drifted to survive (aelya) -hot.

Elle voulait qu'il s'accroche à eux, à tout ce qu'ils possédaient dans leur univers qu'ils avaient créé dans l'éclat de leur amour, parce qu'aucune autre version n'était disponible dans son esprit. Elle avait peur de penser au pire bien qu'il se dessinait, qu'elle pouvait elle-même le voir au travers de son teint pâle et de sa peau froide qu'elle n'arrivait pas à réchauffer. Ça la terrorisait, ça l'empêchait de réfléchir, elle qui ne pouvait imaginer une vie sans lui, qui s'empêcherait dans tous les cas de vivre dans cette solitude qui ne lui disait rien. Sans broncher, elle avait accepté cette distance avec son amour qui était maintenant entre les mains du personnel médical qui faisait de son mieux pour traiter son hypoxie et sa brûlure. Elle tira sa carcasse dans la maison, lessivée de vie, toutes ses pensées étaient dirigées vers son amour qui était beaucoup trop loin d'elle pour son propre bien. Elle s'empressa d'arriver à l'hôpital suite à leur appel, ses yeux s'animant directement de soulagement à la seule pensée que le plus gros était passé, qu'il était revenu dans le même monde qu'elle, celui qui attendait la mise en place de leurs projets. Les yeux brillants de larmes, rougis par la peine qui l'avait rongé ces longs jours, elle se présenta à lui, son cœur se comprimant à la vue de sa souffrance.

- Je me doute mon amour... Mais je suis là bébé, t'es pas seul, et t'es le meilleur mon coeur. N'en doutes jamais, l'encouragea-t-elle, son regard tentant de lui donner de la force pour ce combat qu'il menait. Bébé, ils font de leur mieux, la morphine va agir, répondit-elle en caressant sa joue, laissant les infirmières lui donner son anti-douleur. Mon amour... On t'a sauvé à temps, et justement c'est pour ça qu'il faut faire attention à l'infection je pense, pour que tu la gardes mon ange, expliqua-t-elle, non sûre d'elle et de ses connaissances qui étaient loin d'être affirmées. T'as pas à t'excuser mon bébé... C'est pas comme si tu l'avais cherché. Je t'aime mon amour, je ferais toujours tout pour te garder dans ce monde avec moi, sourit-elle tendrement, incapable de s'imaginer faire autrement tant son amour était fort, sûrement même plus puissant que ce feu qui avait altéré sa survie, Aelya frémissant à la chaleur de ses baisers sur sa main. Rien ni personne peut nous détruire mon amour, on est la meilleure équipe ensemble, renchérit-elle amoureusement alors qu'il était venu essuyer ses larmes, fière de ce qu'ils faisaient pour se maintenir à flot sur cette barque d'affection qui menaçait toujours de basculer à mesure des tempêtes. Je sais bébé mais c'est provisoire, c'est pour que tu ailles mieux justement, et que tu puisses profiter avec nous. C'est pas ce que tu veux mon cœur ? Demanda-t-elle, tentant de le convaincre, déterminée à évidemment le garder en sécurité, même si cela rimait avec le fait qu'ils ne puissent pas dormir ensemble. Bébé... Regarde comme t'as mal, comme tu peines, c'est trop dangereux de te faire revenir... Soupira-t-elle tristement à la vue de ses difficultés à se redresser, Aelya préférant tendre ses lèvres pour l'embrasser plutôt que de l'épuiser dans l'effort, lui donnant un baiser tendre et amoureux, son cœur palpitant à ce contact. Moi aussi mon amour, tu sais pas comme j'étais désespérée sans toi... Souffla-t-elle entre deux baisers, liant ses doigts aux siens. Tu le seras plus, répondit-elle avant de l'embrasser de nouveau, faisant glisser ses lèvres sur sa joue, sa mâchoire, sa tête venant doucement caresser la sienne. C'est trop bon de te retrouver amour, souffla-t-elle à son oreille. On fêtera bien nos retrouvailles bébé quand tu rentreras, je te le promets, ajouta-t-elle pour l'encourager. T'es le meilleur mon amour, j'suis tellement fière de toi si tu savais... J'ai bien fait d'épouser l'homme le plus parfait du monde, le complimenta-t-elle tendrement, revenant à ses lèvres qu'elle dévora amoureusement. J'en ai jamais assez de toi...

Aucun monde ne pourrait lui convenir si sa main n’était pas liée à celle d’Aelya, parce-que Niels, il n’avait aucune raison d’exister si ce n’était pas pour elle, à travers elle, lui qui n’aurait aucune ambition si leurs chemins venaient à se séparer. Son corps s’était refroidi pendant le trajet, les pompiers ayant fait de leur mieux pour le garder en vie, l’aidant à s’accrocher à cet infime espoir en insufflant de l’oxygène dans ses poumons écorchés par la fumée toxique qui s’était dégagée des flammes. Il avait été admis aux urgences, l’équipe médicale s’affairant à le maintenir en vie, s’occupant de la brûlure qui s’était étendue sur sa jambe et qui nécessiterait de longs mois de soins lorsqu’il se réveillerait. Le traumatisme fut d’autant plus important lorsqu’il ouvrit enfin les yeux, peinant à se situer, à comprendre pourquoi il était alité, au beau milieu d’une chambre qui respirait la mort. Son coeur avait fait un bond dans sa poitrine lorsqu’il avait vu sa jambe immobilisée, Niels se retrouvant en apnée jusqu’à ce que son amour ne fasse son apparition, l’aidant à se concentrer sur elle pour tenter d’oublier la douleur. « Oui bébé… T’es là, tu pars pas, hein…? J’veux pas être seul, j’vais crever sans toi… » Lâcha-t-il, à bout de souffle alors que sa respiration s’était emballée à cause de la douleur, Niels s’impatientant pour recevoir sa dose de morphine, soufflant en sentant le produit faire effet peu à peu. « J’les laisserai pas faire de toute façon… Infectée ou non, j’garderai ma jambe. » Affirma-t-il, sans la moindre hésitation, lui qui savait qu’il ne se remettrait sûrement jamais d’un tel drame s’il venait à arriver. Interceptant silencieusement le regard de son amour, il comprit rapidement qu’elle avait vécu un véritable cauchemar pendant ces longs jours, que lui-même avait abandonné la bataille lorsqu’il s’était retrouvé au milieu des flammes. « J’veux être qu’avec toi mon bébé, y’a que toi qui peux me rendre heureux… On va vivre rien que pour nous… » Murmura-t-il, tentant de la rassurer, de lui faire oublier les mots qu’il avait prononcé lors de leur dernier appel, celui où il lui avait fait ses adieux. « La meilleure qui soit. Je t’aime mon amour. » Souffla-t-il en embrassant sa main, la sienne venant remonter jusqu’à son visage pour essuyer sa peine, faisant disparaître les larmes, lui qui détestait la voir aussi peinée. « Si bébé… C’est ce que je veux… Mais ça changera rien si j’suis à la maison bébé, j’peux rester au lit si c’est que ça, mais j’veux juste être avec toi. J’suis pas tranquille ici, j’vais pas savoir dormir bébé… » Souffla-t-il, peinant à croire qu’une nouvelle convalescence l’attendait ici, lui qui avait déjà côtoyé les murs de l’hôpital pendant de nombreuses semaines lors de son dernier passage. « Ils peuvent me faire des soins à la maison amour… J’vais avoir mal d’être sans toi surtout. » Lâcha-t-il, son regard traduisant tout son désarroi, la seule idée de ne pas pouvoir s’endormir dans ses bras lui arrachant le coeur. Leurs lèvres s’étaient finalement retrouvées après qu’Aelya ne tende son visage vers lui, cherchant à rattraper son attention, Niels s’abandonnant à ce baiser qui avait le goût du paradis pour lui. « T’as plus à t’inquiéter bébé… J’suis là maintenant. » Murmura-t-il entre deux baisers, fermant les yeux pour profiter du contact de ses lèvres qui avaient dérapé sur son visage. « J’peux pas vivre sans toi… T’es l’amour de ma vie… » Ajouta-t-il dans un souffle amoureux, ses yeux retrouvant les siens à ses murmures d’encouragement. « Tu vas pas changer d’avis alors…? » Demanda-t-il, déçu de ne pas pouvoir la suivre, lui qui n’avait aucune envie de rester seul entre les murs froids de l’hôpital. « C’est toi la perfection mon bébé, t’es tellement forte… Je t’en ai fait subir des horreurs mon amour… » Soupira-t-il, détestant savoir qu’il l’avait inquiété, ayant à peine le temps de poursuivre que son amour se jeta une nouvelle fois sur ses lèvres, Niels se décalant pour lui faire une place sans lâcher ses lèvres, sa main se réfugiant dans le creux de ses reins pour l’inciter à venir à côté de lui. « Viens bébé… N’aies pas peur, j’te veux juste contre moi là… »

Si elle n'était pas apte à le voir, elle le sentait tout autour d'elle en tout temps, Aelya qui malgré la distance imposée, se chargeait d'appeler l'hôpital chaque jour pour prendre des nouvelles de son amour. Parce que même plongé dans un coma artificiel, elle avait besoin de savoir que son corps se remettait, que ses poumons se rétablissaient de la morsure du feu qui s'était infiltré à l'intérieur de son trésor. Elle n'avait que ça à faire ; l'attendre, le vouloir, l'aimer jusqu'à ce que son propre coeur n'explose. Elle s'occupait de Hank, tentant de distraire ses pensées avec sa présence réconfortante que Niels aurait sans doute apprécié s'il avait été là. Le jour tant espéré arriva lorsque l'hôpital la contacta, elle qui se réfugia dans la chambre de Niels rapidement, comprenant qu'il souffrait de ses brûlures malgré son immobilité, son visage se laissant partager entre la peine et la joie de le revoir.

