Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: + hurts like heaven. (noam) Mer 30 Jan 2013 - 23:09
nemo + pandore
hurts like heaven.
L'horloge de la ville sonne midi. Si au début ces cloches ont été dures à supporter pour notre petite française, à présent, elle s'y est habituée et même accoutumée. Elle se lève alors, sortant de son bureau. Bureau dans lequel elle est rarement, seulement lorsqu'il lui faut faire ses comptes et mettre sur papier ses idées de prochains sujets rédactionnels pour ses articles. La journaliste attrape sa veste et son sac et hop, la voilà dans la rue ! La démarche légère et bohémienne, elle erre dans la rue pendant plusieurs minutes, histoire de prendre un peu l'air puis elle s'arrêtera quelque part prendre un sandwich car elle meurt de faim. Alors qu'elle se promène dans les rues légèrement peuplées de Bowen, dans le quartier nord, elle le voit. Il est de l'autre côté, mais son regard a croisé le sien et si la seconde d'avant elle pouvait douter, elle ne le peut à présent plus. Elle s'est figée, comme prise d'un électrochoc. Ses prunelles bleues sont rivées sur lui comme des gyrophares et son sang bat à ses tempes comme la sirène d'une alarme. Chaque battement porte pourtant un surnom. Nemo, nemo, nemo, nemo,... Le coeur au bord des lèvres, comme prise d'un vertige, elle ne bouge pas, incapable de faire un pas, que ça soit pour s'approcher de lui que pour s'en approcher. Noam. Bien plus d'un an qu'ils ne se sont pas vus et voilà alors que, guillerette et pour une fois plutôt joyeuse, elle le croise ici là et maintenant. Elle a été forcée de le voir, parce qu'elle aurait pu le reconnaître entre n'importe qui. Le destin te tombe toujours dessus lorsque tu ne t'y attends pas...
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 12:11
Comme tous les jours depuis mon arrivée à Bowen, j'étais sur les vagues dès 8heure du matin. Beaucoup disaient que c'était de la folie, mais je ne partageais pas leur avis. Après tout, c'était ma passion et je gagnais ma vie grâce à ça. Puis bon, les gens partaient bien à 8heure du matin au boulot, alors pourquoi pas moi ? Enfin quoi qu'il en soit, lorsque midi sonna, je pris ma pause. Pas besoin de vous dire que j'étais affamé ! J'enfilais donc rapidement un short ainsi qu'un pull avant de mettre ma planche sur le toit de la voiture et de partir vers le centre. Une fois sur place, j'hésitais un long moment avant de savoir quoi manger. McDo ? KFC ? Sandwich ? Pâtes ? Pandore... Ouais non, Pandore n'était pas de la nourriture, mais plutôt la femme que j'avais aimée comme jamais je n'avais aimé auparavant et qui se retrouvait juste devant moi. Après plus d'un an à ne pas la voir, ne pas lui parler, ne pas la croiser, voilà qu'elle se retrouvait sur le trottoir d'en face, me fixant. J'y croyais pas mes yeux. Elle était toujours aussi belle et... Fallait que je l'avoue, rien qu'à la voir, mon coeur se serra. C'était si bizarre et bon à la fois. Je passais une main nerveuse dans mes cheveux encore mouillés avant d'analyser la situation et surtout les options qui s'offraient à moi. La nier et faire comme si je ne l'avais pas vu était la première chose qui me passait par la tête. Malheureusement, mes yeux étaient toujours rivés sur elle et... c'était loin d'être discret ou malin. Ensuite, l'idée d'aller chez elle et la saluer me traversa l'esprit... c'était certes la meilleure chose à faire, seulement voilà, j'étais pétrifié. J'inspirais donc un grand coup puis avançais vers elle sans trop savoir ce que je faisais. " Salut... " Ouais vous avez raison, frappez-moi ! Après un an et demi sans donner de nouvelles et surtout, après l'avoir quitté sans aucune explication, tout ce que je trouvais à dire, c'était salut... Mais vous vouliez que je commence par quoi. J'étais paniqué et comme un gamin de 5ans devant elle alors bon... le faite que j'ai réussi à dire un mot, était déjà pas mal.
