drifted to survive (aelya) -hot.

Il se savait égoïste lorsqu’il s’agissait de l’amour de sa vie, lui qui aurait aimé la préserver du regard des autres, cacher ce trésor dont il était follement tombé amoureux il y a trois ans. Mais Niels savait aussi qu’Aelya avait trouvé un certain bonheur dans sa nouvelle activité, rien qu’à en voir la façon dont elle lui en parlait, elle qui était exaltée à chaque fois qu’elle rentrait chez eux pour lui raconter ses nouvelles aventures et les nouveaux contrats qu’elle avait décroché. Il la voyait grandir, s’épanouir, s’imposer en tant que modèle essentielle, elle qui parvenait toujours à prouver à son entourage qu’elle était capable de tout pour arriver à ses fins. Si Niels était plus que fier d’assister à tout ce qu’elle accomplissait, une partie de lui avait peur de la voir s’éloigner, parce-qu’il avait bien compris que leur quotidien était en train de changer, de prendre une toute autre tournure, lui qui n’avait jamais vu autant de chiffres sur leur compte en banque que depuis qu’Aelya travaillait pour son agence. Ce soir, il avait l’impression de ne pas savoir où était sa place dans ce monde nouveau pour lui, s’en rendant bien vite compte en voyant l’agent d’Aelya prendre son rail de cocaïne. « Y’a aucun problème Aelya. » Répondit-il en soutenant son regard, s’emparant du portable de l’homme pour apercevoir ce qu’il avait craint depuis le début, son sang ne faisant qu’un tour en découvrant la proximité d’Aelya avec cet autre homme qui était probablement tout ce que lui n’était pas. Il avait porté son attention sur chacun des détails de ces photos qui défilaient sous son regard amer, noir de jalousie, détaillant les mains de la femme qu’il aimait sur le corps de cet inconnu, son regard capté par le sien. « J’insinue rien du tout, j’suis simplement en train de m’intéresser à ton travail. » Lâcha-t-il, refroidi par ce qu’il venait de découvrir alors qu’Aelya lui avait arraché le portable des mains, mettant fin à la douleur qu’il s’infligeait tout seul, Niels quittant rapidement la pièce pour rejoindre l’extérieur, n’ayant certainement pas envie de faire une scène de jalousie ce soir, devant les collègues de sa femme. « Eh bah, ça donne pas envie la vie de couple. » Rétorqua son agent, pouffant ironiquement. Niels avait entendu des pas dans son dos, se doutant qu’Aelya cherchait à le rattraper, à apaiser son esprit tourmenté par les images qui défilaient encore dans sa tête. « C’est pas que t’es pas rentrée dans les détails Aelya, c’est que tu m’as volontairement caché certaines choses. » Souffla-t-il, tirant sur sa cigarette alors qu’il restait toujours dos à elle. « J’sais même pas pourquoi j’réagis comme ça alors que je sais que c’est ça notre vie maintenant. J’vais devoir m’y habituer, c’est le jeu. » Ajouta-t-il, sans la moindre colère, presque résigné. « J’ai juste peur que tu changes. Tout ça, ce monde, ce taré qui te sert d’agent… Je sais pas, ça nous ressemble pas… » Avoua-t-il, baissant un instant les yeux avant de se retourner vers elle, faisant quelques pas pour réduire la distance. « J’veux pas gâcher ta soirée bébé… On y retourne ? »

Ils avaient fait un bond dans un monde nouveau, et si Aelya se laissait tomber sur le sol jonché de roses, elle avait vite tendance à oublier que celles-ci arboraient des épines contre lesquelles son âme risquait de s'écorcher. Parce qu'elle ne voyait que le positif quand le négatif tournoyait pourtant autour d'elle, comme une brume qui s'épaississait à mesure qu'elle s'engouffrait dans les méandres de cet univers à la face assez sombre. Elle n'avait envie pour le moment que de s'intéresser aux couleurs de son métier qui ranimait l'éclat de leur compte en banque, distillant des ambitions qu'elle n'aurait jamais osé pouvoir simplement y penser un jour. Elle rêvait d'une plus grande maison, d'une plus belle voiture, d'une piscine creusée dans leur jardin, d'un tour du monde avec l'amour de sa vie, ces songes l'éveillant même dans ses rêves qu'elle désirait réaliser avec le soutien de Niels. Accueillant ses collègues dans leur intimité, elle ne s'était pourtant pas imaginée le mal que cela pouvait causer à son amour, lui qui détailla de son regard froid les photos au travers desquelles sa femme se mettait en scène dans les bras d'un autre. Si elle n'avait absolument rien éprouvé lors de cette proximité professionnelle, elle voyait bien que Niels lui, avait le regard qui se teintait de noir, de rouge, entre la colère et le désarroi que pouvait lui procurer cette vision. Elle lui arracha le portable des mains, consciente qu'il était simplement entrain de se faire du mal bien qu'il tentait de le dissimuler, ce qui ne pouvait pas tromper Aelya qui le lisait comme un livre ouvert.

- C'est pas vrai... Lâcha-t-elle en soupirant, incapable de le croire alors qu'il arborait une mine renfrognée, perdant son approche tactile avec elle.

Elle s'expliqua rapidement avec son agent qui lui tapait sur les nerfs, voyant bien que Niels était atteint par sa simple initiative qui l'avait subitement éloigné d'elle. Roulant des yeux en se contenant, toutes ses pensées étaient dirigées vers son amour qui tentait de reprendre ses esprits dehors, Aelya se dirigeant vers lui, postée dans son dos, essayant de le ramener vers elle comme elle pouvait.

- Tu crois toujours que j'te cache tout ! C'est pas vrai. Le but a jamais été que j'te fasse du mal pour te faire du mal. T'as toujours su ce qui se tramait au club quand j'y travaillais, nan ? Et pourtant je t'en parlais pas plus que ça. Pas pour te le cacher, mais bien parce que j'avais pas envie de pourrir toutes nos soirées ! Bah là c'est pareil, se justifia-t-elle. Voilà pourquoi je voulais pas vraiment en parler... Parce que je voulais pas que tu souffres encore une fois de mes choix, souffla-t-elle, inquiète de ce qu'il pensait. C'est pas parce que ça nous ressemble pas qu'on peut pas évoluer, qu'on peut pas s'adapter... Ajouta-t-elle, tentant de le convaincre, avant de retrouver son regard lorsqu'il se retourna. Mon amour... Tu gâches rien. J'suis vraiment désolée... J'voulais pas que ça te fasse de la peine... Je t'aime mon coeur, énormément si tu savais... J'ai trop peur de te perdre... Avoua-t-elle, le regard ému, prenant sa main pour y glisser ses doigts. Embrasse-moi... Souffla-t-elle doucement, son regard ripant sur ses lèvres.

