they'll never take my body from your side (aelya) -hot.

Elle avait toujours besoin de se sécuriser dans son étreinte, Aelya qui dansait au milieu des vapeurs toxiques de ses doutes lorsqu'elle se jetait dans le vide de ses abysses, son corps qui préférait se perdre contre le sien, dans la chaleur de ses caresses qui remplissait son cœur, faisant fondre la froideur de ses peurs. Elle se confrontait à ses craintes maintenant qu'elle savait qu'ils se retrouvaient tous les deux sans aucun emploi pour assurer leur stabilité malgré les factures qui continueraient de tomber. L'humeur légère balayée par le déluge de sa rage, elle s'était rapidement élancée dans les couloirs, les pensées happées par le visage de Kyle qu'elle aurait voulu continuer d'habiller des maux qu'il avait lui même causés. Elle le détestait pour ses vices, pour ce coeur pourri qu'il trimballait dans sa cage thoracique quand le leurs ne voulaient que continuer de co-exister dans le même univers, loin des ténèbres. Elle plongea dans les méandres de son portable pour chercher la moindre image où elle apparaissait, culpabilisant à la simple idée d'avoir accepter ce type comme client, juste pour avoir un peu plus d'argent pour continuer de se blottir dans les opportunités avec son amour.

- Ça fait partie de ces gens tordus qui nous prennent à notre insu, lâcha-t-elle en soupirant, faisant référence à elle, et à toutes les autres danseuses qui exerçaient ce métier. Je veux pas que ça nous retombe dessus encore plus... Je veux pas qu'on nous sépare, admit-elle, consciente qu'il avait raison, qu'ils ne pouvaient pas laisser leur rage s'abattre davantage sur Kyle au risque d'y laisser encore des plumes. C'est qu'on devient de plus en plus sages et patients, sourit-elle légèrement, suivant Niels au travers des couloirs pour arriver à la sortie de l'hôpital, son cœur tirant légèrement sous l'effet de cette frustration qui ne désemplissait pas. Il va aimer mon style j'crois, répondit-elle malicieusement en percevant sa voiture, Aelya laissant Niels s'occuper des pneus quand elle prit l'initiative de laisser sa clef danser sur le métal, rayant profondément les portières, son regard vérifiant que personne ne venait vers eux. C'est encore mieux là, lâcha-t-elle avant de donner un coup de pied dans son rétroviseur pour le faire tomber. Ouais, on va se mettre à chercher un autre travail bébé quand on rentrera, acquiesça-t-elle, craignant que leurs recherches ne donnent rien. J'espère qu'on trouvera... Souffla-t-elle en entrant dans la voiture, se rangeant derrière le volant avant de démarrer le moteur lorsque Niels s'installa à l'intérieur.

Ils n’étaient jamais réellement à l’abri des tempêtes, eux qui avaient compris dés le départ que leurs moments de calme étaient éphémères, parce-que le monde s’évertuait toujours à tester leur résistance. S’ils s’en étaient plutôt bien sortis jusqu’ici, ils savaient pour autant qu’ils devraient encore redoubler d’efforts pour ne pas céder à leur angoisse, pour ne pas retomber dans leurs travers. Parce-qu’ils étaient désormais à la merci de leur propre sort, se retrouvant à présent sans le moindre revenu, sans la moindre entrée d’argent pour subsister à leurs besoins. Niels comprenait alors que leur temps était compté, eux qui avaient des dettes à payer, et notamment celle de leur maison. L’idée de savoir que leurs projets pouvaient être mis en péril après qu’ils se soient autant battus pour tenter de les concrétiser alimentait d’autant plus sa rage, Niels qui s’accrochait aux mots de son amour pour ne pas complètement défaillir. Il la laissa effacer les traces de son image dans le portable de Kyle, peinant à rester calme lorsqu’il imaginait la soirée qu’il avait passé avec l’amour de sa vie. « C’est un connard. Ni plus ni moins. » Lâcha-t-il, persuadé qu’Aelya n’était ni sa première, ni sa dernière victime. « Moi non plus j’en ai pas envie… Ça finirait de m’achever d’être loin de toi… » Avoua-t-il, cherchant à se canaliser pour ne pas faire le geste de trop qui l’enverrait tout droit dans une cellule de prison. « On dirait ouais. » Répondit-il, tentant de se détendre en se concentrant sur le sourire complice d’Aelya, eux qui claquèrent leurs casiers une dernière fois avant de quitter l’hôpital, se mettant à la recherche de la voiture de Kyle que Niels repéra rapidement. « La rate pas bébé. » S’amusa-t-il, prenant du plaisir à se venger, s’occupant de crever ses pneus un à un, ne cherchant même pas à être discret, lui qui déversait sa rage comme il le pouvait. « C’est parfait. Ça fait du bien. » Dit-il en hochant la tête, un sourire en coin se dessinant sur ses lèvres en voyant le dernier coup qu’asséna son amour au rétroviseur de la voiture. « Ça c’est ma femme. » Lâcha-t-il avec un air amusé et fier à la fois, venant se réfugier dans la voiture, à côté d’Aelya qui s’était installée derrière le volant. « J’espère aussi… » Soupira-t-il, l’esprit embrumé par toutes les incertitudes qui leur tournaient autour, le trajet se faisant en silence jusqu’à ce qu’ils n’arrivent chez eux, accueillant Hank qui leur fit leur fête comme à son habitude. « Bébé… Tu m’en veux ? » Demanda-t-il, le coeur lourd, conscient qu’il était entièrement responsable de leur situation. « J’aurais dû penser à nous… J’suis désolé d’être comme ça, de toujours d’attirer dans ma chute. »

Il était comme une délicieuse drogue qui s'insinuait dans ses veines pour mieux faire vivre son être, Aelya qui ne savait maintenant plus quoi faire sans sa présence, perdant la lumière de vue lorsqu'elle prenait de la distance avec son âme-soeur. Collée à lui comme si son coeur n'était qu'un aimant à la recherche d'attraction vers le sien, elle sentait son manque palpiter dans chacune de ses cellules lorsqu'ils devaient se séparer jusqu'à la pause afin d'effectuer les tâches de l'hôpital. Ce n'était pas le métier dont elle avait rêvé de faire, mais ça payait les factures, ça lui permettait de profiter de Niels un peu plus, et ça la gardait en sécurité vis-à-vis des hommes qui lui avaient beaucoup trop tourné autour au club. Lorsqu'elle comprit qu'ils étaient tous les deux virés, c'était comme si elle s'imaginait repartir encore de zéro, elle qui n'avait aucune idée du prochain boulot qu'elle allait trouver, lui qui devait le plus possible s'éloigner de ce qu'elle avait déjà expérimenté au club.