- Pourquoi je partirai ? J'attends ce jour depuis le début si tu savais bébé... Ajouta-t-elle, émue par ces retrouvailles qui réchauffaient son coeur malgré les circonstances, parce qu'elle comprenait que le pire était passé même si d'autres difficultés allaient apparaître. S'il faut choisir entre ta vie ou ta jambe tu connais déjà ma position. Mais on y est pas bébé, pas besoin de te prendre la tête avec ça, t'as déjà beaucoup à gérer, souffla-t-elle, ne voulant pas le voir s'inculquer une nouvelle dose de stress alors qu'il en bavait déjà assez, Aelya ne voyant que lui et sa condition qu'elle aurait aimé pouvoir améliorer à la simple caresse de son affection. On sait trop bien vivre que pour nous en plus bébé, c'est toi et moi contre le monde, toujours... Sourit-elle tendrement, faisant référence à cette phrase qu'ils avaient fait graver sur leurs alliances et qui les représentaient à merveille. Je t'aime aussi, ajouta-t-elle amoureusement, tentant d'oublier ce moment traumatisant qui avait menacé de les séparer définitivement, le laissant doucement retirer ses larmes avant de secouer la tête à sa réponse. Bébé... J'peux pas prendre de risques. Si tu veux garder ta jambe, il faut que tu restes ici. On s'endormira tous les deux le soir, parce que je serai là pour te rappeler à quel point je t'aime et que t'es l'amour de ma vie. Je culpabilise déjà assez de t'avoir laissé partir... T'as été brûlé au troisième degré, c'est pas rien, avoua-t-elle, peinée, ne pouvant s'imaginer faire revenir Niels dans des conditions qui ne seraient jamais adaptées à son état. Je sais pas si c'est possible... T'auras ta greffe et après, t'auras surement de la rééducation à faire, ce que tu peux pas faire chez nous amour... Tu veux vraiment que je devienne ton aide soignante ? Je sais très bien que tu péterais un câble, ajouta-t-elle, connaissant assez Niels pour savoir qu'il ne voudrait jamais lui imposer son malheur quand bien même elle se donnerait corps et âme pour lui, ce qui lui transmis déjà dans ce baiser doux et amoureux qui vint tendrement s'échouer sur ses lèvres. Je m'inquièterai toujours pour toi, murmura-t-elle, laissant sa bouche glisser amoureusement sur son visage, apaisée par ses mots doux qui faisaient écho aux siens. Non bébé... Parce que c'est de toi qu'on parle, et t'es plus important que ma propre vie, avoua-t-elle, comprenant sa déception bien que les enjeux étaient plus importants. Je tiens bébé si c'est pour te retrouver, je t'aurais attendu toute ma vie de toute façon, admit-elle avant de se jeter une nouvelle fois sur ses lèvres, accro à ce contact qui lui avait manqué. Bébé... J'ai peur de te faire mal... Je sais pas si c'est pas trop tôt... J'ai peur de mal faire... Répondit-elle, crevant d'envie de s'installer à ses côtés, son regard s'arrêtant sur sa jambe bandée. Je sais que t'es defoncé à la morphine mais moi j'le suis pas assez j'crois, lâcha-t-elle dans une légère pointe d'humour pour détendre l'atmosphère. J'essaye mais... J'évite de me coller à toi, proposa-t-elle, préférant jouer la sécurité, Aelya s'allongeant dans le lit, faisant face à son amour en se mettant sur son flanc, sa main remontant doucement de sa hanche jusqu'à son bras dans une caresse.

Il avait toujours su qu’Aelya s’accrocherait à lui, sans jamais perdre espoir de le voir revenir dans leur monde, elle qui possédait une volonté à toute épreuve lorsqu’il s’agissait de lui. Et sans le savoir, elle lui transmettait sa force, Niels qui parvenait à s’accrocher fermement à la vie, lui qui savait qu’il était attendu, que son amour continuait de croire en lui jusqu’à ce qu’il n’ouvre les yeux. Il s’était rendu compte combien leur lien était fusionnel, indéfectible, pare-qu’elle avait réussi à le tirer du chaos, Niels qui avait refusé d’abandonner la bataille juste pour retrouver l’amour de sa vie. Il avait beau souffrir, Niels ressentait cette immense joie le percuter alors qu’il reprenait connaissance, redécouvrant l’amour de sa vie à son chevet qui ne daignait pas le lâcher du regard. « J’suis là mon amour… J’suis là pour toi, pour qu’on puisse reprendre notre vie. » Murmura-t-il, lui soufflant amoureusement ces quelques paroles pour apaiser son âme déchirée par leur séparation, par ces longs jours d’attente et d’incertitude qu’elle avait dû vivre. « T’as raison bébé… Pardon, je panique, je devrais pas… » Ajouta-t-il, Niels cherchant à faire taire les pensées bruyantes qui envahissaient son esprit, le teintant de noir pour le priver du bonheur de se savoir en vie. « Pour toujours et à jamais mon amour… Bébé… T’as mon alliance ? » Demanda-t-il, se rendant compte que la sienne n’était plus à son doigt, l’équipe médicale ayant eu besoin de l’enlever pour le placer en réanimation, la confiant à sa femme. Il esquissa un tendre sourire à ses mots dont il ne se passerait jamais, Niels peinant à ne pas laisser la peine l’envahir en voyant les larmes rouler sur les joues de celle qu’il aimait éperdument. « Mon amour… Ça a jamais été de ta faute… Fallait bien le sortir Hank, c’est moi qui n’ai pas été assez prudent bébé… » Ajouta-t-il, baissant les yeux en comprenant qu’Aelya était contre l’idée de le voir rentrer chez eux, lui rappelant que sa blessure était grave et nécessitait des soins importants. « Je peux être très docile pour rester avec toi bébé… C’est dans cette chambre que j’vais péter un câble surtout. » Soupira-t-il, s’imaginant déjà perdre patience avec l’équipe médicale, Niels qui pouvait rapidement être à fleur de peau si le manque de son amour venait le percuter trop fort, l’empêchant de respirer normalement. Il tendit ses lèvres vers les siennes pour percevoir son baiser qui effaça tous ses doutes, Niels ne pensant plus qu’à elle, qu’à ce moment de tendresse qui venait agrémenter les étincelles de son amour pour elle. « J’te cause trop de soucis mon pauvre amour… » Répondit-il, pouvant estimer le nombre d’insomnies dont elle avait été victime rien qu’à la fatigue qui s’était imposée sur son visage, Niels soupirant de soulagement à la sensation de ses lèvres contre sa peau, la laissant le marquer de cette affection dont il raffolait. « Et si j’te fais les yeux doux…? » Ajouta-t-il, Niels qui était conscient d’être têtu, son regard retrouvant le sien pour chercher à la faire basculer de son côté bien qu’il savait qu’elle savait tout autant lui tenir tête. « C’est pour ça que t’es la femme la plus parfaite de l’univers… » Murmura-t-il, touché par sa dévotion sans failles, fasciné par son courage et sa détermination qui ne cessaient de croître lorsqu’il s’agissait d’eux. Il attrapa ses lèvres en plein vol, agrémentant ce baiser qui s’intensifia, Niels laissant sa bouche valser amoureusement contre celle de sa femme, cherchant à la faire basculer contre lui. « T’es pas capable de me faire mal bébé… Tu sais me faire que du bien, j’le sais mieux que personne ça… » Souffla-t-il, laissant planer quelques sous-entendus en lui adressant un sourire joueur. « J’suis défoncé à toi surtout bébé. J’ai pas mal là, j’veux qu’on en profite mon coeur… J’veux que tu sois dans mes bras… S’il-te-plaît bébé… » Lui demanda-t-il, rêvant de pouvoir s’enivrer de son parfum, de sa chaleur, la regardant finalement prendre place à côté de lui avec hésitation, frémissant à la caresse de sa main. « T’es encore trop loin bébé… » Murmura-t-il, prenant lui-même l’initiative de se rapprocher d’elle, sa main glissant sur son flanc, remontant lentement sous son haut pour caresser ses côtes alors que sa bouche vint se réfugier dans son cou. « Tu sens bon… Tu m’as trop manqué… »

Écorchée par ses pleurs qui faisaient des échos entre les murs fissurés de sa solitude, elle s'enlisait dans la peine, dans la houle de sa détresse qui ne s'épanchait plus contre ses lèvres. Egarée dans les limbes, Aelya, elle préférait se mettre entre parenthèse, disparaître hors de sa tête le temps qu'il se remette, parce que tout ce qu'elle semblait contenir en son être n'était que l'effusion d'une fièvre qui ne comportait aucun remède. Elle avait déjà l'impression de mieux respirer maintenant qu'elle se trouvait en face de son mari, comme si finalement, elle avait récupéré la vie.

