And I’ll never lose ... [Caspian]

And I’ll never lose And I choose to survive

Les rues lui ressemblaient toutes les mêmes. Même types de maisons grandes luxueuses, plus jardins bien taillés, irréprochable, loin d’être à l’abandon. Une autre vie, aussi différente qu’ils étaient. Edd ne l’est envié guère, à part l’argent. Mais l’argent mène le monde s’était bien connu. Et en ces temps difficiles… Enfin, Ed pouvait retourner les poches autant qu’il voulait, c’était la crise. Il s’étaient tous donner rendez vous pour être sobre, c’est le mois anti- drogue ? En tout cas, ça ne faisait pas marcher ces affaires, et il avait des comptes à rendre. Les doutes commençaient à se dessiner, une concurrence, un démarchage à la limite illégale. Rien que ce mot le faisait sourire. Illégalité en soit, rien que son boulot l’était. Comme les risques, il savait que la compétition était dure, il s’était fait une place et visiblement, il était en train de la perdre. Il n’avait pas dit son dernier mot toutefois.

Aujourd’hui, toutefois, il avait décidé de passer à une autre étape. Le robin des bois des pauvres, sauf que ça sera directement pour sa pomme. Ce n’était pas le jour, ou son esprit se disait qu’il ne s’abaisserait pas à ce niveau, mais plutôt qu’ils en avaient trop, toujours trop, un peu de moins ne ferait pas une grande différence pour eux. Il connaissait ce quartier, sans l’être depuis son enfance, il avait dû changer, comme le reste de la vie. Il s’était planté là, il y a deux jours, son regard plantait sur deux maisons au coin de la rue. Comme dans ce vieux film , l'épaule accoudait au lampadaire, clope aux coins des lèvres. L’une d’elle, lui avait semblé inanimée. Peu d’activité était parfait, moins ils s’apercevraient que quelque chose ne manque pas. Il n’avait plus le temps de faire demi-tour, si tenter qu’il en avait envie, ces pas le dirigeait déjà avers la maison, manquait plus qu’une barrière blanche pour conclure à la maison parfaite. Le silence, s’abattait sur les lieux. Il n’a pas cherché à faire le tour, mais simplement la première fenêtre à sa disposition et à sa hauteur surtout. Est-ce qu’il y avait une alarme ? Ce n’était plus l’heure aux questions. Et trop tard, pour s’en soucier. Il avait cette musique en plus de mission impossible, qui se jouait dans la tête. Les portes bien trop faciles, une barre dans une vitre, rapide. Finalement, après le bruit, il guettait le mouvement. Rien… Le champ était libre, il s’aventura à travers ces dégâts. Manque un poil d’équilibre. Réception en roulade avant, catastrophe, mode étoile de mer. Et sa sonnerie de téléphone qui perturba le silence. « Non, chut ! » Il n’avait pas géré. Et il était bien conscient de perdre autant de temps à le chercher que de l’éteindre.  

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose ...

La vie était bien calme ces derniers temps. Bowen était paisible, et la chaleur de l'été n'était pas pour déplaire à notre jeune suédois, habitué au froid pendant son enfance. Aux États-Unis, il avait beaucoup aimé Miami, et Bowen lui rappelait parfois cette petite ville américaine. Il s'était fait quelques amis, et sa vie sociale et professionnelle était plutôt chargée, si bien qu'il n'était pas souvent chez lui. Sa maison, il l'aimait bien, même s'il la trouvait parfois trop grande pour lui tout seul. Ce soir, après son jogging, il avait filé sous la douche et il s'était calé dans le canapé pour regarder une série avant de choisir d'aller se coucher. Nu comme un ver dans ses draps, il était dans de beaux rêves mais ne se doutait pas une seul seconde de ce qui allait se passer. Dans sa vie, il avait eu la chance de vivre sereinement, sans accident ni cambriolage, à part peut-être quelques fractures parce qu'il pratiquait trop de sport inconsciemment.
Un bruit le tira de son sommeil brutalement. Une fenêtre qui s'ouvre, mais pire encore, le bruit d'une chute, un téléphone, et une voix. Mal réveillé, Caspian se redresse dans son lit à la manière d'un zombie de Thriller, et tend le bras pour allumer la lumière de la table de chevet, paniqué.  « Qui c'est ? » grogne-t-il en observant la silhouette étalée sur le sol. Un jeune homme aux cheveux noirs et bouclés se tenait là, et était décidément entré par effraction. Repoussant les draps, avant de se rappeler qu'il était nu, mais il n'avait pas de pantalon à portée de main. Il enroula alors rapidement son drap autour de sa taille avant de poser pieds à terre, légèrement énervé qu'on se soit introduit chez lui. « T'es qui, qui qu'est-ce que tu fais là ? » Il fronça les sourcils et s'approcha, l'attrapant par le tee-shirt pour le forcer à se redresser pour pouvoir observer son visage. Entre temps, son drap s'était détaché, mais il pensait plus à sa sécurité qu'à sa pudeur. « T'as pas l'impression de t'être trompé de porte, mon gars ? » souffla-t-il, prêt à user de la force pour l'empêcher de fuir si cela était nécessaire. Mais quand il plongea son regard dans le sien, quelque chose d'étrange naquit en son sein. Une gêne, oui, et une terrible impression de déjà vu. Il ne le relâcha pas pour autant après lui avoir empoigné le bras, pour l'empêcher de prendre la fuite. Il avait le même regard que Charles, et songer à lui lui serra davantage le cœur qu'il ne l'aurait voulu.

