you call me sweet, like i'm some kind of cheese (liam & charlie)

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you call me sweet, like i'm some kind of cheese
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@liam reyes & @charlie keynes & @pippa wojcik

Le soleil était haut dans le ciel de Bowen, l’après-midi battait son plein. J’aimais ce genre de journée, calme, reposante où il faisait assez bon dehors pour sortir avec un débardeur, épaules nues mais où la chaleur n’était pas écrasante pour autant. J’en avais donc profité pour prendre un peu l’air, j’avais passé beaucoup de temps à travailler sur mon manuscrit et sur le montage de mes podcasts ces derniers temps, j’avais besoin de souffler, et d’un nouveau lampadaire pour mon salon par la même occasion. J’avais donc proposé à Liam de m’accompagner au magasin de luminaires. C’était une occasion de le voir, et puis, nous étions censés être un couple de futurs mariés, ce genre de sortie était tout à fait commune pour des gens normaux près à ce passer la bague au doigt. Nous étions pas des gens normaux, certes, du moins nos attentes l’un envers l’autre, et notre idée du mariage ne l’étaient pas, mais il n’y avait pas de mal à faire un peu semblant.
— Bon, fis-je en sortant du magasin, tu sais quoi faire mardi après-midi ! Je compte sur toi pour m’aider à monter ce lampadaire.
J’avais choisi quelque chose de design, qui m’avait couté un bras mais qui, j’en étais certaine, mettrait en valeur mon salon. Malgré tout, le montage m’apparaissait complexe et nous ne serions pas trop de deux pour comprendre la notice. Nous marchâmes un petit moment puis, passant devant une rue que je connaissais bien, et pour cause c’était là que ce tenait l’une des boutiques de ma soeur ainée, j’attrapai Liam par le bras pour le faire s’arrêter.
— Ca te dit de goûter aux meilleures pâtisseries de la ville ? fis-je en prenant une moue malicieuse.
Sans lui donner plus d’explication, je glissai ma main dans la sienne et me dirigeai avec lui vers la boutique. En passant la porte, une ambiance familière m’enveloppa. L’odeur sucrée qui embaumait les lieux, les couleurs chaleureuses, c’était définitivement l’un de mes endroits préférés de la ville, l’un de mes points d’ancrage. J’avançai vers le comptoir et y découvris une nouvelle tête.
— Bonjour, je suis Pippa, la soeur de Charlize !me présentai-je avec grand sourire. Tu es nouvelle ?
Je me penchai pour lire le nom sur son badge.
— Charlie ! Très joli prénom ! Ma soeur est là ? Mon euh…fiancé et moi, on aimerait lui faire un coucou si possible.
Ok, ça me faisait très bizarre d’utiliser le mot « fiancé » pour parler de Liam, et de manière aussi officiel surtout, mais il fallait que je m’habitue. J’étais à mille lieues, cela dit, d’imaginer l’ouragan que ce simple petit mot allait finalement déclencher.

Mon job à Imogen est mon job rêvé. Depuis un mois je me suis habituée à la cadence et aux recettes. Charlize, ma boss, commence à me laisser de plus en plus d'autonomie. Je ne le dirais jamais assez, je suis reconnaissante pour la chance inouïe qu'elle m'a offerte. Avec si peu d'expérience, beaucoup de portes se sont fermées. Elle, m'a donné l'opportunité d'exercer le métier que j'aime et de me performer. Mon quotidien est rythmé par la passion qui m'emporte. Mais pas aujourd'hui.

Fin de service. Ma dernière fournée est achevée et les pâtisseries sont prêtes à mettre en rayon. Je laisse le soin à ma collègue de s'en charger. Derrière le comptoir, prête à laisser mon badge pour partir, je le vois, lui, rentrer dans la boutique. Liam. Mon cœur se brise. Il est accompagné d'une blondie aux airs angéliques, le genre de femme qui rendent les hommes fous d'amour juste pour son sourire. Car elle a un sourire éclatant. C'est ce que je remarque en premier avant de voir sa main dans celle de Liam.

