turn off the music +18 (concho)

Alba n’avait pas arrêté le baiser parce qu’elle ne voulait pas le continuer. C’était même le contraire. Mais elle se savait spontanée et elle ne voulait pas que sa relation récente et faible avec ce nouveau voisin vienne entacher les relations cordiales. Sauf qu’elle en avait envie. Il était beau comme un Dieu, avec son sourire craquant et ses yeux malicieux. En l’espace d’une soirée, il avait réussi à la rendre dingue d’énervement tout en la faisant rire pour ensuite lui donner envie de ne faire qu’un avec lui. Alba n’était pas facile, il lui fallait la passion et Conchobáhr avait réussi. C’était pour toutes raisons que lorsqu’ils se retrouvaient assis sur ce canapé, elle n’hésitait plus. Au diable les bonnes résolutions, elle ne faisait de mal à personne – enfin pas encore. Assise sur le lui, elle profitait de cette proximité pour approcher son corps vers le sien. Elle mourrait d’envie que ses mains découvrent tout son corps. C’était une très belle soirée. Soirée qu’elle comptait bien recommencer encore et encore si ça se passait bien. Rieuse, elle se moquait un peu de lui, essayant par la même occasion de découvrir ses goûts. Joueuse, elle le regardai avec envie. Se mordant la lèvre elle s’approchait de son oreille. « Non … Et je m’en moque je viens de rencontrer le meilleur. » Disait-elle avant de reprendre possession de ses lèvres. A cet instant, ils ignoraient que dans quelques mois ils allaient l’avoir leur plan à trois, avec Freja, la norvégienne qui avait impacté la vie des deux amants. Mais pour l’instant, Alba profitait de ce moment. Après difficulté, Conchobáhr arrivait à enlever le tailleur d’Alba sous ses rires. Il était parfait pour elle cet homme. Il y avait autant de maladresse que de maîtrise. Il n’y avait pas une pression et chacun s’affairait à ce qu’il savait faire. Sans son tee-shirt, Alba pouvait découvrir la courbe des muscles du danseur mais il lui fallait plus. Evidemment, taquin il lui rappelait qu’elle l’avait laissé se dépatouiller avec sa veste quelques minutes plus tôt. « Oh je vois que Monsieur est rancunier. » Disait-elle en riant. Il se déshabillait sous l’œil attentif de la photographe. Puis il enlevait les vêtements à Alba. A cet instant, il prit les devant et quand elle sentit le souffle chaud et la langue sur son intimité, Alba gémissait. A chaque coup ou changement, elle appréciait la caresses du danseur. « On dirait que t’as fait ça toute ta vie. » Disait-elle les yeux fermés profitant de ce moment. Il ne lui fallu que quelques minutes pour arriver à l’orgasme. Elle lui souriait avant de le pousser dans le canapé pour qu’il soit plus confortable pour s’agenouiller devant lui avec un regard malicieux.

Le meilleur voisin, rien de moins. J’esquissai un sourire. C’est qu’Alba n’avait pas encore rencontré les baristas du café à deux coins de rue d’ici. Mais ça, je ne le lui dirais pas. Je voulais, ce soir, la garder rien que pour moi, cette voisine de commerce un peu chiante et exigeante. « J’vais tout faire pour que tu changes pas d’avis là-dessus d’ici une heure … » Je lui souris, le regard brillant de malice et d’envie. En d’autres mots, je voulais qu’elle passe un agréable moment dans mes bras et qu’elle ne regrette absolument rien de ce qui s’apprêtait à se passer. C’aurait été dommage de se mettre directement en froid avec une nouvelle arrivante sur la rue commerçante, et nous étions déjà passés tout près de ça quelques heures plus tôt, je n’allais pas laisser nos égarements briser cette complicité naissante. Peut-être qu’au contraire, mieux encore, nos caresses et nos étreintes allaient renforcer cette proximité des esprits que je sentais déjà forte entre nous. Déjà, nous étions en train de rire sans relâche en nous déshabillant l’un et l’autre avec ma maladresse légendaire. « Si j’étais réellement rancunier on n’en serait pas là en ce moment, j’dois déjà te rappeler ? » Dis-je moqueur, en faisant évidemment référence à l’ouragan Alba qui avait déferlé dans le local de danse alors que tous mes jeunes s’y trouvaient encore, ébahis face à tant de colère jaillissant d’une si petite femme. Mais quelle femme. Cette femme que je rapprochai de moi alors qu’elle était nue, debout, à la hauteur parfaite pour que mes lèvres viennent à la découverte de son intimité excitée. Mes baisers se firent d’abord timides, sur son mont de Vénus, de chaque côté de l’intérieur de ses cuisses, puis ma langue vint se mêler à la partie alors que mes lèvres se frayaient un chemin jusqu’à son clitoris, avec lequel je jouai, encouragé par les gémissements de la blonde qui me complimenta au passage. Ce n’était pas vraiment le moment de faire une blague à propos du fait que j’avais commencé ça alors que j’étais encore aux couches, par exemple. Je n’avais pas trop envie de ruiner le moment. Je me contentai donc de sourire, ravi et rassuré, avant de continuer de faire monter la température entre ses jambes. Quelques minutes plus tard, les jambes d’Alba tremblaient contre les paumes de mes mains alors qu’elle jouissait. Je me délectai de son orgasme avant qu’elle me pousse dans le canapé pour mieux s’agenouiller face à moi. Je souris en passant ma langue sur mes lèvres qui goûtaient encore son sexe. Et je voudrais la regoûter encore et encore, pas que ce soir, je le savais déjà.

