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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMer 24 Juin 2020 - 17:37

Sur sa peau, Blanche coulait des centaines de baisers, parcourant les centimètres de sa chair brûlante sans barrière, sans contraintes. Ce soir, il n'existait qu'eux. Les doutes, les reproches, tout ça n'étaient plus. Il y avait eu la colère de le voir regarder une autre avec ses yeux de séducteur, la déception de l'avoir à nouveau perdu pour ses excès, la frayeur de le voir disparaître à tout jamais dans les flammes et, finalement, la surprise de le trouver au pas de sa porte. La culpabilité de lui en avoir voulu, la l'amertume d'une histoire d'amour qui ne semblait jamais vouloir se réparer, les sentiments qui, eux, ne voulaient jamais s'envoler et l'envie, l'envie de tout envoyer valser pour la nuit, de s'aimer jusqu'au lever du soleil, dans les bras l'un de l'autre, le seul endroit, au fond, qui leur correspondait. Et peut-être que c'est ce qu'il leur fallait, à tous les deux, pour mieux se retrouver, de se laisser s'éprendre dans des draps à moitié faits, de laisser leur odeur se glisser partout sur leur peau, pour effacer les doutes, les craintes, les erreurs du passé et accueillir la prochaine page de leur histoire. Yeux fermés, c'est ce qu'elle lui avait demandé, Léo cherchait à tâtons les lèvres de son amante. Blanche, elle, laissait ses doigts courir sur sa peau et s'arrêter contre son membre jusqu'à présent caché sous la serviette de bain humide qu'elle avait envoyée balader sur le sol. Il réussit sa quête, l'attirant à sa bouche pour lui plaquer un baiser rempli d'envie alors que la blonde continuait ses caresses, souriant à la fois contre ses lèvres. Dans sa tête, tout valsait. Et bien que les mots étaient réceptifs, seuls ceux de l'amour réussissaient à triompher. Elle aurait pu le couvrir de mots doux, de ces je t'aime qui tant d'années l'avaient fait fuir, et c'est bien ce qui l'empêchait de le faire. Fuir, fuir alors qu'ils étaient si près de but finirait par détruire Blanche à nouveau. Et cette fois, elle ne serait plus en mesure d'assumer les coups de la déception. Tout en s'assurant que Léo avait gardé les yeux fermés, Blanche se redressa sur son amant pour retirer le son pyjama qui se faisait de trop, visiblement, venant ensuite guider l'une des mains du brun, celle qui n'était pas agrippé aux draps, vers sa poitrine maintenant nue, guettant la réaction de l'homme qui en découvrait les douces sensations de pas ce sens que si peu on utilisait. La beauté des corps, de leurs corps, ils la connaissaient, se mangeant des yeux chaque fois qu'ils finissaient par perdre leurs vêtements. À force, Léo devait savoir exactement où la blonde cachait ses grains de beauté et combien de marques l'âge avait laissées sur sa peau, mais en connaissait-il sa douceur ? Savait-il où ses courbes commençaient, à quel degré elles détournaient ? Rare étaient ses fois où la beauté s'observait par le toucher. Alors que la main de Léo était donc posée contre le sein de Cambridge, cette dernière s'éleva suffisamment pour être en mesure de laisser le membre de l'homme s'insérer en elle, geste doux qu'il eu sans doute reconnu non seulement à la sensation de sa verge contre l'intimité de sa belle, mais aussi grâce au soupire que cette dernière avait lâché alors qu'elle contrôlait les premiers va-et-vient d'une lenteur et d'une douceur désarmante, sans doute vue comme une torture pour celui qui avait pourtant l'habitude de mener la danse. Et Blanche s'en délectait, ondulant son corps à un rythme plutôt lent, créant frustration dans le corps de son amant jusqu'à se pencher à son oreille. « Montre-moi comment tu m'aimes », souffla-t-elle en couvrant sa joue de baisers.
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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyVen 26 Juin 2020 - 23:41


Le sexe n’était pas une solution en soi, Léo le savait bien, même s’il aimait penser que ce raccourci était le meilleur vers la réconciliation, pour oublier les conflits, apaiser les tensions et éventuellement amener à une discussion moins houleuse sur l’oreiller. Cependant ce soir, dans le cas de sa relation atypique avec Blanche, tout avait déjà été dit, les mots crachés, les peurs avoués, les reproches adressés, il n’y avait plus rien à dire, plus rien à faire, à part accepter le passé ou le caractère de l’autre s’ils voulaient vraiment avancer et enfin vivre leur histoire et en écrire la suite. Et puis le langage des corps avait leur importance pour ces deux-là, c’était bien le seul terrain sur lequel ils s’étaient toujours entendus malgré le reste, à tout âge, à tout stade de leur relation. Il était primordial pour eux de se retrouver, de s’aimer à leur façon, sans paroles ou presque, surtout celles de leurs mains qui redécouvraient inlassablement la peau de l’autre. Léo ignorait combien de temps durerait cette attirance charnelle s’ils venaient à former un couple posé, plus conventionnel, quand il n’y aurait définitivement plus d’autres femmes dans la tête du photographe, plus d’ombres au tableau que les conflits mineurs que pouvait rencontrer deux amoureux. Se retrouveraient-ils toujours avec la même fièvre, la même soif de l’autre avec les mois, les années qui passeraient ? Ou subiraient-ils la routine, le manque d’envie, parfois, la lassitude, … ? C’était peut-être ce qu’il redoutait le plus finalement. Mais à côté de ça il avait envie de parier sur le reste, sur tout ce qu’ils avaient à vivre, il n’y avait pas que l’acte d’amour dans la vie, il y avait l’amour tout simplement, celui qui transformait la passion des premiers mois en un sentiment profond et sincère, même s’ils se connaissaient depuis toujours et que ce sentiment là était peut-être déjà ancré en eux bien plus qu’il le croyait. Cette nuit pourtant ils allaient s’aimer encore, comme ils savaient si bien le faire, se donner du plaisir jusqu’à s’étendre sur les draps, épuisés, du moins Léo comptait largement sur Blanche pour qu’elle réussisse ce miracle parce que lui, le corps déjà rompu, aurait bien du mal à tenir le rythme s’il devait le donner. Alors il la laissait faire, couvrir sa peau de baisers, ses mains embraser ses chaires et ses sens, à tel point qu’il rappela avec urgence ses lèvres contre les siennes, leurs langues qui se heurtaient pour reprendre leur danse effrénée et la blonde qui décida d’y mettre un terme rompant le contact quelques secondes où Léo, toujours docile, entendit le bruit feutré de l’étoffe qui échouait sur le sol. Puis elle récupéra cette main qui l’avait rapproché de lui pour la laisser courir sur sa peau douce, il trouva les formes rondes et pleines d’un sein, il la sentit frémir sous cette caresse qu’elle s’offrait. Il aurait pu ouvrir ne serait-ce qu’un œil pour la découvrir bouche entre ouverte, nuque renversée, gouttant au plaisir de le faire esclave de leurs sens, mais il choisit de les garder clos et de ne ressentir que le touché de sa peau et les sensations délicieuses qu’il ressentait, son membre dressé n’en pouvant plus, il le sentait gonflé, prêt à exploser, entre les vas-et-viens qui le stimulaient et le désir que le brun ressentait. Il eut l’envie de descendre sa main sur le ventre de Blanche, de passer la barrière de l’interdit en allant chercher son envie de ses doigts, mais elle l’arrêta vite, trop habituée à ses manières, elle ne voulait visiblement pas qu’il la détourne de son but. Mais qu’importe, il sentait qu’elle prenait également du plaisir, son sexe humide contre sa jambe en témoignait amplement. Il se laissa alors faire, puisqu’il n’était maître de rien, il était décontenancé et en même temps charmé par le côté entreprenant de sa maîtresse. Elle attrapa ses mains pour les poser doucement sur ses hanches puis il sentit qu’elle se redressait encore, lâchant sa verge, il lâcha un soupire presque frustré. Je peux ouvrir les yeux ? Mais elle ne dit rien, puisque les actes avaient plus de place que les mots cette nuit, il sentit qu’elle revenait sur lui, plus proche, son bassin contre le sien, n’ayant aucun mal à le faire entrer en elle. Léo l’entendit soupirer, ce qui le fit sourire, il l’imaginait, yeux fermés également, profitant de cette sensation de se sentir emplie, si elle avait cherché à le torturer, elle s’était sûrement infligé le même supplice, à quelque chose prêt. Si notre homme avait l’habitude d’une cadence plus soutenue lorsqu’il la menait, il ne trouva rien à redire à la lenteur qu’imposait la belle, prenant le temps de ressentir toutes les sensations et de laisser s’échapper de lents soupires. Il songea un instant que sa vengeance serait terrible, brûlante, une prochaine fois. Et puis quand elle se pencha sur lui, susurrant ses mots à son oreille, mangeant sa barbe de baisers, il sourit en ouvrant enfin les yeux, elle voulut se redresser mais il la garda contre lui, resserrant son étreinte, plaquant sa main sur ses omoplates, il fondit dans son coup pour y faire danser sa langue, mordit presque son épaule et glissa ses lèvres jusqu’à sa gorge, sans trop se presser malgré l’envie qui se faisait plus forte, que se coups de reins s’intensifiaient un peu plus. Je t’aime quand tu es sur moi, t'es si belle. Qu’il lâcha dans un souffle alors qu’il la repoussait doucement pour mieux l’admirer, il regarda son corps qui ondulait sur le sien, ses seins qui se soulevaient doucement, il passa une nouvelle fois une main dessus, pour les caresser puis leurs regards s’accrochèrent et il la mangea des yeux en soupirant un peu plus bruyamment, il aimait l’entendre crier mais ce soir ils étaient peut-être plus discrets que les autres fois, moins empressés, ils prenaient le temps de s’aimer et ça en valait la peine. Pourtant Emerson sentait qu’il ne tiendrait plus bien longtemps et bascula sur elle pour la dominer. Je t’aime aussi sous moi, qu’il murmura à son oreille en lui souriant, joueur. Il redoubla d’ardeur, sentant bien que son sexe était de plus en plus à l’étroit à l’intérieur de son intimité puis, sans prévenir il se retira, retourna blanche tête dans les draps, fesses offertes, pour la prendre dans cette position dans quelques ultimes coups de bassin. Il jouit en elle, fort, dominant, espérant lui avoir démontré toute la tendresse qu’il avait pour elle, autant que le désir, celui qui avait fini par prendre le dessus et lui dicter ses gestes. Ils s’écroulèrent sur le lit, toujours emboîtés, Léo, épuisé, serra Cambridge contre lui, couvrant sa nuque et le haut de son dos de tendres baisers.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyLun 29 Juin 2020 - 6:46

