we're coming home now. (aelya)

we're coming home now

Entre la chaleur du continent africain et le soleil australien, Charlie avait conservé un beau teint hâlé, qu’elle hydratait régulièrement face au climat de Bowen. Elle avait tapé une petite déprime post-voyage, dont on lui avait d’ailleurs parlé avant son départ, mais dans l’ensemble, elle était très heureuse de retrouver ses repères. Même si elle avait adoré son stage à l’autre bout de la terre, la jeune interne avait ressenti un gros manque de sa famille et de ses amis, et son retour l’enchantait, même s’il venait avec un ou deux minuscules inconvénients. Après tout, c’était la vie, elle n’avait pas à se plaindre de retrouver quelque chose qu’elle ne comptait même pas fuir à la base. Le stage humanitaire était tout simplement tombé à pic et lui avait offert une bulle d’air neuf, voilà tout. Mais retrouver ses copines de toujours, sa ville et ses bars bien-aimés et son quotidien à l’hôpital lui faisait beaucoup de bien aussi. C’était donc aussi rayonnante que le soleil que Charlie s’était pointée à la plage, lunettes de soleil sur le nez, pour retrouver sa meilleure amie. En passant, elle leur avait pris des cocktails à emporter, deux grands gobelets en plastique avec un couvercle renfermant des mojitos fraise. En attendant Aely’, elle s’était arrêtée près d’un banc où elle avait posé les précieux breuvages, pour ensuite sortir son téléphone portable et faire quelques selfies, s’amusant entre grimaces et poses de bitch. Très instagrammable, Charlie. Hop, plus cinquante abonnés. N’importe quoi. Mais ça l’amusait beaucoup, telle une ado de seize ans. Après ses bêtises, relevant la tête, la jeune brunette repéra son amie au loin, qui la cherchait parmi les autres groupes présents. La plage n’était pas bondée, mais il y avait quand même du monde, aussi Charlie monta sur le banc sans hésitation, pour lui adresser de grands signes en agitant les bras en l’air. « WOUHOUUU, AELYYYY ! » s’écria-t-elle aussi fort que possible pour couvrir la distance qui les séparait, alors qu’un sourire radieux étirait ses lèvres. L’enthousiasme était présent dans sa voix et elle sautillait même sur le banc, faisant trembler dangereusement les boissons, impatiente de revoir sa grande copine. Alors qu’Aelya la repérait et se dirigeait vers elle, la jolie brune éclata de rire et secoua ses boucles, avant de se lancer dans une petite danse improvisée, toujours perchée sur son banc. Elle se moquait bien des regards amusés ou interloqués autour d’elle, fière de présenter son petit numéro de joie en attendant que l’autre brune n’arrive à sa hauteur. Au moins, elle était bien visible, comme ça, à se déhancher avec de larges mouvements, faisant des cercles avec ses fesses ou s'accroupissant pour remonter avec les mains sous son chemisier. Elle passait généreusement la main dans ses cheveux, ondulant comme un serpent - mais avec beaucoup d'exagération - et shakant son booty, prenant tout de même garde à ne pas renverser leurs mojitos. Ça aurait été trop bête. Ridicule ? Peut-être, mais ça la faisait tellement marrer.

De l'eau avait coulé sous les ponts suite au départ de Charlie, Aelya qui avait changé de carrière entre temps, Niels qui avait subi les incendies de Bowen. Si elle n'avait pas été capable de tout lui expliquer par message, c'était uniquement pour ne pas l'inquiéter alors qu'elle vivait à l'autre bout de la Terre pour une mission des plus importantes. Elle avait toujours su que Charlie ferait de grandes choses, parce qu'elle était à elle seule capable de distiller du bonheur et de la sérénité aux personnes qu'elle côtoyait, Aelya en faisant partie. C'était avec le sourire qu'elle se rendit au bar de la plage où elles s'étaient données rendez vous, cherchant la belle brune du regard dans la foule qui commençait à s'étendre. Elle fût prise d'un fou rire lorsqu'elle reconnut Charlie, perchée sur un banc à lui faire de grands signes, elle qui savait se faire remarquer comme à son habitude. Incapable de détourner son attention, elle s'avança à sa rencontre tout en riant, Charlie qui s'était mis à onduler sur le banc là où tous les regards s'arrêtaient sur elle.