Conchobáhr allait devenir bien vite plus qu’un voisin. Dans quelques minutes, il allait devenir un amant. Puis par la suite, elle aurait dû mal à l’oublier. Il allait se frayer un petit chemin dans son cœur. Elle craquerait pour sa sincérité et sa douceur. Mais pour le moment, elle ne voulait que lui. « C’est vrai que je peux redevenir la voisine ennuyante. » Disait-elle en riant avant d’embrasser ses lèvres. Peut-être qu’il y aurait d’autres voisins, mais pas ce soir et pas dans les prochaines semaines. Il l’avait charmé si rapidement que ç’aurait pu faire peur à la jeune maman. Mais non, après qu’il ait avec difficulté enlever le tailleur d’Alba, il lui fit une petite remarque. C’était avec un sourire qu’elle disait qu’il était rancunier. « Oh ça va ! Je n’étais pas si méchante et puis bon, tu n’avais qu’à pas mettre la musique aussi forte. » Disait-elle faussement boudeuse avant de retourner dans les bras du danseur. Elle se laissait emporter par les caresses de cet amant particulier. Ils apprenaient à se connaître. D’abord timide, le souffle de Conchobáhr sur son intimité faisait naître en Alba tout un tas d’émotion. Heureusement qu’il la tenait parce plus les minutes passaient et plus le danseur faisait monter la température dans le corps d’Alba. Quand l’orgasme vint, elle se laissait emporter par la vague de plaisir, retenant à peine ses cris. Elle aurait pu faire une petite blague sur le bruit, mais sur le coup, elle ne voulait pas. C’était si bon et si spontanée avec Conchobáhr. Il ne lui fallut que quelques instants pour reprendre ses esprits. Si elle aimait prendre du plaisir, elle aimait en donner. Ce n’était pas forcément donnant-donnant, mais elle aussi voulait amener Concho au bord de l’orgasme et avoir le contrôle sur son désir. Alors après qu’elle l’ait un peu poussé, elle s’approchait de lui soufflant à son oreille. « Par contre moi je suis rancunière. » Ce n’était pas dans le sens où elle allait se venger de leur dispute précédente, mais bien de ce qu’il lui avait fait vivre. Elle traçait un chemin avec sa bouche jusqu’à son intimité afin de découvrir les parcelles de ce nouveau corps. Elle embrassait les cuisses du danseur avant de découvrir son sexe. Elle adorait sentir la crispation du danseur. Elle pouvait sentir sa frustration ainsi que le désir au même moment. Parfois elle le regardait, essayant de deviner ce qu’il ressentait. Ses mains ne restaient pas inactives, caressant ses cuisses ou le bas de son ventre. Elle ne voulait pas qu’il jouisse de suite, parce qu’elle avait tout un tas d’idée dans sa tête. Elle arrêtait sa caresse pour se relever et se poser sur le danseur. « J’ai envie de toi. » Disait-elle avec un sourire malicieux avant de poser ses lèvres sur celle de Conchobáhr.

