your heart was broke feat. owen

C'est une journée comme les autres, à priori en tout cas. je commences petit à petit à me détendre, chose rare pour moi. je me trouve dans ma boutique, il est alors 7.30. assez tôt pour certaines personnes mais pas pour ma part. j'ai appris qu'en ayant une boutique, on ne compte pas les heures, j'en ai encore la preuve ce matin. j'aime me débrouiller toute seule, et je le fais depuis des années. c'est une situation qui ne me déplait pas, bien au contraire. Ouvrant la porte de ma boutique, je suis dans mon élément. Personne autour de moi pour me demande conseils, des tailles, un avis personnel. Alors oui, c'est mon métier de conseiller la clientèle, mais depuis quelques jours, c'est le cadet de mes soucis. Il faut dire que mon caractère, en temps normal n'est pas souple mais en ce moment précis, c'est encore bien pire. J'ai l'honneur, depuis quelques semaines, en tout cas, d'avoir un nouveau voisin. Une boutique de pâtisserie si mes souvenirs sont bon. Mais ce n'est pas le type de boutique qui me marque, c'est le bruit que j'ai subis pendant quelques jours pour les travaux de cette dernière. Alors oui, je peux comprendre certaines choses mais le bruit était vraiment fort et désagréable. Je peux encore aujourd'hui, me souvenir de ce bruit. Mais ce n'est pas le moment de penser à ça, les travaux sont terminés, et je peux reprendre le fil sur la boutique. Secouant la tête de gauche à droite, je pose mon sac à main sur le comptoir et je commence mes petites affaires. Je ne vois pas le temps passer, comme à mon habitude quand je suis concentrée. L'horloge de la boutique sonne, une alarme que j'ai pris habitude à mettre pour me remettre les pieds sur terre. Il n'est pas l'heure encore d'ouvrir la boutique, mais cela m'indique qu'il me reste peu de temps avant. Le nez dans mes papiers, je suis en train d'inventorier toutes les pièces quand je sens l'air frais de dehors dans la boutique. Fronçant les sourcils, je ne me souviens pas d'avoir mis la climatisation. Je lève le nez de mes papiers quand je vois une carrure imposante face à moi, je reste surprise et sans mots face à cette personne.

Enfin les travaux sont terminés, plus de 2 mois et demi de travaux, je peux vous dire que j'en ai bouffé de la poussière et les gens qui passaient devant aussi, je suppose. Je voulais quelque chose de grand et de beau. Bon c'est une boulangerie-pâtisserie rien de plus classique, mais j'avais fait un coin ou l'on pouvait consommer sur place. Je sais également que le bruit  fait quelques dérangements dans le quartier, on a respecté les horaires, mais malheureuse, la propriétaire de la boutique de lingerie d'à côté n'a pas vraiment apprécié. Je sais qu'elle a un souci d'audition, puisqu'elle me l'a dit. Je m'en veux de lui faire autant de soucis et que cela ne doit pas être simple avec les travaux. Mais maintenant que les travaux sont terminés depuis quelques jours, oui nous avons enfin ouvert notre magnifique boulangerie qui accueille un monde fou, je suis heureux de pouvoir enfin ouvrir. Ça fait plusieurs jours que je me dis qu'il faut que j'aille voir ma voisine et que je lui présente mes excuses pour le bruit occasionné et les perturbations. C'est donc ce matin, après avoir eu la première fournée de gâteaux, mais également de viennoiseries que je décide de prendre quelques petits gâteaux et des viennoiseries avant d'aller dans la boutique voisine. Je sais que ce n'est pas l'heure d'ouverture, mais la porte était ouverte alors je suis entrée, je me tiens devant elle, dans sa boutique, j'observe les lieux et je souris quand elle lève la tête, je m'approche du comptoir. "Bonjour voisine." Je souris et je l'a regarde "Je me permets de venir en paix, je vous offre quelques viennoiseries et quelques gâteaux. Je voudrais vraiment m'excuser pour le dérangement des derniers jours." Je lui montre ce que j'ai en main et je le pose sur le comptoir loin des papiers. Et comme je ne savais pas si elle aimait le thé, le café ou un chocolat chaud, je n'ai pas ramené de boisson, mais je peux toujours aller en chercher si elle le souhaite.