C’était sûrement son souhait le plus grand que de voir l’amour de sa vie s’épanouir dans les aspects de sa vie, lui qui savait combien Aelya se donnait entièrement dans ses projets, elle qui faisait toujours tout pour parvenir à ses fins. Et une fois encore, elle avait prouvé au monde entier que rien ne pouvait l’arrêter, continuant de signer des contrats avec les marques qui s’arrachaient son image. Pour Niels, c’était aussi du changement, lui qui assistait dans l’ombre à tout ce qui se tramait autour de sa femme, comprenant aisément qu’elle devenait quelqu’un d’important dans le milieu, que leur compte en banque qui se remplissait n’avait rien d’anodin. Pour la première fois depuis trois ans, Aelya et Niels avaient désormais le droit de rêver plus grand, d’entrevoir leur avenir sans le moindre nuage dans leur ciel. Et si cette idée ne pouvait qu’être positive pour eux, Niels peinait à croire que ce changement serait esseulé, craignant désormais que leur vie ne soit justement trop bouleversée. Le coeur à la renverse après s’être attardé sur le shooting en duo d’Aelya, Niels s’éclipsa dans le but de s’aérer l’esprit, de penser à autre chose qu’à cette jalousie qui lui tailladait le coeur, le faisant saigner avec abondance jusqu’à ce qu’Aelya ne cherche à le rattraper. « Parce-que tu crois que c’est plus agréable de l’apprendre comme ça ? Ça me donne juste l’impression que tu me fais pas assez confiance. Que tu me crois pas capable de gérer ça. Alors ouais, dans tous les cas, j’vais pas être le plus heureux du monde de savoir qu’un autre type a le droit de poser ses mains sur toi parce-que c’est dans le cadre professionnel, mais j’aurais aimé que tu me le dises. Comme un couple normal. C'est tout. » Lâcha-t-il, vexé de comprendre qu’Aelya n’avait aucunement eu l’intention de lui parler de ce shooting. « Tu sais ce qui me fait souffrir ? C’est d’avoir l’impression d’être juste à l’écart de tout. D’être le boulet à traîner. » Ajouta-t-il, se demandant s’ils allaient pouvoir s’adapter à cette nouvelle vie, à ce nouveau confort auquel ils n’avaient jamais été habitués. « Sûrement… » Soupira-t-il, se rendant compte qu’il était encore la raison de cette dispute, lui qui détestait tenir ce rôle alors qu’Aelya avait simplement cherché à lui faire passer une bonne soirée en compagnie de ses collègues. Il cilla en entendant ses mots d’amour, ses excuses qu’il aurait aimé balayer d’un revers de la main, parce-qu’il était conscient d’être le fautif ce soir. « Bébé… T’excuse pas… C’est moi. J’suis trop con, j’voulais pas réagir comme ça. C’est à moi de faire des efforts, t’as pas à changer quoique ce soit. T’es parfaite mon amour… » Murmura-t-il, s’approchant un peu plus d’elle lorsque ses doigts vinrent s’entremêler aux siens, sa main libre venant glisser sur sa joue, sa pulpe de son doigt effleurant lentement ses lèvres. « Je t’aime… » Souffla-t-il avant de se laisser porter par son envie de l’embrasser, lui offrant un baiser amoureux, sa main quittant la sienne pour laisser ses deux bras entourer son corps et la rapprocher de lui. « J’vais aller m’excuser et on va reprendre la soirée. J’veux que tu t’amuses bébé. » Dit-il, profitant d’un instant pour voler un nouveau baiser à son amour, la guidant avec lui jusqu’au salon, faisant profil bas avant de s’adresser aux invités. « Désolé pour… ça. J’suis un peu fatigué ces derniers temps, ça arrange pas les choses. » Ajouta-t-il, un brin gêné.

Quand Niels s'était raidi devant les photos, Aelya n'avait soudainement plus été sûre de rien. Plus sûre de réellement vouloir continuer sur cette voie, plus sûre de continuer à inciter toutes ses plaies à s'ouvrir malgré elle, malgré sa volonté de le protéger. Parce qu'il comptait plus que tout au monde à ses yeux et qu'il n'y avait rien qu'elle ne puisse faire pour l'empêcher de souffrir. Elle avait entendu l'écho de son cœur fissuré lorsqu'il lui tourna le dos pour retrouver l'extérieur, parce qu'ils étaient liés, comme deux âmes enchevêtrées l'une dans l'autre pour ne jamais se voir séparées. Elle oubliait tout quand son cœur la rappelait à l'ordre pour rattraper son amour, jusqu'à ses invités qu'elle laissa derrière elle, préférant s'attarder tout près de Niels dont son avis lui importait plus que tout.

- Ouais t'es pas capable de gérer ça. La preuve. T'aurais réagi de la même manière même si c'était venu de moi. Sûrement même que t'aurais encore plus râlé parce que là, je trouve que tu te contiens pas mal et tu m'aurais quand même reproché des choses, du style pourquoi le gars me touche alors que c'est son boulot. Bref, en tout cas moi aussi j'apprends qu'on est pas un couple normal, ça fait plaisir, lâcha-t-elle, une pointe d'ironie acide dans son ton. T'es loin d'être un boulet ! T'es l'amour de ma vie putain Niels ! J'suis avec toi là, pas avec eux, c'est eux que je mets à l'écart, pas toi. Si vraiment tu veux venir avec moi pour voir comment ça se passe, tu sais très bien que ça me ferait plaisir. À voir si toi ça te dit, proposa-t-elle, sous-entendant que certaines choses pourraient peut être l'incommoder et qu'elle ne pourrait lui éviter bien que son but serait toujours de le préserver, Aelya qui lui fit comprendre qu'elle était désolée, qu'elle l'aimait et qu'elle ne voulait absolument pas le perdre. Nan, je peux en faire, si t'as besoin de vraiment tout savoir je te le dirai bébé. Je veux juste que tu saches que ça changera jamais rien à notre relation ni à mes sentiments pour toi, le rassura-t-elle, glissant sa main dans la sienne, frissonnant au contact de son doigt qui vint doucement caresser ses lèvres, son regard se perdant dans la beauté de son visage. Je t'aime aussi, répondit-elle, approchant ses lèvres pour accueillir son baiser, se réfugiant dans son étreinte amoureuse pour inspirer son parfum, ses bras le serrant fort contre elle. Je m'amuse que si toi tu t'amuses amour. Si t'en as marre tu me le dis d'accord ? Demanda-t-elle, prévenante, accrochant une dernière fois ses lèvres avant de se diriger vers l'intérieur, laissant Niels s'excuser devant leurs invités. Aucun soucis, ça arrive, et je peux comprendre que c'est compliqué quand on a sa femme qui passe son temps à poser pas toujours très bien vêtu devant pleins de monde ! S'amusa son agent, Aelya lui lançant un regard insistant pour qu'il arrête d'enfoncer le couteau dans la plaie. Elle a l'habitude, elle était strip teaseuse avant ! Lança la maquilleuse, Aelya fronçant les sourcils à sa remarque. Comment tu sais ? Je te l'ai jamais dit, ajouta Aelya, perplexe. Bah... Tout le monde le sait. Y'a rien qu'à lire sur internet ce qu'on peut trouver sur toi, déclara-t-elle.