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose And I choose to survive

Les nuits devraient être toujours calme, un instant de repos. Le seul instant, ou tu pouvais profiter du calme, d’un moment pour remettre les batteries en recharge. Pas pour Edd, son monde était autant une partie de la nuit, que le jour. Dormir ne faisait plus vraiment parti de son quotidien. Il les volait-ci, par là. Quand on lui en donnait le temps et l’opportunité. Mais il devait bien l’avouer, il était bien plus actif la nuit, se mouvoir dans le silence de la nuit, jusqu’ici, il n’avait même jamais songé à rentrer chez les gens. Il y avait un premier à tout. Mais on s’improvisait voleur, visiblement. Il n’avait jamais pensé que ça pouvait être aussi compliqué. Jusqu’au moment ou son visage toucha le sol. Il fallait peut-être habile et il avait oublié son dernier cours, de ninja apprenti dans sa playlist netflix. Et comme si les choses étaient encore à son avantage, la sonnerie de son portable le trahissait….

Il perdait du temps, à vouloir l’éteindre. Conscient qu’il n’était finalement pas seul. Ces voix, la voix, qui éveillait dans la pièce, lui jetait cette adrénaline qui affluait dans ces veines. Ce sentiment, qui devait fuir. Et cet affût verbal qui se précipitait entre ces lèvres, sarcastiques. Il n’avait pas plus le temps de jouer le jeu du silence, de faire comme si, il n’était pas dans la pièce. Il l’avait bien vu. Avec un peu de chance, il était tombé sur une personne diminuait par les gestes, vieillissant. Mais la voix lui prouvait le contraire. Il jeta le coupable de son échec à travers la pièce, manquant de peu la fenêtre, simplement pour le faire taire. ça lui laissa peu de temps pour sentir que son corps se relever dans du sol, sans qu’il ne l’est lui-même ordonné. Pour le côté, personne à mobilité réduite. Il pouvait oublier, les muscles se dessinaient clairement devant ces yeux, à la lumière faible de la nuit. « L’option père Noël, ça ne marche pas... » Il avait le temps de faire dû l’humour, il ne lui restait plus que ça et pourtant, il était loin d’en vouloir en faire. Son regard ne pouvait pas se détacher de cette silhouette, et encore moins de ce drap qui avait décidé de se faire la mâle. Gênant, oui ça aurait pu l’être, la découverte de l’anatomie d’un inconnu l’était toujours. Mais il ne pouvait le nier, il était… Bien foutue. Sa bouche commençait à s’assécher légèrement, remontant son regard vers le sien. Une impression le traversa, rien à avoir avec le danger de l’instant, l’agressivité. Déstabilisant… Sans pouvoir mettre une cause dessus. « Euh… De quel porte, on parle ? » Souffla-t-il, en fronçant les sourcils. Sans pour autant se débattre. Il avait bien compris, qu’il n’était pas de taille. Il avait l’avantage en force. On pouvait dire qu’il s’offrait à lui. « Non… Je ne crois pas. S’il faut prendre des risques… On est toujours aussi bien accueilli chez vous ? Ton drap... » Il ne pouvait pas nier la chaleur de son corps, la pression sur sa peau. Détaillant un peu trop son visage. Qu’il avait du mal à détacher.  

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose ...

