don't hold your breath (thomas)

Tu trouvais ça cool de partager un point commun avec Freja. En général, ça attirait beaucoup les femmes de faire de l’équitation. Et tu pourrais t’en servir pour draguer mais non, tu n’avais d’yeux que pour un belle blonde. Et ce soir, tu faisais une entorse à la règle puisque tu n’avais d’yeux que pour cette belle brune. Tu lui expliquais que quand tu avais emménagé dans ta maison, ça avait été un peu le foutoir et elle été un peu en ruine au moment de l’achat. En même temps, tu avais acheté cette maison sur un coup de tête, pour te rapprocher de ton fils et de ton ex-femme. Le sentiment de les avoir loin te faisait trop de mal et cette maison n’était pas très cher et surtout très bien placé dans la ville. Elle était fini depuis, ça faisait 5 ans quand même, mais elle était très dépersonnalisé, t’étais pas doué en décoration. « T’es géniale ! » dis-tu en levant le verre à tes lèvres. Puis tu ris légèrement à sa remarque. « Je sais pas trop, mais je préfère prévoir plutôt que d’avoir trop bu est devoir laisser ma voiture ici » avouas-tu à la jeune femme, toujours avec un rire. Elle avait raison, t’avait prévu de te souler la tronche avec Marcus ou quelqu’un d’autre peu importe. Mais ce soir, c’était Freja qui était là, avec toi. Et la tournure que prenait cette soirée commençait à te plaire. « C’est gentil » soufflas-tu à la brune. Le temps passait bien vite puisque vous finissiez vos verres rapidement. Tu te levais du tabouret, prenant ta veste sur ton bras et en faisant signe à la norvégienne. « C’est par là » dis-tu en lui tenant la porte pour sortir, lui indiquant la droite. Vous marchiez quelques minutes en discutant avant de vous retrouver devant ta maison. Elle était assez grande, peut-être trop pour seulement Arthur et toi. « Bienvenue chez moi » dis-tu en mettant la clef dans la serrure avant d’ouvrir la porte.

Réaménager l'intérieur de quelqu'un, le repenser, selon ses goûts et ses envies, c'est clairement une passion pour toi alors tu ne vois pas ça du tout comme une contrainte d'aider Thomas. Au contraire. Tu le feras avec plaisir surtout si ça peut lui permettre de se sentir mieux chez lui. « Tu es responsable, c'est bien. C'est ton vieil âge qui veut ça. » Plaisantes-tu pour le taquiner. Tu sais que vous avez quelques années d'écart mais tu ignores encore combien. Au final, il n'y a pas tant de choses que tu connais sur le jeune Rankin. Tout ce que tu sais, c'est ce que Jamie a bien voulu te dire jusqu'ici. Et l'âge de son frère n'en fait définitivement pas partie. Après quelques minutes et après avoir terminé votre verre, vous décidez de poursuivre la soirée chez Thomas. La décoration est un prétexte mais vous savez tous les deux que vous avez d'autres idées derrière la tête. Des idées bien moins chastes. Les échanges de regards et les sourires que vous vous lancez ne trompent personne. Il ne vous faut pas plus de quelques minutes de marche pour rejoindre la maison du jeune homme, prête à vous accueillir. « Ah oui... ce n'est pas une petite maison que tu as achetée. » Dis-tu en souriant, détaillant les lieux du regard. Dans l'entrée, ce que tu vois d'emblée, c'est que ça manque de décoration. Mais par contre, tu repères une photo de son fils réellement adorable, pas loin de là. « Il te ressemble, ton fils... Il a quel âge ? » Demandes-tu, curieuse, en avançant doucement à travers la maison. Tu laisses Thomas te montrer le chemin, ne voulant pas paraître trop intrusive même si la décoratrice d'intérieur en toi fait déjà son travail, là. « Ta décoration est très sobre mais je crois quand même déceler ta personnalité. Je veux conserver ça et rendre le tout un peu plus chaleureux. On pourra voir plus en détails ce que tu recherches, réellement, un jour de la semaine... » Dis-tu en souriant au jeune homme.