Il était incapable de jouer quand il s’agissait d’Aelya, ses émotions parlant toujours trop forts lorsqu’il était question de la femme qu’il aimait, comme si Niels ne contrôlait plus rien, son coeur et son âme trahissant tout ce qu’il ressentait à l’intérieur. Et encore une fois, il avait prouvé qu’il n’était pas capable de tenir le coup lorsque la jalousie s’en prenait à lui, cherchant à le faire faiblir, y parvenant toujours parfaitement parce-qu’il ne cessait de bouillonner en se ressassant ces images qui représentaient sa femme dans les bras d’un autre. « C’est comme ça que tu me vois alors ? Désolé de pas vouloir faire de scandale pour ta première soirée avec tes collègues. C’est si compliqué de comprendre que j’veux pas de secret entre nous ? Même si c’est censé me protéger… J’ai pas envie qu’on tombe là-dedans, on l’a déjà trop fait. » Lâcha-t-il, soupirant aux mots d’Aelya qui avait repris les siens, conscient qu’il avait été maladroit dans ses propos. Il l’écouta reprendre la parole pour de nouveau le rassurer, elle qui avait toujours su le ramener à la raison, lui montrer qu’il n’aurait jamais rien à craindre du monde qui les entourait parce-qu’au final, tout ce qui leur importait était de se retrouver à la fin de la journée. « Ça pourrait m’aider, ouais. J’suis déjà venu te voir au club, j’faisais l’effort pour m’habituer justement à ce que tu faisais. J’imagine que ça sera la même chose pour les shootings. » Ajouta-t-il, Niels captant son regard alors qu’il comprenait que certaines visions lui feraient mal, parce-que son amour serait forcée de répondre à ses obligations de modèle, qu’il soit présent ou non. Il fut rassuré par ses mots d’amour qui lui rappelaient l’essentiel, Niels s’avançant vers son amour en acceptant de prendre ses responsabilités, lui qui voyait parfaitement qu’elle faisait tout pour l’apaiser, encore et toujours. « Je sais tout ça… On est plus forts que ça tous les deux bébé. » Murmura-t-il, s’avançant lentement vers son visage pour déposer ses lèvres sur les siennes, les caressant dans un rythme lent et amoureux, se revigorant à ce contact qu’il réclamerait toute sa vie. « C’était pas de la gonflette alors ? » Demanda-t-il avant de sourire de manière amusée, faisant référence à cet homme sur lequel elle avait posé ses mains, Niels gardant Aelya contre son coeur pendant quelques instants, profitant de cette intimité retrouvée pour respirer à nouveau. « Oui bébé. De toute façon, si je fatigue, j’irai dormir et j’te laisserai tranquillement finir ta soirée avec tes collègues. Ça me dérange pas amour. » Répondit-il, désirant qu’elle puisse tout de même profiter de cette soirée hors du cadre professionnel, Niels se dirigeant vers l’intérieur de la maison avec son amour, s’excusant sincèrement de son comportement. Il reprit place sur le fauteuil, relevant la remarque de son agent qui continua de provoquer sa jalousie. « Aelya s’habille comme elle veut, ça a jamais été un problème. » Répondit-il, avant que la maquilleuse n’intervienne à son tour, évoquant une facette de leur vie qu’ils pensaient enterrée depuis longtemps. « Evidemment Aelya. Tu t’attendais à quoi ? L’étoile montante de la mode fait forcément des envieux. Les gens vont avoir envie de te connaître un peu plus. » Rétorqua l’agent alors que Niels restait silencieux, se resservant un verre. « Dans tous les cas, j’crois pas que ce soit une bonne idée de s’intéresser à ce que disent les médias sur toi, bébé. Tu dois être reconnue pour ce que tu fais, pas pour ce que tu as été ou non. » Ajouta-t-il, sa main glissant sur sa cuisse pour trouver celle de son amour. « T’as tout faux Niels. Plus Aelya fait parler d’elle, plus les contrats vont être fructueux. T’es pas un homme d’affaires toi, ça se voit. » Lâcha-t-il en pouffant de rire, cherchant à le taquiner. « Nan c’est vrai, j’suis un homme amoureux qui se soucie de l’entourage de sa femme, c’est encore mieux non ? »

A force de vouloir le protéger, le préserver de ses propres démons, Aelya prenait conscience qu'elle aggravait d'autres aspects de leur relation, elle qui n'avait jamais voulu mettre encore une fois la confiance qu'ils se vouaient au bord du vide, là où elle n'aurait jamais envie d'amener leur lien si précieux à ses yeux.

- Ok, bah à partir de maintenant je reviendrais tous les soirs en te donnant tous les détails que t'as envie d'entendre. Du genre, le nombre de mecs qui m'a vu à moitié à poil et le nombre de mecs que j'ai pu toucher puisque ça t'importe énormément et que t'es capable de gérer ta jalousie. Je te connaissais pas aussi patient, pardon, c'est ma faute, ironisa-t-elle en roulant des yeux, incapable de croire que ces détails n'entacheraient pas sa bonne humeur, consciente qu'elle se ferait du mal également en croisant l'incendie de sa jalousie dans ses prunelles, le genre de flammes qu'elle évitait le plus possible d'attiser. Si tu penses que ça peut t'aider, fais-le. J'veux que tu te sentes le plus intégré possible parce que j'ai jamais eu envie de te mettre à l'écart. Mais vu ton état, j'pensais que c'était mieux si tu restais loin du négatif que ça peut te provoquer, avoua-t-elle en hochant doucement la tête, sachant pertinemment que ce serait difficile pour sa vision qui se complairait dans des images qu'elle aurait surement voulu lui éviter si elle avait eu le choix, bien qu'elle comprenait et acceptait son besoin d'être avec elle dans ce monde inédit qu'il ne comprenait pas encore très bien. On sera toujours les plus forts si on reste tous les deux mon coeur, renchérit-elle tendrement, son regard le détaillant avec amour alors que ses lèvres s'avançaient vers les siennes, apaisée par son contact qui lui avait atrocement manqué ces dernières minutes. La vérité bébé, c'est que j'me souviens même plus. Tu sais pourquoi ? Parce que j'ai que toi en tête... Je m'intéresse qu'à toi, admit-elle sincèrement, son regard charmeur trouvant le sien avant qu'elle ne plonge entre ses bras qui la rassuraient. J'veux pas que t'ailles dormir sans moi. Je conçois pas de finir la soirée sans toi, répondit-elle, incapable de s'imaginer profiter sans Niels, ses collègues n'important peu à côté de lui qui envahissait délicieusement toute sa vie, tous deux s'avançant main dans la main à l'intérieur, Aelya entendant les excuses de son amour vis-à-vis de leurs invités, prenant place sur le canapé, tentant de canaliser sa frustration à l'entente de leurs paroles qui découvraient son passé et son intimité. Niels a raison. J'veux être reconnue pour ce que je fais et pas ce que je suis. J'vois pas pourquoi ma vie privée intéresserait autant, c'est pas pour ça que j'fais ce métier, lança-t-elle, réconfortée par les mots de son amour qui savait toujours quoi dire, sa main trouvant la sienne sur sa cuisse. J'ai pas forcément envie de me faire de l'argent sur mon passé ou encore pire, les drames de ma vie ! Ca a jamais été mon délire. Bref, j'imagine que je dois faire avec le revers de la médaille malgré moi dans tous les cas, finit-elle par dire alors que les tensions montaient. C'est pas contre vous mais il est tard et j'suis fatiguée, l'alcool m'a monté à la tête. Demain j'ai une grosse journée avec vous en plus. Je vous remercie vraiment des choses que vous m'avez amené, ça m'a fait plaisir de vous présenter mon mari, sourit-elle légèrement, peinant à feindre un vrai sourire tant elle était contrariée par ses émotions.

