Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche
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Léo Emerson
MESSAGE : 10382 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Jeu 6 Mai 2021 - 7:50
La maison était calme, silencieuse, en ce début de soirée. Blanche travaillait tard, elle avait un gros projet avec un client, elle le lui avait dit. Il avait sa maison pour lui, il aurait pu en profiter pour regarder un film, travailler, cuisiner où simplement s’ouvrir une bière sur sa terrasse en regardant la mer, mais il avait l’impression d’étouffer, de tourner en rond. Alors il s’était habillé correctement et il s’apprêtait à sortir pour éviter au silence de s’imposer à lui. Il avait besoin de s’étourdir, de se vider la tête, ou bien de la remplir de tout, sauf de la culpabilité qui le rongeait depuis des jours. Il voulait échouer dans l’un des bars de la ville, trouver une tête connue et refaire le monde sans se prendre la tête, ou bien appeler des amis pour leur proposer de le rejoindre. Tout pour oublier la situation actuelle. Elle n’était pourtant pas si mal, vue de l’extérieur, il avait sa vie de rêve, avec la femme de ses rêves, il avait tout pour être heureux. Il avait même une maîtresse, histoire de bien arranger le tableau. Et c’était bien là que tout foutait le camp, parce que la maîtresse en question ce n’était pas n’importe qui et qu’il n’avait qu’une envie, jour et nuit, la revoir, rejouer ce pas de deux qu’ils avaient si parfaitement dansé l’autre soir dans son bureau. Ce n’était arrivé qu’une fois, une fois de trop. C’était bien suffisant pour que Léo se sente si mal. Quelque chose se tramait depuis son retour à Bowen, quand Alba avait débarqué par surprise avec leur fils sous le bras pour donner à Léo une chance de l’élever le plus normalement possible, sans les centaines de kilomètres qui les séparaient. Ça paraissait anodin, vu comme ça, mais entre eux rien n’était jamais totalement innocent et depuis son retour, la pression était montée progressivement, avec le retour de la jalousie chez Léo, la possessivité qu’il n’avait pas le droit d’avoir et puis cette attirance, irrépressible, de plus en plus incontrôlable, jusqu’à ce qu’elle le cueille tout entier. Il s’en voulait tellement, tout en ne pensant qu’à une chose, recommencer. Sauf qu’il refusait de tirer un trait sur Blanche, il avait ramé, des mois durant, pour qu’elle lui redonne sa confiance, il l’aimait, Cambridge, de toutes ses tripes, de toute son âme, il tentait tous les jours de se rappeler qu’elle était la femme de sa vie, de se persuader que tout ça ne serait qu’une passade, tout en se laissant ronger par la honte de l’avoir à nouveau si lâchement trahi. Il devait le lui dire, il le savait, il ne supporterait pas de porter le poids de ce mensonge. Mais il n’arrivait pas à se résoudre à l’affronter. Pourtant il se savait acculé, Freja l’avait surpris, elle savait, Romy savait aussi, beaucoup trop de monde était au courant de cette histoire et ce monde-là aussi mentait pour le protéger lui, c’était inacceptable. La veille, le samedi, Léo avait passé un après-midi improvisé sur la plage avec Alba et Jonah, ils avaient joué au jeu de la petite famille parfaite et ce fut un moment d’une rare douceur où lui aussi, s’était pris à aimer ça, à en avoir envie, de cette famille-là. Alors en rentrant chez lui, le cœur lourd, il avait su qu’il devrait parler à Blanche, tout lui dire, parce qu’il finirait par être incapable de résister à toucher Alba à nouveau. Mais ce soir il se dégonflait encore, il s’échappait avant qu’elle ne rentre, il allait se mettre la tête à l’envers et rentrer trop saoul pour être capable de discuter, c’était lâche, trop facile, il savait qu’elle se doutait de quelque chose, peut-être même qu’elle savait tout… Il était juste incapable de la regarder se briser à cause de lui, il savait que ce serait la dernière fois, après ça plus jamais elle ne lui redonnerait de chance, il en avait trop eu. Il s’accorda un regard dans la glace, il se dégoutait, passa la main dans ses cheveux en soupirant, puis attrapa ses clés pour sortir de la maison. Au moment où il allait prendre la porte, celle-ci s’ouvrit sur Blanche. Léo resta interdit, comme pris en faute, à la fixer. Salut. Main dans les cheveux, gêné, tu rentres tôt finalement. Trop tôt…
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"Is that alright ?"