- Je pense que ce sera long mais c'est pas grave bébé, je serai là pour te soutenir et j'vais être là à toutes les étapes, répondit-elle, consciente qu'ils ne gagneraient pas leur quotidien tout de suite aux vues des suites de sa convalescence. T'excuses pas bébé. C'est normal que t'aies peur. Mais pour l'instant, on a passé le pire, concentre-toi sur ça, admit-elle tendrement, tentant de le faire positiver malgré la situation catastrophique qu'il venait d'expérimenter. Non, je suis partie tellement vite amour, que je l'ai oublié dans la chambre... J'te la rapporte demain sans faute. Tout est bien gardé chez nous mon bébé, lança-t-elle, repensant à la précipitation de ses gestes lorsque l'hôpital l'avait contacté, elle qui avait laissé sa tête de côté à cause de son coeur qui s'était déchainé, ses émotions se lisant dans ses yeux humides qui lâchaient tout ce qu'elle avait réprimé jusqu'ici. Dans tous les cas c'est fait... Mais on va se relever et avancer bébé, comme d'habitude, avança-t-elle, eux qui étaient bien placés pour savoir que la vie était un combat, celui qui pour l'instant était gagné à chaque fois. Tu vas craquer même chez nous bébé. Parce que tu vas voir tous tes skates et tu vas être frustré de rester à l'intérieur. Faut y aller doucement amour. Je t'apporterai ce qu'il te faut pour que tu déprimes le moins possible ici, promit-elle, frustrée de pas pouvoir répondre par l'affirmative, mais déterminée à lui faire comprendre que sa santé passait en premier, Aelya qui désira l'apaiser en posant doucement ses lèvres sur les siennes, laissant celle-ci lui montrer à quel point son amour pour lui était éternel. C'est pas toi le problème... T'as toujours été ma solution en plus, répondit-elle amoureusement, n'ayant aucune envie de le voir se blâmer pour quelque chose qu'il n'aurait pas pu prévoir, souriant légèrement à sa remarque qui la fit redresser ses yeux alors qu'elle dévorait doucement sa peau de baisers. Même si tu me fais tes beaux petits yeux doux là, j'te vois venir toi, et ça marchera pas, lâcha-t-elle, attendrie par son regard qui la faisait fondre. C'est moi qui suis chanceuse d'avoir un homme comme toi. T'es trop bad-ass, s'amusa-t-elle légèrement, Niels qui resterait son unique inspiration pour cette vie fade et triste sans la passion qu'il lui donnait, cette essence qui faisait battre son palpitant, maintenant animée par ses lèvres qui cherchaient davantage les siennes, incapable de s'arrêter tant son manque était réel. J'me fais pas confiance là... Souffla-t-elle, Aelya qui appréciait la manière dont il avait de la pousser vers lui, chose qu'elle fit après sa demande qui la toucha. T'es ma drogue aussi mon amour, j'peux pas me passer de toi, avoua-t-elle en se plaçant doucement dans le lit, réprimant l'envie de lui sauter dessus pour l'enlacer fermement. J'préfère rester sage... Ajouta-t-elle, laissant sa main caresser son corps, ayant peur que ses jambes ne touche la sienne, Niels venant de lui-même se rapprocher, sa chaleur et son parfum faisant louper un battement à son coeur. Putain toi aussi amour... Souffla-t-elle à son oreille, sa main se réfugiant dans ses cheveux pendant que son buste se colla à son torse, frissonnant de toute part à ses caresses. C'est tellement bon de t'avoir comme ça toi... Murmura-t-elle, glissant une main sous la blouse de l'hôpital pour toucher son torse. Même fringué comme ça t'es magnifique, tu me soules, rit-elle, passant sa main dans son dos pour le caresser. Tu me promets de prendre soin de toi ?

Il aurait aimé apaiser sa peine, la couvrir d’affection pour mettre fin aux larmes qui avaient irrité ses joues, Niels qui ne demandait qu’à revenir contre son coeur, contre ses battements qu’il adorait écouter depuis leur rencontre. Il aurait voulu la voir quitter cette apnée sans fin rythmée par son absence, lui qui s’était battu corps et âme pour la retrouver et lui permettre de souffler. « Bébé… J’veux quand même que tu penses à toi, que tu continues de vivre de ton côté. J’ai pas envie de te voir perdre patience mon amour… » Souffla-t-il, conscient qu’ils avaient tendance à se mettre entre parenthèses lorsque l’un ou l’autre était touché physiquement, Niels qui ne voulait pas voir son amour s’épuiser à son chevet. « Oui bébé… Chaque victoire compte. » Ajouta-t-il, plus optimiste, suivant les mots de son amour qui l’incitait à croire en lui, en ses capacités à se remettre de cet accident. Il hocha la tête à ses explications, comprenant qu’elle avait eu hâte de le retrouver en apprenant son réveil, Niels regardant sa main dénudée de son alliance, ayant soudainement hâte de la revoir autour de son doigt. « Je sais mon amour, tu l’aurais pas mise n’importe où te connaissant. Mais c’est mieux qu’elle soit autour de mon doigt, sait-on jamais que quelqu’un me prenne pour un homme libre. » La taquina-t-il, cherchant à attiser sa jalousie avec quelques mots d’humour pour détendre l’atmosphère. Niels s’accrocha à ses paroles positives, Aelya lui donnant le courage et la force pour croire en lui et en eux, parce-qu’ils étaient la meilleure équipe du monde. « On les rangera bébé… J’vais rester au lit, j’bougerais pas bébé… » Tenta-t-il de la convaincre, soupirant en comprenant qu’elle ne changerait pas d’avis. « Tu seras là dés le matin bébé, hein ? Et tu repartiras à la dernière seconde aussi…? J’te jure, ça m’angoisse d’être sans toi, je vais pas savoir dormir… » Se confia-t-il, sachant déjà que la séparation serait horrible pour lui qui n’attendrait que les premiers rayons du soleil pour espérer voir Aelya débarquer dans sa chambre. Il réceptionna le baiser qu’elle lui donna, s’apaisant sous ce contact unique qui lui provoquerait toujours des frissons, Niels lui soufflant son inquiétude entre deux baisers. « Un jour on sera tranquilles mon amour… » Promit-il, sa main glissant tendrement sur sa joue alors qu’il accrocha amoureusement son regard. « Ça marche vraiment pas bébé ? T’étais moins coriace avant amour… » Lâcha-t-il en faisant mine d’être exaspéré, lui qui avait tenté de la regarder le plus tendrement possible pour la faire craquer, se résignant en comprenant que ses efforts seraient vains. « Tant que tu me trouves toujours à ton goût et que tu continues de craquer pour moi… ça me va. » Sourit-il, amusé par ses mots qui une décrivaient, elle qui savait parfaitement qu’il serait prêt à tout pour rester auprès d’elle et continuer de l’aimer comme un fou. Il s’amusa à grignoter ses lèvres une nouvelle fois, accro à son contact, à sa bouche qu’il adorait embrasser, Niels cherchant à l’attirer contre lui, s’affairant à la rassurer en comprenant qu’elle avait peur de lui faire mal. « Moi j’te fais totalement confiance bébé… Si j’te dis que ça va, c’est que c’est le cas mon amour. » Murmura-t-il en captant son regard, lui faisant une place à ses côtés, attendri par ses mots qui reflétaient les siens. « T’auras jamais à le faire mon bébé… » Souffla-t-il, se rapprochant d’elle, sa bouche plongeant dans le creux de son cou. « J’aime pas quand t’es trop sage bébé… Ça te va pas. » La chercha-t-il, caressant sa peau sous son haut, respirant son parfum à plein nez alors que sa bouche continuait de grignoter son cou. « J’me sens revivre là… » Ajouta-t-il tendrement, dans un souffle d’amour qui n’était destiné qu’à elle, Niels frémissant en percevant sa main se frayer un chemin sous sa blouse, trouvant son torse pour le caresser. « Ils m’ont même pas laissé mon boxer en dessous bébé. C’est pour ça que t’apprécies ma tenue. » Rit-il, se penchant davantage vers elle alors que ses lèvres remontaient lentement sur sa mâchoire, détaillant son visage avant de revenir sur le coin de ses lèvres. « J’vais tout faire pour bébé. » Répondit-il, conscient que cette partie lui tenait à coeur, elle qui savait qu’il avait tendance à perdre patience lorsqu’il était contraint de rester alité. « Tu vas m’aider bébé… Si j’ai un peu de toi tous les jours, on pourra avancer mon amour… » Murmura-t-il, Niels laissant sa main migrer jusqu’à sa poitrine, souriant avec un air joueur. « Quand j’irai un peu mieux, on pourra se faire des câlins bébé…? Des câlins pas très sages… » Proposa-t-il, ne perdant jamais le nord lorsqu’il était question de leurs moments d’intimité.