Il savait qu’Aelya était dans une position délicate, elle qui devait faire face à la jalousie de Niels tout en cherchant à le préserver le plus possible. Et une fois de plus, il s’en voulait d’être une entrave à ses projets, conscient que s’il n’était pas aussi possessif, Aelya aurait l’esprit bien plus libéré qu’avec lui dans les parages. « J’vois que tu crois beaucoup en moi, ça fait plaisir à voir… » Lâcha-t-il sarcastiquement, lui qui ne pouvait pas non plus lui donner tous les torts, parce-qu’ils étaient tous les deux très au courant des réactions que pouvait avoir Niels lorsque la jalousie venait titiller son humeur. Pourtant, il avait envie de faire des efforts, parce-qu’il était persuadé que de rester à l’écart de son monde ne l’aiderait pas non plus à gérer ses angoisses, Niels qui avait ce besoin de mettre un pied dans son nouveau quotidien pour comprendre son environnement. « J’suis pas mourant bébé. Et j’ai pas envie de te faire pitié… J’vais bien, j’ai juste besoin que tu me fasses un peu confiance pour que ça se passe le mieux possible. Je t’ai déjà arraché à la danse, je me le pardonnerais pas si l’histoire se répétait… » Ajouta-t-il tendrement, lui faisant comprendre qu’il ne voulait que son bonheur, qu’il ferait tout son possible pour qu’elle puisse continuer d’évoluer sur cette voie qui semblait totalement lui convenir. « J’suis rien sans toi, t’es l’amour de ma vie… » Souffla-t-il avant que ses lèvres ne rejoignent les siennes dans un baiser amoureux, libérateur, lui qui relâchait toute cette tension qu’il avait accumulé depuis que ses collègues étaient arrivés. « C’est une bonne réponse ça, bébé. Le corps ça fait pas tout, hein ? Moi j’ai de l’amour à volonté à te donner… » Murmura-t-il, lui qui avait sans doute un peu peur que tous ces hommes taillés comme des dieux ne viennent détourner le regard de sa femme, d’autant plus que Niels avait vu sa confiance s’abaisser au fil des mois, sa jambe ravagée par les flammes ayant fait naître quelques complexes en lui. « Tu sais très bien que je t’attendrai pour dormir mon amour… J’ferme pas les yeux si t’es pas là… » Ajouta-t-il, continuant de serrer son amour contre lui, se revigorant avec sa chaleur irremplaçable, celle dont il ne pourrait jamais se passer. Sa main accrochée à celle d’Aelya, Niels passa de nouveau par la baie vitrée pour rejoindre leurs invités, cherchant à s’excuser de son comportement, lui dont la frustration s’était dévoilée. Il avait écouté la conversation qui s’était créée autour de l’intimité de sa femme, comprenant qu’avec son succès, elle s’attirerait aussi les foudres des médias qui chercheraient à pénétrer dans sa vie personnelle. « L’un ne marche pas sans l’autre, Aelya. » Répondit sa collègue en tentant de lui faire ouvrir les yeux sur ce qui l’attendait. Niels se permit d’intervenir pour recadrer son agent qui s’amusait de la situation, ses doigts se nouant autour de ceux de sa femme pour lui faire part de son soutien. « Bébé, on se protégera. » Murmura-t-il à l’égard d’Aelya, lui faisant savoir qu’il ne laisserait jamais personne s’immiscer dans leur intimité. Il écouta son amour s’adresser à ses invités, leur faisant poliment comprendre qu’elle était épuisée et qu’il serait plus judicieux d’écourter la soirée. « Ma protégée a besoin de repos, tout le monde dehors. » Lâcha l’agent avec un sourire, chacun de ses collègues se levant pour récupérer leurs affaires. « Merci d’être venus, j’espère qu’on aura l’occasion de se revoir. » Ajouta Niels en raccompagnant les invités jusqu’au portail, Hank le suivant de près. « Passez une bonne soirée, on se revoit demain Aelya. » Conclut l’agent avant de disparaître dans un véhicule, Niels le suivant des yeux avant de se retourner vers son amour, ses paumes se posant sur ses bras pour la réchauffer. « Ça s’est pas passé exactement comme tu l’espérais, j’me trompe...? » Souffla-t-il, se sentant en partie responsable de l’échec de la soirée.

- Croire en toi et te connaître sont deux choses complètement différentes, mélange pas tout. T'as raison, j'te connais pas, j'crois pas en toi, tous les mecs que t'as envoyé à l'hosto par jalousie, c'était juste mon invention, roula-t-elle des yeux aussi sarcastiquement, détestant le fait qu'il puisse remettre en doute la confiance qu'elle lui portait alors que selon son point de vue, ça n'avait rien avoir, Aelya sachant pertinemment qu'il était capable du meilleur pour la rendre heureuse, et qu'elle l'aimait pour tout ce qu'il était. J'te fais confiance. Et franchement, ça me blesse que tu puisses affirmer le contraire. T'as toujours pas compris que j'veux juste te protéger et que c'est pas lié à la confiance ça. J'veux juste pas te savoir mal. Et même si t'exploses pas, c'est quand même ce que tu ressentiras en me voyant avec un autre mec, lâcha-t-elle, soupirant vis-à-vis de ses affirmations qui ne représentaient en rien son ressenti. Tu m'as pas arraché à la danse. C'est moi qui ai arrêté parce que je supportais plus de te voir souffrir, le corrigea-t-elle, désirant lui faire comprendre que même si elle tentait de se contenir, Aelya ne serait jamais dupe sur ses émotions qu'elle lisait comme un livre ouvert et que son objectif résidait dans le fait de le complaire dans le bonheur. Toi aussi bébé. T'es tout pour moi, renchérit-elle amoureusement, attrapant ses lèvres avec tendresse, soufflant de soulagement grâce à ce contact salvateur. T'as le plus beau corps du monde qu'est-ce que tu vas t'inquiéter de ce type bébé. T'as tout là où il faut. T'es magnifique amour, et je t'aime pour ce que t'es, le complimenta-t-elle pour le rassurer, Aelya qui n'avait et n'aurait toujours que de yeux pour lui, pour sa beauté intérieure et extérieure qui animeraient éternellement son amour. C'est bien pour ça qu'on ira dormir ensemble bébé... J'ai autant besoin de toi que toi de moi mon amour, répondit-elle tendrement, n'ayant aucune envie de fonctionner sans lui, surtout s'il était à quelques mètres de sa peau, Aelya qui avait besoin de son contact, de sa chaleur pour vivre au milieu des autres, trouvant en Niels son seul repère pour se faire une place dans ce monde.

Elle avait pris sa main pour se diriger vers leurs invités, permettant à Niels de présenter ses excuses même si elle le comprenait, consciente finalement qu'il n'avait même pas à s'excuser de ne pas apprécier la vue de sa femme contre un autre homme. Elle s'installa autour de la table basse, entendant ce que son agent avait à dire sur son passé alors que sa maquilleuse en savait déjà trop sur elle. Elle hocha la tête aux mots de Niels, serrant sa main pour le remercier de son réconfort quand les autres lui faisaient comprendre qu'elle avait juste à accepter que les vautours s'emparent de tout ce qu'elle avait et qu'elle avait pourtant envie de préserver.

- On se retrouve demain matin sans faute ! Sourit-elle à son agent, les conduisant finalement devant la porte pour les saluer, soufflant de soulagement lorsque la voiture démarra, les laissant seuls dans le silence. Non. Mais c'est pas grave, je vais m'en remettre. Je pensais pas qu'il allait jouer la provoc' comme ça. La drogue sûrement, lança-t-elle en se réfugiant dans son étreinte. Ça va bébé ? Tu m'en veux pas trop...? Si jamais tu peux venir me voir demain... Me faire un petit bisou pour que je sois moins en manque, sourit-elle tendrement. Je suis fatiguée mon cœur, on va dans le lit ? Proposa-t-elle, commençant à retirer son haut pour se diriger vers la chambre.