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Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Sam 8 Mai 2021 - 20:53
Il y avait un fleuve d'émotions dans l'esprit de Blanche depuis l'escapade camping qu'elle avait offerte à Léo et Jonah, un fleuve qu'elle contrôlait tant bien que mal à l'intérieur d'elle. Son petit coeur qui cognait, qui savait bien que quelque chose clochait. Elle savait. Elle savait pourtant sans savoir. Des tas d'images, de faux scénarios, de scènes incongrues se bâtissaient dans son esprit. Mais, naïve, et surement trop amoureuse, elle avait laissé passer les doutes, les signaux d'alarme et les lumières rouges que leur quotidien leur envoyait. Il ne l'aimait plus. Il ne l'aimait plus comme il le lui avait promis. Ou, peut-être, ne l'avait-il jamais plus aimé ainsi. Peut-être que Blanche n'était, au fond, qu'une belle tentation et qu'une fois qu'il l'avait acquise, elle était bien bonne à rejeter. Léo avait eu tout ce qu'il avait voulu d'elle : sa confiance, son coeur et, maintenant, leur quotidien partagé dans une maison qu'il avait décrits comme la leur, mais qui, au fond, était la sienne. À lui. Pas à elle. Et depuis cette escapade dans les bois, Blanche regardait les murs, les meubles, ses vêtements dans les tiroirs de Léo comme une étrangère. Elle n'était pas chez elle. Elle ne l'avait jamais été, finalement, parce que leur histoire, elle n'avait jamais vraiment existé. Elle était une belle illusion de ce que tous les deux auraient espéré pour leur relation et qui n'arriverait jamais.
Les jours avaient passé, un weekend que tous les deux où les draps avaient été leur repère s'en était suivi, claquant par foudre le coeur de la blonde qui s'était remis à battre pour celui qui le détiendrait bien malgré elle jusqu'à ce qu'il n'arrête de pulser. Et la routine était revenue les envahir. Et Léo, plus distant que jamais, faisait ressentir à Blanche toute la culpabilité de leur couple qui ne fonctionnait plus. Et pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé. Mais elle ne savait plus comment se comporter. Et, surtout, elle n'avait plus de force. Elle s'était complètement épuisée.
Ce soir-là, Blanche bossait au studio. C'était un échappatoire, une façon de contrôler les larmes qu'elle sentait venir à ses yeux chaque fois qu'elle croisait le regard de Léo et qu'elle comprenait que leur histoire n'était plus, qu'elle réaliser qu'elle vivait encore du temps emprunter et que sa vie se retrouvait à la case départ à nouveau. Charlize l'engueulerait, lui rappelant à quel point emménager chez Léo, encore, avait été stupide et qu'elle n'avait, visiblement pas, appris de sa leçon. Alors bosser, c'était un peu tout ce qui lui restait, à Cambridge, tout ce qui n'avait pas éclaté encore. Mais ce soir, elle avait beau faire de ce mieux, se concentrer sur les traits fins et précis qu'elle avait à tracer, rien de bon n'en ressortait. Et après quelques jurons qu'elle lançait contre elle-même, elle décida donc de tout arrêter pour ce soir et de reprendre le travail demain, reprenant la route vers ce qui était encore chez elle.
Clé dans la serrure, elle ouvrait la porte sur un Emerson trop bien habillé pour une soirée à la maison, dans le pas de l'entrée. Un sourire timide se posa sur les lèvres de Blanche alors qu'il la détaillait, comme s'il venait d'être pris sur le fait accompli. « Tu sors? », demandait la blonde, replaçant les mèches que Léo venait de décoiffer en tentant de se cacher en s'approchant de lui, proximité qu'elle s'était permis parce que son coeur criait de le retrouver alors que dans ses yeux, on y lisait la peur de l'avoir perdu. Elle le sentait, elle le savait, elle le connaissait par coeur. « Ça va plus, Léo », se risqua-t-elle à lui lancer en ramassant tout le courage qu'il lui restait.
Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Mer 12 Mai 2021 - 22:42
Étrangement, depuis qu'il l'avait trompé, Léo avait redoublé de tendresse et de fougue envers Blanche, il passait des nuits entières à l'épuiser dans leur grand lit ou dans n'importe quel endroit de la maison, il se consumait en la touchant, il l'embrasait de ses mains de sa bouche sur sa peau, il ne se lassait pas de lui faire l'amour. Ils avaient passé plusieurs semaines à ne pas se toucher et voilà qu'ils rattrapaient presque ce temps perdu. Mais lorsque leurs corps ne parlaient pas, rien d'autre ne parlait, ils n'échangeaient quasiment plus, ils n'avaient pas eu de vraie conversation depuis longtemps, bien trop longtemps. Lorsqu'il n'avait pas envie d'elle, Léo fuyait Cambridge, sans forcément s'en rendre compte, mais sûrement parce qu'il savait, inconsciemment, qu'aucune conversation ne fonctionnerait pour qu'il se sente mieux. Ou pire, qu'au moment où il ouvrirait la bouche, il serait foutu, elle saurait, elle comprendrait, il ne pourrait pas mentir, elle devinerait sa trahison. Alors dès qu'il en avait l'occasion, il la faisait sienne, comme si ça pouvait être la dernière fois, comme s'il profitait de la chance qu'il avait de l'avoir pour lui, rien que pour lui, elle qu'il aimait tellement. Il fallait être fou, pour avoir cramé toutes ses chances avec celle qu'il avait pensé être la femme de sa vie. Elle pouvait l'être, Blanche, l'amour d'une vie, elle avait la tendresse, l'abandon, l'amour et la passion, pour lui elle avait tout fait, jusqu'à s'oublier elle-même. Et lui, pauvre fou, l'avait toujours prise pour acquise. Sauf qu'elle ne l'était pas, rien ne l'était, jamais. En amour, comme dans bien d'autres domaines, il fallait toujours redoubler d'efforts, ne jamais rien prendre pour acquis, même avec le temps. Sauf que ce fameux temps, Emerson courait sans cesse après, il pensait ne pas en avoir assez, il se disait toujours que la vie était trop courte et qu'on n'en profitait pas suffisamment. Alors il voulait tout vivre et le plus fort possible, comme ses coups de cœur pour les femmes. Avec l'âge il s'assagissait un peu, il ne courait plus les conquêtes. Et puis le problème dans toute cette histoire c'était qu'Alba n'était pas une simple conquête, pas juste un coup de cœur, elle était, elle aussi, une des femmes de sa vie. Alors il se montrait distant, il ne savait pas quoi faire, entre l'envie de retrouver la mère de son fils et la peur folle de perdre Blanche. Et ce soir il prenait la tangente, il voulait sortir, se vider la tête, juste un moment pour lui, pour oublier, pour souffler. Alors ce fut un choc de trouver la blonde dans l'entrée. Je… oui, j'allais rejoindre des copains. Il bafouillait, gêné, pris en faute, alors qu'il ne faisait rien de mal. Et sa surprise de la voir se rapprocher, de replacer une de ses mèches de cheveux, même si tout dans leurs gestes était tendu. Pourtant l'attraction était toujours plus forte, il entoura sa taille de ses bras comme un réflexe, il l'aimait, autant qu'elle en doutait. Les mots de Blanche furent durs et malgré tout il s'y attendait. Il ne pouvait plus reculer, cette discussion qu'il redoutait, elle était là. Il se recula, brisant le contact physique, s'ils devaient parler, ils ne le feraient pas ici, près de la sortie. Il posa ses clés, se dirigea vers la cuisine, ouvrit le frigo et y prit une bière qu'il décapsula. Puis il reposa son regard sur Blanche qui attendait un geste, un mot, n'importe quoi à quoi se raccrocher et il soupira. Non, ça ne va plus. Il s’approcha un peu plus. J'sais pas quoi dire, Love. Pourtant si, il savait, il était juste effrayé.
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Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Jeu 20 Mai 2021 - 23:17
Si elle se doutait bien des maux de leur relation, Léo n'avait rien dit à la blonde. Il n'en avait pas besoin, il fallait être totalement fou pour ne pas comprendre le changement de comportement de leur couple. Ils avaient passé des amants insatiables aux inconnus en l'espace de quelques semaines. Puis, la tendresse de Léo était revenue en force, trop en force. Il en faisait des tonnes et n'était pas subtil. Visiblement, quelque chose clochait. Visiblement, quelque chose s'était brisé. Mais personne ne l'adressait, laissant le doute sur ce qu'ils étaient réellement planer.