« Mon vieil âge ? » dis-tu en faisant mine d’être offusqué. Non, tu ne l’étais pas, loin de là. Tu savais que tu n’étais plus dans la jeunesse de tes vingt ans, mais tu n’étais pas encore un vieux crouton. Tu étais même l’inverse, avec tout le sport que tu faisais en même temps, il fallait bien que ça paye quelque part. Vous aviez tous les deux prit le chemin de ta maison, après avoir payé les consommations. Tu n’étais pas très loin du centre de la ville, alors le chemin se faisait rapidement. C’est vrai que ta maison n’était pas petite, au contraire. En même temps, en tant qu’ancien acteur américain, tu avais un salaire assez conséquent et tu avais amassé pas mal d’argent même si tu avais du partager ton magot pendant ton divorce. Alors tu t’étais fais plaisir, comme avec l’achat du haras. « J’ai eu les yeux plus gros que le ventre » dis-tu en ouvrant la porte et en faisant entrer la brune avant toi. Puis, une fois qu’elle était à l’intérieur, tu pris soin de fermer la porte et d’enlever ta veste. Alors qu’elle regardait ta décoration, tu voyais qu’elle avait l’oeil sur les photos de ton fils. « Il a 15 ans, et j’avoue qu’oui, c’est mon portrait craché à cet âge là » dis-tu avec un léger rire. On voyait quand même la ressemblance avec Romy, sur les traits du visage de ton fils, c’était un beau mélange des deux. Ensuite, la norvégienne analysait les pièces et la décoration de ton intérieur. « C’est toi l’experte, moi je suis tout ce que tu me dis et je ferai tout ce qu’il faut pour que ça soit beau et accueillant ici » dis-tu avec un léger sourire en coin.

Tu le taquines à propos de son âge et ris à son air faussement offusqué. « Exactement. Mais... t'as quel âge d'ailleurs ? » Demandes-tu en riant à nouveau. Tu sais qu'il est plus vieux que Jamie mais tu ne sais pas à quel point. Il y a encore des tas de choses que tu ignores à son sujet comme le fait qu'il ait une maison digne d'un palace. Elle est sublime cette demeure et tu sais que l'intérieur pourrait totalement refléter à quel point elle est belle. Il faut juste lui donner un petit coup de pouce. Une autre chose que tu ignorais jusque-là, c'est que le fils de Thomas lui ressemblait autant. « Tu dois être fier de lui. » Réponds-tu avec un sourire aux lèvres. « Mais quinze ans... bordel j'étais la pire à cet âge-là. » Plaisantes-tu. Enfin, à moitié, parce que tu étais vraiment la pire. Seulement toi, tu avais des circonstances atténuantes et tes parents méritaient clairement que tu leur fasses les pires crasses. Surtout ton père. Après avoir fait une rapide analyse de la maison et des différentes pièces que tu découvres au fur et à mesure, tu fais part à Thomas de tes premières idées mais il affirme se fier à cent pour cent à toi. Et à ton expérience. « J'aime qu'on me donne carte blanche. » Affirmes-tu, les yeux pétillants et passionnés. « Mais ce soir, l'heure est plutôt à la fête... » Souffles-tu en t'approchant de lui, t'arrêtant à quelques centimètres à peine de son corps, un sourire malicieux aux lèvres.

Lorsqu’elle te demanda qu’elle âge tu avais, tu tirai un peu la tronche. « J’ai un certain âge » dis-tu pour commencer. Tu ris légèrement avant de reprendre. « J’ai bientôt 36 ans » dis-tu simplement à la brune. T’étais de ces hommes qui avaient peur de vieillir, peur de l’âge. Et pourtant, tu n’étais pas trop mal pour ton âge. T’étais encore énormément sportif, tu travaillais plus que tu ne dormais et tu vivais à 100 à l’heure grâce à ton fils de quinze ans. D’ailleurs, Freja avait remarqué que beaucoup de photo de ton fils étaient partout dans cette maison. En même temps, c’est la meilleure chose que tu ai jamais faites dans ce monde. « Je suis extrêmement fier » dis-tu avec un sourire en coin. « Moi aussi, mais j’ai envie de croire que mon fils est encore innocent » dis-tu avec un léger rire, plaisantant avec la norvégienne. C’est vrai que t’étais pas un tendre à son âge, à Arthur. Mais il était plutôt calme, lui. Il devait surement tenir de sa mère plus que de toi. Tu donnais libre court à l’imagination de la décoratrice d’intérieur pour améliorer un peu la déco de ta maison. « Eh bien, j’ai hâte de te voir à l’oeuvre » dis-tu avec un sourire. Et c’est là que la jeune femme se rapprochait de toi, te proposant de passer un autre moment plutôt que de parler de l’intérieur de ta maison. « Je suis plutôt d’accord. Tu veux boire un dernier verre ou… tu as une autre idée de ce que l’on pourrait faire ? » demandas-tu à la jeune femme, t’approchant d’elle en posant ton bras autour de ses hanches, un regard malicieux dans les yeux.