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 12:36
+ Elle a l'impression que son souffle reste prisonnier de sa cage thoracique, que sa gorge est trop étroite pour le laisser passer et que malgré les années, son coeur est toujours accroché en bandoulière sur Noam. Elle ne devrait pas le fixer ainsi, ça devient gênant, ça devient bizarre, ça devient traître. Mais elle ne s'attendait tellement pas à le voir là d'un coup alors qu'elle le pensait définitivement exilé, enfuit, voire carrément mort. Du moins, elle pensait ne jamais le revoir. Mais encore une fois, elle s'est trompée. Il soutient son regard et le trouble qui les envahit tous les deux est presque perceptible dans l'air soudain âcre, nauséabond et étouffant. Il passe une main dans ses cheveux mouillés. Il est toujours... toujours égal à lui-même, il a toujours tout ce qui a fait craquer Pandore pour lui à l'époque, cet air mi-bohémien mi-sauvage sur le visage, et cette lueur pourtant fragile dans ses prunelles aussi bleues que le sont les siennes. Elle tente de faire cesser ces battements carrément douloureux tant ils sont désordonnés, mais il n'y a aucun moyen. Elle devrait partir, se retourner, l'ignorer, s'enfuir.
Mais d'un coup, il est là, à quelques mètres d'elle seulement. Elle n'a toujours pas bougé. « Salut... »Salut ? Elle inspire discrètement à fond. Ne rien montrer, ne rien montrer... Toujours aussi bonne comédienne, elle cache le mieux qu'elle peut le trouble qui l'a envahit. Elle entrouvre les lèvres. « Euh.. salut, hmm.. ça va ? » C'est ça, parle lui de la pluie et du beau temps tant que tu y es ! Elle se déteste, elle le déteste, pour le pouvoir qu'il a sur elle, pour cette entrave qu'il exerce sur ses moindres mouvements. Son regard presque sévère rivé sur lui sans qu'elle n'ait fait un pas, elle cligne plusieurs fois des yeux, puis passe à son tour une main dans ses cheveux blonds. Sois normale, normale, normale... Naturelle, comme si tu le voyais tous les jours depuis.. « La mer était bonne ? » T'as vraiment un problème intérieur ma vieille. Elle se maudit. Ouais c'est ça, qu'elle joue à l'indifférente, comme si ça ne lui faisait rien de le voir là. C'est la première fois qu'elle le revoit depuis le jour où il a soudainement disparu, emportant avec lui la moitié de son coeur et de ses espoirs, la transformant définitivement en une handicapé des sentiments. Pauvre Emrys qui en pâtit aujourd'hui d'ailleurs... Alors qu'elle détaille toujours sans visage sans gênes, elle remarque toujours les mêmes traits. Ces traits qui lui faisaient tant penser à l'un des deux voleurs sur trois qu'elle a abattu elle-même...
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 13:38
J'avais aimé cette fille et au fond, je crois que je l'aimais toujours. J'avoue, il était peut-être trop tard pour s'en rendre compte mais je ne pouvais rien y faire. Après tout, je ne l'avais pas quitté parce qu'il n'y avait plus de sentiment... loin de là ! Disons juste que la relation que j'entretenais avec elle, était trop compliqué. Elle me rendait heureux mais en même temps me faisais souffrir comme jamais. Pourquoi ? Et bien comment vous expliquer ça... disons que quand je l'avais en face de moi, près de moi, elle me rappelait quelqu'un... quelqu'un que j'avais aimé plus que tout et que j'avais perdu à cause de mon égoïsme. Ma soeur, Elya. Oui, je sais c'est fou mais pourtant c'était comme ça. Quand je voyais Pandore et sa bonne humeur, son naturelle, son rire... j'avais l'impression de voir ma petite soeur des années plus tard. C'était si perturbant et ça me rappelait tellement ce que j'avais perdu que je ne supportais plus de l'aimer autant. J'avais donc décidé de la laisser. Et croyez moi, ça avait été dur de prendre cette décision... mais c'était mieux pour elle puis pour moi... J'aurais pu effectivement lui en parlé, au lieu de lui laisser juste un mot de deux phrases mais elle ne connaissait pas mon histoire et ce que j'avais fait. Je me voyais donc mal me confier à elle juste avant de l'abandonner. Je sais, c'était lâche mais c'est ce que j'étais. Un lâche...
Une fois devant elle, mon coeur s'emballait comme jamais. Je n'avais jamais ressentis ça avec quelqu'un d'autre. Il n'y avait qu'elle pour me mettre dans cet état. Alors que je me retrouvais à quelques mètres, je n'avais qu'une envie c'était la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas non plus lui montrer l'état second dans lequel j'étais en la voyant. Après tout, même dans cette situation, j'avais une certaine fierté. Et lui montrer le combien j'étais faible en ce moment, alors que c'était moi qui avait créé tout ce "mal être" , était juste impossible. "Euh.. salut, hmm.. ça va ?" Je la regardais droit dans les yeux avant de répondre tout simplement " Ca va... ça... fait plaisir de te voir " Ridicule ! Complètement ridicule !!! J'avais passé un an à tout faire pour l'éviter. Exprès !!! Et quand je la voyais, alors que ce n'était pas du tout planifié ou encore voulu, je lui disais que ça me faisais plaisir. N'importe quoi... Personne n'allait le croire. Enfin bon, d'un côté, est-ce qu'il y avait vraiment quelque chose d'intelligent à dire dans une situation pareil ? A part " désolé de t'avoir brisé le coeur" et autres clichés dans le genre. " La mer était bonne ? " Sur le coup je devais l'avouer, je m'y attendais pas du tout. Bon, il est vrai qu'elle avait l'air bien et que ça n'avait pas l'air de lui faire grand chose de me voir mais bon... de là à me faire la conversation sur l'état de la mer. " Ouais. Il y avait de bonnes vagues. " Je lâchais un petit sourire avant de la regarde de haut en bas afin de mettre à jour l'image que j'avais d'elle " Toi... comment tu vas ? " Je passais mes mains dans les poches avant de mon short avant de prendre une grande inspiration pour pouvoir supporter cette situation encore quelques minutes.