Je souris à sa réplique. « Si ça se termine toujours comme ça, ennuie-moi autant que tu veux … » Dis-je d’un ton plein de sous-entendus. Qui sait, peut-être que cela deviendrait un jeu, entre elle et moi. De se chercher, de se faire chier, tout gentiment, pendant nos heures d’ouverture respectives. Et quand les lumières de nos commerces s’éteindraient nous nous retrouverions ainsi, à faire la paix à l’aide de ces moments intimes. Ou peut-être que ce soir et pour toujours nous déposions les armes et que plus jamais une telle animosité ne ferait rage entre elle et moi. Je n’avais aucune idée de ce que l’avenir nous réservait mais alors là … vraiment aucune idée. Comme nous étions encore dans une ambiance légère et moqueuse malgré l’acte qui s’annonçait, je me permis de blaguer à propos de ma rancune. Visiblement ni l’un ni l’autre ne l’était, puisque nous en étions là. « Bon bon bon … » Répliquais-je seulement en levant les yeux au ciel avant de rire et de reprendre possession de ses lèvres. Il valait mieux qu’on se taise, tous les deux, et qu’on laisse aller le moment maintenant. Cette complicité même pendant qu’on se déshabillait prouvait quand même à quel point nous avions de la facilité à nous parler, Alba et moi. Le courant avait vite passé. Toutefois, il était temps de passer aux choses sérieuses alors plutôt que d’utiliser ma bouche pour dire des âneries, je l’utilisai pour conduire la blonde jusqu’à l’orgasme. Après quelques minutes de baisers et de coups de lange contre son intimité, la jeune femme poussa un cri plus senti que tous les autres auparavant. Ses jambes faillirent la lâcher mais je la retenais contre moi, mes mains posées derrière ses cuisses. Je la regardai en train de jouir, mon sexe se gonflant davantage par l’excitation que cela me procura. Après avoir repris ses esprits, Alba se pencha à mon oreille avant de s’agenouiller, pour me murmurer qu’elle, elle était rancunière. Un large sourire s’imposa à mon visage. Je la regardai s’abaisser jusqu’à mon sexe, en ne manquant pas de tracer un chemin de baisers le long de mes cuisses. Sa bouche s’empara de mon membre qui n’attendait que ça, qui n’attendait qu’elle. Je basculai ma tête vers l’arrière, sur le coussin du canapé, les yeux fermés. L’une de mes mains se crispa contre l’accoudoir à ma droite, tandis que l’autre vint se poser sur la chevelure d’Alba. Je n’exerçais aucune pression, elle était juste là, délicatement posée, à suivre le rythme des vas-et-viens de la blonde. J’ouvris les yeux et les baissai vers la jeune femme. Cette vue m’excita encore plus et ma respiration accéléra. Voyant sans doute l’orgasme arriver trop vite, Alba s’arrêta dans ses caresses et se releva, passant ses jambes autour de moi. « Moi aussi … » Je l’embrassai avec fougue avant de lâcher : « J’peux plus attendre, c’est de la torture. » Un sourire au coin des lèvres, je la regardai avant de l’embrasser à nouveau tout en guidant le bas du corps d’Alba jusqu’au mien. Je pris mon sexe d’une main pour l’enligner vers l’intimité de la blonde, et je la pénétrai sans lâcher ses lèvres. J’avais évidemment passé une étape mais ça, ce n’était plus un secret dans cette ville.

Elle aimait bien le déroulement de cette soirée. Tout avait commencé alors qu’elle était stressée à cause de son premier vernissage. Puis il avait fallu que son stupide voisin mette la musique trop forte pour que la blonde devienne hystérique. Au final ça se finissait de la meilleure des manières. « Vraiment ? Tu vas en avoir marre que je crie à chaque fois que je te vois. » Répondait-elle avec les mêmes sous-entendus. Elle ne le savais pas encore mais le danseur allait devenir un vrai coup de cœur pour cette maman un peu perdue dans ses sentiments. Elle riait aux éclats après que Conchobáhr râlait un peu suite à la remarque d’Alba. Mais son rire se terminait quand il prit possession de ses lèvres. C’était doux et en même temps fougueux. Elle découvrait ce corps et pourtant c’était si naturel et simple comme s’ils s’étaient déjà embrassés auparavant. Il fit trembler tout le corps de la blonde grâce aux assauts de sa langue et Alba avait dû mal à rester debout. Heureusement qu’il a tenait. Cette fois-ci ce n’était pas des cris de colère mais de plaisir qui sortait de la bouche d’Alba. En une soirée, Conchobáhr avait réussi à énerver Alba avant de la faire totalement succomber sous son charme. Puis délicatement il la ramenait à elle. Rancunière mais également généreuse, elle n’allait pas le laisser aussi dur sans le soulager un peu. Avec un sourire, elle s’agenouillait devant le danseur. C’était si simple qu’on pourrait croire qu’ils n’en étaient pas à leur première fois. Il déposait légèrement sa main sur la tête d’Alba, c’était un geste tendre et non imposant. Il donnait envie à Alba de continuer ses caresses. En sentant qu’il était proche de la fin, elle le délaissait. Remontant vers lui, elle observait cet homme au visage doux et au regard malicieux. Elle avait envie de lui. Il en avait envie aussi. Son baiser traduisait le désir qu’il avait pour elle. Elle caressait les cheveux du danseur après ce baiser. Puis elle posa ses lèvres dans cou juste avant qu’il ne la guide vers son intimité. Ils s’embrassaient pendant qu’elle subissait les assauts de son amant d’une nuit. Ils consumaient ce désir encore de longues minutes. Alba découvrait cet homme avec ses baisers et ses caresses. Elle accélérait le mouvement pour profiter de cette intensité. Elle le sentait venir cet orgasme, alors qu’elle venait à peine de se remettre du précédent. Elle détachait ses lèvres pour reprendre son souffle, se cambrant et fermant les yeux pour profiter de ces derniers instants. Enfin elle s’écroulait sur lui, calant sa respiration à celle de Conchobáhr qui était également intense. Elle déposait quelques doux baiser sur son torse avant de relever la tête et d’embrasser son amant.