- T'as commencé à boire avant moi ? Lança-t-elle en arrivant devant elle, pouffant de rire, consciente qu'elle n'avait même pas besoin de boire pour être si insouciante, une qualité qu'elle lui enviait depuis toujours.

Rien que le rire d’Aelya la faisait sautiller de joie, elle avec son ridicule numéro de danse sexy. Rien à faire des regards interloqués, désapprobateurs ou moqueurs autour, tant qu’elle et sa meilleure pote se marraient. C’était tout ce qui comptait à ses yeux, faire la débile avec ses proches et partager des moments de retrouvailles et de bonheur. « Non mais c’est l’air australien qui me faisait de l’effet là, ça fait longtemps ! » s’écria-t-elle en sautant de son banc, avant de prendre la brune dans ses bras pour un énorme câlin qu’elle imposait sans aucune gêne. « Tu m’as TEEEELLEMENT manquééééé, bébééééé ! » fit-elle, toute heureuse de retrouver cette étreinte. « Bon par contre, maintenant on peut commencer à boire. » s’interrompit Charlie en se retournant pour prendre leurs mojitos et en tendre un à Aelya. « À ces retrouvailles, ce soleil, et tout ce qu’on a à se raconter ! » trinqua la brunette avec un sourire solaire, qui illuminait tout son visage. « Tu veux t’installer près de l’eau ? Où je fais tâter mes fesses à ce joli banc ? » demanda-t-elle en riant, prenant un air salace et malicieux. De toute façon, après la danse qu’elle venait de lui imposer, à ce banc. Il ne pouvait pas vivre pire.

Elle pouffa de rire à la remarque de Charlie, reconnaissant bien là sa meilleure amie et sa tempête d'entrain qui était toujours contagieuse, incapable de ne pas sourire dès qu'elle arrivait dans son champ de vision.

- J'avais oublié à quel point on te remarquait vite toi ! Rit-elle, prenant conscience à quel point Charlie lui avait manqué, à quel point Bowen était vide quand elle n'était pas là pour y apporter la lumière de son sourire. Mais toi aussi, beaucoup trop même ! Répondit-elle en la réceptionnant dans ses bras, la serrant contre elle avec joie. On change pas les bonnes habitudes, s'amusa-t-elle en venant prendre le verre de mojito que Charlie lui avait commandé. A notre amitié aussi ! Renchérit-elle avant de trinquer, envoyant un clin d'oeil à sa meilleure amie. J'crois que tu l'as tellement traumatisé ce banc qu'il vaut mieux le laisser décompresser tu crois pas ? Pouffa-t-elle en secouant la tête, adorant taquiner Charlie. Puis j'veux qu'on soit tranquilles, tu m'as trop manqué pour que j'te laisse attirer l'attention des autres, j'ai besoin qu'on profite à deux, avoua-t-elle, attirant Charlie près de l'eau, son verre toujours dans son autre main alors qu'elle s'installa sur la plage. Ca te dit de rester un peu dans les parages pour changer toi ? La taquina-t-elle, faisant référence à ses longues absences qui avaient aussi lieu dans le cadre de ses engagements.