Quel voleur oserait-il se présenter après qu'on lui ait posé la question ? Aucun. Le premier instinct, celui de survie, c'est de fuir face au danger. Caspian ressemblait-il assez au danger ? Nulle n'aurait su le dire. Il avait beau être une montagne de muscles, tout dans son regard indiquait une certaine douceur de vivre. Ce jeune bouclé était-il venu pour le cambrioler ? Sûrement, et le blonde n'avait pas réfléchi plus de quelques instants. Jetant un œil sur lui, il lui envoie ses questions, affolé, son cerveau tentant encore de se réveiller correctement. Et en plus de ça, il avait de l'humour. Pas un seul instant le suédois ne laissa ses lèvres s'étirer en un sourire. Il avait envie de rire, oui, il l'aurait fait si en tant normal ils avaient été entre potes et que la situation n'était pas aussi étrange. Agacé, il leva les yeux au ciel. Le père noël ? Il avait cessé d'y croire depuis longtemps, et vu l'apparence du jeune homme, il n'était pas là pour lui offrir de cadeau. L'observant en attendant une nouvelle réponse, Cas se sentit particulièrement gêné quand l'inconnu laissa son regard planer sur son corps. Même si l'ambiance était sombre, il avait bien remarqué qu'il avait baissé les yeux. Il relâche alors son étreinte, pinçant les lèvres. Quelque chose remua en lui alors qu'il cherchait à déterminer ce que faisait le brun dans sa chambre en plein milieu de la nuit.  « La porte d'entrée. » C'était ridicule de répondre mais il était tellement gêné par la situation qu'il n'avait pas su quoi répondre. Si la lumière avait été allumé, on aurait vite remarqué la couleur de ses joues, plus roses que d'ordinaire. C'est que ça le ramenait à quelques mois dans le passé, quand le seul autre homme du monde l'avait regardé de la même façon, et que ça l'avait fait flancher.  « Oh, tu veux pas non plus que je te serve une flûte de champagne et des petits fours ? » Il se mit à rire et recula vers son armoire. Il l'ouvrit, dos à l'inconnu et enfila un jogging avant de lui jeter à nouveau un œil, fébrile. « Ouais, mon drap... Pourquoi tu regardes ? T'es qui ? Un cambrioleur ? Un fan ? » Il hausse les épaules, et allume soudainement la lumière du plafond en appuyant fermement sur le bouton. Pendant quelques secondes, Lundell se fige, son regard se perdant sur celui qui était là. Il avait l'air d'un gamin des rues complètement paumé, à peine plus vieux que lui. Il avait des boucles à se damner et un regard si intense que Cas mit quelques secondes à remettre en ordre ses idées dans son esprit.  « Je vais appeler les flics. Si tu bouges d'un pas, j'hésiterais pas à t'en mettre une. Compris ? » La voix tremblante, il hésitait cependant. Le téléphone était resté sur la table basse, et le visahe du jeune homme lui donnait de tout, sauf l'envie de venir le frapper et le dévisager.

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose And I choose to survive

C’était une expérience, une de plus, comme toutes les autres. Elle n’était pas bien loin sa liste, courte carrière, qui pourrait très bien s’arrêter là. En l’espace de quelques secondes… Comment savoir, la réaction de son interlocuteur. Il n’avait pas l’air agressif, nu certes, mais pas agressif. Il était arrivé en terrain conquis, lui qui avait pensé que les lieux étaient vide. On rabâchait sans cesse aux enfants que ce n’était pas bien de voler. Edd était toujours celui, qui passait outre les règles de bienséance. Et ces cases bien trop étroites. Dans le fond, il créait lui-même ces problèmes, les provoquer. Il ne niait pas, à quoi bon ? Ça se voyait qu’il n’était pas là, pour refaire la déco et encore moins l’agent de sécurité. L’agent de sécu ! Ça aurait été un bon prétexte, mais la corpulence pêche un peu. Edd était loin d’être complexé. Est-ce qu’il ressentait une certaine peur ? Non, la vérité exposait là, il en ressentait aucune. Quand beaucoup, à sa place, aurait laissé place à la nervosité, appréhension, à cette volonté de vouloir s’en sortir. Il ne ressentait absolument rien, le vide. La panique de ces quelques secondes d’avant avait laissé place, à une chose tout aussi différent. Il ne pouvait pas dire qu’il se sentait à l’aise non plus. Le silence, l’observation, et… Il l’avait étudié, et il s’était ait grillé. Il n’avait aucune honte qui planait, simplement une absence. « La porte d’entrée ? Ah oui… Non c’est banal, et si classique. » Il avait perdu la notion du temps. Le fil de la conversation, pour un corps en mouvement. Il avait eu au moins le plaisir de le voir sourire. « Dans ton monde, c’est le champagne, dans le mien, c’est l’alcool fort... » Il en aurait bien eu besoin. L’attirance du corporelle à toujours était un jeu pour lui. Il n’a jamais caché sa préférence, même s’il a eu l’occasion d’en exploiter plus l’une que l’autre. Si extérieur, il semblait sûr et dans l’affrontement, il en restait pas moins qu’à l’intérieur, il était perturbé. « Plaisir des yeux… » Pourquoi mentir ? « Un fan ? » L'incompréhension devait se lire sur son visage. Pourquoi disait-il ça ? « Est-ce que j’ai l’air d’avoir un t-shirt avec ta photo dessus, et crier ton non ! Je ne sais même pas qui tu es ! Pourquoi il n'y a pas de sécu ? » Lui non plus d’ailleurs. Il était audacieux, il ne lui restait plus qu’un seul choix. Le mot flic, le fit tressaillir, un mouvement vers lui, qui pourtant le dissuada « Attend ! » Sa voix était un peu trop prononcer. Jusqu’ici, il avait réussi à sortir entre les mailles du filet. « Ne les appelle pas, on peut… Toujours trouver un arrangement... » Ils avaient le don de vouloir toujours lui en mettre une. Il allait finir par croire qu’il avait une tête à claque. « Tu n’as pas vraiment envie… Et moi, je n’ai pas envie de finir étaler sur le sol, pas une deuxième fois... » La voix plus calme et poser en s’approchant doucement. Il risquait beaucoup, beaucoup à découvert. Depuis quand il marchandait d’ailleurs… Il avait noté le tremble, il n’était pas dupe. Et s'il ressentait ce petit plus attirant. Il se triturait la lèvre. «   Le draps était plus… Seyant » Un regard sur sa tenue, trop couverte. « Alors ? » Son regard portait sur son visage qui détaillait ces traits, il prenait le temps pour la première fois. Sans colère, plus empreint… À un dilemme.  