- On est d'accord là-dessus. C'est du passé bébé tout ça, ça arrivera plus, promit-elle, consciente que son passé au club lui avait fait beaucoup de mal. On laissera plus jamais ça arriver bébé. Ca vaut jamais le coup d'être séparés pour des connards qui savent pas se tenir, ajouta-t-elle, tentant de le faire redescendre en pression en utilisant des paroles empreints de raison, Aelya et Niels se souriant de manière complice avant de fermer leur casier, quittant l'hôpital pour se présenter devant la voiture de leur ancien collègue dès à présent, s'amusant comme des gamins à abîmer sa voiture qui se teinta de rayures, Niels crevant ses pneus qui seraient dégonflés lorsqu'il prendra la route. J'adore faire ça avec toi bébé, sourit-elle, enjouée, savourant sa vengeance avec son partenaire de toujours avant de donner un coup de pied dans le rétro pour le décrocher. Fallait bien nous venger, renchérit-elle fièrement, n'ayant pas la moindre culpabilité à leurs gestes, eux qui avaient l'habitude se faire justice.

Aelya attira Niels dans sa voiture, mettant le contact pour prendre la route jusqu'à leur maison, le lourd silence dans l'habitacle faisant écho à toutes les craintes qu'elle nouait pour leur avenir. Descendant de la voiture lorsqu'ils furent arrivés, Aelya caressa Hank chaleureusement en entrant dans leur maison, se retournant à la remarque de Niels.

- Bébé... On est une équipe. Je peux pas t'en vouloir pour quelque chose que j'aurais fait... T'as cherché à me protéger mon amour. Je sais très bien que y'avait que ça qui comptait à ce moment, et que t'as pensé à rien d'autre, lança-t-elle doucement en venant vers lui pour mieux capter son regard. On retrouvera un travail mon amour. On va faire des recherches. Le plus important c'est qu'on reste ensemble, ajouta-t-elle tendrement, sa main venant glisser sur sa joue dans un geste aussi doux qu'une plume.

Il ne serait rien sans elle, Aelya qui avait su réparer son cœur dysfonctionnel, lui donnant une chance de battre à nouveau. Elle avait su donner le change, faisant fondre la glace qui s’était accumulée autour de son myocarde au fil des années, refroidissant ce corps qui n’avait jamais reçu de l’amour à proprement parler. Plus jamais il ne désirait fouler son ancien quotidien, lui qui s’était bien trop habitué à leur vie de couple, à l’affection que lui offrait l’amour de sa vie depuis presque trois ans. Il comprenait que son cœur avait été crée pour le sien, pour suivre son rythme qu’il aimait sentir contre son corps, se berçant en écoutant ses battements qui le rassuraient. Il avait eu l’impression d’avoir fait un bond dans le passé en découvrant les photos que Kyle possédait dans son portable, lui rappelant ces moments où Aelya vendait ses atouts pour satisfaire la vue d’autres hommes. « Je sais... Ça m’a rendu fou de savoir qu’il avait ça dans son portable. Ça aurait jamais dû arriver. » S’expliqua-t-il, se remémorant les nuits d’angoisse qu’il avait vécu lorsqu’Aelya travaillait au club, jamais serein en la sachant entre les mains d’inconnus qui n’avaient pas toujours les meilleures intentions. « On est plus forts que ça bébé... on reste tous les deux, on laisse personne se mettre entre nous. » Murmura-t-il, bien déterminé à ne pas lâcher son amour, quel qu’en soit le scénario, décidant d’aller se défouler avec elle sur la voiture de Kyle. « Moi aussi bébé. Y’a que toi qui peux me suivre dans mes délires. » Dit-il, fier de l’équipe qu’ils formaient et qui n’avaient jamais montré un seul signe de faiblesse. Les pneus crevés et la carrosserie redécorée par les soins d’Aelya, ils décidèrent de quitter les lieux pour la dernière fois, prenant place dans leur voiture pour rentrer chez eux, épuisés par cette journée qui avait pris un tournant plutôt inattendu. Ils furent accueillis par leur chien qui s’excita en les voyant revenir plus tôt qu’à l’habitude, Niels peinant à cacher la tension qu’il ressentait, décidant d’en faire part à son amour, expiant ses excuses entre deux souffles. Il écouta sa réponse, rassuré par ses mots qui lui confirmaient qu’elle aurait agi de la même manière pour le protéger. « J’pensais pas à mal bébé, je te jure... J’pouvais pas le laisser t’insulter comme ça. Et j’crois bien qu’il a eu de la chance qu’on m’arrête. » Lâcha-t-il, faisant comprendre à sa femme qu’il aurait pu aller bien plus loin, son envie de vengeance l’ayant rendu fou. « Merci bébé... de me comprendre et de me rassurer. » Murmura-t-il, la regardant s’approcher de lui, frémissant à la caresse de sa main sur sa joue, lui qui se rendait compte qu’il avait certainement du sang séché sur le visage. « Tu veux quand même faire un bisou à ton grand blessé de mari ? » Demanda-t-il avec un ton plus léger, passant sa main dans ses cheveux pour replacer une de ses mèches de cheveux. « Je t’en aurais fait voir de toutes les couleurs à toi... »

Elle restait accrochée à sa destinée pour l'éternité, sa main fermement accrochée à la sienne au travers de ce chemin sinueux qu'ils foulaient ensemble, se rattrapant l'un et l'autre lorsque l'un trébuchait, Aelya sachant qu'elle pouvait compter sur l'amour de sa vie lorsqu'elle s'écorchait, lui qui de ses mains soigneuses pansaient chacune de ses blessures pour qu'elle n'ait plus mal. Elle était dépendante de sa présence, incapable de se détacher de cette aura qui le caractérisait, elle qui s'habillait de son parfum pour s'imprégner d'espoir, parce que sans lui, c'était le noir qui tachait ses pensées. Elle avait du mal à accepter le fait qu'ils avaient encore une fois été jugés sur leur comportement, sans pouvoir en défendre les causes.

- Ce qui est sûr c'est que ça n'arrivera plus, ajouta-t-elle, consciente que son passé pouvait tout de même toujours remonter à la surface quand bien même son présent tentait d'enrayer ça. Personne en est capable bébé, on est beaucoup trop forts quand on est ensemble, lui fit-elle remarquer, n'ayant aucune envie de le blâmer pour quelque chose qu'elle aurait fait si les rôles étaient inversés, Niels passant avant tout le monde. C'est bien pour ça que j'suis ton âme-soeur, sourit-elle fièrement.

Dans un élan complice, ils s'élancèrent tous les deux dans leur envie de lui nuire, les clefs d'Aelya se baladant sur la carrosserie pendant que les pneus se crevaient sous la présence de Niels. Son sourire se dessinait sur ses lèvres à mesure qu'elle sentait un à un ses muscles se détendre, Aelya se réfugiant dans sa voiture avec son amour lorsqu'ils eurent finis, accueilli juste après par leur chien qui comme à son habitude, sauta partout autour d'eux.

