rebel love song | ft Brooke

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rebel love song

Bien sûr qu'il a fait exprès de passer dans le quartier des caravanes, et qu'il a aussi fait exprès d'acheter un gâteau qu'il serait incapable de manger tout seul. Depuis quelques semaines, ça s'arrange un peu avec Brooke, même si ça se détériore à côté. Les procédures administratives se multiplient et il a même déjà reçu pris tous les rendez-vous avec la banque pour pouvoir racheter le Delirium. Autant dire qu'en quelques semaines, il n'avait pas eu le choix de redevenir sérieux, et c'est là qu'il se rappelait de son âge. Fini les conneries s'il veut garder tout ce à quoi il tient. Il arrive alors près de la caravane de Brooke, décroche une fleur du petit jardin de la voisine et pose le gâteau sur la table à l'extérieur où la rousse l'attend. « Salut, babe. » Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas laissé ce surnom courir sur sa langue. Il s'approche d'elle pour venir l'embrasser puis vient s'installer sur la chaise en soupirant, avant de jeter un œil au jardin où elle avait décidé de planter des fleurs, détail dont il n'en revenait toujours pas. « Des pivoines ? Va falloir que tu mettes des pièges si tu veux pas que la chienne de voisine vienne gratter dedans. » plaisante-t-il en souriant, jetant un œil à la caravane où la chieuse était déjà penchée à la fenêtre pour les surveiller, comme s'ils allaient soudainement se mettre à baiser sous sa fenêtre pour l'emmerder. Mais non, pour l'emmerder, ils attendraient un autre soir. S'il était venu, c'était pour passer du temps avec la femme qu'il aime, et Dieu sait que parfois, les discussions les plus calmes sont meilleures que toutes les baises du monde.

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@Brooke Oxley :coeur:

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Affalée sur le canapé, une série sur Netflix qui joue en fond sonore sur la petite télévision de la caravane, tu échanges quelques sms rapides avec Sacha. Un gâteau, qu'il te dit. Il a fait exprès. Menu comme il est, jamais il arrivera à manger tout un gâteau à lui seul. Même après avoir fumé un joint gros comme une maison, même en munchies défoncé comme pas deux. Ça te fait sourire comme une conne devant ton écran, tu sais pas ce qui te prend. Chocolat qu'il te dit, comme vous deux, corsé et vif, pas de douceur de vanille. Tu te lèves, éteins la télévision, sors à l'extérieur pour l'attendre, là où t'as posé des chaises quelques heures plus tôt sur les dalles de béton devant la porte de ta maison roulante. La chienne de voisine a beuglé quand t'as installé ton extérieur. Bordel, on aura jamais la paix si elle commence à fêter dehors aussi, qu'elle avait lâché. T'en as rien à faire, qu'elle chiale, ça te passe deux pieds au-dessus de la tête. Tu t'allumes une clope, pieds nus, short en jean qui remonte sur tes cuisses, crop top qui expose les taches sur ton ventre, cheveux remontés dans une queue de chevale rousse sauvage. Tu l'attends, yeux fermés. Et quand tu l'entends arriver, tu souris. Babe, seulement lui pour t'appeler ainsi. « Babe », répètes-tu, son sourire qui s'élargit. « Attention, la voisine pourrait croire qu'on a remis le truc. » Et c'était plutôt ça, entre vous. Ça allait, ça allait même très bien. Alors que t'as adressé la conne d'à côté, c'est à son tour de le faire. Tu ris à sa remarque, jettes le mégot dans le cendrier de la table basse. « Rien de moins que des pivoines. » Tes préférées, t'étais obligée. « Qu'elle vienne, on baisera toute la nuit pour exciter son mari », lâches-tu sur le même ton, clin d'oeil adressé à ton petit-ami. Tu regardes le gâteau. « T'as pas commencé à manger. Donc, t'as vraiment que cherché un prétexte pour venir me voir ? » Tu te lèves, avances vers lui, montes sur la pointe de tes orteils. « T'étais pas obligé de faire ça pour me voir. » T'es près de son visage, trop près, tu sens son souffle, t'as envie de l'embrasser. Mais tu retournes dans la caravane, lui offrant plutôt une vue sur ton derrière moulé dans ton short de jean pour aller récupérer deux fourchettes et revenir attaquer le dessert.