Un rire s’échappa tout doucement d’entre mes lèvres, comme si j’avais peur de réveiller les voisins alors que c’était elle, la voisine. Je m’imaginais effectivement en avoir marre d’entendre Alba me crier après pour baisser le son de la musique, mais si la finalité était toujours celle-ci, je pensais fortement pouvoir m’y habituer. Je répondis d’ailleurs : « Si c’est pour crier comme tu vas crier dans quelques minutes, j’crois que j’en aurai jamais marre … » J’esquissai un sourire, avant de terminer de déshabiller Alba pour que mes lèvres retrouvent enfin l’humidité de son sexe, que ma langue ne tarda pas à mouiller encore un peu plus. Cette fois elle ne criait plus pour me faire entendre raison, elle criait parce que je la lui faisais perdre, sa raison. J’aimais sentir sa peau frémir contre la pression de mes doigts, j’aimais sentir ses jambes trembler sous le poids du plaisir, j’aimais entendre la satisfaction dans chacun de ses soupirs. Et quand le rythme de sa respiration changea, me prévenant de l’explosion qui allait rapidement s’ensuivre, je redoublai d’ardeur afin qu’elle perde complètement la tête. Ma bouche toujours pressée contre son intimité, Alba déborda de plaisir, un orgasme mal contenu devenant une excitante mélodie à mes oreilles. « T’es fucking sexy quand tu jouis. » M’autorisais-je à lui dire. Je n’étais pas le plus à l’aise avec les paroles pendant l’acte, généralement je disais des sottises en raison de la gêne mais là, qu’elle me trouve bizarre ou pas je m’en fichais, elle avait su m’exciter rien que par les frissons parcourant son corps et le cri s’échappant de ses lèvres. Et elle n’en avait pas fini d’être canon, à m’en rendre complètement fou, alors qu’elle s’agenouillait face à moi pour me rendre la pareille et se mettre mon membre en bouche. Après quelques minutes de vas-et-viens qui me propulsèrent si près de l’orgasme, Alba se releva et m’enjamba. Je retrouvai rapidement ses lèvres, les miennes goûtaient le sexe et les siennes aussi. Continuant notre valse intime, je guidai ma verge pour qu’elle se glisse en la blonde. Nos souffles démontrèrent tout le soulagement de ne plus être les seuls à s’unir. Je m’enfonçai un peu plus profondément en Alba en hissant mes fesses vers elle. Mes coups de rein débutèrent lentement, avant de se montrer plus intenses, plus soutenus. Les muscles d’Alba suivaient la cadence en se relevant et en s’affaissant au même rythme afin que nos corps se détachent pour rapidement se réunir avec plus d’intensité. C’est en entendant la blonde jouir à nouveau que je la rejoignis dans l’orgasme, éjaculant en elle dans une plainte rauque mais heureuse. La jeune femme s’écroula sur moi, et je la recueillis contre moi, passant mes bras autour de son mince corps tremblant des restes de plaisir. Je souris alors qu’elle embrassait mon torse, retrouvant avec plaisir son visage fatigué lorsqu’elle releva les yeux vers moi. « Ouais. On forme vraiment un bon duo, toi et moi. » Je souris. Je ne parlais pas que de la danse, désormais.