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose ...

Bah oui tiens, pourquoi entrer par la porte quand on peut entrer par la fenêtre ? Caspian aurait du y penser plus tôt. Soupirant, il détourna le regard, une grimace déformant son visage en entendant parler de champagne et d'alcool fort. Fut un temps ou ce n'était pas le champagne qui coulait à flot dans cette maison, mais le whisky ou la bière. Chose qu'il ne dit pas, parce qu'il a trop la tête ailleurs pour ça. Changer de sujet, le dénigrer, appeler les flics. Il pense que c'est d'abord un fan, mais l'autre ne semble pas le connaître. Merde, nouvelle grimace, il était donc vraiment là par hasard pour se faire du fric, celui-là. N'ayant jamais vécu une telle situation, Caspian ne savait pas comment s'en sortir. L'attraper par le col et le jeter par la fenêtre était une bonne idée -après tout au rez-de-chaussée, il ne risquait pas sa vie, juste quelques bleus-.  « Moi non plus je ne sais pas qui tu es. Et y'a pas de sécu parce que je pensais pas qu'on viendrait me voler ma télé. » Les flics, oui, dernière solution. Mais il ne s'attendait pas à ce que le brun réplique et demande un arrangement. Caspian se met à rire, lève les mains d'un air dépité avant de se figer dans ses mouvements. A-t-il mal entendu ? Non. Après lui avoir dit qu'il était un plaisir pour ses yeux, il lui disait maintenant qu'il voulait un arrangement autre que les flics. Vu le regard qu'il lui lançait, le blond commençait à avoir quelques idées. Il l'aurait croisé dans la rue, le brun aurait pu lui faire un compliment et il aurait sûrement craqué. Dans les circonstances actuelles, c'était différent. Il pétait un plomb, littéralement, n'en revenant pas de rosir à de tels compliments alors qu'on s'introduisait dans sa vie privée. « Mais t'es un grand malade ! Tu t'introduis chez moi, tu crois pouvoir me mater sans vergogne, me proposer un arrangement en te léchant les lèvres, et espérer que j'appelle pas les flics ? » Rouge de rage, chaque pas est de plus en plus lourd sur le sol. Il ne se veut pas effrayant, mais la situation l'empêche de penser correctement. S'introduire de nuit chez un inconnu, avec l'intention de le violer, c'était carrément malsain. Et pourtant, dans cet élan, Caspian n'avait pas pu s'empêcher de le trouver à son goût. Un faux air naïf sur le visage, quelques compliments et le voilà qui flanchait. Main sur le torse du bouclé, il le poussa, l'empêchant de s'échapper. Son torse musclé contre le sien, frêle, lui donnait l'impression que la glace avait rencontré la lave. Et plus fort encore il le repoussa, le laissant tomber sur le lit derrière lui. Mais l'écrivain se prit les pieds dans les draps et son corps lourd se mit à basculer sur ce même lit. Il se rattrapa au dernier moment avec ses avant-bras pour ne pas écraser le jeune homme sous son poids. Surpris, en colère et en même temps désemparé, il observa ce visage qu'il avait envie de voir devenir plus familier, sans comprendre d'où lui venait cette envie. Il n'était qu'un cambrioleur qui profitait certainement de la situation pour la tourner à son avantage. Il allait sûrement trouver le moyen de l'assassiner sur ce lit pour mieux s'emparer de ses biens les plus précieux ensuite. « Et pourquoi je ne le ferais pas ? » C'était jouer avec le feu, mais c'était plus fort que lui. Provoquer un parfait inconnu dont il ne connaissait pas le nom alors qu'il était campé torse nu sur son corps en plein milieu de la nuit, c'était la pire idée du monde.