« Ah ben heureusement que j’suis revenue alors ! » s’exclama la jeunette en mimant un air mi-sévère, mi-offusqué. Impossible de le conserver sur sa face plus de deux secondes par contre, elle éclatait déjà de rire, retrouvant l’étreinte de sa meilleure amie, pleine de cette énergie particulière qui transfusait entre elles deux. Aely’ et Charlie, c’était maintenant une bien longue histoire d’amour, qui pour la jeune interne, était inscrite dans le marbre. Elles avaient traversé tant de joies et de peines, de tempêtes et d’arc-en-ciels. Charlie donnait l’impression d’avoir des tonnes d’amis sur qui compter en toutes circonstances, et c’était sans doute vrai, elle avait beaucoup d’amis proches, mais la brune était son pilier. Ce n’était peut-être pas celle qu’elle voyait le plus souvent, mais c’était celle qu’elle ne perdait jamais de vue. Sans elle, elle était perdue. Savoir qu’elle était quelque part dans ce monde était à elle seule une pensée rassurante. « Oui, à nouuuus ! » renchérit la jeune femme en trinquant avec sa meilleure amie, un sourire aussi lumineux que le soleil australien pendu aux lèvres. Elle prit une gorgée à la paille, diminuant déjà bien le contenu du verre, heureusement, elle les avait pris au plus grand format. « D’accord, d’accord… » soupira la brunette avec un air désolé vers le banc. « Désolée Benchy… Tu ne seras pas oublié, promis. C’était ton heure de gloire. » fit-elle, presque la mort dans l’âme, se tournant vers le banc avec un air des plus sincères. Elle pouffa ensuite de rire en suivant Aelya vers la mer, bras dessus bras dessous, et sautillant presque dans le sable. « Genre, parce que toi t’attires pas l’attention avec ton look de bomba, là ? » rétorqua Charlie avec un regard complice. Une fois leur petit spot tranquille trouvé, sur le sable bien chaud, elles s’installèrent, la jolie brune semblant enfin réussir à respirer entre deux phrases et trois rires. « Ben figure-toi que les parages se sont sentis trahis par mon départ, et du coup je pars en Indonésie dans un mois. » répondit Charlie, l’air grave, ses yeux bleus plongés dans ceux de son amie. Un sourire enfantin venait déjà tordre le coin de ses lèvres alors qu’elle secouait la tête en riant. « Non j’déconne. C’était vraiment trop bien, en vrai, mais je suis contente d’être rentrée à la maison. Je crois que c’est bien que je reste ici pour un moment. » avoua-t-elle ensuite, avec un petit haussement d’épaules.

Heureusement qu'elle était revenue, oui, Charlie qui déblayait tous les nuages de son ciel par le seul éclat de son sourire. Elles en avaient traversés, des choses, elle qui avait été là dans ses pires moments, lorsque l'accident les avait privé de leur enfant. Elle portait encore les séquelles de ce tragique épisode, dans le coeur, dans l'âme, et dans le corps. S'accrochant à son entourage proche et à l'espoir qui sommeillait toujours quelque part, elle avait réussi à se relever, à perdurer, tentant maintenant de continuer d'errer même si quelque chose lui manquerait pour toujours dans le creux de ses entrailles. Elle sourit, trinquant avec sa meilleure à leur retrouvaille qui s'annonçait festive, comme à leur habitude, elles qui avaient toujours le don de s'amuser sous l'effet de l'éthanol qui gagnait bien vite leur organisme.

- Benchy... Pouffa-t-elle. Ca rigole pas, vous avez déjà noués des liens à ce que j'vois, rit-elle encore, amusée par son allure qui était toujours théâtrale. Tu t'es vu toi ! T'es toujours de plus en plus canon à chaque fois que j'te vois ! Sourit-elle, passant son bras autour de son corps alors qu'elles avançaient dans le sable, l'océan en magnifique cadre qui accueillaient leurs regards enthousiastes, toutes deux s'installant sur la plage. Déjà ?! Ecarquilla-t-elle les yeux, prête à bondir pour l'empêcher de partir encore une fois avant de souffler à ce qu'elle vint ajouter, souriant doucement de soulagement. Ouais ça te change de rester là pour une fois, j'suis carrément trop contente que tu fasses ce choix parce que j'm'imaginais venir squatter plus souvent chez toi, ça fait longtemps, ajouta-t-elle, dans le même sourire en coin. Faut que j'te montre un truc, j'avais besoin de ton avis avant d'en parler à Niels, lança-t-elle en prenant son portable, cherchant les photos avant de lui tendre l'écran. C'est une villa. Elle m'a tapé dans l'oeil, j'la verrai bien pour Niels et moi. Et puis, regarde, piscine intérieure et extérieure, et même un jacuzzi, lança-t-elle en faisant défiler les photos. Même toi tu pourras venir squatter, s'amusa-t-elle. Ca nous changera énormément de ce qu'on a là, mais bon, je trouve ça bien d'évoluer non ?

