020 - 17:57

Les coups s'enchainent, encore et encore, à tel point que tu perds parfois connaissance jusqu'à ce qu'on te réveille avec un saut d'eau glacée ou bouillante, au choix. Parla ! Crie-t-il à plusieurs reprises pour tenter de te faire plier. Il se répète, encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'énerve en voyant ce petit rictus au coin de tes lèvres. Ce sourire qui lui fait comprendre que tu ne diras rien, peu importe toute la force et l'intensité qu'il met dans ses coups. Ta bouche est remplie de sang, tu ne sens plus tes côtes et les sangles qui enserrent tes poignets ont scarifié ta peau. Mais encore une fois, tu ne te laisses pas abattre. Tu ne diras rien. Ces techniques de torture tu les connais par coeur, tu les as infligées toi-même et plus d'une fois alors tu sais, qu'à un moment ou un autre, il lâchera le morceau. Il n'a pas le droit de te tuer, sauf si on lui en donne l'ordre mais visiblement, ce n'est pas encore le cas. Ce type, devant toi, c'est quelqu'un que tu considérais comme un ami il y a encore quelques heures. Tu as été le voir parce qu'il y a quelques jours de ça, tu as eu vent de photos prises de Gisella, à Bowen. Alors évidemment, pour éviter que ça tombe entre de mauvaises mains, des mains plus haut placées, tu as voulu t'arranger avec ce gars, ton "ami", pour régler cette affaire entre vous. Et obtenir à Gisella un plus long sursis. Malheureusement, tu es tombé sur la personne la plus loyale de la mafia. Et ça ne pardonne pas. Il t'a cuisiné pendant des heures, alternant cris et coups, pour savoir d'où tu détenais cette information mais puisque tu n'as absolument rien dit, préférant faire preuve d'arrogance, il a bien fallu qu'il te détache à un moment. T'aurais pas pu te sauver plus tôt à cause des deux types qui lui servent de gardes. Pathétique. Quand il te libère enfin, tu peines à te relever du trottoir où ils t'ont jeté pour prendre la direction de ta maison. T'es reparti sans les photos et ça, c'est inadmissible à tes yeux. Alors tu te jures de trouver une solution et d'y retourner s'il le faut. Après une marche qui te semble interminable, à te trainer de rue en rue, tu arrives enfin devant ta maison où Gisella t'attend. Tu es vachement en retard mais quand elle verra ton état, tu imagines qu'elle ne t'en tiendra pas rigueur. Tu ne dois pas être beau à voir, avec ton visage tuméfié, plein de sang, ton bras ballant sûrement cassé et tes côtes qui t'empêchent de respirer correctement. « Ciao. » Dis-tu pour minimiser son inquiétude, au moins un peu. Après être arrivé devant ta porte d'entrée, tu t'effondres, épuisé par le trajet et par cette douleur insupportable sur chaque centimètre de ton corps.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMar 28 Avr 2020 - 22:59

Peur absolue, continuelle. Peur grandissante qui ne cessait de prendre de l'ampleur. Peur qui la suivait, tous les quarts de tour. Peur qui ne partirait qu'une fois qu'elle serait bel et bien morte. Fuir, c'est tout ce qu'elle avait pu faire. Fuir et se cacher. Mais à quoi avait-elle pensé, en simulant sa mort ? À quoi avait-elle pensé, en revenant à Bowen ? Si c'était déjà dangereux d'y venir parce que son ex-mari, auquel elle était encore et toujours trop attachée, bien plus qu'il ne le faudrait, était, ce l'était encore plus alors que Gisella était tombé sur le vrai amour de sa vie, celui qu'elle n'avait jamais cessé d'aimer et qu'elle avait tant cherché au travers de toutes ses relations intimes. Enzo, son beau Enzo, ici, à Bowen. Elle avait baissé sa garde, avait montré ses sentiments, s'était laissé croire qu'elle pourrait retrouver un semblant de vie normale. Travailler, sortir avec lui, faire des activités en public, agir comme une femme de trente ans et des poussières, avoir un avenir avec l'homme qu'elle aimait. Mais elle s'était emballée, fait des idées, sa vie n'avait rien de normal, elle était supposée être morte, disparue de la circulation, et la voilà qui se pavanait dans les rues de Bowen sans retenue, qui postait des photos sur ses réseaux sociaux et qui, bien malgré elle, sans le savoir, entretenait une relation avec un autre mafieux, un qui ne savait pas son secret. Enzo, son beau Enzo, intimement lié à la mafia. Elle s'était envolée, la peur au ventre, pour elle, pour lui, pour Ciàran, pour Gabriel, sans dire à qui que ce soit où elle était, pour combien de temps elle y resterait et si, un jour, elle