Cette soirée était tellement hors du temps. A aucun moment, Alba vêtue de son tailleur rose et stressée pensait qu’elle finirait cette soirée de cette manière. Et quelle manière ! Conchobáhr n’était pas qu’un sacré danseur, c’était aussi un amant exceptionnel. C’était ce qu’elle allait découvrir dans pas longtemps. Mais Alba était joueuse qu’elle riait à la phrase du brun. « Je vous trouve un peu trop sûr de vous M. le voisin. » Elle allait regretter ces propos. Plusieurs minutes après, il la fit trembler de bonheur qu’avec le talent de sa langue. Déjà très excitée par la situation, tout son corps répondait au stimuli du danseur. Heureusement qu’il la tenait parce qu’Alba aurait été capable de s’écrouler sous le plaisir. Offerte à lui dans son plus simple appareil, sa poitrine montait et descendait au rythme saccadé de sa respiration. « C’est trop bon. » Disait-elle dans un souffle avant de se laisser complètement emporté par l’orgasme fulgurant. Il était très doué, trop doué pour le bien de la blonde. En l’embrassant, elle pouvait se goûter et Concho la regardait commune une merveille. Elle était sexy comme il le disait. « Continue à me faire jouir et j’essayerais de l’être encore plus. » Répondait-elle avec malice. Mais ce n’était pas pour tout de suite. Agenouille devant lui, elle voyait dans son regard l’envie de décupler. Il ne mentait pas, ni son corps, ni son regard et ni sexe. Avec soin, elle déposait des petits baisers sur la virilité de Concho, avant de le goûter dans son entièreté. Ses grognements donnaient envie à Alba d’accélérer et à rendre plus fou le danseur. Il grossissait, sentant son sexe se gorger de sang. C’était à ce moment-là qu’elle arrêtait. Alba aimait ce genre de caresse et elle s’en contentait le plus souvent. Mais ce soir, elle le voulait en elle. Ce soir, elle voulait qu’il la détende au maximum et qu’elle découvre entièrement ce nouveau voisin. A califourchon sur lui, il décidait du rythme, poussant la pénétration toujours un peu plus loin à chaque fois. Entre baiser et caresse, Alba perdait la notion du temps. « Ne t’arrête pas, je vais jouir. » Elle prit la main du danseur pour la guider vers son clitoris. Cette double stimulation la rendait folle et vite rejoint par Conchobáhr, elle succombait totalement à son charme. Comme pour se convaincre qu’elle ne rêvait, elle embrassait ce torse, alors qu’elle sentait les musclés de Conchobáhr l’entourer. Alba avait vraiment fait l’amour à cet homme surprenant et elle avait adoré ça. En relevant sa tête, elle croisait son regard chaleureux et son sourire sincère. Elle se relevait un pour lui faire face. « Je trouve aussi ! Tu cris autant que moi. » Disait-elle taquine avant de caresser la joue du danseur avec douceur comme elle savait le faire. « Tu es surprenant, vraiment. » C’était un compliment et ça pouvait se lire dans les yeux d’Alba. Cet homme allait marqué sa vie et Alba l’ignorait encore.

C’était des paroles lancées comme ça parce que malgré les mots d’Alba, j’étais loin d’être aussi sûr de moi. Je savais de par mes récentes expériences que je n’étais pas nul au lit, ou alors j’avais fréquenté de bonnes actrices les unes après les autres. Cependant, je ne pensais pas être capable de faire perdre la tête à n’importe quelle femme. Je pouvais juste espérer qu’Alba crierait de plaisir parce qu’au fond c’était tout ce que je voulais, qu’elle prenne son pied. Je n’étais pas du genre à baiser pour baiser, ne voulant retirer que mon propre plaisir personnel. J’aimais les échanges, le partage, l’harmonie, que les corps ne fassent vraiment qu’un en même temps que les esprits, un truc du genre. Je n’étais pas spirituel mais j’aimais bien croire que faire l’amour était quelque chose de significatif. Contrairement aux apparences ce soir, je ne couchais pas à gauche et à droite à toutes les nuits. Ça arrivait, bien sûr. Mais ce n’était jamais basé sur une simple envie à assouvir. Ça me prenait une connexion avec l’autre. Avec Alba, il y en avait eu une … et forte. « Alors voyez par vous-mêmes, Madame la voisine. » Renchéris-je en riant quand même. Je me doutais qu’elle comprenait que je blaguais, que je ne me prenais pas trop au sérieux. Depuis le début de nos échanges, je ne pensais pas avoir paru pour un mec qui se la pète à ce point. Pourtant là-dessus, on verrait rapidement tous les deux que je n’avais pas mis la barre trop haute. Ses attentes étaient servies pendant que je jouais de ma langue sur son intimité, propulsant Alba vers l’orgasme en quelques minutes. Son corps qui se cambrait et se contractait, son souffle coupé, ses gémissements, ses yeux qui se fermaient, plissés de plaisir, toute cette chaîne de réaction était terriblement sexy. Je souris à sa réponse. « Oh ne crois pas que j’avais terminé de toute façon. » Mais pour maintenant, c’était à mon tour de me laisser faire plaisir par Alba. Elle entoura mon membre de ses lèvres et rapidement, mon sexe se gorgea de sang, excité par sa bouche qui exécutait des vas-et-viens à un rythme qui me fit tourner la tête. Elle n’aurait pas eu de mal à me faire jouir dans sa bouche mais nous n’avions aucunement envie que ça se termine là, ni elle ni moi, alors elle se releva pour mieux s’installer sur moi, pour que je la pénètre enfin. Plusieurs coups de reins intenses et accélérés plus tard, on atteignait tous les deux l’orgasme. « Moi aussi, oh, j’y suis presque … » Avais-je lancé juste avant, pendant qu’elle me prenait la main pour la guider vers son clitoris. Tout en éjaculant en elle, je la stimulai de mes doigts afin qu’elle me rejoigne sans plus attendre. Une fois nos esprits plus ou moins repris, lovés l’un contre l’autre, je retrouvai son regard tout aussi fatigué que le mien. « Ah ça, j’dis pas le contraire, parfois il faudrait me mettre un oreiller sur la tête. » Je ris, la regardant d’un regard aussi doux que ses caresses sur ma joue. Son compliment me fit sourire et mon cœur s’affola juste un peu. « J’essaierai de garder quelques surprises quand même, il ne faudrait pas que je devienne prévisible et lassant trop vite. » Ces paroles témoignaient mon envie que ce ne soit pas une expérience unique, ce soir, avec Alba. J’avais envie de la revoir.

