Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: I think I'm OKAY |ft Nika Dim 3 Mai 2020 - 12:34
I think I'm OKAY
Y'a des jours où c'est dur d'avancer. Des jours où putain, il se demande pourquoi et comment sans jamais en trouver la réponse. Même si c'est le bonheur tout autour de lui, qu'il sourit de manière inconsciente au monde et qu'il est amoureux comme jamais, il finit par se faire rattraper par cette putain de réalité. Quelle idée d'être allé au cimetière. Quelle idée d'avoir voulu remettre un pied dans un endroit qui lui fout la frousse, juste pour parler à un fantôme de sa vie, et à quoi elle ressemble aujourd'hui. Juste pour se rappeler que putain, c'est de ta faute si t'en es arrivé là mon vieux. Et même s'il a pas envie d'abandonner, y'a son esprit qui lui susurre encore de lâcher. Mais plutôt que de se morfondre dans ses putains de pensées, il préfère se défouler, martyriser ses muscles parce qu'il n'y a plus que la douleur qui lui rappelle combien il est vivant, lui. Putain de merde. Il pousse de la fonte en espérant que ça repousse ses pensées mais la seule chose qu'il attire, c'est une putain de larme de merde sur sa joue. Il veut pas que ça se voit, alors il pense à autre chose, il met toute son énergie dans ses mouvements, jusqu'à ce qu'il se décide à quitter la salle pour aller faire un footing. Il court trop vite, y'a ses mollets qui hurlent mais il s'en fout, il survole la ville jusqu'au parc, où enfin, toute la beauté de la nature le frappe en pleine face. D'un coup, c'est comme si la paix était venue à lui, comme si un ange était tombé du ciel pour lui rappeler qu'il n'a pas à faire tout ça, que ça va, et qu'il devrait se concentrer sur les petits moments de bonheur. Et finalement, ce sont ses poumons qui le rappellent à l'ordre, ça lui brûle, et il se décide enfin de ralentir. Cette fois, il marche, la sueur dégoulinant dans le creux de son dos, noyant presque son jogging. Respirer est dur, alors il sort une cigarette et il vient s'accroupir au bord de l'eau, mains tremblantes. Y'a son reflet qui le regarde, il se détourne, et fait signe à la première personne qui passe. « T'as pas... de l'eau, s'teuplait ? » Il galère à parler, il a la tête qui tourne, il en a trop fait, et lui, il est là à s'allumer une cigarette et à réclamer un peu d'eau potable. Mais il s'en fout, maintenant que toute la rage est repartie, ça va mieux mentalement, même si son corps suit pas et qu'il est sur le point de faire un malaise.
Quand Nika n'avait rien de spécial à foutre de ses journées, bah ça lui arrivait de gratter. Sauf que dans le cas présent, l'inspi' ne venait pas vraiment. D'ordinaire, Blondie était transportée par ses rêves les plus fous, les plus sales et les plus inavoués. Seulement, aujourd'hui, son cerveau n'était pas prédisposé à bosser comme d'habitude. Ses idées d'écrivaine en herbe semblaient vides. Blondie était en panne sèche d'inspiration pour continuer ses chapitres. Elle aurait pu dessiner mais ça restait con comme alternative. Aujourd'hui, elle avait besoin de sortir. De s'aérer la tête un peu. P'têt bien qu'elle allait boire un verre ou juste se promener. Parce que quand elle sortait, ça lui permettait de se recentrer un peu. Faire d'agréables rencontres aussi. Parce qu'elle aimait bien ça, sociabiliser. Paraissant froide par moment – son sang russe coulant dans ses veines – elle pouvait rebuter des gens, à première vue. Mais Blondie n'était pas la dernière, quand il s'agissait de s'amuser. Si Nika aimait s'envoyer en l'air, elle aimait tout autant profiter de la vie, en se faisant des amis. En faisant fonctionner ses relations. C'était comme ça qu'elle avait fait la connaissance de Vassili, lors d'un concert. Curieux hasard d'ailleurs, puisqu'elle avait fait connaissance d'Ariel, bien plus tard. Les choses étaient bien faites, parfois. Si bien qu'aujourd'hui, Blondie allait faire