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« C'est vrai, j'avais oublié qu'on avait pas remis le truc. » C'est ironique. C'est évident qu'ils ont remis le truc. Sans se poser toutes les questions qui avaient mis en péril leur couple, sans se prendre la tête à propos de mariage ou d'enfants. Tout marchait bien entre eux, à croire que leur séparation n'avait fait que les rapprocher davantage. La voisine pouvait donc croire ce qu'elle voulait, Sacha n'en avait rien à faire. De toute façon, cette voisine, elle s'état toujours mêlé de ce qui la regardait pas. « Il ferait mieux de changer de femme, s'il compte sur nous pour être excité sa vie doit être bien emmerdante. » Mais l'idée lui déplaît pas. Il sort une cigarette de sa poche après s'être assis et la porte à ses lèvres alors que son regard ne quitte pas Brooke. Tout dans ses gestes attire son regard, et il n'échangerait sa place avec un autre pour rien au monde. Il jette un coup d'oeil au gâteau à la réplique de sa compagne, et hausse les épaules en riant.« Ouais, c'était un prétexte. » C'est vrai que c'est con, elle a raison, il a pas besoin de ça pour passer la voir. Mais il en avait envie, alors merde. Ses yeux ne la quittent pas et la reluquent avant qu'elle ne revienne, et il repose sa cigarette en se penchant un peu en avant vers la table. Il est frustré qu'elle ait résisté à l'envie de l'embrasser mais il dit rien. Elle le fait exprès. « C'était ça où "faut que j'te parle, j'reviens d'la banque". Le gâteau comme prétexte ça faisait moins dramatique. » P't'être que dans le fond il voulait aussi fêter tout ça. Puis même, passer et juste parler, même de la vie sexuelle inexistante de la voisine, ça lui va. Mine de rien, il se sent seul chez lui, et pire, il se sent seul quand elle est pas là. Le voilà redevenu complètement accro à Brooke, sûrement beaucoup plus qu'avant. « Il est bien, ce short. C'est un neuf ? » Il demande comme ça, juste pour souligner que ses courbes lui font toujours autant d'effet. Il la trouve belle, c'est sa façon à lui de lui dire, et toute cette situation le fait sourire. Elle est si belle, et il a encore du mal à croire que tout va mieux entre eux.

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Un sourire taquin se pose sur tes lèvres quand il commente la pique que tu as lancée. Ça te fait rire, c'est évident comme les yeux dans le visage que tous les deux, vous êtes à nouveau ensemble, sans même avoir eu à le dire avec des mots. Ça se sent, ça se voit aux regards qu'il te lance. Et c'est aussi tellement naturel, cette fois. Ça semble aller de soi, pas être forcé. Encore moins depuis que les abcès sont finalement crevés entre vous. Il fait remarquer la tristesse dans la réalité du mari de la voisine, tu hausses les épaules. « Avec elle comme femme, ouais sa vie sexuelle doit être emmerdante. Mis à part rechigner sur celles des autres, j'crois pas qu'elle connaisse ça, le sexe. » Tu ries, c'est gratuit et pourtant tu t'en moques bien. « C'pour ça qu'il faudrait lui rendre service, à ce pauvre mec. Il pourra au moins se branler sur un truc de vraiment excitant, pour une fois. » Tu accordes un clin d'oeil à Sacha. Le truc vraiment excitant, c'est vous deux. Et sur ce point, tu ne te trompes pas. La dernière baise les a choqués, les voisins, vous les avez entendus beugler une bonne partie de vos ébats, elle plus que lui, il faut dire, dans l'espoir de retrouver un peu de calme. Tu dénotes ensuite le gâteau, prétexte qu'il avait utilisé pour te voir. Excuse bidon. Il savait bien, pourtant, qu'il n'avait qu'à se pointer, même sans être invité, s'il voulait se perdre dans tes yeux. T'aurais jamais refusé. Alors tu t'approches, décides de te jouer un peu de lui et de ce prétexte à la con, te montres désirable sans pour autant le laisser te gouter, résister à l'envie de poser tes lèvres contre les siennes, t'éloignes et alors que tu entres dans la caravane, la porte en métal ouverte pour entendre sa prochaine réplique, tu ries pour toi-même. « T'es allé braquer une banque ? », que tu demandes avec innocence. Tu sais très bien pourquoi il te parle de banque, mais ça, ça voudra aussi dire qu'il faudra avoir une conversation sérieuse et là, t'as pas trop envie de ça. C'était doux, c'était bien, entre vous deux, pourquoi venir compliquer les choses avec des conversations d'adultes ? Tu ressors de la caravane, fourchettes en main. Tu lui en tends d'ailleurs une avant de lui accorder une vue plongeante sur ton postérieur, partie dont il veut sans doute parler quand il désigne ton short. « Tu l'aimes ? », demandes-tu innocemment. « J'ai transformé un vieux jean, j'avais pas de fric pour m'acheter une nouvelle paire », finis-tu par avouer en te dandinant devant lui avant de te rasseoir.