- Je sais mon bébé... Je peux pas t'en vouloir mon cœur, j'peux justement qu'être reconnaissante d'avoir un homme aussi protecteur avec moi... Même s'il est un tout petit peu impulsif, lança-t-elle, usant d'euphemisme pour alléger la tension de cette journée, Aelya tentant de réduire leur anxiété en se rappelant de l'essentiel. Je suis là pour ça mon amour. Tu peux toujours compter sur moi, ajouta-t-elle amoureusement, sa main caressant sa joue tandis que son regard valsait sur ses traits abîmés. Mon grand blessé de mari qui reste parfait et qui s'occupe trop bien de moi, renchérit-elle en souriant légèrement. Tu m'en as tellement fait voir des belles que tout ce que je retiens c'est à quel point t'as changé ma vie pour le meilleur, avoua-t-elle tendrement, tendant sa nuque pour attraper amoureusement ses lèvres. Allez viens bébé, je vais te soigner avant qu'on attaque les choses sérieuses. J'aime pas te voir comme ça mon cœur, que tu te mettes en danger pour moi... Soupira-t-elle, sa main glissant jusqu'à sa main qu'elle vint attraper, l'entrainant dans la salle de bain où elle invita Niels à s'asseoir sur le rebord de la baignoire, ses mains trouvant de quoi le soigner.

Il avait constamment peur pour elle, pour eux, lui qui savait combien la vie n’était pas toujours parfaitement tendre avec eux, les mettant souvent au défi pour provoquer leur relation. Fort heureusement, Aelya et Niels entretenaient une relation tellement puissante, tellement solide, qu’il leur fallait bien plus qu’une simple bourrasque pour se voir déstabilisés. Parce-que main dans la main, ils formaient une équipe indissociable et inépuisable, eux qui étaient capables de puiser dans leurs ressources les plus profondes pour arriver à leurs fins, n’ayant aucunement peur des conséquences de leurs agissements. Il hocha silencieusement la tête à ses mots, espérant qu’il n’aurait plus jamais à vivre ça, lui qui avait déjà trop expérimenté les flammes de sa jalousie, et celles de sa rage qui l’avaient poussé à se venger sur Kyle. « Ils savent pas à qui ils ont affaires je crois… » Remarqua-t-il, conscient qu’Aelya était aussi déterminée que lui lorsqu’il était question de leur couple qu’ils désiraient protéger du monde entier. Il esquissa un doux sourire à ses mots, incapable de la contredire parce-qu’elle avait raison sur toute la ligne. Aelya, elle était son âme-soeur, la seule qui parvenait à le faire vibrer de la sorte. « J’le sais. Et c’est ma plus belle fierté. » Murmura-t-il avec cet air à la fois doux et complice, suivant son amour à l’extérieur pour concrétiser ce qu’ils avaient imaginé, trouvant la voiture de Kyle pour lui refaire une beauté. Parce-qu’ils n’auraient jamais pu partir sans se venger une dernière fois, prenant plaisir à se défouler sur ce bien auquel il devait particulièrement tenir, eux qui auraient dans tous les cas trouvé un moyen de l’atteindre. Ils se dépêchèrent de rentrer pour ne pas attirer davantage l’attention sur eux, retrouvant leur cocon où Hank les attendait. A peine rentré, Niels sentit une vague d’angoisse le submerger, lui qui avait peur d’avoir déçu son amour à cause de ce débordement de rage qu’il n’avait pas su contrôler. « On peut m’attaquer moi autant que possible, mais dés que ça touche à ma famille, à toi bébé… j’y arrive pas. Ouais, t’as pas choisi le mec le plus calme et diplomate au monde… » Pouffa-t-il, se moquant de lui-même à travers ces quelques mots qui parvenaient à le faire souffler, esquissant un sourire aux paroles de son amour. « Je sais… T’es la meilleure mon coeur. » Murmura-t-il, appréciant son geste tendre sur sa joue, susurrant quelques mots qui appelaient à ses lèvres qu’il voulait embrasser. « Tout ce que je fais, c’est pour toi mon amour… J’suis souvent maladroit mais je t’aime juste trop. Que toi. » Souffla-t-il, tendant la nuque à son tour pour laisser leurs lèvres s’entrechoquer tendrement, prolongeant leur échange jusqu’à ce qu’Aelya n’évoque l’envie de le soigner. « Ça va bébé, c’est pas grand chose. J’ai pas mal. » Répondit-il pour la rassurer, laissant sa main rejoindre la sienne pour se laisser entraîner jusque dans la salle de bain, prenant place sur le rebord de la baignoire. « T’as vu comme j’suis docile ? » S’amusa-t-il, regardant son amour chercher de quoi désinfecter sa plaie au niveau de son arcade. « Bébé, te donne pas autant de mal, c’est vraiment rien. »

Elle craignait toujours qu'un jour, les tempêtes n'aient raison d'eux, de leur solidité qui pourtant n'avait jamais failli. Mais elle savait aussi à quel point leur équilibre était fragile, que parfois, il ne suffisait que d'une bourrasque glacée pour ébranler leur relation qui se laissait malmener. C'était à cause des autres, à cause des problèmes qu'ils s'apportaient sans avoir d'autres choix, amenés très souvent par leur impulsivité qui les défavorisait. Et pourtant, Aelya, jamais elle ne se verrait l'abandonner, parce que ce résultat la conduirait tout droit vers son auto-destruction. Elle acquiesça à sa remarque, consciente qu'il avait raison, que personne ne pouvait s'imaginer jusqu'où ils pouvaient aller pour se protéger, pour maintenir leur relation stable au milieu d'une mer démontée. Il allait sans dire que si Kyle s'était trouvé à l'extérieur, peut-être bien qu'il aurait tout de même fini entre les murs de cet hôpital, mais pour différentes raisons qui n'étaient pas d'ordre professionnelle. Elle sourit à ses mots, laissant ses clefs tracer les contours de sa vengeance sur sa carrosserie, faisant confiance à Niels pour en faire de même sur ses pneus, avant qu'ils ne prennent la route pour rejoindre leur maison. Elle avait besoin de souffler, de retrouver ses repères dans le cocon qu'ils avaient construits grâce à leur amour, Aelya retrouvant la jovialité de leur chien avant de capter l'attention de son amour qui respirait la culpabilité.

