Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: i know we're one, just me and you, i can't go on (judas) Ven 4 Sep 2020 - 11:21
i know we're one, just me and you, i can't go on
C'est vrai que poser une question aurait été plus adapté. Ils auraient ainsi évité de se retrouver mal à l'aise, et pire, tentés l'un par l'autre lors de ce défi. Mis il avait opté pour la solution qui pouvait les rapprocher, parce que sur l'instant, c'était ce dont il avait envie. Mais maintenant, il doutait. Il n'aurait pas dû. Il aurait été préférable qu'il se retienne, qu'il fasse comme si de rien était et qu'ils n'aient pas à se parler en cette fin de soirée. Ainsi, ça leur aurait évité de s'afficher face à tous ces étudiants qui n'attendaient que le bon moment pour cracher des rumeurs. Il allait passer pour le grand méchant, à frapper partout, à hurler, mais ça n'avait plus aucune importance désormais. Tout ce qu'il voulait, c'était que le soleil revienne sur leur relation, même si désormais, ce serait parfaitement impossible. « J'ai toujours été comme ça. » Cet aveu, il ne s'y attendait pas lui-même, mais c'était la simple vérité. Pensait-elle vraiment que pendant ces dix longues années il était resté sage, dans son coin, à attendre que l'amour lui tombe dessus ? Non. L'amour, il avait cessé d'y croire depuis longtemps. L'amour de sa famille lui convenait jusqu'à ce que le destin ne décide de remettre son ex sur sa route. Il en avait vu, des femmes pendant ces années, dans le plus grand secret pour ne pas briser l'image qu'il avait auprès de Rose, pour qu'il continue de passer pour le père de son fils auprès de leurs deux familles. Des familles détruites par des doutes et des non-dits, mais qui tenaient encore la route malgré la difficulté des obstacles rencontrés. « J'aime Rose, d'accord ? Je l'aime, sincèrement. » Il a l'impression de lui infliger un coup de poignard en dévoilant ses sentiments pour sa meilleure amie. Et en même temps, il se sent soulagé que ça puisse enfin sortir du plus profond de son cœur, sans honte. « J'ai passé dix ans de ma vie à élever un enfant avec elle. Dix ans à me réveiller tous les matins en me disant que j'étais chanceux de l'avoir, parce que même si j'étais le plus gros des connards, que j'pouvais passer mes soirées en boîte ou dans le lit d'hommes ou de femmes, elle ne m'a jamais jugé pour ça. Je lui dois tout, ce que je suis aujourd'hui, c'est parce que j'ai eu cette vie avec elle, et j'veux pas que ça s'arrête comme ça. » Il soupire. Tout ce qu'il est en train de dire lui semble ridicule, parce que ce n'est qu'ajouter de la souffrance à ce que Noa supportait déjà. « Mais contrairement à toi, Noa, j'ai pas envie de t'oublier. » Bien sûr qu'il avait été vexé. Qu'elle veuille l'oublier, lui et tout ce qu'ils avaient vécu, les bons comme les mauvais moments. « Et le fait que tu veuilles m'oublier, ça veut déjà tout dire. » Cette fois c'est trop sa vulnérabilité est en train de le faire flancher. Il tremble encore plus qu'il y a quelques minutes, et son regard est brillant de larmes. « J'étais sincère, quand je disais t'aimer, j'étais sincère aussi quand on parlait de maisons ou d'enfants. J'avais décidé de tout laisser de côté pour toi. Rose, Laël, et j'ai même accepté de faire un boulot de merde parce qu'on avait besoin de fric pour tout ça. J'ai jamais fait une croix sur mes sentiments pour toi, et je ne t'ai jamais menti. Et tout ce que tu me dis, c'est que tu as envie de m'oublier ? » Malgré toutes ces injures, il n'arrive même pas à la détester. Elle est trop ancrée en lui à présent. Dans son sang, dans ses veines, dans sa tête, son cœur et même sa peau. Elle a toujours été partout en lui. « Tu sais quoi ? C'est moi qui m'en vais, je veux pas en entendre plus. » Déçu, il jette son tee-shirt à terre furieusement et lui tourne le dos. En passant la porte d'entrée de la maison, il ne se gêne pas pour pousser violemment ceux qui se mettent sur son passage, et finit par claquer la porte dans son dos quand il se décidé à regagner la rue, prêt à rentrer chez lui, sans marche-arrière possible.