reviendrait à Bowen. C'était pour les protéger, tous, et surtout ceux qu'elle aimait réellement. Mais c'était trop tard, parce qu'on l'avait déjà repéré, parce qu'on avait déjà sa trace, parce qu'on faisait déjà la pression à Ciàran. Du moins, c'est ce qu'elle avait cru comprendre dans un court échange de sms entre lui et elle, lui donnant rendez-vous pour élaborer un plan de protection, à croire que son escale n'était pas suffisante. Et donc, Gisella s'était remis en route pour Bowen, cinq heures sans arrête à conduire, la peur dans le ventre, son arme, achetée chez un contact de Tahlia, contre elle dans l'éventualité qu'on la force à s'en servir. Mais le trajet s'était passé sans un souci, sans penser être cerné ou suivi. C'est que la paranoïa s'était emparée d'elle, à présent, la laissant dans cet état anxieux impossible à vivre. Gisella gara sa voiture devant la maison de Ciàran, tentant de l'appeler pour le prévenir qu'elle était là, lunettes de soleil sur le bout du nez, incognito. La ligne sonnait, sonnait, sans réponse, elle tombait sur la boite vocale du mafieux, sa voix grave qui résonnait dans ses oreilles lui arrachant, sans qu'elle le veuille, des frissons dans tout son corps. Elle ferma les yeux, un instant, tentant de reprendre le contrôle sur elle, respirant pour chasser les papillons dans son ventre qui, bien malgré elle, seraient sans doute toujours un peu là. Puis, elle tenta de le rappeler, sans réponse. La brune coupa le moteur de la voiture, enfoui l'arme dans son pantalon et se dirigea vers la porte où elle toqua vivement, sans réponse. Elle laissa un soupire s'échapper, frustrée et à découvert. « Merda, Cià », grogna-t-elle en s'assoyant sur les marches du perron, lunettes de soleil toujours sur son visage pour cacher son identité. De longues minutes passèrent avant qu'elle ne voie la silhouette amochée de Ciàran arriver au loin, s'approcher des escaliers difficilement, un ciao par du tout rassurant. Gisella se leva, courant vers lui pour le soutenir jusqu'à ce qu'il s'effondre sur les marches. « Ciàran ! », lâcha-t-elle paniquer en prenant son visage entre ses mains. « Qu'est-ce qui t'est arrivé !? », demanda-t-elle avec urgence, caressant son front, sondant son corps meurtri pour savoir s'il avait quelque chose de blesser. Ses yeux s'illuminèrent, comme si elle avait tout compris en une fraction de seconde. « C'est eux ? », demanda Gisella, paniquée. « Ciàran, il faut que tu me dises la vérité ! » Sa voix était ferme, directive. Toute la peur transparaissait dans ses demandes. « Faut que je t'amène à l'urgence, mio amore », s'empressa-t-elle d'ajouter. Elle attrapa son portable dans son sac. D'une main elle caressait le visage de son ex-mari, de l'autre elle envoyait un sms d'urgence à la personne qui avait promis de garder son secret et de porter main forte si les choses viraient au vinaigre, Tahlia. Gisella pianota de ses doigts, Urgence chez Ciàran, avant de reporter ton attention sur lui. « Parle-moi mio caro »
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMer 29 Avr 2020 - 10:56

Difficile d'expliquer à Gisella ce qu'il s'est passé en quelques mots à peine. Surtout que, maintenant que tu t'es effondré sous le porche de ta maison, tu as l'impression de ne plus être capable de quoi que ce soit. D'avoir été au bout de tes forces. Mais en voyant ton état, ton ex-femme, paniquée, ne te laisse pas vraiment le loisir de reprendre tes esprits. Elle te bombarde de questions avec fermeté et bien que ce soit légitime, tout ce que tu parviens à faire c'est soupirer. T'es tellement fatigué à présent et tu n'es même pas certain de pouvoir marcher jusqu'à ton canapé. Heureusement que Gabriel n'est pas là, tu n'aurais pas supporté qu'il te voie dans un tel état. Maintenant qu'il est plus grand, même s'il ne comprend pas encore tout, il est bien plus lucide. « Non, pas l'hôpital... Aide-moi juste à rentrer. » Parviens-tu à murmurer avant de tenter de te relever, en vain. La première tentative n'est pas la bonne mais puisque tu es bien décidé à éviter les urgences, tu te relèves plus doucement, prenant appui sur tes coudes le temps que ta tête s'habitue. Puis, quand celle-ci tourne un peu moins, tu tends la main vers Gisella pour qu'elle t'aide à te relever. En y allant étape par étape, tu parviens enfin à te mettre debout, t'appuyant sur la brune le temps de sortir tes clés de maison de la poche de ton pantalon. Tu