L’ambiance générale permettait à Alba de rire avec Conchobáhr et de relever cette confiance. Alba n’était pas le genre de femme à rechercher absolument le meilleur coup de sa vie. De toute façon, pour elle, le partage était primordial. Elle connaissait les coups d’un soir, ceux insignifiant et qui répondaient à un besoin éphémère. Ce soir, ce n’était pas ça. Il y avait cette connexion et cette passion entre eux. C’était d’abord des cris qui les avaient rapprochés. Puis ensuite, chacun avec sa sensibilité s’était montré doux envers l’autre quand celui-ci racontait un moment difficile de son passé. Il y avait cette danse aussi qui avait entrainé Alba dans un autre univers. La seule chose qui aurait pu refroidir Alba était la proximité géographique. Et si ça se passait mal, ils allaient devoir se supporter. Sauf que la photographe sentait que ça ne se passerait pas mal. Elle riait à ces dernières paroles avant qu’il ne pose sa bouche sur son intimité. C’était peut-être l’excitation du moment, ou l’excitation de l’inconnu. Mais il réussi à lui faire atteindre l’orgasme, la rendant si naturelle qu’il la trouvait sexy. Il la retenait sentant ses jambes flanchées, mais qu’est-ce que c’était bon. Depuis qu’elle arrivée à Bowen, le stresse c’était accumulé. Conchobáhr allait être celui qui allait la relaxer et la détendre. Cette caresse sensuelle fit naître en Alba l’envie irrésistible de succomber encore et encore dans les bras du danseur. Même ses mots la rendaient folle parce que ce soir elle voulait lui plaire. Ce soir elle voulait faire qu’un avec lui et oublier toute la vie qui l’attendait à l’extérieur. « J’espère, mais cette fois-ci à mon tour. » Elle le regardait avec envie tout léchant ses lèvres. Agenouillée devant lui, elle adorait le sentir se crisper. Ses deux mains caressaient ses cuisses et elle imposait son rythme. Il était prévenant et doux, laissant la jeune femme le soin de choisir comment elle faisait cette caresse. Sauf qu’elle arrêtait avant qu’il n’en puisse plus. Il voulait comme elle finir ensemble. La pénétration était parfait, alternant la vitesse et la douceur. Elle le sentait arriver son deuxième orgasme et elle ne voulait pas que seul Concho finisse. Alors elle l’encourageait guidant sa main vers son clitoris. Il ne lui fallut vraiment que quelques secondes pour rejoindre la danseur dans la jouissance et s’effondrer sur lui. Ils reprenaient leur respiration Aba déposait des baiser pendant que Conchobáhr lui caressait le dos. Ils étaient fatigués mais tellement épanoui à cet instant. « Non … t’es beaucoup trop beau quand tu jouis. » Si elle devait recommencer, elle préférait qu’il crie plutôt que de cacher ce moment où tout son cors tremblait sous l’effet de la surprise avant de laisser apparaitre une plus grande sérénité sur le visage de l’autre. Il lui indiquait dans cette phrase que peut-être il aimerait la revoir. Alba lui offrit un sourire. « Je pense que tu as le temps avant d’être laissant. » Puis après tout, l’habitude pouvait être sexy. Elle déposait un autre baiser avant se relever essayant de ne pas salir le canapé.

J’aurais pu rester dans cette position-là pendant des heures, Alba lovée sur moi, qui déposais de temps à autre des baisers sur mon torse nu. Ma main qui caressait doucement son dos dans des mouvements cycliques inattentifs. Sa respiration que je sentais se réguler contre ma peau. On parlait de mes cris, tout aussi présents que les siens. Je ris quand elle rejeta mon idée de me mettre un oreiller sur la bouche pour me faire taire. « J’me suis jamais vu … j’te fais confiance là-dessus. » Je ne voulais pas nécessairement me voir en train de jouir non plus. J’avais beau dire que je lui faisais confiance à ce propos, en vérité j’avais l’impression que je devais avoir une sale gueule pendant que j’atteignais l’orgasme. Mais Alba avait peut-être cette même vision d’elle-même et pourtant … rien que de la voir jouir m’excitait. Et j’avais envie de la voir encore et encore atteindre cet état d’extase qui la traversait. « Ouais, à voir comment on peut passer d’une émotion à une autre en quelques heures, toi et moi, j’crois qu’on ne va pas s’ennuyer de sitôt … » Ajoutais-je à la blague. Ça reviendrait souvent dans nos conversations, cette première rencontre, quand même. Ce n’était pas anodin et puis, maintenant que la colère était passée, on pouvait bien en rire. Alba se releva finalement, tâchant de ne pas salir le canapé. Pour ma part, je ne bougeai pas tout de suite, pour les mêmes raisons. Nos parties intimes gardaient les traces de nos ébats, on sentait le sexe et on se trouvait quand même sur le canapé où des jeunes allaient s’asseoir demain. « Je te proposerais bien une douche, malheureusement, c’est dans le Plan d’action 2022 d’en installer une dans les vestiaires … » Pour le moment, je n’avais pas le budget pour toutes les rénovations que ça entraînerait. J’attrapai mes vêtements au sol et j’entrepris de me rhabiller, au moins comme ça, je salirais mes caleçons mais pas tout le reste de l’organisme. Je les enverrais dans le sac de lavage dès que je rentrerais chez moi. Je pris également mon verre de champagne dans lequel il resta encore quelques gorgées que je terminai d'un trait.