C'est sans un mot que je regarde la personne qui se trouve en face de moi. Le fameux nouveau voisin, le propriétaire de la boulangerie-pâtisserie. Il est vrai que j'ai fais des miennes, je me suis permise d'aller le voir pour lui demander s'il avait bientôt terminé avec ce bruit qui me tapait sur le système et ça depuis des jours entiers. Je pose le style que j'ai en main quand ce dernier avec le plus grand sourire qu'il a en réserve me salut, et en levant la main, il avoue que sa présence est la en guise de paix. Mais il n'est pas venu les mains vides, bien au contraire. Je peux sentir la douce odeur des pâtisseries et des boissons chaudes. Fronçant les sourcils, ce n'est pas à mon habitude de recevoir ce type d'attention. Il est vrai que je suis solitaire et surtout dans mon commerce, je suis installée ici depuis des années mais je n'ai jamais pris le temps de faire connaissance avec les personne d'à côté. J'esquisse un sourire et je contourne le comptoir pour aller à la présence de mon voisin. Me mettant face à lui mais en gardant une distance de sécurité qui me rassure en toutes circonstances, réponds avec une voix posée et douce « bonjour voisin. » Mon sourcils se lève automatiquement en observant ce qu'il avait ramené. Les pâtisseries, c'est vraiment toute ma vie. j'adores manger, mais ma ligne c'est une autre histoire. Mais je ne vais quand même pas râler, ça part d'une bonne intention. Je croise les bras sur ma poitrine, vêtue d'un simple jeans et d'un tee-shirt trop grand pour moi qui laisse apparaitre mon épaule droite. Je souris à mon interlocuteur en répondant. « vous savez parler aux femmes vous. » Je m'avance doucement vers ce dernier, je peux sentir son parfum quand je m'approche de ce dernier. C'est un mélange doux mais imposant, comme la personne que j'ai en face de moi, en tout cas c'est la première impression que j'ai. Et c'est souvent la bonne. Je me permets de débarrasser l'homme de ses paquets comportant les boissons et les gourmandises. Je pose le tout sur le comptoir derrière moi et je  me rends compte que je ne connais toujours pas son prénom et encore moins son nom de famille. J'essuie ma main droit sur mon jeans délavé et la tend vers ce dernier. « je ne me suis pas présentée... » mon bras reste en suspend et je termine ma piètre présentation. « romy. »

Je sais que je n'aurais pas pu entrer dans la boutique avant l'heure d'ouverture, j'ai tenté et par chance la porte était ouverte. J'ai donc décidé de franchir la porte de la boutique, je voulais la paix, entre voisins c'est une bonne chose, surtout que je l'avais assez perturbée avec les travaux de ma pâtisserie et donc je voulais m'excuser pour la gêne occasionnée. Je la regarde alors avec mes gâteaux, viennoiseries et les boissons en main. Je la vois faire le tour du comptoir et je la regarde venir presque face à moi, je lui souris, elle avait une voix assez douce, agréable à entendre. Je vois qu'elle n’a pas l'air d'accord de me voir débarquer comme ça dans sa boutique, je la regarde tout en souriant. "Il parait." Je la regarde s'avancer vers moi et je lui tends les petits présents que j'avais ramené, bon ce n'était que des gâteaux et des viennoiseries, mais quand même. Je lui souris, elle était charmante, je ne peux pas dire le contraire, je la regarde poser ce que je viens de lui donner et elle se présente, c'est vrai que je n'ai pas été correct, je ne me suis pas présenté. "C'est de ma faute, c'était à moi de me présenter. Enchanté Romy, je suis Owen Bellini, je suis donc je propriétaire de la boulangerie d'à côté" Je la regarde en souriant et je lui serre la main pour nous présenter, je la regarde et je regarde autour de moi, de la lingerie, féminine, je ne suis pas rentré dans une boutique comme celle-ci depuis quelques années maintenant. "Vous avez une boutique de lingerie donc....C'est vous qui créez les modèles ?" Certes je ne suis pas un exprès, mais il faut bien que quelqu'un créer u modèle avant que cela soi validé et créer par millions et vendu dans le monde entier.

Les présentations sont donc faîtes, ce bel homme qui se trouve devant moi est Owen Bellini. Je hoche la tête de haut en bas en écoutant mon interlocuteur, simple mais sobre comme présentation, tout ce que j'apprécie. Je peux voir que ce dernier observe les alentours de la boutique. Alors oui, il y a plus souvent des femmes qui entrent dans ma boutique que des hommes.. Mais dans ma généralité, aucune pudeur ni de honte n'est présente ici. Et c'est ce qu'il se passe avec Owen, il observe en souriant et me demande si c'est bien moi qui confectionne les ensembles. Je suis le regard de ce dernier qui s'arrête quelques instant sur certains modèles et je répond avec un ton calme et distinct. « oui c'est bien moi, en effet. » c'est quelque chose dont je suis fière, et il est très rare que quelque chose me rende aussi fière. Mon travail me prend tout mon temps, c'est un choix de ma part, je ne trouve à part le sport aucune activité qui me passionne autant. Je peux passer des heures et des heures à dessiner des ensembles et à les confectionner. Je prend appuie avec le dos de mon corps contre le comptoir et continue dans ma lancée. « on peut faire un échange de bon procédé » j'ai une petite idée en tête qui risque de faire sourire ce dernier. il est rare que je fasse des blagues ou alors que je prenne les choses du bon côté. Profitons donc de cette bonne humeur naissante en moi. « je peux vous donner des conseils pour un éventuel cadeau contre... » je désigne des yeux les paquets que ce dernier m'a apporté quelques minutes auparavant. « quelques pâtisseries de temps en temps. » Je ne connais pas la situation amoureuse d'Owen et cela ne me regarde pas mais il faut avouer que oui, je fais attention à ma ligne mais un petit plaisir de temps en temps ne fait de mal à personne. Je me permets d'ailleurs de prendre le paquet qui couvre les pâtisseries et en sentant la bonne odeur. c'est une certitude, je sais que je vais me ruinée à cause de mon nouveau voisin.