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose And I choose to survive

Dealer, revendeur, trafiquant, maintenant voleur, il avait beaucoup de cordes à son arc. Il pouvait en rajouter un autre. Pervers, on ne pouvait pas dire que ça redorer le blason, mais est-ce que c’était vraiment son but ? Visiblement, il n’avait pas choisi n’importe quelle maison. S'il employait le mot fan, ce qu’il était une célébrité. Honnêtement, ça le faisait chier… S'il décidait d’appeler les flics, il allait être directement propulsé sur les tabloïds peoples, ce n’était pas bon pour les affaires. Mais célèbre, pourquoi ? Edd était quand même curieux, mannequin ? Il en avait l’allure. Il avait des yeux, le mec était taillé en statue grec. Télé réalité, il ne regardait pas toutes ces merdes, trop d’information pour sa petite tête, qu’il préférait la garder saine un minimum. Un sourire se dessinait sur son visage, logique qu’il ne le connaissait pas. « Dommage, ça vaut le coup, on peut toujours réparer cette erreur… » Il avait un certain défi qui ne le quittait pas dans sa voix. « Non la télé ne m’intéresse pas trop volumineux, tu me vois transporter ton énorme télé sur l’épaule, beaucoup trop voyant... » Il allait être honnête, il allait donner quoi comme excuse, s'il attirait les curieux. Parce qu’il allait forcément croiser quelqu’un, il était sans voiture. « Je me suis une si belle baraque… Il devait bien cacher quelques petits trésors... » Finalement, il avait trouvé beaucoup plus d’intérêt, à rentrer dans cette maison. Et d’avoir trébuché, sur le proprio. Il y allait au culo comme toujours, c’était déstabilisant. Il en était conscient, les gens avait du mal décidément avec les propositions indécentes. Il était bien question de ça, faut bien mêler un peu de plaisir. En d’autres circonstances, Edd l’aurait remarqué, c’est indéniable. Les choses se seraient faites certainement, différemment… À moins qu’il ne l’intéressait pas du tout, sur ce plan, il avait des doutes « Hum… oui. » Il avait parfaitement résumé la situation et il lui avait répondu aussi honnêtement. Quel était le problème ? Pour une fois, il ne cachait rien de ces attentions. Visiblement, ce n’était pas partager, la colère prenait le dessus. Son corps poussait en arrière, projeter sur le lit. Edd aurait cru à ces énièmes promesses de rester la, de ne pas bouger, qu’il allait appeler les flics. À défaut, c’est le poids de son corps qui ressentit une nouvelle fois. La chaleur qui l’enveloppe, l’odeur qui nous entourer, après le sommeil. Vraiment, il devait remercier ce drap. « Tu es plutôt rapide... » L’envie était tout de même là, palpable. Pourquoi le ferait-il pas ? C’était une bonne question. Une partie de lui avait envie de jouer la provocation. Son corps ondulant sous lui, ce n’était pas anodin. Il voulait vraiment des explications ! Il le défia du regard tout, le basculant, chevauchant au-dessus de lui. Ces mains parcouraient son torse sans aucune pudeur. Si il avait posé ces mains il y a encore quelques minutes, pourquoi pas lui. Il s’arrêta en bas de son ventre, tout en se penchant vers lui. « parce que tu les aurais appelé depuis longtemps, parce que n’aurait pas chercher à jouer avec le feu, à ce moment-là. Toi et ton corps fait tout le contraire, de ces mots qui sortent de ta bouche » Donc cette dernière était très attrayante. Et ou son regard s’attarda. D'ordinaire, il n'aurait jamais réagi ainsi...

 

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose ...

Cet humour le rendait complètement dingue. En temps normal, il aurait ri, et blagué à son tour. Parce qu'en temps normal, ils auraient pu se croiser dans la rue le plus naturellement du monde et s'arrêter pour discuter. Sauf que rien ne se passait comme prévu. L'inconnu aux bouclettes noires était là pour voler quelque chose de précieux. Caspian avait toujours su que son fric serait un problème, et avait longtemps hésité avant de choisir cette maison dans un quartier aussi sécurisé qu'ici, mais aussi prisé de tous ceux qui ont besoin d'argent. Des Robin des bois improvisés, comme ce jeune homme en face de lui. C'est certain qu'il allait mettre en place un système d'alarme pour les jours à venir. Ce serait mieux de pouvoir faire des nuits complètes sans être dérangé par qui que ce soit. « Je t'en prie, vas les chercher tes trésors. » grommelle-t-il avant que les choses ne dégénèrent soudainement. Son audace lui plaisait malgré tout. Il n'avait pas cherché à fuir alors qu'il aurait pu essayer depuis longtemps. Courir vers la fenêtre, l'assommer avec la lampe de chevet qui avait coûté une fortune, sortir un flingue ou un couteau et le poignarder. Sauf qu'il discutait, blaguait comme si tout était normal. Et dans son élan de colère et de désir refoulé, il l'avait repoussé sur le lit, comme il aurait pu le faire avec n'importe quel amant. « Et toi, tu es plutôt lent. » réplique-t-il du tac au tac. Le brun aurait pu non sans mal dévier sa trajectoire, ou essayer, ou même hurler. Mais rien de tout ça ne s'était produit. Il s'était laissé emporter par la chute. Capian serra les dents en le sentant remuer, sans savoir ce qu'il cherchait. Un instant, il avait pensé que ce pouvait être une demoiselle vu sa frêle silhouette et la longueur de ses boucles, mais il avait désormais la preuve du contraire, et c'était véritablement gênant. Et il relâcha sa garde, juste assez pour être à son tour retourné, grognant en sentant son drap sous son dos et le corps de cet homme au dessus du sien, frissonnant en regardant les mains de l'inconnu parcourir son torse entièrement découvert. Désormais, il n'avait plus aucun doute sur la nature de ces gestes, auquel il ne parvenait pas à résister. Et il y avait quelque chose d'étrange qui se mêlait à tout ça. Comme si bouclettes man ne regardait pas seulement ses lèvres par envie mais pour les lire. Non, il cherchait des excuses à cet homme alors qu'il n'y en avait pas. « J't'ai déjà croisé pas loin d'ici y'a quelques jours. » souffle-t-il, comme si cette révélation allait pouvoir expliquer ce qu'il se passait ici. « T'aurais pu choisir n'importe quelle maison. Les Miller à deux rues d'ici ont des tableaux valant des fortunes. Mais t'es venu ici. » Il était un piètre enquêteur, face à un piètre voleur. Visage adouci, garde rabaissée, il s'attarda un peu plus sur le visage en face de lui. Il avait eu mille fois le temps de le repousser, mais il restait là, immobile, incapable de dompter son corps et ses émotions. Décontenancer son adversaire ne semblait pas être l'étape la plus facile. Alors, quitte à tout perdre ou tout gagner, il planta son regard dans le sien, attrapant furieusement le col du tee-shirt de l'inconnu alors qu'il se redressait légèrement, juste pour être un peu plus près de lui. « Attends... » Il baisse son regard sur son tee-shirt, observe leurs corps proches, s'attarde sur son pantalon avant de remonter lentement jusqu'à son visage, sourcils froncés. « On dirait que t'es sur le point de bander, hein ? » lance-t-il, sourire amusé aux lèvres. Il voulait jouer l'indécent ? Très bien, lui aussi il savait y faire dans ce domaine.