- J'ai choisi le mec le plus parfait pour moi quand même. J'te demande pas d'être quelqu'un d'autre bébé. Je comprends tes réactions, et j'prendrai toujours ta défense, admit-elle, incapable de le blâmer pour avoir fait preuve de courage en défendant son intégrité. J'suis la meilleure avec toi mon coeur, ajouta-t-elle tendrement, sa main caressant son visage. Aime-moi encore plus mon amour, j'en ai jamais assez de ton affection, renchérit-elle, s'approchant de ses lèvres qu'elle caressa doucement avec les siennes, recouvrant sa légèreté dans leur échange amoureux. Il a quand même osé toucher à ton magnifique visage ce connard ! Ragea-t-elle, son regard restant doux lorsqu'il valsait sur ses marques violacées et rougies par la violence, Aelya entrainant son amour dans la salle de bain, trouvant les objets pour le soigner. T'es toujours sage avec moi, mais le sois pas avec les autres, sourit-elle malicieusement avant de s'approcher de son amour, tamponnant son arcade avec du désinfectant en essayant d'être la plus soigneuse possible. C'est jamais rien quand ça touche à toi, le reprit-elle, continuant de prendre soin de lui avant de jeter le coton à la poubelle, se retournant pour admirer son mari. Ca te donne un air bad ass sexy, s'amusa-t-elle avant de venir entre ses cuisses, ses bras entourant sa nuque pour finalement sombrer contre ses lèvres encore une fois alors qu'il restait assis. On va se démerder pour trouver un travail bébé ?

Niels vouait une confiance aveugle en l’amour de sa vie, persuadé qu’elle le soutiendrait pour toujours et pour n’importe quelle raison, elle qui s’était toujours montrée protectrice envers lui. C’était la raison pour laquelle il n’avait pas pu rester calme lorsqu’il avait entendu les insultes fuser en direction de sa femme, Kyle qui n’imaginait certainement pas les retombées de ses mots, parce-que lorsqu’on s’attaquait ouvertement à Aelya, on s’en prenait aussi à Niels, eux qui étaient liés comme les deux doigts d’une main. Il n’avait eu d’autres choix que de se venger, en payant rapidement les conséquences en se faisant virer et en entraînant Aelya dans le même gouffre. Ils soulagèrent leurs frustrations sur la voiture de leur ex-collègue, y mettant du coeur à l’ouvrage pour ne rien regretter, parce-qu’ils avaient perdu bien plus que lui en se faisant licencier de la sorte. Rejoignant leur maison après quelques minutes de route, Niels se confia à son amour, expiant ce poids qu’il avait sur le coeur et sur ses épaules, regrettant de lui faire subir la même angoisse parce-qu’ils étaient tous les deux dans le même bateau, ramant pour ne pas se faire emporter par le large qui menaçait leur stabilité. « Y’a aucune femme qui serait assez folle pour me vouloir bébé. Toi t’es surhumaine, je sais pas comment tu fais pour me supporter. » S’amusa-t-il, à la fois amusé et surtout attendri par sa volonté de prendre sa défense, de lui faire comprendre que rien ne pourrait les séparer. Il esquissa un doux sourire à son geste tendre, ne quittant pas ses yeux jusqu’à ce que leurs lèvres ne se retrouvent dans un doux baiser. « J’vais t’étouffer avec mon amour mon bébé… » Murmura-t-il entre deux baisers, tentant de balayer l’inquiétude qu’il lisait sur ses traits lorsqu’elle s’attardait sur les marques que Kyle lui avait laissé. « Quelques bisous de la plus belle femme du monde et ça ira mieux tu sais… » Dit-il, sous-entendant malicieusement son envie de vouloir ses lèvres sur lui, toujours et pour toujours, Niels suivant son amour dans la salle de bain où elle décida de s’occuper de lui. « T’aimes bien quand je le suis pas aussi… » Ajouta-t-il avec une voix pleine de sous-entendus, son sourire malicieux toujours scotché sur ses lèvres, Niels tendant son visage vers elle pour faciliter ses gestes. « Je m’en suis bien sorti bébé… ‘fin physiquement, il est plus amoché que moi. » La rassura-t-il, laissant son amour continuer de désinfecter sa plaie jusqu’à ce qu’elle ne se retourne vers lui pour le complimenter une nouvelle fois. « J’te plais comme ça ? » Joua-t-il, souriant en la regardant venir entre ses cuisses, Niels passant ses bras autour de ses hanches pour prolonger son baiser, l’attirant un peu plus contre lui. « Oui bébé, on va trouver. J’vais tout faire pour qu’on soit pas dans la merde. » Murmura-t-il, trouvant son regard, ses mains venant se réfugier sous son haut, revenant contre son ventre jusqu’à buter sur l’ouverture de son jean. « Tu veux pas qu’on se prenne un bain avant ? Juste pour se détendre un peu… Et après, j’te promets qu’on cherchera du travail. » Dit-il pour la faire plier, avançant ses lèvres dans le creux de son cou pour la tenter davantage. « Juste un petit bain… Rien que tous les deux mon bébé… Dis oui. »

Ils étaient une seule et même personne, un seul coeur qui se scindait en deux moitiés, Aelya qui ne respirait plus sans son aide, qui ne pouvait plus s'imaginer errer sans la main dans la sienne. Ils avaient torts ceux qui s'en prenaient à eux sans se douter de leur force, eux qui passaient leur temps à se consolider dans la chaleur de leur amour qui se déployait autour d'eux pour les protéger. Elle lui en voulait, à ce type qui s'en était pris à elle pour finalement étendre son venin jusqu'à empoisonner la raison de son amour qui n'avait pas su se maîtriser, déballant ses coups pour simplement la défendre elle parce qu'il l'aimait. Si elle se sentait mal à l'idée d'avoir perdu son travail, elle ne pouvait que se sentir soulagée devant cet acte amoureux si vrai, si courageux, lui qui ne reculait devant rien pour que sa sécurité soit préservée.

- C'est bien ouais, que les autres femmes ne puissent pas te supporter, continue d'être chiant bébé pour éloigner les autres, pouffa-t-elle, consciente qu'elle exagérait parce qu'il n'y avait rien de plus facile que de vivre à ses côtés, Aelya laissant ses lèvres rejoindre les siennes dans un doux baiser qui la revigorait intérieurement. Etouffe-moi mon bébé d'amour, et t'arrêtes jamais de le faire même, sourit-elle contre ses lèvres en accrochant encore et encore sa bouche, son regard s'intéressant avec tristesse et colère aux marques de son amour. T'arrêtes de vouloir m'amadouer mon bébé beau parleur là... S'amusa-t-elle, ses lèvres venant mordiller avec amusement ses lèvres, sa mâchoire et son cou avant de l'attirer dans la salle de bain pour le soigner. Dans certaines situations, ouais, c'est très agréable... Répondit-elle dans un regard complice, avant de laisser sa main tamponner sa plaie. Tu l'as pas raté bébé, j'pense qu'il va devoir se refaire le nez même, pouffa-t-elle, satisfaite que son mari se défende aussi bien, fier de ce qu'il était, cet homme fort et téméraire qui ne pliait pas sous l'adversité. Tu me plais beaucoup trop Niels Björk, sourit-elle, joueuse, se débarrassant des cotons pour s'immiscer entre ses cuisses, son regard plongeant dans le sien avant qu'elle ne vienne accaparer ses lèvres contre les siennes, ses doigts se faufilant dans ses cheveux. On va s'y mettre à deux bébé, lança-t-elle, désirant lui faire comprendre qu'elle allait aussi démener pour eux deux, son regard suivant le trajet de ses mains qui butèrent contre son jean. Bébé... Rit-elle légèrement, amusée par sa manière de la faire céder, sa peau frémissant au contact de ses lèvres dans son cou. Tu me rends trop faible... Juste un petit bain alors, et après, on se met sérieusement sur l'ordi, d'accord ? Lança-t-elle en captant son regard malicieux, ses mains tirant sur son haut pour le lui retirer, ses yeux glissant sur son torse mise à nue. Déshabille-moi mon amour... J'ai besoin de tes mains sur ma peau... Souffla-t-elle, son regard brillant d'amour, d'envie, du besoin de sa chaleur.

