Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Sujet: peel the scars from off my back ⤅ atom Mer 28 Oct 2020 - 0:21
peel the scars from off my back
Changer d’avis faisait décidément partie intégrante de son quotidien, depuis quelques mois. Effy tergiversait sans arrêt, prenait finalement une décision qu’elle pensait gravée dans le marbre, pour ensuite revenir dessus quelques heures ou jours plus tard. C’était encore le cas aujourd’hui, où elle avait pris le chemin du cabinet de son psychologue attitré. Techniquement, elle n’avait pas le choix de s’y rendre, injonction thérapeutique. Six mois au minimum où elle devait se rendre à ces séances obligatoires, comme le voulait la justice. Mais quiconque connaissait Effy savait que l’obligation et l’interdit n’étaient pas des concepts qu’elle savait respecter. Elle avait demandé à Atom d’annuler leur rendez-vous la veille. Vidée de son énergie, vidée d’espoir, vidée d’envie. Incapable de voir la moindre étincelle d’espoir. Elle n’avait pas envie de parler, pas envie de continuer cette soi-disant thérapie dont elle ne voyait plus l’utilité. Rien ne changeait, personne ne changeait. Pas vraiment, en tout cas. D’une semaine à l’autre, l’avis de l’Anglaise sur la question changeait. Si parfois, elle se réveillait de bonne heure, après une nuit de sommeil saine et réparatrice, avec l’envie d’envisager sa journée et son existence comme une nouvelle ère, d’autres fois, elle laissait tomber toutes ses responsabilités. Les paroles d’Atom avaient pourtant tourné dans sa tête cette nuit, et finalement, elle s’était habillée en dernière minute pour se rendre à son cabinet. Qu’elle y aille ou pas, qu’elle y croie ou pas, ça ne changeait strictement rien à l’inutilité de son existence, au final. Alors, autant y aller. Et puis, Atom, c’était pas un psy classique. Parfois elle avait envie de l’envoyer sur les roses, comme tous les autres thérapeutes qu’elle avait pu avoir, mais parfois, il parvenait à percer sa carapace, à sa façon bien spéciale. Aucune idée de si c’était sain ou non, bénéfique ou pas, mais en tout cas, ça fonctionnait sur elle. Elle sonna donc à la porte pour signaler sa présence avant de directement entrer pour se retrouver dans la salle d’attente. Aujourd’hui, elle lui laissait encore une fois la possibilité de laisse opérer sa magie sur elle. Peut-être qu’au fond, elle en avait besoin, de ces séances. Et de lui.
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hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
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