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose And I choose to survive

D’ordinaire, il n’aurait jamais ainsi. Primant sur le " rien à foutre, quotidien " qu’il employait méticuleusement. C’était presque une couverture qui avait fini par être un prolongement de sa personnalité. Rien ne le toucher assez pour ressentir ou faire paraître la moindre émotion. À part, dans une maîtrise parfaite et contrôler. La situation était bien différente, la provocation avait un certain attrait, qui le poussait à toujours surenchérir. Aussi intéressant qu’il avait du répondant en face. Quitte ou double, soit il pouvait se retrouver allonger sur le sol, et cette dernière perceptive, était de moins en moins une option. À sa place, i aurait depuis bien longtemps agit dans ce sens. Qui provoquait sans la moindre retenu, des faveurs à la limite de l’outrage. En d’autres circonstances, Edd se serait certainement employé d’une autre manière, autres formes… Ou peut-être pas. Il n’était pas le mec branché, plan drague, le direct était plutôt sa perceptive. Ces trésors, à cette évocation, un sourire se dessinait sur ces lèvres. Son attention beaucoup absorbée par son propriétaire, qu’il en avait oublié le but. «  Hum… J’ai peut-être trouvé ce que je cherchais... » Son regard le détaillait sans vergogne, que ça pouvait paraître malsain. Pour une fois, Edd ne cachait rien. Pas de jeu, pas une énième manipulation. Surréaliste, &tait certainement le mot qu’il fallait employer sur cette rencontre peu commune. On pouvait émettre certaine doute sur le comportement mentale de l’un ou de l’autre. De blaguer, sur le contexte, la rapidité action, sur les conséquences, l’acte manqué. Edd ne s’entendait cependant pas à se retrouver sur le lit, dite d’un inconnu. Inconnu qui ne le laissait pas indifférent, mais ça il n’avait plus à se justifier. Ça ne lui déplaisait pas, il aurait pu se poser des questions, sur la suite des événements. Ça aurait pu un moyen de le ligoter pour être sûr qu’il reste tranquille et en profiter pour appeler les flics, mais rien de tel ne se produisait. Lent, ça avait toutefois, ces avantages. À cet instant, son regard devait défier, avec un certain amusement son partenaire. Ce dernier mot était un bien grand mot. Mais comment pouvait-on le qualifier, quand il jouait le même jeu que lui ? En tout cas, il prenait un certain plaisir à le déstabiliser, et ça lui plaisait. Il fallait au moins ça pour faire face à cette montagne de muscle, qui pesait contre son corps. Il serait resté ainsi, si le jeu d’affrontement, ne se jouait pas entre eux. L’un comme l’autre voulait maîtriser l’autre. Fallait être honnête, s'il n’avait pas bougé son bassin, provoquant une ouverture. Il n’aurait eu aucune chance avec son corps frêle de le bouger. Sa victoire était toutefois, de courte durée, rattraper par ces exploits. Qu’il le reconnaisse, laisser un froid, un silence de quelques minutes. « Et tu me le dis maintenant, alors qu’on commençait à s’amuser. » Il aurait pu arborer une de ces grimaces, qu’un enfant aurait pu avoir. « Il t’en a fallu du temps, pour me reconnaître... » Il ne niait rien cependant. Est-ce qu’il recherchait à savoir la vérité ? Certainement « Pas mal et intelligent, je suis tombé sur la bonne maison... » Enfin, s'il voulait être honnête, il n’avait pas du tout, chercher ça à la base. « À croire que je devais venir, la tienne est beaucoup plus… intéressante. » Il n’était pas insensible, lui non plus, il l’aurait repoussé si c’était le cas. Bien au contraire, en le prenant par le col, il avait pensé que les choses allaient avancer, mais c’est l’indécence qu’il a dû faire face. Suivant son regard, une certaine émotion faisait naître en dessous de la ceinture. Il l’avait bien cherché, force de provocation, il s’était pris à son propre jeu. Et pourtant, sa première pensée était à ne pas vouloir le cacher et encore le dompter. « C’est plutôt flatteur pour toi ... » Dit-il défiant du regard. Ce n’était pas un crime, aucune gêne. Et pourtant, Edd avait envie de lui faire perdre de sourire sur son visage. « Tu n’es pas insensible non plus… Tu apprécies mon corps contre le tien… Tu ne chercherais pas me rapprocher. Et ta peau parle pour toi, dans la mesure ou... » Dit-il en effleurant ces lèvres avec une certaine provocation. « Mes doigts se glissent sur ta peau. Non ? » Qui aventura entre lui et son adversaire. Ou leurs corps se serraient dangereusement, ou il y a quelques instants, le sujet de conversation fit débat bref. Aussi tentateur, qu’il avait envie de vérifier qu’il n’était pas le seul dans cette émotion. Il aurait dû arrêter, mais il avait pris un certain goût à son adversaire.
 