Si sa patience était mise à rude épreuve, c'était seulement parce qu'elle le savait en souffrance, son visage étiré dans la douleur marquant son esprit de peine et d'impuissance à l'égard de ses sensations qu'elle ne pouvait pas vraiment apaisées. Comme depuis le départ, ils vivaient tout à deux, et si Niels n'allait pas bien, il était parfaitement impossible qu'elle puisse s'accrocher au bonheur.

- Je tiendrai pour toi mon bébé. Ce sera jamais toi le problème, c'est juste que je déteste te voir souffrir comme ça... Et je pourrais jamais vivre pleinement si toi tu peux pas amour, tu le sais très bien... Avoua-t-elle, n'ayant aucune envie de profiter sans qu'il ne puisse lui aussi y participer, Aelya hochant doucement la tête à sa remarque optimiste qu'elle partageait, elle qui n'avait jamais douté en sa force qu'elle admirait. Bébé, j'crois que tout le monde dans cet hôpital est bien au courant comme il faut que t'es un homme très très pris, sourit-elle, amusée. Si c'est pas le cas, tu m'le dis, j'peux très bien leur faire des piqûres de rappel aussi hein. T'auras ton alliance demain sans faute pour pas que je me fasse interner non plus. Ce serait dommage, pouffa-t-elle, faisant référence à ses excès de colère qui découlait trop souvent de sa jalousie explosive, celle qui demeurait incontrôlable même après trois ans, parce qu'elle l'aimait beaucoup trop. J'te crois pas. T'es jamais sage quand il s'agit de rester calme. C'est pas toi ça, renchérit-elle au tac au tac, peu à même de croire que Niels resterait enfermé dans un lit sans tenter d'en sortir, même chez eux. C'est pas comme les autres fois bébé là. J'ai pas d'emploi, pas d'obligation de partir à une heure précise, donc évidemment que je resterai du matin jusqu'au soir. De toute façon mes journées rimeraient à rien si j'suis pas ici avec toi... J'vais t'apaiser mon bébé, j'veux pas que tu te sentes seul... Promit-elle, Aelya qui ferait tout ce qu'elle pourrait pour l'envelopper d'amour même loin de leur cocon, parce qu'ils étaient capables d'en former un dès qu'ils se retrouvaient à deux, ses lèvres venant doucement lui disséminer toutes ses pensées pour qu'il s'en imprègne dans le but de relâcher ses muscles tendus dans l'angoisse. J'espère, je voudrais passer ma vie juste à m'inquièter de t'aimer assez... Ajouta-t-elle amoureusement, savourant le contact de sa main sur sa joue. C'est très dur de lutter contre ta bouille, mais il faut bien que je me fasse violence pour ta santé amour, répondit-elle, ne pouvant exercer sa volonté à moitié pour sa sécurité, elle qui sombrait d'amour pour la beauté de son visage. Je craquerai d'amour jusqu'à la fin pour toi. Puis les balafres, ça te va bien, s'amusa-t-elle, voulant dédramatiser sa situation parce qu'elle n'aurait toujours des yeux que pour lui, sa bouche qui tentait la sienne de manière amoureuse, accro à sa tendresse. Tu me le dis de toute façon si y'a quoique ce soit bébé... C'est important, d'accord ? Demanda-t-elle, craignant finalement de faire mal en voulant bien faire, elle qui d'un geste peu assuré, se faufila dans le lit médical, essayant de rester à distance de sa jambe avant qu'il ne défie les quelques centimètres qui les séparaient pour s'approcher de sa peau fiévreuse de son manque. J'ai pas le choix là... Mon but c'est que tu continues à me faire rêver le plus longtemps possible, souffla-t-elle, la respiration soudainement plus courte à la sensation de ses baisers dans son cou, sa main caressant doucement ses cheveux pour l'inciter à continuer. Moi aussi, je vais beaucoup mieux contre toi, avoua-t-elle, soupirant en sentant ses doigts sous son haut, les siens venant dans le même temps se réfugier sous sa blouse, caressant son torse. Clairement, ton corps m'a beaucoup trop manqué... Sourit-elle en coin, ses doigts glissant jusqu'à sa chute de reins pour la presser. La vraie question c'est : qui t'as retiré ton boxer là ? Lâcha-t-elle, prenant une mine boudeuse, souriant sous l'effet de ses baisers sur son visage. Évidemment que je t'aiderai bébé. Tu peux te reposer sur moi, répondit-elle amoureusement, se mordant la lèvre à la pression de sa paume sur sa poitrine. J'te ferai ta fête mon amour... Murmura-t-elle de manière brûlante, ses lèvres dansant au-dessus des siennes. Mais que quand t'iras mieux... Ajouta-t-elle, attrapant ses lèvres en plein vol. Je t'enverrai pleins de photos de moi bébé... De photos pas sages même... Ça sera ta récompense... Lança-t-elle, mordillant sa lèvre inférieure. J'aime trop savoir que tu m'imagines contre toi...

Ils étaient pareils à ce niveau-là, eux qui vivaient l’un pour l’autre, incapables de respirer si l’autre était en agonie. Parce-qu’ils partageaient absolument tout, leurs joies, leurs peines, leurs douleurs, eux dont les âmes ne faisaient plus qu’une depuis un bon moment, depuis qu’ils avaient décidé de s’abandonner l’un à l’autre. « Je sais mon amour mais j’veux pas non plus que tu t’oublies dans tout ça, d’accord ? J’veux quand même que tu prennes soin de toi mon ange, j’reprendrai le relai dés que je serai remis sur pieds. » Souffla-t-il tendrement, elle qui savait combien il adorait prendre soin d’elle, la recouvrir d’affection et de tendresse comme il l’avait toujours fait, regrettant de ne pas être assez en forme pour s’occuper entièrement d’elle. « J’avais oublié qu’ils avaient déjà eu affaire à toi ouais… » S’amusa-t-il, se rappelant parfaitement de ces nombreux moments où Aelya s’était permise d’imposer leur couple aux yeux de tous, prenant le temps de les prévenir que Niels lui appartenait entièrement. « J’adore quand t’es sauvage comme ça toi… Oui bébé, j’ai hâte que tu me remettes ma bague. » Ajouta-t-il avec un sourire joueur, pouffant à ses derniers mots qui mettaient en avant son impulsivité, celle qui les caractérisait tous les deux puisqu’ils n’avaient jamais cessé d’être jaloux envers le monde entier depuis leur rencontre. « J’te jure que je peux l’être bébé. Pour être avec toi, j’peux être un vrai petit ange. » Ajouta-t-il, conscient que la tentation de bouger serait forte pour lui, surtout dans un environnement qui était le leur. « Ça me rassure bébé… Parce-que j’ai pas envie de vivre ça tout seul. C’était horrible la dernière fois, ça me suffit pas nos appels mon amour. J’ai besoin de te toucher, de te sentir, de t’embrasser… J’déteste quand tu me manques. » Souffla-t-il amoureusement, se confiant sur ses angoisses, lui qui se souvenait parfaitement de sa dernière hospitalisation, celle à laquelle Aelya n’avait pas pu assister, lui qui avait dû mener sa convalescence loin d’elle à cause de leurs déboires qui leur avaient causé une interdiction de visite. Il se laissa doucement embrasser par l’amour de sa vie, ayant enfin l’impression de retrouver son souffle maintenant que leurs lèvres s’étaient retrouvées, la tension se relâchant enfin. « Je vais bien bébé… Et j’suis sûr que ça pourrait très bien se passer à la maison… » Regretta-t-il, lui qui savait parfaitement qu’elle refuserait catégoriquement de céder à son envie de rentrer chez eux, Niels redressant son visage vers le sien pour tenter sa bouche qui le rendait accro. « C’est vrai…? T’aimes bien ? » Joua-t-il, amusé par ses mots qui le flattaient, lui qui ne vivait que pour voir son regard briller d’admiration lorsqu’elle le posait sur lui, Niels ayant toujours eu envie de lui plaire. « Promis mon amour. » Conclut-il d’un air entendu, se décalant du lit pour lui laisser une place, bien conscient qu’elle était encore hésitante dans ses gestes qui respiraient la peur de lui faire du mal. « J’peux te faire rêver même si t’es pas sage tu sais… » La tenta-t-il, nichant son visage dans son cou pour l’embrasser chaudement, soufflant tout son amour pour elle alors que ses lèvres valsaient fiévreusement contre sa peau. Il sentit sa respiration devenir plus profonde à mesure que ses baisers s’intensifiaient, se laissant guider par la chaleur de leur échange, frémissant en percevant les mains de son amour contre son corps. « J’adore quand tu me touches comme ça bébé… » Murmura-t-il contre sa peau, ses muscles se contractant lorsqu’elle pressa sa chute de reins, Niels souriant à sa remarque. « J’sais pas, faudrait leur demander d’ailleurs. J’te laisse mener l’interrogatoire bébé. » S’amusa-t-il, lui faisant oublier sa jalousie en parsemant son visage de baisers vifs et tendres. « T’es la meilleure, merci mon amour. » Répondit-il, attendri par tout ce qu’elle était prête à faire pour lui, pour le voir se rétablir le plus rapidement possible. D’humeur joueuse, Niels, fit glisser sa main sous son haut pour presser sa poitrine qu’il engloba dans sa paume, ayant envie de provoquer son amour en injectant des images plus brûlantes dans son esprit. « Ça va être long tout ce temps sans te faire l’amour… » Avoua-t-il à son oreille après sa remarque, acceptant son baiser qu’il prolongea fiévreusement. « Le genre de photos que je vais regarder toute la nuit… Tu vas me retrouver tout brûlant le matin toi. » S’amusa-t-il, lui volant un baiser avant qu’elle ne vienne mordiller sa lèvre, Niels faisant glisser sa main jusqu’à son jean, butant contre son ouverture. « Je t’imagine toujours contre moi bébé… Je pense à tes lèvres qui me font du bien, à tes mains qui me caressent… Et ça me rend déjà fou… » Murmura-t-il à son oreille, le souffle déjà plus profond, Niels redressant soudainement la tête lorsqu’il entendit quelqu’un frapper à la porte. « M. Björk, je viens changer votre pansement. » ll roula des yeux, regrettant de voir son amour s'écarter pour ses soins. « C'était forcément maintenant qu'il fallait le faire ? » Dit-il, légèrement agacé.