« Ah mais t’imagines même pas la vibe qu’on partage. Ça aurait été quelqu’un d’autre que toi, j’aurais annulé pour passer du temps en fesse-à-fesse avec lui. » répliqua la brunette avec le plus grand sérieux, quand Aelya commenta la relation qu’elle avait noué avec le banc. Elle n’esquissa qu’une mimique malicieuse, pouffant de rire avant de continuer cette conversation enjouée, comme si ce qu’elle venait de dire était tout à fait sensé. « Mais nooon, c’est juste que tu m’as plus vu depuis tellement longtemps que t’as oublié à quoi j’ressemblais ! » protesta Charlie en mimant des yeux au ciel, avant de rire devant cet habituel échange, alors qu’elles marchaient dans le sable, chacune un bras autour de l’autre, comme les deux vieilles copines qu’elles étaient. Vieilles copines toujours en âge de tenir l’alcool, vu que leur autre main tenait chacune un cocktail ensoleillé. Charlie fut presque fière de la blague qu’elle fit à son amie, prétendant repartir bientôt, mais elle s’empressa bien vite de corriger cette fausse déclaration devant la réaction d’Aelya. Elle non plus, elle n’avait aucune envie de repartir si tôt. « Oh oui, viens à la maison ! Tu peux même venir vivre avec nous, en fait, t’inquiète mon lit est grand, j’dirai à Niels qu’on est en quarantaine et que t’es bloquée ici. » s’enthousiasma-t-elle, comme toujours avec beaucoup d’exagération et un petit haussement d’épaules amusé. Oui ben chacun son tour, Niels avait eu le monopole pendant trois mois, là. « Vas-y, balance baby. » répondit la jeune interne en se penchant vers le téléphone, curieuse d’en savoir plus sur ce que sa meilleure amie avait à lui montrer. « Waaaaah, la grande claaaasse. » émit la brune avec un petit sifflotement quand elle découvrit de quoi il était question, regardant les photos. C’est clair que ça envoyait du lourd. « Ah bah vu la gueule du truc, j’peux même me construire un pilotis dans ta piscine hein ! » lança-t-elle. « Mais c’est accessible, niveau prix ? J’veux dire, ça a pas l’air de rigoler cet endroit ! Ou bien vous avez braqué un casino pendant que j’étais pas là ? » rit la jeune femme.

