| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| (#10) oops ! I dit it again | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: (#10) oops ! I dit it again Dim 25 Aoû 2013 - 6:09 | |
| « OH stand by me... stand by me !!! ». Elle se stoppe dans son massacre de la chanson pour ouvrir avec force et fracas l'ensemble de ses placards. Pourquoi elle avait accepté de recevoir le traditionnel repas des Anderson chez elle était encore un grand mystère. Et en plus de ça, elle n'arrivait pas à mettre la main sur cette foutu poêle, la seule capable de contenir assez de nourriture pour l'ensemble de sa famille. Parce que oui, avoir un rendez-vous pro au dernier moment ça met un peu dans la merde niveau planning. Après avoir ouvert puis refermé le dernier placard possible, elle dû se rendre à l'évidence que l'objet recherché n'était pas chez elle. Devant ce nouvel élément, elle était presque certaine que la poêle se trouver chez son voisin. Voisin avec qui elle ne voulait pas spécialement se retrouver face à face en ce moment. Même si d'après ce qu'elle avait entendu, il n'avait pas été repéré très souvent dans l'immeuble ces derniers temps. Si elle ne voulait pas entendre sa mère se plaindre pendant dix ans, elle n'avait plus trop le choix. Avec autant de réticence que possible, elle réussit à dégoter les clés de l'appartement de Milo, qu'elle avait soigneusement enlever de son porte-clé à la suite de leur dernière entrevue. Après tout, elle pourrait aussi profiter de l'occasion pour déposer les clés de son appartement, elle se voyait mal les réutiliser maintenant de toute façon. A part pour récupérer sa poêle bien évidemment. Elle traversa le couloir et posa son oreille contre la porte, pour voir si il était à l'intérieur. S'il était là, elle trouverait bien une parade, affronter sa mère et Milo dans la même journée, pas vraiment dans ses cordes pour le moment. Aucun signe de vie dans l'appartement, alors elle glissa la clé dans la serrure priant pour qu'il soit pas en train de faire un de ses exercices de méditation dans le silence complet ou un truc tout aussi loufoque. En voyant aucun signe de vie, elle se glissa rapidement en direction de la cuisine, sa recherche s'avéra un peu plus difficile que prévu, elle n'avait pas eu l'occasion de beaucoup utiliser la nouvelle cuisine du jeune homme. Quand elle trouva enfin ce qu'elle cherchait, elle s'apprêta à aller déposer les clés à un endroit stratégique non manquable : la table basse devant le canapé de la télé. Elle n'avait pas encore traversée la pièce qu'elle sursauta à l'entente d'un bruit dans l'appartement. La poêle s'écrasa sur le sol à grand renfort de bruit. « Fuck ! » |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Dim 25 Aoû 2013 - 16:48 | |
| Autant de valises qu’il avait emportées la première fois, voilà ce qu’il tenait à la main quand il entra dans son appartement. Les choses avaient pas été très simples pour lui dernièrement, et revenir dans son chez lui était un semblant de stabilité dont il manquait cruellement. Tant pis pour Harley, il se ferait discret. Il n’avait pas encore recontacté Lily, mais tout ça était bien trop récent et il avait nettement envie de détente, de quelque chose de simple et de facile.. comme une pizza. A peine ses valises posaient de nouveau dans sa chambre, il commande deux pizzas. Malheureusement, la NFT enterprises n’était pas dans le secteur de livraison de son pizzaiolo préféré. D’ailleurs son retour à l’appartement n’est peut-être pas étranger à ce dernier facteur. Il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre les 15 minutes habituelles que Bob prend pour livrer M. Bradshaw. Il alla donc prendre une douche et en sortant, s’allongea sur son lit histoire de tuer les quelques minutes que Bob prenait un malin plaisir à prendre. Les yeux semi-clos, rien ne vint perturber sa tranquillité, ou presque. Un bruit de clés, de porte qui s’ouvre, de placard qui s’ouvre.. Quelqu’un était bien chez lui. Aussi longue sa relation soit-elle avec Bob, il n’a pas encore ses clés. Milo se lève, enfilant en vitesse un peignoir et en saisissant la batte de baseball qui se trouve sous son lit. Il avança prudemment et le plus silencieusement possible, il était inaudible. Enfin c’était sans compter sur une de ses chaussures qui trainaient sur le passage et qui le fit tomber. Un bruit assourdissant se fit entendre dès que Milo toucha le sol. Il serra les dents pour contenir un long gémissement. La batte de baseball avait touché son œil dans la chute. Il ne manquerait pas longtemps avant que le début de l’œil au beurre noir se fasse apparaître. Il se releva difficilement après, ayant entendu la personne qui se trouvait chez lui se trahir par un énorme bruit. La batte de baseball dans une main, l’autre appuyait sur son œil, il découvrit dans sa cuisine.. Harley. Décidément, elles avaient toutes un truc pour venir dans son appartement quand il s’y attend le moins. A croire que tout Bowen a la clé de l’appartement numéros 10. Il se fige un instant avant de balancer sa batte sur le canapé. Clairement, il n’en aura pas besoin. A moins qu’elle décide de le frapper ou d’aller faire une partie de baseball avec lui. Il maintient une pression sur son œil tout en se dirigeant vers son frigo. « Désolé, j’attendais pas de visite. » Et il se sentit obligé de préciser. « En dehors de Bob. » Il ouvre le frigo, prend une poche de glace dans le congélateur et la garde ainsi, se souvenant alors du bruit sourd qu’il avait entendu après sa chute. De son œil valide, il jette un coup d’œil à Harley, bien sûr, puis à la poêle qui se trouvait par terre. « J’ai peut-être eu raison de croire que y avait un cambrioleur dans mon appart’ en fait. » dit-il, désignant de la tête la poêle par terre comme s'il attendait une explication. Il est calme, détendu. Il n’a pas envie de se prendre la tête, il savait bien qu’en revenant, il la croiserait. La seule différence est qu’il pensait plus que ce serait en allant chercher le courrier, pas en la trouvant dans son appartement en train de le voler. Malgré son air détaché, une petite partie de lui ne peut s’empêcher d’être content à la vue de sa voisine. C’est qu’il en oublierait presque tout ce qui s’est passé avec elle, et avec Lily. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Dim 25 Aoû 2013 - 18:03 | |