« Mais tu sais aussi que j’suis capable de me contenir non ? J’te l’ai jamais prouvé ? » Lâcha-t-il, ayant en mémoire toutes ces fois où il était venu la chercher au club, où il avait pris sur lui pour rester calme, parce-qu’il avait su que la carrière de son amour était en jeu. Il détestait comprendre qu’elle tentait de le préserver au point de l’éloigner de son monde, lui qui savait pourtant que c’était sa manière de le protéger, de lui éviter encore plus de problème alors qu’il était en pleine convalescence. « Oui mais j’dois m’y habituer bébé. C’est comme ça que ça marche, c’est pas en jouant à l’aveugle que ça m’apaisera. » Ajouta-t-il finalement, faisant savoir à sa femme qu’il désirait mettre un pied dans son univers, pour au moins tâter le terrain, même si ce qu’il allait y découvrir ne l’enchanterait peut-être pas totalement. « J’ai besoin de te savoir épanouie dans ton métier bébé. C’est tout ce que je veux. J’vois bien que t’es plus heureuse depuis que t’es entrée dans l’agence. J’voudrais pas te pousser vers la sortie mon amour, c’est tout. » Se justifia-t-il, cherchant à lui faire comprendre qu’il désirait la voir accomplir ses projets, comme elle l’aurait fait s’ils avaient eu l’opportunité d’ouvrir la boutique de Niels. Parce-qu’il était prêt à se plier à tout ce qui pouvait la rendre heureuse, embellir son quotidien, de n’importe quelle façon possible. « Je t’aime... Pardon d’avoir réagi comme ça... » Murmura-t-il contre ses lèvres qu’il embrassa doucement, lui délivrant de l’amour à profusion, celui dont il regorgeait à l’intérieur de son cœur qui ne battait que pour elle. Il esquissa un tendre sourire à ses mots qui visaient à le rassurer sur son physique, Aelya cherchant à lui faire oublier les visions qu’il avait eu concernant son shooting avec cet homme au physique avantageux. « J’suis pas au top de ma forme quand même bébé... Mais ça reviendra avec le temps. Je t’aime aussi, j’ai de la chance d’être marié à la femme la plus parfaite du monde. » Souffla-t-il amoureusement, subjugué par sa beauté, par ses talents, par tout ce qu’elle dégageait, Niels hochant la tête à ce qu’elle ajouta, ses bras toujours refermés autour d’elle. « Nous deux ou rien mon amour. Tu t’endormiras dans mes bras, comme toujours bébé... » Répondit-il pour la rassurer, revenant avec elle dans le salon où il présenta ses excuses, lui qui regrettait d’avoir été aussi explosif devant ses invités. Il avait senti que la soirée aurait encore pu vriller lorsque le sujet de conversation dériva sur la vie personnelle d’Aelya, Niels qui savait qu’elle mettait un point d’honneur à séparer sa vie professionnelle et son intimité. Heureusement, Aelya évoqua son envie de se reposer, ses collègues finissant par quitter les lieux après les avoir salué. « Tu l’avais jamais vu comme ça ? Il a l’air de carburer à sa merde ouais... » Soupira-t-il, inquiet de savoir que c’était cet homme complètement dépendant de la drogue qui gérait la carrière de son amour. « Je t’en veux pas du tout mon amour... Et évidemment que je viendrai te voir bébé. Un petit bisou et un massage pour que ma femme soit en forme pour son prochain shooting... » Répondît-il malicieusement, hochant la tête à sa proposition, retrouvant l’intérieur de leur chambre où Niels se déshabilla, faisant tomber son haut, gardant son bas pour ne pas avoir à dévoiler le reste de son corps dont la vision restait compliquée pour lui. « T’éteins la lumière et tu viens contre moi mon amour ? » Murmura-t-il, s’enfouissant sous la couverture, son regard détaillant les courbes de sa femme.

- C'est vraiment ça l'objectif que tu veux pour moi ? Que j'te regarde te contenir indéfiniment ? Lança-t-elle, revoyant son coeur se serrer dans sa poitrine à chaque fois que Niels daignait prendre sur lui, réprimant sa colère et sa jalousie dans le fond de son âme, avalant la douleur pour ne pas qu'elle explose quand elle aurait finalement juste désiré qu'ils puissent en venir à ne plus se laisser consumer par leurs émotions. Non, mais on peut y aller tranquillement aussi. J'veux pas que ça te travaille trop alors que t'as déjà des choses plus importantes à gérer, avoua-t-elle, Aelya voulant seulement qu'il se concentre sur sa santé, sur ses capacités motrices qu'il récupérait au fur et à mesure. Tu me pousseras pas vers la sortie bébé... Du moins pas si t'arrives à accepter ce que je fais, et les personnes avec qui je peux être amenée à travailler. C'est avec toi que je m’épanouis amour, ajouta-t-elle tendrement, son regard le détaillant amoureusement, Aelya qui avait peur d'essuyer un énième échec en rompant son contrat, elle qui se sentait bien dans ce milieu qui égayait chaque jour un peu plus sa curiosité, bien que toutes ses pensées étaient ramenées vers l'amour de sa vie. C'est pas grave, tu sais très bien que j'te pardonnerai toujours... Surtout que c'est pas à toi de t'excuser amour. Ta réaction est normale, le rassura-t-elle, comprenant son point de vue, ses émotions, parce qu'Aelya ne serait absolument pas sereine à sa place, ses lèvres venant doucement s'écraser contre les siennes, animées par la chaleur et la douceur qu'il dégageait, sombrant d'amour pour son aura si bienveillante avec elle. T'es toujours aussi parfait bébé. N'en doutes jamais. T'es mon rêve... Pour toujours même, répondit-elle amoureusement, détestant de voir sa confiance en lui s'ébranler alors qu'Aelya le trouvait toujours aussi magnifique, elle qui rayonnait dès qu'il entrait dans son champ de vision. J'veux le faire jusqu'à mon dernier souffle... Renchérit-elle tendrement, lovée dans ses bras, fermant les yeux pour s'imprégner davantage de sa présence réconfortante, plongée dans leur intimité qui s'ouvrait comme dans un rêve.

Elle quitta à contre coeur son étreinte pour retrouver leurs invités, ne lâchant sa main qu'à l'instant où elle reprit place sur le canapé, trouvant peu de temps après les doigts de son amour qu'elle serra pour se rassurer face à tout ce qui était déclaré sur son compte. Ca faisait beaucoup à digérer en une fois, et Aelya se sentait doucement mais surement poussée à bout. C'est pour ça qu'elle préféra mettre fin à leur soirée, les invitant à partir avant de retrouver son amour dans le silence salvateur de leur maison.