les tends à la jeune femme, incapable d'ouvrir cette porte toi-même. Puis, une fois à l'intérieur, Gisella t'aide à te poser sur le canapé où tu t'affales, sans manquer de jurer quelques fois en sentant la douleur te lancer à plusieurs endroits de ton corps. C'est probablement les côtes qui posent le plus problème mais tu n'en es pas à ta première côte cassée alors, tu t'y feras. Comme toujours. A moitié dans les vapes, tu ne remarques pas que l'Italienne envoie un message à quelqu'un. Mais quand elle t'interroge pour la énième fois, tu n'as plus d'autres choix que de lui parler, comme elle te le demande. « Oui, c'était eux. Ils avaient des photos de toi... j'ai voulu aller les chercher avant qu'il ne soit trop tard. » Dis-tu, la voix saccadée par moments. Tu n'oses pas encore avouer à ton ex-femme que, ces photos, tu ne les as malheureusement pas récupérées. La culpabilité est bien là parce que tu sais que si ces photos tombent entre de mauvaises mains, c'est à Gisella qu'ils réserveront le même sort, mais en pire encore.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMer 13 Mai 2020 - 18:15

Elle l'assommait de ses questions, mais c'était la panique qui prenait le dessus de le voir arriver dans cet état. Et, pourtant, c'était à prévoir, combien de temps, encore, auraient-ils pu se montrer discret. Ils, parce que la mafia n'aurait su, de toute façon, les dissocier, bien trop souvent fourrés tous les deux dans les mêmes histoires pour considérer que Ciàran n'était pas au courant de la fausse mort de son ex-femme. Et puis Bowen, cachette qui aurait fini par les trahir, tous les deux, alors qu'elle menait directement à Adreani. Elle craignait déjà je pire, Gisella, son arme sur elle, prête à s'en servir si elle en avait besoin, elle craignait déjà le pire, mais elle avait tout imaginé sauf voir un Ciàran tabassé arriver à leur rendez-vous. Et dès l'instant où elle le vit, les côtes très certainement cassées, la lèvre fendue, l'oeil qui voulait éclater, la peur qui était déjà bien encrée en elle depuis les derniers jours se fit ressentir à son extrême. Gisella leva les yeux autour d'eux, cherchant à savoir si on l'avait suivi, si on les observait, si on l'avait repéré, elle, et qu'elle pourrait le mettre encore plus en danger. Mais comme il ne semblait n'y avoir qu'eux, pour combien de temps, ça elle l'ignorait, Gisella acquiesça la demande de Ciàran, l'aidant à se remettre sur pied pour le faire entrer chez lui. Il tendait ses clés, incapable de faire plus, laissant aux soins de son ex-femme de faire le reste. À l'intérieur, elle les balança sur la console près de l'entrée sans même s'assurer qu'elles y étaient bien tomber et non sur le sol, pour l'instant ce qui lui importait c'était de poser Ciàran sur une surface confortable, le canapé du séjour semble la meilleure option. La brune s'éclipsa l'instant de quelques secondes pour trouver une serviette qu'elle humidifia dans la salle de bain du rez-de-chaussée, prenant le temps d'envoyer un message à la seule personne qui pouvait les aider en ce moment. Elle ne pouvait pas contacter Enzo, sanguin il risquerait de tout faire foirer en pourchassant le noyau de leurs soucis. C'était donc Tahlia qu'elle avait contacté, à bout de ressource pour garder tout son entourage en sécurité et, surtout, parce qu'elle lui avait promis de la tenir au courant au moindre problème. Gisella revint vers le salon où elle posa la serviette mouillée sur la lèvre ensanglantée de Ciàran, l'épongeant le plus délicatement possible pour éviter de le blesser davantage, l'assainissant à nouveau de ses questionnements auxquels, cette fois, il répondit. Mais ses aveux la paralysèrent sur place, engendrant encore plus la peur. Gisella qui était à la hauteur de son ex-mari se leva, la tête entre les mains. « Porca puttana troia », jura-t-elle avant de mordre ses jointures par la colère. Elle avait été trop distraite, elle avait baissé sa garde et voilà qu'on l'avait si facilement retrouvé. « T'aurais pas dû faire ça, Ciàran. Je t'avais dit de pas t'en mêler, de me laisser gérer ça toute seule, qu'il n'y avait pas d'autres solutions. Tu vois ce que ça apporte de vouloir jouer les héros ? » Elle ne hurlait pas, mais son ton était sec, sous l'emprise de la peur, mais aussi de la colère. « Merci », souffla-t-elle tout de même, en supposant que sa bagarre avait fini par porter fruit, « en espérant que c'était les seules qu'ils avaient... » Mais elle était loin de se douter qu'en plus de finir K.O, il n'avait pas pu récupérer cesdites photos.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyJeu 16 Juil 2020 - 9:36