connaissance avec quelqu'un d'autre. En se promenant, y'avait rien de plus normal, après tout. Là où elle ne se doutait de rien, c'était la personne qu'elle allait croiser. Toujours habillée dans un look bien à elle. Une jupe, des cuissardes, un top aux couleurs d'AC/DC et un perfecto en cuir. Celui que sa meilleure amie lui avait offert. Les cheveux ramassés en chignon ; laissant s'échapper quelques mèches rebelles qui s'échouaient sur sa joue. Une coiffure, accompagnée d'une touche de maquillage sans abus, à l'aide de fins traits noirs sur ses yeux et d'un far à paupières léger ; ses lèvres pulpeuses, elles, ré-haussées d'un rouge carmin. Une touche de parfum de rose dans le cou. Ouais, bon... Comme ça, on aurait presque pu croire que la blondinette était prête à tapiner ; même s'il était encore trop tôt. Amoureuse de son reflet, toujours à s'adresser un clin d’œil. Un peu folle. P'têt même carrément timbrée. Elle s'était déjà embrassée, plusieurs fois. C'était p'têt bien pour ça qu'elle attirait souvent le regard, aussi. Qu'elle s'attirait des emmerdes, par la même occasion, d'ailleurs. Prête à sortir, elle avait saisi son sac à main, quittant le domicile de Marilyn, en direction du parc. Ses écouteurs dans les oreilles, Blondie marchait tranquillement. À la voir comme ça ; c'était à se demander si elle cherchait à se faire alpaguer. Ça lui arrivait souvent, plantureuse et provocatrice dans l'âme. Cela dit, elle aimait ça. Elle vivait pleinement ses envies. Elle avait grandi difficilement, se faisant à son cadre de vie, aidée par sa meilleure amie. Devenue adulte, elle avait toujours été comme ça, rebelle, à profiter de la vie par les deux bouts. Si sa mère s'était démolie, elle, elle faisait en sorte de s'amuser, sans se préoccuper du lendemain. Sur son chemin, elle avait croisé un type. Il était là, seul. Accroupi au bord de l'eau. Comme s'il était en train de philosopher dans son coin. Triste journée, apparemment. Il n'avait pas l'air bien. Avec le bruit de ses talons, Nika s'était faite remarquer. L'homme s'était retourné et lui avait fait signe. Elle s'était approchée de lui, le gars peinant à aligner trois mots, l'un derrière l'autre. De l'eau ? Ouh là... Nika ne savait pas trop s'il avait l'air complètement crevé ou même camé ; mais il n'était pas dans son assiette. Si bien qu'il tremblotait avec sa clope dans les mains. « Oh, je... » Le pauvre. Il avait l'air dans un piteux état. Pas forcément drogué. Loin de là. Juste... Fatigué ? Et avec une sale mine. « Attends... » Se pinçant les lèvres, un peu gênée par la situation, elle s'était accroupie près de lui, fouillant dans son sac à main. Coup de bol. « C'est ton jour de chance. J'ai justement une bouteille dans mon sac. » Nika l'avait sortie pour lui tendre la p'tite bouteille qu'elle avait. De base, elle en prenait toujours une. Jamais à l'abri d'une p'tite soif, quand elle sortait. « Qu'est-ce que tu fais là, tout seul ? » Curieuse. Il avait l'air paumé, le bougre. « T'es perdu ? » Qu'elle lui avait demandé, en penchant sa tête sur le côté, toujours accroupie près de lui. Il était plutôt mignon. Certainement à peine plus âgé, mais... Ouais. Il avait l'air cool. Juste un poil dépressif. Enfin, ça en avait tout l'air. À le voir avec sa clope, Nika avait une soudaine envie de s'en griller une, sortant son paquet de Lucky Strike de son sac, avec son Zippo. Portant la cigarette à ses lèvres, elle l'avait allumée dans un claquement de métal. La blondinette tire une bouffée de nicotine et constate son humeur. « T'as l'air triste... » Elle recrache la fumée et lui pose la question. « Y'a un truc qui ne va pas ? » Des gens comme lui, Blondie en avait vus. Plusieurs. Mais fatalement, ça lui rappelait un peu sa mère, complètement détruite par ses idéaux partis en fumée. Donc pour ça... Bah Nika ne pouvait pas s'empêcher de remonter le moral. D'essayer du moins. Pour sûr.