Elle se présente à moi, sa voix est mélodieuse. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Sa nouvelle conquête, petite amie, ou que sais-je s'appelle donc Pippa, et est donc la sœur de Charlize, MA patronne. Bordel de monde petit à la con! Bonjour. Euh oui, Charlie, c'est ça. Je suis interloquée. Elle cherche sa sœur. Elle aimerait lui faire un coucou, avec son fiancé. Y'a pas de doute, j'ai bien entendu. FIANCÉ. Il se fout de ma gueule? Il m'a bassiné qu'il n'était pas fait pour l'amour, qu'il ne voulait pas s'engager, qu'il n'était pas prêt de changer, et là j'apprends qu'il est fiancé? Il se fout clairement de ma gueule. Ton fiancé? fais-je avec un ricanement exagéré en sa direction. Je le regarde d'un air condescendant. Ce regard qu'il connaît par cœur lors de nos disputes. Je suis blessée et je pense qu'à cet instant, plus rien ne pourra calmer ma colère. Je reporte mon attention vers la dite Pippa, emploie un ton le plus aimable et courtois possible. Elle va arriver prendre le relais. J'ai justement terminé mon service. D'un geste féroce, je retire mon badge. Ravie d'avoir fait ta connaissance Pippa. Je m'efforce de sourire mais la colère et la tristesse m'en empêche. Je me précipite de l'arrière boutique, détache de mes mains tremblantes mon tablier, le jette dans mon casier et prends mon sac à main. Je ressors de l'arrière-boutique et tombe nez à nez à Liam. Tu me dégoûtes. J'aurais pu faire un scandale, hurler, l'insulter, mais non. C'était au-dessus de mes forces. Il n'a jamais eut de sentiments pour moi. Je me sens salie, humiliée et tellement stupide!

Tu sais quoi faire mardi après-midi ! Le regard de Liam était devenu espiègle. Il arquait un sourcil, le sourire sur ses lèvres s'élargissait avant la fin de la phrase de la blonde. « Te faire l'amour jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter ? », lâcha-t-il dans un rire rauque avant d'acquiescer à la demande de Pippa. « Évidemment, je ne te laisserai pas toute seule avec cette lampe », décréta-t-il en souriant, lui accordant un clin d'oeil au passage avant de récupérer la dite lampe dans ses mains pour éviter que Pippa ne la porte elle-même. Elle était bien capable de le faire, ça, Liam le savait, Pippa n'avait pas besoin d'un homme dans sa vie, mais ça lui faisait plaisir. Et, ainsi, de l'autre main, il pouvait attraper celle de l'autrice se baladant l'air de rien, presque comme des amoureux. Ce qu'ils devaient avoir l'air, bin franchement, pour ce que l'on croit à leur futur mariage. Mariage que Liam n'aurait sans doute jamais osé investiguer, si ça n'avait pas été l'idée de Pippa. Mariage qui, avouons-le, n'avait rien du conventionnel jusqu'à ce que la mort nous sépare, jurant fidélité et dévouement. Parce que l'idée d'appartenir à une seule personne pour le reste de leur vie, Pippa et Liam ne l'avaient pas. Et sur ce point, ils s'entendaient parfaitement. Officiellement libres, officieusement mariés, le parfait des deux mondes et, surtout, la parfaite solution pour rester à Bowen. Un peu pour Pippa, un peu pour ce club qu'il venait à peine d'ouvrir, un peu pour sa liberté, un peu, aussi, pour cette belle brune qui venait brouiller les cartes et dont le sourire était électrisant. Charlie, belle Charlie, ils avaient rompu toute relation dépassant le stade amical, pour elle, pour protéger son coeur qui ne pourrait supporter de devoir être partagé, mais Liam tenait tout de même à la garder dans sa vie, tout près de lui, égoïstement, sans doute aussi. Il chassa cette pensée alors que Pippa reprenait la parole, il n'en avait pas encore glissé un mot à sa fiancée alors qu'ils ne se cachaient rien, habituellement. Les meilleures pâtisseries de la ville, qu'elle décrétait. Liam savait où elles se trouvaient, ces meilleures douceurs, et elles n'étaient pas au centre des rues commerçantes de la ville, elles étaient situées à la porte voisine de son appartement, à consommer sans restriction, brûlées ou pas. Charlie, encore une fois, hantait ses pensées qu'il contrôla en acceptant. « Tu connais ma dent sucrée », souffla-t-il, se laissant guider dans la pâtisserie par la main jusqu'à faire un face à face avec elle, cette belle brune, Charlie. Sa Charlie. Son coeur manqua un battement, il sentit sa main qui devenait moite dans celle de Pippa et son sourire qui se perdait. Non pas parce qu'il était accompagné d'une autre femme, mais parce que cette autre, c'était sa femme à en devenir, parce qu'il n'avait pas parlé du mariage avec la brune et qu'il ne savait toujours pas comment l'aborder. Comment lui faire comprendre que ce n'était pas de l'amour au sens où elle l'entendait, que s'il n'avait pas frôlé l'exil, il n'en serait pas là. Bien évidemment qu'il verrait Pippa, il ne pourrait arrêter, elle était une part de son oxygène, au même titre que Charlie, mais elle ne l'aurait pas présenté comme son fiancé. Le visage de la brune se décomposait petit à petit, d'abord parce qu'elle l'avait vu avec une autre femme, ensuite pour les mots trop sérieux employés par la blonde pour décrire leur relation. Et rapidement, fidèle à elle-même, Charlie chercha à fuir. « Merde ! », souffla-t-il alors qu'elle quittait la pâtisserie contrariée, laissant Liam et Pippa attendre le relai. L'Espagnol se tourna vers sa fiancée, sourire désolé. « J'aurais dû te parler de Charlie avant.. » En même temps, il ne savait pas qu'elle travaillait pour Imogen et que la soeur de Pippa serait sa patronne. « Je la voyais, souvent.. Et elle a demandé à ce que l'on soit plus que des amants. Et bien que je l'apprécie réellement, Pippa, tu sais que j'y arriverai pas, que je finirai par la tromper si je me sens trop restreint. Elle savait pas pour le mariage, j'savais pas comment lui dire... Hey, au passage, j'voulais pas d'une relation exclusive avec toi, mais je me marie avec une autre !, tu m'aurais tué si j'avais fait ça.. », gloussait-il pour cacher sa peine. « Je tiens à elle », avoua-t-il alors, osant regarder la blonde dans les yeux. « Et je crois que je viens de la perdre, définitivement... » Au même moment, Charlie faisait apparition à nouveau dans la boutique, se dirigeant vers la sortie. Liam s'était décalé dans l'espoir de la rattraper, mais elle s'arrêta devant lui, sans qu'il ait à la retenir. Et, elle lui servit trois mots, trois mots qui se percutaient dans le visage de l'homme comme une gifle. « Je peux tout t'expliquer. » Mais le mal, il était déjà fait, non ?