Qu’est-ce que tu aurais pu faire d’autres, si ce n’est aider Gisella ? La laisser dans cette foutue merde, en risquant tous les dangers, c’était juste inconcevable à tes yeux. Si elle avait été à ta place, jamais tu ne te le serais pardonné. Même si vous n’êtes plus mariés, tu ressens toujours le besoin de la protéger et surtout de l’aider. Elle fera toujours partie de ta vie et même plus, de ta famille. « J’ai pas voulu jouer les héros, c’est pas mon genre. » Non toi, si tu faisais partie intégrante d’un conte, tu serais assurément le méchant de l’histoire. « J’voulais juste t’aider. Imagine si tu avais été à ma place… tu serais morte à l’heure qu’il est. » Affirmes-tu, sûr de toi. Tu veux lui faire comprendre qu’à présent, elle ne peut plus prendre de risque. Et surtout, qu’elle a besoin de toi même si elle prétend le contraire. « Sauf que… » Dis-tu en te raclant la gorge et en grimaçant sous le coup de la douleur, alors que tu tentes de te redresser un peu. « Ils m’ont attrapé avant que je ne reparte avec les photos… Je ne les ai pas, Gisella. » Ton regard est dur mais c’est envers toi-même que tu éprouves de la dureté. Tu t’en veux de ne pas avoir été à la hauteur et surtout, d’avoir encouru autant de risques pour rien du tout. Pourtant, tu t’es battu pour les avoir mais ils étaient plus forts que toi et surtout plus nombreux. La vérité c’est que tu n’aurais rien pu faire mais ça, tu refuses de l’accepter. « J’ai échoué. Je suis désolé. » Et c’est tellement dur, pour toi, d’avouer un tel échec. De reconnaître que tu as été trop faible. Surtout devant une femme comme Gisella mais tu es obligé de lui dire la vérité car elle encoure toujours un grand danger. Et maintenant qu’ils t’ont relié à elle, encore plus qu’avant, tu es autant en danger que l’Italienne. Et fatalement, Gabriel aussi. Tout comme toutes les personnes qui te sont proches. Tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même, c’est « le jeu » quand on travaille pour la mafia. C’est pour cette raison que tu te montres toujours distant et que tu ne veux pas t’attacher. « Il y a une trousse de secours dans la salle-de-bains, tu peux aller la chercher s’il te plait ? » Demandes-tu alors que Gisella encaisse encore la nouvelle. Hors de question d’aller à l’hôpital alors il va falloir qu’elle te soigne elle-même.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMer 22 Juil 2020 - 15:27

Il n'avait pas voulu jouer les héros ? Alors, qu'avait-il cherché à faire en se rendant dans la gueule du loup s'il n'avait pas été question de la sauver mis à part risquer sa vie à lui ? Et celle de Gabriel, y avait-il pensé avant de partir à la recherche de ces mecs qui n'avaient aucune pitié. Il risquait bien plus gros que Gisella, s'il se faisait retracer, s'ils décidaient de s'en prendre à lui à présent parce que son intervention venait de le griller : Ciàran était forcément de mèche avec elle. Il avait juste voulu l'aider, sans le titre de héros, pour éviter qu'elle ne périsse sous leur torture. Gisella soupira, visiblement contrariée par l'intervention de son ex-mari. Et, pourtant, elle ne pouvait lui en vouloir. Elle, à sa place, elle aurait donné corps et âme pour le défendre. Et elle l'avait fait, maintes fois, quand il avait eu besoin de ses contacts de criminaliste. Seulement, cette fois, on parlait de bien plus gros. Jamais ils n'avaient eu à se protéger mutuellement de la sorte, à risquer leur vie pour l'autre. « Et toi, tu ne risques pas la mort ? », demanda-t-elle, cette excuse n'étant pas suffisante pour elle. Et s'ils envoyaient du renfort, et s'ils se vengeaient, qu'adviendrait-il de Gabriel ? Gisella finit par remercier Ciàran d'être intervenu, une part d'elle savait très bien qu'il avait eu raison de le faire et qu'il n'avait pas tort : même avec une arme pour se défendre, contre deux ravisseurs elle n'aurait pas su faire le poids. Et elle serait sans doute morte à l'heure qu'il est. Seulement, alors qu'elle pensait l'orage passé et qu'elle ne devrait qu'essuyer les dégâts de leurs discordes, Ciàran en vint aux confidences. Les photos, il ne les avait pas. Ce qui voulait dire que quelque part en Australie, actuellement, quelqu'un se baladait avec les preuves vivantes