Elle était capable de tenir pour deux, Aelya qui se découvrait une nouvelle force lorsque leur relation se voyait déposséder de leur cocon. Elle se sentait vulnérable, dénudée de son espoir et de sa chaleur enivrante qu'elle ne retrouvait plus depuis qu'il était piégé entre toutes les perfusions de l'hôpital.

- Bébé, j'ai pas forcément besoin que tu t'occupes de moi, ça va, j'te promets, répondit-elle, cherchant à le voir concentré sur sa propre condition qui nécessitait déjà toute son attention, elle qui avait justement envie de le voir aller mieux si il daignait s'occuper de lui au maximum. Elles doivent encore s'en souvenir... Pouffa-t-elle légèrement, ne culpabilisant en rien de son comportement qu'elle justifierait pour toujours quand il s'agissait de protéger son âme-soeur. Je te l'a remets demain mon ange, j'aime tellement te voir avec si tu savais comme ça me rend fière de nous... Sourit-elle, attendrie par cet amour qui les enveloppait depuis le début, Niels qu'elle avait choisi envers et contre tout, dans le bonheur comme dans le malheur qui ne saurait jamais les séparer définitivement. Etre un ange te va pas bébé... Et j'ai pas envie que mon côté diabolique te convertisse... Lança-t-elle, joueuse, faisant essentiellement référence à son désir qui augmenterait rapidement s'ils se retrouvaient tous seuls dans un lit. Tu vivras plus ce que t'as vécu la dernière fois amour... J'veux plus jamais que tu te sentes seul, on traversera ça ensemble mon bébé. J'vais te récompenser en bisous et câlins même, sourit-elle tendrement, ayant envie de le motiver à prendre soin de lui le plus possible, elle qui serait là pour assister à ses exploits qui la feraient encore davantage tomber amoureuse de lui, de sa force, trouvant ses lèvres pour disséminer son admiration et son affection jusqu'au plus profond de son âme dans le but de la réparer. Les médecins voudront pas de toute façon amour, ta situation est encore fragile... Soupira-t-elle, désirant lui faire prendre conscience qu'il venait déjà à peine de se réveiller de son coma artificiel, que sa jambe était encore brûlée et que le risque d'infection nécessitait de la prudence. J'aime bien ouais, mais si tu pourrais maintenant éviter d'en avoir de nouvelles, ce serait bien aussi, lâcha-t-elle de manière légère afin de faire redescendre la tension, accrochant ses lèvres dans un baiser doux et amoureux avant de s'infiltrer dans le lit à ses côtés, peinant à garder ses distances tant l'appel de son parfum la rendait déjà folle, son coeur palpitant sous cette attraction qui n'aurait jamais de fin. Reste sage... Murmura-t-elle, amusée, alors qu'il embrassait vivement son cou de baisers, s'embrasant à son souffle qui la brûlait déjà de désir, qui la faisait expirer plus bruyamment, conduisant son esprit à déverser des images sensuelles de leurs corps qui s'abandonnaient l'un à l'autre. J'aurais tellement voulu te toucher encore plus toi... Souffla-t-elle sensuellement à son oreille, sa main agrippant doucement sa chute de reins pour faire buter son bassin contre le sien. J'vais faire un contrat qui stipule que personne de sexe féminin et hétéro ne puisse enlever le boxer de mon amour sous peine de poursuites, avança-t-elle en roulant des yeux, souriant doucement à ses baisers sur son visage avant qu'il ne presse sa poitrine entre sa paume, son coeur loupant un battement à la fièvre qui l'éprenait. Ca vaudra toujours le coup d'attendre le meilleur coup de la Terre, le complimenta-t-elle, joueuse, frémissant à ses mots, à leurs baisers qui s'enflammaient de plus en plus. Tu sais bien à quel point j'adore te voir tout brûlant toi... Je mettrai de beaux sous-vêtements en venant te voir... Murmura-t-elle fiévreusement avant de sentir sa main buter contre son jean. Tu sais pas ce que je t'aurais fait si on avait un peu plus de temps... Lâcha-t-elle entre deux soupirs, laissant sa main glisser sur son bas ventre avant de l'enlever précipitamment en entendant des coups sur la porte, Aelya se redressant pour laisser l'infirmière le soigner. Bébé, c'est pas grave on se rattrapera à un autre moment, souffla-t-elle discrètement à son oreille avant de déposer un baiser sur sa joue de manière complice. Les visites se terminent dans quinze minutes, mais vous pourrez évidemment revenir demain. Niels verra le médecin d'ici là normalement. Vous devriez mieux partir tout de suite parce que j'vais retirer le pansement, lança-t-elle, sous-entendant que la vision serait douloureuse. Non, c'est bon, je reste avec lui... Accepta Aelya, prenant la main de Niels dans la sienne.