| La vue de Milo était plutôt comique, son fidèle peignoir sur le dos et une batte de baseball en main, elle ne put contenir un sourire. Certaines choses n'étaient pas prête de changer apparemment. Ses yeux faisaient l'aller-retour entre son œil qu'il se tenait et sa batte de baseball, elle dû se contenir de toutes ses forces pour ne pas rigoler. Après tout, elle n'était pas tellement surprise de tomber sur lui, c'était son appartement après tout, mais elle ne savait pas encore bien sur quel pied danser en ce qui le concerne. Ils ne c'étaient pas vus depuis plusieurs semaines et elle ne pouvait pas nier qu'il lui avait énormément manquer, bien qu'elle ne lui dirait pas ça. Il y avait eu plusieurs fois au cours des derniers jours où elle avait dû résister de toutes ses forces pour ne pas lui envoyer un texto ou juste traverser le couloir. Quand elle fumait un joint seule devant sa télé, quand elle avait fais trop à manger pour une seule personne, quand elle avait envie d'un cocktail. Elle attend qu'il parle, parce qu'honnêtement elle ne savait absolument pas comment s'adresser à lui. Ce qui était toujours déroutant en ce qui les concerne, tout avait toujours été tellement simple entre eux. Il n'attendait personne, peut-être bien qu'il était encore en période d'hibernation, il valait peut-être mieux ne pas réveiller l'ours qui dort. Le fait qu'il attende une pizza n'était pas vraiment d'une grande indication, surtout le concernant, cet homme pouvait manger une pizza aussi bien le matin que le soir et tout au long de l'année. Elle suit son regard jusqu'à la poêle et lui offre un sourire quand il évoque un cambrioleur. « Tu m'as eu, j'ai juste oublié de mettre mon hoodie noir, quoi que je suis pas certaine que ce soit vraiment du vol, considérant que c'est un peu ma poêle à la base. Je l'ai juste oublié la dernière fois... ». Elle se stoppe réalisant que lui rappeler qu'elle avait l'habitude de venir cuisiner des petits dîners pour eux deux n'était pas vraiment la plus maline des idées. Surtout que la poêle n'était pas le seul objet qu'elle avait laissé de son appartement. D'ailleurs, les affaires de Milo encore un peu partout dans sa propre baraque lui provoquait à chaque fois un pincement au cœur, elle avait d'ailleurs commencer à les foutre dans un sac, espérant lui déposer un jour sans qu'il ne soit là. « Ah ouais, j'en profite. ». Elle lui lance ses clés, sans réfléchir, espérant qu'il pense à les rattraper sans quoi il risquerait de se les reprendre dans l’œil. Elle ne sait pas quoi dire, elle transfère son poids d'un pied sur l'autre un peu nerveusement, elle n'a même pas encore pensé à ramasser la poêle qui jonche toujours le sol. « Tu savais que la Lopez a enfin lâché son mari ? En plus il s'est fait jeté par son amante. Il se retrouve la queue entre les jambes sans nul part ou dormir. J'étais blase que ce soit pas grâce à nous. ». La réalisation la frappe qu'elle a utilisé le pronom « nous », elle jette un regard incertain vers Milou pour jauger sa réaction.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Dim 25 Aoû 2013 - 23:29 | |
| La situation est plutôt.. spéciale. Milo, dans sa cuisine, peignoir sur le dos, poche de glace sur son œil face à Harley, poêle par terre et mine crispée. Le côté « extravaguant » de la situation leur ressemble, le silence ou les paroles « molles » qu’il peut y avoir, beaucoup moins. Mais le jeune homme rompt très vite ce silence, après tout, il ne va pas lui dire de partir comme ça, sans même lui adresser un mot, ni rien, comme si c’était une vulgaire étrangère. Non, il la connait bien. Un peu trop même. Si seulement Nate n’était jamais parti. Ca aurait facilité la situation. Milo n’aurait eu alors d’yeux que pour son Nate et pas les yeux sur …ça en permanence. Ce quelque chose qu’il observe d’ailleurs très bien au moment où elle lui répond. Il lâche un rire. « Ta poêle ? j’ai pas souvenir de ça mais sûrement. Je vois pas pourquoi j’aurai ce genre de trucs chez moi. » Oui, poêles et compagnie ne font pas partie de ses placards, quasi vides, de sa cuisine. D’où le fait que Harley avait sûrement dû ramener la sienne un de ces soirs où elle était venue pour une soirée « elle fait la bouffe, il fait les cocktails ». Il fait abstraction de sa référence à la dite dernière fois, pas un souvenir sur lequel il a envie de revenir, ni même d’y penser. De toute façon, il n’était pas prêt d’oublier de sitôt. Ses pensées divaguaient et encore une fois, Milo dû se rappeler à lui-même que ce n’était en aucun cas la faute de Hurl si elle n’éprouvait pas la même chose que lui. Cela le calma un instant car très vite toutes les paroles, plutôt blessantes, qu’elle lui a dit la dernière fois, reviennent. Il se passe la glace sur tout le visage puis la repositionne sur son œil. Il a besoin de frais. Il est sorti de ses pensées par la voix de sa voisine et bientôt, par un jeu de clés lancé juste après. Il l’attrape et ne peut s’empêcher de sourire, fier d’avoir rattrapé le dit objet, en vol. Ce n’est qu’après avoir regardé ce qu’il venait d’attraper que son rictus disparait. Ses clés ? Oui, c’est évident qu’elle les avait toujours, sinon, elle ne serait pas là à ce moment précis. Devrait-il rendre le double de celles de l’appartement de Harley ? De toute façon, c’est pas comme si il comptait réellement les utiliser depuis..la dernière fois. Il reste un peu hébété face à la situation, mais après tout c’est normal, ce n’est que la continuité de tout ce… processus ? Il est perplexe, elle est nerveuse. Et pourtant elle relance la conversation. Peut-être n’a-t-elle pas envie de partir pour une fois. Peut-être même que cette histoire de poêle n’est en réalité qu’une excuse, qu’elle l’a vu remonter ses cartons et qu’elle n’a pu s’empêcher de venir le voir ? Milo s’emballe et préfère donc l’écouter parler plutôt que de penser à toutes ces éventualités. Finalement, au bout d’un certain temps, les dires de Hurl commencent réellement à l’intéresser. Plus elle parle, plus la bouche de Milo s’ouvre en grand, ainsi que son œil non amoché. « Vas-y, je pars quoi, trois semaines, et je rate ça. Dégouté. Et genre y avaient des cris et tout ? Jsuis sûr que la Lopez est du genre à balancer les affaires du gars dans la rue depuis sa fenêtre.. tsais comme dans les films et tout. » Et voilà que les petits ragots rendent presque une atmosphère plus normale et détendue à la pièce. Il baisse la tête vite fait. A part ça, il ne sait pas quoi dire. Il n’a même pas prêté attention au fameux nous. Ce n’est pas celui-là qui lui fera relever sa tête et courir vers elle pour l’embrasser, oh que non. Ce nous là, elle n’en veut pas, elle a été parfaitement clair la dernière fois. Néanmoins, c’est bon de pouvoir rediscuter avec son amie. Enfin, son « amie ». Tout d’un coup , il se demande s’il devrait parler de Lily, de leur « situation » comme pour continuer dans la lancée des ragots, ou juste taire ce passage et prétendre encore plus longtemps que rien de tout ça n’existe réellement. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mar 27 Aoû 2013 - 22:17 | |