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose ...

Il n'y avait définitivement qu'une seule personne qui s'amusait ici, et c'était Edd. Caspian, lui, avait du mal à s'amuser, parce que trop de choses se passaient en si peu de temps. Le réveil nocturne, le cambriolage, et cet homme sur qui il s'était jeté, incapable de retenir le désir qui l'avait habité en le voyant le reluquer ainsi. Si le destin était tout tracé et qu'il était tel, eh bien, ce dernier devait bien se foutre de sa gueule. « Intéressant grâce à quoi ? Ce que tu avais la chance de trouver ? » Ce ou ceux, il pourrait l'interpréter comme il le voulait, mais Cas commençait à avoir sa petite idée sur la question. Tous ses amis le prendraient pour un fou s'il avouait qu'il avait été cambriolé et qu'il n'avait même pas usé de la force pour dégager cet intrus de chez lui. Et le pire, c'est qu'il se prenait lentement au jeu, le provoquant alors qu'il subissait exactement le même comportement. Lui reprocher qu'il bande alors qu'il en était de même pour lui. D'ailleurs, à ce jeu de bluff et de réalités, Edd le surpassait à nouveau, lui renversant exactement les mêmes pions avec intelligence. Regard dans le sien, le jeune Lundell pouvait ressentir tout le défi que Edd mettait dans le sien. Il n'avait pas envie de tomber dans son piège, et pourtant, à chaque glissant sur la langue du sien pour gagner ses oreilles, il se sentait faiblir davantage. La faute à ces longs mois de solitude masculine, à ne plus ressentir la moindre émotion, aussi physique que psychique. Poussant un grognement, il eut un léger mouvement de recul de la tête quand le bouclé s'approcha de lui, lui laissant inhaler quelques secondes son haleine.  « Tu me réveilles en plein rêve pour rejoindre ton cauchemar. Comment veux tu que je réagisse autrement ? » tente-il de convaincre, n'ayant aucune explication rationnelle pour les mouvements dont son corps était soudain pris. Cette main contre son torse, s'approchant dangereusement de la partie la plus sensible de son être, menaçant de le faire flancher à nouveau. Rien qu'à cette pensée, il se sentit perdre le contrôle, incapable de respirer correctement, bloquant finalement son souffle en sentant son intimité cherchant à rejoindre cette main inconnue. « Donc... » commence-t-il avant de pincer les lèvres, au bord du précipice de la folie. « Ton unique rôle est de t'introduire chez les autres... Juste pour le plaisir de les sucer et de te barrer ensuite ? Si tu cherchais un plan cul, t'avais juste à matcher sur BBT, et tu l'aurais eu. » Aussi brutales soient ses paroles, son regard brillant d'espièglerie, il fit tout ce qu'il ne devait pas faire dans un moment pareil : attraper les épaules du cambrioleur, se tordre le cou pour venir l'embrasser, fourrant sa langue contre la sienne sans aucune pudeur alors qu'il le repoussait, le renversant pour prendre le dessus. Collant son bassin contre le sien, il s'emparait de ses lèvres avec les siennes avidement, mû par une envie qu'il ne saurait stopper. Enfonçant  sa main musclé dans la chevelure brune, il finit par s'arrêter par manque de souffle,  et parce que son esprit lui avait soufflé enfin un semblant de raison. « Tu devrais partir. Et ne jamais revenir. » marmonna-t-il, alors que son esprit souhaitait à tout prix le voir rester pour aller au bout de ce jeu qu'ils avaient entamé.

