I'll say forever my family ı Thomas

Charlène était d’un bon soutien, aujourd’hui. Et c’est de ça dont tu avais le plus besoin en ce moment, d’un soutien. Et quand il venait de ta famille, c’était encore plus important. « Merci… » soufflas-tu avec un petit sourire. A ton tour, tu t’inquiètes pour ta tante et sa grossesse inattendue. Elle t’expliquait alors qu’elle faisait attention à tout et qu’elle allait bien. Ça te rassurait. « Tu sais que si tu as besoin de quelque chose, tu peux toujours m’appeler » commenças-tu par dire à ta tante. « Et Jam aussi, j’en suis sur ! Tu t’es tellement occupé de nous, qu’on peut à notre tour nous occuper de toi » dis-tu avec ton sourire en coin, bienveillant. C’est vrai qu’elle avait fait partie intégrante de votre éducation, à ta soeur et toi. Alors si à ton tour tu pouvais venir en aide à la blonde pour quoi que ce soit, tu le ferai avec un énorme plaisir. Ensuite, tu demandais à combien de temps elle en était à sa grossesse. « Oh, d’accord » dis-tu en hochant la tête. « Tu sais, j’suis un peu naze avec les grossesses, j’ai pas trop été là quand Romy était enceinte » dis-tu en riant légèrement, comme si tu lui faisais une confession. En même temps, quand ton ex-femme était enceinte t’étais encore un ado, t’avais tout juste 20 ans et tu enchainais plusieurs boulots pour subvenir aux besoin de ta petite amie de l’époque. « Comment ils l’ont prit, Max et Mak, ta grossesse ? » demandas-tu curieusement à l’éditrice. En même temps, les enfants vont avoir une sacré différence d’âge, tu espérais que tes cousins avaient bien pris la nouvelle.

Heureusement qu’elle était là pour te remonter le moral, ta tante. Rares avaient été les fois où tu avais montré ta faiblesse et ta tristesse aux gens. Toi, tu étais le grand frère, celui qui avait prit sa petite soeur sous son aile après le décès de leur père et la folie de leur mère. Charlène avait percé à jour le mal-être dans ton coeur, et elle y arrivait tout le temps. Mais tu ferai aussi tout pour elle, et surtout avec ce nouveau bébé à la maison. « Je me sens pas obligé, tu sais. J’te le propose parce que j’en ai envie. Et que c’est important pour moi » dis-tu à ta tante avec un sourire bienveillant. Il y avait pas mal de monde qui serait là pour Charlène mais tu voulais lui montrer que tu le faisais de bon coeur, que tu proposais ton aide naturellement comme un bon neveu le ferait. Elle t’avait tellement aidé dans ta vie, ne serait-ce que lorsqu’Arthur est né. Tu lui confiais que t’étais un peu mauvais quand il était question de grossesse car de part ton travail, tu avais été peu présent pour celle de ton fils. Tu demandais ensuite comment l’avaient pris ton cousin et ta cousine. Apparemment plutôt bien, et tu étais content de ça. « C’est une bonne chose alors » dis-tu avec un sourire. Tu étais content que tout aille bien dans cette famille, il y avait eu tellement de bas qu’avoir du bonheur ça te faisait plaisir.

La famille c’est sacré chez toi. Parce que tu as eu le malheur d’avoir une famille éclatée très jeune avec le décès de ton père et la folie de ta mère. Mais tu as eu énormément d’amour chez ta grand mère et avec ta tante. « C’est normal, la famille c’est là pour ça » dis-tu en posant une main sur celle de ta tante. C’était important pour toi de l’aider. Tu n’avais pas pu le faire lorsqu’elle était enceinte de Makayla ou de Max alors tu voulais quand même faire un minimum pour elle, celle qui t’avait vu grandir et qui t’avait aidé énormément dans la vie. Tes premiers boulots, c’est à ta tante que tu les dois. Et tu aurais aimé la sortir de l’horreur avec son ex-mari mais à cette époque là tu étais tellement impuissant face à cet homme et cette relation. Maintenant, tu la voyais heureuse et épanouie, et c’est tout ce qui t’important dans la vie. Ton cousin et ta cousine avaient bien pris la nouvelle, c’était une bonne chose. Tu t’attendais peut-être à ce qu’ils le vivent un peu plus mal parce qu’ils étaient grand mais au final non, et ça te soulageait. Peut-être que si tu devais être parent une seconde fois, Arthur le prendrait aussi bien qu’eux ? Mais la question n’était pas encore là. « Tant mieux, sinon je serai aller leur botter les fesses » dis-tu avec un léger sourire en coin. T’étais pas le cousin chiant, en vrai. T’étais même tout le contraire. Tu avais donné des cours d’équitation à Mak et tu avais aidé Max à certains moments. Ils comptaient beaucoup pour toi. « J’en suis bien content en tout cas, ça a l’air de rendre heureuse et c’est le plus important » dis-tu avec un sourire, avant de prendre ton verre.

Tous les deux, vous partagiez les mêmes valeurs. En même temps, c’est un eu Charlène qui t’a appris les valeurs de la famille alors que tu allais à peine rentrer dans l’adolescence. Vous aviez vécu déjà tous les deux des choses horrible concernant vos familles et à ton jeune âge, tu ne comprenais pas trop tout ce qu’il se passait d’ailleurs. La mort de ton père, la folie de maman et l’affreux compagnon de tata Cha. Mais c’était ainsi, la vie n’est pas toute rose et on ne connait pas l’envers du décor de la vie de chaque personne. Elle t’expliquait alors que la vie avec Tayron avait été compliqué au début, ton cousin avait peur que sa mère revive la même chose qu’avec son père. Et tu ne pouvais que comprendre. « J’avoue que je me suis méfié aussi… Mais c’est un homme adorable et s’il te rend heureuse, c’est le principal » dis-tu avec un sourire. Tu avais eu des peur envers l’irlandais parce que tu ne connaissais pas ses intentions envers ta tante et surtout, tu avais peur qu’elle revive la même chose après son horrible mari qu’elle avait pu avoir avant. Heureusement, tu ne l’avais pas beaucoup vu mais tu avais tout fait pour l’aider à se sortir de cette relation toxique avec ses enfants. Ils étaient maintenant tous heureux, et c’était le principal. La blonde te faisait sourire en te disant qu’elle voulait aussi que tu sois heureux comme elle. « Un jour, je le serai pleinement » dis-tu avec un sourire en coin. Et vous continuiez à discuter encore pendant des heures et des heures, à parler de vos vies, de vos enfants mais aussi de tout et n’importe quoi. C’était ce que tu aimais le plus avec ta tante, c’est que tu pouvais tout lui confier mais tu pouvais parler librement de tout avec elle.

FIN DU SUJET.