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Il pouffe de rire, regard rapide jeté à la caravane voisine. C'est vrai que depuis le temps, cette voisine doit être drôlement mal baisée. Elle est juste jalouse. Si faire l'amour devant son mari pouvait l'aider à se calmer, Sacha n'hésiterait pas une seconde à se jeter sur Brooke. Mais bon, la voisine, même bien baisée, elle changera visiblement pas. Au moins, ils font un peu d'animation dans la quartier et ils font parler d'eux, c'est pas trop mal. « Va falloir qu'on prévoit ça. Si j'le croise, j'l'inciterai à aller voir ailleurs, ça doit être chiant une vie sans sexe. » Sacha il y croit pas quand un mec lui dit qu'il a pas envie de ça, sûrement parce que lui-même est accro à cette drogue si particulière, parce que ça lui a toujours servi à éviter des conversations fâcheuses. Fuir, encore. A croire qu'il est doué pour ça depuis bien avant Brooke. « Ouais, j'ai ramené des millions, on va pouvoir s'acheter une maison, un cirque, et Bowen entier. » Pas que l'envie de devenir maire soit là, parce que bon dieu, elle ressemblerait plus à grand chose la ville s'il était là pour la gouverner. En tout cas, il comprend que Brooke a pas envie de parler paperasse, alors il s'étale pas sur le sujet. Parler de son style vestimentaire, c'est mieux, ça permet de placer un compliment en deux deux et de la voir sourire, ce sourire si charmeur qui fait ressortir le brillant de ses yeux et ses tâches de rousseur. Il la reluque quand elle s'agite devant lui, puis il avance sa chaise pour zyeuter le gâteau, bien moins beau que le corps de sa petite-amie. Il prend la fourchette qu'elle lui tend en la remerciant, plonge la fourchette dans le gâteau de son côté pour en goûter un premier morceau, sans se soucier qu'ils aient besoin d'assiette. Ils peuvent bien manger dans le même plat, cette petite boite en carton, puis ça évitera de faire la vaisselle. « Ouais mais maintenant t'as plus de jean du tout. » réplique-t-il en riant, de mauvaises pensées en tête. « Tu devrais broder "Sacha" sur la poche arrière. Juste au cas-où. » plaisante-t-il, cet air jaloux dans le regard. Il sait bien qu'il y en a d'autres qui matent, et puis, il a surtout envie de la taquiner, de rappeler que les choses sont revenues à la normale après tout ce temps. « Ou mieux, je vais m'attacher direct à ton short. On gagnera du temps. » Il rigole à nouveau, et se remet à manger un peu de gâteau. Y'a même pas besoin qu'il s'attache à son short, il est déjà toujours collé à elle quand ils sortent. Puis il le sait, s'il est à ses côtés, personne n'osera approcher.

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Une vie sans sexe, ouais, ça doit être chiant. Juste d'y penser, tu préfères mourir. Longtemps, c'est la seule chose que t'as connu qui te faisait sentir bien quand tout le reste s'effondrait. Pis, pour être bien honnête, entre Sacha et toi, y'avait que ça, au début, avant même de parler de sentiments. Du sexe, partout où s'était possible d'en avoir. Avant les shows, entre les représentations et après les shows. Y'a rien qui vous arrêtait. C'est une vraie drogue, ça libère de la dopamine qui vient apaiser tous les maux. Le sexe, y'a que ça de vrai. Mais la phrase que te lance Sacha est plutôt désarmante. Tu le regardes, sourcils froncés. « Ouais, parce que l'infidélité tu connais ça trop bien », lances-tu sans te retenir. Encore à ce jour, t'es convaincue qu'il t'a trompé avec Effy et même si vous n'en parlez plus, décision commune pour mieux avancer, y'a des moments où, ouais, ça te fait mal en chien de repenser à cette galère. « Laisse tomber », finis-tu par soupirer. T'as pas envie de ces conversations douloureuses, pas aujourd'hui, plus maintenant. T'es fatiguée. T'as pas plus envie de parler de choses sérieuses, d'un achat possible du delirium ou d'une maison. T'as pas envie de parler d'avenir, pourquoi c'est le sujet de conversation favori des gens ? Toi, t'as ça en horreur, ça amène que des disputes et des colères. Et là, t'as plutôt envie de profiter du moment présent. De te bourrer la fraise dans le chocolat et de rêver à un monde où la vanille serait pas associée à l'excès de douceur. « J'préfère plutôt tout flamber en canna et en gâteau au chocolat », décrètes-tu en roulant les yeux vers le ciel. Alors que Sacha plante sa fourchette dans le dessert, toi tu lui offres ton cul sur un plateau d'argent, dandinant ton postérieur devant lui pour lui montrer tes nouveaux vieux shorts. « T'aimerais trop ça », que t'aies plus que jean du tout, « mais c'est bien ce que j'ai en quantité phénoménale dans mon dressing. » Des bleus foncés, pâles, noirs, avec trous, sans trous. Ouais, t'étais adepte. Il te regarde d'un air jaloux jaloux, ça te ait sourire. « Tu t'opposes pas à ça ? », demandes-tu, moqueuse. « J'voulais tatouer ton nom sur mon pubis et t'as jamais voulu », glousses-tu en lui rappelant qu'il t'a empêché, l'an dernier, de l'encrer à ta peau.