Ils avaient juré d’être ensemble pour le meilleur et pour le pire, capables de tout affronter l’un pour l’autre, parce-qu’ils n’avaient été conçus que pour ça, pour s’aimer au point de ne plus savoir vivre sans cet amour qui les animait. Niels, il n’avait pas vu les conséquences de ses gestes, agissant dans la simple volonté de venger son amour, elle qu’on avait attaqué sans qu’elle ne demande rien, par pure gratuité et méchanceté. Et il avait été hors de question qu’il ne laisse leur collègue s’en tirer sans la moindre leçon, jouant de ses poings pour lui faire regretter chacun de ses mots. Si les conséquences de ses actes étaient dramatiques, Niels ne pouvait pas s’empêcher de penser que cette issue aurait été de toute façon inévitable, lui qui était une véritable bombe à retardement lorsqu’on s’amusait à le provoquer et à titiller ses faiblesses. « T’es beaucoup trop maligne toi… Ça t’arrange cette situation, hein ? » S’amusa-t-il, son regard insistant sur ses lèvres dont il ne tarda pas à s’accaparer, en manque d’elle et de son affection après ces quelques instants bien mouvementés. « Faut pas me le dire deux fois ça bébé… » Souffla-t-il, caressant tendrement sa bouche, follement amoureux de ce contact qui le rendait toujours plus vivant, Niels tentant de détourner son inquiétude avec des mots charmeurs. « Moi beau parleur ? Vraiment, j’vois pas de quoi tu parles là… » Dit-il, rentrant dans son jeu avec amusement, lâchant un léger rire en sentant ses dents mordiller ses lèvres quelques secondes avant qu’ils ne rejoignent la salle de bain. « Je trouve aussi ouais… » Souffla-t-il, ne lâchant pas son regard, lui qui ne pouvait s’empêcher de la dévorer des yeux, leur échange ayant éveillé un bon nombre d’images dans son esprit. « Tant mieux. J’aurais dû lui arracher les yeux aussi. Ça aurait servi à quelque chose. » Lâcha-t-il, sa haine ne faiblissant pas lorsqu’il pensait au fait qu’il avait pu regarder les photos de son amour comme bon lui semblait, détestant cette pensée qu’il voulait éloigner pour se concentrer sur les doux gestes de son amour qui prenait soin de lui. « A quel point bébé ? » La chercha-t-il, aimant la provoquer avec son regard et son ton mielleux, ses yeux se fermant au doux contact de ses lèvres contre les siennes, Niels refermant ses bras autour de son corps qu’il voulait garder contre le sien pour toujours, frissonnant à sa main qui glissa dans ses cheveux. S’il savait qu’ils étaient censés chercher du boulot, Niels avait bien d’autres idées en tête, se dépêchant de le faire savoir à son amour en plongeant ses lèvres dans son cou, ses mains glissant sur sa peau sous son haut. « Dis oui bébé… S’il-te-plaît… » Souffla-t-il à nouveau, resserrant son emprise autour de son corps, soufflant plus profondément contre sa peau pour la faire céder. « Oui bébé, un petit bain, c’est ce que j’ai dit… » S’amusa-t-il, elle qui savait qu’il avait toujours tendance à vouloir rallonger leurs moments d’intimité où ils se retrouvaient, Niels levant les bras pour l’aider à lui défaire son haut, en faisant de même avec le sien qu’il fit valser plus loin, sa main actionnant l’eau chaude dans la baignoire. « Laisse-moi faire mon amour… Retourne-toi… » Murmura-t-il, l’approchant de lui, son torse collé à son dos, ses mains venant glisser depuis ses épaules jusqu’à son nombril, caressant sa peau mise à nue par ses soins avant de s’arrêter à la couture de son jean qu’il ouvrit lentement, le faisant glisser sur ses hanches pour le lui retirer, son sous-vêtement prenant le même chemin. « C’est mieux comme ça mon amour… » Souffla-t-il à son oreille, finissant de dégrafer son soutien-gorge. « Et moi, j’ai le droit d’être déshabillé par la plus belle des femmes ? »

Elle se donnerait toujours corps et âme pour la beauté de son regard qui s'éclairait d'amour et d'envie pour un futur qu'elle n'avait jamais été capable de prédire tant il avait toujours été sombre dans son esprit. C'était surement pour cela qu'elle s'était toujours entêtée à vivre au jour le jour, parce que l'avenir l'avait toujours terrorisé et il semblait que maintenant, tout devenait plus limpide depuis qu'elle passait ses jours dans les bras de son âme-sœur. Elle ne changerait ça pour rien au monde, pas même quand ça leur coûtait leur sécurité financière, parce que la sécurité de leur relation importait bien plus, et passait avant tout.

- Ca m'arrange tellement pas que tu sois qu'à moi bébé ohlalala... L'horreur j'te jure, répondit-elle en roulant des yeux, faisant mine d'être plus qu'agacée alors qu'elle restait en toute situation éperdument amoureuse de lui, et beaucoup trop possessive pour daigner le partager. Aime-moi toujours aussi fort bébé... Pour toujours... Souffla-t-elle amoureusement contre ses lèvres qu'elle caressait avec les siennes, dépassée par cet amour qui palpitait dans chacune de ses cellules avec passion. T'es le pire toi, t'as tout ce que tu veux avec ta bouille là, ajouta-t-elle, amusée, consciente que son charme était plus que dangereux pour sa raison, celle qui s'évaporait à chaque fois qu'elle l'admirait un peu trop longuement, comme en ce vif instant où son coeur s'était réchauffé à ses mots avant qu'elle ne vienne soigner sa plaie avec attention. Il méritait pas que tu te donnes autant de mal mon ange. On est tous les deux, dans notre maison, c'est tout ce qui importe. Le reste suivra bébé pour le travail, je sais qu'on peut trouver, admit-elle en cherchant à le rassurer, à se rassurer dans le même temps, préférant balayer la négativité pour se concentrer sur ce moment qui les rapprochait. A un point que t'imagines même pas... T'as pas idée de tout ce que je pourrais faire juste pour ton sourire toi, sourit-elle, amusée par ce petit jeu dans lequel elle s'enveloppait pour mieux lui succomber, comme à son habitude.