Invité
Sujet: Re: I think I'm OKAY |ft Nika Mar 5 Mai 2020 - 18:27
I think I'm OKAY
Il s'attendait à ce que personne ne se retourne et à ce qu'on en ait rien à foutre de lui. Ça n'aurait pas été si grave que ça, il avait pris l'habitude des gens qui ne se retournent pas quand on leur demande de l'aide. Quand il était à la rue, c'était toujours comme ça. Jamais personne pour dire bonjour, jamais personne pour oser ne serait-ce que donner une pièce. Et quand y'en avait, c'était le meilleur moment de la journée. Aujourd'hui, c'était un peu comme s'il était revenu à cette époque, quand il était encore jeune et con, et que la cicatrice de son cœur ne s'était refermée que lorsqu'il avait croisé Noa. Et quand il relève les yeux, et que même des points dansent encore devant ses yeux, il a envie de la voir elle, mais ce n'est pas son visage qui apparaît, plutôt celui d'une inconnue. Une blonde, qui le regarde avec des grands yeux et qui semble le juger pour déterminer ce qu'il est en train de se passer. Lui aussi il cherche à comprendre, sa mémoire lui faisant oublier momentanément pourquoi il est là et ce qu'il a fait pour en arriver là. Son coach de baseball lui aurait passé un savon s'il l'avait vu à la salle aujourd'hui, en sachant qu'il est mal foutu des poumons. Mais il a pas pu s'en empêcher, ça fait trop longtemps qu'il a besoin d'extérioriser tout ça. Lentement, il lève le bras et prend la bouteille, remerciant à demi-mot la jeune femme avant de se mettre à boire, terminant quasiment toute l'eau d'un coup tellement sa gorge est sèche et douloureuse. Il lui revaudra ça, mais là, il avait trop soif pour se retenir. Passant une main dépitée sur son visage, Judas soupire en l'entendant lui poser des questions. C'était clairement pas à une inconnue qu'il avait envie de se confier, mais il était tellement au bord de la crise de nerfs et elle avait été trop altruiste pour qu'il songe à la renvoyer chier d'un rien. Il avait toujours été le pauvre con du duo, son frère toujours celui à dire merci et à sourire aux autres, à tel point qu'il avait toujours rêvé de lui ressembler. Il n'était pas trop tard, surtout qu'il s'était drôlement amélioré depuis quelques années, il était en bonne voie, si on oublie qu'il n'arrive plus à se dépêtrer de certains mensonges. « Je faisais... Un jogging. » Il tente de reprendre son souffle, le fait d'avoir bu lui fait déjà beaucoup de bien mais ça suffit pas. Sans réfléchir, il plonge la main dans la poche de son pantalon et il en sort un sachet de sucre, qu'il déchire pour l'avaler, histoire de reprendre un peu de couleurs. Un kebab aurait sûrement un effet plus agréable, mais il n'en avait pas dans la poche. « Non je crois pas. » Il se souvient au moins en levant les yeux qu'il est au parc, il est donc assez loin de l'appartement mais il pourra toujours commander un uber pour rentrer. En attendant, il finit par laisser ses fesses toucher le sol, le poids de son propre corps commençant à faire sérieusement souffrir ses jambes. Le décor redevient petit à petit coloré, et l'odeur de la cigarette lui monte vite au nez. En tournant la tête, il se rend compte que la blonde a décidé de s'en allumer une aussi pour l'accompagner dans ses vagabondages journaliers. Le cœur dans sa gorge est encore là, mais il tourne la tête pour ne pas craquer. Il ne pleurera pas, il n'a plus assez d'énergie pour ça. « T'es psy ? » qu'il demande finalement, un peu amer, avant de se rendre compte du propre ton de ses propos. Quel con, voilà qu'il recommence à se protéger quand ça concerne ses sentiments envers son défunt jumeau. La pauvre femme n'a rien demandé, elle daigne même s'intéresser à ses problèmes alors qu'il n'avait rien demandé. C'est qu'il devait avoir une mine à faire peur. « J'ai rendu visite à mon frère ce matin. Je m'en veux toujours autant de vivre dans cette merde alors qu'il est plus là. J'ai tout ce qu'il faut pour être heureux, mais je le suis pas. » Son regard se perd dans les reflets du ciel de la rivière, et il s'empare d'une pierre pour faire des ricochets d'une main alors que de l'autre, il continue à porter la clope à ses lèvres. Le souffle est encore un peu difficile à tenir, mais ça semble déjà aller mieux. « J'ai fait une séance de sport trop intensive, j'ai les poumons qui suivent pas. » grommelle-t-il, mécontent de son propre exploit. En douceur, que les médecins avaient dit, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'en faire toujours trop. Il aurait à faire à Noa en rentrant, c'était certain. Déjà qu'il avait dit essayer d'arrêter de fumer, et qu'il s'en grillait une en sachant qu'il pouvait déjà à peine respirer.