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Un instant il pense sérieusement à répliquer, mais il sait que ça ne ferait que gâcher cette journée. Il n'a jamais été infidèle, puisqu'il n'a jamais été en couple, c'est aussi simple que ça. Et Brooke, il ne l'a jamais trompée même si elle est la seule femme avec qui il a osé construire une relation. Sauf que ça sert à rien de débattre de ça, il en a pas envie et de toute façon, elle ne le croira pas. Y'a qu'à voir toutes ces fois où il a tenté de se défendre face à Brooke. Il avait eu mille raisons pourtant, d'aller coucher avec une autre, mais il ne l'avait pas fait, contrairement à elle. Sauf qu'il n'a pas le droit de le lui reprocher. Ils en ont déjà parlé, le sujet est définitivement clos. Alors il soupire et il change de sujet, ça vaut mieux pour tous les deux. « Ce serait du gâchis de le foutre dans du chocolat. J'ai pas envie qu'on finisse comme deux éléphants dans notre caravane. » Avec autant de sucre ingurgité, même si lui se gavait sans vraiment prendre un gramme, il finirait avec plus de gras que de peau sur les os. Hors de question de finir comme ça, car même sa mère viendrait à le renier. Tant pis, au moins, ils rêvaient, et même si ce n'était pas de la même chose, et avec un peu de chance, ils trouveraient au moins un terrain d'entente. Puis, de toute façon, c'est vrai qu'il ne l'a pas, ce fric, il ne l'a pas volé, même si ça lui est parfois venu à l'esprit. « Hmm. T'essaie de me frustrer. » Il fait mine de bouder, évidemment que ça lui plairait qu'elle soit à court de jeans. S'il le voulait, il pourrait utiliser des méthodes drastiques comme de brûler le dressing ou de tout jeter à la poubelle, mais il aime trop les fringues pour oser. Ce serait comme reproduire encore un autodafé, pas pour lui. « J'ai peut-être changé d'avis. » Y'a que les cons après tout qui restent sur leurs positions. Il a presque honte d'avouer qu'aujourd'hui, ça lui plairait de voir son nom tatoué sur cette partie si intime de sa petite-amie. Mais il a peur de passer pour un homme trop fragile. « J't'ai bien tatoué deux fois sur moi. Je trouverai ça sexy que tu fasses pareil. » Petit sourire en coin, et il mange à nouveau un morceau de gâteau, le regard malicieux planté sur elle. Il s'imagine parfaitement les lettres noires danser devant ses yeux alors qu'ils seraient au lit tous les deux. Et l'effet que ça fera aux autres hommes de voir ça. Une belle connerie si dans quelques années ils décident de mettre fin à leur histoire, mais sur le moment, ça lui parait pas mal. Ouais, ça le ferait presque fantasmer. « Tu me laisserais te tatouer mon nom sur ton pubis ? » Il hausse les épaules, enfonce à nouveau son dos contre la chaise. Le tatoueur n'aurait qu'à lui laisser l'aiguille en main et il se démerdera. Même si c'est juste pour une lettre. M'enfin, avant ça, il lui faudrait s'entraîner, car même s'il sait dessiner, il arriverait peut-être pas à tatouer la peau humaine.

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Entre vous, c'est ça. C'est blanc une seconde et ça tourne noir à la prochaine, aussi rapidement que la lumière. C'est électrique, parfois même étourdissant. Mais c'est vous. Et ça aurait très certainement pu tourner en dispute si Sacha avait répliqué. Mais cette fois, il a choisi le silence, ce qui n'accentue pas ta rage face à cette discussion. Et c'est tant mieux. Des disputes sur ce sujet, il y en a eu tellement. Et chacune d'entre elles ne se sont pas bien terminés, menant votre relation à sa perte, petit à petit, jusqu'à vous perdre complètement, vous déchirer et vous oublier, presque, en tant qu'amoureux. T'as mis de l'eau dans ton vin, lui aussi, et maintenant ça va mieux. Mais le sujet est sensible, au moindre détail tu peux éclater. Pas aujourd'hui, non, aujourd'hui c'est légèreté qui rime avec vous. Sacha décide plutôt de parler d'argent, cet argent qu'il a sans doute eu par le biais de ses exs qui lui devaient leur putain de pension et de sa maison vendue, argent qui lui sert à rêver d'un jour acheter le cabaret. Mais toi, t'as pas envie d'en parler là. Ça aussi, c'est sujet de discorde. Alors tu changes de sujet, parles de canna et de chocolat, ce qui laisse un sourire s'installer sur le visage de Sacha. « Tu m'aimerais plus si j'étais grosse, c'est ça ? », demandes-tu, un sourire narquois sur les lèvres. « Pourtant, mes seins seraient plus gros. Mes fesses aussi. » Tu baisses ton débardeur, juste assez pour lui offrir une vue plongeante sur ton décolleté en remontant tes seins pour feinter leur grosseur dans cette éventuellement prise de poids. Quand il parle de broder tes shorts, rapidement il parle de tatouage, ce que vous avez en commun. Ça te fait rire, lui qui s'est formellement opposé à ce que tu te fasses tatouer son nom, maintenant, change d'avis. « J'y crois pas, parce que tu l'as fait, maintenant j'ai la permission de le faire ? », relates-tu en croisant les bras sur ta poitrine, à demi vexée. Ouais, ça te vexe un peu, quand même, que maintenant que monsieur l'a fait, tu peux. T'as un putain de S sur le pubis par sa faute, parce qu'il t'a empêché de faire le reste. Tu prends une grosse bouchée de gâteau alors qu'il te lance sa nouvelle idée. Et ça te fait t'étouffer tellement tu souris. Tu sais pourquoi il te demande de te tatouer lui-même, il veut pas qu'un autre te touche, encore moins à cet endroit. « T'es jaloux ? », demandes-tu, moqueuse. « J'vais pas coucher avec le tatoueur Sacha, même si j'me fou à poil devant lui. »