Ce moment avait été si intense et si particulier. Alba se sentait bien lovée dans les bras du danseur qui s’amusait à dessiner des petits cercles dans son dos. La jeune maman aurait pu rester là longtemps parce que ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie à sa place. C’était agréable comme sensation. Rieuse, elle se rappelait des cris de jouissance de son amant de cette nuit. Elle refusait qu’on lui mettre un oreiller sur sa tête. Alba avait adoré l’expression de son visage quand il avait jouit. « Tu peux ! » Répondait-elle en relevant la tête. « Tu avais un sourire en coin ici. » Pour lui monter elle l’embrassait au coin de la bouche. « Ton nez était retroussé jusqu’à ce qu’il se détende. » Elle embrassait son nez. « Une fois que t’étais délivré, tu as poussé ce long soupire. » Elle concluait cette petite description d’un baiser tendre. Se souvenant du début de la soirée, c’était logique de se demander comment ses deux personnes avaient réussi à terminer la soirée ainsi. Alba était intense comme femme, et c’était surement le cas de Conchobáhr. « Mais je préfère quand même cette émotion, mais quand tu veux pour l’intensité. » Disait-elle en riant. Oui elle avait envie de le revoir ce voisin. De toute façon, si elle le désirait elle n’avait qu’à traverser la rue. Très vite ils allaient bien s’entendre, surtout qu’elle viendrait faire des photos des jeunes pendant la danse, se liant d’affection pour la plupart d’entre eux. Avec précaution, elle se libérait de Concho évitant de salir le canapé. Avec rapidité elle attrapait son sous-vêtement préférant le salir lui que les meubles de l’organisme. On pouvait encore sentir leur émois précédant et Alba sentait l’odeur du danseur. Elle riait à sa remarque. « J’espère qu’elle sera confortable cette douche. » Disait-elle avec un sourire. Suivant les gestes de Conchobáhr elle prit sa coupe. Les bulles n’avaient pas totalement disparu mais la fraicheur si. Elle finissait son verre. « On peut finir la bouteille si tu veux, demain ça ne sera plus du tout frais. » La blonde n’avait pas forcément envie de partir, mais elle comprendrait si Conchobáhr décidait de rentrer chez lui pour se reposer.

C’était la première fois qu’une femme prenait le temps de m’expliquer ce dont j’avais l’air en jouissant. Ce n’était pas nécessairement le genre de conversation que j’avais eue avec mes anciennes amantes. Ce n’était pas le genre de détail auquel on s’attarde après des ébats. Et pourtant, avec Alba, c’était tellement naturel, de voir ses lèvres embrasser chaque trait de mon visage après en avoir décrit l’apparence lorsque je débordais de plaisir. Ça rendait mes jambes encore plus molles. Mon sourire s’élargissait à chaque détail qu’elle glissait entre nous. J’étais accroché à ses lèvres d’entre lesquelles s’échappa un soupir imitant le mien. J’allai chercher ses lèvres pour ce baiser tendre qui concluait cette description. « C’est moi que tu décris en train de jouir mais t’arrives quand même à rendre ça excitant … » Avouais-je avec un sourire et un regard brillant. C’était peut-être wrong de sentir des courants de chaleur en moi alors que ses mots faisaient écho à ma propre jouissance, mais tant pis. D’Alba, il émanait quelque chose de puissant, de sensuel, et mon corps réagissait à toutes ses paroles confondues. Autant il débordait de colère tout à l’heure lorsqu’elle s’était imposée à mon groupe, autant maintenant il vibrait d’envie, de désir. « Je préfère aussi l’intensité qu’on vient tout juste de vivre à celle d’un peu plus tôt … » C’était la même force, la même portée, mais tellement plus agréable quand on la canalisait dans la sensualité, dans la sexualité. Malheureusement, toute bonne chose a une fin et cette étreinte avait fait son temps. Alba se releva, prenant soin de ne pas toucher au canapé. Je parlai de cette douche, que je lui aurais bien proposée si seulement elle avait déjà été construite. Ce ne serait que pour l’année prochaine. Ce ne serait que partie remise, pensais-je. Et Alba sembla sur la même longueur d’ondes que moi, affirmant espérer qu’elle serait confortable, cette douche. Je relevai un regard surpris mais amusé vers elle. « Confortable … et grande. » Je souris. On parlait de l’année prochaine mais on n’avait pas de mal à se projeter. Parce qu’on savait que ce qu’on venait de vivre ne pouvait sans doute pas s’arrêter à une seule fois. Et ça me faisait du bien de m’ouvrir à une autre femme que Freja, d’oser croire à plus qu’une étoile filante. « Oui, terminons-la. Ce serait dommage de la perdre. » Et, je ne le savais pas encore, mais j’aurais du mal à perdre Alba, aussi, dans un avenir pas si loin que ça.