qu'elle était encore en vie, que Gisella Monti n'était pas morte et qu'elle s'était foutue de la gueule de la mafia italienne. Si elle avait évité la morte aujourd'hui, elle était encore si près et pourrait frapper à n'importe quel instant. Il réclamait la trousse de secours pour penser ses blessures, hors de question en effet qu'ils visitent l'hôpital, c'était trop risqué pour eux. Mais alors qu'il demandait de l'aide à la brune, cette dernière ne bougeait plus, son cerveau en ébullition à la recherche d'un moyen pour se sortir de cette merde. Seulement, cette fois, l'ex-avocate n'avait pas de ressources. Elle risquait gros, elle risquait la mort. Devant le regard insistant de Ciàran, Gisella traversa sa maison pour trouver la trousse de premiers soins, histoire de désinfecter les plaies ouvertes sur le visage de l'homme et de limiter les dégâts. Elle ne pourrait sans doute rien faire pour ses côtes, cependant, seulement le temps finirait par limiter la douleur. Alors qu'elle s'occupait du visage de l'Italien, elle reprit la discussion. « J'peux pas quitter Bowen, on finirait par me repérer. Et si je reste, ce sera la même chose. Je suis supposée faire quoi ? », demanda-t-elle à son ex-mari, la peur dans ses yeux. « J'ai toujours réponse à tout, Cià, mais là, je sais plus. Je sais pas... » La seule à qui elle en voulait, c'était à elle. À force de se convaincre qu'elle avait recommencé sa vie à neuf, elle s'était fait prendre à son propre jeu, baissant sa garde jusqu'à se faire griller.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyVen 24 Juil 2020 - 18:42

Urgence chez Ciàran. Quand Tahlia avait reçu ce texto de Gisella, son sang n'avait fait qu'un tour. Même si elle s'était disputée avec Ciàran, quelques jours plus tôt, pour cette histoire stupide vis-à-vis de Perry, elle ne pouvait rester de marbre en lisant de tels mots. Elle connaissait toute l'histoire avec la mafia et les problèmes qu'avait Gisella avec le gang italien. Ciàran avait, sans aucun doute, mis son nez dedans. Et c'était bien ce qui l'effrayait tant. On ne rigolait pas avec la mafia. Savoir qu'il pouvait arriver quoique ce soit à l'italien lui tordait l'estomac. Il avait beau l'énerver avec sa mauvaise foi et sa jalousie malvenue, elle tenait à lui comme aux premiers instants. Alors, elle s'était empressée de répondre à Gisella qu'elle arrivait au plus vite. Elle avait préparé le sac de Thaïs, réveillé sa fille pour l'amener chez ses parents qui récupérèrent leur petite-fille, non sans poser de questions à la brune. Ils percevaient son affolement mais elle ne prit pas le temps d'expliquer quoique ce soit, leur disant qu'ils en sauront plus le lendemain. Elle allait devoir trouver le mensonge parfait pour expliquer son attitude, sans mettre Ciàran et Gisella en porte-à-faux. Mais ça, elle y pensera plus tard. Elle monta dans son véhicule et s'empressa de rejoindre la maison de Ciàran, l'esprit tourmenté. Elle avait un mauvais pressentiment. Garant sa voiture à la va-vite, elle rejoignit rapidement la porte de la maison, à laquelle elle tapa quelques coups. Oh et puis mince, elle n'avait pas le temps d'attendre ! Elle prit l'initiative d'ouvrir la porte et d'entrer dans la maison. Quand elle arriva dans le salon, elle découvrit Ciàran et Gisella sur le canapé. Proches. Bien proches. Elle n'avait pas la même notion d'urgence que Gisella... Ce fut d'abord une montée de jalousie qui submergea la jeune femme qui, évidemment, se trompait sur toute la ligne. Les sourcils froncés, le regard noir, elle sembla prête à dégainer la réplique qui tue. Mais quand Ciàran tourna la tête vers elle, elle se décomposa en voyant l'état de son visage. "Mon dieu..." jura-t-elle. Ses yeux s'écarquillèrent, son visage pâlit alors qu'elle avança de quelques pas. "Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demanda-t-elle, sonnée, sans même se demander si elle n'arrivait pas comme un cheveu sur la soupe.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMer 29 Juil 2020 - 5:55