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Un haussement d'épaules. Parce que dans son esprit, il s'en fout qu'elle devienne grosse ou pas. Même si c'est son physique qui l'a attiré en premier, c'est aussi son tempérament de feu. Il ne l'aimerait plus si elle perdait cette partie d'elle, mais il l'aimerait toujours si elle prenait du poids. Lui-même pourrait en prendre et ruiner leur couple. Même s'il a toujours été une brindille, quand il sera vieux, il deviendra peut-être le prochain Depardieu. Alors ce sera peut-être Brooke qui ne l'aimera plus. « C'est une question piège ? » qu'il lance en l'observant, luttant de toutes ses forces pour que son regard reste dans celui de Brooke, mais il dévie forcément vers le décolleté qu'elle lui offre. Toujours aussi provocante, il aime ça et ça le fait sourire. « Je mourrais étouffé dans tes seins, babe. » réplique-t-il alors. C'est tout ce qu'il trouve à dire dans l'instant avant qu'elle ne parle de ses shorts. Il lève les yeux au ciel, s'enfonce un peu plus dans la chaise comme si ça pouvait le sauver de toutes les conneries qu'il balance. « Mmh. » Elle a touché un point faible, il a peur de se faire jeter à la porte pour ça. Lui il avait même pas demandé sa permission pour le faire. Les deux tatouages avaient été fait sur un coup de tête, et il en était même fier. Elle avait fait pareil quand elle avait fini sous les aiguilles, bien avant lui, et il l'avait engueulée alors qu'à cette époque, ils étaient ensemble, alors que lui, il l'avait aussi fait pour la récupérer. Il était et il est le pire petit-ami qui soit. Et elle le chambre avec ça, et même si c'est avec le sourire, il fait pas le malin. Il se redresse pour manger un nouveau morceau de gâteau, c'est toujours mieux que de s'allumer une clope parce qu'il est presque vexé. « J'suis pas jaloux. » qu'il grommelle alors qu'il sait pertinemment qu'il a tort. « Et je sais que tu coucherais pas avec lui. » En soit, il a confiance en Brooke, mais pas envers tous ces autres hommes qui pourraient lui tourner autour. Encore un sujet dont il ne veut pas parler, parce qu'ils se prendraient la tête. « T'as le droit de tout faire sans ma permission. » qu'il rajoute, en espérant que ça puisse sauver la tournure de la conversation. Il sait que Brooke est libre de ses mouvements, elle fait ce qu'elle veut, et il essaie de travailler sur sa jalousie maladive, même si ce n'est pas facile tous les jours.

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On conditionne les hommes à éviter de parler du poids des femmes. La réaction de Sacha n'est pas surprenante. Tu ris. Question piège, sans doute oui. Tu partirais sans doute au quart de tour s'il te faisait comprendre que ton poids est un souci. T'façon, à quoi tu démarrerais pas quart de tour ? T'es explosive, tu t'indignes de tout et de rien presque à croire que cet état te fait du bien. Tu lui montres ce à quoi tes seins ressembleraient s'ils prenaient du poids en les serrant l'un contre l'autre, créant un galbe beaucoup plus bombé qu'à leur habitude dans ton décolleté. Il lute, ça te fait rire intérieurement. « Faudrait que je te laisse te foutre la tête dedans pour ça », laisses-tu entendre en replaçant tes seins dans ton soutif, sans gêne, devant ses yeux. « Si je deviens obèse, t'oublies le sexe, je ne supporterai plus mon propre poids et à moins que tu sois excité à l'idée de faire l'amour à une étoile de mer, j'crois que c'est peine perdue », glousses-tu, sachant très bien que le menacer par cette grève de sexe le fera réagir. « Alors, toujours ok avec l'idée que je devienne grosse ? » Il parlait de broderie sur tes shorts, passait de ça à l'encre sur vos peaux, proposant de te faire tatouer son nom par sa propre plume. Il semblait oublier, pourtant, que t'avais eu l'idée avant lui et qu'il t'avait fait arrêter tes conneries. Faudrait qu'il se branche, Sacha. Tu sais que t'a visé juste à sa réaction, ce grommellement qui confirme que t'as raison. J'suis pas jaloux, qu'il lâche. Tu ris. « Ouais », laisses-tu planer dans un rire jaune, laissant comprendre que tu ne crois pas un mot de ce qu'il dit. « Depuis quand t'es pas jaloux ? », le nargues-tu. Il pourrait te renvoyer la balle, mais toi, t'as pas fait croire que t'es pas jalouse.

