All on stage ¤ Eve

Une demi-heure, c'est ce qu'il lui restait. Une petite demi-heure, qui fondait comme neige au soleil. Il ne les avait pas vu passer. En même temps, comment s'était possible ? Il n'avait pas arrêté de courir pour être à l'heure au club. Qu'elle était la probabilité, qu'un pigeon décide de se suicider sur ton véhicule ? Réponse... Un pourcent. Et bien, cet infime pourcentage était pour Tobias. Bravo mon grand, tu es le champion ! Allez en prison, sans passer par la case départ. Pour conclure, la journée, il s'était aperçu, que sa tenue pour la scène, n'était pas prête et qu'un talon de sa chaussure, avait décidé de partir en vacances sans lui.

Le vestiaire avait cette désagréable sensation de rétrécir, les pas résonnaient. Pressé, n'était pas le mot juste, hystérique serait le plus adéquat. Les vêtements volaient et traînaient un peu partout. Pas le temps de les ranger. S'il voulait être sur scène à temps. Il n'avait même pas mis son maquillage. En sous-vêtement à courir après ces vêtements du soir. Sur un dressing, ou la multitude de choix, à sa porter. Mais pas assez bien à ces yeux. Un soutien-gorge ! Les dames en porter un. Enfin, lui avait surtout besoin pour le remplir. Ça ne tenait pas tout seul ! Il jeta son dévolu sur un assorti à sa tenue, en va éviter les fautes de goût ! La mal chance n'avait pas dit son dernier mot, Il en avait attaché et détaché de centaine. Voir des milliers, ce bout de tissus lui récitait. « Allez, ce n'est pas le moment ! » L'attache par-devant, derrière, il se retrouvait comme ces jeunes inexpérimentés. Blasé, face à la défaite.«  Mais c'est quoi cette objet de torture ! Il faut un bac+10 ! » En tout cas, ça n'arrangeait certainement pas ces affaires. Dans quelques minutes, on allait venir le chercher, et on allait le trouver à se bagarrer avec un soutien-gorge. Soutien gorge 5 Tobias 0. On allait peut-être s’apercevoir de son absence, ou on allait le retrouver étouffer avec ce machin. Au moins, il sera dans le fait divers demain matin, dans les morts connes.

Parfois, il était facile de maîtriser son stress, d’autre, c’était étonnant comment il pouvait vous échapper ! On pouvait dire qu’il s’était laissé déborder en cet instant, il n’était même pas sûre qu’une douche froide, si on le poussait dessous lui suffirait. S'il avait une espèce de montre connectée qui comptait vos pas, il aurait certainement battu tous les records, du plus grand marathonien. Bon d’accord, il exagérait peut-être un peu. Il ne prêta pas attention aux bruits, c’est seulement la voix, petite, à peine audible dans ce moment de silence, qui lui indiqua qu’il n’était pas seul. Surpris, il se retourna, son regard cherchait une présence plus imposante, dans l’environnement, plus présente peut-être, affirmer. Rien ne s’imposait à lui, devant ces yeux. Étrange, il avait bien entendu quelqu’un, il n’était pas attaqué encore par la même maladie que son père à entendre des voix ? Non, la vérité se révéla quand ces yeux avaient atteint la porte, une petite tête timide entre le bâillement. Qui lui fit faire un bond incroyable en arrière. Se prenant au passage quoi, une chaise, un canapé, en tout cas, c’était assez résistant pour le faire basculer en arrière et tout lâcher. Il atteignait le sol comme une vieille chaussette qu’on laissait traîné là, après une journée compliquée. Assommé sur l’instant, au moins, ça avait eu le mérite de lui faire oublier ces problèmes de l’instant. On n’était pas si mal sur le sol, finalement. «Aie... » Les combattues commençaient à se faire sentir. Mais il tentait de se lever. «  Eve ! Ah on peut dire que tu es surprenante » Ouai mauvais jeu de mot. Sa main venait gratter l’arrière de sa tête. Elle était la bienvenue. Discret, il aimait bien sa compagnie. Il aimait bien aussi la taquiner un peu, mais c’était surtout, son côté protecteur qui prenait le dessus. « Oui, comme vous pouvez mettre cette torture, quand vous êtes presser ? » Il leva le dit bout de tissu en question, révélant un soutien-gorge. Il savait qu’elle allait rougir, mais il avait vraiment besoin d’aide. Bon elle n’allait pas rougir que pour ça, qui dit soutien gorge, allait dire qu’il se retrouve torse-nu. Il ne s’habille pas encore sur les vêtements. Le string sur le pantalon était passé de monde à la fin d'année 90.