Elle approcha doucement ses lèvres pour venir tenter les siennes, sa main se réfugiant dans ses cheveux pour le garder dans son emprise qui le respirait, comme si dans chacun de ses baisers se trouvaient son oxygène à récupérer. Elle sourit à ses intentions qui vinrent se traduire par ses baisers dans le cou, ses mains sous son haut suffisant à la faire frémir.

- J'dis toujours oui à mon démon, j'suis trop prévisible maintenant, ajouta-t-elle, joueuse, soufflant plus profondément à la brûlure de son souffle chaud qui vint s'étendre dans son cou, habilement maitrisé par ses soins pour la faire défaillir, lui qui la connaissait par coeur. Faut vraiment qu'on s'y tienne même à ce petit bain, le reprit-elle, tentant de capter son regard de manière faussement sérieuse alors qu'elle était à peine capable de résister à son contact qui l'agitait délicieusement à l'intérieur.

Elle tira sur son haut pour le lui retirer, laissant son amour en faire de même avec le sien avant qu'il n'actionne l'eau chaude de la baignoire. Elle s'exécuta à sa demande, lui faisant dos alors qu'il faisait valser ses mains sur ses courbes, lui arrachant un long soupir alors que les frissons se déployaient à mesure que ses vêtements tombaient au sol, la chaleur de son torse contre sa peau brûlant son corps d'envie.

- J'suis bien d'accord, souffla-t-elle, voyant son soutien-gorge suivre le même trajet que ses vêtements. Évidemment mon amour de ma vie, ajouta-t-elle en se retournant, laissant ses doigts glisser sur les contours de son torse pour buter contre son jean, son regard enjôleur ne le quittant pas alors qu'elle déboutonna doucement son bas, le faisant glisser sur ses jambes, ses mains venant doucement s'amuser avec la bordure de son boxer pour caresser sa peau, le faisant prendre le même chemin que le reste. J'crois qu'on est prêts ? Lança-t-elle, se mordillant la lèvre tandis que son regard le dévorait de tout son long, Aelya venant s'installer dans l'eau entre ses cuisses. Ca fait trop du bien bébé... Lâcha-t-elle, détendant ses muscles contre lui.

Rien ni personne ne passerait avant eux, Niels qui avait décidé de vouer sa vie entière à la femme qu’il aimait, désirant la protéger, elle et leur relation, jusqu’à la fin des temps. Ils s’aimaient au point de ne plus savoir se maîtriser dés lors que la menace approchait, eux qui avaient déjà trop de fois valsé au bord du précipice pour laisser leur avenir entre les mains des autres. Ce serait toujours eux contre le reste du monde et s’ils devaient passer par la perte de leur emploi pour continuer d’exister ensemble, ils l’accepteraient sans la moindre hésitation. « C’est bête bébé, parce-que ça va être ça toute ta vie hein… » Lâcha-t-il, avec un air amusé, aimant beaucoup trop savoir qu’ils étaient faits pour vivre leur vie entière l’un contre l’autre. Il plaqua ses lèvres contre les siennes, en manque de sa douceur, de son affection qu’il n’avait pas pu recevoir après son altercation avec Kyle, lui qui avait besoin de s’apaiser contre l’amour de sa vie. « C’est toi… Pour toujours bébé. » Murmura-t-il, laissant son amour transparaître dans sa manière de l’embrasser, de la garder contre lui pour s’enivrer de son parfum qui lui faisait tourner la tête depuis toujours. « C’est normal bébé… J’suis amoureux, alors j’suis déterminé. » Se justifia-t-il avec un air malicieux, ses yeux croisant les siens, lui qui était capable de tout pour posséder toute son attention, pour être le seul à faire briller son regard encore et encore. Ils s’étaient dirigés vers la salle de bain où Aelya prit soin de lui, tamponnant son arcade pour la désinfecter et y essuyer le sang séché. « Je sais bébé… Il vaut rien ce type. Mais ça lui donnait pas le droit de s’en prendre à toi mon amour. Il aura compris comme ça. » Lâcha-t-il, hochant la tête à la suite de ses paroles, lui qui préférait se dire qu’ils parviendraient à s’en sortir, comme ils le faisaient toujours. « Viens me le prouver mon bébé… Embrasse-moi encore… » Murmura-t-il, le regard amoureux, ses yeux suivant ses lèvres jusqu’à ce qu’elles ne viennent s’accaparer les siennes, lui qui ne se sentait jamais aussi bien que dans le creux de son étreinte, respirant à travers son souffle qui le vivifiait. Il lui avoua qu’il avait bien d’autres envies que celles de chercher du travail, lui proposant de partager un moment avec lui, juste quelques minutes hors du temps, coupées de leurs problèmes qui s’amusaient à noircir leur ciel. « Et ton démon en est ravi… » Souffla-t-il dans son cou, continuant de la tenter, connaissant chacun de ses points faibles, lui qui adorait en jouer pour obtenir ce qu’il souhaitait. « Oui oui… Promis bébé. » S’amusa-t-il, conscient qu’ils étaient du genre à en vouloir toujours plus, déjouant souvent leurs emplois du temps pour profiter de leurs moments d’intimité. Il s’occupa d’elle après qu’elle se chargea de dénuder son torse, Niels faisant preuve de la plus grande des douceurs pour la déshabiller, profitant de chaque seconde pour caresser sa peau, pour lui faire savoir qu’il la désirait comme au premier soir, son coeur battant la chamade à travers son torse collé contre son dos. « T’es sublime… » Murmura-t-il à son oreille derrière laquelle il déposa un doux baiser, ses mains se réfugiant dans son dos pour lui enlever son dernier vêtement, Niels incitant son amour à le déshabiller à son tour. « J’adore quand tu prends soin de moi… » Dit-il avec un air charmé, suivant le trajet de ses doigts contre son torse, Niels qui sentit son désir s’intensifier au contact de ses mains qui se baladaient sur sa peau, jouant avec son boxer qu’elle laissa tomber au sol. « J’crois aussi. » Répondit-il, s’installant en premier dans l’eau, attendant son amour qui se cala contre son torse, son corps entre ses cuisses. « Putain ouais… On en avait besoin, tu vois ? » S’amusa-t-il, tendant la nuque pour venir embrasser sa joue, Niels venant venir l’eau chaude sur le corps nu d’Aelya, faisant tomber les gouttelettes délicieusement brulantes sur sa poitrine. « J’vais m’endormir ici bébé… » Joua-t-il, laissant ses doigts se balader sur sa peau, se réfugiant sur son ventre qu’il caressa doucement, sa paume le recouvrant doucement. « Du coup… ça sera pas tout de suite pour un bébé… » Soupira-t-il, prenant conscience que leur instabilité retrouvée ne leur permettrait pas d’assumer un enfant dans l’immédiat.