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 14:50
+ On dit que le premier amour ne s'éteint jamais. Pandore ne sait pas si cette phrase est vraie, et elle est de toute façon bien trop fière pour avouer qu'elle pourrait l'être. Elle ne lui a jamais dis en face comme elle l'aimait. Oui, elle a aimé, réellement. Même si leur relation était destructrice, même s'ils ne voulaient pas officialiser ça en se mettant en couple vraiment, même s'ils se faisaient du mal en couchant avec d'autres, même s'ils étaient toujours entre tension et passion, elle ne peut nier qu'il reste son histoire la plus poignante. Et les battements ratés de son coeur ne peuvent que témoigner que cette fin inachevée réveille des souvenirs douloureux pour les deux. Il la regarde droit dans les yeux et elle peine à soutenir son regard, alors que d'habitude, ça ne lui pose aucun problème. Elle plonge pourtant dans ses prunelles bleues, s'y noyant presque. « Ca va... ça... fait plaisir de te voir. »Elle fronce légèrement les sourcils. À ce moment-là, elle a juste envie de lui mettre son poing dans la figure. Mais elle est toujours aussi paralysée et incapable de lui faire comprendre sa colère et sa douleur. Elle enchaîne donc sur la mer, se gardant de répondre à sa phrase précédente, et se trouve vraiment ridicule à lui demander ça, comme si le voir faisait partie de la routine. « Ouais. Il y avait de bonnes vagues. »Il sourit. Il sourit. Elle ne peut s'empêcher de rougir un peu devant son sourire. Il lui fait toujours autant perdre ses moyens et son attitude habituelle. Reprends-toi, reprends-toi... « D'accord. » Elle se mordille légèrement la lèvre inférieure en le voyant la regarder de bas en haut, soutenant pourtant son regard lorsqu'il regarde son visage de nouveau. « Toi... comment tu vas ? » Réponds-lui un truc méchant, un truc qui le ferait culpabiliser... Elle croise doucement les bras. « Bien, merci. » Bonjour, Pandore, vingt-quatre ans, incapable de se montrer aussi caractérielle qu'avec les autres avec Noam. À croire qu'il faisait ressortir sa fragilité, ce côté petite fille fleur bleue. Sûrement pour ça qu'elle avait pu s'amouracher, sûrement pour ça qu'il avait pu la briser – même si c'était mutuel. Allez, hop, dis-lui que tu dois y aller, et que tu ne veux jamais le revoir par la même occasion... « Tu veux qu'on aille prendre un verre ? » propose-t-elle alors soudain, le coeur au bord des lèvres. Oui, moi aussi il m'a toujours semblé évident que deux personnalités se battaient à l'intérieur de sa petite tête de française, vu comme ses pensées et ses actions sont contradictoires.
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 17:33
J'allais devenir dingue. Cinq minutes devant elle et je ne savais déjà plus quoi dire, faire ou réagir. C'était horrible... Mon corps me disait de faire des trucs, mon coeur encore d'autres et rien ne s'accordaient. C'était limite si j'avais pas envie de partir en courant tellement tout ça était... embrouillant. D'un autre côté, même si être là devant elle me faisait mal et me montrait tout ce que j'avais perdu, j'étais content de la voir. De voir qu'elle allait bien et qu'elle était en forme. Après tout je tenais à elle et même si notre histoire c'était fini, je voulais qu'elle soit heureuse. Enfin... on se comprend ! Heureuse mais pas trop non plus. Et me regardez pas comme ça, tout le monde pense pareil pour un ex qu'on aime, apprécie toujours. On veut pas voir une ex heureuse avec un autre par exemple. Qu'elle soit bien dans son boulot, avec ses amis et tout, ok. Mais bien avec un autre... c'était toujours plus dur à concevoir.
