oops we did it again (alex & nova)

Avec Alex, vous êtes comme sur un petit nuage tous les deux. Vous passez du temps ensemble, vous faites l'amour et vous riez sans cesse. Une relation simple et passionnelle à la fois, comme tu les aimes. Cela ne vous empêche pas pour autant de continuer à voir d'autres personnes même si c'est continuellement vers l'autre que vous revenez. Encore et encore. Comme ce soir alors que vous êtes tous les deux à l'appartement, Nova n'étant pas là. Cela devient de plus en plus compliqué de vous cacher et de garder ce secret intact. Vous avez déjà failli être surpris plus d'une fois par la rousse mais heureusement, vous avez toujours su noyer le poisson. Ce soir, malheureusement, vous n'aurez peut-être pas autant de chance. Après avoir regardé un film, tous les deux, blottis dans le canapé, les choses ont commencé à déraper comme toujours. A tel point que tu te retrouves sans ton haut, à califourchon sur Alex, occupé à t'embrasser la poitrine. Tu gémis en sentant sa langue venir caresser le bout de tes seins alors que ta main libre, elle, caresse le sexe de l'Australien tout juste sorti de son boxer. Vous n'en êtes qu'aux préliminaires mais vos corps sont déjà en ébullition. A tel point que vous ne percevez pas la clé qui tourne dans la serrure de la porte d'entrée et que vous n'entendez pas les pas de Nova se diriger dangereusement dans le salon. Ce n'est que quand tu ouvres les yeux que tu la vois, pile dans l'entrée du salon, face à vous. Tu ne parviens à pas à déchiffrer son expression alors qu'elle vient tout juste de vous surprendre en plein acte sexuel. « Oh merde. » Dis-tu avant d'attraper ton haut et de l'enfiler à toute vitesse. Il ne faut pas longtemps avant qu'Alex comprenne, lui aussi, et se rhabille. Tu n'es pas certaine que Nova l'ait vraiment vu, lui à moitié nu, de l'endroit où elle se trouve. Mais te concernant, elle a sans conteste vu ta poitrine et les lèvres d'Alex plongées dessus.

Ces moments intimes avec Alix sont tellement agréables que tu ne les changerais pour rien au monde. C’est vrai, vous aviez la chance de vous entendre à merveille, d’habiter le même appartement et d’être sur la même longueur d’onde. Cette relation n’était pas vraiment officielle, après tout vous passiez du bon temps et point barre. Tu adorais passez ce temps avec elle parce que ce n’était pas comme avec les autres personnes que tu pouvais fréquenter autre qu’elle. Ce soir, vous n’étiez que tous les deux à l’appartement, Nova n’était pas là et à vrai dire tu ne savais pas si elle allait rentrer tard ou pas. Mais ça pimentait un peu votre soirée. Une fois le film terminé, vous vous retrouviez comme d’habitude, l’un sur l’autre entrain de commencer à vous chauffer. C’était un peu comme une habitude, rien ne pouvait être simple, vous étiez tellement attiré l’un par l’autre que ça finissait toujours ainsi. Le haut d’Alix avait valsé par terre tandis que ton pantalon était légèrement baissé ainsi que ton caleçon. A califourchon sur toi, tu en profitais pour jouer avec le bout des seins de la blonde et l’entendre gémir. Elle s’empressa d’attraper à son tour ton sexe pour le caresser et te faire gémir à ton tour. C’était le début de votre partie de jambe en l’air qui allait se terminer assez vite malheureusement. Alors que vous commenciez tout juste à vous mettre dans l’ambiance, la serrure émit un bruit et tu te stoppas net. « Oh, non, non, non » dis-tu à Alix en cherchant à taton son haut sur le canapé. Tu lui donnais et tu t’empressais de remettre ton pantalon et ton boxer comme il le fallait. Mais Nova avait tout vu cette fois, elle vous avez bien cramé. A vrai dire, tu ne savais pas par quoi commencer : salut Nova, t’as passé une bonne soirée ? ou alors t’étais pas sensé rentrer plus tard ?. Non, on va la laisser parler et répondre en fonction, ça sera beaucoup mieux.

Elle avait l’habitude sortir, Nova, que ce soient les soirs de semaine ou les week-ends. Entre les cinq à sept minuit avec les collègues du salon funéraire ou les sorties en boîte ou dans les bars avec ses innombrables amis/connaissances/je-ne-me-rappelle-plus-trop-ton nom-mais-t’es-ben-cool, la rouquine passait surtout ses fins de nuit et ses longs matins à l’appartement. Jamais elle ne s’était doutée toutefois que pendant ce temps, elle était le chat de l’histoire, et que ses souris de colocataires dansaient. Lascivement. Elle croyait Alix et Alex tout aussi occupés qu’elle entre les répétitions de band ou les spectacles de DJ à donner. Elle ne s’imaginait pas qu’ils étaient plutôt occupés avec la main dans la culotte de l’autre. Elle était encore toute innocente par rapport à ça, Nova, croyant fermement qu’ils étaient un trio soudé et magnifique. Ce soir, la pauvre allait réaliser de manière brutale qu’elle était la troisième roue du carrosse. Qu’elle était de trop entre ces murs-là. Elle rentrait d’une soirée moyenne, assez moyenne pour qu’elle ait décidé de partir après seulement le trois-quarts d’une bouteille de vin rouge. Les mecs étaient lourds, ses amies se pâmaient devant eux, elle avait vomi des arcs-en-ciel avant de se mettre à vomir son repas, pour une fois. La jeune femme était donc rentrée seule assez tôt, du moins par rapport à d’habitude. Elle déverrouilla la porte du logement en ne s’attendant donc pas à ce qu’il y ait qui que ce soit. Elle alluma distraitement la lumière du salon après avoir laissé ses bottillons dans l’entrée, et tomba sur une image qui n’était pas près de s’effacer de sa mémoire. « Oh my god. » Alix était assise à califourchon sur Alex, dont elle reconnaissait la chevelure en bataille. Ses seins pendaient au-dessus du visage d’Alex dont les lèvres ne se gênaient visiblement pas pour se refermer autour d’un des mamelons d’Alix. Et il avait les caleçons aux genoux. Et Alix tenait son sexe dans sa main. Oui, tout ça, Nova eut le temps de le voir dans les quelques secondes de panique de ses colocataires. Elle n’avait même pas cherché à se couvrir les yeux, trop prise au dépourvu. Si elle n’était pas aussi surprise, si la situation ne la choquait pas autant, Nova aurait probablement répliqué un truc style vous m’avez pas attendue ? mais non, elle n’avait pas de répartie ce soir, pas alors qu’elle se sentait blessée, bernée. « What the fuck guys. » Lâcha-t-elle d’un ton ferme, sans équivoque. « Vous êtes les pires. » Et sur ce, elle tourna les talons et alla s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte. Elle ne savait même pas pourquoi elle était autant frustrée de ça. Elle ne s’expliquait pas sa réaction et pourtant, elle pleurait assise en tailleur sur son lit, honteuse, déçue, triste.