| C'est évident qu'elle a piqué sa curiosité en évoquant la vie secrète de leurs voisins, en même temps inventer une vie à leurs voisins étaient un peu une de leur passion. Elle rigole quand il commence à lui poser des questions. « Y avait définitivement des cris, si j'avais été habillé à ce moment là, j'aurai été fouiner dans le couloir. Pour le reste je sais pas trop, je l'aurai plus imaginé avec de l'essence à menacer de brûler l'ensemble de ses affaires et de faire un feu de joie. ». Elle est assez soulagée de voir que malgré la situation entre eux, il ne l'ignore pas totalement. C'était peut-être bête de sa part, mais elle avait imaginé Milo faire comme si il ne la voyait pas si ils étaient amenés à se croiser dans l'immeuble. Réalisant qu'elle doit paraître un peu coincé du trou de balle à se tenir là sans bouger, elle se penche précipitamment pour récupérer la poêle et repartir d'où elle vient. Après tout, ce n'est pas comme si elle a un dîner à préparer en urgence. Et puis elle n'a pas spécialement envie de s'éterniser, la tension lui pèse déjà assez comme ça. « Bon bah je vais te laisser, j'ai un dîner à préparer, dieu sait pour combien de personne ! ». Connaissant sa mère, elle était capable de se pointer avec un homme pour le caser avec sa fille. Elle espérait que son frère se pointerait également au dîner, histoire d'avoir une once de soutien moral. Elle se dirige vers la porte et fait un premier stop pour regarder Milo, puis se ravise de dire quoi que ce soit. Elle referme la porte derrière elle et rejoint son appartement. Dans un autre univers où ils seraient encore amis, elle l'aurait probablement supplier de se faire passer pour son copain, histoire que sa mère lui lâche un peu la grappe avec cette obsession de mariage et de bébés. Elle imaginait déjà sa mère s'extasier devant le fait qu'il était PDG à seulement 30 ans, le pire dans tout ça, c'est qu'il aurait été bien trop heureux de fanfaronner sur le sujet. Elle s'affaire de nouveau en cuisine, puis s'agite à ranger son salon pour éviter de se manger des remarques désobligeantes. En tombant sur un nouvel objet appartenant à son cher voisin, elle décide qu'il n'y a pas un meilleur moment qu'un autre pour lui rendre ses affaires. Elle empoigne le sac contenant ses affaires et traverse de nouveau le couloir les séparant. C'est assez bizarre d'avoir à sonner, elle attend anxieusement qu'il vienne ouvrir la porte. Pendant quelques secondes, elle hésite à laisser les affaires sur son paillasson et faire demi-tours. Quand elle est sur le point de s'exécute, la porte s'ouvre la prenant un peu de cours. « Encore moi ! ». Super entrée en matière Harley. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mar 27 Aoû 2013 - 23:25 | |
| Du feu ? Harley, pas habillée ? « Milou .. Milou… Milou, t’étais où pendant que y avait une pyromane et Harley nue dans l’immeuble ? » S’il l’aurait pu, il se serait baffer. Mais une scène d’auto flagellation était probablement la dernière chose que sa voisine avait envie de voir à ce moment même, alors il se contenta de sourire tout en rigolant et en imaginant la scène. Enfin, en imaginant Lopez, le briquet à la main bien sûr. Il fait jouer son jeu de clés dans les mains quand elle ramasse la fameuse poêle qui devait sûrement commencer à trouver le temps long, seule, par terre. Puis elle était bien venue pour ça, à la base, non ? D’ailleurs, il semblerait qu’elle en ait besoin et vite. Il se surprend, ou presque car il n’y a plus rien qui le surprend réellement dans son comportement, à être soulagé de ne pas l’entendre dire qu’elle doit cuisiner pour deux mais bien pour plusieurs personnes. Il se conforte dans l’idée qu’Harley ne voulait pas de lui, principalement parce qu’elle ne s’imagine pas être en couple avant ses 40 ans. Et dieu sait qu’ils vont venir vite. Mais Milo n’a pas ce genre de patience, comme tout enfant de dix ans qui se respecte. « Tu veux un co…Ouai bonne soirée ! » un coup de main ? Et puis quoi encore. Heureusement il s’est retenu car cela aurait été la proposition la plus débile de la planète. De plus ça aurait été bien la première fois qu’il dirait une phrase du genre. LUI, LUI DONNER DE L’AIDE POUR CUISINER ? Haha. La blague. Milo ferait presque n’importe quoi pour prolonger ce moment, comme mettre sa vie en danger (et celle de toute personne près de lui pendant qu’il cuisine) en lui proposant de passer derrière les fourneaux. Heureusement, il lui reste encore un peu de bon sens, et lui-même se rend compte à temps de la mauvaise idée que c’est. Même aller manger chez un mexicain qui ne possède pas l’accord de la commission sanitaire serait une meilleure et moins dangereuse idée que ça. Pendant qu’elle part, et retourne brûler, enfin cuisiner, son repas pour ses invités mystères, Milo part constater l’étendu des dégâts qu’une simple batte de baseball lui a infligé. Ah ouai. Quand même. Il sort alors son fond de teint, of course, et commence à s’en étaler en retenant des grimaces dès qu’il touche la zone « sensible ». C’est que ça fait mal, un cocard. Il a à peine le temps de finir d’essayer de camoufler cela qu’on sonne à sa porte. Enfin Bob est là, pas trop tôt. Il marche alors de sa salle de bains jusqu’à la porte d’entrée, ouvre la porte et … tombe sur Harley. C’est qu’il aurait presque envie de dire « C’est mon jour de chance » mais il se retient préférant un simple « Qu’est-ce qui t’amènes ? tu viens me voler mes plaques électriques cette fois ? » Il rigole jusqu’à ce que son regard se porte sur.. un sac rempli d’affaires qu’il devine comme étant les siennes. Un « oh » se dessine sur ses lèvres et il se saisit immédiatement de ce dernier. « ..Hmm merci de pas les avoir brûlées je suppose ? » dit-il ironiquement, repensant à la Lopez. Néanmoins, sa voix ne peut s’empêcher d’avoir un petit côté amère. Pourquoi est-ce qu’elle fait ça ? C’est bon, ses sentiments finiront bien par partir à un moment ou un autre, pas la peine dans rajouter en ramenant le contenu du peu de Milo qui reste dans sa vie, à Harley. Toujours dans son peignoir il commence à fouiller dans le sac, comme s’il vérifiait que rien ne manque. Oui, il avait envie de la faire un peu chier. Elle ne sera jamais à l’heure pour ce fameux dîner. En espérant juste que le futur M. Anderson ne fasse pas partie des convives. « Mon reste de weed, hin hin si on peut appeler ça un reste, c'est quasiment vide mademoiselle Anderson, m'enfin… Mon jeu de poker… Un boxer, tiens ! » Il enlève son peignoir et commence à l’enfiler puis se retourne vers Harley. « Y aurait pas un tshirt à moi dans toutes ces affaires ? Enfin je vais continuer de chercher, en vérifiant que rien ne manque bien sûr. » Un sourire diabolique est toujours sur son visage, et il recommence là où il en était, énumérant chacune des affaires qu’il a oublié, pour la plupart, chez Harley, se remémorant en même temps chacun des bons, et mauvais, souvenir qui l’accompagne. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mer 28 Aoû 2013 - 0:41 | |
| Aussi fort qu'elle essaye de rester froide et distante pour ne pas aggraver la situation, vous savez lui laisser de l'espace pour qu'il réussisse à l'oublier, elle se laisse emporter par son humour facile. « T'es con ! ». Sans vraiment s'en rendre compte, elle lui répond comme avant, avant qu'elle ne lise ce foutu calepin. Sa petite blague a le don de la détendre un peu, comme si ils retombaient dans leur schéma habituel. Lui, faisant une blague et elle le cassant pour celle-ci. Maudit sac d'affaires, elle l'aurait presque oublié celui-là. Elle n'a aucune envie de voir ce petit moment escaladé comme la dernière fois ou pire encore, jet d'affaires, cris dans le couloir, capable de concurrencer la rupture des Lopez. L'ironie dans l'histoire c'est qu'ils n'ont même jamais été ensemble. Quand elle y pense c'est un peu bizarre qu'elle ait autant d'affaires à lui, plus qu'aucun de ses exs en a jamais eu chez elle. De peur de voir ce moment s'envoler, elle continue dans sa lancée en préférant garder la conversation sur un ton drôle. « Je suis vexée. Brûler tes fringues ? Trop faciles. Je sais pas trop, je me voyais plus du genre à laver 15 fois toutes tes fringues, histoire qu'elles rétrécissent de quelques tailles tu vois ? Après ça, j'aurai remplie ta boite aux lettres de prospectus sur des cures d'amaigrissements, des nouveaux régimes révolutionnaires. Enfin, j'y est pas trop réfléchis, mais je suis bien au dessus du niveau de la Lopez! ». Elle avait un petit sourire taquin au bord des lèvres, joueur. Sa bonne humeur se dissout un peu soudainement quand il se met à inspecter le contenu du sac, elle fronce les sourcils, surtout quand il insinue qu'elle lui a volé sa weed. « Mais si c'est que çà je vais t'en chercher de la weed, il doit m'en rester quel... ». On peut sentir qu'elle est irritée par sa réaction, elle commence vraiment à regretter de ne pas avoir simplement brûler ses affaires, au lieu de se casser le cul à lui rendre. Elle se fige devant la scène devant ses yeux, Milo qui enfile son calbute juste devant ses yeux comme si de rien était. Elle n'entend plus rien, juste le son de son cœur qui s'emballe sous l'énervement. « Qu'est-ce que tu fais ? Tu veux me brûler les yeux ou quoi ? ». Elle se découvre un côté de plus en plus impulsif quand elle se retrouve en sa présence ces derniers temps, elle n'aime vraiment pas ça. Elle le pousse et pénètre dans son appartement, sans y être invité. « Je vais en profiter pour récupérer mes affaires, comme ça on aura vraiment aucune raison de se revoir. ». Elle regarde par tout et nul part à la fois, elle ne sait pas vraiment par où commencer ses recherches. Ses yeux tombent presque tout seul sur la télévision et les dvs qui sont négligemment décimés tout autour. Un à un, elle jette les dvd qui lui appartienne sur le canapé en répétant à chaque fois « A moi ! A moi ! A moi ! ». Elle répète la même opération avec ces cds, mais elle se rend bien vite compte que ses affaires sont partout. Finalement elle s'attaque aux magasines sur la table basse, elle hurle presque en brandissant son dernier numéro de son magasine favori, à cet instant elle a l'air plus menaçante qu'une mère lionne en colère. « Tu te fous de ma gueule ? J'ai cherché ce foutu magasine pendant des jours, t'as juré que tu l'avais pas pris. J'ai embrouillé le facteur à cause de toi, c'est limite si j'ai pas accusé le chien de la vieille et au final tu l'avais juste volé ? Tu fouilles mon courrier ou t'as juste l'habitude d'intercepter le facteur ? ». En furie, elle se met à fouiller davantage dans ses magasines ne prenant pas la peine de ramasser ceux qu'elle faisait tomber au passage. Soudain quelques choses la frappa, tous ces magasines elle les connaissait, ils avaient tous quelques choses en commun. Maintenant qu'elle y pensait, il avait même un de leur cd dans son salon. « OH mon DIEU ! T'es un fan des bébés, t'as gardé chaque foutu article qui parle d'eux ! Putain, mais t'es vraiment qu'un sale hypocrite. ». Toutes les fois où elle avait dû changé de radios ou de cds dans sa voiture, toutes les fois où il c'était plaint parce qu'elle parlait sans arrêt de ses poulains.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mer 28 Aoû 2013 - 1:19 | |
| Le visage de Milo se décompose au fur et à mesure que sa voisine, ou plutôt sa folle de voisine probablement échappée d’un asile psychiatrique, lui dévoile à quelle sauce elle avait prévu de le manger. Une vraie machiavélique. Il la regarde, fait une mine horrifiée, se cache limite le visage. « Tu me fais peur Hurl. » Elle parle et bizarrement, soudainement, elle se stoppe net quand Milo enfile, devant elle, son boxer. Alors qu’elle ne peut pas voir son visage, il ne peut s’empêcher de sourire, tout seul, imaginant déjà sa tête quant au spectacle. Et à la voir s’énerver, son plan marche à merveille. Son plan ? La faire encore et toujours chier. Peut-être même jouer avec sa patience, ses nerfs, une petite vengeance pour la dernière fois, elle et son baiser qui, selon Milo, n’était là uniquement par pure provocation. Et puis c’est tellement bon. Qui sait quand sera la prochaine fois qu’il pourra faire ça ? Il rigole quand elle lui dit qu’il veut lui brûler les yeux, et continue de la regarder s’énerver tout gardant ce sourire qui ne doit sûrement pas l’aider à ce calmer. « Si c’est ce que madame veut, laisse-moi t’aider. » Il fronce des sourcils, soit c’est la colère