J’ai un certain âge. Un rire s'échappe de tes lèvres alors que tu roules des yeux, amusée par sa réflexion. Un certain âge c'est quand on s'approche progressivement de la mort mais Thomas en est très loin. Trente-six bientôt, c'est encore jeune et il lui reste toute la vie pour construire son avenir et avoir des projets plein la tête. « Trente-six ans et frais comme un gardon. » Rétorques-tu, taquine. L'âge de Thomas explique qu'il ait un fils d'un certain âge déjà, bien qu'il l'ait eu assez jeune malgré tout. Quinze ans c'est un âge où on est en pleine crise d'adolescence et où tout nous semble compliqué. La vie semble être un enchaînement de problèmes comme si le monde entier en avait après nous, était contre nous. Tu sais de quoi tu parles pour être passée par une crise d'adolescence plus que prononcée. « Il l'est peut-être réellement. J'ose espérer que tous les adolescents ne sont pas comme moi à leur âge. » Réponds-tu en riant. Sinon, tu plains les parents. Tout ce que tu espères c'est que Zoé ne t'en fera pas voir autant, de toutes les couleurs, que toi à son âge bien qu'encore une fois, tu avais des circonstances atténuantes. Et tu ne reproduiras pas les mêmes erreurs que tes parents, c'est une certitude. Alors que ton regard balaie la maison du jeune Rankin, tu t'imagines déjà tout ce que tu pourrais y faire, tout ce que tu pourrais apporter de nouveau. Mais pour l'heure, tu as bien d'autres préoccupations en tête. Bien d'autres envies. Boire un dernier verre est plutôt tentant mais tu as assez bu pour ce soir et tu veux être pleinement consciente de ce qui suit. « J'ai quelques autres idées... » Susurres-tu en venant entourer sa nuque de tes bras. Puis, sans réfléchir plus longtemps, tes lèvres viennent capturer les siennes, ta langue trouvant naturellement le chemin jusqu'à la sienne dans un baiser langoureux. « Tu me guides jusqu'à ta chambre ? » Demandes-tu après quelques secondes, un regard malicieux.

Quand elle disait que tu étais frais comme un gardon, ça te faisait rire. « J’crois que j’suis aussi vieux que cette expression » dis-tu toujours avec un rire. Mais c’est vrai que tu n’étais pas trop mal conservé. Vous parliez ensuite d’Arthur, et de son âge d’adolescent. C’est à cause de lui que tu te sentais vieux, parce qu’il te ramenait souvent à la réalité lorsqu’il te parlait des nouvelles applications, des nouvelles technologies. « Oh, je l’espère… mais bon je pense qu’il me dit pas tout. C’est un ado » dis-tu en riant légèrement. Mais tu savais qu’il ne faisait pas d’innombrable conneries comme toi lorsque tu étais ado. Et visiblement, comme Freja aussi. Et vous partiez sur une autre soirée, une nouvelle ambiance. L’alcool encore dans le sang, les idées un peu mal placées, tu attrapais la brune par les hanches et vous vous rapprochiez énormément tous les deux. « Je suis tout ouïe » dis-tu avec un sourire en coin et un regard malicieux. La jeune femme commença à poser ses lèvres sur les tiennes et tu suivais le mouvement, vos langues s’entremêlant rapidement ensemble pour laisser place à un baiser intense. Elle te demanda de la guider jusqu’a ta chambre et tu avais un léger sourire en coin. « On y va » dis-tu avant de reprendre possession de ses lèvres. La chambre était à l’étage, alors tu attrapais la main de la jeune femme pour monter les escaliers et vous vous retrouviez assez vite dans la pièce. Tu lui enlevais son haut et tu posais quelques baisers dans son cou avant de fermer la porte de la chambre. Même si tu vis seul et que ton fils est avec sa mère ce soir, on sait jamais qui peut entrer dans la maison.