Avec Léo, rien n'était stable. Et Blanche le savait depuis la toute première fois où elle était tombée amoureuse de lui. Pourtant, cette fois, elle y avait cru. Tellement cru. Il lui avait fait des promesses qu'il n'avait jamais osé faire auparavant. Et ils n’en étaient pas à la toute première fois où il tentait de la reconquérir. Cette fois, cet amour avait eu une saveur différente. Et à l'heure d'aujourd'hui, Blanche sentait bien qu'il n'avait, à nouveau, été qu'éphémère. S'évader pour pleurer librement au studio, et tenter de bosser un peu, n'avait pas été une solution très concluante. Elle revenait à la maison de Léo, qui n'avait finalement jamais vraiment été la sienne, le coeur lourd et l'envie de percer les non-dits.
Mais dès lors qu'elle entrait, Léo était sur le point de partir. Voir des amis, précisément. Maintenant plus que jamais, elle doutait de tout ce qu'il pouvait lui dire. Mais elle ne le montrait pas, replaçant ses cheveux ébouriffés et acceptant cette tendre étreinte qui devait se terminer rapidement avant qu'elle ne la fasse pleurer. En s'éloignant d'elle, Léo confirmait les suppositions de Cambridge. Son monde s'écroulait, mais son visage restait doux. Léo n'était pas un lion à mettre en cage et, après les années, elle le connaissait assez bien pour savoir quand il fallait se retirer pour lui donner le droit au bonheur. C'était seulement triste que ce n'était jamais avec elle, qu'il vivait le bonheur. « La vérité, ça serait bien.. », fit-elle d'une voix douce, mais émotive. Il s'était tout de même déplacé vers la cuisine, alors qu'il prévoyait sortir et la blonde secouait la tête. « Tu avais prévu sortir, je ne te retiens pas.. » Mais aurait-elle la force de l'attendre ici? « Profite de ta soirée.. » Parce qu'au fond, elle savait bien qu'il avait besoin de respirer, que l'air pour lui aussi était invivable. C'était de sa faute, toujours de sa faute. Elle l'avait trop aimé. Elle avait été l'amante trop présente alors qu'elle aurait dû se contenter d'être l'amante difficile. Et le soir où elle s'était fait agresser, elle aurait dû ne jamais venir ici. Au fond, n'était-on pas toujours mieux servi par soi-même ?
Léo Emerson
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Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Mer 26 Mai 2021 - 23:30
Jusqu’à quand Léo arrêterait-il de torturer Blanche ? C’était sûrement ce qu’il réussissait le mieux, bien malgré lui. Il y croyait pourtant, cette fois plus que jamais, à leur histoire. Il avait presque osé s’imaginer finir sa vie avec cette femme, il s’était fourvoyé dans cet espoir fou, cette illusion qu’il avait enfin trouvé le chemin du bonheur, enfin avec elle, comme si c’était l’évidence. Elle était son évidence, elle était la femme parfaite, celle avec qui il trouvait l’équilibre parfait entre la tendresse et le désire, celle avec qui il imaginait presque cet enfant qu’ils n’avaient jamais eu. Tout était si parfait, trop parfait. Dans l’empressement que Léo avait eu à vouloir qu’elle emménage chez lui, dans leur quotidien bien huilé, chez eux, comme il le disait, comme il aimait le penser, chez eux… quelle connerie, quel idiot. Il était trop confiant, il s’était lancé tête baissée dans cette relation vouée à l’échec, parce qu’Alba était déjà là, entrain de semer sa graine dans l’esprit de Léo. Et la graine avait germé, elle prenait à présent toute la place, elle avait écrasé Blanche, une nouvelle fois reléguée au rang de figurante. Léo n’était pas stable, il ne l’avait jamais été et il le prouvait ce soir en essayant de fuir ce quotidien qui devenait trop pesant pour lui. Il ne se sentait plus bien dans cette maison qui avait été témoin de leur amour, de leurs excès, de leur perte. Et il n’avait pas envie qu’elle soit le théâtre de leur dernier acte, alors il prenait la porte. Du moins il le voulait. Parce qu’elle le rejoignait, la surprise, la stupeur, se lisaient dans le regard du photographe, alors que la blonde faisait preuve de cette douceur tactile dont ils étaient spécialistes tous les deux. Malheureusement il sentait sa main tremblante, il la sentait sur le point de craquer et ça le brisait tout autant. La vérité, elle la demandait, elle y avait droit, il le savait bien. Il but une gorgée de sa bière en la fixant avec un regard douloureux. C’est pas toi qui me retiens, c’est moi qui reste. Il se rapprocha tout en gardant une distance volontaire, il se protégeait, il la protégeait elle, surtout, de cette vérité qui allait la briser. Je t’ai trompé, Blanche. Plus de Love qui tienne, il devenait sérieux, son regard dur la fixait, il se blindait, pour encaisser sa colère, sa déception, pour la regarder se détruire face à lui, à cause de lui et assumer. Pour accepter une gifle, ou des larmes, pour qu’elle le haïsse, tout simplement, parce qu’elle en avait le droit. J'ai couché avec Alba. En prononçant ces mots il prenait conscience de ce qu'il avait fait, il ferma alors les yeux, alors qu'une émotion à laquelle il ne s'attendait pas commençait à le gagner, il en pleurerait, d'avoir tout gâché, de se sentir si coupable et d'avoir en même temps tellement envie de retrouver son ex.