qui parle soit justement, c’est réellement ce qu’elle veut, ne plus jamais le revoir. Dans tous les cas, il s’approche, évitant les lancés de CD au passage, histoire d’observer de plus près. Au fur et à mesure que Hurl piaille et clame que ce sont les siens, Milo se rend compte de la part considérable voir peut-être même trop importante, que Harley avait réussi à prendre dans sa vie. Après son passage, il ne lui restait plus que la moitié de ses dvd et un deux tiers de ses CDS. Enfin, il se fait agresser. « Tu me dis quand je dois aller récupérer ma batte de baseball ! » dit-il en rigolant. « Moi ? Fouiller ton courrier ? Voler tes magazines ? Pour qui tu me prends sérieux ? » Il prend son air outré qu’il sait si bien faire. « Non plus sérieusement.. Il m’arrive de les lire avant. Tsais pour les chiottes et tout. Puis crois-moi, celui-là était naze. Je t’ai épargné vingt minutes de ta vie. Enfin deux heures si tu comptes les jeux. Quoi qu’il en soit, je t’ai rendu un service ma vieille ! Un service ! EH OUI ! » Il la pointe du doigt, comme pour appuyer ses dires dans un argumentaire complètement débile. Très franchement, Milo ne devrait même pas être là à discuter magazine mais bien lui parler de Lily. Mais après, si c’est la dernière fois qu’ils se voient, autant ne pas gâcher le moment. Enfin c’est peut-être déjà trop tard. Les bébés. Les magazines. Les cds. Oops. Quand est-ce qu’elle arrêtera de fouiller son appart’ sérieux ? Peut-être faudrait-il qu’il mette dans un coffre fort tout ce bazar. Il s’empourpre royalement. Il a envie de lui dire que c’est celui qui l’est mais too late, on sonne à la porte, de nouveau. « Heureusement, cette fois-ci jsuis sûr que c’est pas toi derrière la porte. Et repose ça immédiatement, t’as rien vu ok ? » dit-il, gardant un contact entre ses yeux et les siens tout en marchant à reculons pour atteindre la porte de son appartement. Il se prend un meuble au passage mais ne perd pas ce contact. Il ouvre. C’est Bob. Enfin un visage amical. « Tout va bien M.Bradshaw ? j’ai entendu des cris et.. » Milo prend la pizza, lui tend un billet et un sourire et lui dit, en boxer, le coquard de plus en plus apparent. « Oui oui, tout va bien. Bonne soirée Bob. » Et à mesure que la silhouette de Bob s’en va de son paillasson, il dévoile derrière lui un tas de personnes qui jettent leurs regards jugeurs dans l’appartement. Milo prend une pose lancinante et féline sur le rebord de sa porte, arbore une mine sexy et dit d’une voix mielleuse. « Harley chou, tes invités sont là. » Elle avait qu’à pas le juger pour aimer les bébés. Et le dépouiller de la moitié de sa collection de DVD aussi.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Jeu 29 Aoû 2013 - 19:17 | |
| Comme si elle a besoin qu'il en rajoute des couches et des couches pour l'énerver alors qu'elle va bientôt devoir se coltiner sa famille à dîner. Elle aurait dû rester fixer sur le plan d'origine, qui était de l'éviter à tout prix pendant un long moment. Le seul moment où elle pourrait se venger et gâcher par la sonnerie de la porte, comme par hasard ! Surtout qu'elle s'apprêtait à lui mettre la misère au sujet des bébés, sujet sensible aux vues des joues du jeune homme. Pendant qu'il s'occupait de sa porte, elle s'occupa de former une belle pile avec ses affaires, histoire d'être capable de tout transporter jusqu'à chez elle. Elle rigole et secoue la tête en découvrant que c'est Bob le livreur, qui est l'invité mystère. Tu sais que ta vie est tombé bien bas quand la personne à qui tu parles le plus souvent, c'est le livreur de pizza. Elle a enfin réussi à mettre toutes ses affaires dans ses bras sans que rien ne tombe, quand elle entend la voix de Milo. En deux secondes, toutes ses affaires s'effondrent sur le sol quand elle comprend à qui il est en train de parler. Quelqu'un va mourir ce soir. Sans prendre le temps de ramasser quoi que ce soit, elle se dirige vers la porte, elle tire Milo discrètement vers l'intérieur de l'appart pour lui asséner un coup dans l'épaule. Si elle n'avait pas eu peur qu'il se mette à crier comme une fillette, elle lui aurait mis un coup de pied direct dans l'entrejambe. Elle prend une grande inspiration et lui lance un regard noir. « Toi tu restes là, t'en a assez fait. ». Elle rouvre la porte et tombe nez à nez avec le visage inquisiteur de sa mère, le sourire fade et imperturbable de son père et les regards amusés au possible de son frère et de sa femme. Sans réfléchir, elle claque la porte de Milo, il a déjà fais assez de dégâts en se trimbalant en caleçon devant sa mère et l'appeler par des petits noms débiles. « Bonjour, j'habite en face vous savez, pas besoin de rester planter là. ». Si seulement elle pouvait avoir une mère qui comprend les sous-entendus et qui ne s'acharne pas à vouloir tout savoir, elle aurait pu s'en sortir. « Chérie, qui est-ce charmant jeune homme ? ». Sur le coup, il lui faut un peu de temps pour réagir qu'elle parle de Milo, le mot charmant ne s'associe pas avec lui en temps normal. Elle lance un regard vers son frère en espérant avoir de l'aide, mais il lui fait bien comprendre qu'elle doit se démerder toute seule sur ce coup là. « C'est mon voisin, Milo, je t'en ai déjà parlé en plus. Il a juste un Alzheimer précoce, il oublie souvent de s'habiller. ». Sa mère lui envoie un regard noir et elle aurait presque peur, c'est bien la seule personne capable de faire ça. En plus de ça, elle doit supporter son frère et son père qui se retiennent d'exploser de rire juste derrière. « Harley ne me ment pas, j'ai bien vu que vous deux étiez proches... ». Voilà, sa mère n'est pas encore rentrée dans son appartement qu'elle a déjà réussi à lui taper sur les nerfs. « Maman, laisse tomber je te dit. ». Sans plus tarder, elle se dirige vers sa porte et la déverrouille, c'est en se retournant qu'elle constate avec effroi que sa mère a sonné à la porte de Milo. Si elle pouvait disparaître à cet instant, elle le ferait. Le reste de ses convives sont rentrés chez elle, mais elle se sent obliger de rester à observer pour être sur que sa mère ne cause pas trop de problème. Quand il ouvre la porte, elle essaye de capter son regard et de lui faire comprendre qu'il doit dire non à tout ce que sa mère pourra dire ou lui proposer. « Je suis désolée des manières de ma fille, elle ne tient vraiment pas ça de moi. Est-ce que vous aimeriez vous joindre à nous pour dîner ? Parce que si on attend après ma fille, on pourrait aussi bien faire votre connaissance après le mariage. ». Elle était sur le point de faire un malaise. « Maman, Milo a déjà sa pizza et je suis sûre qu'il préfère ça à tout ce que je peux bien avoir préparer. ». Ce n'était pas la peine d'essayé de convaincre sa mère que rien ne se passait entre Milo et Harley.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Jeu 29 Aoû 2013 - 20:23 | |
