we're both wild, and the night's young, and you're my drug. -hot- (niels)

Ils s’en étaient finalement sortis à deux, là où personne n’avait cru en eux, là où personne ne les avait attendu au tournant. Ils avaient prouvé qu’eux aussi étaient capables d’aimer, de faire confiance et de se laisser aller à l’improvisation la plus totale. Parce-que rien n’avait jamais été prémédité entre eux, Aelya et Niels ayant laissé le destin les guider, leurs instincts décidant pour eux. Aujourd’hui, Niels savait qu’il avait pris la meilleure décision possible en laissant son cœur s’exprimer pour la première fois, lui qui se rappelait parfaitement du manque qu’il avait ressenti juste après leur première nuit passée ensemble, l’envie de la rappeler l’ayant démangé jusqu’à ce qu’ils ne finissent tous les deux par craquer, acceptant de se revoir plus régulièrement. « Évidemment bébé, c’est soit ça, soit rien. » Lâcha-t-il alors qu’il ne relâchait pas ses efforts, son bassin venant toujours buter contre sa chute de reins jusqu’à ce que leur dernier gémissement de plaisir ne résonne entre les murs de la tente. « J’suis l’homme le plus chanceux du monde. » Répondit-il à ses marques de tendresse, à ses mots qui résonnaient comme la plus belle des déclarations pour lui qui ne voyait également qu’elle depuis le début, se rappelant parfaitement de tous ces moments qu’ils avaient passé ensemble et qui avaient fait grandir leur relation. « On est bien tous les deux, je connais personne qui me complète aussi bien que toi. » Avoua-t-il, convaincu qu’Aelya était son âme-sœur, elle qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau et qui en même temps, parvenait à compléter son caractère de façon parfaite, comme deux espèces en totale symbiose. « Maman et Papa vont sûrement dépenser toute leur paye dans des cadeaux pour bébé. » S’amusa-t-il, déjà conscient que leur bébé serait le petit trésor de leur royaume, celui qu’ils couveraient comme la prunelle de leurs yeux, comme s’il s’agissait de leurs propres vies. Il s’était projeté avec son amour dans ce futur qu’il savait proche, avant de venir directement se placer dans l’étau de ses cuisses, profitant de leur nudité pour se coller davantage à son bassin contre lequel il la tentait doucement, émettant de légères ondulations pour jouer avec sa fiancée. « J’te veux pour toute la vie... j’ai toujours envie de toi. Même quand on vient de faire l’amour... » Souffla-t-il contre la peau de son cou qu’il embrassait, y laissant sa trace comme il en avait l’habitude, sa respiration se faisant plus rapide en percevant sa main s’emparer de son bas ventre pour le faire glisser contre son intimité. « Bah je crois qu’on a pas le choix... on va avoir une garderie à la maison. » S’amusa-t-il en rentrant dans son jeu, Niels soupirant de manière moins discrète à ses va-et-viens avant de se retrouver sous l’emprise de son amour. « Nan bébé... continue à être une vilaine fille quand on fait l’amour... » La tenta-y-il du regard, sa main dévalant sa chute de reins pour l’empoigner fermement, Niels contractant les muscles en sentant Aelya onduler contre lui, ses mains emprisonnant rapidement sa poitrine bombée qu’il caressa habilement. « Ton dessert est prêt à être dévoré... » Gémit-il alors qu’elle le dit brièvement entrer en elle, Niels sentant son sang entrer en fusion. « T’as le droit à tout ce que tu veux là... » Souffla-t-il, accablé par le désir, Niels fermant les yeux alors qu’elle grignota son oreille, ses mains s’agrippant à ses hanches pour qu’il puisse la caresser doucement puis entrer en elle. « T’es trop parfaite... » Murmura-t-il en se mordant la lèvre, la laissant se redresser pour rythmer leur échange, Niels dévorant son amour du regard, ses yeux valsant sur ses courbes parfaites, sur son visage qui le rendait dingue, sur ses hanches qui ondulaient avec une sensualité sans nom. « J’te sens bien là.... C’est bon d’être en toi bébé... » Souffla-t-il, frémissant à ses caresses sur son torse, Niels continuant à guider les mouvements de son amour, enfouissant son visage dans son cou pour l’éteindre davantage, ses lèvres expiant tout le bien qu’il ressentait. « Je t’aime aussi... rien que toi. » Murmura-t-il, Niels qui laissa Aelya lui faire l’amour, ne se lassant jamais de chaque sensation, de chaque émotion qu’elle lui provoquait dès qu’elle le touchait. Niels comprit alors combien elle était exceptionnelle, elle qui s’était pliée en quatre pour lui offrir avec ses moyens le séjour de ses rêves, celui qu’il n’aurait certainement jamais accompli seul, sans l’aide de l’amour de sa vie.