Voilà, la demoiselle face à moi s'appelle donc Romy, un bien joli prénom. Je lui souris, je me présente également, il est vrai que j'aurais pu le faire en entrant, je ne lui aurais pas fait peur comme ça. JE regarde autour de moi, de la lingerie féminine, je suis surpris, mais c'est très charmant, enfin certains de ses modèles sont magnifiques. Curieux ? Oui je demande si c'est elle al créatrice et je ne suis pas étonnée d'entendre une réponse positive, elle fait un magnifique boulot en tout cas. "Je tiens a vous dire bravo, c'est magnifique, tous les modèles sont différent c'est magnifique." Les femmes doivent être ravies d'avoir ce genre de cadeau. Étant donné que je suis célibataire, je ne pense pas souvent à acheter ce genre de cadeau. Je suis intrigué par ce qu'elle va m'annoncer, je l'écoute et je baisse la tête ent souriant. "Vous n'avez pas a me donner des conseils, car je n'ai pas de copine. Mais si un jour cela arrive, je viendrais vous voir ça c'est sur. Et pour ce qui est des pâtisseries, vous n'avez qu'a passé à la pâtisserie et en tant que bon voisin, ça sera un plaisir que de vous en offrir quelques-unes de temps en temps" Je la regarde et je me dis que ça sera l'occasion de la voir plus souvent, enfin peux être qu'elle a un mec aussi, je ne sais rien de sa vie amoureuse. "C'est pour vous les pâtisseries, je ne savais pas ce que vous aimiez alors j'ai mis un peu de tout" Je lui tends un café également, peut être qu'elle n'avait pas pris de petit déjeuner

Mon idée est peut être amusante mais elle ne risque pas de voir le jour, en effet ce dernier m'assure que personne ne partage sa vie. Je grimace à cette annonce mais je ne perds pas le nord et je rétorque alors de plus belle.  « et bien pour la prochaine conquête. ce n'est pas bien grave » je souris légèrement en sortant cette phrase. un joli et simple cadeau fait toujours plaisir à une femme et surtout de beaux sous-vêtements. Owen me suggère que je peux, que même sans avoir de petite amie et d'échange de bon procéder, je peux venir quelques fois en tout cas dans sa boutique. Je ne peux pas refuser une telle invitation, je suis quelqu'un qui adore manger et surtout des pâtisseries. Je penche légèrement la tête vers la droite quand ce dernier m'informe que le paquet rempli de pâtisseries est pour moi, je souris légèrement et je réponds d'une voix simple et douce à Owen. «  c'est très gentil de votre part, mais vous n'aurez pas du » je prends le premier gobelet à côté de moi, et dedans se trouve du café je crois. je fronce légèrement les sourcils et à l'odeur effectivement c'est bien du café, par la même occasion j'ouvre le paquet de pâtisseries pour voir ce qu'il y a dedans. Et effectivement que des bonnes choses, mais pas pour ma ligne. Ca c'est certain. Je pense déjà à la séance de sport que je vais faire pour éliminer ça. L'odeur des pâtisseries est tellement subtile mais sucrée qu'elle s'est propagée dans ma boutique. Doucement, je prends un croissant en main et je le porte à ma bouche pour gouter les produits de mon voisin. Je lève les yeux au ciel en souriant et déclare à l'homme qui est en face de moi et lui avoue. « je dois avouer que vous êtes doué pour les pâtisseries... » je lâche un petit rire en continue dans ma lancée. « autant pour faire du bruit pour les travaux  » une petite pique certes, mais avec subtilité et surtout ce n'est pas méchant.

Je vois que la demoiselle a des idées, je souris, cela est drôle oui, mais elle n'a pas besoin de me donner des conseils en échange de viennoiseries, je peux très bien lui offrir sans demandé conseils, comme je l'ai fait aujourd'hui. "Et bien si vous insister, c'est possible" Je ne sais pas si j'aurais une conquête des les semaines ou les mois à venir, mais soit, j'apporterais donc des viennoiseries a la demoiselle. Je la regarde puis je souris, elle a l'air un peu gênée que je lui offre des viennoiseries. "Quand même, je viens m'excuser pour les travaux et le bruit que j'ai pu faire, mais c'est terminer, vous allez être tranquille et si j'ai des travaux a faire je vous préviendrai bien avant c'est promis." Je regarde la jeune femme manger un croissant, je souris, ils ont l'air bons, elle a l'air aux anges. Je rigole en l'écoutant, elle me lance des piques, je soupire et je prends le deuxième gobelet et le porte à ma bouche. "Je suis plus doué pour les pâtisseries, c'est une entreprise qui a fait des travaux" Je lui fais un clin d'oeil et je le regarde croquer dans son croissant, elle a l'air de se régaler.