call to me, i'll run to you again (alja)

Collée l’une à l’autre dans cette douche, Alba profitait de cette proximité retrouvé pour observer la belle Freja. Un peu plus grande qu’elle, Alba devant lever le yeux pour croiser les siens et elle lui offrait un large sourire. Elle voulait tout connaître d’elle. Petit à petite Freja avait réussi à se faire une place dans la vie de la jeune maman. C’était si beau et si doux mais elles ignoraient toutes les zones d’ombre autour d’elles qui les feraient flancher. Pour l’instant, elles en étaient pas là et Alba comptait profiter de cette douche relaxante pour du temps et du corps de son amante. « C’est le principal ! » Répondait Alba, alors qu’elle embrassait la joue mouille de la norvégienne. Forcément, elles parlaient de Livio et cela aurait pu être étrange que deux de ses anciennes conquêtes discutent de lui sous la douche. Sauf que pour Alba, Livio était un doux souvenirs et en même temps elle avait de savoir ce qu’il devenait. Freja également était curieuse de connaître leur rencontre. Alba lâchait un petit rire à la demande la belle norvégienne. Comment était-elle à vingt-deux ans ? C’était il y a longtemps et il y avait eu tellement de choses dans sa vie depuis. Mais en même temps elle se revoyait avec ses courtes tenues, son sourire angélique, cette obstination à vouloir vivre de sa liberté et de penser que rien ne lui était insurmontable. « Elle était intrépide ! » Disait-elle en riant, alors que son regard se perdait dans ses souvenirs. « J’étais en plein grand voyage et je crois que je n’ai fais qu’une bouchée de Livio. Quand je voulais quelque chose je l’avais et en même temps je voulais tellement partager avec les autres. » C’était un peu près ça. Puis Alba buvait et se droguait. C’était que l’animait à cette période sans oublier qu’elle continuait avec férocité à se faire un nom dans la monde de la photographie. « Tu as bien réussi, tu étais splendide dedans. » Cette robe elle pouvait en rêver Alba. Délicatement elle s’approchait de son oreille. « Mais nue, tu es une déesse. » Et pour conclure, elle posait ses lèvres dans le creux de son cou, juste en dessous du lobe de son oreille. Respectant les ordres de la brune, Alba se retournait pour profiter de ce massage qu’elle ne méritait pas. « Ce n’était pas non plus un supplice de te faire tout ça. » C’était même un immense plaisir. Elle profitait du massage qui finalement se transformait vite en découverte sensuelle. Elle se laissait transporter par la brune s’adossant à elle quand elle commençait à jouer avec ses tétons. Fermant les yeux, elle gémissait entre les caresses de la norvégienne et l’eau qui tombait sur son buste. La danse continuait jusqu’à ce que Freja ne ramène Alba à la réalité. « Moi ce sont tes mains qui me rendent dingues. » Répondait-elle avant de se retourner et attraper le visage de la norvégienne pour lui offrir un baiser passionné.

Tu ne ressens aucune animosité à parler de Livio ou aucune jalousie. Le fait qu'Alba ait entretenu une relation avec l'italien ne change rien pour toi d'autant plus que ça remonte à des années. Comme ton histoire avec lui, d'ailleurs. Depuis, le temps est passé et des pages se sont tournées. A l'inverse, tu es plutôt curieuse de voir quelle Alba il a pu rencontrer, à l'époque. Tu désires tout savoir de cette blonde enivrante, tout connaitre d'elle. Intrépide, tu n'es pas étonnée mais ça t'arrache un sourire malgré tout. Alors que la photographe te dresse son ancien portrait, ton sourire s'élargit peu à peu. Tu aimes en savoir plus, tu aimes entendre à quel point elle pouvait être passionnée par la vie et spontanée. « Alors tu n'as pas tellement changé... tu m'as voulue et tu m'as eue... » Plaisantes-tu pour la taquiner. « Je ne suis pas étonnée d'apprendre que personne ne pouvait te résister cela dit. » Elle est tellement incroyable, Alba. Tellement belle, tellement talentueuse, tellement captivante. Tellement tout. A tel point que tu tombes sous son charme un peu plus chaque jour. « C'est toi... la déesse... » Souffles-tu, tes paroles entrecoupées à cause des baisers plus qu'agréables qu'elle dépose au creux de ton cou. L'effet qu'elle a sur toi est indéniable et ses simples baisers réveillent tout ton corps, l'embrase de l'intérieur. Alors, pour calmer ce feu ardent qui brûle en toi, au moins pour quelques minutes encore, tu lui proposes un massage en commençant par ses épaules. « J'espère bien que ce n'était pas un supplice et que tu as pris autant de plaisir que moi. » Rétorques-tu en riant. Tu fais partie de ceux qui aiment autant donner que recevoir mais tu sais que ce n'est pas le cas de tout le monde. Néanmoins, tu n'as pas eu l'impression qu'Alba rechignait à l'idée de te faire jouir par deux fois. Seulement, pour l'heure, c'est à ton tour de lui faire (re)découvrir les plaisirs du toucher, des caresses. Tes mains descendent lentement vers ses seins, s'attardant un peu plus sur ses mamelons que tu captures entre deux de tes doigts pour les faire durcir. Ton corps collé au sien, tu fais perdurer le moment jusqu'à ce que le désir d'Alba prenne le dessus et qu'elle vienne t'embrasser avec toute la fougue que tu lui connais. « Damn Alba... » Murmures-tu en reprenant ta respiration après ce baiser des plus incroyables. « Laisse-moi m'occuper de toi. » Ajoutes-tu en capturant à nouveau ses lèvres avant de mordiller sa lèvre inférieure. Puis, doucement, tu descends le long de sa mâchoire, le long de son cou et jusqu'à ses clavicules. Tu y déposes quelques baisers avant de trouver refuge au niveau de sa poitrine, emprisonnant ses seins dans ta bouche, entre tes lèvres. Tu les embrasses, les lèches, les suces, comme si ta vie en dépendait. Ils sont tellement délicieux, tellement captivants, que tu t'y attardes plus que nécessaire. Mais tu vois bien que le corps de la blonde en demande davantage alors tu continues ta course jusqu'à son ventre et progressivement encore, vers son intimité.