En entrant dans la pâtisserie de ma soeur, je ne m’étais pas attendu à ça. Pour moi, Imogen était un de mes lieux safe, un endroit que je considérais comme la maison, un repère, une accroche, mon ancre. C’était là, souvent, que je venais prendre un café, au réveil, lorsque je rentrais d’un long voyage, pour me sentir à nouveau enracinée dans ma Terre, pour me sentir chez moi. C’était donc tout naturellement que j’avais proposé à Liam de me suivre ici, puisque l’espagnol et moi avions choisi de nous unir, il fallait qu’il ait connaissance de tous les pans qui constituaient ma vie. Hélas, je ne savais pas qu’en entrant dans la boutique au couleurs pastels de ma grand soeur, j’allais simplement mettre mes gros sabots dans un plat encore chaud. La réaction de la jeune Charlie que je venais de rencontrer me laissa perplexe, et quand je me tournais vers Liam, mon sourire se tarit aussitôt.
— Oh merde, il se passe quoi ? demandai-je, devinant sans mal que quelque chose se tramait.
Charlie et Liam se connaissaient, c’était évident. Liam ne faisait clairement pas le fier, et tandis que la jeune femme s’éloigna pour récupéré ses affaires, mon ami et futur mari en profita pour éclaircir la situation.
— Je suis désolée, Liam…
Il aurait du me parler d’elle évidement. Nous étions tous les deux très clairs et lucide au sujet de notre mariage. Pas d’amour, une affection particulière, certes, mais pas d’amour et surtout une liberté totale. Hélas, cela n’était pas facile à expliquer à notre entourage. Moi-même, j’avais eu du mal à l’exposer à Juliann. Lorsque la jeune pâtissière revint vers nous, elle s’arrêta devant l’espagnol pour lui exprimer son ressenti, de manière très sèche et sans appel. Je pouvais la comprendre. La situation paraissait imbuvable, en effet, mais elle n’avait pas toute les clefs en main pour la comprendre.
— Charlie, interpelai-je la jeune femme, gardant une voix douce pour apaiser les tensions. Je crois que nous avons besoin de discuter. On peut…s’isoler dans le bureau de Charlize un instant, si vous voulez.

Liam, avec une autre femme. Non, Liam avec sa fiancée. Je me sens si stupide. Lui qui disait, me vouloir, penser à moi, me désirer, ses paroles me semblent maintenant souillées et vides de sens. Tout l'amour que je lui vouais, est en train de s'envoler ou plutôt non, de s'effondrer. En voulant quitter la boutique, je n'espérais pas mieux qu'un je vais tout expliquer. Épargne ta salive. Tu veux m'expliquer quoi? Que t'as dû oublié de m'envoyer un faire-part à la con? lui dis-je avec une redoutable froideur. Alors que je suis prête à passer mon chemin, Pippa, sa future épouse, m'interpelle. J'ai le cœur en mille morceaux d'être confrontée à cette femme. Elle qui a l'air si douce, si posée, si calme, belle, pétillante. Elle me renvoyait toutes les qualités que je n'avais pas à la figure et j'en suis toute brisée de l'intérieur. D'extérieur, je ne fais que montrer mes griffes. C'est ma façon horrible de me protéger et de ne pas céder aux larmes C'est moi ou j'ai l'impression que je suis la seule à qui il s'est bien foutu de ma gueule? Bin oui, si une femme ferait une scène à mon fiancé, je serais au mieux en train de m'interroger, au pire en train de faire moi aussi un scandale. Elle, non. Elle n'a pas l'air d'avoir une once de colère en elle. Il y a quelque chose qui ne va pas.