- Ah oui c'est chaud bouillant entre vous, c'est rare que j'te vois avec autant de feeling pour... Un banc ! Pouffa-t-elle, incapable de garder son sérieux trop longtemps avec Charlie qui l'amusait toujours autant. C'est quoi cette mauvaise foi ? Accepte juste le compliment, et surtout rends-toi compte que t'es beaucoup trop canon pour ce monde, sourit-elle, amusée, passant un bras autour de son dos alors qu'elles foulaient toutes les deux le sable chaud qui venait caresser leur peau, leur main tenant le verre d'alcool comme elles en avaient l'habitude lorsqu'elles se retrouvaient, toutes deux ayant cet attrait pour les festivités. T'es consciente que si tu dis ça à Niels, il va se ramener dans ton lit avec nous deux ? Il est déjà allé jusqu'au Mexique pour me retrouver, pas dit que ta maison qui est à quoi, dix minutes de chez nous le dérange en terme de distance, s'amusa-t-elle, consciente de la possessivité de son mari qui rappelait à s'y méprendre la sienne. Ouais t'as vu elle est sympa hein ? Lança-t-elle après lui avoir montré les photos de la villa qu'elle convoitait pour leur couple maintenant qu'elle avait les moyens de voir plus grand, Charlie étant toujours la première informée lorsqu'il s'agissait de sa vie privée. Ah ouais t'as vraiment envie qu'on vive ensemble toi ! Rit-elle à son allusion sur la piscine. Ca aurait pu nous ressembler ouais, de braquer un casino mais pas du tout, sourit-elle. C'est juste que ça marche bien mon histoire de modeling, je travaille avec de plus en plus de marques, et ça paye très bien. Y'a des mauvais côtés comme le harcèlement sexuel en permanence de la part des photographes, le harcèlement de la part des paparazzis ou mêmes des stalkers d'internet qui te traquent en permanence pour que tu rendes des comptes... Sans parler de la drogue qui circule à tout va, et de la pression que t'as toutes les secondes. Donc ouais, faut bien un petit réconfort, admit-elle en pointant de la tête les photos de la villa. Puis bon tu sais que si tu veux passer du temps avec moi à profiter de la piscine et du jacuzzi... La porte sera grande ouverte. J'te ferai les meilleurs Mojitos du monde même ! Je sais à quel point ton internat doit être stressant donc bon, ça te fera toi aussi ton petit réconfort.

Charlie rit aux éclats, rayonnante comme toujours quand elle voyait sa meilleure amie. Elle finit par laisser ce pauvre banc tranquille d'ailleurs, pour concentrer toute son attention sur la brune et partir avec elle bras-dessus, bras-dessous. « C'est peut-être pour ça que je suis toujours célib', j'avoue ! » répliqua la jeunette en levant les mains paumes vers le ciel d'un air désabusé, manquant de renverser son mojito. Ben ouais, elle était là, l'explication parfaite. Aelya était pas sa meilleure copine pour rien. « Mmmmh... Ok, il peut venir, mais il dormira dans la niche du chien. » acquiesça l'étudiante après avoir mimé une fausse réflexion intense. Alors qu'elles papotaient de leurs bêtises à grand renfort d'ironie et de gloussements, Aelya lui parla des projets de maison et présenta des photos époustouflantes à la brunette, qui trépignait d'impatience. La villa était en effet impressionnante, Charlie s'y voyait déjà très bien s'incruster.  Par-delà leurs blagues légères, elle demanda tout de même si ce type d'habitation était dans les moyens d'Aelya, parce que bon, ça rigolait pas cette villa. « Wouah, trop cool dis, j'suis trop fière de toi babe ! Même si je suis pas surprise, t'as tout le talent qu'il faut pour faire l'amour à l'appareil photo, puis on va pas relancer le débat de qui de nous deux est la plus canon, mais on sait que c'est toi. » s'enthousiasma-t-elle quant à la nouvelle carrière de son amie, avec un immense sourire, prenant une gorgée de mojito. Elle fronça toutefois les sourcils quand la belle brune lui parla du revers de la médaille. Et la liste était longue. Charlie ouvrait déjà la bouche pour insulter de tous les noms ces pervers déguisés en photographes, mais elle se contint pour laisser son interlocutrice poursuivre, ce qui n'enleva rien à son indignation. « Je vois... Dis... T'es sûre que ça te va de faire ça ? » demanda soudainement Charlie après une courte pause observatrice. À travers les mots de son amie, elle avait l'impression que c'était quand même loin du job de rêve. C'était bien que ça lui paie une villa de rêve, mais si ce n'était que ça... Une pointe d'inquiétude s'était insinuée dans son esprit, alors qu'elle relevait le regard du téléphone pour croiser celui de la jeune femme. « T'es adorable. Et je dirai toujours oui à tes mojitos, mais là j'ai l'impression qu'avoir des vies entre les mains reste moins stressant que ton job. » continua-t-elle avec un mince sourire, avant de reposer ce regard concerné sur sa meilleure copine.

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