Elle s'était pensée perdue, damnée à panser son âme déchue dans la solitude de ses jours obscurs, et Niels, l'espoir qui était venue éclairer son ciel noir, il avait peint son quotidien avec la douceur de ses mains, comme une plume sur ses blessures à vif, lui qui avait percé ses ténèbres pour changer sa vie en rêve. Elle ne savait plus fonctionner avec le coeur en hiver, parce qu'il lui avait appris à se consumer dans la chaleur des rayons de soleil qui avait tracé les pourtours de son bonheur sur son corps.

- Je sais... J'ai pas hâte de passer ma vie avec toi, soupira-t-elle, feignant la déception avant de sourire à son amour, son sourire suffisant à animer le sien rien que par son éclat, sa beauté qu'elle n'était plus capable de lâcher.

Elle s'attendrit contre ses lèvres, son coeur loupant un battement à sa déclaration d'amour qui s'éteignit dans un baiser, celui qu'elle vint embraser de nouveau pour répondre silencieusement à l'appel de leurs âmes qui se touchaient avec amour. Elle n'en avait que faire finalement, de leur monde à feu et à sang, tant qu'ils restaient ensemble, lovée dans le bruit sourd de leurs battements.

- T'es amoureux depuis le premier soir bébé ? Le chercha-t-elle, tendrement amusée par la nostalgie de leur histoire qui avait commencé sans prétention, sans savoir qu'ils seraient mariés pratiquement trois ans plus tard tant ils s'aimaient, Aelya qui se prenait encore à le soigner comme elle l'avait toujours fait depuis le début. On s'est promis de se protéger mon amour... Et t'es la personne en qui j'ai le plus confiance pour ça. J'm'en fou de ce qu'il aurait pu lui arriver, j'ai juste pas envie qu'on t'enlève à moi. Sinon j'crois que je tue le monde entier, admit-elle en plissant les lèvres, ressentant la perte de Niels comme la pire des choses qui pouvaient lui arriver, son coeur qui se flétrissait en son absence, qui perdait de sa vie, s'écroulant sur lui-même.

Terminant ses soins, elle revint vers son amour, se réfugiant entre l'étau de ses cuisses pour mieux capter son regard dans lequel elle projetait tout son amour, se perdant quelques secondes dans la beauté de leur complicité, dans l'écho de ses mots qui résonnaient partout en elle, la conduisant à avancer ses lèvres vers les siennes pour lui montrer la pureté de sa dévotion envers lui. Elle l'aimait à en perdre la tête, son sourire se dévoilant lorsqu'il proposa une activité qui les détendrait, son visage s'illuminant à la brûlure de ses lèvres qui se logèrent dans son cou, sa peau s'embrasant à son contact. Et elle se demandait comment elle pouvait bien lui résister pour ne pas faire prolonger leur moment qu'elle voulait toujours voir durer une éternité. Parce que c'était lui en premier, parce qu'elle n'était pas apte à refuser sa présence qu'elle désirait au plus près d'elle. Aelya le laissa la déshabiller, son corps se mettant à nue sous ses mains qui glissaient sur ses courbes, sa peau frissonnant à son contact, à sa douceur et à sa passion qui se mêlait dans chacun de ses gestes qu'elle ressentait, sa poitrine se bombant légèrement sous le bien-être qu'il lui apportait.

- T'es le plus beau amour... Souffla-t-elle, tendant sa tête contre la sienne à son murmure, Aelya se laissant déposséder de son dernier vêtement avant de se retourner pour en faire de même. Je sais pas faire autre chose, sourit-elle amoureusement, ses mains valsant doucement sur son torse avant de faire tomber son jean pour s'amuser avec la bordure de son boxer, s'immisçant dans l'eau lorsqu'il fut mise à nu, son corps se calant entre ses cuisses. T'as toujours de bonnes idées bébé, avoua-t-elle en caressant doucement ses genoux alors qu'il était doucement venue déposer un baiser sur sa joue, son corps frémissant au contact des gouttes d'eau brûlantes qui tombaient sur sa poitrine. J'te réveillerai avec mes lèvres bébé, répondit-elle, ses mains venant caresser les siennes alors qu'il caressait son ventre. Amour... Soupira-t-elle tristement. On va vite trouver et on pourra se concentrer dessus. On peut pas se permettre de pas trouver de toute façon, ajouta-t-elle. Tu te vois dans quoi bébé ? Tu penses que je pourrais faire serveuse, ou un truc du genre ? Demanda-t-elle, ses doigts valsant doucement sur ses bras.