Et toi, tu ne risques pas la mort ? Cela fait bien longtemps que tu n'as plus peur de mourir. Maintenant que Gabriel est entré dans ta vie, tu appréhendes de le laisser et de lui retirer la seule figure parentale qu'il lui reste mais tu n'as pas peur de mourir pour autant. Tu es confronté à la mort depuis si longtemps maintenant et tu as dû l'affronter plus d'une fois, d'ailleurs. Tu aurais même pu mourir aujourd'hui même si ce "collègue" n'avait pas décidé de t'épargner. Et dans le fond, c'est peut-être moche à dire mais le monde se porterait probablement bien mieux sans quelqu'un comme toi. « S'il t'était arrivé quelque chose, je ne me serais jamais pardonné de n'avoir rien fait. » Dis-tu en soupirant. En apprenant la mort de Gisella il y a quelques mois maintenant, tu as ressenti une vive culpabilité qui ne t'a jamais quitté. Ou du moins, jusqu'à ce que la brune refasse irruption dans ta vie. Alors hors de question que tu ressentes cela à nouveau. Aujourd'hui, tu es bien décidé à l'aider du mieux que tu le peux même si tu dois prendre des risques pour ça. Une fois sur la canapé du salon, tu as l'impression que la douleur se réveille par endroits alors tu supplies ton ex-femme d'aller chercher la trousse de secours pour te soigner, ce qu'elle fait. Tu es bien conscient que ce ne sera pas suffisant pour éteindre ta douleur mais cela pourra au moins l'apaiser un peu. L'Italienne réapparaît quelques secondes plus tard, prête à te soigner. Il faut dire qu'elle a l'habitude, maintenant, de t'aider de mille-et-une façons. C'est presque devenu banal entre vous. « Je ne sais pas Gi'... je pensais avoir trouvé la solution aujourd'hui, je pensais que tu serais enfin débarrassée de tes soucis. Je voulais passer un marché pour toi mais je crois que je ne me suis pas adressé à la bonne personne. » Peut-être pourrais-tu réessayer d'ici quelques jours, en contactant quelqu'un de plus haut placé ? « Laisse-moi un peu de temps pour y réfléchir. En attendant, tu devrais dormir ici. » Affirmes-tu en espérant que ton ex-femme accepte. Il y a assez de place dans cette maison pour qu'elle vive avec toi et qu'elle s'y sente en sécurité. Toi, tu ne te sentirais pas rassuré de la savoir toute seule chez elle mais ce n'est peut-être pas la meilleure solution qu'elle vive chez toi après ce que tu as vécu aujourd'hui. Alors que Gisella est toujours penchée sur toi, occupée à soigner tes plaies, tu vois quelque chose bouger dans ton champ de vision. Ou plutôt quelqu'un. L'image est assez floue puisque tes yeux ont encaissé quelques coups mais une fois qu'elle se rapproche, tu reconnais sans peine Tahlia. Tes sourcils se froncent légèrement alors que tu repousses la main de Gisella, occupée à te soigner, pour te redresser légèrement. « Tahl' ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Demandes-tu, crédule. Il ne te faut pas bien longtemps pour prendre conscience qu'une seule personne aurait pu prévenir Tahlia. Si ce n'est pas toi, c'est forcément... « Tu l'as appelée ? » Demandes-tu à Gisella avec un mélange d'incompréhension, de peur et de colère. Tu ne voulais pas mêler l'ex-policière à tout ça mais l'Italienne vient juste de le faire pour toi.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMer 5 Aoû 2020 - 23:33

« Tu ne réponds pas à ma question », gronda Gisella alors que Ciàran lui faisait comprendre qu'il agissait pour la protéger, que s'il lui arrivait quelque chose, il s'en voudrait forcément. Et ça, c'était tout à son honneur. Mais Ciàran, il n'était pas exempté du risque de la mort. Et elle, ne croyait-il pas qu'elle s'en voudrait s'il lui arrivait quelque chose ? Qu'adviendrait de Gabriel ? Comment se sentirait-elle ? Qu'éprouveraient Tahlia ou toutes ces autres personnes pour qui il comptait ? « Je n'aurais jamais dû revenir à Bowen, je n'aurais jamais dû te mêler à toute cette histoire. C'était irresponsable de ma part. » Et, surtout, elle n'aurait pas dû tomber amoureuse. Elle n'aurait pas dû baisser sa garde pour les beaux yeux de son premier amour de sa vie. Certes, ce qu'elle ressentait pour Enzo était fort, mais ça l'avait conduit droit vers le danger. Elle et Ciàran. Il y avait sûrement un peu d'évitement dans sa demande d'aller chercher la trousse de premiers soins et de s'occuper de lui, comme ça, elle tentait moins de le questionner, occuper à panser les blessures de son ex-mari. Mais incapable de le faire, la trousse entre les mains, revenue dans le salon, Gisella faisait les cent pas. À présent, tout son monde s'effondrait. Totalement, complètement. Et elle était à la merci de quiconque dans la mafia la cherchant, morte ou vivante. Elle ne ferait sans doute plus long feu. Et si elle mourait, ce n'était que de sa faute, c'était à elle qu'il faudrait en vouloir, pour ses précautions de carton qu'elle avait prises. Ciàran