| Il les regarde tous, vite fait, tout en gardant sa pose digne de la une d’un numéro de Playboy. Sa mère ressemble à une version de Hurl plus aigrie et avec pas mal de cellulite. Et à voir la tête déprimée du père, il a autant envie d’assister à ce repas que Hurl a envie de voir sa mère. C’est que ça promet d’être que du fun. Pour Milo bien sûr. Oui, il ne se voit pas ne pas venir à cette excellente soirée. Enfin, Harley décide pour lui. « Moi qu’en ait trop fait ? j’espère pour toi qu’elle t’a pas entendu parler quand tu disais que t’allais me chercher de la weed chez toi » dit-il en chuchotant. Il n’a pas le temps de commencer à taper des pieds et la faire chier jusqu’à ce qu’elle dise oui, qu’elle est déjà partie. Il s’en fout. Il reste planter derrière sa porte, une oreille collée sur celle-ci. Charmant jeune homme, il ne peut s’empêcher de sourire. Sa mère, en dépit de ses rides, lui plait déjà ! ll pouffe tout seul dans son coin à écouter la conversation jusqu’à ce qu’elle dise qu’il a Alzheimer. Au moins, elle a dit qu’elle parlait souvent de lui. Alors qu’il continue d’écouter la conversation, ses oreilles se font exploser par le bruit de Old Hurl qui frappe comme une bourrine à la porte. Il laisse passer quelques secondes, histoire de faire genre il était à l’autre bout de son appart et non en train d’espionner. Il ouvre la porte, jette un coup d’œil, ignore Harley avec un sourire qui prouve qu’il prend son pied et écoute la vieille de Hurl parler. Il manque de s’étouffer quand elle mentionne le mot mariage, tout comme Harley d’ailleurs. Le truc absolument pas prêt d’arriver. M’enfin, Harley répond à sa place. Il reprend son air guilleret, saisit la pizza qu’il avait toujours dans sa main, va ouvrir son frigo, la fout dedans et dit à la version plus vieille de sa voisine : « Je ne vois pas de quelle pizza elle parle ! Avec plaisir, je vous rejoins dans cinq minutes, juste le temps d’enfiler quelque chose de plus.. Présentable. » dit-il en souriant clairement à sa mère. « A tout de suite Harley chou ! » Il avait déjà rencontré les parents d’une de ses copines, une fois, et c’était il y a bien longtemps. Bien sûr, connaissant le spécimen, ce n’est pas surprenant que ce rendez-vous tourna au fiasco le plus total. Mais là, c’était différent. Ce n’était pas vrai, ce n’était qu’une blague, et un excellent moyen de faire chier Harley tout en récupérant sa collection de DVD en entier et autres faveurs, tout dépendrait de ce que Harley sera prêt à abandonner pour que tout ça s’arrête après avoir gouté à Milo en face de sa famille. Il part s’habiller. Un costard noir avec chemise blanche, histoire d’être classe, voir même séduisant pour la mère. Il prend une de ses meilleures bouteilles de vin pour le coup et part à la conquête de la belle-famille. Il entre sans frapper et regarde tout le monde, presque prêt à passer à table puisqu’ils sont tous assis. « Re bonsoir ! J’ai ramené une petite bouteille de vin, trois fois rien » Attention, ça commence maintenant. Harley est dans la cuisine, sûrement en train de finir de faire le repas, ou alors de trouver une façon d’empoisonner Milo. Il s’assoit et enlève sa veste. « Et sinon, depuis quand êtes vous ensemble ? Comment ça s’est fait ? » Il blémit et pourtant, en meurt de rire d’avance. Sa mère l’assène déjà de questions. Son mari semble revenir à la vie. « Laisse –le tranquille avec tes questions.. » Et pourtant Milo jette un regard à Harley en cuisine. « Je vous dis ça tout de suite, je vais juste vérifier si Hur…mon sucre d’orge a besoin d’aide en cuisine ! » S’il prêtait attention à la conversation à table, il pourrait presque entendre la mère d’Harley dire « Oh mais quoi. C’est normal de demander.. Elle est si secrète. » mais il marche rapidement, court presque jusqu’en cuisine. Il s’approche d’elle par derrière et lui chuchote « Hmm ça sent bon, met pas trop de cyanure dans mon assiette par contre » tout en rigolant. « Les DVD et CDs que tu m'as repris, t’oublies ce que t’as vu sur les bébés et je mets fin à tout ça tout de suite. » Il la regarde, un air sérieux, attendant qu’elle dise un grand OUI et qu’il puisse rentrer chez lui manger cette pizza qui demain n’aura plus la même saveur. Malgré tout, ce que Hurl cuisine a l’air pas mauvais non plus. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Sam 31 Aoû 2013 - 16:49 | |
| « Espèce d'enculé de fils de pute de connard de PDG de mes deux ». Voilà le genre de pensées qui tourbillonnaient dans sa tête, tandis qu'elle observait la scène se jouer devant ses yeux. Impuissante, elle foudroie du regard Milo qui répond positivement à l'invitation de sa mère. Petite vermine, il ne perd rien pour attendre. Elle ignore royalement sa mère quand celle-ci commence à lui parler, elle préfère s'isoler en cuisine. La mettre à proximité de couteaux n'est probablement pas la meilleure idée pour le moment, mais elle ne peut pas supporter l'invasion de ses parents à cet instant. Lorsque sa belle-sœur vient lui proposé de l'aide, il lui faut toute son énergie pour décliner poliment la proposition. Elle était en train de mettre la touche finale, quand elle entend sa voix de fanfaron juste à côté d'elle. Restez zen coûte que coûte. Approcher une Harley en cuisine, mauvaise idée Milo. « Dommage j'ai pas refais mes stocks. Mais un bon gros mollard, ça je peux faire. ». Sourire diabolique, couteau à la main. Elle écoute son marchandage et se met à rire, un rire de démente. « T'auras kedal tu m'entends ? D'une parce que tu sais pas à quoi tu t'exposes avec ma famille et de deux, je te dois rien du tout, c'est mes affaires ça le restera. ». Ton menaçant, couteau pointé sur lui. Tout va bien se passer. « Rend toi utile, rapporte ça dans le salon honey et va distraire mes parents pendant l'apéro, si mon père boit plus de 3 scotchs, un conseil fuit très vite. ». Son père est très calme en général, sauf quand il a un peu trop picolé. Et connaissant Milo, son père n'en ferait qu'une bouchée. Elle profite du calme pour s'ouvrir une bière et finir de préparer le repas, elle ne sait pas quels