Il avait toujours su que son amour était dotée d’une force irréelle, elle qui se battait toujours pour eux, sans la moindre hésitation, faisant tout le temps son possible pour les protéger des menaces extérieures. « Bébé, dis-toi que ça me motive d’imaginer prendre soin de toi… T’es ma princesse, j’ai envie de te combler mon amour. » Murmura-t-il, justifiant ses paroles qui ne reflétaient que l’ampleur de son amour pour elle, Niels qui aurait tout donné pour voir les yeux de son amour briller. Il pouffa de rire en hochant la tête à ses dires, n’ayant aucun doute sur le fait que leurs crises de jalousie avaient marqué certains esprits. « Ça me rend fier aussi bébé, j’aime pas ne pas la porter. Elle fait partie de moi maintenant. » Souffla-t-il avec un regard attendri, lui adorait la signification de ce bijou qu’il garderait jusqu’à sa mort, conscient que sa valeur était inégalable, qu’elle valait bien plus que tout l’or du monde à ses yeux. « Mais j’aime trop quand t’es diabolique bébé… Tu me fais craquer. » Lâcha-t-il, lui murmurant son désir qui serait évidemment mis à mal s’ils n’étaient plus qu’à deux dans leur cocon, Niels partageant ses peurs avec sa femme, faisant référence à sa dernière hospitalisation où Aelya avait perdu son droit de visite à cause de leurs déboires. « Ça veut dire que tu resteras jamais dormir bébé…? Tu vas tellement me manquer mon amour, j’vais en avoir besoin de toutes ces récompenses. » Répondit-il, appuyant sur le fait qu’il aurait besoin de sa tendresse plus que jamais, lui qui aurait beaucoup de mal à gérer le manque de son amour lorsqu’elle serait contrainte de le quitter pour la nuit. Il s’imprégna de sa douceur, de la tendresse de ses baisers qui lui faisaient un bien fou, lui qui en oubliait presque sa condition. actuelle. Il soupira aux mots d’Aelya qui vint lui rappeler qu’il était encore trop faible et qu’une sortie ne serait pas envisageable tout de suite, surtout qu’il était aussi question de l’avis des médecins. « J’vais essayer de pas trop m’abîmer bébé, promis. » Répondit-il sur le même ton qu’elle, Niels l’attirant près de lui pour lui faire comprendre qu’ils n’avaient pas à se restreindre encore plus, lui qui avait cruellement besoin de sentir sa présence après ces longs jours où ils avaient été séparés. Leurs lèvres vinrent de nouveau se retrouver, Niels faisant glisser sa bouche le long de son visage pour détailler son cou de baisers, son souffle se faisant plus bruyant à mesure qu’il agrémentait ses pressions, cherchant à la faire faiblir comme il savait le faire. « C’est pas toi qui m’as dit il y a deux minutes que ça m’allait pas d’être un ange…? » Lâcha-t-il dans un souffle, ayant besoin de savoir qu’il pouvait encore la séduire, même si son corps avait été rongé par les flammes. « Ton discours va pas avec ce que me dit ton corps bébé… » Murmura-t-il en entendant son souffle devenir plus profond à mesure qu’il la cherchait, Niels lui mordillant la lèvre en percevant sa main s’agripper à sa chute de reins. « C’est un bon contrat ça bébé… D’ailleurs faudra que tu m’en remettes un demain… » Joua-t-il, lui cherchait toujours à la tenter, sa main caressant sa poitrine alors qu’il savait que l’attente serait longue pour eux. « Ça durera pas toute mon hospitalisation bébé… Je tiendrai pas. » Murmura-t-il, flatté par les mots de sa femme alors que ses lèvres s’activèrent de nouveau contre les siennes. « Tu me calmeras un peu bébé…? » Souffla-t-il fiévreusement, Niels sentant son coeur louper un battement lorsqu’elle fit glisser sa main le long de son torse pour venir sur son anatomie, sursautant légèrement en entendant l’infirmière les interrompre. Agacé et frustré, sa réaction ne se fit pas attendre, soupirant lorsqu’Aelya lui souffla quelques mots à l’oreille pour calmer son énervement. « Bébé… T’es pas obligée tu sais… Ça va pas être beau mon coeur. » Ajouta-t-il en s’adressant à son amour qui fit savoir à l’infirmière qu’elle souhaitait rester pour son soin, cette dernière hochant la tête avant de s’occuper de retirer les pansements qui entouraient sa jambe, Niels grimaçant de douleur alors que sa main pressait un peu plus celle de son amour. « Putain… » Lâcha-t-il sans se contrôler, ses yeux rivés sur sa jambe maintenant dévoilée, à peine reconnaissable tant elle avait été abimée par les flammes. « Aelya, rentre bébé. J’veux pas que tu vois ça. » Dit-il, lâchant sa main pour agripper les draps, peinant à rester calme alors que la douleur devenait plus importante, Niels soufflant bruyamment quand l’infirmière effleura sa peau à vif.

Elle sentit son coeur fondre d'amour à sa remarque qui fit scintiller ses yeux, Niels qui avait toujours les mots, les attentions pour la toucher au plus profonde de son âme.

- Mon bébé... T'es beaucoup trop craquant... Je comprends tous les jours pourquoi j'suis complètement folle de toi, t'es beaucoup trop parfait pour moi, souffla-t-elle, touchée par son envie de ne penser qu'à elle alors qu'il était pourtant alité dans un lit d'hôpital, la jambe et les poumons abimés par les flammes. Ca fait partie de nous, de notre histoire mon bébé. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée de te rencontrer mon ange... Avoua-t-elle, attendrie par ces doux songes qui se déployaient dans son esprit alors qu'elle pensait à eux, à tous leurs péripéties qui les avaient pourtant conduits à s'aimer davantage. La version un peu plus angélique te fait pas craquer aussi ? Lança-t-elle, arborant une mine de chien battu tout ça pour lui tirer une réponse positive qui appuierait sa position plus raisonnable, afin de prendre soin de lui et de son état, elle qui aurait bien évidemment aimer le ramener dans leur intimité, ce lit beaucoup trop froid sans sa présence pour qu'elle ne s'y sente à sa place. Ca dépendra de ton état, de ce que pensent les médecins amour... Si ça se trouve on pourra au bout d'un moment, mais pour l'instant j'vais simplement venir te récompenser tous les jours, et j'vais tout faire pour te remonter le moral. J'te lâcherai pas, je te l'ai promis, assura-t-elle pour le détendre, consciente que le doute prenait toute la place vis-à-vis de l'inconnu qui se dessinait devant eux.

Elle sombra contre ses lèvres, retrouvant la douceur de sa peau qui lui avait tant manqué, cette chaleur qu'elle avait eu peur de perdre à jamais alors qu'ils avaient été séparés par les vapeurs froides de la mort. Elle avait finalement cedé à son envie de l'avoir contre elle, laissant un léger espace entre eux pour le sécuriser lui avant qu'il ne s'approche, la mettant en confiance vis à vis de sa condition. Elle frémit à la sensation de sa bouche qui glissa dans son cou, son souffle se perdant dans le désir qui imprégnait de plus en plus ses cellules à mesure qu'il la tentait.

- C'est vrai que t'es toujours aussi coquin toi, ajouta-t-elle, amusée, incapable de résister à ses avances tant le manque était réel. Mon corps veut le tien bébé, ça changera jamais, avoua-t-elle dans un murmure fiévreux, sa main s'aggripant à sa chute de reins avec envie pour lui traduire toute la fougue qui la traversait. J'te le donnerai quand je partirai demain... Parce que je compte bien m'amuser avec toi avant, admit-elle sensuellement, sa poitrine gonflant à son contact. Bébé... Ça durera le temps qu'il faut, j'veux pas griller d'étapes sur ta convalescence, ajouta-t-elle tendrement, prenant conscience que ça allait être long et dur, mais qu'elle arriverait à se passer de tout tant qu'il restait en bonne santé. J'ferai même plus que ça bébé, je laisserai ma bouche te dévorer jusqu'à l'orgasme... Susurra-t-elle à son oreille fiévreusement, sa main chutant vers son anatomie dans le but de le caresser avant d'être tous les deux surpris par l'entrée de l'infirmière. J'ai dit que je te lâcherai pas bébé. Et je le ferais pas, ajouta-t-elle en se décalant pour laisser la soignante faire son travail, prenant sa main dans la sienne alors qu'elle retirait le pansement, sentant la main de Niels se resserrer autour de ses doigts. Bébé, respire doucement, je suis là mon amour... Souffla-t-elle doucement, son autre main venant caresser son bras tendu alors que sa jambe se dévoilait, son regard accrochant sa plaie à vif, la vision lui coupant le souffle tant elle pouvait maintenant comprendre l'intensité de sa douleur. Bébé... Murmura-t-elle, les larmes aux yeux, peinant à cacher son émotion. Mon amour, je peux pas te laisser... T'es dingue, répondit-elle, dépassée par sa souffrance qui transpercait son cœur. Vous pouvez pas lui donner encore quelque chose là ? Demanda-t-elle, paniquée, se penchant au-dessus du lit pour toucher son front. Il est brûlant ! Faites un truc ! Perdit-elle patience.