- Bah je pensais pas qu'il irait jusqu'à taper de la coke sur notre table basse quoi, lança-t-elle, revoyant la surprise de ce geste qu'elle n'aurait jamais su prévenir, surement aussi parce qu'elle ne le connaissait pas si bien que ça. Ca fait trop rêver dis comme ça bébé... Tu peux même venir tous les jours hein, te prive jamais, sourit-elle, adorant penser à ces images qu'il administrait dans son esprit, Aelya qui retira son haut en arrivant dans la chambre, regardant Niels en faire de même avant de se réfugier sous la couverture avec son bas. Depuis quand t'as froid sous la couette toi ? Demanda-t-elle curieusement, faisant référence au fait qu'il avait retiré la moitié de ses vêtements quand elle, avait fini en sous-vêtements. J'arrive, lâcha-t-elle, éteignant la lumière pour s'infiltrer sous la couverture, sa main venant caresser son torse. Mon amour... T'es l'homme le plus magnifique de la Terre... Y'a rien qui pourra me faire changer d'avis... Souffla-t-elle amoureusement, comprenant finalement la raison pour laquelle il était resté à moitié habillé.

« J’veux surtout que t’aies pas à repousser une nouvelle fois tes projets à cause de moi. J’veux plus que ça se reproduise... J’suis ton mari, je dois te soutenir bébé. » Murmura-t-il, bien conscient qu’il n’y avait aucune solution miracle pour eux, parce-que Niels continuerait d’être jaloux, incapable de contrôler cette facette de sa personnalité qui touchait à l’amour débordant qu’il ressentait pour Aelya et sa peur viscérale de la perdre. « Y’a rien de plus important que toi bébé, et nous... J’veux travailler sur ça parce-que j’ai justement le temps bébé, et ça sera pas indéfiniment le cas. » Ajouta-t-il, conscient qu’il n’aurait peut être pas le temps de s’intéresser au boulot de son amour lorsque lui reprendrait un travail à temps plein, son amour continuant pour autant de le rassurer. « J’veux pas que tu me laisses le choix d’accepter ou non bébé. Tout ne peut pas toujours tourner autour de moi mon amour... J’veux que tu penses à toi d’abord, à ce qui te fait du bien. » Souffla-t-il, Niels cherchant à chasser son égoïsme pour laisser son amour vivre et réaliser ses projets, elle qui avait enfin trouvé un métier qui correspondait à ses attentes après tous ces mois passés dans le flou complet. « Tu me connais bébé... J’suis pas le meilleur pour rester calme. Et faut dire que ton agent a pas été très malin en me provoquant. Mais ça va aller bébé, la soirée va reprendre. » Ajouta-t-il amoureusement en contemplant ses traits, jusqu’à partager un baiser profondément amoureux avec sa femme, en profitant pour se réfugier dans son étreinte réparatrice. Il esquissa un sourire à l’entente de ses mots flatteurs, gardant son corps lové contre le sien. « T’as toujours les mots pour me complimenter toi... C’est toi mon rêve bébé. » Murmura-t-il, lui qui se voyait malheureusement affecté par son accident, redécouvrant son corps qui avait changé après son hospitalisation, Niels qui savait qu’il aurait besoin de temps avant de reprendre totalement confiance en lui. « Fais-le... » Répondît-il dans un souffle alors qu’il lui fit comprendre qu’il l’attendrait toute sa vie, Niels se voyant de toute façon incapable de trouver le sommeil sans elle. La soirée fut finalement rapidement écourtée après que la conversation vrilla sur un sujet sensible, celui de leur protection et de leur intimité, eux qui avaient toujours cherché à protéger leur cocon du regard des autres, souhaitant le rendre inaccessible. « Ouais j’imaginais pas ça non plus... Bébé, tu me promets de faire attention à ça, hein...? De jamais te laisser tenter... » Demanda-t-il en captant le regard de son amour, eux qui étaient bien au courant que l’addiction à ce genre de drogue pouvait les amener plus bas que terre, leur faire toucher les tréfonds des enfers. « J’vais voir ce que je peux faire... » Ajouta-t-il avec un sourire malicieux, laissant planer le doute alors qu’il savait très bien qu’il chercherait à la voir le plus souvent possible. Il finit par suivre son amour dans la chambre, la regardant se déshabiller lorsque ses gestes à lui furent plus hésitants, Niels décidant de garder son pantalon pour se réfugier dans les draps, mal à l’aise à l’idée de voir les yeux de son amour se poser sur sa jambe. « Ça peut m’arriver. » Répondit-il en tentant de garder un ton léger, préférant cacher cette vérité qui le rongeait de plus en plus ces derniers temps. Il attendit sa femme dans le lit, la laissant éteindre la lumière pour venir se réfugier contre sa peau, son cœur loupant un battement lorsqu’elle tenta de le rassurer, frissonnant sous ses gestes aussi doux que la caresse d’une plume. « Mon amour, j’suis juste... moins à l’aise avec ça, ma cicatrice et le reste. Ça a rien avoir avec toi, c’est juste moi. » Se justifia-t-il, cherchant à lui faire comprendre qu’il était gêné par son propre reflet, lui qui n’avait jamais eu l’habitude de se voir dans cet état, craignant aussi de voir la vision de son amour changer sur son physique. Il passa son bras autour de son corps, caressant sa peau, Niels tendant la nuque pour déposer un baiser sur sa tempe. « Tu dois être épuisée bébé, faut que tu te reposes. »

- Tu le fais tout le temps mon coeur... T'es mon pilier, répondit-elle, désirant qu'il sache qu'il était essentiel pour elle, pour sa motivation et qu'avec sa simple présence, elle se sentait poussée des ailes, son espoir et ses ambitions en venant à toucher les étoiles. D'accord. Je comprends bébé. J'avais pas à choisir à ta place. C'est vrai... C'est toi qui gères ce que tu peux supporter ou non... Soupira-t-elle, s'en voulant d'avoir voulu justement trop bien faire en le protégeant, Niels qui ne pouvait finalement qu'améliorer sa tolérance à sa jalousie s'il la côtoyait afin de mieux l'apprivoiser, tout comme elle. Ca peut pas marcher comme ça bébé. J'peux pas être égoïste avec toi. Tu passes avant tout et avant tout le monde et j'aurais vraiment du mal à changer ça. C'est toi bébé. C'est toi ou rien, t'es au-dessus de tout, avoua-t-elle, consciente qu'il voulait qu'elle s'épanouisse sans qu'elle ne veille à son ressenti, chose impossible pour Aelya qui ne voyait, ne jurait que par Niels, son amour à vie qui était son âme-soeur, lui qui serait toujours là si son monde s'écroulait en morceaux. Fais pas attention à lui bébé... Il s'est drogué, il est même pas conscient de ce qu'il dit. Ils vont bientôt partir et je pourrais te détendre, sourit-elle légèrement, approchant ses lèvres des siennes comme pour éteindre toutes les mauvaises émotions qui les avaient éloignés, son corps se fondant avec amour dans le creux du sien. Tu sais que j'suis sincère amour. T'es vraiment une bombe sexuelle, continua-t-elle en souriant, touchée par ses mots adorables, consciente qu'il avait grandement besoin qu'elle n'apaise les tiraillements de son coeur après tout ce qui avait été dit et vu.  

Elle acquiesça à son murmure, son regard amoureux plongeant dans le sien alors qu'ils avaient pris quelques minutes pour se recentrer sur eux, sur leur relation qui passait avant tout le monde. Elle vint congédier ses invités lorsqu'ils rentrèrent à l'intérieur, Aelya qui en avait assez entendu, saturant d'écouter des paroles qui tendaient un à un tous ses muscles parce que leur intimité était tout ce qu'elle avait de plus cher à ses yeux.