Elle aurait presque aimé qu'il triche, qu'il ouvre les yeux, qu'un seul à la limite, et qu'elle râle contre lui avec un sourire perché à ses lèvres parce qu'il l'aurait fait rire de son impatience. Elle aurait presque aimé qu'il se montre taquin, joueur, téméraire pour la voir fulminer à ses tricheries. Mais ce soir, c'était l'amour qui parlait. Et comme elle avait demandé à Léo de lui laisser la chance de l'aimer cette nuit, et peut-être pour toutes les suivantes, les actes étaient devenus plus sérieux, il n'avait pas eu envie de fausser le jeu. Et en vérité, il n'en avait pas eu besoin parce qu'elle était sienne, ce soir. Blanche menait donc la danse dans une chorégraphie qui mêlait sensations à douceurs, lentement, la chaleur de son corps qui enveloppait celui du photographe dont l'envie ne cessait de grandir. Il demandait à ouvrir les yeux, Blanche riait silencieusement, ne répondant que par une longue plainte de satisfaction alors que son intimité rencontrait la sienne, s'unissait pour danser l'apogée de leur valse. Ses yeux étaient entreouverts, juste assez pour voir que son amant n'avait toujours pas triché. Sa bouche, elle, appelait à ce qu'elle rejoigne celle de Léo. Mais cette nuit n'avait rien des autres. Et alors elle luttait contre cette envie brûlante de l'embrasser avec frivolité, laissant plutôt ses dents mordiller sa lèvre inférieure avec désir et son souffle dicter son plaisir. Cette fois, ils prenaient le temps de se dire je t'aime autrement, par la douceur des doigts de Léo sur sa peau, par la cadence avec laquelle elle guidait leur amour, par ses draps qui se froissaient sous leurs gestes. Ils n'avaient pas à le dire, ils l'entendaient silencieusement, le consommait d'une façon qui n'était pas la leur. Pas affamés, pas pressés, sans l'urgence de se vider de toute énergie possible. Tout était lent, plus calme, plus doux, mais les sensations, elles, étaient décuplées. La chair de Blanche était hérissée, ses mamelons durcis par son plaisir, ses cuisses se resserraient contre les hanches de Léo, son souffle était court. Et à ce moment-là, elle se penchant vers lui pour murmurer à son oreille, incendiant son visage de nouveaux baisers. Ce fut seulement à cet instant que Léo brisa le mystère de l'obscurité pour finalement ouvrir les yeux. Et il sembla reprendre les rênes, forçant le corps de la blonde à demeurer quelques instants de plus près de lui pour non seulement profiter de sa chaleur, mais aussi apposer des morsures aux airs de baisers dans sa nuque. Ses mots provoquaient une tempête dans son corps, sourire aux lèvres elle se redressait pour mieux onduler sous son regard, pour mieux le laisser la regarder, la dévorer du regard. Elle se sentait belle. Elle se sentait femme. Les bras de Blanche se hissaient vers le plafond, ses mains venaient ramasser au passage ses longs cheveux blonds pour dégager non seulement son visage, mais sa nuque de leur aspect sauvage et rebelle. Elle fermait les yeux, peignant un sourire fier sur ses lèvres, mais quand elle sentit les doigts de l'homme venir rencontrer l'auréole de sa poitrine, leur regard finit par se croiser, incendiant leurs corps et leurs désirs au passage. Une lueur de contrôle passa dans le regard du photographe qui fit chavirer la blonde sur le dos, la dominant de sa stature. De cet angle, la lumière dessinait sur le corps de son amant des zones d'ombres, laissant les muscles de ses bras se définir. À nouveau, ses mots déclenchèrent des pulsions chez la blonde, posant un sourire taquin sur son visage. Et à présent, les mouvements se montraient plus rapides, plus secs, comme si l'urgence de s'aimer était revenue, créant un feu dans son intimité. Blanche gémissait à nouveau, le dos cambré sous cette douce torture. « Léo », se plaignait-elle entre ses soupirs, avant qu'il ne la reprenne d'une poigne ferme pour la forcer à se retourner. Leur peau claquait alors que les mouvements se faisaient plus vifs, plus rapides, plus secs. Les doigts de Léo s'enfonçaient dans la chair de sa maitresse, Blanche s'agrippait à ses draps, le souffle coupé jusqu'à ce que l'osmose finisse par avoir raison d'eux, corps vidés, coeur rempli. Ça avait été un mélange d'amour et de passion, ce qui les représentait finalement peut-être le mieux. Fougueux, passionnels, amoureux. Léo avait passé ses bras autour du corps de la tatoueuse, elle dessinait sur ses avant-bras des gribouillis invisibles dans un silence figé dans le temps. « Reste », finit-elle par dire, après de longues minutes à rester silencieux. Il n'avait aucune raison de partir, pas alors qu'ils s'étaient aimés.
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyLun 29 Juin 2020 - 17:32