Forcément, en voyant un type tel que lui, du moins, dans cet état... Nika ne pouvait s'empêcher de penser à sa génitrice. Sa mère. Celle qu'elle avait vu constamment se détruire, lorsqu'elle n'était encore qu'une enfant. Elle ne savait pas vraiment si cet homme avait les mêmes problèmes. C'était sûrement autre chose, le concernant. Certes. Mais à le voir tremblant comme ça, essoufflé, donnant cette impression de gars complètement paumé ; la blondinette en avait eu un léger pincement au cœur. Il semblait avoir besoin d'aide. Si bien qu'en lui demandant de l'eau, le type en avait presque vidé l'entièreté de la bouteille, après l'avoir remerciée de façon furtive. « Cette descente ! » Qu'elle s'était exclamée, presque stupéfaite. Une grosse soif. Il avait p'têt bien couru avant. Qui sait ? En tous les cas, il semblait sortir d'un effort physique. Et il clopait ? Fichtre... Le garçon ne semblait pas responsable. Enfin... Si. Il l'était peut-être. Mais cette idée, c'était clairement un coup à se bousiller la santé. Se la bousiller, un peu comme la mère de Nika l'avait fait. Avec des verres de whisky avalés d'une traite, des paquets de clopes terminés en moins d'une journée et des seringues de conneries, vidées dans ses veines à longueur de temps. Bien sûr, Nika était du genre curieuse. Souvent. Si bien qu'elle lui avait posé la question. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et seul, qui plus est ? Elle pouvait paraître indiscrète parfois, j'vous l'accorde. Mais sous ses airs de poupée Barbie où elle cachait son côté rebelle et franc... Bah la demoiselle avait... Le cœur sur la main ? En quelques sortes. Il avait expliqué qu'il faisait du jogging. Que finalement, il n'était pas si perdu que ça. Juste... Juste fatigué, en fait. Ça pouvait se comprendre. « J'vois... » Que Blondie avait répondu, une moue légère dessinée sur le visage. Compatissante, un peu. Même s'il ne semblait pas forcément triste. Ou p'têt que si. Tout compte fait, elle n'en savait rien. Elle était juste un peu... Inquiète pour lui. Lui, il n'avait pas l'air bien, en tout cas. Il s'était p'têt bien senti agressé ? Sa réaction en avait tout l'air. Il lui avait demandé d'un ton presque trop sec, si la miss se prenait pour une psychologue. « Ah, non, non ! C'juste que... » Elle semblait confuse. Un peu. Elle voulait juste donner un coup de main. Et p'têt l'écouter, aussi. Sociabiliser. Elle adorait ça, sociabiliser. Outre le fait de s'envoyer en l'air, de picoler quelques verres et fumer des clopes entre copains. Ou même se retrouver seule, à écrire, jouer du piano ou... Ou le reste. J'vais pas vous faire un dessin. Brèfle ! Lui, avait finalement expliqué qu'il avait rendu visite à son frère. Qu'il l'avait vraisemblablement perdu. Qu'il regrettait d'en être là, alors que son frère n'était plus ici. Voire plus de ce Monde ? Blondie l'écoutait, toujours accroupie près de lui, fumant sa cigarette. Le gars avait ajouté qu'il avait pourtant tout pour être heureux. Mais qu'il ne l'était pas, malgré tout. Quand au fait de savoir si un truc n'allait pas... C'était ça. C'était juste qu'il avait fait du sport et que ses poumons ne suivait pas. Alors que... Bah lui fumait aussi. Curieux. « Faudrait p'têt que tu diminue la clope, non ? » Enfin, ce n'était pas non plus... « J'dis ça mais j'veux pas non plus... Enfin, je... » Elle était confuse, encore. « J'peux te comprendre, en tant que fumeuse. J'suis tombée dedans quand j'avais seize ans. J'pourrai arrêter, mais... J'continue. » Un genre qu'elle avait voulu se donner. Qui s'était transformé, au fil des années. Une addiction, ça restait une addiction dans l'idée. Tout comme la caféine, la musique ou le sexe pour elle. Dans un sens, si Blondie avait toujours refusé de se piquer ou de picoler autant que sa mère... Bah elle pouvait encore rester junkie. À sa manière. Elle avait posé une main sur son épaule. L'air de lui dire qu'elle était là. Qu'elle pouvait l'écouter, au besoin. Même s'ils ne se connaissaient pas vraiment. Pas du tout, en vérité. « Moi, c'est Nika. C'quoi ton p'tit nom ? » Elle l'avait dit, un léger sourire sur les lèvres. Il avait l'air un peu déprimé. Mais il restait sympathique. Plus âgé qu'elle, sûrement. Mais il avait l'air cool, au moins. Pas comme certains. Y'avait bien eu Ariel et Vassili aussi. Mais lui, il avait quelque chose de différent. Dans l'idée, Nika restait misandre. À fuir les mecs trop insistants qui pouvaient la coller. À s'imaginer un tas de trucs ; comme si elle était l'une de ces filles faciles. Elle repensait encore à Ariel, qui l'avait sauvée ; ce fameux soir. « Tu veux p'têt qu'on bouge un peu ? » Une question comme ça. P'têt histoire qu'il se dégourdisse un peu les jambes. Bon... Il avait couru, mais... Nika en savait trop rien. P'têt légèrement attentionnée, la demoiselle ne voulait pas non plus qu'il prenne trop froid, avec la descente d'adrénaline. Pour sûr.