- Oui bébé. Je t'ai toi déjà en drogue dure, pas besoin d'une autre qui fera jamais l'affaire à côté de toi, sourit-elle, charmeuse, sachant pertinemment qu'il y avait beaucoup de vrai dans ses paroles, Aelya qui ne pensait à rien d'autre qu'à s'abreuver un peu plus de ce délicieux poison qu'était l'amour qu'elle lui vouait. Mon homme sait se faire désirer... Répondit-elle malicieusement, elle qui avait envie de le voir lui revenir en tout temps, dès qu'il en avait l'occasion parce que son manque ne lui laissait aucun répit.

Elle se rendit dans leur chambre avec son amour, déshabillant son corps pour se mettre à l'aise en sous-vêtements, voyant Niels ne retirer que son bas. Elle fronça légèrement les sourcils à sa réponse qui ne l'avait pas convaincue, elle qui ne l'avait jamais vu aussi frileux à l'idée de se dévêtir. S'il ne lui disait pas vraiment la vérité, celle-ci lui sauta au visage lorsqu'elle se refugia sous la couette, comprenant sans un mot pourquoi Niels ne voulait pas enlever son bas, le tissu qui cachait sa cicatrice. Elle s'approcha doucement de lui, sa main glissant sur ses pectoraux, sur son abdomen, tentant de le rassurer comme elle le pouvait.

- Mon amour... C'est ce mec qui t'as pas mis à l'aise ? Parce que jusqu'ici, tu faisais pas de complexe, ou alors je l'ai pas vu... Lança-t-elle, perplexe, se collant à lui lorsque son bras se chargea de les rapprocher, Aelya n'ayant pas envie de s'endormir sur cette situation. J'peux pas dormir en sachant que mon magnifique mari se sent pas bien avec son corps... Avoua-t-elle, peinée. Mon ange, si tu savais à quel point tu seras toujours le plus beau à mes yeux... Regarde, on a même dit que tu pouvais être mannequin. Ta jambe c'est qu'un détail. Ca fait partie de toi, et moi j'aime tout de toi. Ca t'importe pas de savoir que j'ai envie de toi h24, que je pense qu'à toi, que j'suis dingue de toi ? J'vais te montrer à quel point je te trouve parfait... Murmura-t-elle, sa main descendant jusqu'à son jean qu'elle déboutonna, basculant sur son corps, ses lèvres plongeant dans son cou.

« Je serai toujours là pour toi mon amour. » Répondît-il, Niels souhaitant faire partie des projets de son amour pour toujours, lui qui avait besoin de lui prouver qu’il serait présent pour elle dans chacune de ses avancées, dans chacun de ses rêves. « J’suis capable de le faire bébé, j’veux te montrer que j’peux supporter tout ça. Parce-que ça compte pour toi, et que toi, t’es toute ma vie. » Murmura-t-il tendrement, profondément touché par sa manière de lui prouver que rien ne pourrait passer avant lui, même pas le métier de ses rêves. « Mais bébé... tu fais déjà tout en fonction de moi... J’veux vraiment que tu te mettes au premier plan cette fois... Tu le mérites tellement amour. » Souffla-t-il, lui qui était follement amoureux d’elle, conscient qu’elle avait déjà fait un nombre de sacrifices important pour lui, pour simplement le voir heureux. « Je sais bébé, j’fais pas attention à lui, j’sais qu’il est pas dans son état normal. J’ai hâte qu’on soit plus que toi et moi mon ange... » Avoua-t-il, serrant son amour contre lui alors que ses lèvres se posaient contre les siennes dans un baiser qui en disait long sur le manque qui brûlait sa peau. Il esquissa un sourire à ses mots, déposant un tendre baiser dans son cou. « Une bombe sexuelle hein...? Ça me plaît bien comme comparatif... » Joua-t-il, réparant son cœur meurtri dans les bras de son amour, lui qui n’avait plus qu’en tête de finir la soirée pour pouvoir la retrouver entièrement, pour s’accaparer sa présence qui était très sollicitée ce soir, Aelya étant au centre des conversations. Dès leur retour dans le salon, elle leur fit rapidement comprendre qu’elle désirait mettre un terme à la soirée, Niels ressentant cette même envie de se retrouver au calme avec sa femme, loin de son travail, loin des contraintes qui viendraient bousculer leur anonymat. « J’adore quand tu réponds comme ça bébé... Parce-que tu sais très bien que de cette drogue là, tu peux en consommer sans modération... » Murmura-t-il, s’approchant d’elle pour lui voler un baiser, lui faisant comprendre qu’il viendrait dès le lendemain lui rendre visite sur son lieu de travail, prêt à montrer au monde entier qu’Aelya était une femme au cœur scellé à double tour. Il rejoignit la chambre avec elle, peinant à être complètement naturel alors qu’il se réfugia sous la couette à moitié habillé, se cherchant des excuses qui ne convaincraient de toute façon pas l’amour de sa vie. « Tu poses avec des demi-dieux toute la journée et tu me retrouves le soir... J’ai peur de plus être à la hauteur... » Avoua-t-il, gêne d’avoir à admettre ce complexe, lui qui peinait à se regarder dans le miroir maintenant que sa jambe avait été ravagée par les flammes de l’incendie. « Ça passera... » Tenta-t-il de la rassurer, sans grande conviction, Niels percevant rapidement l’inquiétude et la peine dans la voix de son amour, son bras la rapprochant de lui. « Si ça m’importe... bien sûr que si bébé... Mais j’ai besoin de temps pour m’habituer à mon reflet. Parce-que j’me plais pas comme ça, j’arrive pas à me reconnaître. » Lâcha-t-il, frémissant au passage des doigts d’Aelya sur son jean, se laissant faire lorsqu’elle bascula au-dessus de lui pour dévorer son cou. « Bébé... attends... » Souffla-t-il, conscient que ces mots ne lui ressemblaient pas, parce-que Niels crevait de désir pour sa femme, incapable de réprimer ses envies avec elle. « T’as besoin de dormir... T’as une longue journée demain. » Murmura-t-il, captant son regard dans le noir, lui qui se détestait déjà de refuser ses avances. « J’ai envie de toi bébé... mais j’veux pas que tu t’épuises... »

- Comme moi pour toi, répondit-elle amoureusement, elle qui traverserait n'importe quels enfers juste pour l'avoir au plus près de son être, Aelya qui le secourrait jusqu'à lui donner son dernier souffle s'il le fallait, parce qu'une autre éventualité n'était absolument pas viable dans sa tête. T'es mon univers, l'homme de ma vie amour. J'voudrais toujours te mettre au premier plan et j'suis désolée si parfois t'as l'impression du contraire parce que c'est tout ce que je veux pas, avoua-t-elle, consciente que de l'extérieur elle avait donné l'impression de le mettre à l'écart alors que finalement, elle avait déjà pensé à sa protection avant le reste. J'suis rien au premier plan si toi t'es pas là bébé. C'est à toi aussi que je dois ma réussite. J'peux pas le voir autrement, ajouta-t-elle tendrement, voyant bien que si ses ambitions s'envolaient c'était avant tout parce qu'elle avait assez d'énergie pour le faire, elle qui retombait toujours sur ses pattes depuis que Niels était dans sa vie, lui transmettant tout l'espoir qu'elle venait parfois à manquer. Moi aussi mon bébé... J'veux te câliner et te faire tout oublier... Murmura-t-elle contre ses lèvres, le détaillant tendrement avant de lui voler un baiser long et doux, frissonnant au contact de sa bouche dans son cou alors qu'ils étaient tous les deux enlacés. Et encore c'est qu'un euphémisme... T'es tellement plus que tous les compliments que j'peux te faire toi, renchérit-elle sincèrement, ayant envie qu'il s'imprègne de toute l'admiration qu'elle lui portait sans relâche, Aelya qui sentait son coeur s'agiter sous sa beauté exquise, délicieuse pour ses yeux qui ne brillaient qu'en sa présence.