dégâts a déjà bien pu faire Milo, mais elle n'a aucune envie de le savoir pour le moment. Cette fois, c'est son frère qui fait son entrée dans la cuisine, un sourire narquois jusqu'aux oreilles. « C'est qui ce guignol ? ». Elle lui jette un regard interrogateur, est-ce qu'il avait compris leur petit jeu ? « Jamais tu laisserais un mec t'appeler mon sucre d'orge et encore moins en public. Si tu voulais que Maman te lâche la grappe, t'aurais pu trouvé mieux comme type. ». Il fallait le reconnaître son frère était plutôt observateur quand il le voulait, il la connaissait également très bien. Dans un sens elle était un peu soulagé qu'au moins un membre de sa famille soit au courant de la supercherie. « Longue histoire, je te raconterai quand ses oreilles indiscrètes ne seront pas dans mon appartement. ». Elle fait signe à son frère de la suivre dans le salon, le laisser sans surveillance est une mauvaise idée. A peine entrée, elle entend Milo et sa mère en grande conversation. Sa bière manque de n’exploser sur le sol à la question suivante de sa maman. « Et les enfants c'est pour quand ? ». « Qu'est-ce qu'il a été raconter à mes parents celui-là ? Pitié qu'il est pas parler mariage ou je ne sais quelle connerie. ». Il faut qu'elle intervienne d'une manière ou d'une autre. « Milo est stérile, c'est un sujet sensible donc si tu pouvais éviter. ». Pas le plus malin, mais c'est ce qu'elle a trouvé de mieux pour que sa mère lâche l'affaire. En voyant son frère se servir une vodka, elle lui fait signe de lui en mettre une aussi. Quelque chose de plus fort que de la bière était fortement conseillé. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Sam 31 Aoû 2013 - 19:58 | |
| Elle lui donne des frissons, et pas dans le bon sens du terme. Un vrai démon. Mais ça, il l’a toujours su. C’est son côté bitch et à certains moments, il ressort plus que d’autre. Comme là. Il faut dire que le couteau pointé dans sa direction n’aide pas. Et pourtant il continue de rigoler, malgré qu’elle ne cède pas à son « caprice ». Il vient de gagner un bon repas, et une distraction pour la soirée, toujours mieux que sa pizza et sa vieille rediffe du Survivor à se lamenter sur son sort. « Pourquoi ? Ils sont encore plus cinglés que toi c’est ça ? Oh, et fais gaffe à pas te blesser avec le couteau. » dit-il, en la regardant et en désignant son « arme ». Il prend ce qu’Harley lui tend et part en direction du salon. « Tu sais pas ce que tu viens de faire….» Un vrai chieur. Il reporte toute son attention sur Madame Anderson. « Désolé pour l’attente, choupinette avait besoin d’un coup de main. Et donc j’en étais à notre rencontre c’est ça ? » Il s’installe tranquillement à table. Ca risque d’être marrant et il ne voudrait surtout pas décevoir son auditoire. « Alors, c’est une histoire marrante, accrochez-vous ! En fait, j’avais commandé 2 pizzas et au lieu de comprendre deux, le mec a compris 12, du coup, j’ai commencé à l’engueuler au moment de la livraison, que je payerai pas pour les dix pizzas en trop et tout. Et du coup, vu comment le livreur gueulait, Hur..choupinette est sortie de son appartement pour nous dire d’arrêter. Au final j’ai dû me retrouver à toutes les prendre et puis.. elle, comme elle avait rien fait à manger encore, je lui ai proposé de partager, vu que j’avais 10 pizzas en trop et … » La mère de Harley semblait à fond dans l’histoire, lâchant des « Ohh » et des « c’est mignon » de temps à autres. Ce n’est pas du tout la vraie histoire, enfin, ça ne s’est pas réellement passée comme ça, le reste de la soirée comprend plus de weed et surtout plus de Nate. Car ce que Milo raconte en réalité, c’est sa rencontre avec Nate. Celle avec Harley, il ne s’en souvient en fait plus. Ca s’est fait naturellement sûrement. Ou alors il était trop bourré pour s’en souvenir. Malgré tout, cette histoire était « intéressante ». Sauf pour le frère de Harley qui quitta l’audience au bout de deux minutes. Le père quant à lui roulait des yeux dès qu’il le pouvait. Elle avait peut-être raison concernant son vieux. « .. Et ce fût comme.. vous savez… une évidence. Enfin voilà quoi.. » Milo reprit une gorgée de ce qu’on lui avait servi pendant son monologue, heureusement, c’était assez fort pour enlever la pointe d’amertume qu’il avait encore en lui. La principale intéressée revint vite à table. Pile quand sa mère les questionna sur une quelconque descendance. Il manqua de s’étouffer, deux fois. La deuxième étant provoquée par l’horrifiante nouvelle de son incapacité à pouvoir un jour avoir un enfant. Il ne lui en fallut pas deux avant qu’il commence à avoir des bouffées de chaleur. Il fit signe au frère de Harley de lui en servir une aussi, voir même deux. Si ils savaient. Si elle savait. Mais ce n’était pas le moment d’aborder cette conversation. Avec un peu de chance, le plat de Harley serait dégueulasse et il pourrait rentrer chez lui terminer sa soirée aux chiottes. Il commença à se ventiler avec tout ce qu’il trouvait sous la main tout en arborant une mine désolée. « Oui.. on m’a diagnostiqué il y a peu. » Et au vue de ses mouvements frénétiques pour calmer ses bouffées de chaleur, il se pourrait bien que la raison soit une ménopause prématurée. C’est horrible mais il sait que ça ne s’en ira pas tant qu’il ne lui en aura pas parlé. L’apéro continue et heureusement son taux d’alcool augmente au fur et à mesure. De plus, tout se passe très bien pour Milo, en dehors de référence à sa paternité, puisqu’au bout d’une demi-heure passé e avec les Anderson, il est déjà invité à un barbecue dans deux mois. Espérons juste que leur couple tienne jusque là. Il regarde, toujours avec son air de défi, en lui prenant la main cette fois-ci et dit « Mais bien sûr, vous pouvez compter sur nous ! » Ce qui était sûr c’est qu’il ne verrait jamais demain. Son frère, qui arborait un air suspect depuis toute à l’heure le fixe et se décide enfin. « Et sinon, vous êtes ensemble depuis combien de temps ? » Une heure, pas plus, mais le sourire du frangin donne l’impression que ça, il le sait déjà. |
| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mar 3 Sep 2013 - 21:11 | |