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« Tu me laisserais pas faire ça ? » Il fait le mec offusqué, parce qu'il arrive pas à croire à ça. Ne plus pouvoir toucher les seins de Brooke, ne plus pouvoir se blottir contre elle quand il fait froid, ne plus se laisser imprégner de son parfum, c'est impossible pour lui. Alors si elle refuse qu'il y mette la tête, il trouverait un autre moyen de s'étouffer sans son aide. « A moins que tu ne t'appelles Patrick, je continuerai à te faire l'amour jusqu'à ce que j'ai la bite qui pend entre les jambes. » Charmant détail, Sacha, charmant. C'pas comme si elle pendait pas déjà un peu, puisque c'est son rôle, d'être accrochée là et de ne jamais en quitter. Il repousse le gâteau, parce que ça lui a finalement coupé l'appétit, et surtout coupé l'envie de devenir Patrick lui aussi. On ne verrait même plus ses tatouages, tellement il aurait de gras. Peut-être que c'est ça leur destin, de devenir gros à deux, et de ne plus faire l'amour parce qu'ils ne s'accepteraient plus l'un et l'autre. Bon sang, tout ça à cause d'un gâteau, s'il avait su les conséquences de ses actes ! « J'sais pas, tu me mets le doute. Au pire, j'deviendrai gros avec toi. » Il hausse les épaules, il sourit mais ça part bien vite. Il aurait pas dû évoquer les tatouages, il s'est piégé lui-même comme un con. Il commence déjà à faire danser les pieds de sa chaise, se balançant comme si ça allait calmer sa nervosité. « J'ai jamais été jaloux, ce sont les autres qui sont jaloux de moi. » Il boude un peu, et cette moue ne quitte pas son visage pendant plusieurs secondes. « J'étais pas jaloux avant d'être avec toi. » Il grogne un peu, mais il aime bien ça. S'il ne l'avait pas rencontrée, sa vie aurait été un beau merdier qu'il n'aurait jamais pu réparer. « Ok, j'suis jaloux, mais je t'aime, donc ça compte pas, hein ? » Il roule des yeux au ciel, tente de se rattraper. Au fond, il ne peut pas cacher ce petit sourire au coin des lèvres, amusé de la tournure de leur conversation.

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T'es la meilleure à ce jeu. Et il peut pas dire le contraire. Il sait. Il l'a trop souvent vécu. Qu'il ne te mette pas au défi de lui interdire l'accès à tes seins, il sait que tu le feras. Et quand t'as une idée dans la tête, merde tu l'as pas dans les pieds. Ni dans le cul. T'en démords pas. C'est peut-être un de tes plus grands défauts, mais ça t'a quand même mené loin dans la vie, ça t'a fait découvrir le monde au travers de tournées toutes plus magnifiques les unes que les autres. Des défauts, t'en as bien plus que lui. Au fond, dans votre couple, c'est toi la pire. Ça aussi, il ne peut pas dire le contraire. Si Sacha fait des ravages sous l'effet de la colère, toi tu détruis tout sur ton passage, colère ou pas. Et en plus de tout ça, t'es rancunière, t'arrives pas à pardonner, même quand tu pardonnes. Et quand ça arrive, c'est plutôt rare. Y'a pas grand monde qui a cette chance. « J'veux pas de toi si t'es gros », lances-tu beaucoup plus sèchement que tu le voudrais. C'est pas que t'es superficielle, mais tu sais que c'est pas vous, ça. Et t'as pas envie de devenir ce genre de couple, qui se laisse prendre par la vie, qui se laisse dépérir avec les années. Tout le monde le sait, quand t'en as marre, tu pars. À Bowen, c'est connu. T'as lâché tous les jobs qui semblaient pas te stimuler assez. Et si Sacha tombe dans le vice de l'obésité, même si tu l'aimes à en crever, t'as peur de le laisser derrière alors que toi tu avanceras. T'as besoin de lui comme il est là, à te secouer quand c'est le temps, à jalouser, à criser, mais à te prendre avec la force de ses bras et de son coeur, de te soulever par-dessus terre jusqu'à l'infini. T'as pas envie d'avoir quarante ans, d'être ridées et ballonnée aux côtés d'un mec dont le cul est tellement gros qu'il pourrait faire flancher la chaise de jardin. La conversation migre vers la jalousie, comme si vos défauts sont à l'épreuve aujourd'hui. Sacha nie, refuse. Il blâme les autres, typique Sacha. Tu fronces les sourcils. Et quand il dit qu'il a jamais été jaloux avant toi, tu te permets d'intervenir. « Ah bon ? Et Pia, t'as jamais été jaloux de ceux qui la regardaient ? » Tu sais qu'il l'a aimé. Et quand il aime, il jalouse. C'est lui, c'est Sacha. Tu ne crois pas un mot de ce qu'il dit, et ton visage le laisse savoir. « Et ma jalousie, elle compte pas parce que je t'aime ? » Tu l'imites, souris amusée. Ce qui est bon pour lui, l'est pour toi aussi. T'attrapes la fourchette, coupes un morceau de gâteau et le portes aux lèvres de Sacha. « T'as pensé à ce qu'on s'est dit ? » Tu te lèves, viens t'assoir sur lui. « Pour le cabaret ? »

