Invité | Sujet: un jour comme les autres ft. charles Lun 8 Juin 2020 - 23:44 | |
| Lundi 8 juin, sept heures quarante sept. Comme tous les matins, Marissa se levait tôt. Elle préférait largement travailler sur son exploitation le matin, il faisait moins chaud, les couleurs étaient belles et puis, tout était très calme. Elle s'était réveillée la première, mais Marissa aimait profiter du calme du matin pour se coller à son fiancé. C'était un instant assez rare où ils étaient réellement ensemble, parce qu'après, chacun allait travailler dans leurs deux domaines diamétralement opposés et le soir, son fiancé continuait souvent de bosser jusqu'à tard. Les moments d'intimité, ou de partage se faisaient de plus en plus rares, mais Sassa se disait que c'était simplement la période qui faisait ça. Quand il aura atteint ses objectifs professionnels, tout irait mieux. Collée contre lui, elle embrassa sa peau nue à plusieurs reprises, avant de finalement, sortir du lit. La jolie brune enfila son jeans, un débardeur blanc et un pull pour finalement quitter la chambre sur la pointe des pieds, les chaussures à la main. Une fois au rez-de-chaussée de sa petite ferme, elle se mit à bailler, tout en avançant vers la cuisine. Son regard se posa au travers de la fenêtre de la cuisine, par laquelle elle pu voir le ciel rose s'éclaircir au dessus des arbres qui entouraient sa propriété. De chez elle, elle pouvait voir un petit bout de la cabane dans laquelle Charles, son homme à tout faire, venait d'emménager. Il avait débarqué ici suite à une petite annonce qu'elle avait posté dans le journal local. En effet, elle avait besoin d'aide durant toute l'année et bien qu'en fin d'année il y ait des saisonniers présents pour la récolte, tout le reste du temps, elle était seule. Et ça devenait de plus en plus dur, et surtout, il y avait plein de choses qu'elle ne pouvait pas faire. Comme ce vieux tracteur qui était immobilisé depuis des années, et qu'elle n'arrivait pas à réparer. Marissa n'avait pas encore beaucoup de moyens financiers, mais elle pouvait largement verser un petit salaire à ce jeune homme, et surtout, lui proposer un toit presque gratuitement, en échange de ses services. Et ça lui avait plu. Cela faisait deux semaines à peine qu'il était là, et bien qu'il soit très secret, Sassa ressentait une bonne énergie en le voyant. D'ailleurs, la lumière s'alluma à l'une des petites fenêtres de la cabane de Charles. Marissa sourit et l'idée d'aller lui apporter une tasse de café lui semblait bonne. Après tout, Sassa, elle était comme ça. Elle servi donc du café frais et bien chaud dans deux tasses, prit un peu de sucre et deux cuillères après avoir versé un peu de lait de noisette dans une tasse -la sienne. La jeune femme poussa la porte de sa ferme d'un coup de hanche et traversa son grand jardin -champs- pour rejoindre la cabane de son homme à tout faire. Elle cogna difficilement contre la porte en bois, avec l'une des tasses et finalement, pour être bien sûre qu'il l'ait entendu, elle lança « bonjour, je suis venue avec du café » en espérant que ça lui donne envie de lui ouvrir sa porte. @Charles Cambridge |
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Invité | Sujet: Re: un jour comme les autres ft. charles Ven 10 Juil 2020 - 2:40 | |
| T’avais été libéré cet automne et pour de vrai, t’étais si bien malgré l’hiver australien. Rien de trop frais, t’étais bien point final. Tu t’étais rapatrié chez ta sœur quelques temps, juste assez pour retomber sur tes pattes pour mieux repartir. T’avais trouvé un truc. T’avais accepter d’aider une femme sur son exploitation à elle et son fiancé. T’avais vu l’annonce et t’étais déjà conquis du fait qu’elle fournissait l’habitation. Ça te créerait beaucoup moins de soucis d’être logé, limite nourri et puis le reste irait bien. Tu ne souhaitais pas non plus retourner dans l’espace médiatisé. T’avais croisé un journaliste qui t’avait posé un peu trop de question à ton goût. Il avait été envahissant et toi, tu t’étais simplement réfugié dans une ferme. Mais pour le moment, t’avais la gueule d’ange dans l’oreiller. L’alarme ne t’avait pas encore réveillé ou tu l’avais chassée, tu ne saurais trop dire. Le soleil caressait ton visage et t’en profitais. T’étais trop bien tombé pour ne pas en profiter... Tu entends Marissa se présenter dans ton petit coin de terre et tu l’entrevois avec du café dès ton réveil. Son fiancé ne sait pas la chance qu’il a! Tu souris, tu te lèves et tu lui ouvres avec un sourire. « Ça va? » Que tu lui demandes en te frottant la tête. Tes yeux s’arrondissent. « J’suis pas en retard, j’espère? » Que tu demandes en cherchant ton réveil matin des yeux. T’oubliais presque que t’étais en caleçon, tu ne savais pas trop si ça allait la gêner. Toi par contre, t’avais perdu toute pudeur lorsque t’as eu une violente diarrhée en taule devant tes compagnons de cellule. Tu cherches tout de même tes jeans d'un regard un peu lent et perdu.
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