Codage par Libella sur Graphiorum

And I’ll never lose And I choose to survive

Il aurait pu s’arrêta là, dès l’instant, ou les choses devenaient un peu trop sérieuse. Dès que son corps avait pris contact avec le sien. La lucidité, certainement, ça aurait été plus sage. Rien que ces mots, irritait particulièrement Edd. Sage, il ne l’avait jamais été. Un casse-couille né pour certain, il vouait un certain intérêt, à animer celle des autres pour son propre plaisir personnel. Peut-être parce que la sienne n’était pas assez animée pour lui. Toujours est-il qu’aujourd’hui, il montrait un certain intérêt à son sujet. « Il faut que je te fasse un dessin. Ou j’ n’ai pas été assez… Démonstratif ?  Toi » Dit-il sur un ton entre provocation et de l’amusement. Il fallait vraiment qu’il lui fasse un dessin, il semblait avoir été clair. Il a dû se tromper. Faut dire que c’était une première pour lui. Plus généralement, intéresser par la courbe des femmes. Il n’avait cependant jamais renié l’éventualité de connaître autre chose. Pas l’occasion, pas ce petit truc détail pour faire basculer les choses. Il l’avait… Ce déclic. Au-delà, du fait qu’il jouait comme dans le domaine de la provocation. Il était plutôt bon dans le domaine, Edd devait bien l’avouer. Si il avait un semblant de gêner, il l’avait très bien masqué. Il aurait dû avoir une certaine honte, qui prenait part, face à à sa remarque. À l’effet qu’il produisait chez lui. C’était certainement ce qu’il cherchait d’ailleurs. Mais au point ou ils en étaient… À cette proximité, tentant de cacher ou de mentir, il n’avait plus grand intérêt. Il résistait, Edd avait une certaine admiration, à cette réaction. Qui le faisait sourire. « Cauchemar, tu en es sûr ? Ça n’en serait plus un, dans quelques minutes, si tu laissais… Tes envies te guider » Il essayait de le duper. Ces mots étaient contradictoires à son corps. Sa respiration à peine contrôlée, Edd était attentif au moindre signe. Ce n’était pas qu’une façon, de jubiler face à cet effet. C’est qu’il avait envie de perdre le contrôle tout autant que lui. Pourtant, ces paroles résonnaient comme une douche froide. Arrêtant ces gestes, pour observer ces traits. Jouer sur les cordes sensibles. Edd était beaucoup de choses, il ne revendiquait absolument pas ce qu’il était, ce qu’il faisait. Il n’entrait pas dans les cases de l’égalité. Et il s’en fichait… Mais il avait un certain respect. « Je n’ai pas besoin de BBT, pour obtenir un certain plaisir. J’obtiens ce que je veux… Et avant que tu t’imagines des choses, rien qu’avec cette tête et dans la légalité. Je ne suis pas une pute non plus. Et… Je ne me suis jamais introduit chez quelqu’un jusqu’à ce soir… » C’était prétentieux, certes. Et Edd reprenait un ton aguicheur à mesure qu’il dictait sa façon de penser. Mais pour une fois, en l’espace de quelques minutes, c’est lui qui avait surpris Edd. Se mélange entre chaud et froid, le déstabiliser quelque peu, et ne faisait intensifier son intérêt. Ces paroles brutales suivirent par ces lèvres contre les siennes, avide. Répondant à ce qu’il avait cherché depuis le début. Une certaine chaleur, s’empara de lui, se laissant entraîner. Un grognement échappait entre ces lèvres, ces doigts s’accrochaient à sa taille. Son regard posait sur ces lèvres, se remémorant ce qui venait de se passer. «  Je devrais… Mais ton corps ne veut pas ma lâcher, et je n’ai pas envie. Ne plus jamais revenir… Ce n’est pas en option » Son souffle, mal maîtriser. Il n’avait pas de filtre. Il comptait bien revenir, ne serait-ce que pour ressentir ce petit interlude qu’ils avaient eu. «  Je vais m’en aller, mais ne crois pas qu’on en a finir tous les deux » C’était une promesse qu’il prononçait avec assurance. Son corps redressait, agitait pour se libérer de sa prise. Il regrettait déjà, restant sur sa faim. Dans une certitude qu’il scella posant à son tour ces lèvres contre les siennes avides, si il devait partir autant laisser une trace. « c'est un avant gout, pour la prochaine fois... Fait marche ton imagination...  » un clin d'oeil au passage, d'une promesse avenir.  Avant la prochaine rencontre.  

Codage par Libella sur Graphiorum