Sujet: Re: i know we're one, just me and you, i can't go on (judas) Ven 4 Sep 2020 - 11:55
Bien sûr que non tu ne t'attendais pas à retrouver un Judas innocent et qui n'attendait que ton retour. Au contraire. D'ailleurs, tu as longtemps pensé qu'il était réellement en couple avec Rose, jusqu'à ce qu'il t'avoue lui-même que tout ça n'était qu'une mascarade. Mais dans le fond, en était-ce vraiment une ? A peine aviez-vous rompu qu'il tombait dans les bras de la jeune femme... cela veut dire ce que ça veut dire non ? Alors il vaut sûrement mieux pour toi que tu retournes à ta vie d'avant Judas. Ou du moins, en amour. Puisque pour le reste, tu n'es plus du tout la même personne. J'aime Rose, d'accord ? Je l'aime, sincèrement. Comme si tu ne souffrais pas encore assez, Judas décide de t'assener le coup de grâce. Et il enchaine, encore et encore. T'expliquant à quel point Rose est merveilleuse et à quel point il l'aime. C'est trop dur à entendre, alors tu secoues la tête comme si tu refusais de l'écouter, évitant de croiser à nouveau son regard pour qu'il ne décèle pas les larmes dans tes yeux. Pourquoi fait-il ça ? Qu'est-ce que tu as bien pu faire pour qu'il t'en veuille autant ? « C'est facile à dire pour toi, ce n'est pas toi qui as tout perdu. Toi, tu t'endors chaque soir auprès de quelqu'un d'autres alors c'est facile de ne pas penser à ce qu'on a vécu. Mais moi, ça me fait trop mal de penser à toi et je peux même pas dormir tranquillement parce que ton putain de visage s'insinue tout le temps dans mes rêves. » Rares sont les nuits où tu peux dormir tranquillement alors tu profites souvent de ces insomnies pour bosser sur tes cours ou pour dessiner. Dans un carnet ou dans la rue, peu importe. « Même si tu dis le contraire, tu es le premier de nous deux à avoir voulu m'oublier. Sinon, tu n'serais pas en couple avec Rose, tu aurais laissé une deuxième ou plutôt troisième chance à notre histoire. » Mais non, avant d'avoir pu essayer de recoller les morceaux, il avait déjà élu domicile dans le lit d'une autre. Alors il peut bien dire ce qu'il veut, il peut bien pleurer autant qu'il veut, tu as l'impression que tout ce qui sort de sa bouche n'est qu'un mensonge. « Je ne t'ai jamais demandé de renoncer à quoi que ce soit pour moi ! Ni à ton fils, ni à ta passion, à rien de tout ça ! Tu l'as fait tout seul alors j't'interdis de remettre la faute sur moi. » Au contraire même, tu lui as dit que s'il désirait s'investir plus dans la musique, vous trouveriez une solution pour payer le loyer. Et vendre de la drogue en faisait également partie. Même si Judas ignore tout ça. Il y a encore tellement de choses que tu ne lui as pas dites mais le blond ne t'en laisse pas l'occasion. Il prend la fuite, une fois de plus. « T'as raison barre-toi, j'crois plus un seul mot de c'que tu dis de toute façon. Tu mens tellement que tu te perds dans tes mensonges. » Dis-tu en le voyant s'éloigner et balancer son tee-shirt par terre. Quand il disparaît de ton champ de vision, tu t'effondres. Tout ton monde s'effondre en prenant conscience qu'il ne reviendra pas. Jamais. Mais alors que les larmes roulent sur tes joues, tu vois des étudiants t'épier de loin et c'en est trop pour toi. Tu ramasses le tee-shirt de Judas, entres à nouveau à l'intérieur de la résidence et balances le vêtement à Matt. « Tu rendras ça à ton connard d'ami... ou de plan cul, j'en sais rien. Peu importe ce qu'il est à tes yeux. » Et après avoir jeté un regard vers Logan, il comprend immédiatement qu'il est l'heure de rentrer. Vous prenez un taxi tous les deux et rentrez chacun de votre côté. Toi avec comme seule compagnie un coeur brisé.