Attirés à l'intérieur, Aelya écourta rapidement leur soirée face à toute cette tension qu'elle sentait venir en elle, désirant retrouvant sa tranquillité avec Niels. Si elle ne regrettait tout de même pas de les avoir invité, elle avait finalement vite perdu patience, songeant après leur départ à se reposer avec l'amour de sa vie contre lequel elle savait se ressourcer.

- Je compte bien goûter à l'overdose tous les jours de ma vie, sourit-elle, joueuse, le cherchant de manière séductrice dans la flamme passionnée de son regard, rejoignant rapidement la chambre où elle enleva ses vêtements, constatant que Niels rentrait sous la couverture en étant toujours à moitié habillé, son coeur se fissurant lorsqu'elle en comprit la raison. T'as raison. T'es pas à la hauteur. T'es trop au-dessus pour eux, lança-t-elle, touchée, peinée par sa déclaration qu'elle aurait voulu rassurer davantage, se sentant impuissante face à son jugement qu'elle trouvait trop dur sur sa personne, son idéal à Aelya. C'est normal mon bébé. C'est pas rien ce que t'as vécu... Il faut te laisser le temps. Mais quand tu regardes bébé, t'as toujours le même corps, ta jambe compte pour un pour cent, je le remarque même plus moi mon ange, tenta-t-elle de le rassurer, désirant qu'il puisse voir ce qu'elle voyait, cette beauté sublime qui traversait son ciel pour l'embraser de milles feux, Aelya prenant l'initiative de basculer à califourchon sur lui pour embrasser son cou, voulant lui montrer à quel point elle l'aimait plus que tout au monde, fronçant les sourcils en le voyant hésiter. Ok... Je comprends... Souffla-t-elle, sachant pertinemment qu'il trouvait des prétextes et que le problème était plus profond.  Bébé... T'es pas prêt pour venir demain. Je préfère que tu travailles sur toi et ta confiance avant. Désolée mais je refuse, admit-elle avant de revenir sur le côté. J'vois pas l'intérêt que tu viennes, ça va aggraver ton problème. Et j'accepterai jamais de te voir souffrir. Je suis là mon amour, ok ? On va traverser ça ensemble. Je te rappellerai tous les jours à quel point t'es parfait, murmura-t-elle amoureusement, ses doigts caressant son torse, profondément attristée de le savoir dans cet état, en venant même à s'en vouloir de lui avoir imposé la vue de ces photos par le biais de ses invités.

Il serait éternellement reconnaissant d’avoir son amour comme partenaire de vie, elle qui était le plus grand et le plus beau soutien qu’il n’ait jamais eu. Elle était son pilier, représentant même les fondations de son être, persuadé qu’il s’écroulerait si Aelya le quittait. « Mon amour, je t’en veux pas du tout, t’as pas à t’excuser. Je sais que t’es exaltée par tout ça, c’est normal bébé, j’suis tellement heureux de te voir comme ça. » Murmura-t-il pour lui faire comprendre qu’il ne désirait que son succès, parce-qu’elle le méritait plus que quiconque, elle qui se donnait toujours les moyens de réussir. « Je serai toujours avec toi mon amour. J’suis là dans l’ombre pour voir ma femme briller. » Ajouta-t-il avec un sourire empli de fierté, son regard brillant d’admiration pour elle, lui qui ne comptait en aucun cas la lâcher dans ses projets, désirant la soutenir jusqu’au bout. « Tu vas me faire plein de câlins dans le lit bébé, hein ? J’suis en manque de tes bisous en plus... » Souffla-t-il alors qu’il en profita pour caresser ses lèvres lentement, les effleurant avec douceur avant que sa bouche ne dérive dans le creux de son cou pour s’enivrer de son parfum. « T’imagines même pas à quel point j’te trouve parfaite bébé... J’te regarde depuis tout à l’heure, et j’arrive juste pas à décrocher mon regard de toi. J’suis trop fier que tu sois à moi... » La complimenta-t-il à son tour, se mordant la lèvre avant de profiter d’une dernière étreinte contre son cœur avant qu’ils ne rejoignent finalement leurs invités dans le salon. Ils reprirent leurs affaires quelques instants plus tard, comprenant qu’Aelya et Niels souhaitaient terminer leur soirée plus tranquillement, légèrement chamboulés par tout ce qui s’était dit ce soir. « J’veux me droguer avec toi... à toi... » Répondit-il avec un air joueur, lui qui ne cesserait jamais d’être attiré comme un aimant contre son corps, bien que ce soir, Niels semblait plus hésitant à l’idée de se dévêtir devant les yeux de son amour, peinant à assumer les marques que lui avait laissé l’incendie sur son corps. « Bébé... Tu me désires toujours autant qu’avant ? » Demanda-t-il, se rendant compte combien sa confiance avait été effritée avec l’accident, lui qui n’était plus sur de rien, bien moins à l’aise devant son reflet. Il exprima son ressenti à son amour, considérant qu’elle avait le droit de connaître les tourments qui envahissaient son esprit depuis quelques temps. « Un pour cent... c’est quand même pas rien bébé. Ça va rester gravé en moi, sur moi, et j’peux rien y faire amour. Pour l’instant, c’est encore trop tôt... » Murmura-t-il, conscient qu’il lui faudrait du temps, lui qui peinait à ne pas ressentir du dégoût lorsqu’il se regardait dans un miroir, détaillant cette jambe qui lui rappelait l’enfer de flammes qu’il avait traversé. Il fut touché par sa manière de le rassurer, sentant son cœur s’emballer lorsqu’elle bascula sur lui, ses lèvres expiant un long soupir en sentant sa bouche se réfugier dans son cou, Niels posant ses mains sur ses hanches avant de l’arrêter dans sa fougue. « M’en veux pas bébé... » Souffla-t-il, déçu de lui-même, conscient que ce comportement ne lui ressemblait pas. « Mais Aelya... j’peux venir te voir quand même... Ça empirera rien du tout. » Dit-il, la regardant s’écarter avec le cœur lourd, comprenant son point de vue bien qu’il tentait de ne pas y croire. « D’accord... Si t’y tiens, je viendrai pas bébé. Je t’aime mon amour, j’veux quand même que tu te concentres sur tes projets, moi j’vais m’occuper de moi, et ça ira mieux. » Répondit-il, venant lentement attraper sa main de son amour qui caressait son torse, la posant là où son cœur battait pour elle. Il se redressa sur un coude, se penchant vers son visage pour attraper ses lèvres tendrement, sa main venant lentement glisser sur sa joue pour approfondir leur baiser. « Heureusement que t’es là mon amour... » Murmura-t-il, sa main glissant de sa joue jusqu’à sa taille, la pulpe de ses doigts effleurant sa peau.