Elle se sentait bien à cet instant dans les bras du danseur. Elle avait photographié dans sa mémoire les endroits de son visage qui fronçait sous l’orgasme. C’était avec plaisir qu’elle lui montrait avec sa bouche tous les endroits qui avaient également subi l’assaut de l’orgasme. C’était la première qu’elle faisait ça, mais ça rendait leur partie de jambe en l’air réelle. Il était beau Conchobáhr ainsi, les yeux encore remplis de désir. Ils s’embrassaient pour la dernière fois de cette soirée, enfin c’était l’étrange sensation qu’elle avait Alba. Après tout, ils ne se connaissaient pas, ils venaient de faire l’amour sur ce canapé qui accueillait beaucoup de fesse habituellement. Elle aimerait rester encore un peu dans les bras du danseur, elle avait l’impression d’être à sa place. Il était si drôle et tendre. Elle riait à sa remarque. « C’est mon talent caché. » Elle plaisantait évidemment. Elle ne savait pas quoi lui répondre. Il était excitant que c’était facile de le décrire. Peut-être que c’était lui qui la rendait belle et excitante ce soir. Ils ne le sauront jamais, surtout que c’était terminé pour ce soir. « Je préfèrerais qu’on s’en tienne qu’à cette dernière. » Elle était très sérieuse cette fois-ci. Elle comptait rester intense avec lui mais que de cette façon. Elle était déjà plus agréable et plus saine. Alba se dégageait de lui avec douceur. D’un seul coup elle eut froid en quittant l’étreinte de Conchobáhr. Elle fit attention à ne rien salir préférant se rhabiller vite. Enfin elle ne mit que sa culotte et sa chemise. Avec lui elle arrivait à se projeter. Elle avait envie de recommencer, il était l’un des rares qui lui avait fait tout oublier. A cet instant, il n’y avait que lui. « J’ai hâte de voir ça ! » Disait-elle en riant, espérant que les douches seront vite installés s’ils devaient refaire ça plusieurs fois. Les bulles du champagne avaient disparu, mais ça ne leur empêchait pas de finir la bouteille jusqu’à la fin de la nuit s’il le fallait. « J’en rapporterais une autre à la prochaine exposition. » Alba laissait supposer qu’elle aimerait que ça devienne leur habitude. Champagne, sexe et amour (digne d’un titre de comédie romantique).

Quand Alba répliqua qu’elle préférait qu’on s’en tienne à cette dernière intensité, soit celle de nos ébats sexuels, un sourire ravi s’afficha sur mon visage. Cela signifiait qu’elle ne voulait pas que ce soit une dernière fois en plus d’être la première. Elle voulait qu’on commence à les compter sur les doigts de nos mains et peut-être plus que ça, pourquoi pas jusqu’en perdre le compte. « On est sur la même longueur d’ondes. » Répondis-je, autant à propos de mon désir de ne plus me prendre la tête avec elle que celui de retrouver son corps à nouveau, dans un futur rapproché. Je laissai Alba se dégager de moi, même si mes mains auraient probablement préféré continuer à caresser sa peau du bout des doigts, toute la nuit durant. Maintenant qu’il ne faisait aucun doute, entre nous deux, que cette expérience ne serait pas une chance unique, on parla de cette douche en devenir et de l’utilisation qu’on en ferait en dehors des heures d’ouverture de l’organisme. « Je te tiendrai au courant des développements. » Dis-je seulement avec un sourire, concluant cette partie de la discussion. Mais nous allions en ouvrir bien d’autres, des conversations, autant ce soir que les fois à venir, sans savoir que cette simplicité serait rapidement remplacée par la complexité du cœur. « Elle est quand, cette prochaine expo ? » Demandais-je en feignant d’être désintéressé alors que mon ton de voix laissait clairement paraître mon impatience. Je ris. Je n’attendais pas une réelle réponse. C’était juste pour lui signifier que cette idée me plaisait, cette petite habitude que nous allions prendre. Je nous versai deux secondes flûtes de champagne, la bouteille achevait et la soirée aussi, mais nos mots continuèrent à meubler l’espace jusqu’à la toute dernière minute de ce petit moment de bonheur inattendu.

FIN