Cette nuit était différente de toutes les autres, les deux amants s’offraient le luxe de prendre leur temps, comme une promesse d’avenir. Habituellement il y avait l’urgence, l’empressement, la fougue qui rendait leurs étreintes sauvages, torrides. Cela ne les empêchait pas de recommencer encore et encore durant de longues heures jusqu’à ce que ce soient leurs corps qui disent stop. Mais c’était un peu comme s’ils avaient peur que ce soit la dernière fois, leur dernière chance de s’aimer. Alors que ce soir ils s’aventuraient sur le terrain de la tendresse, des lentes caresses et des soupires feutrés comme s’ils savaient qu’ils avaient enfin tout le temps pour faire ça bien. Blanche était maîtresse de cet art, Léo le découvrait, il ne lui offrit pas la possibilité de lui reprocher son impatience, il n’ouvrit pas les yeux, resta l’homme docile qu’elle avait voulu qu’il soit, pour lui faire plaisir, oui, mais aussi parce que c’était terriblement bon de ses laisser faire, de subir ces caresses qui lui donnaient la chair de poule et qui le faisaient tomber d’autant plus amoureux d’elle. Cependant la tatoueuse lui donna leu feu vert pour qu’il s’exprime enfin, il ouvrit alors les yeux et même s’il resta un moment à apprécier la lenteur de leurs ébats, le désir qui pressait un peu plus à chaque mouvement finit par le guider comme un réflexe et c’est ainsi qu’il bascula sur elle, accélérant les coups de reins, collant son bassin à celui de Blanche pour se sentir au plus profond d’elle, lui faisant peut-être mal, puisqu’elle gémissait son prénom, ce qui l’excita d’avantage, déchaînant ses ardeurs, enflammant tout son corps. Il la retourna sans trop de ménagement, à présent c’était définitivement lui qui prenait les commandes, oubliant l’espace de quelques secondes sa fatigue et la douleur à son mollet, claquant ses fesses à chaque coup de hanches, geignant presque tellement c’était bon. Une main sur son dos, l’autre accrochée à son flanc, il enfonçait ses doigts, marquant sa peau, il voyait que Blanche s’agrippait un peu plus aux draps à chaque cri, il prenait très clairement son pied et c’était grâce à elle et à sa façon de s’occuper de lui en premier, elle avait réveillé en lui cet instinct sauvage et le mélange des deux donnait un cocktail détonnant à ce moment-là. Jusqu’à ce qu’ils terminent rompus sur le lit, draps et oreillers qui jonchaient le sol, ils étaient étendus serrés l’un contre l’autre sur le matelas. Léo qui embrassait toutes les parcelles de peau à sa portée, Blanche qui caressait son bras en des arabesques invisibles. Puis peu à peu ses baisers se firent moins pressens, jusqu’à ce qu’il arrête, souffle chaud dans la nuque de sa maîtresse, entendant de loin qu’elle lui demandait de rester, il sombrait, s’endormant, apaisé, vidé de toute énergie. La nuit ne fut pourtant pas aussi paisible que ce qu’il avait espéré, il fit quelques cauchemars, dans lesquels il était pris dans des flammes. Il se réveilla plusieurs fois alors que sa brûlure se rappelait à son bon souvenir et quand le jour se leva il était étendu sur le lit, les yeux grands ouverts, incapable de se rendormir alors que Blanche dormait profondément à côté de lui. Après un soupire il se leva, attrapa le t-shirt que Cambridge lui avait rendu quelques heures plus tôt et son short encore humide sur la machine à laver, qu’il enfila malgré tout puis il sortit sans un bruit. Dehors tout était calme, il était encore tôt, l’appartement de Blanche était situé en plein centre-ville, situation plus pratique que sa propre maison puisqu’on pouvait tout faire à pieds. Alors il marcha jusqu’à chez Imogen, qui ouvrait aux aurores il le savait et il y prit une boite remplie de donuts et cookies encore tièdes et puis il repéra une pharmacie ouverte, il s’y rendit pour récupérer les calmants qu’on lui avait prescrit et on lui refit son bandage qui s’était défait dans la bataille, il avala deux cachets en espérant qu’ils fassent vite effet. Il avait fait le malin cette nuit avec ses galipettes mais il le payait au matin. Puis, sans faire trop de bruits il rentra chez Blanche, fouilla dans les placards pour y trouver du café et attendit d’entendre du bruit dans la chambre pour l’y retrouver à demi réveillée. Elle avait récupéré le drap et s’y était enroulée, seule une de ses jambe dorée par le soleil en ressortait. Bonjour belle endormie. Il s’avança doucement et s’allongea près d’elle en prenant soin de faire remonter une main sur toutes les courbes de son corps, le drap était de trop mais il s’en contentait. Je peux te laisser le temps de te réveiller si tu veux. Proposa-t-il en embrassant son cou avec douceur.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 30 Juin 2020 - 5:59

Halètements dans la noirceur de la pièce dont seulement les lumières du centre de Bowen illuminaient, ils n'avaient pas pris le temps d'ouvrir l'interrupteur dans la presse de se laisser aimer, dans l'ardeur de leurs baisers qui avaient laissé une infinie douceur sur leur peau. Halètements transformés en gémissements sourds, répétitifs, jusqu'à l'atteinte de cet orgasme qui avait pris d'assaut les deux amants, les laissant nus et vidés l'un contre l'autre. Blanche sentait le souffle de Léo sur sa peau, souffle qui était d'abord essoufflé de l'action et qui prenait un rythme plutôt régulier à chaque respiration, jusqu'à devenir si calme qu'il annonçait la fin de leur soirée. Elle s'endormit à son tour dans les bras de l'homme, se laissant bercer par les ronflements de son amant et la douce sensation que pour une fois la nuit était douce quand il était question d'eux deux. Elle avait le goût de Bali et de ces nuits ensemble à s'aimer sans même se le dire, sans même penser qu'un jour tout prendrait fin. Elle ne s'était rendu compte de rien, assommée par la fatigue de leur amour, celle de leurs querelles sans fin et l'heure tardive qui s'affichait à l'horloge. Blanche ne pensait pas à cette jambe qui se montrait douloureuse ou au traumatisme que l'incendie avait pu laisser. Elle dormait, comblée, amoureuse jusqu'au petit matin venu. Et quand les premiers rayons du soleil vinrent réchauffer sa peau, entre ses mèches rebelles qui emprisonnaient son visage, elle ouvrit enfin les yeux. Il n'y était plus. Le lit était vide, il l'avait quitté, n'avait su passer la nuit. Comment avait-elle pu dormir si profondément qu'elle n'avait pas même remarqué son départ, que son absence avait laissé du froid derrière lui. Blanche soupira, frottant ses yeux pour mieux se réveiller. La vie leur avait à nouveau enlevé la chance de repartir à zéro, créant des obstacles dans l'avenir qu'ils voulaient peut-être tenter de découvrir. Du moins, c'est ce à quoi elle avait pensé en réalisant que Léo n'avait pas passé la nuit complète avec elle et qu'il s'était enfui avant le petit matin venu. Mais la porte de la chambre s'ouvrit pour laisser entrevoir cet amant qui n'avait pas pris la fuite, celui dont la nuit n'avait pas effrayé. Le brun s'avança près d'elle, caressant cette peau au travers du drap qui l'habillait, s'arrêtant aux courbes de ses seins dont il avait profité la veille, mais qui pour l'instant demeurait plutôt chaste. Le drap était de trop, oui. Elle l'aurait bien envoyé balader pour se redonner le temps de s'aimer, mais elle ne le bougeait pas, Blanche, profitant de ce soulagement de le voir là, encore à ses côtés. « Tu as fait du café ? », souriait-elle, sa voix roque et encore endormie, boisson qui pourrait la réveiller à défaut de ne pas consommer l'amour au petit matin. Blanche leva sa main en direction du photographe, vint caresser sa joue dont les poils de sa barbe venaient la piquer légèrement. « Tu as bien dormi ? », le questionna-t-elle, ne sachant pas que la nuit n'avait pas été aussi reposante pour lui que pour elle.
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 30 Juin 2020 - 23:13