Il avait promis de l’aimer dans n’importe quelle situation, dans les hauts comme dans les bas, lui qui ne vivait que pour elle, pour leur amour qu’il ne laisserait jamais de côté, qu’importe la situation. « T’es parfaite aussi mon amour… T’es toujours là pour moi, tu m’abandonnes jamais bébé. J’me sens jamais seul quand t’es avec moi. » Murmura-t-il amoureusement, fier de ce qu’ils étaient, de ce duo indéfectible qu’ils formaient tous les deux. « T’es mon premier et dernier amour bébé, ma plus belle histoire… » Souffla-t-il, lui qui ne vivait plus qu’à travers son regard, parce-que tout ce qui précédait sa rencontre avec elle n’avait plus aucune importance à ses yeux. Niels, il avait l’impression d’avoir débuté sa vie le jour où son âme s’était liée à celle d’Aelya. « Je craque pour toutes les versions mon amour, tu le sais. Arrête avec ta bouille bébé… Je vais jamais te laisser partir après… » Répondit-il, fondant d’amour pour son expression, Niels se jetant sur ses lèvres, incapable de résister à l’appel de sa bouche qu’il désirait embrasser encore et encore. Il prit conscience que son état et sa situation étaient sérieux, comprenant immédiatement ce que cela signifiait pour eux, parce-que s’ils allaient pouvoir passer la plus grande partie de leur journée ensemble, Niels savait pertinemment que leurs nuits seraient marquées par leur séparation. « Mais bébé… J’veux pas dormir sans toi moi… Comment j’vais faire si t’es pas là mon amour ? Tu sais que j’vais cogiter sans toi… » Soupira-t-il, tentant de se rassurer avec ses mots d’amour, elle qui continuait de garder espoir pour eux, chassant les nuages noirs qui tentaient d’envahir son esprit avec l’amour qu’elle lui donnait. Ils se retrouvèrent au creux des draps lorsque Niels fit part à son amour son envie de l’avoir à ses côtés, sont corps se rapprochant du sien alors que leurs lèvres s’abandonnaient à des baisers de plus en plus fougueux. Il continua de la tenter en faisant déraper sa bouche dans le creux de son cou, Niels qui n’avait aucune limite lorsqu’il s’agissait de séduire l’amour de sa vie. « Tu m’aimes pour ça bébé… » Murmura-t-il contre sa peau, lui mordillant la lèvre lorsqu’elle lui confirma qu’elle le désirait toujours autant, Niels lâchant un soupir plus bruyant en sentant sa main s’agripper à son corps. « Tu veux pas m’en dire un peu plus sur ce que tu comptes me faire…? » Souffla-t-il de manière faussement innocente, vibrant à son contact addictif, sa paume englobant son sein pour lui montrer qu’il était toujours aussi attiré par elle. « Amour… Imagine si ça dure plus d’un mois là… J’vais crever si j’te fais pas l’amour… » Exagéra-t-il, bien qu’il accordait beaucoup d’importance à leurs ébats amoureux. « Putain bébé… J’te veux trop quand tu me dis ça… » Répondit-il, ses muscles se contractant au passage rapide de sa main sur son anatomie, lui qui avait à peine eu le temps de profiter de ses caresses que l’infirmière fit son apparition pour changer ses pansements, Aelya lui faisant part de son envie de rester avec lui pour son soin. « Je sais bébé mais là, je comprendrais si jamais t’as envie de partir… » Ajouta-t-il, profondément touché par son refus catégorique de le laisser seul. Il fut immédiatement foudroyé par la douleur provoquée par les premiers gestes de l’infirmière qui dévoila sa jambe, Niels se crispant, ses traits devenants tendus alors qu’il resserra son emprise autour de la main de son amour. La douleur était telle qu’il parvenait à peine à l’exprimer, finissant par craquer en lâchant la main de son amour pour s’accrocher aux draps. « Non bébé. T’as pas à assister à ça… S’il-te-plaît Aelya, rentre… » Souffla-t-il bruyamment, gémissant de cette douleur atroce qui paralysait sa jambe, Niels sentant son amour s’approcher de lui, perdant patience à son tour. « Je vais augmenter sa dose de morphine. » Répondit l’infirmière, augmentant le débit de sa perfusion avant de s’intéresser à sa fièvre. « Calmez-vous Niels, essayez de respirer, je sais que c’est pas facile mais il va falloir être courageux. » Chercha-t-elle à l’encourager, Niels peinant à ne pas se débattre dans ses draps. « Putain mais endormez-moi, faites quelque chose, j’en peux plus. » Cria-t-il, sa main s’accrochant au barreau de son lit, cherchant finalement à retrouver la présence de son amour. « Bébé, aide-moi… »

Elle savourait chaque instant avec son amour comme si c'était le dernier, parce qu'ils ne savaient que trop bien à quel point la vie pouvait dérober leur histoire, cette douce malédiction qui les avait possédé depuis le départ. Elle sourit doucement à ses mots tendres, à tout ce qui se dégageait de son regard fatigué où l'affection scintillait, comme un diamant dont elle ne voudrait jamais se séparer. Parce qu'elle l'avait dans la peau pour l'éternité.

- T'es mon tout, renchérit-elle amoureusement, sa pensée sincère se lisant aisément dans l'éclat de ses yeux. Justement bébé, le but c'est que tu me laisses jamais partir, non ? Demanda-t-elle de manière amusée, sa beauté rayonnant jusque dans le creux de son âme tant le dessin de ses traits représentaient à eux seuls la perfection, Aelya plongeant avec avidité sur ses lèvres qu'elle dévora d'amour, son souffle caressant son visage, sa peau s'imprégnant de son contact qui lui avait tant manqué dans sa solitude amère, celle qu'elle aurait aimé éteindre si son retour dans leur cocon lui avait été possible. Si t'arrives pas à dormir mon amour, tu m'appelles et on se parlera toute la nuit même s'il faut... J'te ferai un strip tease en visio pour te détendre, sourit-elle doucement pour l'apaiser, tentant de lui remonter le moral comme elle le pouvait afin qu'il puisse réduire son inquiétude.

Elle se rapprocha de lui en acceptant de se réfugier entre les barreaux du lit, elle qui n'aurait jamais hésité une seule seconde dans d'autres circonstances. Elle avait toujours peur de mal faire, de le condamner dans sa peine qui était déjà le berceau de son malheur, la poussant à se laisser ronger par les doutes. Pourtant, elle n'en eut plus aucun lorsqu'il prit les devants, martyrisant chaudement son cou de baisers, dévoilant en elle ce feu tempétueux de désir qui ne répondait qu'à son doux prénom.

- Je t'aime pour tout ce que t'es... Susurra-t-elle à son oreille, souriant légèrement en voyant ses dents doucement tirer sa lèvre, sa main pressant avec envie ses courbes masculines qu'elle aurait aimé voir se tordre sous son corps déjà brûlant. Je laisserai ma bouche glisser sur tout ton corps bébé... Tu vas devoir te retenir de crier amour tellement ce sera bon pour toi... Murmura-t-elle fiévreusement, elle-même se sentant pousser des ailes tant ce désir était immense pour lui. Tu sais très bien que moi je t'attendrai bébé... Et on pourra s'amuser autrement si jamais. On devient créatifs quand c'est pour s'avoir l'un contre l'autre. T'as certains talents toi. Tu peux pas savoir comme tu m'excites déjà trop, avoua-t-elle, savourant la pression de sa paume sur son sein, son coeur se déchainant sous sa poitrine. Bébé...J'ai trop envie de toi... Souffla-t-elle, accaparant son anatomie entre ses doigts pour lui offrir quelques caresses fiévreuses avant que l'infirmière ne les coupe dans leur moment, incitant Aelya à se lever du lit. J'ai pas envie de partir. J'veux soutenir l'homme de ma vie, répondit-elle, sûre d'elle, prenant sa main dans la sienne alors que la soignante dévoilait sa jambe rongée par les flammes pour en changer le pansement, réveillant la douleur de sa brûlure, l'image de cette scène la tétanisant sur place tant elle avait mal de le voir dans cet état. Bébé, respire... Ajouta-t-elle, incapable de lui tourner le dos dans un moment qui nécessitait justement sa présence, elle qui aurait désiré porter sa douleur à sa place, perdant patience en s'adressant à l'infirmière qui augmenta le débit de la morphine. Mon amour... Susurra-t-elle, la voix brisée par sa peine, ses yeux larmoyants trouvant les siens. Pense à nous mon amour. Pense au fait que t'es le meilleur, et que tu vas réussir à surmonter ça. Parce qu'on va le faire ensemble mon coeur. Pense à Hank, à notre futur bébé qui sera fier d'avoir un papa comme toi. Pense à moi qui t'aimes à la folie mon ange, murmura-t-elle, penchée au-dessus des barreaux, le front calé contre le sien pour maitriser son agitation et pour leur donner une intimité au travers du chaos qui ne les déchirerait pas. Je suis là mon amour... Pour toujours... Murmura-t-elle contre son visage, déposant doucement des baisers sur sa peau, sa main caressant tendrement sa joue pour le bercer.