Dans cette douche, les deux femmes continuaient à se découvrir. Alba voulait tout connaître de Freja, connaître ses peurs, ses espoirs. Elle savait que cette soirée avait été importante pour elle et Alba n’espérait qu’une chose : que tout ce soit dérouler pour le mieux du monde. Livio faisait partie de l’équation et parler de l’italien ramenait Alba à des années de là, quand elle était encore jeune, insouciante et fougueuse. En vieillissant, le calme avait commencé à tempérer l’hyperactivité de la blonde. Mais son caractère restait le même. Freja avait raison, quand elle voulait Alba, elle faisait tout pour l’avoir. « Tu n’as pas été dur à convaincre … » Répondait Alba avait un sourire alors que l’eau coulait sur les deux femmes. « Pourquoi ? » C’était une véritable question. Pourquoi elle n’était pas étonnée ? Elle ne se sentait pas exceptionnelle, elle l’était bien moins que Freja. Puis si elle l’était, pourquoi les gens s’entêtaient-ils à la laisser ? Freja était extraordinaire. Son regard de biche pouvait faire tomber n’importe qui, son sourire captivait les sens d’Alba. A son si jeune âge, elle gérait d’une main de maître son entreprise, c’était une déesse tombée du ciel pour tenter les pauvres mortels. Elle embrassait sa brune avec douceur dans le creux de son cou et sur sa canicule. Relevant la tête, elle déposait un ultime baiser sur le coin de sa bouche. Alba s’exécutait, se retournant pour offrir son dos à Freja. Les mains de la brune étaient magiques, apaisant les tensions naissantes dans le haut de son dos. Mais très vite, ses mains devenaient plus aventureuses et moins chastes. Alba aimait donner du plaisir. C’était un moment très excitant de voir son partenaire de perdre sous les caresses qu’elle prodiguait. Jamais ça ne serait un supplice pour la blonde. « Evidemment Freja ! » Peut-être qu’elle en avait prit plus ? Elle avait adoré entendre le souffle de la norvégienne se faire plus irrégulier. A présent c’était son souffle à elle qui perdait son rythme alors que Freja s’amusait à durcir les tétons de la blonde. Cette douche était enivrante, et Alba se perdait dans ses caresses. C’en était trop pour elle, préférant se retourner pour embrasser sa belle dans un baiser passionné qui racontait tout le désir qu’elle avait pour elle. Et alors qu’elle se détachait, Freja râlait presque. « Pardon. » Disait Alba en riant. Ce n’était pas de sa faute si elle n’arrivait pas à se retenir. Elle laissait la norvégienne continuer sa danse, alors qu’elle posait ses lèvres ses seins. Alba fermait yeux, profitant de cette sensation entre l’eau qui coulait sur son corps et la bouche de la norvégienne qui faisait des merveilles. Elle en voulait plus maintenant que tout son corps était prêt et Freja dû le ressentir puisque qu’elle délaissait les seins pour s’attaquer à l’intimité de la blonde. « J’ai tellement envie de toi ! » Lâchait Alba, alors que son dos se posait sur la paroi de la douche.