Fut une époque, pas si lointaine, où Léo était le roi de la fuite. Une fois la nuit passée avec une femme il trouvait un prétexte pour ne pas rester ou qu’elle quitte son lit si elle était venue chez lui, ou bien s’il s’était endormi il prenait ses affaires avant l’aube et il filait à l’anglaise sans un au revoir, sans donner son numéro. Il avait d’ailleurs fait le coup des dizaines de fois à Blanche. Parce qu’il ne voulait pas d’un lendemain avec petit déjeuner où il faudrait discuter, parce qu’il n’avait aucune intention de s’attacher, parce qu’il aimait son lit, pour tout un tas de raisons plus ou moins acceptables. C’était pratique comme comportement, ça évitait que les filles le rappellent et puis il entretenait ainsi sa réputation d’homme à femmes, non pas que ça ait une importance capitale mais au moins il était constant dirons-nous. Mais ce matin lorsqu’il avait quitté le lit de Blanche il n’avait aucune raison de prendre la poudre d’escampette, il avait juste besoin d’arrêter de tourner sur le matelas à la recherche du sommeil qui ne reviendrait pas tout en entendant la respiration lente de la blonde. Il aurait bien pu l’admirer, profondément endormie, rêvant probablement, c’était doux de la regarder dormir, mais au bout de quelques minutes il s’était ennuyé il devait bien l’admettre. Alors les rues de Bowen s’offrirent à lui, il aurait pu tenter une balade sur la plage, même un footing de bon matin, sauf que son short encore humide lui collait aux cuisses et il n’avait pas de chaussures adaptées à la course. Et puis pour être honnête sa brûlure, ce petit rien lui faisait quand même bien mal, il garderait les souvenirs de la soirée de la veille un certain temps, les bons comme les mauvais. Un fois son petit tour terminé, Emerson rentra auprès de sa belle, lui offrant ce qu’il avait offert à peu de femmes, le lendemain, le petit déjeuner, la douceur, les attentions. Tout ce qu’il voulait pour elle, juste pour elle. Une odeur de café s’invita dans la chambre quand il ouvrit discrètement la porte et il y vit Blanche, visiblement surprise de le voir revenir, lui qui l’avait habitué à des réveils solitaires. Il s’avança avec un sourire, presque fier de sa surprise, comme pour lui dire tu vois, j’ai changé. Mais il ne dit rien, il ne fanfaronna pas, ça gâcherait tout. Oui, après m’être battu avec ta machine mais je crois que j’ai gagné. Je ne dis pas qu’il sera bon… Il sentait la caresse de sa main dans sa barbe et son sourire s’élargit. Pas vraiment. Une ombre passa sur son visage, qui restait songeur, il accrocha son regard dans le rail de lumière matinal, l’incendie allait laisser des traces, il s’inquiétait pour Freja, il sentait encore l’odeur de la fumée et la chaleur des flammes trop proches d’eux. Lui il avait juste eu une grosse frayeur et perdu quelques centimètres carrés de peau, son amie avait tout perdu et ça le rendait malade rien que d’y repenser. Je dormirai mieux la nuit prochaine. Il minimisait le problème puis se pencha pour embrasser son front. Tu as faim ? J’ai pris des donuts. Qu’il annonça fièrement en retrouvant le sourire, finalement il n’avait pas mangé depuis le déjeuner de la veille alors il mourrait de faim.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMer 8 Juil 2020 - 16:03

Ça avait été leur réalité pendant plusieurs années. Se retrouver le soir venu, profiter de quelques caresses qui faisaient du bien et disparaitre jusqu'à la prochaine fois. Parce qu'en réalité, c'était plus simple de fuir que de forcer des discussions trop douloureuses qui cachaient des sentiments et des non-dits trop longtemps retenus. Et dans le cas contraire, ils savaient bien ce que cela aurait pu donner, parce qu'ils l'avaient finalement vécu. Elle aurait parlé de ses sentiments, il aurait fui, leur amitié se serait brisée, les laissant s'éloigner, exactement comme cette nuit d'avril 2018 quand il lui avait juré qu'elle n'avait toujours qu'été une amie pour lui, après lui avoir demandé si un jour il l'avait réellement aimé. Toutes ces étreintes qui prenaient un lourd sens dans ses souvenirs, toute la douleur de se faire rejeter par celui qu'elle avait toujours aimé, toute cette histoire qu'elle se devait de mettre en arrière pour avancer, se sentant alors idiote d'être tombée pour lui alors qu'en une seule phrase il venait de lui briser le coeur. Mais depuis quelque temps déjà, tout ça semblait être si loin, presque vécu dans une seconde vie, une vie où Léo était tellement différent du Emerson amoureux qu'elle se plaisait à redécouvrir. C'était de lui, qu'elle était tombée amoureuse, de ce Léo aux yeux qui ne regardaient qu'elle et aux caresses si douces qu'on pouvait croire qu'elles étaient sincères. Il avait fait des erreurs, commis des actes qui, encore une fois, avaient détruit la confiance que la blonde avait envers lui sur le plan relationnel, mais jamais il ne s'était battu à ce point pour elle. Peut-être se trompait-elle, peut-être était-elle flouée par ses sentiments qui reprenaient de plus belle quand il la regardait, quand il l'embrassait, quand il la prenait dans ses bras, peut-être qu'elle ne voyait pas claire aveuglée par l'amour. Mais peut-être aussi que ça valait la peine d'être vécu. La tête toujours lourde è force de trop réfléchir, elle s'était endormie au son du souffle de son amant, agréable sensation de trouver le calme après la tempête. Il y avait encore des choses à dire, mais serait-ce réellement nécessaire ? Peut-être que les je t'aime silencieux avaient été suffisants pour jeter les cartes sur la table, pour leur permettre de s'aventurer dans une nouvelle étape de leur relation complexe. Du moins, c'est sur quoi Blanche s'était endormie, pensive, mais tellement plus apaisée. Seulement, au réveil, c'était comme si ses vieux souvenirs étaient venus la hanter. Un lit vide, un Léo disparu, qui avait pris la fuite. Et une Blanche seule, dans les draps défaits, nue de leurs ébats de la veille, le coeur vide. Il était parti. Il avait fui. Sans doute que les je t'aime silencieux de la veille avaient été trop puissants et que la peur était revenue le ronger. Et comme elle s'apprêtait à essuyer une nouvelle fois une déception amoureuse, après avoir cru aux douceurs de la veille, Léo apparu dans la pièce, laissant une surprise s'installer sur le visage de sa douce. Elle aurait pu commenter la situation, mais le sourire de son amant voulait tout dire, lui qui avait sans doute compris les raisons entourant la réaction de Blanche face à son retour dans la chambre. Et de toute façon, ça aurait tout gâché. Sur le visage de Blanche, un sourire se posait alors qu'il la rejoignait dans le lit et qu'il commentait sa guerre matinale avec la machine à café et sa nuit dernière, alors que la blonde caressait sa peau qui lui avait déjà manqué. Mais à la réponse du photographe, Blanche se figea. Et bien qu'il tentait de se reprendre, de minimiser sa mauvaise nuit en clamant que les prochaines seraient mieux, son déclin était resté gravé dans la tête de sa compagne. « T'es pas obligé de faire comme si tout allait bien », lui rappela-t-elle en tentant de retrouver son regard gris bleu, même s'il changeait rapidement de sujet comme pour effacer ce mauvais souvenir. « Tu en fais trop, Emerson », souriait Blanche en lui rappelant sans le dire qu'il était blessé, mais qu'il avait tout de même parcouru les petites rues de Bowen pour leur acheter le petit-déjeuner. Mais déjà, elle se levait, lui accordant une vue panoramique sur son corps de dos, nu, jusqu'à en récupérer un peignoir qu'elle enroula autour de sa silhouette. « On ne va tout de même pas laisser les donuts dans la cuisine ! » Forcé la discussion ne serait pas gagnée, mais peut-être que de le faire devant le petit-déjeuner serait plus facile.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 21 Juil 2020 - 16:39