n'avait rien à voir dans tout ça. Gisella exprima sa peur, reportant son attention sur son ex-mari et les blessures de son visage. Le regarder lui nouait la gorge et le coeur. Cette fois, ce n'était pas comme toutes les autres fois où elle avait dû le soigner. Cette fois, c'était de sa faute s'il se trouvait dans une telle position. « T'arriveras pas à trouver, Cià. Même avec du temps... Ils savent qu'on sait.. », soupira-t-elle. Quand il proposa de dormir ici, elle marqua une pause notable. « Ce n'est pas une bonne idée.. » Parce qu'elle était encore attirée par lui, parce qu'elle ne se faisait pas confiance. Parce qu'elle ne pouvait ni faire ça à Enzo no à Tahlia qu'elle avait avisé quelques minutes plus tôt et qui était très certainement en route. Il insisterait et elle finirait sans doute par perdre, incapable de lui refuser quoi que ce soit, mais pour l'heure, elle s'opposait. « C'est trop dangereux... », continua-t-elle, ne sachant pas bien si elle parlait encore de la situation ou d'eux. C'est au même moment qu'une voix se fit entendre derrière eux, un mon dieu pris de panique alors que Tahlia découvrait l'état de l'homme. Gisella s'écarta, par respect. Mais aussi parce qu'elle vit le regard de son ex-mari s'assombrir, se transformer sous ses yeux. « Oui », dit-elle simplement, quand il lui demanda si elle était l'instigatrice de l'apparition de la brune. « Je ne savais pas quoi faire, Ciàran.. » Gisella se tourna vers Tahlia. « C'est ma faute », toujours de la sienne. « Il faut t'en prendre à moi, pas à lui.. » Puis elle soupira, mal, tellement mal. « Je.. Je vous laisse un moment.. ? »
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMar 11 Aoû 2020 - 10:13

Bon, elle arrivait clairement comme un cheveu sur la soupe. Quand Tahlia apparut dans la pièce, Gisella s'écarta automatiquement et Ciàran repoussa la main de la brune qui s'évertuait à le soigner. L'italien était surpris de la voir. Et pour cause, le pacte entre Gisella et Tahlia était resté secret jusqu'au bout. Il n'avait sans doute pas conscience de l'implication de Tahlia dans cette histoire. Sans doute cela finirait-il par lui retomber dessus, elle qui fricotait d'un peu trop près avec la mafia. De un, avec ce dossier qu'elle avait construit contre Ciàran avant de le donner au principal concerné, de deux, en ayant fourni les contacts nécessaires pour que Gisella obtienne une arme. C'était sans doute irresponsable, surtout pour elle qui venait de devenir maman, mais elle l'avait fait consciemment. Mais à cet instant, en voyant Ciàran dans un tel état, et même s'ils étaient en froid tous les deux, Tahlia se rendait compte que la situation la dépassait totalement. Elle était mêlée à quelque chose de bien trop fort pour elle. A quelque chose dont Ciàran avait sûrement voulu l'éloigner. Sa question envers Gisella en témoignait. Elle sentait la peur et la colère qui teintaient ses mots, elle avait remarqué que son regard avait changé, se faisant bien plus sombre. Elle ne répondit même pas à la question, puisque Gisella se chargea de la réponse, avant d'avouer à l'ex-policière que tout était de sa faute. Tahlia ne répliqua rien, mais sur le coup, elle avait envie de lui dire que oui, tout était de la faute de Gisella. Seulement, elle ne voulait pas lâcher ses mots sur le coup de la colère. En effet, voir Ciàran dans cet état la mettait dans une colère noire. Le genre de colère qui faisait un mal de chien. Elle ne pouvait rester insensible face à une telle vision. S'attaquer à Ciàran affectait forcément Tahlia. "Je ne vais m'en prendre à personne..." Pour l'instant, du moins. Et quand Gisella demanda si elle devait les laisser, la brune répondit aussitôt : "Non." Elle regarda les deux ex-époux. "Vous allez tout me dire. Absolument tout." Ses yeux balancèrent entre les deux avant de s'arrêter sur le bel italien : "Ce sont les hommes qui sont à la recherche de Gisella qui t'ont fait ça, Ciàran ?" En posant cette question, cette simple question, Tahlia montrait qu'elle savait une bonne partie de l'histoire. Qu'il n'avait pas d'autres choix de lui dire la vérité... Elle avança de quelques pas, s'arrêtant face à lui. Là, elle posa délicatement sa main sous le menton de l'italien pour le pousser à redresser un peu la tête. "Regarde l'état dans lequel tu es..." finit-elle par souffler, blessée, attristée, effrayée. Mais son visage restait déterminé. Elle était prête à tout entendre.