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Au moins, ça a le mérite d'être clair. Il a intérêt à faire attention à sa ligne s'il veut poursuivre sa vie aux côtés de Brooke. En même temps, il comprend. Il serait laid à en crever, s'il était gros. Rien que d'imaginer son ventre rond et tombant, lui donnant la possibilité de se balader sans slip puisque son gras cacherait ses testicules et son pénis, il avait envie de vomir. Non, jamais il ne serait gros, il ferait tout pour s'en empêcher. Mais le sujet est balayé, comme bien d'autres, et la discussion se poursuit le plus naturellement du monde, jusqu'à ce qu'ils parlent de jalousie. Vaste sujet pour ce couple si possessif l'un envers l'autre, surtout Sacha envers Brooke. « Pourquoi tu parles de Pia ? » Il grommelle un peu, lève les yeux au ciel. C'est un sujet qu'il pensait avoir mis de côté depuis longtemps. « Les autres étaient jaloux de nous, moi, j'étais jaloux de personne. » Il tente de se défendre, mais le sourire qu'il arbore prouve bien qu'il sait sa faiblesse. Il sera toujours jaloux, point barre. Il accepte le morceau de gâteau que Brooke porte à ses lèvres et le dévore, juste à temps avant qu'elle ne vienne s'installer sur lui. Il n'a même pas eu le temps de répondre, mais ça l'arrangeait bien. Il ancre un peu plus ses pieds dans le sol pour éviter qu'ils ne tombent à la renverse à cause d'un faux mouvement et vient poser ses mains sur la taille de la rousse, la dévisageant longuement, une moue se formant sur son visage, mouvant le piercing à sa lèvre. Il n'avait pas forcément envie de parler de ça, car il savait que ça allait les agacer tous les deux. Bien sûr qu'il y avait réfléchi, il n'en avait pas dormi pendant plusieurs nuits, même. Plongeant son regard dans celui de Brooke, il vint lui voler un baiser, même si ce n'est pas tout à fait de circonstance. « J'le détesterai toujours. J'serai incapable de supporter te voir avec lui. J'souhaiterai à chaque instant qu'il se loupe et qu'il se pète les jambes dans sa chute. » énumère-t-il, le regard toujours aussi froid quand il s'agit de parler de Jackson. « Et puis ça te ferait trois fois plus de boulot de devoir t'entraîner avec moi, avec lui, puis de gérer les papiers. » Il essaie d'être sérieux, de trouver d'autres excuses pour lui refuser sa demande. Il finit par soupirer. « J'me fous de toutes les promesses que tu lui as faites. J'lui ferai passer le pire entretien d'embauche pour qu'il échoue à chaque question. Tu le sais, babe, que j'lui ferai vivre un enfer s'il pose un seul pied au cabaret. » Il lève la main, vient la glisser contre sa joue, presque dépité. « Comme tu veux. Tu seras patronne aussi, t'as le droit de choisir tes employés, même si ça me plait pas. » Capitule-t-il, mâchoire crispée.