Pour Léo, la fuite c’était quitter les draps froissés avant que la belle qui les partageait ne se réveille. C’était aussi prendre un avion pour partir loin, pas juste sa voiture et rouler, il avait besoin de se sentir libre. L’aéroport du coin il le connaissait par cœur, il connaissait même presque les horaires de chaque avion en partance. Le personnel de Qantas Airways le connaissait presque personnellement et ne manquait pas de le saluer quand il arrivait. Il se souvenait que petit garçon il adorait s’installer face au grand tableau des départs et arrivées pour le regarder durant le temps d’attente avant un vol, chacun sa passion. Il rêvait également de s’envoler bien au-delà des nuages mais le ciel était encore sa limite, lui qui ne voulait s’en imposer aucune et bien qu’il possède assez de miles pour voyager convenablement toute sa vie, bien qu’il ait assez d’argent pour se payer tout ce qu’il voulait sur Terre, toucher les étoiles, s’envoler en orbite, c’était encore bien trop cher, impossible pour un simple mortel comme lui. Quant à son besoin d’évasion il s’était presque dissipé après son retour de Bali, quand le vol de Singapore Airlines s’était terminé et qu’il avait encore la tête dans les nuages, l’esprit rêveur de ce voyage idyllique avec Blanche, il n’avait pas pensé qu’il vivrait là son dernier avant un moment, plus de six mois qu’il n’avait pas pris l’avion, qu’il n’en avait pas eu envie mis à part pour son escapade au large des côtes australiennes avec Freja. Depuis plus rien, des mois à courir après la blonde qu’il avait trahi bien trop vite après leur séjour, le refus de suivre sa muse de toujours, Grace, dans son périple humanitaire, plus envie, c’était bien ça. L’envie de garder les pieds sur terre pour se recentrer, arrêter les conneries, arrêter de courir après le vent, celui qui lui échappait toujours, inlassablement. Il aimait les voyages, ils le faisaient vibrer, il aimait s’envoyer en l’air avec sa coupe de champagne et parfois un ou deux cachets pour mieux s’endormir dans son siège en première classe, pour le confort il vous conseillerait volontiers Lufthansa, évidemment. Mais pour Blanche il avait tout arrêté, même si elle ne le savait pas, elle n’en avait pas conscience et ça ne le froissait pas, c’était son choix à lui. Il avait refusé un job de rêve tout frais payé par Delta Air Lines simplement pour prendre quelques photos et venter les mérites de l’Ouest américain, pas celui des canyons et des plages de Californie, mais celui que l’on boudait actuellement, celui des cowboys et de la conquête de l’Ouest. Il l’avait refusé parce que s’aurait été louper l’occasion de peut-être passer du temps avec elle et aussi avec son fils, ils étaient sa priorité à présent. Ça ne durerait pas, il le savait, il reprendrait bientôt son sac à dos pour d’autres aventures. Et cette nuit, alors qu’il avait été réveillé bien trop tôt, quand il regardait la belle endormie à ses côtés, il se prenait à rêver qu’ils partent ensemble, n’importe où, juste tous les deux, qu’il lui fasse découvrir les merveilles de cette planète ou qu’ils découvrent ensemble un endroit qu’il ne connaissait pas encore. Il rêvait de Paris, évidemment, c’était le but ultime, enfin la faire danser sur les pavés de la ville lumière, la faire tomber amoureuse de ce pays qu’il aimait tant et qui était un peu le leur. A voir son sourire après sa surprise ce matin il avait l’envie folle se connecter sur le site d’Air France pour leur prendre des billets dans la foulée, il l’aimait Cambridge, il voulait voir les choses en grand. Mais il devait calmer ses ardeurs, commencer par ce petit déjeuner, l’odeur de café qui leur chatouillait les narines et les donuts trop sucrés partagés dans les draps témoins de leur amour. Et puis il y avait cette blessure qui ne se soignerait pas en un jour, il devait se montrer patient, lui l’éternel impétueux. Il caressa la joue de Blanche qui s’inquiétait déjà. Après cette nuit, tout va bien. Plus tard j'appellerai l'hôpital pour m’inquiéter de l’état de Concho et Freja. Il haussa les épaules avec nonchalance. Tu sais bien que je ne sais pas m’arrêter. Incapable de calmer son hyperactivité, incapable également de résister à sa chute de reins alors que la jeune femme se levait du lit avec grâce, nue, parfaite. Il tendit la main vers elle alors qu’elle enfilait déjà son peignoir sur ses épaules. Il l’attira à lui, embrassa son ventre, ses seins, fit courir ses doigts de sa cuisse jusqu'à ses fesses avant de se raisonner, le café était chaud, la journée promettait d’être belle. Il ferma les pans du vêtement et noua la ceinture sur la taille de sa maîtresse, sagement, sans la quitter des yeux. On peut prendre le petit déjeuner au lit. Tu as prévu quelque chose pour ta journée ?

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 28 Juil 2020 - 1:20

Sur son corps avaient courus les doigts de Léo, cette nuit, cette année, cette vie durant. Et chaque fois, elle avait eu cette impression d'être à sa merci, de devoir lui plaire, de peur que la fuite ne vienne. Il fuyait, toujours, malgré tout, finissait par s'éclipser quand elle avait trouvé le sommeil ou quand ils devenaient trop intimes jusqu'à cette nuit où elle avait fini par lui demander plus, encore plus que l'amitié qu'ils avaient, que ce n'était pas assez. Peut-être pour lui, mais pas pour elle. Et c'est cette nuit-là, que tout avait commencé. Il n'avait jamais éprouvé autre chose que de l'amitié pour elle. Et comme un gamin insatisfait, il était revenue la charmer. Et une fois qu'il l'avait eu, il l'avait fait souffrir à nouveau. Comme si elle était un jouet avec lequel on s'épuisait de s'amuser après un certain temps et que de retrouver les vieux qui trainaient au fond du bac à jeux étaient plus rassurant que de s'amouracher de la nouveauté. Toutes ces choses laissaient des marques invisibles sur le coeur qui, lui, autant voulait pardonner, n'y arrivait pas. Chaque pas vers l'avant semblait mener à reculons, jouant sur la confiance qu'elle avait et sur cette relation à échelons inatteignables. Comment était-elle supposée croire en lui ? Et bien qu'elle tentait, de toutes ses forces, ces doutes, ces terribles doutes, venaient troubler toutes ces pensées. Il supposa que la nuit dernière lui avait fait du bien, esquissant au passage un sourire fin sur le visage de la blonde. Elle était douée pour ça, pour être un pansement temporaire sur les blessures ouvertes, faire oublier l'instant d'une nuit toutes ces choses qui troublaient. Et quand il mentionna être incapable de s'arrêter, elle soupira. « Oui, je sais », laissa-t-elle simplement entendre. Elle en avait été victime. Blanche s'était alors levée, ne forçant pas plus qu'il ne le fallait, la discussion qu'il ne désirait pas avoir. Et pourtant, peut-être qu'elle les aurait aidé, tous les deux. Le peignoir qui se refermait sur son corps, Léo en arrêta son geste, attirant son amante à lui. À nouveau, ses doigts, ses lèvres, parcouraient son corps dans de douces tortures qui lui fit fermer les yeux. À ce moment, elle aurait pu y croire. Le brun resserra la ceinture de son vêtement contre sa taille, les yeux brûlants, sa question qui sonnait presque comme un sous-entendu. Des plans, oui, faire l'amour toute la journée, en intermittence avec des pauses pour manger. Mais, ça, ce n'était pas un plan raisonnable. À contre coeur, elle le balayait déjà. « Je dois travailler sur un projet important », répondit-elle en faisant une moue désolée. C'était vrai, bien qu'elle aurait pu prendre la journée pour eux et mettre les bouchées doubles le lendemain. « Le café sera froid.. », soupira Blanche en se levant du lit pour regagner la cuisine, la peur au ventre. Si Léo faisait des efforts pour la récupérer et qu'elle cédait, combien de temps lui prendrait-il avant de s'épuiser à nouveau ?
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMer 12 Aoû 2020 - 9:05