Dans les bras de son amour, ses blessures s’étaient comme estompées, ne devenant que de simples plaies qui avaient été cicatrisées avec le temps et grâce à la douceur de celle qui avait pris le temps de les soigner. Il savait qu’il lui devait sa propre vie, parce-qu’il restait persuadé qu’il n’aurait jamais tenu tout ce temps sans elle, lui qui avait toujours eu l’impression de ne pas posséder sa place dans ce monde qui s’était évertué à le rejeter. « Désolé bébé, j’ai bien peur qu’il y ait pas de retour en arrière possible là. » Dit-il, rentrant dans son jeu, faisant mine d’être désolé pour elle. Il adorait savoir qu’ils s’étaient engagés pour la vie, eux qui s’étaient promis de ne jamais se lâcher, de toujours mener le combat lorsqu’il s’agissait d’eux, de cette relation qui les maintenait vivants. Leurs lèvres avaient fini par se retrouver dans des baisers amoureux, Niels s’attendrissant au contact de son amour qui parvenait toujours à l’apaiser, sa présence agissant comme un pansement sur ses maux. « Tu m’as ensorcelé bébé. Comment j’étais censé y échapper ? » Souffla-t-il, à la fois amusé et attendri par le tournant qu’avait pris leur relation, eux qui n’avaient certainement pas imaginé que leur nuit finirait trois ans plus tard en un mariage. Et c’était aussi pour ça qu’il aimait éperdument ce qu’ils étaient l’un pour l’autre, conscient qu’ils n’avaient jamais rien prédit, se laissant simplement guider par leurs envies. « On m’enlèvera pas à toi mon amour... C’est ça qui m’a retenu de lui faire la peau bébé, j’ai pensé à toi, à nous, à tout ce qu’on a à vivre tous les deux. Je t’aime trop pour les laisser nous séparer. » Avoua-t-il, Niels qui savait que le monde se serait fait un malin plaisir à les arracher l’un à l’autre pour les voir tomber, parce-que c’était comme ça, l’un sans l’autre, qu’ils devenaient plus vulnérables. Il se laissa docilement soigner par les mains de son amour, appréciant la douceur dont elle faisait preuve, ne résistant pas à l’envie de l’embrasser une nouvelle fois lorsqu’elle s’immisça entre ses cuisses, Niels qui ressentait le manque d’elle le percuter. Ravi de la voir doucement céder après qu’il lui ait demandé de passer quelques minutes dans un bain avec lui, il continua à vouloir la faire fondre, sa bouche insistant d’autant plus sur la courbure de son cou, ses mains s’affairant à lui retirer ses vêtements un à un. Ses mains dévalèrent ses courbes avec sensualité, Niels qui laissa traîner ses doigts sur sa poitrine qu’il dévoila, ses murmures se rapprochant de son oreille. « Y’a personne qui t’arrive à la cheville... Regarde-toi bébé. » Souffla-t-il de manière brûlante avant d’être laisser Aelya s’occuper de lui et de son corps qu’elle dévoila sous ses gestes délicats, parfois joueurs lorsqu’elle s’approcha de la bordure de son boxer. « Ça m’arrange si tu passes ta vie à le faire... » Joua-t-il, profitant de la vue qu’il avait sur son corps avant de pénétrer dans l’eau chaude, accueillant l’amour de sa vie contre lui. « J’avoue que celle-ci était particulièrement bonne bébé. » S’amusa-t-il avec malice, fier de lui, appréciant le rapprochement avec sa femme plus que de raison, Niels amenant lentement l’eau sur sa poitrine dénudée. « Hmm... tu veux m’inciter à m’endormir en fait toi. » Rit-il, rêvant de pouvoir sentir les lèvres d’Aelya contre son corps qui ne désirait qu’elle. Ses mains longeant ses courbes pour se retrouver sur son ventre, son sourire disparut progressivement lorsqu’il comprit que certains de leurs projets risquaient d’être mis de côté à cause de lui, et notamment celui d’avoir un bébé. « Je sais mon amour... Mais ça fait longtemps qu’on a envie de ça tous les deux, d’avoir un bébé, et là j’ai tout gâché. » Soupira-t-il, d’un air presque défaitiste, Niels haussant les épaules à la question de son amour. « Je sais pas bébé... De toute façon, j’vais pas faire le difficile. Si je dois faire des horaires de fou, je les ferais. » Répondît-il, regardant leurs mains superposées l’une sur l’autre. « Bien sûr bébé, t’es capable de tout. » La motiva-t-il, laissant quelques secondes de silence planer avant de reprendre. « Si t’as l’occasion de retourner au club, tu le feras...? »

Il était sa plus belle malédiction, le plus doux fléau qu'elle aurait pu désiré pour creuser ces nouveaux maux qui lui étaient plus que délicieux. Niels, il s'était logé là où le secret de leur amour les avait réunis, là où la passion les avait lié pour mieux ensorceler leurs principes qui s'étaient tués dans leur volonté de constamment se retrouver.

- J'en voudrai jamais... Je mourrai sans toi, avoua-t-elle amoureusement, incapable de s'imaginer sans lui, dans ce passé qui ne l'avait jamais attiré et qu'elle repoussait aujourd'hui tant son absence ouvrirait de douloureuses cicatrices à cause de la solitude qu'elle ne pouvait plus supporter, ses lèvres s'affairant à déposer de l'affection sur les siennes avec tendresse pour lui montrer tout l'étendue de ce qui palpitait en elle. Jamais j'aurais accepté ton refus. J'pouvais pas passer à côté du plus beau mec de la Terre qui s’avérait être l'homme de ma vie en plus, admit-elle en souriant, repensant avec nostalgie à cette fameuse soirée où leur destin avait basculé, Aelya qui avait senti son coeur ricocher sur cette mer agitée par son désir de l'avoir pour elle, juste pour une nuit, juste pour la vie. Pense toujours à tout ça mon coeur, parce que y'a quelqu'un qui t'attend et qui a besoin de toi. Tu peux plus te permettre de penser qu'à toi mon amour, parce que tu seras plus jamais seul... Je te choisirai toujours, tu passeras toujours en premier. Je t'aime tellement toi... Souffla-t-elle, consciente qu'il avait dû vraiment prendre sur lui pour ne pas déverser sa haine sur son visage, jusqu'à le placer dans un lit d'hôpital et jusqu'à ce que lui ne soit mis derrière les barreaux, là où Aelya ne pouvait pas l'atteindre.

Elle se prit à le soigner, laissant ses doigts tapoter doucement sa plaie pour la désinfecter et laver ses doux traits noircis par le sang qui avait séché. Elle détestait voir son magnifique visage abîmer, le sien se crispant dans la rancune qu'elle ressentait encore bien qu'elle avait maintenant envie de se concentrer sur le positif, sur eux qui se tournaient autour, Niels qui la déshabillait délicatement, la tourmentant de son contact doux et pourtant brûlant sur sa peau à vif de désir. Elle sentait son souffle contre sa peau alors qu'il la mettait à nue, sa respiration s'emballant soudainement sous cette proximité qui lui retirait la moindre de ses tensions.

- C'est toi le plus beau bébé... Rien que de te sentir dans mon dos m'excite, avoua-t-elle chaudement, s'amusant de sa sincérité qui avait pour but de le réchauffer un peu plus alors qu'elle se retourna, jouant doucement avec son contact en baladant ses doigts sur son torse jusqu'à ce qu'ils ne retirent ses vêtements, son boxer avec lequel elle joua pour faire grimper la tension entre eux. T'es pas assez fou pour t'en plaindre ça c'est clair, pouffa-t-elle, amusée, rentrant dans l'eau après son mari pour se placer entre ses cuisses, souriant fièrement à sa remarque, elle qui ne pouvait que confirmer son initiative qui visait à les rapprocher, à leur faire tout oublier pour se concentrer sur eux. Pas ma faute si mes lèvres te demandent tout le temps, sourit-elle malicieusement, laissant son amour entendre ce qu'il voulait à travers ses mots qui lui donnaient envie de se retourner pour l'embrasser à pleine bouche. On est pas à un mois près amour. On a tellement attendu que quelques mois de plus ne changeront rien. J'suis prête à attendre mon ange, j'veux que ça soit parfait, répondit-elle pour le rassurer, profitant de ses mains sur son ventre pour caresser ses bras. On sera encore séparés... Si on travaille trop... Soupira-t-elle tristement, son coeur se tordant de douleur à cette vérité. Je sais pas... J'pense pas... J'veux pas te faire du mal bébé, lança-t-elle en plissant les lèvres, sa tête placée sur son torse se tendant pour regarder son visage. J'pourrais plutôt être barmaid ou serveuse, mais pas au club. Dans un restau par exemple ? Je devrais aller voir, ajouta-t-elle, en réfléchissant quelques secondes. Embrasse-moi bébé, j'veux que penser à toi là tout de suite. Fais moi oublier ce stress là, comme tu sais bien le faire... Demanda-t-elle, son regard plongeant dans le sien.