Il n’y aurait jamais de fatigue assez importante pour empêcher Niels d’exprimer ses sentiments envers Aelya, lui qui vivait pour voir ses yeux briller encore et encore, parce-que son amour méritait de se sentir aimée à chaque instant de sa vie. Il était davantage convaincu que rien n’était capable de les arrêter, que leurs coeurs battaient de manière incessante pour s’aimer, eux qui déjouaient les plans de la mort simplement pour se retrouver. « Tu veux vraiment que je t’attache à ce lit avec moi en fait… » Souffla-t-il, esquissant un tendre sourire à ses mots malicieux, sentant son coeur battre sous sa peau alors qu’elle l’embrassait, Niels se sentant pousser des ailes sous l’intensité de leurs baisers qui ne faisaient qu’accroître son envie de la garder contre lui jusqu’à la fin des temps. « Mais j’veux pas que tu sois fatiguée à cause de moi bébé… Même si on pourra faire des siestes ici la journée, c’est pas un rythme de vie pour toi amour. » Murmura-t-il, ses yeux brillant de désir aux derniers mots qu’elle ajouta pour le motiver, Niels hochant doucement la tête. « Tu m’en feras en vrai aussi bébé ? » Joua-t-il, lui qui savait combien le manque d’elle le frapperait lorsqu’il se retrouverait seul entre les murs froids de sa chambre d’hôpital. Il avait besoin d’elle plus que jamais, prenant conscience qu’elle serait son unique motivation pendant toute cette période, lui qui penserait à elle, à eux, pour ne jamais baisser les bras. Il l’attira contre lui, prenant les devants pour la rassurer, lui prouvant qu’il n’aurait jamais mal à ses côtés, la douleur de leur distance étant bien plus foudroyante. « Je t’aime toi, seulement toi… » Souffla-t-il contre ses lèvres qu’il vint doucement mordiller, la provoquant comme il savait le faire alors que son souffle s’était fait plus bruyant lorsqu’elle pressa ses courbes entre ses mains. « Ta bouche c’est ma torture préférée bébé… J’ai tellement envie de te voir à l’oeuvre toi… » Soupira-t-il, tentant de contrôler son désir explosif, sa chaleur corporelle devenant de plus en plus insoutenable. « Je sais qu’on manque pas d’imagination bébé… Mais… Ça va pas te manquer à toi ? » Murmura-t-il, conscient qu’ils parvenaient toujours à s’amuser ensemble, eux qui savaient jouer avec leurs désirs d’une main de maître, parce-qu’ils connaissaient leurs faiblesses sur le bout des doigts. « Moi aussi mon amour… Tu m’excites trop… » Souffla-t-il dans un murmure de désir, Niels se mordant la lèvre à ses caresses, rêvant de la voir continuer avant que l’infirmière ne vienne briser leur moment d’intimité. « Tu le fais déjà tout le temps mon amour… » Ajouta-t-il, voyant bien qu’elle ne changerait pas d’avis, Niels la laissant prendre sa main, la douleur le percutant de plein fouet aux premiers gestes de la soignante qui s’affaira à lui défaire ses pansements. Sa cage thoracique se soulevait à un rythme soutenu alors que Niels peinait à contenir ses gémissements de douleur, son corps entier se crispant sous l’effet de cette torture physique qu’il subissait. « J’peux pas… » Lâcha-t-il entre deux souffles, parvenant à peine à respirer, lui qui aurait souhaité éviter ce spectacle à son amour qui ne faisait qu’assister à cette triste scène. Il savait pourtant qu’elle ne le lâcherait jamais, déterminée à tout vivre avec lui même lorsqu’il était question de souffrir, l’infirmière écoutant les mots d’Aelya, décidant de soulager Niels avec de la morphine. Comme elle, il s’impatienta, criant son désarroi et l’atrocité de ses sensations, comme si des milliers de rasoirs venaient se planter dans sa jambe pour en faire des lambeaux. Tétanisé par la douleur, Niels tenta de se concentrer sur Aelya, sur la proximité de son souffle qui caressait son visage, elle qui essayait tant bien que mal d’inscrire de douces images dans son esprit pour l’empêcher de divaguer. « Oui… J’essaye bébé… J’te promets que j'essaye… » Lâcha-t-il, le souffle encore perturbé alors que l’infirmière finalisait son soin. « Reste… Y’a que toi qui me soulage… Mon amour, je t’aime… » Lui rappela-t-il, fermant les yeux pour apprécier la douceur de ses lèvres sur sa peau, soufflant de soulagement lorsqu’il sentit l’infirmière s’éloigner de sa jambe, son corps en sueur témoignant du combat intérieur qu’il avait mené contre la douleur. « C’est fini Niels, vous avez été courageux. » Remarqua-t-elle, esquissant un sourire attendri en les voyant collés l’un à l’autre. « Vous avez une femme formidable aussi. » Il hocha la tête, reprenant peu à peu sa respiration alors que la morphine faisait effet, sentant ses paupières devenir plus lourdes et ses muscles se détendre. « Oui, elle est parfaite ma femme. L’amour de ma vie… »

Elle aurait pu se laisser attacher à ce lit à l'image de son cœur compressé entre les mailles de ce filet amoureux qui ne cessait de croître autour de son organe. Elle était faite pour résider contre sa peau, son regard qui n'en finissait plus de le détailler comme pour ne rien louper de ce magnifique spectacle.

- Tu sais très bien que je dirai jamais non à cette idée. C'est l'hôpital qui va plutôt mal le prendre, avança-t-elle malicieusement, elle qui aurait pu passer toute une éternité contre son corps juste pour l'aimer un peu plus fort. Mon rythme de vie idéal c'est rester avec toi bébé. Je m'en fou du comment et du pourquoi, je veux juste ça pour être heureuse, admit-elle sincèrement, Aelya qui ne verrait jamais sa convalescence comme une entrave à sa vie, puisque son quotidien ne résumait qu'à lui. Évidemment. J'vais prévoir mes tenues avant de venir ici... Rien que pour tes beaux yeux, le charma-t-elle, ayant envie de le distraire de cette aura morbide qui régnait en ce lieu, consciente qu'il aurait besoin d'elle pour apercevoir la lumière dans le ciel.

Tout ce dont elle avait peur, était de le perdre à nouveau, de voir son visage éteint par la pulsion meurtrière de la vie qui ne leur laissait pas beaucoup de répit. Même si elle craignait de mal faire, c'était finalement plus fort qu'elle, plus fort que sa raison qui lui criait de tenir ses distances quand son cœur lui sommait de s'imprégner davantage de lui, dans un élan tendre pourtant bercé par son désir vivifiant.

- Je t'aime aussi, rien que toi, pour toujours, répondit-elle amoureusement contre ses lèvres, sa main trouvant sa peau pour l'amener au plus près de son palpitant. Tu sais pas à quel point tu me fais de l'effet... Tu m'en feras toujours bébé, avoua-t-elle dans un souffle envieux, désirant lui faire comprendre que rien ne pourrait lui retirer son attirance. Bien sûr que si, ça va trop me manquer, tu vas trop me manquer... Ajouta-t-elle, incapable de mentir sur ce sujet parce qu'elle avait appris pendant trois ans à panser son manque entre ses bras, bien qu'elle était apte à s'y habituer si c'était pour le préserver. Laisse toi aller bébé... Susurra-t-elle à son oreille, ses doigts glissant jusqu'à son anatomie pour le caresser jusqu'à la venue de l'infirmière qui devait se charger de changer son pansement. Y'aura jamais de jours où je le ferai pas bébé... Je peux pas, souffla-t-elle, incapable de s'en aller pour le laisser dans la misère qu'elle aurait aimé pouvoir réparer.

Sa douleur la percutait au moins autant que l'image de sa jambe calcinée, comprenant ainsi la raison pour laquelle il suffoquait, Aelya perdant patience à force d'entendre ses gémissements qui reflétaient l'intime souffrance qu'il ressentait. Incapable de rester en place sans rien faire, elle vint se poster tout contre le visage de son amour pour diriger ses pensées, le temps que la morphine se diffuse en masse dans son organisme. Elle peinait à canaliser elle-même sa respiration, bouleversée par la situation, Aelya qui pourtant faisait abstraction de ses propres démons pour dompter les siens, détaillant tous leurs beaux projets et la puissance de son amour dans un souffle affectueux, sa main caressant doucement sa joue pour le calmer.

- Tu te débrouilles très bien mon bébé, n'en doutes pas... Je suis tellement fière de toi mon cœur... Murmura-t-elle tendrement. Je t'aime tellement aussi... T'as pas idée... Ajouta-t-elle alors que l'infirmière terminait son soin, ses lèvres se déposant partout sur son visage humide. C'est le plus fort et le meilleur mon chéri, renchérit-elle après l'infirmière, souriant à ses mots, son regard s'attendrissant devant la mine apaisée de Niels. Mon cœur d'amour... Tu vas te reposer maintenant, t'en as besoin bébé, souffla-t-elle en caressant son visage, l'infirmière lui faisant signe de partir, l'heure étant arrivée. Mon ange, je vais te laisser dormir, je reviens demain d'accord ? Si t'as besoin tu m'appelles, j'te promets que je serais là dans quelques heures, lança-t-elle, se décalant doucement de lui après lui avoir offert un doux baiser sur ses lèvres.