Leur histoire ne datait pas d’hier et ne s’achèverait pas ce matin. Léo en était à présent convaincu, même s’il lui avait fallu du temps pour se faire à l’idée que Blanche était plus qu’un baume au cœur aussi facile qu’éphémère. Inlassablement il revenait vers elle, inconsciemment il y avait toujours eu cette irrésistible attirance entre eux, elle était amoureuse de lui depuis le premier jour et lui… lui se voilait la face depuis ce jour là en cherchant à la fuir. Ce fut un éternel recommencement jusqu’à ce que Léo comprenne qu’il était sur le point de le perdre définitivement, là le jeu avait changé, là ils ne jouaient plus du tout. Il avait trop tiré sur la corde, il était allé trop loin et il avait fallu qu’elle lui échappe, pour la première fois de leur histoire houleuse, pour qu’il se réveille enfin. Depuis ils n’avaient fait que jouer au chat et à la souris, il avait tenté de se battre pour elle, maladroitement, comme toujours, si peu habitué à ce qu’on se refuse à lui. Jusqu’à cette nuit où il avait cru que tout était perdu, où il avait risqué sa vie pour une autre, revenant malgré tout chercher du réconfort auprès de la seule qui comptait vraiment. Blanche avait toutes les raisons de lui en vouloir, de le détester, elle pouvait ne pas avoir confiance en lui, peut-être le devait-elle d’ailleurs, Emerson lui-même se posait la question quant à son degré de fidélité. Mais comme la certitude qu’après chaque journée suivait la nuit, inexorablement, il savait qu’il n’aurait de cesse de la chercher à présent. Et il était soulagé que cette nuit cauchemardesque se soit terminée dans les bras de la blonde, de la façon la plus tendre, la plus simple qu’il soit, du bonheur à l’état pur, pour des retrouvailles espérées, attendues mais loin d’être gagnées au départ. Pourtant tout restait à faire, s’ils semblaient être enfin réconciliés il fallait que ça dure, il fallait que Léo prouve à Blanche qu’il ne voulait pas qu’une nuit, qu’une autre ne la remplacerait pas d’ici peu, son chemin de rédemption devait continuer pour espérer reconquérir totalement et une nuit d’abandon n’était pas gage de sagesse entre eux, loin de là. Il avait acheté le petit déjeuner, préparé le café, dans son genre c’était déjà un grand pas en avant et il n’était pas peu fier d’avoir lu la surprise sur le visage de sa maîtresse quand elle l’avait vu réapparaître dans l’embrasure de sa porte à son réveil. Non, il n’était pas parti, il n’avait pas profité de son sommeil pour prendre la fuite, il n’en avait même pas eu envie. Mais ce n’était pas encore suffisant et il le voyait dans ses yeux qu’elle se méfiait, qu’elle craignait l’arnaque, le petit astérisque avec les petites lignes en bas de page qu’on ne prenait jamais la peine de lire. Il n’y avait pourtant aucun piège, il était là, juste là, juste heureux d’être là, près d’elle, de cette perspective de petit déjeuner à deux et de douceurs à venir. Il ne craignait même plus les discussions qui s’annonçaient, ils s’étaient déjà trop disputés, alors il ne craignait plus ses questions, à présent il n’avait plus de secrets, le dernier, celui de son escapade avec Freja en fin d’année dernière et de leur amitié particulière, avait été révélé la veille, à présent elle savait tout. Mais avant les mots, les mises au point ou en garde, ou encore les plans sur la comète, il ressentait à nouveau le besoin de laisser ses doigts faire frémir la peau de Cambridge qui se levait pour se rhabiller, bien trop vite selon lui, ce kimono était charmant mais rien ne valait la vision pure de la cambrure de ses reins et de la rondeur de ses fesses. Il s’arrêta finalement, referma de lui-même les pans du vêtement pour ne pas être tenté d’aller plus loin, rêvant qu’elle lui demande de continuer mais respectant son silence. Un beau projet j’espère ! J’aime bien te regarder dessiner. C’était plus ou moins vrai, souvent il n’y prêtait simplement pas attention, elle qui avait toujours un crayon et un bout de papier à porté de main, tout comme lui ne laissait jamais vraiment son appareil photo très loin, en bons passionnés qu’ils étaient. Mais lorsqu’il prenait la peine de la regarder il aimait lire la concentration sur son visage, sa manie de remettre toujours ses mèches rebelles derrière son oreille il aimait le mouvement souple de son poignait et la façon dont elle râlait lorsqu’elle n’était pas satisfaite d’un trait ou d’une ombre. Il se leva en la suivant dans le couloir. Au moins s’il est froid ce sera la raison au fait qu’il est mauvais ! Il s’appuya contre un meuble de cuisine et l’observa chercher des tasses et servir le café encore fumant puis tendit la main pour attraper la sienne. Tu te plais dans cet appartement minuscule ? Qu’il lui demanda innocemment en regardant les rayons du soleil qui perçaient à travers la fenêtre où elle s’était assise la veille, elle avait raison la vue était belle.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyJeu 13 Aoû 2020 - 2:32

Elle avait toutes les raisons de lui en vouloir, et ce depuis toujours. Depuis les premières fois où il lui avait préféré une autre, dès leurs premiers amours. Depuis qu'il avait fait semblant qu'entre eux il n'y avait qu'une simple amitié, sans plus, sans moins. Depuis qu'il avait choisi de faire sa vie avec une autre, étant prêt à changer pour elle alors qu'il n'avait jamais rien fait de telle pour Blanche. Depuis qu'il l'avait charmé, reséduite, refaite tombé sous son charme pour qu'elle soit follement plus éprise de lui. Depuis qu'elle s'était installée chez lui, laissant toutes ses barrières s'effondrer et qu'il avait passé la nuit avec son ex alors qu'elle l'attendait dans son lit. Depuis qu'il avait eu à nouveau envie de dissoudre sa peine dans les bras d'une autre, alors qu'il jurait que celle qu'il aimait, c'était Blanche. Depuis qu'il avait couru à la rescousse d'une autre femme, laissant Blanche dans l'incertitude jusqu'aux petites heures du matin. Oui, elle avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir. Et elle en avait une de vouloir croire en lui, son coeur, organe défectueux, qui battait tellement fort quand il était dans les parages et qui contrôlait toutes ses actions, les tournant vers Léo inlassablement. Blanche n'était pas pour le moins toute blanche dans l'histoire, elle avait ses torts qui, parfois même, avaient su pousser Léo à poser ces actes justifiant qu'elle lui en voulait. Sa jalousie, son manque de confiance, sa possessivité qu'elle tentait de cacher parce que ce genre de défauts ne lui plaisait pas. Elle se détestait quand elle incarnait la Blanche insécure, sans doute héritée par ses relations familiales douteuses qui l'avaient détraquée. Alors, au fond, est-ce que ça valait encore la peine de trier les fautes de l'un et de l'autre ? Ou est-ce que d'écouter son coeur qui criait de retrouver celui de l'homme n'était-il pas la meilleure solution dans leur cas ? Et de toute façon, ils le savaient bien qu'ils finiraient par se retrouver, par laisser leurs chemins se croiser à nouveau. Même s'ils essayaient fort de se résister, ils finissaient par se retrouver. Les choses n'étaient tout de même pas acquises entre eux, bien d'autres restaient à être prouvées, et ce matin post-nuit d'amour charnel, de caresses dont ils étaient devenus experts, en était déjà un bon début. Peignoir refermé à regret, elle aussi aurait préféré passer la matinée dans les draps défaits, mais l'envie de bien faire les choses, pour une fois, et de ne pas laisser que leurs corps parler, était tentante. Peut-être que d'essayer de changer leur routine plutôt passionnelle ne leur ferait pas de mal, au fond. Et s'ils voulaient que leur histoire fonctionne, il leur faudrait aussi apprendre à communiquer, à parler autrement qu'avec leurs désirs. Ça, ils savaient déjà si bien le faire. Le reste demeurait encore à apprendre. C'est pourquoi elle ne l'incita pas à passer la matinée au lit, alors que Emerson lui demandait si elle avait des plans pour la journée. Et quand il mentionna qu'il aimait la regarder dessiner, elle lui sourit, typique d'une âme amoureuse. « Je ne savais pas que tu m'observais pendant que je dessine », avoua-t-elle, surprise. Et, à vrai dire, si elle l'avait vu faire, elle se serait sans doute cachée dans une autre pièce, elle qui s'intimidait quand on s'attardait trop à son art. Déjà intimidée, Blanche parcourait le couloir pour regagner la cuisine, là où elle sortait déjà deux tasses pour leur café, l'ourlet de son peignoir qui venait effleurer l'arrondissement de ses fesses nues, alors qu'elle se dressait sur la pointe de ses pieds. « Avec beaucoup de lait, il sera excellent », gloussa la blonde en se retournant vers lui, lui offrant la tasse pleine d'élixir noir. Quand ils vivaient temporairement ensemble, c'était elle qui s'occupait du café. Sans doute parce qu'ils savaient qu'elle avait meilleur talent que le photographe pour la cafetière. Et comme s'il avait deviné qu'elle pensait à ces courts moments où ils avaient été tous les deux chaque matin, il la questionna sur son appartement. Elle sourit, s'avançant dans le dos du brun, posant son menton sur l'épaule de Léo. « La vue que tu as là, c'est tout le charme de cet endroit.. », lui rappela-t-elle en souriant. « Pour le reste, il est bien calme. » Il lui manquait quelqu'un qui viendrait bouleverser sa routine, qui toquerait à sa porte un matin, sans avertir, et qui lui ferait vivre des aventures, quelqu'un qui la ferait rire et qui ajouterait un peu de vie au silence des lieux.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyVen 21 Aoû 2020 - 11:08