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Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche Mar 15 Juin 2021 - 16:25
« Je comprends. » Dans les yeux de Blanche, on y lisait malgré elle la douleur qu’il venait de lui faire subir, son coeur qui se déchirait. Mais elle tentait de rester impartiale. A quoi bon lui offrir, à Léo, cette chance de la voir y accorder de l’importance ? Cela ne ferait que lui donner l’impression qu’il pouvait tenter de la reconquérir à nouveau, de recoller les morceaux qu’il avait lui-même brisés. Mais c’était terminé. Blanche était arrivée à son dernier souffle. Et même si elle comprenait à présent qu’elle serait sans doute seule pour toujours, isolée dans cette vie qu’elle perdait par faute des choix du seul amour de sa vie, ce n’était plus possible d’avancer dans cette direction. Elle avait passé l’âge des fausses promesses, des mensonges pour faire plaisir à l’autre et ce rôle de femme cocue ne lui convenaient plus. Il y aurait toujours mieux qu’elle. Et elle n’était pas un second choix. Alors tant pis. Tant pis s’il fallait renoncer à l’amour. Tant pis s’il fallait renoncer à Léo. Il l’avait trahi. Et lorsqu’elle le regardait, à présent, elle ne pouvait comprendre pourquoi elle l’avait un jour aimé. Tout ce qu’elle voyait sur son visage la dégoutait. Beau parleur, charmeur, il n’était rien de bon. Et il venait de lui fracasser le coeur avec tellement peu de considération pour ce qu’ils s’étaient jadis promis. Et lorsqu’il avait couché avec Alba, lorsqu’il avait découvert le grain de sa peau, lors qu’il l’avait déshabillé, n’avait il pas eu moindrement un moment de lucidité? Une pensée pour celle qui l’attendait patiemment, qui l’avait épaulé et soutenu, qui ne posait pas une question de trop par respect et par confiance ? Mais bien évidemment, elle s’était fait prendre pour une belle conne, Blanche, d’y croire, d’y faire confiance. Et devait-elle s'en vouloir? Au fond, elle avait demandé la vérité, voilà qu'il la lui livrait sur un plateau d'argent. S'était-elle attendue que la vérité soit différente? Peut-être que oui, quelque part. Peut-être qu'elle avait cru que Léo était tombé amoureux d'Alba, à nouveau, sans pour autant franchir le pas de l'impardonnable. « Je pense que c'est terminé, cette fois.. », murmurait-elle sans laisser glisser un sanglot. Son visage était sans émotion. Seuls ses yeux la trahissait. Elle regarda ses doigts un instant, puis releva le regard sur lui. « Je ne te demanderai pas pourquoi. Je ne serai pas un obstacle entre vous. Si Jonah peut avoir la chance de retrouver ses parents, alors, tant mieux.. » Même s'il allait lui manquer, Jonah, au fond, elle n'était que de passade dans sa vie. Tant et aussi longtemps que son papa voulait d'elle. Et ça s'était arrêté ici. Elle le contourna, déjà déterminée à regagner la chambre. Pas besoin de grandes explications, pas besoin d'excuses, de pardon, le mal était fait, c'était brisé, et elle connaissait bien trop Léo pour savoir que s'il avait eu cette faiblesse, c'était que pour lui aussi leur histoire était terminée. Elle avait sans doute même jamais commencé. « Je te souhaite d'être heureux.. », dit-elle, sans aucune amertume dans la voix.
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Sujet: Re: Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche
Can you still hold me when it hurts, or would you walk away ? ♡ Léanche