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MessageSujet: Re: #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia)   #455 - shoot me in the back of the head (gisella & tahlia) EmptyMar 25 Aoû 2020 - 7:47

« Je risque la mort tous les jours, un peu plus ou un peu moins... » Dis-tu en soupirant. Même si tu te montres beaucoup plus prudent depuis que tu es père, le danger est toujours là, prêt à bondir. Dans ce milieu, on n'est jamais totalement serein et Gisella le sait. Mais là, tu as clairement pris des risques délibérément et si c'était à refaire, tu le referais sans hésiter. « C'était dangereux, en effet. Mais t'avais probablement envie de renouer avec cet endroit, peut-être même avec certaines personnes, ça se comprend. » Peut-être même avec toi ? Parce que même si vous n'êtes plus mariés et que vous ne couchez plus ensemble, aujourd'hui, vous gardez toujours cette relation si particulière et bien à vous. Alors tu ne peux pas blâmer l'Italienne d'avoir eu envie de revenir à Bowen alors que, toi-même, tu as agi de cette façon-là par le passé. Bon, tu prenais moins de risques que la brune mais tout de même. C'est pour cette raison que tu espères trouver une solution pour la libérer de ses chaînes et pour qu'elle ait enfin la vie qu'elle mérite. Mais ce n'est pas aussi simple que ça n'y paraît et Gisella le sait, tout comme toi. « Tu me sous-estimes là, je vais trouver quelque chose. » Tu en es persuadé. Mais en attendant, tu veux que ton ex-femme soit à l'abri alors tu lui proposes de s'installer ici, la maison étant bien assez grande pour trois personnes. « Ce qui est encore plus dangereux c'est que tu sois toute seule chez toi. J'engagerai quelqu'un pour surveiller la maison, pour nous protéger, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. » Tu le feras, peu importe si Gisella s'installe ici ou non. Tu as besoin de savoir ton fils à l'abri. Et avec les risques que tu as pris aujourd'hui, sa sécurité est clairement mise en danger. C'est ce moment-là que choisit Tahlia pour faire irruption. Une arrivée que tu n'aurais jamais pu soupçonner étant donné que vous êtes en froid depuis un petit moment, à cause de messages échangés et de mots qui ont dépassé ta pensée sous le coup de la colère. Alors il n'y a qu'une personne qui peut être à l'initiative de cette arrivée... Gisella. La brune ne s'en cache pas et se justifie en disant qu'elle ne savait pas quoi faire. « Parce que mettre aussi Tahlia en danger semble être la bonne solution pour toi ? » Demandes-tu plus durement que tu ne le voudrais. Mais maintenant qu'elle est là, l'Australienne est bien décidée à rester et à avoir des explications. Tu soupires, résigné. Tu sais d'avance que tu perdras à ce petit jeu-là parce que Tahlia est aussi têtue que toi. « Oui et non. C'est moi qui ai voulu aider Gisella mais j'me suis fait prendre. Ils ont des photos d'elle, récentes... alors ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'il la retrouve. » Et ça te rend malade de n'avoir pu rien faire et d'être là, blessé et incapable de bouger, alors que ton ex-femme court un grave danger. Tes yeux se plantent dans ceux de Tahlia quand elle approche, déposant délicatement sa main sous ton menton pour t'observer et constater les dégâts. « C'est plus impressionnant que ça en a l'air. » Tu ne veux pas affoler les deux jeunes femmes même si la douleur est assez vive et ne te quitte plus. Elle est constante et difficile à supporter mais tu ne peux pas aller à l'hôpital et elles le savent bien toutes les deux.
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