Léo ne tenait pas Blanche pour responsable de l’échec de leur relation durant des années. S’il l’avait longtemps blâmée d’être trop attachée, de trop en demander, d’espérer pour rien et de le faire culpabiliser avec sa jalousie alors qu’il ne faisait aucune promesse, il savait à présent que tout était de sa faute à lui. Que pouvait-on reprocher à une femme amoureuse lorsqu’on revenait sans cesse vers elle, qu’on lui disait qu’elle était belle et exceptionnelle, qu’on lui sortait des mots d’amour presque aussi forts que des je t’aime ? Non, Blanche n’avait pas de torts, juste celui d’avoir espéré après lui et peut-être perdu trop d’années de sa vie à attendre un bonheur illusoire. Et quand bien même, finalement heureusement qu’elle avait espéré pour deux, qu’elle était restée là, fièrement malgré les échecs, à tenir la bar comme un vrai capitaine, sinon peut-être qu’il n’aurait jamais ouvert les yeux sur un avenir possible et peut-être seraient-ils vraiment passé à côté de leur chance de bonheur. Alors il n’avait jamais été question de compter les points du quel avait le plus de fautes à son actif et heureusement parce qu’Emerson en serait le triste vainqueur. Et Cambridge n’avait pas à douter de sa bonne foi, pour une fois, même avec sa fierté mal placée, il s’en blâmait bien volontiers. Ce matin avait un air de déjà vu, doux, tendre, la beauté du banal, du quotidien, de ce qu’un couple pouvait vivre, deux personnes amoureuses qui ne cherchaient pas constamment le plaisir physique pour se retrouver. Tout ça ils l’avaient connu, durant quelques mois, lorsque Blanche vivait sous le toit de Léo, lors de leur colocation qu’eux-seuls pensait réellement innocente. Quand la blonde faisait son café au photographe alors qu’il émergeait difficilement des songes, quand ils lisaient chacun leur journal ou griffonnaient sur un coin de table en échangeant des regards complices et lourds de sens. Il avait fallu ce séjour à Bali pour que naisse la promesse d’un avenir, d’une place dans la penderie de la chambre de Léo, ailleurs que dans la chambre d’amis, de partager cette maison et de la rendre leur. Et il avait fallu bien moins de temps encore pour qu'Emerson gâche tout, comme il en avait si bien l'habitude, alors qu'il était pourtant le premier à vouloir y croire. Cette fois-ci serait différente, il le savait, il n'avait pas le choix, c'était leur ultime chance. Dans le couloir qui les menait à la cuisine il regardait distraitement l'étoffe de son kimono qui dansait sur ses hanches et épousait la forme de ses fesses, évidemment il souriait. Tu ne sais pas que je te regarde, tu penses que je ne vois que ce que je veux voir, mais je vois bien plus. Seulement ça te gêne et je ne veux pas passer pour un dérangé. Un dérangé, il exagérait sûrement mais il savait qu'elle rougissant vite ou que ses gestes ne seraient plus aussi naturels si elle se savait observée, c'était toute la beauté de regarder à la dérobée. Avec du lait c'est tricher ! Il sourit en s'asseyant face à la vue avant de mettre un gros morceau de donut dans sa bouche. Songeur il posa sa question, évidemment ça lui brûlait les lèvres de lui répondre qu'elle serait bien mieux chez lui, à prendre le petit déjeuner face aux vagues, dans la cuisine ou sur la terrasse. Mais ce serait aller trop loin, si elle était partie c'était de sa faute à lui. Il est petit oui. Et le calme c'est un luxe. Mais si tu cherches à être un peu plus bousculée ça pourrait s'arranger… Un sourire en coin se dessina sur son visage, espiègle, joueur. Il tourna son visage vers celui posé sur son épaule et déposa un baiser sur sa tempe. Tu ne manges pas ? Elle n'avait encore rien avalé. J'ai croisé Charlize ce matin, toujours aussi aimable, elle m'adore, il n'y a aucun doute ! On sentait l'ironie dans la voix du barbu, bien que l'animosité de la pâtissière ne lui fasse ni chaud ni froid.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyLun 14 Sep 2020 - 5:11

Il lui manquait. Tout de lui lui manquait. Même ses plus irritantes manies. Il lui manquait terriblement. Mais comment Blanche pouvait elle lui donner à nouveau sa confiance, alors que chaque fois il lui avait prouvé qu’il n’en était pas digne? Comme ça pouvait fonctionner si chaque fois qu’ils se disaient se donner une dernière chance, une unique dernière chance, ils finissaient par se perdre? A bien y repenser, le moment où ils avaient été le plus en harmonie, ça avait été à Bali, tristement loin de Bowen et de toutes ces tentations qui faisaient en sorte que Léo avait envie de nouveauté. Et si la tentation la plus forte n’était présentement plus à Bowen, rien ne lui assurait qu’une nouvelle sucrerie ne viendrait pas le tenter. A présent, il fallait que Blanche apprenne à lui faire confiance, entièrement confiance, s’ils voulaient avancer. Et elle le voulait. Seulement, pas à n’importe quel prix. Sa dignité, elle y tenait. Et s’il l’aimait réellement, elle espèrerait que le photographe soit en mesure, cette fois, de la quitter humblement si leur relation ne lui convenait plus.

Ce matin lui donnait l’impression de déjà vu, oui, comme les matins qu’ils avaient autrefois partagé durant leur courte cohabitation. Seulement, habituellement, le café, c’était elle qui le faisait. Et lui qui en profitait. « Je te prends déjà pour un dérangé », plaisanta la blonde pour cacher la gêne qu’elle ressentait déjà à l’idée qu’il puisse l’observer travailler. Léo s’installait face à la vue, place que la blonde prenait chaque matin. C’était bien ça, le clou de son loft. Parce que le reste, ce n’était pas terrible pour tout dire. Son appartement était petit, pas assez grand pour un couple ou une famille, parfait pour un artiste qui vivait seul avec ses espace ouverts, mis à part la chambre et la salle de bain qui étaient les deux seules pièces fermées du logement. Taquin, Léo commenta le calme. C’était un luxe, oui, mais c’était aussi un luxe qu’elle pourrait se payer au dal on n de tatouage, quand elle aurait envie d’être seule, si leur venait l’idée de prolonger la période de cohabitation. Taquine à son tour, Blanche répondit : « Ah oui? Tu accepterais de quitter ta grande maison et de venir habiter ici avec moi? » Bien sûr que non. Il ne le ferait pas. Mais il était tentant de laisser la question en suspend. S’il parlait de pouvoir s’arranger, c’était chez lui qu’il l’invitait. Mais ça, ça voulait dire déménager à nouveau. Et risquer de tout briser à nouveau.