Spontanément, tu ris à sa remarque sur son âge, aimant son second degré et son autodérision. Tu en as beaucoup toi aussi et sans doute que tu aimes que les personnes de ton entourage en aient également parce que l'humour fait partie intégrante de ton quotidien. Sans humour, il t'est impossible de t'attacher à quelqu'un ou de le laisser entrer dans ta vie. On ne peut pas dire que la destinée de Thomas est de se faire une place dans ta vie, d'autant plus qu'étant le frère de Jamie, cela complique un peu les choses. Tu sais que la jeune femme n'approuverait pas cette relation d'un soir mais pour l'heure, ce n'est pas ce qui occupe vos pensées. Bien au contraire. « Il te cache sûrement bien des choses, ouais. Mais c'est normal... Puis tant qu'il ne fait pas les pires conneries possibles, c'est bien qu'il ait son jardin secret. » Dis-tu en souriant. Rapidement, une fois chez Thomas, les choses prennent un tout autre tournant, l'atmosphère se réchauffant d'un coup. Bien vite, vous vous retrouvez dans la chambre du jeune homme, ton haut s'écrasant au sol et ses lèvres embrassant ton cou. Tu fermes les yeux, profitant de ses baisers avant de les rouvrir et de faire glisser tes mains le long de son torse jusqu'à ce qu'elles se saisissent de son haut pour le faire remonter. « J'aime ce que je découvre. » Souffles-tu en caressant son torse du bout des doigts. Doucement, tu le pousses vers son lit pour qu'il s'y allonge et tu viens te placer juste au-dessus de lui, à califourchon. Tes lèvres retrouvent naturellement les siennes, vos langues jouant l'une avec l'autre de manière sensuelle.

Tu commençais à approcher doucement de la quarantaine et ça te faisait peur. T’avais peur de vieillir et pourtant ça arrivait rapidement. Ce qui te faisait le plus peur, c’était de montrer des signes de démence comme ta mère, à qui c’était arrivé à peu près à cet âge là. Mais bon, tu essayais quand même de passer du bon temps entre temps. Et c’était ce qui était entrain de se passer en ce moment avec la belle Freja. « Non ça va, c’est quand même un amour pour un ado de 15 ans » dis-tu avec un léger rire. Très rapidement, les choses avec la brune s’accélérait et vous vous retrouviez avec vos lèvres entrain de se mêler ensemble. Après avoir dévalé les escaliers, vous étiez dans ta chambre et tu t’empressais d’enlever le haut de Freja, passant ta main sur son ventre, remontant sur ses seins et terminant dans son cou où tu lui déposais quelques baisers. C’est au tour de ta chemise de se faire enlever et tu sentais les mains de la jeune femme sur ton torse. Tu souris lorsqu’elle te dit qu’elle aimait beaucoup ce qu’elle découvrait. Et puis dans la continuité des choses, elle te poussait sur ton lit et venait au dessus de toi. Une main dans ses cheveux, vous échangiez des baisez de plus en plus passionnés. L’autre main dans son dos, tu agrippais son soutien-gorge et l’autre main vint ouvrir ce dernier pour que tu lui enlèves et que tu le jettes à l’autre bout de la pièce. « J’ai très envie de toi » dis-tu dans un souffle, entre deux baisers. Tes mains agrippaient son dos alors qu’elle était toujours à califourchon sur toi. C’était bien la première femme avec qui tu allais avoir une relation sexuelle depuis ton divorce avec Romy.

A cause de ton amitié avec Jamie, tu ne pensais pas en arriver là un jour avec son frère mais ce soir, les choses ont dérapé et, quelque part, ça fait bien longtemps que ça devait arriver. Cela fait bien longtemps qu’il y a une alchimie entre vous que vous ne pouvez plus contrôler. Peut-être le goût de l’interdit, justement. Le fait que Jamie n’apprécierait pas ce qui arrive entre vous et vous en empêche. Enfin, dans le fond, vous n’en savez rien. Vous supposez qu’elle n’aimerait pas ça mais vous avez peut-être tout faux sur toute la ligne. « Petit veinard. » Souffles-tu en riant quand Thomas affirme que son fils est adorable pour un ado de quinze ans. Rapidement, l’atmosphère se réchauffe et vos corps se rapprochent, se cherchant, se découvrant avec hâte. Une fois sur le lit du jeune homme, vos baisers deviennent plus fiévreux à mesure que vos corps se découvrent. C’est intense, rapide mais tellement bon. « Oh damn ce que tu me rends folle. » Susurres-tu en sentant ses baisers partout sur ton corps et en entendant ses mots. Toi aussi tu as envie de lui, comme jamais. « Fais-moi l’amour. » Ajoutes-tu, le regard sombre et désireux. Tu t’en fiches bien des préliminaires et de faire durer le plaisir. La tension, elle est déjà là et plus que présente. Alors tu veux Thomas tout de suite, maintenant, immédiatement.