Alors que je lui dis que je suis content de la voir. Ce qui était véridique au fond. Je remarque qu'elle ne répond pas ainsi que l'expression sur son visage. Expression qui voulait tout dire. J'avais raison, c'était ridicule d'avoir lâché ça. Mais bon, il était trop tard pour revenir en arrière et dire autre chose. Ensuite, voilà qu'on s'échange quelques banalités. Comment ça va, comment est la mer... Je vous avoue que j'aurais voulu en savoir un peu plus sur elle mais je me voyais mal lui demander plus de détails sur sa vie. Après tout, vu la situation, je devais plus jouer au rôle de l'autruche qu'au petit malin curieux. Du moins c'est ce que je pensais avant qu'elle ne me demande d'aller boire un verre avec elle. Là, j'y croyais pas mes oreilles. Je la regardais étonné puis pris quelques secondes avant de répondre " Oui... Un verre, ça me dit bien " Je souris vachement content qu'elle ait proposé ça, puis commence à marcher à côté d'elle. Un silence assez pesant s'installait entre nous jusqu'à, allez savoir pourquoi, je lâchais le fameux... " Désolé de pas avoir rappelé. " Ouais je sais, un gros CON !!! Qui lâcherait ça, alors qu'elle vient de proposer de boire un verre ??? Logiquement, toute personne normal aurait fermé sa bouche jusqu'au bar et aurait parlé du beau temps. Mais non... moi je devais parlé du faite qu'elle m'ait appelé pendant presqu'un mois tous les jours et que je ne lui avais pas répondu. M'excuser après un an... ouais, je trouvais ça plus mâlin que de demander comment allait son bras qu'elle avait cassé il ya deux ans. D'un autre côté, je pensais vraiment ce que je disais et je voulais qu'elle le sache...
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Sujet: Re: + hurts like heaven. (noam) Jeu 31 Jan 2013 - 17:52
+ Il règne une drôle de tension, comme quelque chose d'incertain, de mystérieux, comme si autour d'eux personne ne devait connaître leur histoire, comme si tout ça devait rester comme il y a presque deux ans : secret. Elle a du mal autant à soutenir son regard bleu qu'à le détourner. Il est toujours aussi beau qu'avant. Bordel, c'est même plus peut-être. Elle se cogne face à tout ce qui l'avait attiré chez lui au premier coup d'oeil : ses prunelles océaniques, son sourire ravageur, son air à la Peter-Pan croisé avec James Bond, son corps si bien fait, et ce petit accent tout à fait irrésistible... Elle lui propose alors d'aller boire un verre, ne me demandez pas pourquoi, je crois que même elle l'ignore en fait. Elle se maudit intérieurement, car tout ça n'est pas bon. Ni pour son peut-être début d'histoire pas sûr du tout encore avec Emrys, ni pour sa propre santé personnelle. Quand elle "sortait" avec lui, elle avait souvent des crises d'hyperactivité, et tout ça a cessé peu à peu... Mais heureusement qu'elle garde encore un ancien flacon de pilules pour se calmer si cela vient à reprendre.. « Oui... Un verre, ça me dit bien » Alors qu'ils marchent, dans le silence le plus total, elle se demande lequel des deux brisera le premier le silence, et pour dire quoi. Elle va vite avoir sa réponse.
« Désolé de pas avoir rappelé. » Elle sursaute presque et tourne vivement la tête vers lui, accrochant son regard. Elle a serré les dents mais encore une fois, quelque chose l'empêche de l'engueuler, de lui montrer qu'elle lui en veut, de lui montrer qu'elle ne l'a jamais oublié et que justement, ça l'a détruite. L'indifférente. Il faut qu'elle lui montre qu'il n'est plus rien pour elle, que de toute façon elle est passée à autre chose, qu'elle est encore meilleure comédienne qu'autrefois et que tout ça c'est... « De l'histoire ancienne. Ça n'arrivera plus de toute façon, n'est-ce pas ? » Allez savoir de quoi elle parle, moi-même j'ai du mal à saisir. Qu'est-ce qui n'arrivera plus ? Qu'il ne rappelle pas ? (ça ressemblerait à une menace dans ce cas-là) Qu'elle s'attache à lui ? (dans ce cas là, ça serait plus une promesse sombre) Ou autre chose ? Qui sait... Elle tourne la tête de nouveau. Pourtant elle l'a vu dans son regard, elle a vu qu'il était sincère en disant ça. Et elle le déteste. Elle le déteste de tout son être de lui faire voir qu'elle l'aime sûrement encore. Elle s'installe à une table libre en terrasse d'un café, après-tout il n'est que midi ils ne vont pas se bourrer la gueule maintenant, si ? Elle attend le serveur, retombant dans son silence borné, sans pouvoir s'empêcher pourtant de lui jetter quelques coups d'oeil discrets.