Blanche ferma les yeux au contact des lèvres de Léo sur sa tempe, l’instant d’apprécier le geste. « Si, je mange », grogna la blonde en se détachant de lui pour attraper un beigne et sa tasse de café. « C’est partagé, non? », dit-elle en s’approchant de lui à nouveau, sourire en coin aux lèvres. « C’est pas contre toi, c’est qu’elle en a sans doute un peu marre de recoller les pots cassés quand toi et moi c’est terminé... »
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Léo Emerson
Léo Emerson
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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 22 Sep 2020 - 15:51


Il l’était peut-être un peu, dérangé, un peu fou de croire que Blanche allait lui tomber dans les bras après cette simple nuit d’amour. Après qu’elle eut appris qu’il avait noyé la peine de leur séparation avec une autre, comme toujours. Mais pas n’importe quelle autre, une amie à elle, parce que quitte à tout faire de travers depuis le départ avec Cambridge, autant aller jusqu’au bout. Mais à présent, maintenant qu’il avait fait toutes ses conneries, Léo ne pouvait que faire mieux, du moins il l’espérait. Il n’avait pas le choix, il était conscient que c’était sa dernière chance, la blonde avait souffert, par sa faute, elle avait perdu sa lumière, celle qui la rendait solaire, si douce, celle qui attirait tellement le photographe au risque qu’il s’y brûle. Et il voulait s’y brûler encore, s’y réchauffer au moins, il voulait que renaisse ce feu, juste pour la voir sourire encore, juste pour la sentir amoureuse, parce qu’il n’avait plus peur de ce sentiment avec elle. Pour pouvoir toucher, embrasser, enlacer le bonheur et ne pas le quitter. Pour lui prouver enfin qu’elle y avait droit elle aussi, avec lui, son Léo, celui qu’elle avait attendu bien trop longtemps, elle la méritait, sa place de première, d’unique, dans la vie du brun. Alors il était peut-être fou de croire que tout pourrait s’arranger et qu’ils feraient table rase du passé, celui-ci ne s’effacerait pas d’un claquement de doigts, il resterait quelque part, dans leur mémoire, pour leur rappeler à leur bon souvenir qu’il fallait se méfier du bonheur avec lui, qu’il pouvait être beau, intense, mais aussi éphémère. Que Léo était sauvage, trop fougueux même avec les années qui étaient sensé l’assagir, qu’il fallait savoir se faire désirer avec lui, c’était le secret pour le rendre fou. Et ne pas trop en promettre, pour qu’il ne se lasse pas trop vite. Il fallait le connaître, cet homme-là, amoureux de l’amour, un peu trop amoureux même. Mais Blanche il l’aimait, qu’elle se rassure, qu’elle ne doute plus, il aimait l’observer à la dérober quand elle ne le voyait pas, quand elle était le plus naturel, il aimait les petits gestes, le café du matin, la tendresse de ses mains sur lui et le parfum de sa peau. Emerson sourit en la regardant, il avait raison de ne pas trop en dire, pudique, la jeune femme était déjà gênée de savoir qu’il la connaissait bien plus qu’elle ne le pensait. L’appartement n’était pas grandiose, non, il n’avait pas grand-chose pour lui mis à part la vue qui s’offrait à lui de la fenêtre, mais c’était son cocon à elle, celui qu’elle s’était choisi et Léo n’avait pas à en juger. Ma maison n’est pas si grande. Et… non, je compte la garder. Il s’approcha un peu plus d’elle pour l’enlacer. Mais je pourrais venir te rendre visite de temps en temps. Ton lit est confortable et ta compagnie agréable. Ça le démangeait de lui demander de revenir, de lui dire que sa place ce n’était pas ce tout petit loft mais dans cette maison qu’il imaginait sienne aussi. Mais chaque chose en son temps. Et pourquoi pas, finalement, prendre le temps de se séduire comme les gens normaux le faisaient, de vivre chez l’un, chez l’autre, comme deux étrangers qui tombaient doucement amoureux. Et de se laisser de l’espace pour se manquer un peu. Ils auraient tout le temps de voir, alors Léo aborda un sujet plus léger, bien qu’épineux malgré tout. Il l’accueilli à nouveau dans ses bras après que Blanche eut pris son café et un beignet et peina à cacher un rictus quand Blanche lui fit comprendre que leurs frasques dépassaient largement la confidence de leur intimité. Tu as raison, c’est totalement de ta faute, quelle idée de tout lui raconter aussi ?! Ne lui dis pas que j’ai passé la nuit chez toi alors. D’une main il porta sa tasse à ses lèvres, d’une autre il commença à défaire distraitement la ceinture de son peignoir. …Ni que je m’apprête à passer la journée à te distraire. Il glissa une main sous l’étoffe et vint à la rencontre de sa peau nue, l’arrondi de sa poitrine.

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MessageSujet: Re: Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche   Come on love, watch me fall apart [HOT] + Leanche - Page 2 EmptyMar 29 Sep 2020 - 20:37

Un sourire se dessine sur les lèvres de la blonde alors que Emerson s'oppose quand elle décrète sa maison de grande. La maison de Léo était grande en comparaison à tous les endroits où la tatoueuse avait déjà vécu après s'être émancipée de sa famille. « Un peu, quand même », gloussa-t-elle en regardant autour pour lui faire comprendre qu'elle était bien plus vaste que le petit studio qu'elle avait loué qui n'avait rien à envier de la maison de l'homme, sauf peut-être la vue sublime et la blonde qui y vivait. Ça ressemblait d'autant plus à un appartement d'universitaire, le genre de chose qu'on se payait alors qu'on était encore aux études pour se permettre de ne pas trop se ruiner, sans pour autant vivre sur le campus et non pas à un appartement pour un couple ou une jeune famille. La chambre n'avait pas de porte, en fait la seule porte existante était pour les toilettes. Le reste était délimité par des airs bien distincts, sans pour autant avoir de fermeture. Des bouts de murs, des poutres et surtout beaucoup d'air ouvert. Alors que Léo refusait l'idée lancée à la blague de Blanche, soit de vendre sa maison pour venir s'installer avec elle, le sourire de la blonde s'effaça légèrement, juste assez pour comprendre qu'en réalité, il lui manquait. Et qu'une part d'elle aurait voulu qu'il accepte. Mais ce n'était pas raisonnable. Et la première fois, ça les avait menés à leur perte. Si Blanche n'avait pas emménagé chez Léo, sans doute qu'elle n'aurait jamais su pour la nuit qu'il avait passée avec Grace.

Les mains de Léo passèrent autour de la taille de la jeune femme, elle frissonnait se souvenant de la chaleur qu'avait eu son étreinte cette nuit sur sa peau nue qui, sous son peignoir, ne demandait qu'à être à nouveau effleurée. « La vie de jeunes adultes, ça ne nous ressemble pas tellement », soufflait-elle, étincelle dans les yeux. Ils avaient brûlé des étapes, tous les deux, avaient voulu aller trop vite et trop lent. À présent qu'ils se connaissaient par coeur, cela donnait l'impression à Blanche que cette histoire de visite de temps à autre finirait rapidement par les lasser. Ils auraient besoin de plus, toujours plus. C'était ce qu'ils étaient. « Mais mon lit est toujours disponible si tu as envie de t'y reposer », finit-elle par acquiescer en hochant la tête, retrouvant part de son sourire moqueur. Au fond, ce n'était peut-être pas une mauvaise idée de tenter la normalité, pour une fois. Peut-être qu'ils finiraient par tellement se manquer qu'ils ne se lâcheraient plus, cette fois. Qui sait?

Alors que Léo changeait de sujet abordant sa sortie pour aller récupérer des beignes, presque innocemment il parla de Charlize, la grande amie de Blanche. Celle qui ne portait pas réellement le photographe dans son coeur et avec raison. Cette raison, c'était sans doute les mille-et-une blessures de Blanche, celles que la brune avait dû éponger maintes et maintes fois. Alors que Léo s'en moquait gentiment, Blanche souriait en pinçant les lèvres. « Pourquoi, tu comptes me blesser à nouveau? », répondait-elle sur le même ton que lui. Mais déjà, la main de Léo devenait baladeuse sur le corps de son amante, transgressant les limites de son vêtement pour s'enfouir sous le tissu du peignoir et venir chatouiller la peau déjà hérissée de sa poitrine nue. « Ah bon? », demandait-elle, joueuse, laissant glisser sa main sur l'avant-bras de Léo. « Tu n'as rien de mieux à faire aujourd'hui? », s'interrogeait la blonde, continuant la course de ses doigts contre le bouton du short de l'homme.
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