| Si il ne l'exaspéré pas de plus en plus chaque seconde, elle aurait pu essayé de faire mine d'être triste pour lui et sa fausse stérilité. Elle est plutôt fière d'elle, surtout quand elle voit dans quel état il se met juste à cause de ça. Imaginer si ça avait été vrai, on l'aurait sûrement perdu le pauvre petit. Elle s'est réjouis bien trop vite, parce qu'il n'a pas dit son dernier mot. Il a le culot d'accepter une invitation à un barbecue de ses parents et en prime il lui prend la main. C'en est trop, elle lui écrase le pied, c'est limite si on entendrait pas les os craqués. Il a la capacité à faire ressortir le pire chez elle, son côté le plus violent, celui qu'elle ne réserve en général que pour les bébés quand ils sont très très relous. Le pire, c'est que celui qu'elle croyait être son allié si met aussi. Même son frère est d'humeur à le faire chier, bon en vérité cette partie n'est pas nouvelle. « Tu vas pas t'y mettre toi aussi. Vous avez pas d'autres choses à vous raconter, genre quelque chose qui concerne pas ma vie amoureuse par exemple. ». Elle lance un regard en coin à Milo espérant qu'il a compris le message et qu'il ne s'apprête pas à répondre un truc du style « Mais ça me dérange pas de répondre aux questions mon canard. ». Elle finit d'une traite sa vodka et se lève de sa chaise, elle ne fera pas la même connerie cette fois-ci et se tourne vers Milo. Aucune chance qu'elle le laisse de nouveau seul avec sa famille. « Tu peux venir m'aider pour rapporter les plats, mon canard ? ». Elle s'assure qu'il la suit bien pour prendre la direction de la cuisine. Une fois seuls tous les deux, elle se tourne vers lui avec un air menaçant. « Je t'avais prévenu t'auras rien. Tu me laisses pas vraiment le choix, ma mère commence à bien t'aimer. Si encore t'avais été naturel, elle t'aurait détester direct, mais là tu fais le gendre modèle et tout c'est pas possible. ». Si elle le laissait faire, il risquait de se pointer au barbecue dans deux mois avec des fleurs et tout le tralala, elle devait mettre un terme à cette situation et vite. EUREKA. Elle se racle un peu la gorge et se met à crier, assez fort pour être entendu du salon et peut-être même bien par leurs voisins. « T'es vraiment qu'un gros connard. Je commençais à tomber amoureuse de toi, je m'étais même dit c'est pas grave, on adoptera des petits japonais, on les calera avec ceux de Nate. Mais non ! Il a fallu que tu gâches tout en couchant avec la voisine. Et faut que tu me sortes ça maintenant ! Quand mes parents sont justes à côté. ». Elle marque une pause super dramatique, sourire sadique aux lèvres. Elle se frotte rigoureusement les yeux, en espérant réussir à faire sortir quelques larmes pour rendre la scène plus crédible devant leur audience. Avant de reprendre de plus belle, essayant d'ajouter un petit trémolo à sa voix. « Je veux plus jamais te voir tu m'entends ? Tu m'avais juré que c'était la dernière fois. C'est fini, sors de ma vie. ». Et l'oscar de la meilleure actrice va à Harley Anderson pour son rôle dans scène de ménage. Elle lance un regard arrogant à Milo avant d'ajouter en chuchotant. « Maintenant je t'en pris, va te faire casser la gueule par mon père qu'il te fasse l'autre œil. ». Ne jamais commencer un jeu qu'on ne peut pas gagner.
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| | | Invité | Sujet: Re: (#10) oops ! I dit it again Mar 3 Sep 2013 - 23:39 | |
| Krr. Krr. Krr. C’est le son que font ses pieds dans ses chaussures italiennes. Il se retient de toutes ses forces de laisser s’échapper le cri de fillette qu’il retient prisonnier. C’est quoi son problème ? Ce n’est pas la première fois qu’il se le demande et pourtant, il n’a toujours pas trouvé de réponse. Du moins aucune valable. La seule qu’il avait était ses règles mais selon le calendrier qu’il tient à ce sujet, ce n’est pas la semaine rouge. Peut-être bien qu’elle est juste fêlée après tout. Un vrai danger publique, une petite frappe, un truc dans le genre. Il est trop occupée à essayer d’essuyer la trace de chaussures qu’elle a faite sur ses chaussures préférées pour se préoccuper de son frère et de Harley par la même occasion. Il ne remarque même pas qu’elle quitte la table jusqu’à ce qu’elle l’appelle. « Hein quoi ? Oui oui j’arrive mon poussin. » Il est complètement à l’ouest, il commence à être pompette ce cher Milo. Il voit même plus très clair rien qu’en se levant et pourtant, il la suit sans broncher. « Mais je suis le gen…. » gendre modèle ? Trop tard. Pas le temps de finir de se disputer à ce sujet ou même de relever le fait qu’elle venait encore de dire qu’il était une personne détestable, que déjà, Harley rompait avec lui. Il l’écoute, se délectant de la scène qui se déroule sous ses yeux. Ca le fait marrer alors que pourtant, elle rompt, pour de faux, avec lui. « Excellent, tu me fais mourir de rire Harley. » Il continue de l’écouter tout en se demandant alors quel pourcentage de ce qu’elle dit est vrai. Sûrement peu. La partie où elle dit que c’est un connard. Coucher avec la voisine ? Non, juste avec Lily. Il la regarde feindre des larmes. Il devrait lui donner des cours parce que là, c’est pas encore ça. Enfin, c’est assez pour convaincre sa famille qui est un bon public sauf son frère qui, bizarrement, se marre tout en continuant de picoler. Ils lui offrent probablement une excellente animation. Après tout son speech, il se sent soulager en quelques sortes, cette soirée devenait bien trop pesante pour Milo qui lâche, toujours en chuchotant. « Ecoutes Harley faut que je te parle d’un truc .. C’est impor… » Ils étaient trop occupés pour entendre ce qui se tramer à table. Des « OHHH » outrés de la mère, choquée du comportement de Milo, des « ça va pas se passait comme ça » du père et pour finir, après quelques minutes des « Non mais papa c’est fau… » de la part du frangin. Malheureusement ils viennent trop tard puisque Milo se prend une droite monumentale de la part de son beau-père fictif. « Ça c’est pour avoir trompé ma Harley, espèce de p’tit con ». Les joies de la belle-famille. Tout le monde reste bouche bée, et pendant un instant, un silence monumental règne dans la pièce. Est-il vivant ? Est-il mort ? Il grommelle tout en affichant un sourire. Ca y est. Il a trouvé le problème de Harley. C’est génétique en fait. Il se relève, le nez en sang, tout en regardant Harley droit dans les yeux. « Bordel Hurl, t’étais sérieuse quand t’as dit qu’il allait me péter la gueule ? Putain faut prévenir. » Il se dirige vers le frigo, bouge Harley de son chemin à l’aide de ses coudes, prend une poche de glace dans le congèle et se casse de chez elle. Il rentre chez lui et ferme la porte à clé, espérant que le verrou soit assez solide contre un M.Anderson. |
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