Charlie. Charlie. Évidemment qu'il aurait dû en parler à Pippa. Mais il n'avait pas su comment annoncer à sa belle Charlie qu'il ne voulait pas se mettre en couple avec elle, mais qu'il avait accepté d'en épouser une autre. Et comment faire comprendre à Pippa qu'il était épris d'une fille qu'il rendrait malheureuse, alors, il avait choisi de la repousser éternellement? Tout ça, c'était malaisant. D'autant plus qu'envers Pippa, l'Espagnol ressentait bien plus que de l'amitié. Il y avait de l'affection pure et dure. Et peut-être même un peu d'amour, oui. De l'amour différent de celui qu'on connaissait, de celui qui était typique. C'était particulier, personne n'occuperait la place de la blonde dans son coeur. C'était la seule femme qu'il se voyait épouser. Et tout ça, parce qu'ils avaient la même vision des relations personnelles, de l'amour et du mariage. « Désolée pour quoi? », demandait-il dans un soupir. « J'ai envie de t'épouser, Pippa. T'es la seule femme qui me comprend. Et t'es pas fautive dans cette histoire, c'est ma faute. Seulement la mienne », la rassura-t-il en attrapant ses mains. C'était à lui de rattraper le coup, si coup il avait à rattraper.

Quand Charlie fut éruption dans la boutique, Liam tenta de la retenir. Il voulait lui expliquer, sans pour autant lui dire que ce mariage n'aurait pas lieu s'il n'y avait pas cette foutue exile qui grondait sur sa tête. « Donne-moi une chance de te parler, au moins », demandait-il alors qu'il savait très bien qu'elle allait refuser. Elle tournait déjà les talons et ce fut Pippa qui intervenait. « T'es pas obligée d'être mêlée à tout ça », fit Liam dans un murmure, retenant la blonde par le bras. Mais il savait bien que personne ne pouvait la dompter, Pippa. Et que si elle s'était mise dans la tête de discuter avec Charlie, elle le ferait. Avec ou sans l'accord de Liam.

Liam ne voulait pas que je sois désolée pour lui, il voulait prendre toute la faute sur ses épaules et si, au fond, il était effectivement responsable de ses propres relations, je n’aimais pas le laisser assumer ça tout seul. Lorsque je lui avais proposé de m’épouser, pour lui éviter d’avoir à quitter le pays et renoncer à son rêve, je n’avais pas penser aux dommages collatéraux, de mon côté comme du sien et cette décision, aussi réfléchie et assumée soit-elle, commençait à nous envoyer des conséquences inattendues en pleine figure. Je ne voulais pas m’imposer, ni compliqué la situation entre la jeune femme et lui, mais je voulais que l’espagnol sache que j’étais là pour lui, dans tous les cas.
La belle Charlie eut une phrase acerbe, je lisais en elle un sentiment de trahison et j’imaginais sans mal ce qui pouvait la traverser à ce moment précis. Liam, se tournant vers moi, me proposa une nouvelle porte de sortie. Je pinçai les lèvres, je n’arrivais pas à le laisser affronter ça seul. Je me tournai vers Charlie et tâchai d’imprimer sur mon visage l’expression la plus douce possible pour qu’elle se sente en confiance.
— Je comprends ce que vous ressentez mais…écoutez, s’il n’en avait rien à faire de vous, il se ficherait bien de vous voir partir…non ?

Tout s'effondre autour de moi. Liam ne se cachait pas de voir d'autres femmes mais je ne m'imaginais pas une seule seconde qu'il allait se marier. Cela ne le ressemblait pourtant pas, lui qui prétendait ne pas vouloir s'engager dans une relation sérieuse. Ça fait mal. Beaucoup trop mal. Je me sens trahie et tellement stupide. Il n'a rien à expliquer car il n'a aucun compte à me rendre. Nous ne sommes pas ensemble et à l'évidence celle qui devrait lui faire une scène ne semblait pas éprouver quelconque jalousie. Si ils s'aimaient ainsi, soit, mais moi je suis de trop. La douleur me faisait l'effet d'une gifle, puis d'une autre, une de plus, encore, encore. Je ne compte donc pas rester une minute de plus, à le voir avec elle. Te fatigue pas. J'veux pas savoir. lui dis-je avec dégoût. Sans aucun regard vers Pippa, je m'éloigne et sors de la boutique. Furieuse et dévastée, je laisse mes larmes couler qu'une fois que mon visage caresse l'air frais extérieur.

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