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Toi non plus, tu te supporterais pas grosse. C'est pas contre Sacha, c'est juste que c'est pas vous. Faut pas l'prendre personnel non plus. T'imagines pas deux gros au cabaret, tu t'imagines pas tourner sur la roue de la torture, obèse. Pas certaine même que tu serais en sécurité dessus, elle risquerait de craquer à tout moment. C'est un sujet que t'envoie balader jusqu'au prochain. Et vite, t'as peut-être envie de le retrouver, finalement, l'hypothétique obésité. Parce que déjà, il s'offusque que t'aies oser prononcer le nom de Pia. C'est la seule qu'il a aimé avant toi. Faut pas être con pour savoir que pour elle, il a aussi été jaloux. Et peut-être même plus qu'avec toi. Ça, t'es pas sûre. « On va éviter de parler de nos exs toute notre vie ? », que tu demandes. Au fond, ouais, c'était pas une mauvaise idée d'arrêter d'aborder les autres, le passé. Sauf que ton passé, toi, il fait encore parti de ta vie. Jackson, ton Jacks, t'es pas prête de le sortir.. Et si Sacha veut pas en parler, toi tu pourrais pas t'empêcher. Bon, avec lui, par respect, tu pourrais t'abstenir, genre en parler avec les autres, pas lui. Et la jalousie. ça semble devenir un nouveau sujet sensible. Pour éviter de le faire grimper dans les rideaux, t'engouffres une bouchée de gâteau dans sa bouche et tu viens de blottir dans ses bras. T'en profites même pour essuyer le coin de ses lèvres tâché, juste avant d'oser parler du Delirum. Ouais, y'a peut-être une partie de toi qui est venue sur ses genoux pour le canaliser, pour éviter que Sacha parte dans un délire, dans une crise. Parce que, là, c'est pas Pia que t'évoques, mais Jackson, cette promesse que tu lui as fait de retrouver la scène avec lui. Avant de répondre, il pose ses làvrres contre les tiennes et, stupidement, tu veux croire qu'il a grandit, qu'il est mature. Mais non. Et ça commence. « J'te demande pas de l'aimer, juste de le tolérer », commences-tu avec le ton sec. Tu sais bien que jamais ils seront amis. Ça, c'est clair. « Et lui souhaiter une telle chose, Sacha, c'est d'me souhaiter aussi de me planter, c'est de me souhaiter du mal. S'il tombe, j'tombe. C'est ça que tu veux !? » Cette fois, ton ton est plus ferme, plus colérique, mais tu hurles pas encore. Attention, ça arrive, t'arriveras pas à te contenir tout le long. « J't'ai déjà dit que j'veux rien avoir à faire dans la paperasse. Ça fait ça de moins. » Cette fois ça bouille, c'est des putains d'excuses de merde qu'il te sort, juste pour refuser, juste pour t'éloigner de ta passion. « C'est pas différent des shows que j'faisais en solo, en terme d'implication ! » Parce que, au fond, tu divisais déjà tes entrainements et ça lui a jamais déplu avant que tu parles de Jacks. « Alors tu m'oublies », craches-tu alors qu'il ose dire qu'il fera de la vie de ton meilleur ami un enfer. Sacha vient caresser ta joues, dans un soupires tu repousses sa main, te lèves et il essaie déjà de t'amadouer, de dire que t'es patronne, que tu peux engager qui tu veux. « C'est pas ce que je veux. J'veux pas gérer comme ça. » Ça y est, maintenant tu hurles, le volcan Oxley est en ébullition. Et la voisine râle déjà dans sa caravane. « C'est moi avec Jacks ou le cabaret en solo. Tu choisis quoi ? »

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Bien sûr que non, il ne souhaite pas qu'elle tombe. Juste lui. Pas par méchanceté, mais par pure jalousie. C'est plus firt que lui, ce sera toujours comme ça avec Sacha, il pètera toujours les plombs quand ça concernera Jackson, on le changera pas sur ça. Parce qu'il le connait pas et qu'il ne l'a jamais rencontré, ça ne changera pas. Il fera pas d'effort pour aller vers lui, ça, non. Têtu et con comme il est, c'est comme ça, point barre. Parce qu'il sait qu'il se retiendra pas quand il sera en face de lui. Brooke peut essayer de lui prouver par A + B que Jackson s'intéresse aux hommes et pas à elle, il voudra jamais le croire. Et ça l'agace, d'être coincé sur cette foutue chaise et de pas pouvoir réagir. Brooke l'en empêche, et il a envie de la repousser pour aller exploser le premier truc venu. « Si, c'est différent. » tranche-t-il sur le même ton qu'elle, peu convaincu par ses propres mots. « Tu te fous de moi ? » L'oublier, ça, jamais. C'est avec elle qu'il veut se lancer là-dedans, pas avec une autre. Pas tout seul non plus. Lui, il veut retrouver leur complicité des shows, il veut pas partager ça. Nouveau soupir de sa part. Elle se lève, il la regarde et il finit par se lever aussi et par sortir une cigarette de ses poches. Cette fois, il l'allume pas, il la garde juste au bord des lèvres pour tenter de décompresser. C'est mieux que de lancer des couteaux à tout va et de planter par erreur la voisine qui jette déjà un œil à ce qu'i se passe dehors. Dès qu'ils baisent, elle se plaint, dès qu'ils gueulent, elle se plaint aussi. Sacha aussi, il a envie de gueuler, mais il laisse Brooke faire, il la laisse s'énerver alors qu'il a l'air complètement dépité. Finalement, il garde la clope entre ses doigts, il met à rude épreuve ses nerfs en ne répondant pas tout de suite. Il serre la mâchoire, il sait pas comment il arrive à se contrôler. A l'époque, il aurait balancé la chaise de jardin le plus loin possible et il l'aurait massacré pour passer ses nerfs sur quelque chose plutôt que sur quelqu'un. « J'arrive pas à croire que tu me fasses du chantage. » grommelle-t-il tout seul dans son coin. Génial, c'était une belle journée, maintenant, ils sont tous les deux énervés. Mais ça dure jamais longtemps chez Sacha. Il casse la cigarette en deux, la fourre dans sa poche et revient s'asseoir, comme s'il avait déjà mis fin à sa propre tempête. « Ok. Embauche-le, fais tes shows avec lui. » Il capitule, il se voit rien dire d'autre que le strict nécessaire. Ça le tue déjà de l'imaginer avec lui, mais si tel est son souhait, il ne s'y opposera pas.

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» (-18) i guess this sounds like another sad love song (zak)
» i'm not gonna write you a love song cause you ask for it (léanche)
» Andrew Parish || When for so long I'd been down on my knees then your love song saved me over and over
» Maybe the wolf is in love with the moon and each month it cries for a love it will never touch. † Kolby