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C'est vrai que poser une question aurait été plus adapté. Ils auraient ainsi évité de se retrouver mal à l'aise, et pire, tentés l'un par l'autre lors de ce défi. Mis il avait opté pour la solution qui pouvait les rapprocher, parce que sur l'instant, c'était ce dont il avait envie. Mais maintenant, il doutait. Il n'aurait pas dû. Il aurait été préférable qu'il se retienne, qu'il fasse comme si de rien était et qu'ils n'aient pas à se parler en cette fin de soirée. Ainsi, ça leur aurait évité de s'afficher face à tous ces étudiants qui n'attendaient que le bon moment pour cracher des rumeurs. Il allait passer pour le grand méchant, à frapper partout, à hurler, mais ça n'avait plus aucune importance désormais. Tout ce qu'il voulait, c'était que le soleil revienne sur leur relation, même si désormais, ce serait parfaitement impossible. « J'ai toujours été comme ça. » Cet aveu, il ne s'y attendait pas lui-même, mais c'était la simple vérité. Pensait-elle vraiment que pendant ces dix longues années il était resté sage, dans son coin, à attendre que l'amour lui tombe dessus ? Non. L'amour, il avait cessé d'y croire depuis longtemps. L'amour de sa famille lui convenait jusqu'à ce que le destin ne décide de remettre son ex sur sa route. Il en avait vu, des femmes pendant ces années, dans le plus grand secret pour ne pas briser l'image qu'il avait auprès de Rose, pour qu'il continue de passer pour le père de son fils auprès de leurs deux familles. Des familles détruites par des doutes et des non-dits, mais qui tenaient encore la route malgré la difficulté des obstacles rencontrés. « J'aime Rose, d'accord ? Je l'aime, sincèrement. » Il a l'impression de lui infliger un coup de poignard en dévoilant ses sentiments pour sa meilleure amie. Et en même temps, il se sent soulagé que ça puisse enfin sortir du plus profond de son cœur, sans honte. « J'ai passé dix ans de ma vie à élever un enfant avec elle. Dix ans à me réveiller tous les matins en me disant que j'étais chanceux de l'avoir, parce que même si j'étais le plus gros des connards, que j'pouvais passer mes soirées en boîte ou dans le lit d'hommes ou de femmes, elle ne m'a jamais jugé pour ça. Je lui dois tout, ce que je suis aujourd'hui, c'est parce que j'ai eu cette vie avec elle, et j'veux pas que ça s'arrête comme ça. » Il soupire. Tout ce qu'il est en train de dire lui semble ridicule, parce que ce n'est qu'ajouter de la souffrance à ce que Noa supportait déjà. « Mais contrairement à toi, Noa, j'ai pas envie de t'oublier. » Bien sûr qu'il avait été vexé. Qu'elle veuille l'oublier, lui et tout ce qu'ils avaient vécu, les bons comme les mauvais moments. « Et le fait que tu veuilles m'oublier, ça veut déjà tout dire. » Cette fois c'est trop sa vulnérabilité est en train de le faire flancher. Il tremble encore plus qu'il y a quelques minutes, et son regard est brillant de larmes. « J'étais sincère, quand je disais t'aimer, j'étais sincère aussi quand on parlait de maisons ou d'enfants. J'avais décidé de tout laisser de côté pour toi. Rose, Laël, et j'ai même accepté de faire un boulot de merde parce qu'on avait besoin de fric pour tout ça. J'ai jamais fait une croix sur mes sentiments pour toi, et je ne t'ai jamais menti. Et tout ce que tu me dis, c'est que tu as envie de m'oublier ? » Malgré toutes ces injures, il n'arrive même pas à la détester. Elle est trop ancrée en lui à présent. Dans son sang, dans ses veines, dans sa tête, son cœur et même sa peau. Elle a toujours été partout en lui. « Tu sais quoi ? C'est moi qui m'en vais, je veux pas en entendre plus. » Déçu, il jette son tee-shirt à terre furieusement et lui tourne le dos. En passant la porte d'entrée de la maison, il ne se gêne pas pour pousser violemment ceux qui se mettent sur son passage, et finit par claquer la porte dans son dos quand il se décidé à regagner la rue, prêt à rentrer chez lui, sans marche-arrière possible.