Little tchit tchat | ft. Elio

C'était une jolie journée d'automne, le ciel était bleu, il ne faisait pas trop froid, les feuilles des arbres tombaient une à une dans cette petite couleur rougeâtre. Luiza aimait beaucoup cette période de l'année, même si elle préférait de loin le printemps, synonyme de renaissance pour la végétation et elle adorait revoir les couleurs verdâtres et colorées des fleurs illuminer son environnement. Le temps était tellement au beau fixe aujourd'hui que la brésilienne a décidé de sortir prendre l'air, profiter du soleil qui sortait, il faut dire la chaleur brésilienne lui manquait tout de même énormément, même si elle ne devait vraiment pas se plaindre du temps Australien qui est quand même relativement chaud. Heureusement pour elle que sa cousine vivait ici et qu'elle n'habitait pas en Islande ou Russie, tous ces pays froids, c'était définitivement pas pour elle.
Entre 2, 3 magasins de vêtements et chaussures, Luiza décide de s'octroyer une petite pause et d'aller se délecter d'une boisson chaude. C'est en voulant rentrer dans le coffee shop qu'elle aperçoit à quelques mètres d'elle Elio, l'ex de sa cousine.. Enfin elle va pas rentrer dans les détais "Elio!!!" L'interpelle-t-elle en lui faisant signe "Un café ??" Dit-elle en montrant l'endroit où elle se dirigeait un large sourire aux lèvres. C'était Luiza dans toute sa splendeur, peu discrète, qui vie sa vie à fond sans se soucier du monde autour d'elle.

C’était un de ces jours offs, ces jours où il s’octroyait un peu de temps. La vérité ? La vérité, c’est qu’il se faisait chier chez lui. Elio avait du mal à supporter son retour, sa famille qui l’étouffait avec leurs réunions pour se retrouver, et prier ensemble. Ça faisait un moment qu’Elio ne croyait plus à ces mensonges. Ça s’est renforcé quand son frère n’était plus avec eux. Aujourd’hui était une de ces journées, ou il était cordialement invité, ou plutôt forcer à venir. Ces journées, le rendaient anxieux, irritable, de mauvaise humeur. Il voulait être ailleurs, il en pouvait plus d’entendre les comparaisons, les «et si », ne serait que le prénom de Noah. Elio s’était décidé à traîner dans les rues, comme un défouloir, avant d’affronter ce qui jugeait l’enfer. Ces pas étaient lents, son regard ailleurs, et pourtant cette torpeur, il s’en sortit bien vite en entendant son nom. Son regard à la recherche de l’intéresser. Il n’était pas dur de constater cette petite taille, ce sourire enjouait, et ces signes dans sa direction. Luiza, elle était l’opposé de sa cousine bizarrement, plus avenante, conviviale, et peu discrète, mais ce petit plus qui pouvait être désagréable, plaisait à Elio. Il s’approcha, amusé, au moins elle lui avait redonné le sourire. « Luiza, qu’est-ce que tu fais ici ? Ne crois pas que je suis mécontent de te voir au contraire » Elle était son échappatoire, ce prétexte qui cherchait tant pour fuir sa famille. «  Avec plaisir ! » Comment refusait ! Sans le moindre qui la suivait jusqu’au café. « Le hasard faut bien les choses finalement, tu m’as l’air de bonne humeur et joyeuse, il y a une raison ? Je ne pense pas que c’est le fait de me voir » Il la taquinait un peu, bien sûr, c’était lui.